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Blog - Page 1827

  • Le prix Nobel de la Paix, ce n'est pas elle, c'est lui!

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    Ce ne sera ni Ingrid Betancourt - qui avait pourtant calé une conférence de presse, au cas où - ni le dissident chinois Hu Jia. Le nouveau prix Nobel de la Paix s'appelle Martti Ahtisaari. Président de la Finlande de 1994 à 2000, il est ainsi récompensé pour ses nombreuses médiations à travers le monde. Choisi parmi 197 personnalités et organisations en lice pour ce prix Nobel, le diplomate succède ainsi à Al Gore et au Groupement intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), consacrés l'an dernier.

     

    Médiateur notamment de l'accord de paix dans la province indonésienne d'Aceh, Martti Ahtisaari, 71 ans, est récompensé «pour ses importants efforts, sur plusieurs continents et pendant plus de trois décennies, en vue de résoudre les conflits internationaux», a déclaré à Oslo le président du comité Nobel norvégien, Ole Danbolt Mjoes.


    Le prix Nobel, qui consiste en une médaille, un diplôme et un chèque de 10 millions de couronnes suédoises (un million d'euros), sera remis à Oslo le 10 décembre, date-anniversaire de la mort de son fondateur, l'industriel et philanthrope suédois Alfred Nobel.

  • Les Rosenberg étaient coupables

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    Pour la première fois, les fils d'Ethel et Julius Rosenberg, exécutés en 1953 aux Etats-Unis pour espionnage au profit de l'Unuin soviétique, ont admis la culpabilité de leurs parents. Leur principal complice (condamné à 18 ans de prison), âgé de 91 ans, Morton Sobell, est passé aux aveux dans le New York Times après avoir nié pendant plus de 50 ans.

    (Faits & Documents n°262 - 1er au 15 octobre 2008) 

    L'affaire Rosenberg a été l'une des grandes causes de la Guerre froide: leur condamnation à mort provoqua un vaste élan de solidarité à travers le monde, entraînant notamment tout les intellectuels français, persuadés de l'innocence de ce couple de modestes Américains communistes, perçus comme des victimes du Maccarthysme.

    Jusqu'à leur exécution en 1953, les époux Rosenberg ont clamé leur innocence. Ethel a ainsi écrit, quelques heures avant de mourir:

    « Mon mari et moi sommes innocents, nous ne pouvions trahir notre conscience. »

     

    Ethel et Julius Rosenberg, un couple de juifs newyorkais, ont été arrêtés en 1950, accusés d'espionnage au profit de l'URSS concernant l'arme atomique, que les Etats-Unis étaient alors les seuls à posséder.

    Le patron du FBI, Edgar Hoover, était convaincu de tenir en Julius, lui-même ingénieur électricien, le chef d'un réseau soviétique impliquant son propre beau-frère, ancien employé de l'usine atomique de Los Alamos. Ce beau-frère, David Greenglass, sera d'ailleurs un des principaux témoins de l'accusation.

    Le verdict de culpabilité ne suffit pas à convaincre les défenseurs des Rosenberg, et les campagnes de solidarité redoublèrent d'intensité dans le monde. Elles ne parvinrent toutefois pas à empêcher leur passage sur la chaise électrique au pénitencier de Sing Sing, le 19 juin 1953, quelques mois après la mort de Staline.

    (Rue89)

    A lire: Association pour le réexamen de l'affaire Rosenberg

    http://rosenberg.asso.fr/spip.php?article97

  • LE KRACH

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                                            La Bourse de Francfort le 10 octobre 2008

    Les marchés financiers européens et américains ont poursuivi leur chute libre vendredi après-midi, s'enfonçant davantage dans un krach historique et accroissant la pression sur les grands argentiers du G7 qui se réunissent en fin de journée à Washington.

      Après une semaine noire, la Bourse de New York a dégringolé encore vendredi, le Dow Jones abandonnant près de 8% quelques minutes après l'ouverture et passant sous les 8.000 points pour la première fois depuis avril 2003.

    Après avoir déjà plongé de 7,33% jeudi, Wall Street a accéléré la chute des Bourses européennes: Paris, Londres et Francfort chutaient vers 13H50 GMT de plus de 10%.

    L'indice vedette de Wall Street est repassé dans le vert une demi-heure après, effaçant une partie de ses pertes et permettant aux Bourses européennes de limiter la casse.

    Les autres Bourses européennes --de Madrid à Amsterdam et de Lisbonne à Athènes-- subissaient des pertes semblables, tandis qu'à Moscou, les autorités ont préféré carrément ne pas ouvrir les deux marchés, le RTS et le Micex.

    Les ministres des Finances et banquiers centraux du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) tenteront de trouver la parade à une crise financière qui n'arrête pas de s'aggraver et se propager au reste de l'économie.

    Les gouvernements ont multiplié des mesures et garanties pour sauver le secteur bancaire de la faillite, six grandes banques centrales ont envoyé un électrochoc en baissant simultanément leurs taux, mais rien n'y fait: les investisseurs continuent à s'affoler.

    "C'est la panique, tout devient absurde, les gens vendent même les vaches sacrées" (valeurs refuges), témoigne le directeur des ventes de la salle des marchés "Global Equities" à Paris, Xavier de Villepion.

    L'effervescence boursière tranche avec la paralysie du marché interbancaire, qui manque toujours désespérément de liquidités. Echaudées par les déboires de grands établissements financiers, les banques continuent en effet d'ignorer les injections massives de liquidités par les Banques centrales.

    Signe d'une défiance croissante, les Allemands confient de plus en plus leurs économies aux caisses d'épargne, malgré la garantie de l'Etat annoncée par la chancelière Angela Merkel pour tous les comptes en banque. Et seuls 55% d'entre eux estiment que leurs économies sont en sécurité, selon un sondage.

    Seule consolation pour les particuliers, les cours de l'or noir baissent. Le pétrole est passé sous 80 dollars à Londres et à New York, en raison de la chute de la demande. Le brut est loin de ses records historiques du 11 juillet à plus de 147 dollars.

    Les grands argentiers du G7, qui se réunissent à partir de 18H00 GMT à Washington, auront du mal à parler d'une seule voix, tant les remèdes pour affronter la crise divergent d'un pays à l'autre.

    Le Premier ministre britannique Gordon Brown a appelé les gouvernements du monde entier à suivre l'exemple du Royaume-Uni dans son initiative "révolutionnaire" visant à secourir le système bancaire par le biais de nationalisations partielles.

    La chancelière allemande Angela Merkel a plaidé pour une règlementation internationale des marchés pour éviter de nouvelles crises financières.

    Le chef du gouvernement espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero a demandé à Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, de "réunir d'urgence les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Eurogroupe" pour une "action forte et coordonnée" face à la crise financière.

    Mais même le plan Paulson de soutien au secteur financier américain, portant sur 700 milliards de dollars, est resté impuissant à ramener la confiance des investisseurs.

    Alors que les Etats-Unis se retrouvent en position d'accusés face aux autres membres du club, le président George W. Bush devait faire une déclaration à 14H00 GMT pour "assurer aux Américains qu'ils peuvent avoir confiance".

    Selon la presse japonaise, Tokyo va proposer au G7 la création d'un fonds d'urgence d'environ 200 milliards de dollars (146 milliards d'euros) pour prêter de l'argent aux petits pays affectés par la crise financière mondiale.

    Après les journées noires de lundi et mercredi, les grandes Bourses affichent des reculs dignes de la définition informelle du krach --une baisse des cours de plus de 20% en quelques jours-- qui justifient les comparaisons avec les crises de 1929 et 1987.

    Cauchemar général en Asie également. En clôture, Tokyo a subi une nouvelle chute historique de 9,62%, Hong Kong a perdu 7,2%, Sydney et Manille 8,3%, Singapour 7,34% et Bangkok 9,61%.

    A l'issue de sept séances consécutives de baisse, le Nikkei de Tokyo plonge donc de 24,33% sur la semaine. Et de 54,68% depuis son pic de juillet 2007, à l'aube de la crise mondiale. La Bourse de Tokyo respirera jusqu'à mardi, lundi étant jour férié au Japon.

    A Paris, avant la clôture hebdomadaire, le CAC-40 perdait déjà plus de 20% depuis lundi, portant ses pertes depuis le début de l'année à 43%. Le CAC 40 pulvérise ainsi les records de baisse hebdomadaire établis après les attentats du 11 septembre 2001 (-11,42%) et début juillet 2002, après la révélation des manipulations comptables du géant américain des télécommunications Worldcom (-9,06%).

    Et la menace d'une contagion de la crise financière à "l'économie réelle" se fait plus pressante. Selon des analystes parisiens, la paralysie du marché interbancaire met des établissements en faillite potentielle faisant craindre une flambée du chômage.

    Outre le G7 financier et un possible G8, Washington accueillera également à partir de samedi des réunions du G20, rassemblant les ministres et banquiers centraux des principaux pays riches et émergents, et les réunions d'automne du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.

    AFP. 10.10.08.- 17h

     

  • Les Bourses asiatiques s'effondrent à la suite Wall Street

    Tableaux des cotations à la Bourse de Séoul.jpg
    Tableaux des cotations à la Bourse de Séoul le vendredi 10 àctobre 2008

     Cette crise mondiale prend des allures quasi surnaturelles...

     Les bourses asiatiques s'écroulaient de nouveau vendredi, paniquées par la chute de Wall Street, à quelques heures d'une réunion cruciale des grands argentiers du Groupe des Sept.

    Après une accalmie précaire jeudi, les marchés d'Asie ont plongé dans la matinée, dans le sillage du Dow Jones qui a terminé sur une baisse de 7,33%, la septième consécutive, atteignant son plus bas niveau depuis cinq ans.

    L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo plongeait de 10,44% en début d'après-midi et se dirigeait vers sa pire chute en clôture en 21 ans. La compagnie japonaise Yamato Life Insurance s'est déclarée dans la matinée en cessation de paiement, devenant le premier assureur nippon à se déclarer en faillite depuis le début de la crise financière internationale.

    Les autres marchés asiatiques vivaient également une séance cauchemardesque. Vers 04H15 GMT, Hong Kong perdait 7,48%, Shanghai 3,81%, Séoul 7,34%, Sydney 7,54%, Singapour 6,71%, Bangkok 7,19% et la Nouvelle-Zélande 4,80%. "On est au-delà de la panique", a estimé Oh Hyun-Seok, de Samsung Securities auprès de Dow Jones Newswires.

    "Après la chute de General Motors, les inquiétudes vis-à-vis de l'économie mondiale s'aggravent et il n'y a aucun signe d'une amélioration des conditions du crédit", a-t-il dit.

    Le baril de pétrole Brent pour livraison en novembre est tombé sous les 80 dollars dans les échanges électroniques en Asie, plombé par la crise financière et les inquiétudes sur la demande de brut.

    Ce nouvel effondrement des marchés renforce la pression sur la réunion des ministres de l'Economie et des Finances et des gouverneurs des banques centrales des pays les plus industrialisés (G7) qui débute à Washington à 14H00 (18H00 GMT). Ils devraient "discuter des démarches entreprises par chacun pour faire face à cette crise et des moyens de renforcer nos efforts collectifs", a déclaré le secrétaire américain au Trésor Henry Paulson.

    Les Etats-Unis pourraient se retrouver en position d'accusés face aux autres membres du club (Allemagne, Canada, France, Grande-Bretagne, Italie et Japon). Le président américain George W. Bush fera une déclaration vendredi vers 14H00 GMT pour "assurer aux Américains qu'ils peuvent avoir confiance" car "les responsables économiques agissent énergiquement de toutes les manières possibles pour stabiliser notre système financier", a déclaré sa porte-parole. Les deux leaders démocrates du Congrès lui ont demandé de convoquer un sommet de crise du G8 (les Sept et la Russie) pour tenter de trouver une réponse à la tourmente financière.

    Fébriles, les marchés boursiers européens s'étaient enfoncés jeudi dans le rouge après un rebond initial, malmenés par les inquiétudes persistantes sur l'avenir du secteur bancaire. L'électrochoc des baisses de taux concertées de six grandes banques centrales occidentales annoncées mercredi n'aura finalement pas réussi à endiguer la spirale baissière.

    Londres a terminé en recul de 1,21%, Francfort de 2,53%, Paris de 1,55%.

    Le problème de fond persiste: le marché interbancaire reste paralysé, car les banques ne se prêtent plus entre elles, paniquées à l'idée de possibles faillites.

    La Banque du Japon a mis vendredi 5.500 milliards de yens (41 milliards d'euros) à la disposition des banques, sa plus forte injection de liquidités en une journée depuis le début de la crise financière. La BCE avait mis sur le marché 100 milliards de dollars jeudi, doublant la somme habituelle.

    En ordre dispersé, les gouvernements continuent de tenter de colmater les brèches du système bancaire afin d'éviter les faillites et de rouvrir le robinet du crédit.

    Dans le même temps, les Etats continuent à multiplier les mesures susceptibles de rassurer les épargnants.

    Les Pays-Bas ont annoncé qu'ils mettraient à la disposition du secteur financier 20 milliards d'euros et se porteraient garants de l'épargne des 120.000 clients néerlandais d'Icesave.

    L'Irlande a étendu sa garantie totale sur les dépôts bancaires à cinq banques étrangères fortement implantées dans le pays.

    Et les Etats belge, français et luxembourgeois ont à nouveau volé au secours du bancassureur franco-belge Dexia, partiellement nationalisé la semaine dernière, en lui apportant leur garantie pour lui permettre d'emprunter sur les marchés.

    "Certaines institutions financières vont faire faillite" aux Etats-Unis en dépit des récentes mesures, a averti M. Paulson. Selon le New York Times, Washington envisage désormais de prendre des parts dans le capital de "beaucoup de banques américaines pour essayer de ramener la confiance dans le système financier".

    La chancelière allemande Angela Merkel, interrogée sur d'éventuelles nationalisations bancaires, a déclaré qu'elle ne "pouvait rien exclure définitivement".

    AFP. 10.10.08

     

     
  • Grenoble: le jeune qui avait agressé le proviseur a été arrêté

    Un jeune de 23 ans a été arrêté après l'agression du proviseur d'un lycée grenoblois mardi, a annoncé le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos.

    «Je suis venu exprimer à la fois ma sympathie mais aussi ma détermination vis à vis des problèmes de violence à l'école», a déclaré le ministre après s'être rendu sur place.

    Il a souligné que "les violences étaient souvent le fait de personnes extérieures aux établissements".

    «J'essaie d'être extrêmement présent derrière les personnels quand ils se font agresser parce que c'est un scandale qu'on agresse les représentants de l'autorité, de la culture et du savoir, que sont les membres de l'éducation nationale», a-t-il ajouté. «Dans ces affaires-là, il n'y a pas d'égalité entre les adultes et les jeunes, et il faut d'abord essentiellement être du côté de l'institution», a dit le ministre dénonçant le «zèle» de certains à «mettre en garde à vue» des professeurs quand «ils s'énervent un peu».

    «L'agresseur a été identifié, arrêté. Il était sur le coup d'une condamnation. Nous sommes en face d'un récidiviste bien connu des services de police, hélas», a dit M. Darcos. Le suspect est le conducteur présumé du scooter qui a fait intrusion dans le lycée, déclenchant l'intervention du proviseur. Il est connu par les services de police pour être impliqué dans de multiples affaires de stupéfiants, vols, incendie.

    Le proviseur avait indiqué l'avoir ceinturé lorsque ses amis, qui observaient la scène depuis la rue, se sont rués dans le lycée pour tenter de le libérer. Ils ont asséné des coups au responsable d'établissement ainsi qu'à son proviseur adjoint. La police recherche les complices qu'elle espère interpeller prochainement.

    Leparisien.fr avec AFP -09.10.08

  • Le Pape rend hommage à Pie XII, controversé à cause de la shoah

    Pie XII 26 nov 1955.jpg

    (photo: 26 novembre 1955)

    Lors d'une messe au Vatican célébrant le cinquantième anniversaire de la mort de Pie XII, jeudi 9 octobre, Benoît XVI a souhaité la poursuite du procès en béatification de ce pape qui fait l'objet d'une controverse pour son attitude jugée trop passive et silencieuse face à la Shoah. Benoît XVI a estimé que Pie XII s'était dépensé sans compter "pour la défense des persécutés sans aucune distinction de religion, d'ethnie, de nationalité et d'appartenance politique", notamment pour les juifs menacés d'extermination, et déploré que le débat historique à son sujet n'ait "pas toujours été serein".

      Dans son homélie, Benoît XVI a déclaré que Pie XII a agi "souvent de façon secrète et silencieuse parce que, à la lumière des situations concrètes de ce moment historique complexe, il a eu l'intuition que c'était le seul moyen de pouvoir éviter le pire et de sauver le plus grand nombre possible de juifs". Benoît XVI n'a pas précisé dans quel délai il signerait le décret ouvrant la voie à cette béatification. Par ailleurs, pour être bouclé, le dossier de Pie XII attend toujours un miracle qui puisse lui être attribué.

    Lundi 6 octobre, le grand rabbin de Haïfa, Shear Yshuv Cohen, premier religieux juif invité à s'exprimer devant un synode d'évêques catholiques actuellement réuni au Vatican, s'était fait l'écho des réserves de nombreux juifs face à ce procès en béatification. Il avait estimé que Pie XII "ne doit pas être pris comme modèle et ne doit pas être béatifié parce qu'il n'a pas élevé sa voix face à la Shoah".

    Pie XII est né à Rome le 2 mars 1876

    Le cardinal Pacelli est élu au pontificat le 2 mars 1939

    Décédé le 9 octobre 1958

     

  • Affaire Yvette Truchelut: 2 mois de prison avec sursis

    La propriétaire d'un gîte de Julienrupt, dans les Vosges, poursuivie par l'une de ses clientes, qui l'accuse de lui en avoir refusé l'accès parce que sa mère et elle portaient le voile islamique, a été condamnée mercredi par la Cour d'appel de Nancy à deux mois de prison avec sursis. Une peine réduite puisqu'en première instance elle avait été condamnée à quatre mois de prison avec sursis pour discrimination religieuse.

    La prévenue devra également s'acquitter de 500 euros de dommages et intérêts auprès de quatre parties civiles, ainsi que d'un euro symbolique à la Ligue des droits de l'homme, la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme et le Mouvement contre le racisme et l'amitié entre les peuples, également parties civiles. En première instance, le tribunal correctionnel d'Epinal avait condamné la propriétaire au paiement de 4400 euros d'amende aux différentes parties civiles.

    Yvette Truchelut était jugée pour avoir refusé l'accès de son gîte à Horia Damiati et sa mère, ainsi qu'aux cinq personnes - dont un nourrisson et un adulte handicapé - les accompagnant, parce que les deux femmes n'acceptaient pas d'ôter leur voile islamique comme elle le leur avait demandé. "Je ne leur ai pas refusé le gîte. J'ai demandé qu'elles retirent leur voile dans les parties communes", a précisé la propriétaire le 3 septembre à l'audience d'appel, ce qui a été contesté par Horia Damiati. Yvette Truchelut, "couverte d'injures" depuis cet incident selon son avocat, a depuis choisi de fermer son gîte.

    "Le dossier a été monté en sauce, ce qui à un moment a donné lieu à des débordements", a reconnu l'avocat général Philippe-Cédric Laumosne qui, se refusant à faire des deux femmes des "martyres", n'a pas requis d'amende à l'encontre de Yvette Truchelut.

    LCI.fr 09.10.08

  • VIDEO L'agité du bocal au salon de l'Auto

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafYH3j.html

    Pas question de risquer la moindre erreur. Ou d'en refaire une... Six jours après que le nom de Nicolas Sarközy a été sifflé par les apprentis réunis à Bercy, trois jours après avoir écourté sa visite à Sandouville, de crainte d'être malmené les salariés de l'usine Renault, l'Elysée ne voulait rien risquer qui ternisse l'image du président de la République.

    D'autant que le chef de l'Etat avait dérapé au Salon de l'Agriculture, l'autre salon très populaire organisé porte de Versailles. Le 24 février dernier, comme notre site LeParisien.fr l'avait révélé dans une vidéo (toujours consultable sur notre site), Nicolas Sarközy avait répondu à un badaud qui lui disait «touche-moi pas, tu me salis» un sonnant et trébuchant «alors casse-toi, pauv'con».

    Ce matin, pour le 100e Salon de l'Auto, rien n'a donc été laissé au hasard. Ni le comité d'accueil, confié aux militants UMP du XVe arrondissement, fiers de serrer le carton d'invitation frappé des armes de l'Elysée. Ni les barricades de gardes du corps. Ni le timing, l'ouverture du hall 1 au public ayant été repoussée de quelques minutes pour éviter un mouvement de foule.

    Seul un militant écologiste a brisé l'harmonie en criant «Climat en danger, Sarko complice» à deux reprises avant d'être conduit à l'extérieur. Un peu plus tard, devant un parterre de responsables du secteur automobile, Nicolas Sarkozy n'a pas manqué de lui répondre... en le traitant d' «agité du bocal».

    Sarközy sait-il que "l'agité du bocal" (le ténia) est une expression de Céline pour qualifier Jean-Paul Sartre?

     

     

  • Ce n'est plus une crise, c'est un hold up planétaire

    Ce jeudi s'annonçait bien. A l'ouverture, le CAC 40 cote 2,09% . A 15 h 30, il atteint + 2,84 %.  Mais peu avant 17 heures, patatras !,  il passe dans le rouge et tous les gains de la journée s'envolent. A la clôture, il perd 1,55%. La Bourse de Londres a aussi terminé jeudi en baisse, le Footsie-100 perdant 1,21% après avoir passé la quasi-totalité de la journée dans le vert.

       Scénario identique en Allemagne, le Dax finit sur une baisse 2,53%.  La raison ? Wall Street , qui a démarré à la hausse, s'est soudain calmé et est revenu à l'équilibre, douchant l'enthousiasme des Européens. 

     «C'est une catastrophe. Les titres des assureurs et des banques mutualistes dévissent aux Etats-Unis, ce qui entraîne toute la cote ici. Il n'y a même plus besoin d'avoir des annonces pour voir les cours plonger», a expliqué un vendeur d'actions parisien. 

    Selon lui, ce décrochage soudain pourrait s'expliquer par la reprise des ventes à découvert sur les valeurs financières à la Bourse de New York, alors qu'elles étaient interdites depuis le 19 septembre.  Ce mécanisme, pratiqué par de nombreux spéculateurs, consiste à emprunter une action dont on pense que le prix va baisser et à la vendre aussitôt, avec l'espoir d'empocher une forte plus-value au moment où il faudra la racheter pour la rendre au prêteur (spéculation ou anticipation à la baisse).

    Bientôt, les traders vont voir des extraterrestres danser sur leurs écrans!

     

  • Hommage rendu aux victimes du Goulag

    Le président russe Dimitri Medvedev a rendu hommage le 24 septembre 2008 aux victimes du Goulag, devant le monument aux millions de déportés à Magadan, sur la côte Pacifique de la Russie, où les détenus étaient regroupés dans des barges qui remontaient le fleuve Kolyma pour être répartis dans les camps de travail forcé. Le président a qualifié les camps de "page tragique de l'histoire du pays".

    (Faits & Documents n°262 - 1er au 15 octobre 2008) 

  • Intelligence et génétique

    Réfléchir & Agir n°28 Hiver 2008, extrait de l’article Science & Race d’Edouard Rix:

    “L’on dispose de nombreuses études sur la répartition raciale de l’intelligence, en particulier aux USA. La plus célèbre a été publiée en 1969, par Arthur R. Jensen. Pour ce professeur de psychologie à l’Université de Berkeley, le QI des Noirs américains se situe en moyenne quinze points en dessous de celui des Blancs, des facteurs génétiques, plus que socio-économiques, expliquant ces différences psychoraciales.

    Dernière grande étude, publiée en 1994, The Bell Curve est un pavé de 845 pages, écrit par le psychologue Richard Herrnstein et le sociologue Charles Murray. Les auteurs confirment l’existence d’une différence de QI entre Blancs et Noirs de quinze points en faveur des premiers. Ils en concluent que les programmes d’affirmative action en faveur des minorités ethniques sont vouées à l’échec, et que les USA se diviseront à l’avenir entre une “élite cognitive”, d’origine européenne et asiatique, et un sous-prolétariat de couleur, financièrement et intellectuellement défavorisé.

    En réponse à la campagne de diabolisation dont ils ont été victimes, Herrnstein et Murray ont reçu l’appui de cinquante-deux universitaires, signataires d’un manifeste publié le 15 décembre 1994 dans l’édition européenne du Wall Street Journal. On peut y lire: “Comme le montrent toujours de vastes enquêtes réalisées à l’échelle nationale aux Etats-Unis, les résultats obtenus par les Noirs de dix-sept ans, pour les mathématiques, les sciences et la lecture, se rapprochent en moyenne de ceux obtenus par les Blancs de treize ans”. De même, “les étudiants noirs issus de familles aisées n’obtiennent pas de meilleurs résultats en moyenne que les Blancs issus de familles pauvres”. Leur conclusion rejoint celle de The Bell Curve: “Il n’existe pas de données convaincantes donnant à penser que les courbes de QI des différents groupes ethniques et raciaux soient en train de converger”.

    Plus récemment encore, dans IQ and Global Inequality, deux universitaires, Richard Lynn et Tatu Vanhanen, établissent une étroite corrélation entre les mesures du QI des populations et le degré de développement d’un pays.”

    Source:Europa Nostra

  • La baisse des taux n'a pas encore fait tomber la fièvre boursière

    Un vent de panique a soufflé à nouveau mercredi sur les Bourses mondiales qui ont poursuivi leur plongeon entamé lundi, malgré la baisse surprise des taux directeurs des grandes banques centrales et un plan de choc qui revient à une nationalisation partielle des banques britanniques.

      La dégringolade a été accentuée par les sombres perspectives du Fonds monétaire international (FMI) pour l'économie mondiale, annonçant un coup d'arrêt brutal à la croissance, qui n'atteindrait que 0,1% aux Etats-Unis et 0,2% dans la zone euro l'an prochain.

    "Reprenez vos esprits", a lancé le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, en direction des marchés financiers. "Le pessimisme excessif est très mauvais conseiller".

    Dans un geste sans précédent depuis les attentats du 11 septembre 2001, six banques centrales -- la BCE, la Réserve fédérale américaine (Fed) et leurs homologues suédoise, britannique, canadienne et suisse -- ont annoncé une baisse d'un demi-point de leurs taux directeurs. Au même moment la Chine a elle aussi annoncé une baisse du loyer de l'argent.

    Autre mesure phare, annoncée par le gouvernement britannique: un plan de sauvetage des banques qui pourra passer par leur nationalisation partielle à hauteur de 50 milliards de livres (65 milliards d'euros).

    Mais rien ne semblait pouvoir rassurer les investisseurs, affolés par la poursuite de la crise et ses répercussions sur l'économie, en dépit des initiatives des gouvernements, qui se sont multipliées depuis l'adoption vendredi aux Etats-Unis du Plan Paulson, doté de 700 milliards de dollars.

    Wall Street a perdu 2% au terme d'une séance en montagnes russes, tandis que la Bourse de Sao Paulo, première place d'Amérique latine, a accusé une chute de 3,82%.

    Auparavant, les Bourses européennes avaient clôturé en forte baisse: Londres a plongé de 5,18%, Francfort de 5,88% et Paris de 6,39%. En Asie, Tokyo a dévissé de 9,38%, une baisse historique, la plus forte depuis plus de 20 ans.

    La thérapie de choc des banques centrales a été saluée par la France et l'Allemagne et, aux Etats-Unis, elle a fait l'unanimité, une fois n'est pas coutume, auprès des deux rivaux dans la course à la Maison Blanche, le républicain John McCain et le démocrate Barack Obama.

    Toutefois, la baisse de taux décidée par la Réserve fédérale est insuffisante pour sortir les Etats-Unis de la crise, jugeaient mercredi les analystes.

    Les mesures adoptées par le Congrès américain pour faire face à la crise financière commenceront à porter leurs fruits dans deux semaines et demie, a déclaré par téléphone le président américain George W. Bush à son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, selon des propos rapportés par un porte-parole de la présidence du Brésil.

    Le secrétaire au Trésor américain Henry Paulson a déclaré que d'autres faillites d'institutions financières étaient à prévoir aux Etats-Unis malgré le plan de sauvetage des banques.

    "Même avec les nouveaux outils du Trésor, certaines institutions financières vont faire faillite", a reconnu M. Paulson, qui a souligné que la patience était nécessaire face à des turbulences sur les marchés "qui ne vont pas se terminer rapidement".

    Comme pour lui donner raison, la Fed a annoncé qu'elle allait fournir à l'assureur AIG, qui avait été nationalisé à la mi-septembre, 37,8 milliards de dollars de liquidités supplémentaires, après que ce dernier eût consommé une grande partie du prêt de 85 milliards fourni par la Fed.

    L'euro a été dopé par la baisse des taux, valant 1,3660 dollar vers 20H40 GMT, contre 1,3599 dollar mardi soir. Les prix du pétrole ont reculé à 88,95 dollars, en baisse de 1,11 dollar par rapport à la clôture de mardi.

    Les gouvernements restaient mobilisés sur tous les fronts pour renforcer le système bancaire et éviter un assèchement complet du crédit.

    Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a annoncé que le Trésor entrerait dans le capital des banques en cas de besoin, mais avec des actions sans droits de vote, excluant ainsi une nationalisation.

    La France mettra en place une structure juridique permettant à l'Etat d'intervenir financièrement en faveur des banques françaises.

    Le Premier ministre britannique Gordon Brown a invité les autres pays de l'UE à adopter un "plan européen de financement" du système bancaire, un projet déjà évoqué par l'Italie et les Pays-Bas, mais rejeté par l'Allemagne.

    Une réforme de la régulation du système financier, proposée par Londres, devrait figurer au menu de la réunion vendredi à Washington des ministres des Finances et banquiers centraux des pays du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni).

    Une réunion du Groupe des 20 (G20), rassemblant les ministres et banquiers centraux des principaux pays riches et émergents, aura lieu samedi à Washington en marge des réunions d'automne du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.

    La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy "sont convenus que les actions de l'Allemagne et de la France relatives à la crise financière seront totalement coordonnées", a annoncé l'Elysée.

    Le grand chambardement du paysage bancaire s'est poursuivi: la Caisse d'Epargne a approuvé son projet de fusion avec la Banque Populaire, un mariage qui permettrait de créer la deuxième banque de dépôts française.

    En Islande, l'Etat a pris officiellement le contrôle de la banque Glitnir, au bord de la faillite. Fait inédit, un millier d'Islandais se sont rassemblés à Reykjavik pour exprimer leur inquiétude face à la crise financière qui menace de mettre à genoux leur pays.

    AFP. 09.10.08

     

  • Les vicieuses ridicules

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    Pierre Bellanger

    Le patron de Skyrock encourt un an de prison avec sursis pour avoir "corrompu" une jeune fille de 17 ans. Verdict le 3 novembre.

     

    Comme annoncé sur Le Post, le patron de Skyrock a dû comparaître lundi, à Paris, pour corruption de mineurs. C'est dans une relative discrétion que la 15e chambre correctionnelle de Paris s'est penchée sur le cas de Pierre Bellanger, de nouveau confronté à cette affaire dont les faits remontent à 1999.

    A l'époque, Laetitia, belle jeune fille de 17 ans, raconte qu'elle vit mal le divorce de ses parents. Elle recherche de l’affection. Sa sœur l’invite après un week-end à Rome à venir habiter chez elle et "ses coloc’". Officiellement. Officieusement, la soeur de Laetitia vit depuis 1994 une histoire à part avec Pierre Bellanger, Cathy et Constance: le "Halcyon". Une forme de ménage à plusieurs, dont le "maître" est Pierre. Les trois concubines de l’époque se présentent comme ses "esclaves", mais affirment que rien ne leur était "jamais imposé". Ce serait simplement pour plaire au maître qu'elles "'trouvent des femmes", de préférence belles et intelligentes, "malléables" aussi. Emmanuelle recrutera sa propre sœur.

    Au début, Laetitia vient quand elle veut, surtout le week-end et le mercredi. Et puis assez rapidement, sa sœur lui explique que pour continuer à jouir de sa nouvelle vie, il lui "faudra tomber amoureuse de Pierre et avoir des relations sexuelles avec lui". Emmanuelle lui assure "c’est une chance incroyable d’être vierge et pure". Laetitia accepte, "fascinée" et séduite par le clinquant, les invitations au restaurant. L’homme à la barbe de trois jours est généreux, intelligent. Il veut "émanciper" les femmes avec qui il choisit de vivre. Le ménage vit au rythme de la "spiritualité" insufflée par le beau quadragénaire. Dans le groupe, il y a aussi un "mage", qui est le voyant de Skyrock, Claude Deplace, ajoute Laetitia.

    "Persuadée de faire un travail intérieur", l’"Oracle" (le surnom de la plaignante) a des rapports sexuels multiples, "souvent sado-masochistes". L'histoire durera pendant sept mois. Punitions (douche froide, séances nue sur le balcon, excuses nues à genoux) et exercices (rédaction d’un journal intime qui met en scène "l’Âme", "l’Ego" et "la Bête") forment le quotidien que dénonce la jeune fille.

    L'histoire prendra fin lors de vacances à Madagascar: la "confiance" est rompue, Laetitia a flirté avec un jeune homme de son âge. Elle dit qu'on ne la considère plus digne de rester dans le groupe.

    La jeune fille, devenue majeure, attendra 2001 pour déposer une plainte pour viol, après avoir noué des relations stables avec un jeune homme et commencé une psychothérapie.

    Pour Pierre Bellanger, l'affaire est tout autre: il se dit "désolé de voir l’état de Laetitia", mais "n’a jamais voulu corrompre, ni salir qui que ce soit". Il n'est pas un "gourou" et estime avoir vécu une "histoire d'amour partagée": "Elle avait le goût du sexe, de l'amour et était heureuse." Il dit aussi: "La polygamie choisie est une relation d'expérience".


    Le procureur a requis un an de prison avec sursis, sans inscription au fichier des délinquants sexuels. Il a estimé que "la force du groupe maintenait la cohésion et qu’une place considérable était dévouée au sexe". Toutefois, l’aspect sectaire d’"Halcyon" ne pourrait être retenu car certaines concubines étaient parties librement. Il a insisté sur la "recherche de la minorité et encore plus de la virginité".
    Les avocats de la victime réclament un euro à titre symbolique de dommages et intérêts.

    Le jugement a été mis en délibéré le 3 novembre prochain.

    (Source: Le Post) 08.10.08
  • Le Mont Rushmore

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    Le Mémorial national du Mont Rushmore, situé près de la ville de Rapid City dans l'État américain du Dakota du Sud, est une sculpture monumentale en granite localisée à l’intérieur du mémorial présidentiel des États-Unis qui retrace 150 ans de l'histoire du pays. Les sculptures, hautes de 18 mètres, représentent quatre des présidents les plus marquants de l'histoire américaine. Il s'agit de gauche à droite de George Washington (1732-1799), de Thomas Jefferson (1743-1826), de Theodore Roosevelt (1858-1919) et d'Abraham Lincoln (1809-1865).
     Le mémorial couvre une surface de 5,17 km² et se situe à 1 745 mètres d'altitude. Il est géré par le National Park Service qui dépend du Département de l'Intérieur des États-Unis et attire plus de deux millions de visiteurs chaque année.

  • ABRAHAM LINCOLN 16ème président des Etats-Unis

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    Né le 12 février 1809 dans le Kentucky - Mort assassiné par un Sudiste le 14 avril 1865

    "Je dirai donc que je ne suis pas ni n'ai jamais été pour l'égalité politique et sociale des noirs et des blancs, que je ne suis pas, ni n'ai jamais été, pour le fait d'avoir des électeurs ni des jurés noirs, ni pour le fait de les former à exercer ses fonctions, ni en faveur des mariages mixtes; et je dirai en plus de ceci, qu'il y a une différence physique entre la race blanche et la race noire qui interdira pour toujours aux deux races de vivre ensemble dans des conditions d'égalité sociale et politique. Et dans la mesure où ils ne peuvent pas vivre ensemble mais qu'ils coexistent, il faut qu'il y ait une position de supériorité et d'infériorité, et moi-même, autant que n'importe quel autre homme, je suis pour le fait que la position de supériorité soit attribuée à la race blanche."

    •  I will say, then, that I am not nor have ever been in favor of bringing about in any way the social and political equality of the black and white races, that I am not, nor ever have been, in favor of making voters or jurors of negroes, nor of qualifying them to hold office, nor to intermarry with White people; and I will say in addition to this that there is a physical difference between the White and black races which will ever forbid the two races living together on terms of social and political equality. And inasmuch as they cannot so live, while they do remain together, there must be the position of superior and inferior, and I, as much as any other man, am in favor of having the superior position assigned to the White race.
    • Bien que ne croyant pas à l'égalité des races, Abraham Lincoln rédigea, au nom des principes moraux, la proclamation émancipant les esclaves et signa en 1865 le 13e amendement abolissant l’esclavage. 
    • Speeches and Writings, 1832-1858, Abraham Lincoln (trad. Wikiquote), éd. Library of America, 1989, Discours à Columbus, Ohio (1859), p. 33

     

  • Sarközy a une étincelle de bon sens!

    EVIAN, 8 octobre - RIA Novosti. Le président français Nicolas Sarközy a reconnu mercredi à Evian (France) que la Géorgie avait agressé l'Ossétie du Sud, tout en qualifiant de "disproportionnée" la réaction de Moscou.

    "Je fais confiance au président Medvedev pour parler ouvertement. Je pense que la réaction des forces russes face à l'agression géorgienne était disproportionnée. Oui, en effet, il s'agit d'une offensive militaire lancée par la Géorgie, c'était une erreur", a déclaré M. Sarközy.

    On lui pardonnera son bémol...


  • Les dirigeants d'AIG se payaient de luxueuses vacances après leur "sauvetage"

    Les dirigeants d'AIG ont passé des vacances dans un complexe luxueux de Californie (ouest) quelques jours à peine après le sauvetage de l'assureur par les autorités américaines pour 85 milliards de dollars, se sont émus mardi des parlementaires.

    "Moins d'une semaine après que les contribuables aient sauvé AIG, des responsables de l'entreprise pouvaient être vus en train de boire et manger dans l'un des complexes hôteliers les plus huppés du pays", a affirmé le démocrate Henry Waxman devant la commission de la Transparence et de la réforme du gouvernement de la Chambre des représentants.

    La banque centrale américaine a sauvé l'assureur de la faillite le 17 septembre en lui accordant un prêt en échange de 79,9% des parts de la société, soit une nationalisation de fait. "Moins d'une semaine plus tard, AIG organisait une "retraite" d'une semaine pour les responsables de la compagnie au très sélect St Regis de Monarch Beach, en Californie", a insisté M. Waxman au deuxième jour d'auditions de cette commission sur la crise financière.

     Il a précisé que la facture de cette retraite luxueuse s'élevait à 440.000 dollars, dont près de 200.000 dollars pour payer les chambres (à 1.000 dollars la nuit ou plus), et plus de 150.000 dollars pour les repas, ainsi que 23.000 dollars de soins de remise en forme, alors que "les Américains moyens souffrent économiquement, perdent leurs emplois, leurs maisons et leur assurance santé". "C'est le genre de chose qui bouleverse mes électeurs, dont beaucoup sont en train de perdre leurs maisons et leurs plans de retraite", s'est ému le représentant démocrate Elijah Cumming, estimant qu'ils étaient "bouleversés à juste raison".

    Interrogé par les parlementaires, l'ancien PDG d'AIG Martin Sullivan a rappelé qu'il avait quitté la compagnie plusieurs mois auparavant. "Si j'avais vu des factures comme celles-là, je peux vous assurer qu'en tant que PDG j'aurais posé des questions", a-t-il dit.

     Mais le directeur du service des assurances de l'Etat de New York, Eric Dinallo, est venu au secours des dirigeants d'AIG, expliquant que la retraite californienne pouvait avoir pour but d'éviter une fuite des talents de la compagnie et que la direction avait peut-être "pensé qu'elle devait fédérer tout le monde pour préserver la productivité" et "protéger les clients en les empêchant de fuir". "Je suis d'accord sur le fait qu'il y a eu quelques dépenses inconsidérées, mais l'idée de réunir les principaux cadres pour faire en sorte que les 85 milliards puissent, dans la mesure du possible, être remboursés, n'est pas forcément une décision insensée de la part de l'entreprise".

    Le Monde - 08.10.08