Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1824

  • Hommage à Jose Antonio Primo de Rivera

    http://fr.youtube.com/watch?v=AA3JKJtW4lA

    Jose Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange, né en 1903, mort fusillé par les Rouges en 1936.

  • Le juge Garzon veut un Nüremberg du franquisme

    Le juge Baltasar Garzon a ouvert jeudi une instruction sur les dizaines de milliers de "disparus" de la guerre civile et du franquisme oubliés dans des fosses communes, bravant la loi d'amnistie qui a jeté un voile pudique sur cette page noire de l'Histoire de l'Espagne.

    Le parquet espagnol fera appel de cette décision, jugeant notamment que les crimes visés sont prescrits par la loi d'amnistie espagnole votée en 1977 au nom de la réconciliation nationale, deux ans après la mort du dictateur Francisco Franco, a-t-on indiqué de source judiciaire.

    Le juge Garzon estime au contraire dans un procès verbal dont l'AFP a obtenu copie que "toute loi d'amnistie qui cherche à blanchir un crime contre l'humanité sera nulle de plein droit".

    Dix ans après s'être rendu célèbre en faisant interpeller l'ex-dictateur chilien Augusto Pinochet à Londres, le juge madrilène s'est déclaré compétent pour enquêter sur la disparition de 114.266 personnes pendant la guerre civile espagnole (1936-39) et les premières années de la dictature (1939-75).

    Il a ainsi ordonné l'ouverture de fosses communes dans 19 localités, dont celle proche de Grenade (sud) où est enterré le poète Federico Garcia Lorca, fusillé par les franquistes en 1936. La famille du poète s'y était jusqu'à récemment toujours opposée.

    Le juge Garzon réclame dans un délai de dix jours des certificats de décès du général Franco et de 34 hauts responsables de son régime, afin de pouvoir déclarer l'extinction de l'action pénale à leur encontre.

    Mais il dévoile son intention d'engager d'éventuelles poursuites contre d'ex-dirigeants, entre 1936 et 1951 (période sur laquelle veut enquêter le juge), de la Phalange, un parti d'extrême-droite allié à Franco, en demandant au ministère de l'Intérieur de vérifier si certains sont encore en vie.

    Il s'agit de la première enquête judiciaire jamais ouverte sur ces faits par la justice espagnole, qui s'est reconnue en 2005 une compétence universelle pour juger des crimes contre l'humanité et de génocide commis hors de ses frontières, notamment au Chili, en Argentine, au Guatemala ou au Rwanda.

    Le "pacte du silence" jusqu'ici en vigueur au sein de la société espagnole a été fortement remis en cause depuis le début des années 2000 par des associations de familles de victimes, qui avaient demandé au juge d'enquêter sur la disparition de proches en localisant les corps et en éclaircissant les circonstances de leur mort.

    Sous la pression de ces associations, le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero a fait adopter en 2007 une loi de réhabilitation des victimes du franquisme qui a été critiquée par la droite.

    Le juge Garzon avait entrouvert début septembre la porte à son enquête, en demandant des informations sur les disparus du franquisme à diverses institutions: ministères, municipalités, Eglise catholique ou encore "Valle de los Caidos", le mausolée où reposent Franco et des milliers de victimes de la Guerre civile.

    Le magistrat motive sa décision en estimant que les disparitions forcées de l'époque constituent de possibles délits de "détention illégale permanente", donc non prescrits, "dans un contexte de crimes contre l'humanité", même si cette qualification n'a été fixée en droit que lors des procès des criminels nazis de Nuremberg, après la Seconde guerre mondiale.

    Selon la branche espagnole d'Amnesty International, la décision du juge représente "un signal d'espoir" pour les familles et donne "corps à l'obligation pour l'Etat espagnol d'enquêter".

    AFP. 16.10.08

  • En marche vers l'abîme...

       16.10.2008, 16h25 | Mise à jour : 23h10
     
    Les marchés financiers européens ont vécu ce jeudi une nouvelle journée noire en Europe, en Asie et en Russie. Le spectre de la récession aux Etats-Unis a balayé les perspectives pourtant rassurantes promises par un plan européen de 2.000 milliards d'euros. Cette nouvelle journée de baisse s'est néanmoins achevée sur une note plus optimiste : la remontée spectaculaire jeudi soir de Wall Street et dans la foulée, l'espoir, vendredi, d'un rebond général des marchés.
     
    Multimédia
    Video : La crise expliquée aux lycéens
     
     
      Après un mercredi catastrophique (-7,9%), la bourse de New-York a en effet retrouvé le chemin de la hausse ce jeudi. A la clôture, l'indice Dow Jones affichait une hausse de près de 4,68 %. Le Nasdaq avait repris 5,49%.

    A la clôture à 17 h 30, la bourse de Paris a elle lourdement chuté de presque 6% (5,92%). Même effondrement à Londres où le Footsie, le principal indice, a perdu lui aussi 5,35%. Un peu après 17 heures, le CAC chutait même de plus de 7,6%, atteignant ainsi son plus bas niveau depuis août 2003. En deux jours, Paris a perdu près de 12% engloutissant ainsi le rebond du début de semaine qui avait suivi l'annonce d'un plan global au niveau européen.

    Mauvais indicateurs aux Etats-Unis

    Plusieurs indicateurs américains ont entraîné les marchés européens dans la chute : la production industrielle aux Etats-Unis a chuté en septembre de 2,8%, soit son recul le plus fort depuis décembre 1974, enfonçant les prévisions des analystes.

    Par ailleurs, l'activité du secteur industriel de la région de Philadelphie (Nord-Est des Etats-Unis) s'est fortement contractée en octobre, l'indice mesurant les conditions du secteur ayant plongé à -37,5, bien pire qu'attendu, enregistrant la plus forte baisse mensuelle de son histoire.

    Ventes massives des fonds spéculatifs

    Autres raisons de cette poursuite de la chute des marchés : les ventes massives des titres que gèrent les fonds spéculatifs. La chute est  nourrie par «les ventes massives des "edge funds"(fonds spéculatifs, ndlr) qui se débarrassent de leurs titres» afin de trouver des liquidités, explique ainsi .

    «Nous sommes désormais dans la seconde phase de recul des marchés où la liquidation des positions va saper toute remontée durable», selon Simon Denham, directeur de Capital Spreads.

    D'autres analystes pensent en revanche que le bout du tunnel est proche. «Je pense que nous avons touché le fond vendredi», estime Peter Cardillo, d'Avalon Partners.

    Pour Gregori Volokhine, de Meeschaert New York, «beaucoup de mesures ont été prises par les banques centrales ici et en Europe» pour débloquer le marché du crédit. «Il faut leur laisser le temps de faire effet», affirme-t-il.

    Les dirigeants de l'Union européenne réunis à  Bruxelles avaient pourtant trouvé un accord mercredi sur un plan de près de 2.000 milliards d'euros qui prévoit pour l'essentiel la nationalisation des banques en difficulté et des garanties publiques sur les prêts interbancaires. Mais la cascade de mauvais indicateurs américains a eu raison de la sérénité des bourses européennes; 

    En Russie, les deux bourses de Moscou ont elles aussi terminé leur séance en chute, cédant près de 10%.

     En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a subi jeudi la deuxième pire chute de son histoire, dévissant de 11,41% en clôture sur un marché paniqué par le plongeon de Wall Street la veille au soir et les perspectives de récession mondiale. La Bourse de Shanghai a perdu 4,25%.

    Leparisien.fr avec AFP

  • Siffler La Marseillaise, "c'est obligatoire" pour les jeunes

     Et c'est la France qui nourrit cette vermine!

    Siffler l'hymne français, «c'est obligatoire», expliquent Tarik et Aziz, deux copains de Saint-Denis. Autrement, ils auraient le sentiment de se renier. «Parce qu'on est tunisiens, quoi !»

    Des Tunisiens de cœur, qui ne connaissent du bled, que des vacances, des souvenirs ensoleillés, quelques cousins et rien de ce qui fait le quotidien. La double culture n'a pas encore trouvé ses chantres. Pour l'instant, la France est leur réalité, la Tunisie, leur paradis. Entre les deux, point de salut. «Ça fait du bien de crier», dit Leila qui s'est époumonée mardi, fière dans son tee-shirt rouge et blanc. «C'est pour toutes les fois où on a baissé la tête, toutes les humiliations.». Son frère, 22 ans, n'a pas sifflé, «c'est débile et cela donne raison à tous ceux qui doutent des enfants d'immigrés et les considèrent comme des profiteurs». Mais quand la bande s'est mise à hurler, il a un instant hésité. «On est entraîné, c'est comme dans un concert, sans penser aux conséquences.» Beaucoup reconnaissent avoir sifflé dans «l'ambiance». Surtout qu'ils sont venus en groupe, entre copains d'une même cité, pour faire la fête. «On se chauffe, quoi».

     

    «C'était programmé»

     

    Adolescents, jeunes adultes, survêtement de saison, drapeau tunisien en étendard, ou algérien, certains se sont donné rendez-vous depuis un mois pour faire le coup de force dans les gradins. «C'était programmé», dit l'un, qui s'est vu délesté de ses fumigènes à l'entrée. «On était décidé à faire aussi bien que les Algériens et les Marocains.» Que personne ne puisse les taxer d'être moins patriotes que leurs copains ! Une affirmation nationaliste destinée essentiellement… aux Français.

    Avec le désir ardent de se faire remarquer, encore et toujours, comme à Urban Peace, ce méga-concert de rap où des jeunes ont aussi sifflé les artistes, il y a quelques semaines. «On ne vous aime pas», semblent-ils dire partout, dès qu'on les regarde. Comme un appel. «C'est un moyen nul de rappeler qu'ils se sentent mal», veut croire Kamel Hamza, élu local UMP. Mais au-delà du cri, des cicatrices de l'histoire, la réalité d'un communautarisme maghrébin émerge.

    «C'est devenu un régionalisme», estiment les policiers du département. Comme on se dit breton, basque, corse… Certains s'affirment désormais algériens, tunisiens, marocains. Et parfois hostiles à la France.

    (Le Figaro - 16.10.08)

  • Bernard Laporte assume avec courage et lucidité

    Laporte persiste et signe.jpg
    Bernard Laporte persiste et signe. Au lendemain de la polémique suscitée par ses propos suite au match France-Tunisie avant lequel La Marseillaise avait été sifflée, le secrétaire d'Etat aux Sports a affirmé jeudi soir assumer sa proposition de ne plus jouer à Paris les matches contre les équipes du Maghreb. "J'assume tout ce que j'ai dit", a déclaré Bernard Laporte au journal de France 3.

    Le secrétaire d'Etat a ensuite repris son argumentaire, estimant "inadmissible que l'hymne national soit sifflé". "Les matches à risque, il faut les délocaliser et aller les jouer en province", a-t-il dit, avant d'ajouter que "ce n'est pas de la discrimination".

    "Une dérive raciste et xénophobe"

    Mercredi, en réaction aux sifflets et aux huées qui avaient accompagné La Marseillaise avant le match France-Tunisie au Stade de France, Bernard Laporte avait déclaré : "Arrêtons d'être hypocrites, ne faisons plus ce genre de matches, tout simplement (...) plus de matches contre l'Algérie, contre le Maroc, contre la Tunisie au Stade de France". Selon lui, en jouant ces matches en province, "les 30.000 Tunisiens qui sont de la banlieue parisienne, ils iront pas (...). Voilà, on aura un public sain".

    Des propos largement condamnés, à droite comme à gauche. Jeudi, le socialiste Razzy Hammadi a même demandé la démission du secrétaire d'Etat aux Sports, estimant que parler de "public sain" exprime "une dérive raciste et xénophobe gravissime pour un ministre de la République".

     Selon le secrétaire national du PS, "la condamnation unanime de tels propos est nécessaire et constitue une question de principe et un devoir d'exemplarité pour notre République".

    16.10.08

  • Sarközy dépose plainte contre l'ancien patron des RG

    Nicolas Sarközy a déposé plainte jeudi contre Yves Bertrand, notamment pour dénonciation calomnieuse, après la publication dans la presse d'extraits des carnets personnels de l'ancien directeur des Renseignements généraux (RG), a-t-on appris de source proche du dossier.

      La plainte vise les chefs de dénonciation calomnieuse, de faux et d'usage, de recel et d'atteinte à l'intimité de la vie privée, selon cette source, confirmant une information de Bakchich.info.

    Selon ParisMatch.com, la plainte vise les carnets de M. Bertrand, publiés dans Le Point de la semaine passée, dans lequel il est question à trois reprises de Nicolas Sarkozy, accusé notamment "d'avoir perçu 150.000 francs dans son cabinet".

    Yves Bertrand aurait ainsi "laissé porter à la connaissance d'autrui des "informations" relatives à la vie privée portant ainsi atteinte à celle-ci et, en rapportant par ces écrits contenus dans ses carnets, altéré frauduleusement la vérité avec une volonté de nuire indiscutable", affirme l'hebdomadaire, citant la plainte.

     Couvrant une période 1998-2003, les agendas de l'ancien directeur central des RG entre 1992 à 2004 sont manuscrits et ont été saisis lors d'une perquisition dans le cadre de l'enquête judiciaire sur l'affaire Clearstream. (On revient toujours à cette ténébreuse affaire! NdB)

    "J'ai déposé cette plainte car Nicolas Sarkozy n'entend pas se contenter de droit de réponse dans la presse", a déclaré à l'AFP l'avocat du chef de l'Etat, Me Thierry Herzog.

    "Il n'a pas déposé plainte parce qu'il est président, la preuve en est qu'en janvier 2006 il a été le premier homme politique à déposer plainte dans l'affaire Clearstream avant d'être suivi par d'autres hommes politiques", a-t-il ajouté.

    Nicolas Sarközy avait été le premier président à déposer une plainte pénale, le 7 février, contre le site internet du Nouvel observateur pour un article mentionnant le contenu d'un prétendu SMS adressé à son ex-épouse. Il avait retiré sa plainte quelques semaines plus tard...

    AFP.16.10.08

     

  • VIDEO: HAYDN

    http://fr.youtube.com/watch?v=JY2DyHN8bTI

    Joseph Haydn, né à Rohrau sur la Leitha, le 31 mars 1732 et mort à Vienne le 31 mai 1809, est un compositeur de musique classique autrichien

  • Manifestation pro-Serbe au Monténégro

    Montenegro.jpg

    Au moins 34 personnes ont été légèrement blessées, lundi soir à Podgorica, au Monténégro, dans des incidents à l'issue d'une manifestation de protestation contre la décision du gouvernement de reconnaître l'indépendance du Kosovo. «La plupart des blessés, dont 23 policiers, souffrent de blessures légères», a annoncé le directeur du centre médical des urgences de Podgorica.


    Le calme est revenu dans la capitale monténégrine vers 21h15, mais la police restait présente dans la ville.

    Les incidents se sont produits à l'issue d'une manifestation de quelque 10 000 partisans de l'opposition pro-Serbe. Une partie des protestataires a forcé un cordon de police devant le parlement, lançant des torches enflammées et des pierres, et brisant des fenêtres. La police a répliqué en tirant des gaz lacrymogènes et a dispersé la foule.

    La police a indiqué avoir interpellé 28 personnes. Elle a bloqué le boulevard principal de la capitale monténégrine ainsi que les rues avoisinantes, formant des cordons devant les bâtiments du gouvernement, du parlement et de la présidence. Des hélicoptères de la policiers ont survolé les lieux.

     

    Le Premier ministre accusé de trahir le Kosovo

    Le gouvernement du Monténégro a décidé jeudi «à l'unanimité» de reconnaître l'indépendance du Kosovo. Les participants à la manifestation, organisée par quatre partis pro-serbes de l'opposition, ont laissé au gouvernement jusqu'à jeudi à 11 heures pour revenir sur sa «décision illégale», en demandant au parlement de convoquer d'ici-là un référendum où les Monténégrins pourraient se prononcer sur la reconnaissance du Kosovo indépendant.

    Les protestataires ont scandé des slogans accusant le Premier ministre Milo Djukanovic d'avoir «trahi le Kosovo» et criés «Trahison, trahison», «Le Kosovo est la Serbie».

    La communauté serbe est très présente au Monténégro où plus de 30% des 650.000 habitants de cette petite république adriatique se déclarent comme des Serbes.

    Le Monténégro s'est séparé de la Serbie en proclamant son indépendance en juin 2006 par un référendum. Les dirigeants albanais du Kosovo ont, eux, unilatéralement proclamé l'indépendance en février 2008. L'Etat kosovar a depuis été reconnu par 50 pays, dont les Etats-Unis et les principaux pays de l'Union européenne (UE).

     La reconnaissance du Kosovo indépendant par ses voisins, le Monténégro et la Macédoine, a provoqué la colère de Belgrade qui a demandé aux ambassadeurs des deux pays de quitter la Serbie.

  • VIDEO Martine Aubry ne se fait pas "chier" à Sarcelles!

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafYSrk.html

    Le marché de Sarcelles est l'un des plus vastes et des plus populaires d'Ile-de-France. Martine Aubry est venue, mardi matin, y soutenir Youri Mazou-Sacko, candidat socialiste à l'élection cantonale partielle dont le 2e tour se déroule dimanche 19 octobre.

    L'occasion pour la maire de Lille, candidate à la succession de François Hollande, de glaner des voix sur les anciennes terres de Dominique Strauss-Kahn où les militants n'ont pas encore tous choisi entre elle et Delanoë.

     
    Multimédia
    Video : Aubry à Sarcelles: «A Paris, il y a que des bourgeois»
     

    S'interdisant les petites phrases devant les journalistes, elle a été plus bavarde avec Mazou-Sacko et ses soutiens. «Paris, y'a plus rien, c'est chiant... Il y a que des bourgeois», leur a-t-elle soufflé en aparté.

    DE QUOI POUFFER DE RIRE!

     

  • Berlusconi épingle le président géorgien!

    Berlusconi.jpg

    ROME, 9 octobre - RIA Novosti. L'ambassade géorgienne en Italie a vivement critiqué les propos du premier ministre italien Silvio Berlusconi selon lesquels les opérations russes en Ossétie du Sud ont été provoquées par le régime de Saakachvili, écrit jeudi le journal italien Corriere della sera.

    Dimanche, lors des festivités du parti Le Peuple de la liberté, M.Berlusconi a déclaré que les opérations russes en Géorgie étaient une riposte à une provocation. "La réaction de Poutine a été logique s'agissant d'un président à la réputation entachée de sang", a indiqué le premier ministre italien.

    Mercredi, l'agence Strategicadvice a diffusé un communiqué de l'ambassade géorgienne en Italie contenant une réponse à M.Berlusconi: "Les Géorgiens, la plupart des organisations internationales et les principaux acteurs sur la scène internationale savent fort bien qui a déclenché le conflit", dit le communiqué.

    La partie géorgienne espère que la commission internationale pourra bientôt enquêter sur le conflit dans le Caucase: "Nous souhaitons que les résultats présentés par cette commission fassent la lumière sur la façon dont les événements se sont réellement déroulés, stipule le document.

     


  • L'atavisme revient au galop...

    Caïds à l'école.jpg

    SAINT-DENIS (SEINE-SAINT-DENIS). Jordan, 7 ans et demi, et Slimane, 8 ans, sont des enfants dont le comportement peut s’avérer très violent, notamment à l’école.

    Certains de ces enfants extrêmement violents sont capables de renverser des tables en plein cours, d’insulter et de mordre le maître, de tenter d’étrangler un camarade pendant la récré. Ou de donner des coups de pied et des gifles à l’institutrice, à l’image de cet élève de CM 1 qui, il y a deux semaines, a roué de coups sa maîtresse à Persan (Val-d’Oise).

    "Ultra-fragiles" socialement et psychologiquement, ces éléments « hautement perturbateurs », aux « conduites éruptives durables », ont entre 6 ans et 11 ans. Face à ce phénomène croissant, Sonia Imloul, membre du Conseil économique et social et à la tête de Respect 93, association de prévention de la délinquance en Seine-Saint-Denis, a décidé aujourd’hui de tirer la sonnette d’alarme en adressant au président de la République un manifeste signé par les députés Delphine Batho et Julien Dray (PS), Hervé Mariton (UMP) ou Jean-Christophe Lagarde (NC). Celle qui a publié cette année « Enfants bandits ? » demande au chef de l’Etat d’engager une « véritable politique de prévention ».

    Instituteurs et parents ne savent souvent que faire de ces caïds en culottes courtes (traumatisés par l’absence d’un père, une agression sexuelle…) dont un seul suffit à paralyser une classe. Les psychologues scolaires et les réseaux d’aide sont débordés.

    Une situation inquiétante

    En banlieue, là où les « cas lourds » sont courants, l'offre en soins psychiatriques est largement insuffisante. Parmi les 37 000 écoles élémentaires de l’Hexagone, rares sont celles qui ne comptent pas, dans leurs effectifs, un élève ingérable et incasable. Au moins 30 000 enfants seraient violents à l’école.

    Au ministère de l’Education nationale, on minimise la gravité de la situation. « On ne la conteste pas mais c’est marginal. On recense environ un incident pour 1 000 élèves. Aucun rapport ne nous dit que l’on doit mettre en place un plan national », martèle-t-on dans l’entourage de Xavier Darcos.

    Dans quelle école Darcos a-t-il inscrit son fils Gabriel? 

  • La MEILLEURE solution!

    Aïcha y a que le bled.gif
    Aïcha, assistante maternelle de Mohamed

    Chaque année, depuis quatre ans, Mohamed, 11 ans, désormais en 6ème , devient « un peu plus violent ». « Les enseignants m’ont toujours dit : On ne peut rien faire pour lui.  J’ai en permanence été seule à gérer le problème », témoigne Aïcha, 35 ans, assistante maternelle.


    « A l’école, il ne pouvait pas rester assis une seconde, dévisageait les profs et était impliqué dans toutes les histoires de récré », se souvient-elle. En CE 1, celui qui n’a « jamais fait le deuil de la maternelle » a consulté un psy au centre médico-psycho-pédagogique. Sans résultats. « Je n’en pouvais plus, alors je l’ai envoyé dans le Nord chez sa grand-mère qui l’avait élevé jusqu’à l’âge de 5 ans », précise-t-elle. Les choses ne s’arrangent pas.  Il y a quelques jours, il a tenté d’étrangler un camarade.


    Il va se faire exclure du collège, s’alarme-t-elle. Y a que le bled qui peut le sauver ! J’envisage de l’envoyer en Algérie. Car, à 15 ans, si ça continue, c’est un délinquant… »

     

    Le Parisien- 15.10.08

  • Les signes d'une récession mondiale font plonger à nouveau les Bourses

    Chancelier autrichien et sarközy à Bruxeles 15.10.jpg
    Le chancelier d'Autriche Alfred Gusenbauer avec Sarközy et Junker à Bruxelles le 15 octobre 2008

    Les places financières ont replongé mercredi, passant de l'euphorie à la déprime, devant les nombreux signes avant-coureurs de récession, alors que les dirigeants européens s'efforçaient à Bruxelles de consolider leur front uni.Evènement

    La Bourse de New York a fini sur un nouveau plongeon mercredi une séance dominée par les craintes d'une récession aux Etats-Unis, alimentées par des indicateurs économiques en berne: le Dow Jones a perdu 7,87%, sa plus forte baisse depuis le krach de 1987, et le Nasdaq 8,47%.

    Selon les chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a abandonné 733,08 points à 8.577,91 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 150,68 points à 1.628,33 points.

    "Le marché est submergé par les craintes de récession" aux Etats-Unis, a expliqué Al Goldman, de Wachovia Securities.

    La liesse boursière engendrée par les sommes colossales débloquées par les Européens et les Américains pour soutenir leur secteur bancaire n'aura duré que deux jours. Les craintes de récession ont pris le relais de la panique déclenchée par la crise financière.

    "On a un déplacement de la crise financière vers l'économie réelle. Il y a un mouvement de balancier, quand on semble avoir réglé un problème bancaire, le marché se reporte sur l'impact sur les entreprises et les ménages", relève, désabusé, un vendeur d'actions à Paris.

    Après deux jours de fortes hausses, les Bourses européennes se sont enfoncées dans le rouge: Londres a perdu 7,16% en clôture, Francfort 6,49% et Paris 6,82%.

    Sous pression, les dirigeants du G8 se sont prononcés pour la tenue dans "un avenir proche" d'un sommet consacré à une réforme du système financier international, associant des pays émergents, une idée chère au président français Nicolas Sarközy.

    Un communiqué commun en ce sens a été rendu public par la Maison Blanche. Le G8 comprend l'Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, le Japon et la Russie.

    Des deux côtés de l'Atlantique, le spectre de la récession cristallise désormais toutes les craintes: la reprise de l'économie américaine n'est pas pour "tout de suite", a averti le président de la Banque centrale des Etats-Unis (Fed), Ben Bernanke.

    Les signes de détérioration de la conjoncture qui se multiplient en Europe étaient aussi au menu du sommet de crise des dirigeants européens qui s'est ouvert mercredi pour deux jours à Bruxelles.

    L'économie allemande, la première d'Europe, est "au bord de la récession", selon les instituts allemands de conjoncture, et l'Irlande y est déjà.

    Le sommet européen doit permettre de rallier l'ensemble des 27 membres de l'UE aux plans de sauvetage des banques de 2.000 milliards d'euros des 15 pays de la zone euro et du Royaume-Uni. Reste à convaincre onze pays membres et notamment le plus réticent, la République tchèque.

    Les Européens s'apprêtaient à entériner la création d'une "cellule de crise financière" regroupant les présidents de la Banque centrale européenne (BCE), de la Commission européenne, de l'Eurogroupe et du Conseil européen, selon un projet de déclaration dont l'AFP a obtenu copie.

    La Commission européenne a proposé de relever de 20.000 à au moins 100.000 euros, d'ici un an, le montant minimum de garantie bancaire des particuliers dans l'UE. Cette proposition va au-delà de la garantie de 50.000 euros décidée la semaine dernière.

    Une semaine après la baisse concertée des taux de plusieurs grandes banques centrales, dont la Fed américaine et la BCE, la banque centrale norvégienne a abaissé à son tour son taux directeur d'un demi-point à 5,25%.

    La Banque centrale d'Islande, pays ravagé par la crise financière, a même baissé son taux directeur de 3,5 points (à 12%), tout en estimant que ce remède choc ne suffirait pas à empêcher une récession.

    Une avalanche de mauvais indicateurs a avivé les craintes sur la santé de l'économie mondiale.

    L'activité économique américaine "a faibli en septembre" et "les conditions d'obtention de crédits se sont durcies", a constaté le Livre Beige de la Fed.

    Les ventes de détail aux Etats-Unis ont reculé en septembre de 1,2% par rapport à août, une baisse nettement plus importante que prévu.

    "L'économie américaine semble en récession", a jugé une responsable de la Fed, Janet Yellen.

    Les ventes de voitures neuves ont plongé en Europe de 8,2% sur un an en septembre, atteignant leur niveau le plus bas depuis 10 ans.

    Le Royaume-Uni se rapproche à grande vitesse de la barre des deux millions de chômeurs et son taux de chômage a atteint 5,7%, un sommet depuis mars 2000.

    Le Premier ministre français François Fillon, évoquant une crise "profonde" et "exceptionnelle", craint "une panne de croissance" pour la France l'an prochain, avec des "conséquences" sur l'emploi.

    En Asie, le Japon a vu son excédent courant chuter de moitié en août, et sa production industrielle a baissé de 6,9%.

    Les prix du baril de pétrole s'approchaient à grande vitesse des 70 dollars, la dégradation de l'économie mondiale attisant les craintes de déclin de la demande.

    Les appels à réformer la finance mondiale se multiplient et les Etats-Unis, jugés responsables de la crise, sont plus que jamais montrés du doigt.

    Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le Premier ministre britannique Gordon Brown ont exhorté Washington à s'impliquer davantage pour améliorer la surveillance du système financier.

    A l'ouverture du sommet à Bruxelles, Nicolas Sarközy a appelé l'UE à soutenir sa proposition d'un sommet international, avant la fin 2008, pour une "refondation" du système financier mondial. "De préférence à New York là où tout a commencé", a-t-il ajouté.

    A New Delhi, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud, réunis mercredi en sommet, ont fustigé les pays riches pour avoir provoqué la crise financière mondiale.

    En dix jours, les autorités monétaires indiennes ont dû injecter 30 milliards de dollars dans leur système financier pour éviter une crise des liquidités dans la dixième puissance économique mondiale.

    Il est particulièrement injuste, s'est emporté le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, que les pays pauvres aient "à payer pour l'irresponsabilité de spéculateurs qui ont transformé le monde en un gigantesque casino".

    La Bourse de Sao Paulo, première place financière d'Amérique du Sud, plongeait de 11% à mi-séance.

    AFP. 15.10.08.

  • Les "yiddishe mamas" de Boca Raton voteront pour Obama

    A lire: un reportage du Monde...

    http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2008/10/15/en-floride-les-yiddishe-mamas-se-soucient-plus-de-la-crise-que-d-israel_1107083_829254.html#xtor=EPR-32280155&ens_id=628857

  • La Tunisie doit présenter des excuses à la France!

    Tunisiens 2.jpg
    Les "jeunes" tunisiens et immigrés...
    Tunisiens sifflant la Marseillaise 14 oct 08.jpg
    14 octobre 2008 au Stade de France: un match "amical"...
    Les politiques s'affolent brusquement! Il est un peu tard, peut-être? Mais en période de crise et de récession, ça la fiche vraiment mal pour le lobby immigrationniste... 
    Ce n'est tant un "match de foot" qu'il faut arrêter immédiatement que l'immigration massive en provenance du Maghreb. Les Français ont respecté l'hymne tunisien, mais les Tunisiens et Franco-tunisiens ne se sont pas gênés pour huer et siffler l'hymne national de la France! Comment ces gens pourraient-ils en effet avoir le moindre respect pour notre pays qui depuis tant d'années n'est pour eux qu'une "vache à lait"!

    "Tout match avant lequel la Marseillaise serait sifflée sera "immédiatement arrêté", a déclaré mercredi la ministre des Sports Roselyne Bachelot, après une réunion avec le président Nicolas Sarközy et le patron du foot français, suite aux incidents (racistes) mardi au Stade de France.

    Les sifflets contre la Marseillaise mardi soir au Stade de France avant le match France-Tunisie ont pris un tour politique, Nicolas Sarkozy convoquant le patron du foot français alors que Bernard Laporte se prononçait pour la fin des matches avec le Maghreb au Stade de France.

    Le président de la République, qui a qualifié dans un communiqué ces "incidents" de "scandaleux", a convoqué à 13H00 à l'Elysée le président de la Fédération française de football (FFF) Jean-Pierre Escalettes.

    François Fillon a regretté mercredi matin sur RTL que le match n'ait pas été interrompu, jugeant le comportement des spectateurs "insultant pour la France" et pour les joueurs de l'équipe de France".

    Ce "n'est pas tolérable" et "ceux qui veulent siffler un hymne national doivent être privés du match auxquels ils sont venus assister", a insisté le Premier ministre.

    Bernard Laporte est allé plus loin, se prononçant pour la fin des matches avec la Tunisie, le Maroc et l'Algérie au Stade de France. "Il faut arrêter d'être hypocrites" et ces matches doivent être joués "chez eux, ou alors en province", a-t-il suggéré, soulignant que la police avait averti sur de possibles incidents.

    Autres réactions au gouvernement, le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale Brice Hortefeux a estimé que "certains symboles ne s'insultent pas", Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la Politique de la ville, dénonçant "le niveau le plus élevé de la bêtise"(qu'elle se taise!).

    Avant même la réunion élyséenne, M. Escalettes avait déclaré que la FFF avait été "choquée, ulcérée et écoeurée".

    Le vice-président de la FFF Noël Le Graet a en revanche estimé qu'annuler le match aurait été "une erreur".

    Dès le coup de sifflet final, le parti socialiste et l'UMP s'étaient indignés. Pour le parti présidentiel, "en sifflant les Bleus, c'est aussi des jeunes Français d'origine tunisienne ou algérienne qui sont sifflés. Quand on est adopté par un pays on respecte son hymne national"...

    "Inacceptable" pour le secrétaire national du PS Razzy Hammadi, "même si  les Français d'origine maghrébine sont trop souvent victimes de discrimination et de harcèlement policier".

    A l'extrême-droite, la condamnation est virulente. Jean-Marie Le Pen considère ces sifflets émanant de "foules originaires du Maghreb comme l'échec de l'intégration de masses étrangères à notre culture".

    Autres réactions, Philippe de Villiers du Mouvement pour la France, estime que "siffler la Marseillaise, c'est siffler et insulter la France".

    Marie-George Buffet (PC) observe qu'"une fois qu'on a dit que c'était scandaleux on n'a rien réglé", et la dirigeante du PCF préfère se concentrer sur ce qu'elle perçoit comme "l'expression de gens en "souffrance" qui "ne se sentent pas bien chez nous".

    L'hymne national avait été sifflé lors des rencontres amicales France-Algérie, en octobre 2001 et France-Maroc en novembre 2007.

    Mais les sifflets peuvent aussi être franco-français. Ainsi, le 11 mai 2002, le président Jacques Chirac avait quitté momentanément la tribune officielle du Stade de France, la Marseillaise ayant été sifflée par une partie du public, notamment des Bastiais, avant le coup d'envoi de la finale de la Coupe de France de football Lorient-Bastia.

    La FFF, par la voix de son président d'alors Claude Simonet, avait présenté au micro du stade "ses excuses à la France".

    (Source AFP. 15.10.08)

  • Anniversaire du blog

    Crée le 15 octobre 2006, le blog a aujourd'hui deux ans

    A cette occasion, je remercie tous ceux et celles qui m'ont encouragée à continuer

    Encore une fois, ce blog est conçu comme un espace de liberté d'expression: il n'est inféodé à aucun parti politique et ne subit aucune "pression" quelle qu'elle soit

    UN GRAND MERCI A TOUS! 

  • Le budget de l'Elysée ne connaît pas la crise

    En grand seigneur khazar, Sarközy vit dans le faste, entouré de ses courtisans...

    Le spécialiste du budget de l'Elysée, le député PS René Dosière présente mercredi son rapport annuel sur les crédits de la présidence de la République, où il dénonce "le gouffre entre les promesses de transparence et d'économies formulées par Nicolas Sarkozy et la réalité".

    Ces crédits augmentent de 11,45% dans le budget 2009 par rapport au budget 2008 initial pour atteindre 112,33 millions d'euros, selon le document de Bercy consacré aux "pouvoirs publics" (Elysée, Assemblée nationale, Sénat...), qui va être transmis cette semaine au Parlement.

    "Une hausse de 11,5%, c'est une progression très forte, 6,3 fois supérieure au budget de l'Etat. A ce rythme, en cinq ans, Nicolas Sarkozy doublera le budget de l'Elysée", tempête M. Dosière dans un rapport intitulé "Le budget de l'Elysée ne connaît pas la crise".

    L'examen de ces crédits à l'Assemblée est programmé le 13 novembre.

    L'Elysée a au contraire assuré mardi, dans un communiqué, que son budget était "exemplaire de transparence et de bonne gestion" et qu'il progressait en réalité de "2%".

     Faux, répond M. Dosière, qui dénonce un "tour de passe-passe": "la présidence réintègre pour 2008 9,2 millions d'euros qui ne seront en fait votés que lors du collectif budgétaire, en décembre".

    Le député de l'Aisne insiste sur la "progression énorme" de 25,2% des charges de fonctionnement (fournitures, télécommunications, frais de réception...) et note que le budget arrêté pour les frais de déplacements du chef de l'Etat est en hausse de 33% par rapport en 2008.

    S'agissant des dépenses de personnel, qui concernent 1.031 personnes et constituent le poste principal de dépenses (70 millions d'euros), M. Dosière affirme qu'elles correspondent à celles "d'une ville de 100 à 150.000 habitants".

    Il note également que la rémunération des 98 contractuels de la présidence progresse de "20% après 26,8% en 2008". "Décidément, les collaborateurs du président ne connaissent pas de problème de pouvoir d'achat", ironise-t-il.

    Surtout, l'élu PS s'interroge sur le nombre exact de fonctionnaires mis à disposition, dont le chiffrage résultant des réponses des ministères est "inférieur de 150 environ à celui de l'Elysée" (872): "malgré de multiples demandes, je ne sais toujours pas d'où viennent ces 150 "clandestins"...

    M. Dosière s'étonne enfin que le budget soit "silencieux" sur l'acquisition, "qui serait pourtant signée" et qu'il juge "nécessaire, d'un "Airbus 330-223 auprès d'Air Caraïbes, qui est attendu chez Sabena Technics à Bordeaux pour procéder à son aménagement" en vue des déplacements présidentiels.

    "Jamais le budget de l'Elysée n'a été présenté d'une manière aussi opaque et inexacte alors qu'il augmente à un rythme inhabituel en période de récession. Dans ces conditions, l'Elysée doit revoir sa copie", souligne le rapport.

    L'an dernier, lors de l'examen des crédits alloués à la présidence, le gouvernement avait provoqué une polémique en faisant adopter, au nom de "la transparence", un amendement de dernière minute qui multipliait par plus de deux la rémunération du chef de l'Etat, en l'alignant sur celle du Premier ministre.

    AFP.14.10.08

     

     

  • Témoignage de Bruno, le mari de Muriel retrouvée pendue à son école

    Bruno, le mari de Muriel, qui s'est pendue, lundi dernier, dans une école de Massy (Essonne), ne digère pas la "version officielle." (Ecole primaire Gambetta)

      Bruno, "profondément révolté", n'accepte pas la "version officielle" qui a suivi la mort de son épouse....

    Lundi 6 octobre, sa femme, Muriel, enseignante Rased (réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté) à Massy (Essonne) s'est pendue dans une salle de l'école Gambetta.

    Pourquoi?
    "C'est un drame personnel" disait au Post le recteur d'académie mardi 7.
    "Elle était dépressive depuis un certain temps, et a été en arrêt maladie une bonne partie de l'année dernière. Elle avait repris en septembre" disait quant à lui au Post l'inspecteur d'académie.

    "Il y a un lien évident entre son suicide et les difficultés rencontrées par les Rased" explique au Post un membre du Rased qui travaillait avec elle.
    "C'est symbolique qu'elle se soit suicidée à l'école" disait quant à elle la présidente de l'Association des rééducateurs de l'Education nationale de l'Essonne, Christine Baron, au Parisien.

    Sur Le Post, Bruno, son mari, compte "clarifier certains points":

    Que s'est-il passé?
    "La semaine avant le drame, Muriel s'était montrée inquiète et soucieuse quant à l'annonce des suppressions des postes à venir dans les Rased. Elle allait bien, mais était assez remuée. Elle avait le sentiment d'une négation du travail des Rased. Elle me disait: 'Tu te rends compte, tout ça pour en arriver là?'"

    Etait-elle dépressive ces derniers temps?
    "Que les choses soient claires: non. Je ne nie pas qu'elle l'ait été par le passé, mais là, ces derniers temps, non. Tous les gens qui la connaissent s'accordent à dire qu'elle allait 'vraiment bien.' Un médecin qui l'a vue pour une petite blessure à la main deux jours avant le drame m'a dit qu'elle était 'radieuse et détendue, pas dépressive.' D'autres médecins qui avaient vu Muriel dernièrement me l'ont aussi affirmé. J'ai vécu avec ma femme pendant 17 ans, je sais aussi quand elle est dépressive et quand elle ne l'est pas..."

    Comment avez-vous su?
    "Je travaillais chez moi avec un collègue. Le commissariat de Massy m'a appelé pour me demander d'aller les voir. A peine 3 heures après, l'information était déjà diffusée, et, extrêmement rapidement, on parlait de ses problèmes de dépression..."

    Qu'en pensez-vous?

    "La hiérarchie de Muriel a communiqué des informations confidentielles concernant le dossier médical de mon épouse, ce qu'elle n'est pas censée faire. En plus, on a dit que Muriel avait repris en septembre. Or, elle a repris fin décembre 2007 après avoir été arrêtée 3 mois. Avant ça, elle avait été en arrêt 3 semaines en mai, c'est tout. En plus, ces arrêts ne sont pas tous directement liés à des problèmes de dépression..."

    Certains collègues disent que le lieu où votre femme s'est suicidée est symbolique. Pourquoi?
    "Ce n'est sans doute pas un hasard. J'ai entendu dire qu'elle aurait fait ça à l'école pour ne pas le faire à la maison et nous 'épargner ça.' Si ça avait été le cas, elle aurait pu le faire dans un lieu neutre."

    Comment savoir?
    "Je ne saurai sans doute jamais ce qui a exactement motivé son geste. Je ne dis pas que l'école est responsable, mais je tiens simplement à rectifier certaines choses, à rétablir quelques vérités, en mémoire de Muriel. Pour elle, et pour que mes enfants et moi puissions faire notre deuil."

    14 octobre 2008