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Aujourd’hui, j’ai réussi à faire ratifier le cinquantième amendement qui durcit le contrôle de l’immigration. Ça se fête ! » Sur la photo, postée sur sa page Facebook le 14 mars, Inger Stojberg pose avec un gros gâteau recouvert d’un nappage au chocolat, décoré d’un drapeau danois et d’un « 50 » en massepain.
La ministre danoise de l’immigration et de l’intégration affiche un grand sourire. L’amendement en question entérine la suppression des allocations pour les immigrés ayant commis une infraction.
Au Danemark, le cliché a suscité l’indignation. Le secrétaire général de la Croix-Rouge, Anders Ladekarl, a posé à son tour devant un plateau de pâtisseries, encourageant les Danois à donner 50 couronnes (près de 7 €) à l’ONG par SMS, en tapant le mot kage (« gâteau » en danois) sur leur téléphone. L’organisation a recueilli un demi-million de couronnes en vingt-quatre heures. Sous le feu de la critique, Inger Stojberg a reçu le soutien de son patron. Le premier ministre libéral, Lars Lokke Rasmussen, s’est désolé que la photo ait pu être mal interprétée. « C’est bien que le gouvernement applique sa politique, et ce que nous célébrons est le résultat, et non la méthode », a-t-il déclaré, précisant que sa ministre avait un faible pour les friandises.
Depuis son arrivée au gouvernement en 2015, Inger Stojberg, 44 ans, cultive la controverse. Peu importe que ses propos choquent. Elle désarme ses opposants par une posture politiquement incorrecte parfaitement assumée et un humour qui fait des ravages sur les réseaux sociaux, au point de la propulser ministre préférée des Danois.
Fille d’un couple d’agriculteurs de la province du Jutland, elle s’est lancée en politique au lycée. Diplômée en gestion d’entreprise, elle entre au Parlement en 2001, l’année même où le Parti libéral (Venstre) revient aux affaires, avec le soutien des populistes du Parti du peuple danois, inaugurant le durcissement de la politique d’immigration qui n’a cessé depuis. Chez elle, tout est question de valeurs – celles du royaume de 5,7 millions d’habitants, qu’elle veut défendre contre l’immigration et les tenants d’un multiculturalisme débridé. Son but : réduire au maximum l’entrée des migrants au Danemark (6 235 en 2016, contre 21 316 en 2015).
C’est à son initiative qu’à l’été 2015, au début de la crise des réfugiés, son ministère achète de pleines pages de pub dans les journaux libanais pour décourager les candidats à l’exil de rejoindre le royaume scandinave. À l’automne 2015, elle récidive, avec un amendement qui suscite l’indignation internationale. Rappelant la spoliation des juifs, le texte permet à la police danoise de saisir les biens des demandeurs d’asile excédant une valeur de 10 000 couronnes (1 345 €). Depuis son entrée en vigueur, en février 2016, il n’a été utilisé qu’à quatre reprises, pour un montant total de 117 600 couronnes (15 800 €).
Cette année, en février, elle fustigeait dans les médias la « mesquinerie » d’une Syrienne de 9 ans et de sa famille, arrivées au Danemark grâce au regroupement familial, mais qui auraient demandé ensuite le statut de réfugiés pour « pomper le système ». Peu importe que l’histoire soit fausse. Le courroux de ses partisans est total. Inger Stojberg fascine les médias danois, qui l’ont d’ailleurs élue pour la deuxième année de suite « personnalité la plus influente » du pays. Pour le quotidien de gauche Politiken, « Inger Stojberg fait du cynisme un art ». L’écrivain Carsten Jensen confirme : « Si vous voulez savoir par qui nous sommes gouvernés, regardez Inger. Rien n’est dissimulé. La grossièreté, la bassesse et les spéculations cyniques dans le malheur des autres sont exposées avec un zèle exhibitionniste. » La critique ne semble pas l’atteindre.
Sur Instagram, un chanteur de hip-hop la représente en walkyrie nazie. Elle partage le dessin, constatant qu’elle aime sans doute plus sa musique qu’il n’apprécie sa politique. Peu avant Noël, Politiken publie un dessin la montrant en train de décorer un sapin d’un réfugié pendu. Elle se prend en photo devant un arbre décoré à l’identique, en remplaçant le pendu par une boule.
Les Observateurs.ch
Le président russe Vladimir Poutine a remis en cause la responsabilité de l’être humain dans le changement climatique, en affirmant que le réchauffement mondial n’était pas provoqué par les émissions de gaz à effet de serre.
« Le réchauffement, il a commencé dans les années 1930 », a déclaré le président russe Vladimir Poutine, lors d’un Forum sur l’Arctique à Arkhangelsk, dans le Grand Nord russe, selon des images diffusées par la télévision publique.
« À l’époque, il n’y avait pas encore de tels facteurs anthropiques comme les émissions de gaz, mais le réchauffement avait déjà commencé », a-t-il affirmé.
Le président russe a jugé impossible d’empêcher le réchauffement climatique qui pourrait être lié selon lui notamment à des cycles globaux sur Terre.
« La question est de s’y adapter », a estimé Poutine.
Ces déclarations interviennent alors que le président américain Donald Trump a signé mardi un décret ordonnant un réexamen d’une mesure phare de Barack Obama sur le climat imposant aux centrales thermiques des réductions drastiques de leurs émissions de gaz à effet de serre.
Donald Trump a également promis un renouveau de l’industrie du charbon aux États-Unis, le deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre derrière la Chine.
Le Pont Mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Shutterstock
La gauche découvre aujourd’hui, effarée, qu’une certaine jeunesse a commencé d’écrire un nouveau tome.
Une façon courtoise de dire qu’après des décennies d’un travail de sape destiné à déconstruire l’ordre hérité des siècles, et plusieurs générations léthargiques sur qui la greffe cérébrale semblait avoir correctement fonctionné, une nouvelle vague, jeune, réagissant à la façon d’un anticorps au désastre en cours, se levait enfin.
Il y a plusieurs façons de mesurer, en effet, cette volonté d’une partie grandissante du pays d’enrayer la fatalité et de faire mentir cette vieille ritournelle de gauche qui prétend que l’émancipation des opprimés d’hier et l’anéantissement des vieilles structures équivalent à la fin de l’Histoire. Convaincue d’avoir porté l’humanité à son point ultime de maturité en écrivant sur elle et pour elle la dernière page de son roman, cette gauche découvre aujourd’hui, effarée, qu’une certaine jeunesse a commencé d’écrire un nouveau tome. Plusieurs façons, donc, de mesurer que cette révolution silencieuse a commencé : premièrement, nous le voyons sur le plan strictement électoral, avec notamment une défiance de plus en plus manifeste à l’égard de la classe politique et, plus concrètement encore, dans l’élimination, ces derniers mois, des principales têtes de liste du système : Sarkozy, Juppé, Valls, Hollande ; quiconque a occupé le pouvoir ou lui est intimement lié dans l’esprit des Français est renvoyé dans ses cordes.
Pour vérifier que ces rejets ne sont pas seulement un mouvement d’humeur sans véritable soubassement politique, il faut les mettre en parallèle avec la lente et inéluctable progression de Marine Le Pen et du Front national, qui réalisent, en plus de leurs scores chaque fois supérieurs à chaque scrutin, le tour de force dans un pays où ils ont été diabolisés au possible d’être maintenant défendus, affichés et revendiqués par une masse qui ne craint plus l’anathème.
Ce mercredi 29 mars, Bruno Cautrès, chercheur au Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF), donne les chiffres d’une réalité dont on avait déjà mesuré l’ampleur : les jeunes qui mettront leur bulletin dans l’urne pour la première fois de leur vie à l’occasion du scrutin présidentiel à venir le feront en faveur de Marine Le Pen à hauteur de 30 % d’entre eux. Elle est talonnée par l’illusionniste Macron (27,2 %) et, très loin devant les autres poursuivants, Mélenchon et Hamon (15,6 et 15,4 %) ; Fillon, hors radar ou presque, n’intéresse que 8 % de ces 3,3 millions de primo-votants.
Au soir du premier tour, le 23 avril 2017, lorsque Marine Le Pen se qualifiera pour le second, ceux dont le seul projet politique est de construire des « barrages » républicains auront sans doute plus de mal qu’en 2002 à recruter leur armée de castors.
BV 30/03/17
Les Néerlandais n'ont pas fait preuve de suffisamment de courage, a déclaré à Sputnik la présidente d'Alternative pour l'Allemagne (AfD), Frauke Petry, en commentant les résultats plutôt décevants de Geert Wilders aux dernières élections législatives aux Pays-Bas, tout en espérant que les électeurs européens se décideraient enfin à des changements « comme en Amérique ».
« Il va sans dire que nous voudrions voir un meilleur résultat de sorte que son parti [de Geert Wilders, ndlr] devienne la plus puissante force néerlandaise […]. Cette fois encore, les Néerlandais n'ont pas fait preuve de suffisamment de courage. Quoi qu'il en soit, le Parti pour la liberté (PVV) a amélioré ses résultats par rapport aux dernières élections, alors que le soi-disant gagnant a perdu des voix », a indiqué l'interlocutrice de l'agence.
Et de mettre en garde que si dans les années à venir, la politique n'était pas corrigée à fond dans tous les pays d'Europe, le continent européen se détruirait lui-même et ce, rien qu'à cause de la croissance démographique des migrants.
« On constate toutefois que les Européens veulent sauvegarder leurs pays, qu'ils se rendent déjà compte de leurs problèmes. Pourtant, la question se pose, seront-ils enfin prêts à faire un choix en faveur de changements, comme cela s'est produit aux États-Unis », a conclu Mme Petry.
Le Parti populaire libéral et démocrate (VVD) du Premier ministre Mark Rutte au pouvoir a remporté les élections législatives aux Pays-Bas, même si ses députés ont perdu huit mandats par rapport à 2012. Le parti de Geert Wilders, au contraire, a obtenu cinq sièges de plus.
SPUTNIK
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Elle-même poursuivie pour diffamation dans une affaire qui l'oppose à Bernard Cazeneuve, Sandra Bertin continue de dénoncer les «pressions» dont elle aurait fait objet de la part du ministère de l'Intérieur.
La policière municipale Sandra Bertin qui assure avoir subi des pressions après l'attentat de Nice pour modifier un rapport sur le dispositif de sécurité et dont une première plainte avait été classée sans suite, a relancé la procédure pour «abus d'autorité», a-t-on appris le 30 mars auprès de son avocat.
Sandra Bertin est elle-même poursuivie en diffamation par le chef du gouvernement Bernard Cazeneuve pour avoir dénoncé des pressions du ministère de l'Intérieur après l'attentat de Nice, et doit comparaître le 7 juin dans ce dossier à Paris.
Sa nouvelle plainte avec constitution de partie civile a été déposée auprès du doyen des juges d'instruction de Nice pour «abus d'autorité» mais aussi pour «escroquerie aggravée» car selon son avocat Adrien Verrier, l'ambiguïté a été délibérément entretenue auprès de Sandra Bertin pour lui faire croire qu'elle devait répondre à des demandes pressantes émanant, non pas de la police nationale, mais directement de la place Beauvau et du cabinet du ministre.
«Les dépositions résultant de l'enquête confirment les dires de Sandra Bertin, et démontrent à la fois qu'elle a éte victime a minima de faits d'abus d'autorité et aussi qu'elle n'a jamais diffamé personne, à commencer par Monsieur Cazeneuve», a précisé Me Adrien Verrier, confirmant une information de Nice-Matin.
Selon des extraits des dépositions cités par le quotidien régional, Sandra Bertin, qui était responsable du centre de supervision urbain de Nice où parviennent les images de vidéosurveillance de la ville, a reçu pas moins de 13 appels téléphoniques et plusieurs sms en 1h40 en milieu d'après-midi le 15 juillet, pour relayer les demandes de la direction centrale de la sécurité publique, selon le journal. La policière était à ce moment-là en train de rédiger un rapport sur les effectifs de police visibles sur les images de vidéosurveillance, alors que la polémique enflait entre les élus locaux et Bernard Cazeneuve, alors ministre de l'Intérieur, sur le dispositif de sécurité prévu dans la ville le soir de l'attentat.
Soutenue par l'ex-maire de Nice Christian Estrosi et son successeur Philippe Pradal, elle maintient qu'on a voulu lui extorquer un rapport «modifiable» et qu'on lui a demandé «de faire apparaître sur certains endroits des positions de la police nationale» qu'elle ne voyait pas.
Bernard Cazeneuve s'est toujours défendu de toute volonté de mentir sur le dispositif de sécurité prévu pour le feu d'artifice de la fête nationale, endeuillée par la mort de 86 personnes écrasées par un camion-bélier qui a foncé dans la foule sur la promenade des Anglais.
RT
L'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley a affirmé le 30 mars que Washington ne considérait plus le départ du président syrien Bachar al-Assad comme une priorité pour mettre fin au conflit dans le pays.
C'est un énorme revirement diplomatique du côté de Washington. Alors que l'administration de Barack Obama avait demandé à plusieurs reprises le départ du président syrien, son successeur ne semble pas en faire une priorité.
«Il faut choisir ses batailles», a dit Nikki Haley, ambassadrice américaine auprès de l'ONU, à un groupe de journalistes au siège de l'organisation, à New York. «Quand vous regardez la situation, il faut changer nos priorités, et notre priorité n'est plus de rester assis là, à nous concentrer sur faire partir Assad», a-t-elle notamment précisé.
Nikki Haley s'exprimait après des propos similaires du secrétaire d'Etat Rex Tillerson qui avait déjà signalé, le 30 mars à Ankara, une inflexion dans la diplomatie américaine en affirmant que «le sort du président Assad, à long terme, sera décidé par le peuple syrien».
Selon Nikki Haley, Washington veut désormais concentrer ses efforts sur une solution politique au conflit.
«Notre priorité est vraiment de regarder comment on peut obtenir des résultats. Avec qui devons-nous travailler pour réellement faire une différence pour les gens en Syrie ?», s’est-elle interrogée.
La diplomate a affirmé ne pas vouloir se focaliser sur le sort de Bachar al-Assad «de la même façon que l'administration précédente».
«Est-ce que nous pensons qu'il est un obstacle? Oui. Est-ce que nous allons rester assis là et nous concentrer sur le faire partir? Non.», a-t-elle martelé.
RT
Interrompues jeudi matin, les discussions en présence des ministres Matthias Fekl (Intérieur) et Ericka Bareigts (Outre-mer), ont finalement repris. La seconde a présenté «ses excuses» au peuple guyanais, après des années de sous-investissement de la métropole.
Négociations sous haute tension à Cayenne (Guyane), après plus de dix jours de tensions sociales. Lancées jeudi matin au sein de la préfecture, les discussions entre les ministres Matthias Fekl (Intérieur), Ericka Bareigts (Outre-mer), et un collectif de Guyanais avaient été rapidement interrompues et étaient restées au point mort pendant plusieurs heures avant de reprendre timidement dans l'après-midi, dans une ambiance extrêmement lourde.
Jeudi soir, le gouvernement a finalement présenté des excuses officielles au peuple guyanais. C'est Mme Bareigts qui s'en est chargée après avoir dans un premier temps refusé. «Au bout de tant d'années, c'est à moi que revient l'honneur de dire, au-delà de ma petite personne, au-delà des fonctions, toutes mes excuses au peuple guyanais», a lancé la ministre du perron de la préfecture de la Guyane, s'attirant les acclamations et les applaudissements de centaines de personnes en contrebas.
Mme Bareigts s'était déjà excusée quelques minutes plus tôt devant une délégation d'une cinquantaine de Guyanais que le ministre de l'Intérieur Mathias Fekl et elle-même avaient reçue. «Si j'ai blessé la Guyane, je ne sais de quels maux, mais si j'ai blessé la Guyane, alors ça ne sera pas moi, Ultramarine, qui reculera devant des excuses, avait-t-elle déclaré. Pour beaucoup de choses, si on s'était excusé, peut-être qu'on aurait avancé beaucoup plus sereinement et qu'on n'en serait pas arrivé là aujourd'hui».
La représentante de l'Outre-mer avait été chahutée quelques heures plus tôt par Gaelle Lapompe Paironne, une des membres de la délégation. «Madame la ministre de l'Outre-mer, le peuple guyanais vous demande de vous excuser. Nous pouvons pardonner les bêtises mais pas le mépris», avait-elle lancé lors d'une prise de parole initiale, lui reprochant notamment un déplacement tardif. Les maux, la souffrance de la population guyanaise, ne sont pas vains. Ils reflètent notre réalité, celle que vous ne voulez pas voir, celle que nous ne voulez pas entendre, celle que vous ne voulez pas comprendre».
Un membre du collectif des Iguanes de l'ouest, créé initialement pour dénoncer des problèmes d'électricité en Guyane, avait lui aussi insisté sur «un retard structurel de plus de trente ans». Trouvant, par ailleurs, «dommage» pour les Guyanais d'avoir été obligés de «négocier pour discuter avec leur gouvernement».
«Nous devons absolument être dans le rattrapage, sur l'électricité, sur le logement, sur l'éducation, sur la jeunesse», avait alors répondu la ministre de l'Outre-mer remerciant les participants pour leur «pugnacité». «Nous voulons continuer ce travail avec vous (...), signer ces mesures, pour qu'aucune élection n'arrête la progression dans laquelle nous sommes» pour la Guyane, avait-t-elle affirmé. «Il nous tient à coeur de construire les bonnes solutions pour avancer», avait plus sobrement observé le ministre de l'Intérieur Matthias Fekl.
Les négociations, qui visent à sortir la Guyane de plus de dix jours de conflit social, s'étaient arrêtées quelques minutes à peine après avoir commencé jeudi matin. Alors que les médias n'avaient pas été conviés aux discussions, le collectif portant les revendications avait décidé, moins d'une demi-heure après le début de la rencontre, que «ça ne pouvait pas se passer comme ça pour des questions de transparence», avait déclaré l'un de ses membres, le représentant du Medef local, Stéphane Lambert.
La vingtaine de négociateurs issus de la société civile guyanaise étaient alors sortis de la préfecture, où les discussions se tenaient. Ils faisaient face à 11h30 locales (16h30 à Paris) à des centaines de manifestants venus les soutenir.
La rencontre avait démarré dans une ambiance électrique et sous une pluie battante, avec 1 heure 30 de retard. Alors qu'elle devait commencer à 9 heures locales, le collectif des «500 frères», soutenu par des centaines de manifestants, avait d'abord exigé le retrait du dispositif de sécurité érigé face à la préfecture, menaçant de se retirer des discussions. «50 000 personnes ont marché en Guyane mardi et il n'y a pas eu de casse, pas un rétroviseur cassé. Et aujourd'hui on nous met des barrières? C'est de la provocation», avait tonné Olivier Goudet, un porte-parole des 500 frères, un mouvement citoyen réclamant plus de sécurité dans le département, et dont les membres défilent encagoulés.
La Guyane connaît depuis une dizaine de jours un mouvement de contestation d'une ampleur historique, sur fond de revendications sécuritaires, économiques et sociales. Alors que la quasi-totalité des 37 syndicats membres de l'Union des travailleurs guyanais (UTG) ont appelé samedi à la «grève générale illimitée», «la plus grosse manifestation de l'histoire» de la Guyane s'est tenue mardi, de l'aveu même de la préfecture. Près de 15 000 ont marché à l'occasion d'une «journée morte» à Cayenne et Saint-Laurent du Maroni, les deux plus grandes villes du territoire.
Air France avait annoncé jeudi être contrainte d'annuler le vol direct Paris-Cayenne de vendredi en raison de la situation en Guyane, et de réduire à un seul vol les rotations avec les Antilles contre deux prévus.
Le Parisien
Si Valls avait voulu se venger de Macron (qu’il déteste), il n’aurait pas agi différemment.
Macron, qui se veut « le garant du renouvellement politique des visages et des pratiques », se retrouve avec le ralliement embarrassant de l’un des plus forts symboles du quinquennat Hollande. Nouvelle preuve dont il se passerait bien qu’il est le candidat du hollandisme et que le gouvernement Hollande entend jouer les prolongations chez lui. Après Le Drian, il ne manque plus que ce vieux machin de Taubira pour compléter son écurie de formule 1.
Non seulement Valls a un gros contentieux avec Macron (surnommés « les fistons flinguer », ils étaient les deux rivaux de gauche animés d’une ambition présidentielle identique) mais son arrivée se fait sous le signe de la trahison et du parjure. Il lâche Hamon, le candidat officiel du Parti socialiste, et renie sa parole signée au bas de la charte de la primaire de gauche invoquant une raison supérieure, la seule qui vaille : la menace de l’arrivée de Marine Le Pen au pouvoir, « le danger du populisme, de l’extrême droite, du Front national ». Cela, selon Valls, mérite bien que Caïn rejoigne Abel et le serre dans ses bras à l’étouffer :
« Oui, j’ai signé la charte de la primaire, mais l’intérêt supérieur de la France va au-delà des règles d’un parti, d’une primaire ou d’une commission. Je ne veux prendre aucun risque pour la République. »
Manuel Valls dit avoir de bonnes raisons de penser que « le FN est beaucoup plus haut que ce que disent les sondages ». Intéressant !
Emmanuel Macron, qui a accueilli ce soutien du bout des lèvres, se trouve à la tête d’un troupeau ingérable de personnalités au profil aussi éloigné que Robert Hue et Alain Madelin, Daniel Cohn-Bendit et Alain Minc en passant par Pierre Bergé. Quatorze anciens ministres de Jacques Chirac, quatre ministres ou ancien ministres de François Hollande (Jean-Yves Le Drian, Barbara Pompili, Thierry Braillard et Manuel Valls) et un ex-ministre de François Mitterrand. Selon la formule de Laurent Wauquiez :
« “En Marche” est l’usine de recyclage de tous les opportunistes de la politique française. »
Caroline Parmentier
Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 31 mars 2017
Lire!
A visionner absolument!
30/03/2017 – FRANCE (NOVOpress) : Marion Maréchal-Le Pen était hier soir l’invitée de Polonium, l’émission de Natacha Polony sur Paris Première. Voici la vidéo intégrale de l’entretien avec « l’autre présidente du FN », le titre affiché par l’émission…
« Les personnes qui n’aiment pas la France, a notamment déclaré l’élue de Vaucluse, doivent être incitées à rentrer chez eux. »
https://fr.novopress.info/204679/une-banderole-sur-lambassade-de-turquie-erdogan-reprends-tes-turcs/
https://francais.rt.com/france/35968-nouvelle-affiche-francois-fillon-deja-objet-detournements
Déroulez, déroulez...