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Blog - Page 180

  • Éditorial : «Et l'identité de la France ?»

     

    Par Yves Thréard

    Il a été très peu question de l'identité de la France dans cette campagne présidentielle. Et aussi, pour parler plus franchement, de la place de l'islam. Les beaux esprits s'en féliciteront. Un sujet qui dérange est, pour eux, toujours «instrumentalisé». Il ne faut pourtant pas aller bien loin dans les villes et les campagnes pour comprendre que beaucoup d'électeurs s'interrogent: demain, la France sera-t-elle encore la France? Et ce n'est pas faire injure aux musulmans d'affirmer que ces mêmes électeurs redoutent que leur culture, leurs traditions, leurs racines s'effacent peu à peu devant les pratiques d'une religion prise en otage par une poignée de radicaux.

    Les attentats à répétition qui ont ensanglanté notre pays ces dernières années ont prouvé que l'islamisme n'était pas qu'une idéologie d'importation, mais qu'il prospérait comme du chiendent sur tout le territoire. L'ennemi est aussi à l'intérieur. Faillite de l'intégration, échec de l'école républicaine, démission des parents, indifférence ou complaisance des élus et des élites? Sans aller jusqu'en Seine-Saint-Denis, il est des endroits où la France a perdu son âme, son identité, sa liberté.

    Est-ce réactionnaire de s'en indigner? Pendant que certains le prétendaient, le communautarisme s'est développé, le prosélytisme a fait son œuvre dans les mosquées et ailleurs, le militantisme islamique s'est affiché de façon de plus en plus virulente et provocante. Jusque sur les plages, où le port du burkini a pris ses aises.

    De tout cela, les candidats à la présidentielle ont peu parlé, à l'exception de François Fillon et Marine Le Pen. Tous revendiquent leur attachement à la laïcité. Mais encore faut-il se donner les moyens de la faire respecter face aux coups de boutoir des réfractaires à l'ordre républicain. Et ne pas se montrer trop naïf en se contentant, comme Emmanuel Macron, d'affirmer que «la France ne sera jamais une nation multiculturelle». Macron, Hamon, Mélenchon: cette campagne a montré que les candidats de la gauche ont des «pudeurs de gazelle» quand il s'agit d'évoquer le fondamentalisme islamique.

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 14/04/2017. Accédez à sa version PDF en cliquant ici

  • L'Académie de Créteil s'associe avec des indigènes de la république pour former les professeurs

    http://www.fdesouche.com/842435-lacademie-de-creteil-sassocie-avec-des-indigenes-de-la-republique-pour-former-les-professeurs

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  • Nouvel attentat à Saint-Pétersbourg, au moins un blessé de 16 ans

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    BREIZATAO – ETREBROADEL (13/03/2017) Un nouvel attentat a frappé la ville de Saint-Pétersbourg. Une bombe a explosé dans une bibliothèque de la ville, près d’une station de métro. On compte à ce stade un blessé. Il s’agirait d’un adolescent de 16 ans.

  • L’UOIF, ennemi de la civilisation française et européenne – Jérôme Barbet (Les Identitaires)

      

    UOIF

     

     

    L’UOIF est né dans les années 1980 d’un petit cercle d’étudiants et d’islamistes en exil. Destinée à incarner l’émanation des Frères musulmans en France, cette organisation s’est rapidement faite connaître dans les « affaires de foulard », instrumentalisant de jeunes musulmanes qui revendiquaient de porter le voile islamique à l’école pour faire pression sur les pouvoirs publics.

    Cette première médiatisation de l’UOIF démontre bien la double stratégie de cette organisation islamiste : à la fois se poser en victime et en interlocuteur des pouvoirs publics, dans les deux cas pour faire progresser l’islamisation dans notre pays.

    Sur ce point comme sur bien d’autres, l’UOIF s’inscrit bel et bien dans la filiation des Frères musulmans. Ce mouvement politique est né en Egypte en 1928 et s’est aussitôt présenté comme transnationale et sunnite, composé d’une branche militaire et dont les objectifs affichés étaient « une renaissance islamique » hostile à l’Occident et à « l’imitation aveugle du modèle européen » en terre d’islam. Un projet a priori donc peu compatible avec notre civilisation.

    Frères musulmans

    Les Frères Musulmans ont été à l’origine du groupe terroriste du Hamas, responsable de nombreux assassinats et attentats contre des civils en Israël. N’hésitant pas à avoir recours à la violence, ils ont été impliqués dans de nombreux massacres dans différents pays, comme en Égypte ou en Syrie. Mais le djihad armé contre les infidèles ne représente qu’une partie de leur activisme. Leur stratégie est avant tout d’islamiser les sociétés « par le bas », en infiltrant ou en créant des associations, en disposant d’un maillage territorial autour de leur réseau, en formant des imams, en prenant le contrôle du maximum de mosquées, en apportant soutien scolaire, nourriture, soins médicaux ou protection aux populations, bref de progressivement se substituer à l’état. La conquête du pouvoir politique arrive dans un second temps, une fois ce premier but atteint.

    Si les islamistes n’ont probablement pas lu Gramsci, ils en appliquent néanmoins les principes, dont l’un des plus fameux « l’hégémonie idéologique et culturelle précède la victoire politique ».

    Le fondateur des Frères Musulmans s’appelle Hassan Al-Banna (grand-père de Tariq et Hani Ramadan) et très tôt, il va désigner la France comme une cible à abattre. Dans son livre Dar Al-Hadarah Al-Islamiyyah, il n’hésite pas à écrire : « La France qui avait prétendu, pendant un temps, être l’amie de l’islam, devra rendre longuement des comptes aux musulmans. Nous n’oublierons jamais son honteux positionnement à l’encontre de notre chère Syrie. Nous n’oublierons jamais sa position vis-à-vis de la question marocaine et du Dahir Berbère. Nous n’oublierons pas nos frères nombreux, tous ces jeunes de la patrie marocaine, libre et combative, jetés aux fonds des prisons et aux extrémités des exils. Viendra le jour où ce compte sera réglé. » (p.151). Qu’une association opérant sur le territoire national français puisse se prévaloir d’un tel mentor est déjà un scandale en soi.

    Le président actuel de l’UOIF, Amar Lasfar, a déjà eu l’occasion d’expliquer très clairement son programme pour islamiser la France. Dans un entretien donné en 1999 dans La Cité mode d’emploi, Homme et migrations n° 1218, il expose ainsi son projet :

    « Dans l’islam la notion de citoyenneté n’existe pas, mais celle de communauté est très importante, car reconnaître une communauté, c’est reconnaître les lois qui la régissent. Nous travaillons à ce que la notion de communauté soit reconnue par la République. Alors, nous pourrons constituer une communauté islamique, appuyée sur les lois que nous avons en commun avec la République, et ensuite appliquer nos propres lois à notre communauté » (p.55).

    Le théologien Ahmed Jaballah, son prédécesseur à la tête de l’UOIF a quant à lui défini la stratégie de son organisation en ces termes : « L’UOIF est une fusée à deux étages. Le premier étage est démocratique, le second mettra en orbite une société islamique. » (L’Express, 02/05/2005)

    Fidèles à leur stratégie, les Frères musulmans de France par le biais de l’UOIF n’ont eu de cesse de prôner un islam en apparence ouvert et tolérant. Ouvert aux autres religions et avenant. Mais la réalité est tout autre : maîtres dans l’art du double discours, leurs références idéologiques et religieuses sont parmi les plus radicales de l’islam, comme par exemple Sayid Qutb, le théoricien du djihad ou Ibn Taymiyya, le père spirituel du courant salafiste.

    Yves Bertrand, l’ancien directeur des ex-RG auditionné en juillet 2003 par la Commission Stasi sur l’UOIF ne cachait pas son inquiétude quant à l’aptitude de cette organisation à manipuler les pouvoirs publics français :

    « Il y a souvent deux langages : celui destiné aux institutions françaises, sans aucun dérapage et celui à l’adresse de leurs jeunes adhérents […] le discours est agressif : ce sont des chiens de chrétiens ou des chiens de juifs, mais il s’agit de propos tenus en privé ».

    Après les rebondissements liés aux Printemps arabes, les Frères Musulmans ont finalement été interdits et placés sur la liste des organisations terroristes en Egypte, puis en Arabie Saoudite. Ils l’étaient déjà dans d’autres pays du monde auparavant. Plus récemment, c’est même sa branche française, l’UOIF, qui a été mise sur la liste des organisations terroristes par les Emirats arabes unis ! Sans que tout cela n’émeuve le moins du monde les autorités françaises qui continuent de faire de cette organisation ouvertement islamiste un interlocuteur.

    Résumons : pour quelle raison devrions-nous tolérer sur notre sol une organisation considérée par certains de nos partenaires comme pouvant perpétrer des attentats, dont la maison mère est-elle-même sur la liste des mouvements terroristes de plusieurs pays du monde, dont les fondements idéologiques et religieux puisent dans l’islam le plus littéraliste et le plus violent, qui pratique un double discours parfaitement identifié de longue date par nos services de renseignement et nombre d’ intellectuels, dont l’objectif est d’islamiser notre société et de faire reculer notre civilisation pour la dominer et lui imposer la charia, et qui cultive la haine de notre identité ? Sa simple existence sur notre terre est une insulte à notre peuple et à notre civilisation. Cette organisation islamiste doit être interdite !

    Jérôme Barbet

    Texte repris du site de : Les Identitaires

  • Rappel: Pour le pape, « il n’y a pas de terrorisme islamique. Cela n’existe pas. »

     

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    Christian Hofer: Le texte de ce Pape est un condensé de ce qu'on peut lire sur un site d'extrême gauche. Les chrétiens d'Orient, génocidés, apprécieront de savoir qu'ils ont été persécutés par... leur propre faute. Et cela même de la bouche de celui qui aurait dû les protéger.

    A noter que cette déclaration est non seulement sur le même schéma de manipulation que l'inversion dictée par l'ONU puisqu'elle accuse les non musulmans de "xénophobie et de haine", excusant du même coup l'islamisme et toute sa barbarie mais encore, ce discours survient quelques jours après l'annonce de l'ONU et le discours d'Angela Merkel.

    Il est bien clair que nos dirigeants sont coordonnés et que leurs litanies ne sont que des copies les unes des autres pour nous formater et nous habituer à l'injustice en inversant les faits, en escamotant la vérité.

    Quant aux imbécilités de ce Pape concernant la criminalité, certaines ethnies sont bel et bien sureprésentées dans les prisons européennes. Ce sont bien certaines ethnies spécifiques qui agressent massivement en Europe.

    **********

    Le deuxième réflexion est celle que j'ai déjà faite lors de notre dernière réunion, mais qui me semble importante de répéter: "aucune nation n'est criminelle, et aucune religion n'est terroriste. Il n'y a pas de terrorisme chrétien, il n'y a pas de terrorisme juif et il n'y a pas de terrorisme islamique. Cela n'existe pas."

    Aucun peuple n'est criminel, ou narcotrafiquant ou violent. "Ils accusent les pauvres et les plus pauvres de violence, mais, sans l'égalité des chances, les différentes formes d'agression et de guerre vont trouver un terrain fertile qui tôt ou tard provoquera l'explosion" (Pape François, Evangelii Gaudium , n. 52 ). Il existe des gens fondamentalistes et violents dans toutes les nations et dans toutes les religions qui, entre autres, se renforcent par le biais des généralisations intolérantes, qui se nourrissent de la haine et de la xénophobie. "Affrontons la terreur avec amour, travaillons pour la paix."

    Pape

    Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateur.ch

     

  • Percée de Mélenchon: les banquiers prédisent un "cataclysme"

    http://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/percee-de-melenchon-les-banquiers-predisent-un-cataclysme-13-04-2017-6850209.php

    6850209_melenchon-lp_1000x625.jpg Mélenchon.jpg

  • Afghanistan: Les Etats-Unis ont lâché "la mère de toutes les bombes" contre Daesh

    Les Etats-Unis ont utilisé ce jeudi leur plus puissante bombe non-nucléaire, surnommée la «mère de toutes les bombes» en Afghanistan contre Daech.

    Ce jeudi 13 avril, les Etats-Unis ont largué en Afghanistan la bombe la plus puissante qu'ils possèdent, bombe atomique mise à part, et qu'ils ont surnommée la «mère de toutes les bombes». Cette bombe a été utilisée contre Daech, selon un porte-parole du Pentagone, en soutien aux forces afghanes et américaines opérant dans la région.

     

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    La frappe avec la bombe d'environ 10 tonnes, a visé vers 14h30 une «série de grottes» dans la province de Nangarhar (est de l'Afghanistan), où un soldat américain a été tué dans une opération le week-end dernier contre les djihadistes. «Alors que leurs pertes augmentent», les djihadistes ont recours «à des bunkers et tunnels pour renforcer» leur défense, a indiqué dans un communiqué le général John Nicholson, le chef des forces américaines en Afghanistan.

     

    En conférence de presse, le porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer a semblé bien embarrassé face aux journalistes. Il a refusé de dire si Donald Trump avait autorisé ce bombardement et même si le président américain avait simplement été informé qu'il allait avoir lieu.
     

      

    Quelques heures plus tard, Donald Trump assurera devant les caméras de CNN qu'il a donné son «autorisation totale» à l'armée américaine d'agir comme bon lui semble afin de combattre Daech, suggérant que le président n'intervient pas à chaque décision militaire. C'est la première fois que les Etats-Unis l'utilisent en conditions réelles, après l'avoir testée pour la première fois en 2003. Selon l'US Air Force, à l'époque, la bombe avait provoqué un panache de poussière et de fumées visible à plus de 32 kilomètres.

     

    Les Russes aussi ont leur «père de toutes les bombes»

     

    Cette bombe est dite «thermobarique» ou à «effet de souffle». Washington les développe depuis la guerre du Viêt-Nam. Les Américains avaient alors appelé cette bombe la «coupeuse de marguerites». Initialement, elle était destinée à la déforestation. Son fonctionnement est simple : la bombe libère dans un premier temps un combustible dans les 150 mètres à la ronde. Puis une seconde explosion y met le feu. Cette bombe «est la bonne munition pour venir à bout de ces obstacles et maintenir l'élan de notre campagne» contre Daech en Afghanistan, a ajouté le général John Nicholson.

     

    Les Russes possèdent eux aussi depuis 2007 leur bombe sur-puissante : le «père de toutes les bombes». Selon Moscou, à la différence de la bombe américaine, la leur serait quatre fois plus puissante, notamment parce que la température au foyer d'explosion serait deux fois plus élevée, mais en plus, le combustible ne serait pas néfaste pour l'environnement, racontait Le Monde en 2007.

     

    Loïc Le Clerc  leparisien.fr

  • JOURNAL TVL DU JEUDI 13 AVRIL 2017

  • Vladimir Poutine accueille pour la première fois Rex Tillerson à Moscou

     

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    © Sputnik Reuters
    Vladimir Poutine et Rex Tillerson

    Après avoir rencontré Sergueï Lavrov, Rex Tillerson a été accueilli par le président russe Vladimir Poutine. Cette rencontre, dont l'éventualité avait été largement discutée dans les médias, est enfin confirmée.

    Le chef de la diplomatie américain Rex Tillerson rencontre le chef d'Etat russe Vladimir Poutine dans l'après-midi du 12 avril, en compagnie du ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov, a annoncé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

    Le haut responsable américain est arrivé à Moscou dans l’après-midi du 11 avril. Tôt dans la matinée du 12 avril, il a rencontré son homologue, Sergueï Lavrov.

     

    A la veille de la visite du diplomate américaine, les médias occidentaux spéculaient sur la possibilité d'une rencontre avec le président russe. Cette rencontre n’a été confirmée qu’au dernier moment.

    Quelques heures avant la rencontre, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé aux journalistes que Vladimir Poutine pourrait recevoir Sergueï Lavrov et Rex Tillerson au cas où ces derniers jugeraient nécessaires de lui faire part des résultats de leurs négociations.

    «Il est probable qu'il le fasse. Vous savez sans doute que les négociations entre Lavrov et Tillerson vont bon train. S'ils jugent nécessaires de rendre compte au président russe de leurs résultats, vous en serez informés comme il se doit», a affirmé le porte-parole.

    RT

  • VIDEO - Libye: l'ONU dénonce des marchés où les migrants africains sont vendus comme esclaves pour quelques centaines d'euros

    http://www.fdesouche.com/841925-libye-lonu-denonce-des-marches-ou-les-migrants-africains-sont-vendus-comme-esclaves

  • Au suffrage uninominal à UN tour, Marine Le Pen serait élue présidente de la République

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    Simple comme une démocratie directe, ce système de vote est utilisé pour l’élection présidentielle dans beaucoup de pays.

    Juriste
     
     

    Ils sont venus, ils sont tous là. À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle dans une France réduite à l’état d’urgence permanent, les ténors du pompeux comité dit « de riposte républicaine » sont venus brandir la victoire potentielle de Marine Le Pen comme l’ultime spectre électoral, dans une tribune parue dans le JDD du 9 avril.

    Car c’est là l’ultime crainte, la seule urgence des soutiens précieux de François Fillon. Qu’importe les cinq ans de « socialie » qui ont dévasté la France, ancrant dans ses gènes à coups de boutoir politique le communautarisme pour concept, le métissage comme une chance, l’asservissement de Marianne aux dogmes de Bruxelles.

    Amnésie collective, également, concernant les 2.170,6 milliards d’euros de dette publique de la France (98,4 % du PIB fin 2016) dont ces représentants LR sont pour partie débiteurs, par l’incompétence arrogante de leur président Sarkozy.

    « Ils sont républicains et craignent l’élection de Marine Le Pen, ils appellent à combattre le clan Le Pen » (JDD du dimanche 9 avril). Nathalie Kosciusko-Morizet, Christian Estrosi, Xavier Bertrand sont donc les gardiens du temple républicain, du Juste et du Vrai. Ils auraient pu déclarer la guerre au terrorisme islamique, combattre énergiquement le chômage qui plonge six millions de nos concitoyens dans la précarité, s’indigner des prières de rue de Clichy et des mosquées salafistes en exercice sur notre sol, rougir de honte face au suicide quotidien d’agriculteurs laminés par la politique commune agricole. Ils auraient pu être du côté de la France et des Français. Mais, à défaut d’avoir le feu sacré, ils l’ont aux fesses, car la présidente du Front national poursuit sa course en tête du premier tour dans les sondages.

    Si un mode de scrutin uninominal majoritaire à un tour était en place en France, Marine Le Pen serait élue le 23 avril prochain.

    Dans ce mode de scrutin, celui qui remporte le plus de voix remporte l’élection.

     

    Simple comme une démocratie directe, ce système de vote est utilisé pour l’élection présidentielle dans beaucoup de pays : Corée du Sud, Islande, Mexique, Philippines, etc. Au Royaume-Uni, est désigné Premier ministre le leader du parti qui a obtenu la majorité aux Communes, à l’issue d’un scrutin uninominal à un tour.

      

    Seulement, en France, nos élites ont la République comme étendard mais la démocratie peu regardante. Le premier parti de France, aux élections régionales de décembre 2015, arrivé en tête au premier tour dans de nombreuses régions, aura subi les alliances « mafieuses » des LR et du PS.

    La volonté électorale de plus de 30 % des Français vaut « queue de chie » quand il s’agit de conserver le pouvoir entre amis.
    Le parti mariniste n’a droit, jusqu’à présent, qu’à deux députés sur les bancs d’une Assemblée nationale pourtant censée représenter le peuple français, et la proportionnelle étant repoussée à un horizon fuyant, quand elle n’est pas tout simplement balayée d’un revers de la main par les LR.

    Avec un scrutin à deux tours à l’élection présidentielle américaine, Donald Trump n’aurait pas été élu. L’engrenage des alliances et bourrages de crânes aurait eu le temps de s’activer.

    Marine Le Pen sera probablement en tête du premier tour le 23 avril au soir. Si elle est battue le 7 mai, ce sera par une coalition hétéroclite et, en tout état de cause, celui qui sortira vainqueur des urnes n’aura aucune légitimité pour appliquer son programme.

    « Le projet de Le Pen, c’est le village d’Astérix, la potion magique en moins », déclarait NKM au JDD. C’est oublier que les Gaulois étaient aussi d’irréductibles guerriers.

    BV 12/04/2017

  • 17 393 individus sont inscrits au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation terroriste

     

    13h12

    La mesure de la radicalisation n’est évidemment pas une science exacte. On ne peut guère se fonder que sur les signalements traités par l’UCLAT pour avoir une vue globale de la situation.

    Les chiffres qui suivent sont actualisés à la date du 1er mars 2017 ; ils prennent en compte les individus signalés par les services et le Centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation (CNAPR), qui gère la plateforme téléphonique nationale de signalement, ainsi que les « objectifs » créés par les services spécialisés.

    A. LES CHIFFRES DE L’UCLAT

    1. Individus inscrits au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT)

    Au total, 17 393 individus étaient inscrits au FSPRT, dont :

    – 7 400 individus signalés par les préfectures via les États-Majors de Sécurité (EMS) ;

    – 5 346 individus signalés par le public via le CNAPR ;

    – 5 799 objectifs inscrits par des services de police ou gendarmerie.

    Tous ces individus ne sont pas nécessairement contrôlés en permanence. Un certain nombre d’entre eux sont dits « clôturés » : les services estiment qu’ils ne nécessitent plus de surveillance, mais ils demeurent au FSPRT du fait des signes de radicalisation ayant été constatés. D’autres encore sont dits « en veille » : ils ne nécessitent plus de suivi actif mais restent néanmoins attribués à un service.

    2. Origine des signalements validés par le CNAPR

    Sur 5 651 signalements validés par le CNAPR :

    · 3 939 provenaient d’appels au numéro vert ;

    · 770 provenaient du formulaire internet du site du ministère de l’Intérieur ;

    · 941 provenaient des courriels des services de police et de gendarmerie36(*).

    Par ailleurs, 2 046 individus ont été formellement identifiés sur une zone de combat en Syrie et en Irak et 249 individus présumés décédés ont été recensés.

    Répartition totale des signalements CNAPR + EMS depuis le 29 avril 2014

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  • JOURNAL TVL DU MERCREDI 12 AVRIL 2017

  • PROMENADE - Une nouvelle de Jacques Aboucaya

    Promenade

     

    Je n'ai jamais désiré le printemps

    Avec un sourire d’une telle impatience

    J’ai cru que l’hiver m’avait épousée,

    laissée sur une île pelée

     

    Claudia Solal, Parmi les arbres pensifs

     

    Ce matin-là, Lydia était de méchante humeur. Mécontente d’elle-même, mécontente du monde entier. Dès son réveil, les causes s’étaient accumulées. Minuscules, certes, mais leur multiplication avait de quoi justifier sa morosité. D’abord, l’ampoule de sa lampe de chevet avait rendu l’âme. Puis c’est la bouilloire électrique qui avait refusé de fonctionner. Dans un faux mouvement, elle avait renversé et brisé le vase de cristal dans lequel elle avait disposé, la veille, avec amour, le bouquet de pervenches cueillies dans son jardin. Et elle avait failli éclater en sanglots quand son miroir lui avait rappelé, sans ménagement, qu’elle avait, sur une foucade, sacrifié la belle chevelure qui ondulait hier encore sur ses épaules. Comme si sa beauté, sa grâce naturelles dussent bénéficier en quoi que ce soit  de ce geste sacrilège !

     

    Quant à la consultation de sa messagerie, une vraie douche froide : un mail lui apprenait l’annulation du concert qu’elle devait donner la semaine suivante à La Salamandre. Pour couronner le tout, les vocalises auxquelles elle s’astreignait quotidiennement avaient tourné court. Un enrouement aussi tenace que subit. Le ciel lui-même, un ciel d’avril, incertain, parcouru de nuages, avec des alternances d’éclaircies, participait de l’accablement général.

     

    Oberon paraissait lui aussi sensible à cette atmosphère délétère. Au point de fuir dans une autre pièce dès que sa maîtresse apparaissait. Il entretenait pourtant avec elle des relations quasiment fusionnelles depuis qu’elle l’avait recueilli et nourri, encore chaton, jusqu’à sa métamorphose en un superbe matou. Sans race bien définie, certes, mais affectueux et fidèle. Lydia l’avait pourtant, ce matin, privé de sa caresse matutinale. Voilà qui en disait long sur son état de trouble, et ce n’était pas un bon présage. Pourtant, lorsqu’il la vit enfiler son anorak et chausser ses sandales de marche, il se posta sur le pas de la porte, prêt à lui emboîter le pas, comme à l’accoutumée.

     

    Il n’y avait pas long de la maison à la destination choisie par la promeneuse. A peine une demi-lieue, sur un chemin de terre serpentant à travers les prés constellés de pâquerettes, et qui allait en s’étrécissant. Au bout, des arbres, chênes, hêtres, bouleaux. Non une forêt, tout juste un petit bois. Un coin de nature demeuré sauvage, où une source alimentait un filet d’eau. Un endroit épargné par la frénésie humaine prompte à s’arroger le moindre lopin. C’est ce caractère indompté qui avait séduit la jeune femme. Inutile d’être grand clerc en psychologie pour en saisir la raison.

     

    Oberon suivait, mais à distance respectueuse. Comme pour éviter de troubler les pensées de sa mère nourricière. Aussi s’arrêta-t-il à l’orée du bosquet dès qu’il la vit pénétrer sous les frondaisons encore dénudées, mais où pointaient déjà, çà et là, prémisses d’un printemps désiré, de minuscules bourgeons. Lydia s‘assit sur le gazon. Les touffes de renoncules, de jonquilles, de crocus sauvages à peine éclos offraient au regard des taches colorées. Elles étaient disposées au hasard, sans doute. Toutefois, elles semblaient respecter un agencement mystérieux concourant à l’harmonie du lieu. Le moindre déplacement, la moindre rupture dans la succession des teintes eussent suffi à rompre ce miraculeux équilibre.

     

    Soudain, Lydia se mit à pleurer. Comme si un trop-plein d’amertume la submergeait. Comme s’il s’agissait d’expulser tout le marasme qu’elle sentait bouillonner au tréfonds d’elle-même, sans parvenir à le dominer, et dont elle se rendait confusément responsable. Les oiseaux s’étaient tus, soucieux sans doute de respecter une douleur aussi manifeste.

     

    Lorsqu’elle leva enfin les yeux, elle vit, en face d’elle, un grand chêne qu’elle avait souvent remarqué au cours de ses promenades. Et le chêne lui sourit. Du moins ressentit-elle, émanant de lui, une telle bienveillance qu’un élan irrépressible la poussa et qu’elle se blottit contre son tronc pour l’enlacer de ses deux bras. Presque instantanément, elle sentit une sorte d’engourdissement de sa conscience tandis qu’une grande paix descendait en elle.

     

    « Il ne sert à rien, murmurait l’arbre à son oreille, de se rebeller contre l’ordre du monde. De prétendre infléchir les événements. Le hasard n’existe pas. Tout est prévu, l’enchaînement des causes et des effets obéit à un plan que tu ne saurais discerner, mais dont la réalité sous-tend la marche de l’univers. La seule sagesse consiste non à s’insurger, ou à se lamenter, mais à accepter cette harmonie supérieure. Mieux encore, à y participer consciemment. A se couler dans le fleuve du temps. A se fondre dans un monde à la cohérence duquel participe le moindre atome qui nous constitue, toi, moi et toutes les créatures. Sois sereine. Prépare-toi, comme je le fais, à l’avènement du printemps.  Tout ce qui arrive a un sens. Apprends à discerner, sous les apparences, les aspects positifs de toute chose. C’est la clef du bonheur. »

     

    Comme si elle émergeait d’un long sommeil, la jeune femme prit brusquement conscience qu’elle n’avait pas cessé d’étreindre le grand chêne et que sa position pouvait faire naître, chez un éventuel promeneur, un soupçon de dendrophilie d’un genre insolite. Se retournant, elle s’aperçut qu’Oberon l’avait rejointe. Assis dans l’herbe, à ses pieds, il attendait avant de prendre à son tour la parole. Son œil était plein de malice. « Ce chêne a raison, dit-il. J’espère que tu comprends maintenant que tout prend son sens dans un ordre plus vaste. Ainsi, chaque fois que je chasse un oiseau pour déposer à tes pieds sa dépouille encore palpitante, tu devrais me remercier au lieu de me gronder. Car sache-le : c’est une offrande que je te fais, ô maîtresse adorée. »

     

    Lydia se baissa, prit le chat qui se blottit contre elle. Sa fourrure était douce et chaude.

     

    Jacques Aboucaya

    NdB:  Je vous conseille de lire cette nouvelle ravissante!

  • Les Brigantes -Elections blues

    (merci à Dirk)

  • Le huis clos de Marine Le Pen avec des intellectuels

    Par Emmanuel Galiero
    Publié le 12/04/2017 à 19h52

    La présidente du Front national s'est prêtée au jeu de la discussion-déjeuner, mercredi, avec sept essayistes et enseignants, réunis par l'économiste Hervé Juvin.

    Marine Le Pen préfère les penseurs de la souveraineté aux «intellectuels en chaise longue», comme elle l'a dit lundi soir lors d'une conférence de presse. Et elle était ravie de pouvoir échanger, mercredi, avec sept essayistes et enseignants, réunis par l'économiste Hervé Juvin.

    Outre Thibaud Collin - qui avait cosigné avec Nicolas Sarkozy le livre La République, les religions, l'espérancepublié en 2004  -, il y avait notamment autour de la candidate FN Bérénice Levet, Vincent Coussedière, Guillaume Bernard, Olivier Battistini. «Nous avons tous en commun une réflexion sur la souveraineté, l'identité et la diversité des civilisations», explique Juvin, qui a profité de l'occasion pour inviter les participants à signer son «Appel d'avril, pour que vive la France! ».

    Volonté d'en finir avec l'euro

    Le Pen s'est volontiers prêtée au jeu de la discussion-déjeuner. On s'interroge sur ce qui fait rêver la France et sur l'école. On se questionne sur sa volonté d'en finir avec l'euro. Elle écoute, réagit, prend des notes. Son projet d'interdire le voile dans l'espace public suscite un débat mais tout le monde, en revanche, semble être de son avis lorsqu'elle considère que la France «s'est beaucoup affaiblie quand elle a oublié que son peuple était un peuple politique». Les intellectuels acquiescent aussi lorsque Le Pen affirme que cette même France, dont il est question à onze jours du premier tour, doit «redevenir le cœur politique de l'Europe».

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 13/04/2017.