Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1685

  • Le Pen et les supporters algériens

    Le président du Front national Jean-Marie Le Pen a ironisé jeudi sur "l'identité nationale" des supporters de l'équipe de football algérienne qui ont manifesté leur joie en France après la qualification de leur équipe à la phase finale du Mondial en Afrique du Sud.

    "La contribution, d'un enthousiasme débridé, qu'apportent ces jours-ci des milliers de jeunes au débat sur l'identité nationale, dans les rues de nombreuses villes de France, mérite d'être prise en considération", a écrit Jean-Marie Le Pen dans un communiqué. "Ces jeunes gens revendiquent avec fougue leur identité nationale. Les pouvoirs publics doivent satisfaire cette revendication, en leur permettant d'abandonner l'identité française qui leur a été imposée contre leur gré et en les aidant à s'installer dans le pays qui correspond à leur drapeau", a-t-il ironisé.

    Le Figaro - 19 novembre 2009

  • L'appel du muezzin ne retentira pas en Suisse

    Le président helvétique, Hans-Rudolf Merz, a cherché à rassurer la population en promettant aux Suisses que le “muezzin” ne retentirait pas dans la Confédération.

    Cette promesse montre à elle seule quelle sera la prochaine revendication des islamistes présents sur le sol suisse et plus largement en Europe.

    L’Union démocratique du centre (UDC, droite populiste) a lancé une initiative en 2008 pour interdire la construction de nouveaux minarets.

    lls considèrent que ces édifices n’ont pas un caractère religieux mais représentent “le symbole apparent d’une revendication politico-religieuse du pouvoir, qui remet en cause les droits fondamentaux”.

    La classe politicienne suisse tente au contraire d’expliquer à la population que ces violations manifestes et provocantes à l’identité architecturale du pays sont légitimes et doivent être accepter au nom de la paix religieuse.

    Altermédia - 19.11.09

  • AZF: relaxe générale au bénéfice du doute - une décision honteuse

    AZF.jpg
    (Cliquez sur la photo)

    Relaxe générale au bénéfice du doute : telle est la décision rendue ce jeudi après-midi par le tribunal correctionnel de (Haute-Garonne) dans l'affaire AZF, au terme d'un procès fleuve qui a avait débuté le 23 février dernier.

    Le 21 septembre 2001, l'explosion dans cette usine toulousaine avait provoqué la de 31 personnes. Des milliers d'autres avaient été blessées. 

     

    L'ex-directeur de l'usine, Serge Biechlin, contre lequel trois ans de prison avec sursis et 45 000 euros d'amende avaient été requis, et la filiale de Grande Paroisse, propriétaire d'AZF, ont ainsi été relaxés au bénéfice du doute. Le tribunal a toutefois dénoncé des «fautes organisationnelles» au sein de l'usine. «Le tribunal ne peut envisager de raisonner par défaut, car sur le plan pénal il faut démontrer une faute commise et le lien de causalité certain avec les dommages, a expliqué le président du tribunal, Thomas Le Monnyer. La loi ne prévoit pas la présomption.»

    Une association de sinistrés : «On met du Tabasco sur les plaies»

    «Le dommage est patent, les fautes sont toutes en lien avec le croisement de deux produits incompatibles, le DCCNa (une substance chlorée) et le nitrate d'ammonium qui a explosé, mais il manque le dernier maillon, la preuve de la présence de DCCNa dans la benne déversée sur le tas de nitrates une demi-heure avant l'explosion», a détaillé le président. Selon lui, «une franche collaboration de Grande Paroisse et de sa commission d'enquête interne auraient permis l'analyse de la benne et aurait rendu inutile l'intervention d'institutions judiciaires».

    La décision a été accueillie par des applaudissements du côté des anciens salariés, proche de la défense. «C'est honteux», ont estimé des parties civiles. «Pour le tribunal, ce qui compte ce n'est pas la vérité mais la preuve de la vérité. On met du Tabasco sur les plaies», a réagi Frédéric Arrou, président d'une association de sinistrés.

    Total et son ex-PDG avaient été mis hors de cause

    Un peu plus tôt, le géant pétrolier français Total et son PDG de l'époque, Thierry Desmarest, avaient été mis hors de cause. «Le magistrat instructeur a estimé qu'il n'y avait pas lieu de (les) renvoyer devant le tribunal» pour des raisons de procédure malgré les demandes de certaines parties civiles, avait déclaré le président Thomas Le Monnyer. Tous deux n'avaient jamais été mis en examen durant l'instruction. Dès lors, le tribunal a décidé qu'ils «seront purement et simplement mis hors de cause». 

    Le parquet a dix jours pour faire appel.

    Le Parisien - 19 novembre 2009

     

  • Le Premier ministre irlandais demande que le match soit rejoué

    Le Premier ministre irlandais a demandé à son tour jeudi soir que le match de barrage entre son pays et la en vue de la qualification au Mondial-2010 de football soit rejoué en raison de la main volontaire non sifflée de .

    "Oui je le pense", a-t-il déclaré à Bruxelles en réponse à une question d'un journaliste lui demandant s'il voulait que la rencontre soit rejouée.

    Il a ajouté qu'il en parlerait "probablement" avec le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy en marge d'un sommet des dirigeants européens prévu à Bruxelles pour décider du nom du futur président de l'UE.
    "Je pense que le fair play est un élément fondamental du jeu et je pense que la plainte officielle déposée (par la Fédération irlandaise de football) sera soutenue par nous" au sein du gouvernement irlandais, a ajouté M. Cowen.
    "Notre ministre des Sports va écrire à la FIFA (Fédération internationale de football) pour soutenir cette plainte et demander une nouvelle rencontre", a-t-il précisé.
    "Je tiens à soutenir le sens du fair play du public français qui, pour une large part a exprimé beaucoup de malaise concernant la manière dont le but" a été marqué à la suite d'une main volontaire de l'attaquant Thierry Henry, a-t-il encore dit.

    LCI.fr - 19.11.09

     

  • Outreau - 12 enfants reconnus victimes

    Gryson Outreau.jpg

    Qu'a-t-on retenu du procès d'Outreau ? Que ce fut un fiasco judiciaire retentissant. Que treize personnes furent acquittées, lavées de toute accusation de pédophilie. Que la parole des enfants n'était pas d'évangile, tout comme celle des experts. Que le rôle du juge d'instruction était à revoir, les conditions de la détention préventive aussi. Des commissions se sont réunies et des lois ont été votées.


    Mais le verdict d'Outreau, c'est aussi 15 enfants officiellement reconnus victimes d'agressions sexuelles et de viols lors du premier procès, puis finalement 12 au deuxième procès d'assises, trois enfants s'étant "rétractés". C'est aussi quatre adultes qui ont reconnu les faits et ont été condamnés. Mais qui s'en souvient ?
    Cette vérité judiciaire, la psychologue et expert auprès des tribunaux Marie-Christine Gryson-Dejehensart la rappelle avec force dans un livre-brûlot intitulé "Outreau, la vérité abusée. 12 enfants reconnus victimes"*.


    L'expert judiciaire a, en effet, examiné 18 enfants concernés par "l'affaire" en 2001 et 2002, à la demande du juge Burgaud. Dans un souci de réhabilitation du rôle de l'expert, elle décrypte avec minutie dans son ouvrage l'approche méthodologique "très codifiée et très expérimentée des expertises, avec plus de quarante critères de validation", qui lui a permis de retenir comme crédibles les traumatismes racontés pour 15 des enfants. "Des conclusions qui seront confirmées par quatre autres psychologues et un pédopsychiatre", tient-elle à préciser. Des souffrances que les jurés ont, eux aussi, par deux fois jugé crédibles, au moins pour 12 d'entre eux. Mais cette partie là du verdict n'a été retenue "ni par les médias, ni par l'opinion".

    Pour l'expliquer, la psychologue revient sur "le rôle dévastateur" qu'ont joué, selon elles, les avocats de la défense "en utilisant pour stratégie la démolition du travail des experts. Nous étions les monstres à abattre, et moi la première". "Les propos des enfants ont été déformés, mal interprétés alors qu'il est normal qu'ils se contredisent parfois. Les experts savent l'analyser, mais ils n'ont pas pu l'expliquer". Elle n'épargne pas non plus les médias "qui ont pris ces stratégies classiques de discrédit dans un procès pour des 'vérités vraies'". Des médias "qui ont permis aux accusés d'occuper tout l'espace victimaire, parce qu'on pouvait montrer leur souffrance, alors que les enfants d'Outreau n'étaient pas 'représentables' puisqu'aucune image d'eux n'a pu être diffusée pour des raisons déontologiques".

     

    De là, explique-t-elle, est née une "storytelling" (ndlr : le fait de substituer aux arguments raisonnés et aux analyses chiffrées le poids d'une bonne histoire) : "Les enfants carencés inventent des viols et abus sexuels, ils sont dangereux pour la société, leur parole ne doit plus circuler". Storytelling qui "perdure", regrette-t-elle, "bien qu'elle ne corresponde pas à la vérité judicaire". Marie-Christine Gryson reste convaincue que l'affaire d'Outreau rebondira un jour d'une autre façon, "lorsque les enfants auront grandi et qu'ils sauront mieux s'exprimer". 
     
    Dans ses conclusions, l'auteure propose quelques pistes d'amélioration, comme l'enregistrement systématique des expertises faites par les psychologues pour mieux montrer aux jurés comment un enfant revit "physiquement" ses traumatismes et comment "il ne peut mentir" lorsqu'il s'agit d'actes aussi graves que des viols en réunion. Une analyse qui n'engage que son auteur.

    LCI.fr - 19.11.09

  • Viva Sarközy, la m.... déborde!

    Algérie Champs Elysées.jpg
    Aux Champs-Elysées le 18 novembre 2009
    (Cliquez sur la photo)

    Au lendemain de la nuit de fête après la première qualification de l'Algérie au Mondial de football depuis 1986, ternie par des incidents dans plusieurs grandes villes de France, l'heure était jeudi au bilan, entre blessés légers, verre brisé et véhicules incendiés.

    Quinze personnes, dont cinq mineurs, ont été placées en garde à vue à Marseille à l'issue des incidents qui ont terni mercredi la liesse saluant la qualification de l'Algérie pour le Mondial-2010 de football, a-t-on appris jeudi de sources policière et judiciaire.

    Trois d'entre elles ont été déférées en comparution immédiate dans l'après-midi et un mineur a été convoqué par un juge des enfants, tandis que les investigations se poursuivent pour les autres, a précisé le parquet.

    Soixante-six véhicules ont été incendiés en Seine-Saint-Denis dans la nuit de mercredi à jeudi après les matches de qualification pour le mondial de foot 2010, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

    Ces véhicules ont été incendiés soit directement soit par contagion, a indiqué cette source, qui a précisé que le district de Villepinte était le plus touché.

    Près de 200 véhicules ont été brûlés, dont 64 dans le Nord, 44 dans l'agglomération lyonnaise, une quinzaine à Marseille, une vingtaine dans la Loire, trois à Montbéliard (Doubs) et quelques-unes à Valence. Les pompiers sont également intervenus pour des incendies de scooters et de poubelles.

    A Vaulx-en-Velin (Rhône), où plusieurs centaines de supporteurs s'étaient rassemblés, un supermarché Casino a été pillé, notamment les rayons téléphonie et hi-fi, pour des dégâts évalués à "environ 2.000 euros" par la direction. Un magasin "MontBlanc" a également été pillé à Paris.

    Plusieurs vitrines ont été brisées par des projectiles à Lyon, Marseille, Grenoble, Roubaix (Nord) et à Paris, sur les Champs-Elysées, ainsi que les vitres d'un bus sans voyageur à Argenteuil (Val d'Oise), dont le chauffeur a reçu un bout de verre dans l'oeil.

    Des projectiles, essentiellement des bouteilles, ont été lancés sur les forces de l'ordre, blessant un policier à Valence, trois à Lyon et deux dans le Nord, à Douai et Maubeuge, où les pompiers ont également essuyé des caillassages.

    Les policiers ont répliqué en faisant usage de gaz lacrymogènes, notamment sur les Champs-Elysées et à Grenoble, puis en chargeant par endroits.

    Par ailleurs, des heurts ont opposé à distance des jeunes gens et les forces de l'ordre à Paris, sur le Vieux Port de Marseille, et dans le Nord. "On a joué au chat et à la souris, mais sans affrontements directs", a indiqué la police de Roubaix à l'AFP.

    Selon un bilan provisoire, plus de 150 personnes ont été interpellées dans la nuit, notamment pour jets de projectile, violence et outrage à agent, dont 63 à Paris, 30 dans le Nord, 24 à Grenoble, 15 à Marseille, 15 à Lyon, 5 dans la Loire et 2 à Strasbourg.

     

    Dès le coup de sifflet final, qui a marqué mercredi soir la victoire (1-0) de l'Algérie face à l'Egypte à Khartoum, plus de dix mille personnes ont manifesté leur joie dans les grandes villes de France. Par petits groupes, les supporteurs des "Fennecs" ont klaxonné ou dansé, drapeau algérien au vent.

    A Paris, la foule a scandé "1,2,3, viva l'Algérie !" et fait des signes d'amitié aux passants. De nombreux supporteurs sont montés dans les arbres, sur les capots des voitures ou sur des pylônes électriques, tirant pétards et feux d'artifice dans une ambiance de liesse.

    Fermés à la circulation dans un premier temps, les Champs-Elysées ont été transformés l'espace de quelques heures en piste de rodéo, avant que la circulation ne soit progressivement rétablie dans la nuit.

    De jeunes gens en moto, souvent sans casque, se sont livrés à des concours de roues arrières pendant que des voitures faisaient crisser leurs pneus, parmi les supporteurs à pieds ou les touristes éberlués.

    AFP. 19.11.09

     

     

     

     

     

  • Vaccin: enquête sur une mort in utero

    L'agence du médicament a annoncé un cas d'interruption de grossesse in utero deux jours après une vaccination contre la grippe H1N1, mais "aucune donnée ne permet de relier ce cas à la vaccination". Selon l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), la femme concernée était à 38 semaines d'amenorrhée. "Elle avait des symptômes post-vaccinaux classiques", a dit Jean Marimbert directeur général de l'Afssaps.

    "Deux jours après la vaccination, elle a eu de fortes contractions" et les médecins se sont aperçu que le coeur du foetus ne battait plus", a expliqué M. Marimbert. Il a souligné qu'aucune "donnée ne permet à l'heure actuelle de relier la vaccination à l'avortement" et que des examens complémentaires sont en cours. Il a précisé que la personne concernée faisait partie du personnel de santé et qu'elle avait reçu le vaccin avec adjuvant Pandemrix du laboratoire GlaxoSmithKline.

    M. Marimbert a indiqué qu'il y avait chaque année plus de 3.000 morts in utero avec de nombreuses causes possibles comme hypertension artérielle, infection ou diabète et que 30 % des cas restaient inexpliqués.

    Le Figaro - 19 novembre 2009

  • L'Eire indignée veut rejouer le match

    Arbitre iralande.jpg
    (Cliquez sur la photo)

    La fédération irlandaise de football (FAI) a demandé jeudi à la Fifa de faire rejouer le match contre la France, regrettant une "décision grossièrement incorrecte de l'arbitre" sur la "main volontaire de Thierry Henry" suivie de l'élimination de l'Eire du Mondial-2010. Evénement

    "Cette décision grossièrement incorrecte de l'arbitre a mis à mal l'intégrité du sport et nous demandons désormais à la Fifa, en tant qu'instance mondiale de notre sport, de faire en sorte que ce match soit rejoué", selon un communiqué de la fédération.

    "La preuve absolue apportée par la vidéo sur la main volontaire de Thierry Henry, qui a conduit au but de la France dans le temps additionnel, a été vue par des millions de supporteurs dans le monde", argumente la FAI.

    Au moment où ce communiqué était rendu public, la fédération était toutefois contredite par son sélectionneur, l'Italien Giovanni Trapattoni, selon lequel rejouer le match était "impossible".

    La FAI invoque un précédent quand, selon elle, la Fifa avait annulé en 2005, le résultat d'une rencontre entre l'Ouzbékistan et Bahreïn "sur la base d'une erreur technique de l'arbitre du match".

    AFP. 19.11.09

     

  • JEUX - Série

    Quel chiffre continue la série?

    1 - 2 - 4 - 6 - 3 - 5 - 4 - ?

    (Donnez une réponse jusrifiée)

  • France-Eire: la main de Thierry Henry le tricheur

    La main de Thierry Henry foot.jpg
    La main de Thierry Henry touche le ballon
    La Main de Dieu", "La main de la délivrance", pour les uns, "Nous avons été volés", "tricheur", pour les autres: les journaux français et irlandais commentaient abondamment jeudi la faute non sanctionnée de Thierry Henry qui a permis d'envoyer la France en Afrique du Sud.

    "Sauvés miraculeusement au bord du gouffre grâce à un but entaché d'une main dans la prolongation", titre ainsi l'Equipe à la suite du match nul 1-1 de mercredi à Paris entre la France et l'Eire qui a permis aux vice-champions du monde de se qualifier pour la phase finale du Mondial.

    Pour le quotidien sportif, "c'était un miracle d'avoir survécu aussi longtemps à pareil néant, à ces passes de petits garçons et à ces peurs de joueurs moyens. Un miracle d'avoir survécu à toutes les occasions irlandaises au coeur du match le plus attendu et le plus raté de l'histoire de l'équipe de France depuis une éternité".

    La France a tout intérêt à jouer "profil bas", poursuit l'Equipe. "Deux heures de jeu qui amènent à simplement souhaiter que notre équipe nationale soit, au Mondial, digne des "géants" du football qu'elle a éliminés, à savoir la Roumanie et l'Irlande. Deux heures de jeu qui incitent les Bleus à la plus belle des modesties: ils ne forment pas une grande équipe. Forment-ils une équipe d'ailleurs ? Peu importe la réponse aujourd'hui. Espérons simplement qu'ils la trouvent d'ici au mois de juin prochain", estime encore le journal.

    "Miraculeux", titre également le Parisien/Aujourd'hui en France". Pour le quotidien, les Bleus se sont montrés "incroyablement apathiques, incapables de confectionner un semblant de football et d'aligner deux passes consécutives".

    "Qu'on ne s'y méprenne pas", ajoute le Parisien. "Le Mondial 2010 sera encore plus dur pour elle (la France") que le sinistre Euro 2008 (élimination au 1er tour: ndlr)". "L'Italie, l'Allemagne, l'Espagne, le Brésil, l'Angleterre seront présents, tout comme l'Argentine, les Pays-Bas ou le Portugal".

    Le Figaro écrit, quant à lui, que "sans le mériter, les Tricolores iront en Afrique du Sud. Le journal estime cependant que "pour espérer un parcours glorieux, les hommes de Domenech devront impérativement gagner en consistance, en sérenité et c'est loin d'être gagné, au regard de la pauvreté de leur prestation".

    Enfin, pour France Soir, "la France s'est qualifiée au terme d'un suspens insoutenable et grâce à une main qui va faire débat dans les prochains jours".

    De son côté, la presse irlandaise montrait du doigt "le tricheur" Thierry Henry, après sa main qui a amené le but qualifiant la France pour le Mondial-2010 aux dépens d'une République d'Irlande "volée".

    Les tabloïds de l'île se déchaînaient: "Nous avons été volés", constate l'Irish Star, "Le Cheat" (ndlr: le tricheur), accuse l'Irish Mirror à côté d'une photographie de l'attaquant du FC Barcelone.

    AFP. 19.11.09

  • Une statue à la gloire de Ceausescu

    Ceausescu portrait.jpg
    Portrait du dictateur communiste dans un musée de Bucarest
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)
    (De Scorniceşti, Roumanie) Les autorités de Scorniceşti viennent de donner leur feu vert à l'érection d'un imposant buste en marbre à la gloire de Nicolae Ceauşescu. Dans la petite ville qui vit naître le dictateur roumain, l'heure reste à l'admiration et à la nostalgie pour celui qui conduisit le pays d'une main de fer pendant vingt-quatre ans. Le Courrier des Balkans a pu rencontrer le neveu de Ceauşescu, à l'origine du projet.

    L'Europe a beau célébrer en grande pompe le vingtième anniversaire de la chute du communisme, Scorniceşti ne sera pas de la partie. Ce gros bourg à l'économie exsangue, situé à 150 km à l'ouest de Bucarest, continue de vouer un culte largement partagé à Nicolae Ceauşescu, son « enfant chéri ».

    Et pour entretenir ce culte, le conseil municipal a donné son feu vert, à la fin du mois d'octobre, à l'érection d'un imposant buste en marbre à la gloire de l'ancien dictateur. Sculpté par un artiste roumain qui a longtemps vécu en France, le monument atteindra plus de trois mètres de haut et trônera en plein centre-ville. Il pourrait être inauguré le 26 janvier prochain, à l'occasion du 92e anniversaire de la naissance du dictateur.

    « Ce n'est pas une provocation, mais un juste retour des choses », confie Emil Barbulescu, neveu du « Génie des Carpates » et initiateur du projet. Cet ancien de la Securitate poursuit :

    « Mon oncle a profondément modernisé la Roumanie, il fait partie de l'Histoire, Scorniceşti lui devait bien ça ! »

    Et pourtant, la Roumanie a officiellement condamné le régime communiste en 2006, par la voix de son président Traian Băsescu. La soviétisation totale du pays, l'annihilation de l'Etat de droit, l'arrestation, l'assassinat et la détention politique qui ont eu lieu sous le régime de Ceauşescu et sous les précédents gouvernements communistes, comptent parmi les principaux crimes dénoncés alors.

    « Quand le sujet a été mis sur la table, je me suis abstenu de voter », témoigne le conseiller municipal Cătălin Davidescu :

    « Dans le monde entier, les bustes de dictateurs sont enfermés dans des musées ou des maisons du souvenir. En aucun cas, on ne les trouve en centre-ville. Ceauşescu est clairement un symbole de la ville mais il ne faut pas procéder comme ça. »

    Le passage manqué à l'économie de marché

    Le long du boulevard du Travail, artère principale de Scorniceşti, nombreux sont ceux qui confient leur nostalgie pour le régime communiste et pour celui qui a conduit le pays pendant vingt-quatre ans. « Ce n'est pas une statue qu'il lui faut, mais au moins cinq ! », lance Viorel, un chômeur quadragénaire :

    « A l'époque, tout le monde avait du travail, on se sentait dignes et utiles, pas comme aujourd'hui. Et puis, toute la Roumanie avait le regard rivé vers nous… »

    Sous l'impulsion du « Conducator » et de sa sœur Elena Barbulescu, Scorniceşti a en effet bénéficié d'avantage substantiels. L'accès à l'eau, au gaz et au téléphone y était bien plus important en 1989 que dans beaucoup de villes roumaines et des industries agro-alimentaires et textiles s'implantèrent en masse sur le terrain de la commune.

    « Bien sûr, la Securitate veillait au grain et il y avait toujours des fonctionnaires qui se croyaient tout permis et qui pouvaient vous causer du tort », tempère Eugen, un retraité installé depuis trois heures au Café-bar :

    « Mais vous savez, la liberté, c'est bien quand vous avez quelque chose dans l'assiette. Avec Ceauşescu, au moins, on mangeait à notre faim ! »

    De son côté, le maire libéral de Scorniceşti, Constantin Nedelea, soutient pleinement le projet de statue mais « préfère ne pas faire de commentaire » à l'approche de l'élection présidentielle de dimanche. Fin octobre, il avait fait part de son enthousiasme au quotidien Adevărul :

    « J'aime cette idée dans la mesure où Ceauşescu est né et à grandi ici et qu'il a beaucoup fait pour cette ville. C'est une personnalité dont nous devons être fiers. »

    Longtemps choyée, Scorniceşti a visiblement manqué son passage à l'économie de marché. Chômage, vieillissement de la population, émigration massive des jeunes vers l'Espagne et l'Italie… Autant de symptômes qui n'ont de cesse de s'aggraver au fil des ans.

    Dernier coup de massue pour les habitants de la commune de 12 000 habitants, la société Pulsor, fabriquant emblématique de pièces automobiles qui employait jusqu'à 2 500 salariés sous le communisme, vient d'annoncer une vague de licenciements massifs pour début décembre. Mihaela, 25 ans, dans une supérette de la ville, estime que « cette catastrophe va renforcer l'amertume contre le système actuel » :

    « Mais, soyons honnêtes, les gens ont aussi connu des moments très difficiles sous le communisme. Finalement, le buste en marbre ne changera peut-être pas grand chose, mais il pourrait apporter une manne touristique dont nous avons tous besoin…

     Le Courrier des Balkans - Rue89 - 18 novembre 2009

  • La "liesse" a dégénéré en violences à Marseille

    Plusieurs dizaines de jeunes se sont confrontés à distance aux forces de l'ordre mercredi quelques heures après la fin du match remporté 1-0 par l'Algérie face à l'Egypte, qualificatif pour le Mondial-2010, les grenades lacrymogènes répondant à des jets de projectiles de manifestants.

    Les incidents ont débuté aux alentours de 22H30, quelques dizaines de jeunes lançant des bouteilles et autres projectiles sur des policiers en civil. Plusieurs mouvements de foule se sont alors produits au bas de la Canebière et sur le Vieux Port.

    Dans un premier temps, les forces de l'ordre ont répliqué par des tirs de flash-ball avant de faire usage de gaz lacrymogènes pour éloigner les jeunes gens.  Peu avant 23h00, la quasi totalité des manifestants avaient évacué le Vieux Port, du fait des gaz lacrymogènes qui rendaient l'atmosphère irrespirable.

    Jusqu'à ce moment là, les célébrations liées à la qualification de l'Algérie pour le Mondial-2010 s'étaient déroulées dans la liesse et sans incident.  Dès la fin du match, des centaines de supporteurs avaient déferlé vers le Vieux Port, drapés aux couleurs de l'Algérie et criant leur joie de voir les Fennecs qualifiés pour le Mondial sud-africain.

    Le Figaro - 18.11.09

  • L'équipage d'Atlantis débarque dans la Station spatiale internationale

    Atlantis au décollage le 16 nov 09.jpg
    Atlantis au décollage du Centre spatial Kennedy le 16 novembre 2009
    ISS au-dessus du pacifique Sud.jpg
    La Station spatiale internationale (ISS) au-dessus du Pacifique Sud
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    La navette américaine Atlantis s'est amarrée mercredi comme prévu à la Station spatiale internationale (ISS) pour une mission destinée à livrer un peu plus de 12 tonnes de matériel de rechange à l'avant-poste orbital, a annoncé la Nasa.

    "L'amarrage a été confirmé à 16H51 GMT", deux minutes plus tôt que prévu, à 354 kilomètres au-dessus de l'Australie, a dit le commentateur de la télévision de la Nasa qui retransmettait en direct les images de la manoeuvre.

    L'ouverture des sas séparant les deux vaisseaux est intervenue à 18H28 GMT, vingt minutes plus tôt que prévu et ce une fois que les tests d'étanchéité ont été effectués.

    L'arrivée des six astronautes à bord de l'ISS a été suivie de la traditionnelle cérémonie d'accueil par l'équipage permanent de la Station qui a doublé en mai dernier pour passer à six.

    Atlantis a été lancée de Floride (sud-est) lundi pour une mission de 11 jours, la cinquième et dernière cette année pour une navette.

    Les dernières manoeuvres d'approche étaient très délicates alors que les deux vaisseaux avançaient à plus de 28.000 kmh. Elles ont été effectuées manuellement par le commandant de bord d'Atlantis Charlie Hobaugh, un colonel du corps des Marines. Sa marge de manoeuvre était de 4,5 cm au plus.

    Dans les derniers mètres, Atlantis s'approchait de l'ISS d'un quart de centimètre par seconde, a précisé la Nasa.

    Alors que la navette se trouvait à environ 200 mètres de l'ISS, le commandant de bord a fait effectuer une pirouette à l'orbiteur de manière à ce que les occupants de la Station puissent en photographier le ventre afin de détecter d'éventuels dégâts sur les tuiles thermiques qui le recouvrent. Les photos sont transmises au quartier général de la Nasa à Houston (Texas, sud) pour analyse.

    Trois sorties orbitales de six heures trente chacune par une équipe de deux astronautes d'Atlantis sont prévues durant cette mission. La première aura lieu jeudi à partir de 14H18 GMT.

    Durant ces expéditions, les astronautes attacheront à l'ISS deux plateformes livrées par Atlantis, où seront stockés les équipements de rechange également transportés dans la soute de la navette pour cette mission, la 129e d'un orbiteur.

    Après ce vol, six missions spatiales resteront au programme des navettes de la Nasa avant que les trois orbiteurs de la flotte soient envoyés dans des musées, en principe en septembre 2010 ou au premier trimestre 2011 au plus tard.

    La construction de l'ISS étant presque terminée, la Nasa entend acheminer autant de pièces de rechange que possible lors de ces derniers vols.

    La navette reste encore le seul véhicule spatial pouvant transporter des équipements lourds et volumineux indispensables à l'entretien futur de l'avant-poste orbital appelé à rester opérationnel probablement jusqu'en 2020.

    Sans navette, les Etats-Unis dépendront surtout des vaisseaux Soyouz russes pour transporter leurs astronautes dans l'ISS jusqu'à l'entrée en service de la Capsule Orion en 2015 au plus tôt.

    Mais le sort de ce programme, baptisé Constellation, est incertain. La Maison Blanche le réexamine sur la base d'options proposées par une commission d'experts indépendants créée par le président Barack Obama au début de sa présidence.

    Cette commission, qui vient de rendre son rapport, a conclu que Constellation, lancé par l'ex-président George W. Bush en 2004, était insuffisamment financé pour réaliser ses objectifs de ramener des Américains sur la Lune vers 2020, avant des missions habitées vers Mars.

    AFP. 18.11.09

  • Trois Africains récompensés pour des photos sur l'Afrique

    danse massaï au Kenya.jpg
    Danse massaï au Kenya pour la Journée mondiale de la Terre (2007)
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Deux Kényans et une Marocaine ont remporté un concours de photos à thème écologique, "Objectif: protéger la planète", organisé par le Programme des Nations Unies pour le Développement, la Fondation AFP et l'entreprise japonaise Olympus, ont annoncé les organisateurs mercredi.

    "En montrant ce que les citoyens ordinaires font en Afrique pour combattre le changement climatique, nous voyons l'extraordinaire pouvoir qu'ont les photos", a déclaré dans un communiqué la directrice générale du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Helen Clark.

    "Ces photos vont aider à dire à Copenhague que les plus pauvres et les plus vulnérables sont ceux qui risquent de souffrir le plus du changement climatique", a-t-elle ajouté.

    La 15e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques se tient à Copenhague en décembre.

    AFP. 18.11.09

  • Propagande pour la sodomie

    Dominique et Franis couple homo.jpg
    Dominique et Francis devant chez eux à Mouscron 
    (Cliquez sur la photo)
    Une rencontre, 29 ans d'amour, un pacs, un mariage : aujourd'hui l'histoire d'un couple ordinaire. Sauf qu'il y a 10 ans, les choses étaient moins évidentes, surtout quand on s'appelait Dominique et Francis, qu'on était homosexuels et les premiers pacsés de France.
     

    Etre parmi les premiers à souscrire un pacte civil de solidarité (Pacs), les deux hommes y tenaient. "Pour le symbole. Et puis ça faisait tellement longtemps qu'on attendait ça", raconte Dominique, 55 ans, qui réside aujourd'hui avec son époux à Mouscron (Belgique), près de la frontière française.

    Alors sitôt la loi promulguée, Dominique Adamski et Francis Dekens, originaires du Nord, se pressent de rassembler les papiers nécessaires. "On s'est dit qu'il fallait faire vite. Pour nous c'était comme une libération, l'aboutissement d'un long parcours", poursuit-il.

    Alors le 18 novembre 1999, ils se présentent au tribunal d'instance de Lille. Une signature au bas d'un document, l'affaire de 30 minutes pas plus - le temps d'une pause déjeuner - puis les deux hommes repartent travailler.

    "Ce qu'on éprouvait à ce moment là, c'était juste le plaisir inouï de se dire "ça y est, on est ensemble, on est enfin reconnus comme un couple" se rappellent les deux hommes.

    Puis vint la médiatisation, les caméras. Sans le vouloir, les deux hommes sont devenus l'incarnation d'une loi qui avait fait polémique avant même sa promulgation.

    "Quand j'ai vu tous ces médias, j'ai été un peu effrayé", explique Françis, 64 ans, qui craignait surtout le regard de ses collègues de travail. "On ne met pas tout de suite au placard 30 années à raser les murs", ajoute Dominique.

    Mais les réactions sont positives, on les accoste dans la rue, toujours de façon sympathique. "Enfin, on était là, on existait aux yeux des autres. Quelque part, la médiatisation nous a légitimés : on n'était plus les pédés qui se sont pacsés, on était juste devenus les gars qui étaient passés à la télé".

    L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais les deux hommes voulaient plus. De droits, mais aussi de reconnaissance de leur couple. Alors quand en 2004, ils entendent parler de la célébration par Noël Mamère, le maire Verts de Bègles (Gironde), d'un premier mariage homosexuel, ils foncent. "Dès qu'il y avait une possibilité, il fallait la prendre", explique Dominique.

    Mais le maire de Marseillan, où ils venaient de s'installer, se rétracte au dernier moment. En 2006, ils choisissent donc de partir en Belgique pour enfin pouvoir se marier, "comme un couple lambda".

    "C'est navrant d'avoir dû quitter notre pays pour pouvoir se marier. Mais dix ans après le Pacs, la France est restée fixée sur ses positions. C'est dommage", déplorent les deux hommes.

    "Si on a pu semer une petite goutte d'eau pour faire avancer le débat, ça nous suffit", concluent Dominique et Francis. Ils préparent un livre pour raconter leur histoire, avec toujours la simple "envie de témoigner d'un amour qui existe".

    AFP. 18.11.09

     

  • Droits des homos: Bayrou ferait mieux de se taire

    Le président du Mouvement démocrate (MoDem) François Bayrou, a plaidé mercredi pour "une approche positive du droit des homosexuels à vivre une vie de couple reconnue devant la loi".

      "Les sociétés évoluent et les gens aussi" comme "mon regard sur la reconnaissance du droit des homosexuels à vivre une vie de couple reconnue devant la loi. Je trouve qu'il faut avoir une approche positive de ce point de vue là", a expliqué l'ancien candidat à l'élection présidentielle sur la chaîne Public Sénat.

    Interrogé sur le Pacs, le patron du MoDem s'est dit "favorable à l'idée de l'égalité des droits entre couples constitués devant la loi": "Je suis favorable à l'égalité des droits fiscaux, sociaux et en matière de succession. Je trouverais tout à fait normal et possible que l'on ait une signature en mairie", a-t-il expliqué.

    Concernant l'adoption, le leader centriste a expliqué n'avoir jamais compris "la discrimination qui est exercée par quelques uns sur ce droit là".

     "En France, les célibataires ont le droit d'adopter. Si les célibataires ont le droit d'adopter, je ne reconnais pas aux pouvoirs publics la faculté d'aller scruter dans leur vie personnelle la vie intime de quelqu'un ne regarde pas l'Etat, donc je suis contre cette discrimination", a-t-il dit.

    "Lorsque deux personnes vivant en couple élèvent un enfant ensemble, il faut que soit reconnu un lien entre ces deux personnes et l'enfant", a fait valoir François Bayrou.

    AFP. 18.11.09

     

  • Scènes d'hystérie algérienne dans les grandes villes de France

    Algérie à Marseille 18 11 09.jpg
    A Marseille
    Algérie Paris.jpg
    A Paris
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Dès le coup de sifflet final qui a marqué la victoire de l'Algérie contre l'Egypte (1-0) au Soudan mercredi soir, des milliers de supporteurs des "Fennecs" ont manifesté leur joie à Paris, Marseille, Lyon et Lille aux cris de "one, two, three, viva l'Algérie !"

    En milieu de soirée, l'ambiance était à la fête et aucun incident n'avait été signalé, à l'execption de Lyon où des véhicules ont été incendiés, selon les pompiers de la ville.

    A Marseille, sitôt la fin du match, ils se sont précipités par centaines au bas de la Canebière, drapeaux algériens au vent, pour célébrer sur le Vieux Port la qualification de leur équipe pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud.

    A pied ou en deux roues, des jeunes défilaient klaxon hurlant et drapés aux couleurs de l'Algérie. Par petits groupes, parfois en famille, d'autres entamaient des danses festives sur de la musique algérienne et des percussions.

    Quelque 650 policiers ont été déployés mercredi soir dans la cité phocéenne pour empêcher que se renouvellent les incidents qui avaient suivi la précédente rencontre samedi, perdue par l'Algérie 2 à 0.

    La même liesse régnait dans les rues de Paris. Sur le boulevard Barbès et près de la station de métro du même nom, des attroupements se sont formés avec drapeaux, pétards et cris de joie.

    La foule criait "1, 2, 3, viva l'Algérie !" et faisait des signes d'amitié aux passants, leur lançant: "Maintenant on va soutenir la France !" ou "On va tous y aller en Afrique du Sud !"

    De nombreux jeunes gens sont montés dans les arbres, sur les capots des voitures ou sur des pylônes électriques, tirant pétards et feux d'artifice dans une ambiance de liesse.

    Partout dans la capitale, des cortèges de voitures se sont formés, décorés de drapeaux algériens, klaxonnant à tout rompre, souvent applaudis par les passants, ont constaté des journalistes de l'AFP.

    Lille était également de la fête. Des supporteurs ont accroché un immense drapeau algérien au-dessus du passage des voitures dans une des rues principales de la ville.

    A Lyon, la liesse a été ternie par des incendies de voitures, selon les pompiers, qui ne déplorent pas de blessé. A la veille de la fête du Beaujolais nouveau, plusieurs centaines de supporteurs algériens portant le drapeau sur leurs épaules, se sont rassemblés dans le centre ville.

    Ils ont défilé dans le désordre, avec fumigènes, pétards et feux d'artifice, entre un quartier populaire de la ville, où ils étaient attroupés depuis la fin d'après-midi, et la place Bellecour, au coeur de Lyon, où ils bloquaient la circulation vers 21h30.

     

    AFP. 18.11.09
  • L'Amérique latine, nouveau rêve des migrants africains - Bon vent!

    BUENOS AIRES – Confrontés à la fermeture des frontières en Europe, les migrants africains sont désormais de plus en plus nombreux à tenter leur chance en Amérique latine.

    Certains font du Mexique ou du Guatemala leur destination rêvée avec l’espoir, ensuite, de pouvoir entrer aux Etats-Unis. D’autres, de plus en plus nombreux, affluent dans les ports d’Argentine ou du Brésil.

    S’ils arrivent, parfois par hasard, en Amérique latine, ils y trouvent aussi des conditions souvent beaucoup plus accueillantes qu’en Europe.

    “Je suis arrivé au port de nuit. Je pensais que j’allais en Europe, je ne me suis rendu compte que plus tard que j’étais en Argentine”, témoigne Ibrahim Abdoul Rahman, un ancien enfant soldat sierra-léonais qui a fui la guerre civile dans son pays. Son voyage clandestin à bord d’un cargo pour l’Amérique latine aura duré 35 jours.

    On estime à plus de 3.000 le nombre d’immigrés africains vivant aujourd’hui en Argentine, alors qu’ils n’étaient encore que quelques dizaines il y a huit ans. Un tiers des 1.000 demandeurs d’asile enregistrés chaque année sont désormais originaires d’Afrique.

    “Nous constatons une forte hausse du nombre d’Africains qui arrivent dans le pays et y demandent l’asile”, atteste Carolina Podesta du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

    “Cela correspond à une recherche de nouvelles destinations”, ajoute-t-elle, y voyant la conséquence des politiques d’immigration plus dures mises en place en Europe après les attentats du 11 septembre 2001.

    POLITIQUES D’IMMIGRATION FAVORABLES

    Au Brésil voisin, les Africains représentent 65% des demandeurs d’asile, selon le comité national pour les réfugiés.

    “Le processus d’adaptation est très bon au Brésil”, estime Caroline Montenegro, du HCR, précisant que l’intégration culturelle des Africains est facilitée par la forte communauté noire vivant dans le pays.

    Pour beaucoup, le long voyage a d’abord constitué à tromper les contrôles de sécurité dans les ports africains avant de survivre, d’eau et de biscuits, à bord des cargos pendant des semaines.

    “Nous avons vu des gens arriver après s’être cachés dans le gouvernail d’un bateau. Imaginez ce que ça peut être de traverser l’Atlantique cachés dans un si petit espace”, raconte Fernando Manzanares, directeur des services d’immigration en Argentine.

    Dans ce pays, les immigrés peuvent obtenir assez facilement des visas de travail temporaires qu’ils doivent renouveler tous les trois mois. Ils peuvent aussi bénéficier de soins gratuits et de leçons d’espagnol dispensées par des organisations caritatives catholiques.

    “Les politiques d’immigration du pays sont assez favorables”, assure Manzanares. “C’est le reflet de l’histoire. Ce qui s’est produit il y a 100 ans avec les migrants européens se répète aujourd’hui avec les migrants africains.”

    PÉRIPLE ÉPIQUE

    Certains, comme Ibrahim Abdoul Rahman, se sont même mariés en Argentine. Il a rencontré sa femme il y a cinq ans en lui vendant une bague. Depuis, il envoie régulièrement de l’argent à sa mère et à ses sept soeurs restées en Sierre Leone.

    Le vendredi, ce musulman se rend à la mosquée Alberdi de Buenos Aires. Il y retrouve d’autres immigrés africains, dont certains se disent victimes du racisme en Argentine.

    Ils s’accordent toutefois à reconnaître que ce n’est rien comparé à la xénophobie et aux lois anti-immigration auxquelles sont confrontés les Africains en Europe.

    De plus en plus de migrants en provenance de la Corne de l’Afrique cherchent aussi aujourd’hui à se rendre au Mexique ou en Amérique centrale avec le secret espoir de rejoindre ensuite les Etats-Unis.

    Le nombre d’Africains passés par le centre de rétention de Tapachula, dans le sud du Mexique, a ainsi triplé entre 2007 et 2008, passant à 600 l’an dernier.

    Les récits témoignent des voyages épiques entrepris par certains.

    Mohamed Ahmed Hassen, un ancien chauffeur somalien, a vendu sa terre pour financer son exode: son périple l’a mené au Kenya, en Tanzanie et au Mozambique, où il a embarqué à bord d’un bateau pour le Brésil en versant 1.500 dollars à un trafiquant.

    “A bord, nous ne savions pas s’il faisait jour ou nuit. Nous n’avions pas de montre, aucune idée de la date. Tout ce que nous savions, c’est que cela allait être long.”

    Une fois arrivé à Sao Paulo, il est passé en Colombie, a rallié le Panama en bateau, puis le Costa Rica et le Nicaragua avant d’échouer au Guatemala, où il est actuellement détenu. Il a demandé l’asile politique.

     

    L’Express - Le Grand Journal (Mexico) - 18 novembre 2009

  • Une photo ridicule...

    LES TALONS.jpg
    "Carla en talons plats mais le très petit Président est monté sur talonnettes pour gagner un peu de hauteur".
      The Daily Mail
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)