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CAMILLE PISSARRO (1830-1903)
Le jardin au printemps -
Le robot humanoïde japonais
AFP/JIJI press ¦ Robot activé à distance grâce à un singe, le 15 janvier 2008 au Advanced Telecommunications Research Institute International (ATR) laboratory près de Kyoto (Japon)
Des chercheurs japonais et américains ont conçu un robot humanoïde dont les deux jambes sont activées à distance par les signaux détectés dans le cerveau d'un singe en train de marcher à l'autre bout du monde, ce qui pourrait à terme permettre à des handicapés de se mouvoir.
Cette prouesse, qui allie robotique et neurosciences, a été annoncée mercredi par l'Agence de la Science et des Technologies japonaise et l'Université Duke aux Etats-Unis.
"Nous avons réussi à transmettre des Etats-Unis au Japon les données issues du cerveau d'un singe en détectant les influx nerveux qui commandent le mouvement des jambes", ont expliqué les chercheurs.
"Nous sommes ensuite parvenus à contrôler les jambes du robot en temps réel grâce à ces signaux, de sorte que le robot marche de la même façon que le singe", ont-ils poursuivi.
Il s'agit selon eux d'une première mondiale.
Les chercheurs américains ont entraîné deux chimpanzés à marcher sur un tapis roulant comme un humain et ont enregistré les signaux émanant de plusieurs centaines de neurones commandant les mouvements.
L'équipe nippone a ensuite converti ces informations en instructions compréhensibles par son robot androïde.
"Grâce à ces résultats, nous pouvons dire que nous avons fait un grand pas dans la possible réalisation de prothèses neuronales qui pourraient faire recouvrer leurs capacités motrices à des paralysés", ont souligné les chercheurs.
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Comme sa copine Carla Bruni...
Naomi est née le 22 mai 1970, Carla le 23 décembre19681967 La belle histoire que vit actuellement sa copine Carla Bruni avec Nicolas Sarközy aurait-elle donné des ailes à Naomi Campbell ? Une rumeur un peu folle veut que la top ait craqué pour Hugo Chavez, le très médiatique (lui aussi) président vénézuélien ! Il y a deux mois, la tigresse des podiums avait eu l'occasion de l'interviewer pour le magazine britannique GQ. Et le courant serait très bien passé entre eux... Séparé de sa deuxième épouse (lui aussi !), El Comandante, âgé de 53 ans (lui aussi !), ne quitterait donc plus celle qui l'a surnommé "l'ange rebelle". Mais si leur love story - passionnée - est un peu plus discrète, comme chez nous la presse s'emballe et imagine des noces imminentes...Le nom du président de la République française traîne dans les échos people, les news des top models, dans tout ce qui est vain, futile, sexy, et qui rapetisse la France... -
Un prêtre pédophile suisse sévissait en France
L’affaire a éclaté la semaine dernière après la publication d’un article dans Tribune de Lyon. J. A., un prêtre suisse de 67 ans, a confié à un journaliste avoir abusé sexuellement d’un enfant entre 1989 et 2005 lors d’un séjour en France. Aujourd’hui, la justice cherche à savoir s’il a fait d’autres victimes.
Le procureur général de Lyon, Jean-Olivier Viout, a saisi dès la sortie du journal, le 10 janvier, son homologue suisse pour lui demander « l’audition détaillée » du père J. A. afin de confirmer sur procès-verbal ses déclarations. Quelques jours plus tôt, après avoir reconnu être l’auteur de nombreux viols en Suisse, le père J. A. avait affirmé avoir sévi en France, où il a été envoyé entre 1989 et 2005 par des responsables catholiques de Fribourg.
Le plus étonnant est que son transfert en France s’est produit alors que plusieurs affaires de pédophilie le mettant explicitement en cause étaient mises au jour en Suisse...
Le père J. A. a d’abord séjourné dans la région de Grenoble, où il avait la responsabilité d’une paroisse, puis à Bron, où il a très discrètement trouvé refuge après des révélations de la Télévision suisse romande (TSR) qui avait retrouvé l’une de ses victimes. Cette dernière, un servant de messe (enfant de choeur), aurait reçu 100.000 francs d’indemnité de Mgr Bernard Genoud en 2002. Histoire de ne pas ébruiter une affaire plus que dérangeante. Aujourd’hui encore, la justice suisse ignore si le clergé avait connaissance des abus du prêtre. « Savoir se taire, c’est répréhensible moralement, souffle Jean Crevoisier, le juge d’instruction suisse chargé du dossier. Mais ça ne l’est pas pénalement. »
Il a confirmé tous les faits
Le religieux, qui vit reclus chez les capucins de Delémont, dans le Jura suisse, depuis 2005, a été « mis au vert » pour quelques jours par ses supérieurs avant d’être entendu, lundi 14 janvier , par la police judiciaire suisse. Là, « il a confirmé tous les faits », explique une source judiciaire. Il a ainsi avoué aux policiers avoir agressé sexuellement son neveu de 12 ans, chez lui, dans le Trièves, près de Grenoble. Les faits se seraient déroulés en 1992-1993. Il a aussi reconnu de nouveaux viols à Estavayer-le-Lac, à côté de Fribourg (Suisse), au milieu des années 1980.
Le procès-verbal d’audition a été transmis au parquet de Grenoble qui pourrait décider dans les prochains jours de l’ouverture d’une information judiciaire. S’il s’agit d’attouchements et non de viols, comme l’a assuré le père A., le délai de prescription est, selon la loi française, de trois ans à compter de la majorité de la victime. Mais il est de dix ans si l’enquête permet d’établir que l’agresseur avait « autorité » sur sa victime. Si tel était le cas, les faits ne seraient alors pas prescrits. Il serait donc possible de poursuivre A. en justice. Mais la question de la responsabilité de certains membres de la fraternité des capucins et de l’Eglise reste toutefois à définir.
La semaine dernière, France 3 a retrouvé un ancien camarade du prêtre, Jacques Duperthuy, qui a rapporté aux journalistes les paroles d’un responsable catholique à l’époque de l’arrivée de J. A. en France : « Les Suisses ont un petit problème avec lui. Il a eu une histoire avec des enfants, mais il semble repartir du bon pied. On nous demande de l’accompagner un peu… »
(Edition France Soir du jeudi 17 janvier 2008)
Ce pédéraste récidiviste semble bénéficier de beaucoup d'indulgences...
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Le martyre du colonel Luis Mendieta, otage des FARC
Le colonel Luis MendietaLa libération de Clara Rojas et de Consuelo Gonzalez de Perdomo par les Farc la semaine dernière a rejeté dans l’ombre les centaines d’autres victimes aux mains de ces rebelles sans pitié. L’un des otages, le colonel Luis Mendieta, a souffert de paralysie aux jambes. Il devait ramper pour aller faire ses besoins, le cou enchaîné, et couché dans la boue !L’apparition miraculeuse à Bogota, dans un orphelinat, d’Emmanuel, l’enfant conçu par Clara avec un rebelle et né le 16 avril 2004, ne peut faire oublier cette tragique réalité.
Dans le pays des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), l’horreur le dispute à l’ignominie dans les rares témoignages écrits parvenus aux familles des otages. 746 séquestrés continuent de pourrir dans la jungle, enchaînés, victimes de maladies tropicales derrière les barbelés de cette guérilla considérée comme « terroriste » par l’Europe.
Captif des Farc depuis près de dix ans, le colonel Luis Mendieta a côtoyé un temps Ingrid Betancourt, elle-même enlevée par les rebelles le 23 février 2002. Tous les deux étaient malades. Ils étaient transportés dans des brancards par leurs ravisseurs.
L’histoire, ou plutôt le martyre du colonel Luis Mendieta, méritera un livre et un film, qu’Oliver Stone (JFK, Wall Street, Platoon) aura du mal à réaliser en Colombie après ses hommages au combat selon lui « héroïque » des Farc quand il est venu soutenir le président vénézuélien Hugo Chavez, en décembre 2007.
« Je vous aime, je vous adore, priez pour moi, je ne sais quand je vous reverrai », avait crié le colonel à sa famille depuis son téléphone portable, quelques minutes avant d’être enlevé par un commando des Farc dans la caserne de Mitu, en pleine Amazonie colombienne, à la frontière brésilienne, au sud-est, le 1er novembre 1998. Cette confidence avait été faite en 2004 par son épouse Maria Teresa, son fils José Luis, et sa fille Jenny Estafani, dans leur appartement de Bogota.
Maria Teresa avait sorti de ses cartons, en pleurs, les courriers de l’otage reçus jusqu’à la mi-2001. Depuis cette date, ce fut un silence total, celui d’une morgue puisque sa famille le croyait mort. Jusqu’à ce 15 janvier 2008, quand une lettre du colonel lui est parvenue, transmise par Consuelo de Perdomo après sa libération.
Un témoignage émouvant
Son témoignage a fait pleurer les 45 millions de Colombiens lorsque Maria Teresa a lu cette longue missive devant les caméras de télévision, entre deux hoquets. Le colonel a assisté au drame de Clara Rojas, enceinte, et souligne les « conditions infra-humaines » de son accouchement. Lui et les autres séquestrés ont pu jouer avec le bébé et lui confectionner des habits et des chaussures de fortune avec leurs propres vêtements.
Le martyre a commencé alors pour le colonel et pour Ingrid Betancourt, avec qui il s’est retrouvé. « Nous étions malades tous les deux, dit-il dans cette lettre. Les rebelles nous ont transportés dans des brancards. J’ai pu lui parler à l’occasion. » Mais ils ont vite été séparés. Paralysé par des douleurs dans les jambes pendant au moins cinq semaines, l’officier reçoit une série de dix piqûres de pénicilline à 5 millions d’unités chacune. « J’étais attaqué en plus par les moustiques, les araignées, et une série de bestioles », poursuit-il, avant cet aveu effrayant : « Pour mes besoins naturels, il me fallait ramper dans la boue, à l’aide uniquement de mes bras puisque mes jambes m’échappaient. »
La motricité de ses jambes lui reviendra progressivement grâce à des exercices intensifs de natation dans les rivières, mais avec la même contrainte, « une chaîne autour du cou, attachée à un piquet ». « Vos prières que j’imagine ont dû m’aider à recouvrer l’usage de mes jambes », ajoute le colonel. A cette lecture, son épouse a eu du mal à la poursuivre, d’autant que l’otage évoque alors la leishmaniose dont il a été victime, avec sept plaies dans le corps. Cette maladie parasitaire nécessitera 38 piqûres successives pour lui éviter la mort. Il subira ensuite deux crises de paludisme, avant les douleurs « dans la poitrine ou dans le cœur » qu’il évoque en dernier.
Depuis quatre ans, cet otage n’a pas vu un seul livre. Il a commencé à apprendre l’anglais avec Alan Jarra. Cet ancien gouverneur du Meta a la particularité d’avoir été enlevé en juillet 2001 par un commando des Farc alors qu’il se trouvait dans une voiture… de l’ONU. Les rebelles l’en ont arraché. Les Nations unies ont protesté, exigé sa libération, mais sans succès.
(Edition France Soir du vendredi 18 janvier 2008)
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"Les villes contre l'islamisation"
Hier jeudi 17 janvier 2008, s’est tenue à Anvers, en Flandre, la réunion constitutive de l’organisation européenne “Les villes contre l’islamisation”. Plusieurs mouvements identitaires ont en effet décidé de créer une structure commune au niveau européen afin de lutter contre “l’islamisation” de nos cités.
Cette organisation a été présentée à la presse par le porte-parole du Vlaams Belang, notre ami Filip Dewinter, le président du FPÖ (Autriche), Heinz-Christian Strace, et le président du mouvement régionaliste et identitaire Alsace d’Abord, Robert Spieler, qui représentait aussi la revue Synthèse nationale.
Afin de sensibiliser les Européens contre la menace islamique qui pèse sur nos villes, des grandes réunions publiques vont être organisées dans les prochains mois à Rotterdam, Paris, Londres, Milan, Cologne, Madrid, Strasbourg…
Samedi 2 février, lors du colloque organisé par Synthèse nationale à Paris, Robert Spieler expliquera le sens de cette démarche qui s’inscrit parfaitement dans la vaste réaction identitaire en Europe.
(Altermedia.info 18.01.08)
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Harmonie, 19 ans, a disparu depuis samedi
Harmonie, 19 ansHarmonie, 19 ans, étudiante à Orléans, avait quitté samedi soir son domicile dans le village de Dhuizon, au nord de la Sologne, où elle vit avec sa mère et son frère, pour se rendre chez une amie. Après avoir quitté la maison, elle avait envoyé un SMS à un ancien petit ami. Depuis, plus de nouvelle.
Dimanche, sa mère alertait les gendarmes. La voiture de la jeune fille, stationnée près d'une rivière, ainsi que son sac à main abandonné un peu plus loin sur sol, étaient retrouvés dans la journée à Selle-Saint-Denis, à une trentaine de kilomètres de son domicile. De la jeune fille, aucune trace.
D'importantes recherches dans les bois environnants et dans le cours d'eau ont été lancées par les gendarmes aidés de plongeurs, d'un maître-chien, de la famille, des proches et des gens du village. Elles n'ont pour l'heure rien donné. Selon le Parquet de Blois, "une procédure de recherches des causes de la disparition a été ouverte".
D'après agence
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Un médecin se suicide au commissariat
Commisssariat de police d'AsnièresMis en cause dans une affaire de viol sur une patiente, un médecin généraliste d'Asnières s'est tiré une balle dans le coeur dans les toilettes du commissariat de la ville.
Sur le point d'être placé en garde à vue, il n'avait pas encore été fouillé. (?)
«C'est pour mon honneur. » Ce sont les derniers mots qu'a prononcés le docteur Michel L. avant de mourir en plein commissariat de police d'Asnières (Hauts-de-Seine) hier matin.
Ce médecin de 60 ans s'est tiré une balle dans le coeur dans l'enceinte même du commissariat alors qu'il allait être placé en garde à vue dans une affaire de viol. L'hypothèse d'une bavure, ou même d'un meurtre, paraît d'ores et déjà écartée, même si hier soir l'inspection générale des services (IGS), la police des polices, poursuivait l'audition du lieutenant de police ayant convoqué le médecin. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme est mort dans les bras de ce fonctionnaire et il s'agit bien d'un suicide. Si la victime a pu garder son arme sur elle face aux policiers, c'est parce qu'elle n'était pas encore placée en garde à vue. Il n'y avait donc aucune raison de fouiller le médecin et l'entrée du commissariat n'est pas équipée de portique de sécurité.
Vers 9 heures hier, le docteur Michel L. pénètre au commissariat, répondant un peu tardivement à la convocation du lieutenant. Celui-ci entend l'interroger à nouveau sur une sombre affaire de viol remontant à l'été 2006.Le 11 juillet de cette année-là, une femme habitant la résidence où est installé le cabinet du médecin, à Asnières, dépose plainte. Elle affirme avoir été abusée par son généraliste. Celui-ci lui aurait fait avaler des gouttes contenant une drogue pour pouvoir profiter d'elle. L'analyse de son sang révèle qu'elle a en effet absorbé une substance chimique douteuse. Michel L. est donc placé en garde à vue et interrogé. Il nie. Dans son cabinet, les policiers découvrent un produit que le médecin n'aurait pas dû posséder. Il prétend en avoir besoin pour son chien. Après une quinzaine d'heures de garde à vue, le suspect est remis en liberté et un expert est désigné pour décortiquer la composition du produit et le comparer à la molécule retrouvée dans le sang de la patiente. Puis l'affaire s'enlise.
Cette semaine, alors qu'il avait reçu les résultats d'expertise, le lieutenant en charge de l'enquête convoque le médecin pour mercredi. Michel L. ne se présente pas. Le policier lui enjoint de venir le lendemain. Il se présente enfin, un Smith & Wesson de calibre 32 en poche, et s'entend dire que des "éléments nouveaux" sont parvenus aux enquêteurs. Il devra donc être à nouveau placé en garde à vue. Prétextant souffrir d'une gastro-entérite, Michel L. demande alors la permission de se rendre aux toilettes. « Le lieutenant l'a accompagné et comme toujours a laissé la porte ouverte. » L'homme tournait donc le dos au policier. Et soudainement, la détonation claque. Le sexagénaire a visé le coeur. Il s'effondre aussitôt dans les bras du lieutenant en voulant sauver « son honneur ».
Immédiatement après le drame, le procureur Philippe Courroye a saisi l'IGS avant de se rendre sur place. Le commissariat paraît franchement « secoué » par le drame. Le lieutenant, un policier expérimenté, « très apprécié » et maîtrisant parfaitement la procédure, selon un de ses collègues, serait même « très choqué ».On est aussi très choqué dans le voisinage du médecin. « Il laisse deux enfants, se désole une habitante. Et pour sa mère, ça va être terrible. » Agée de 91 ans, la mère de la victime lui donnait un coup de main au cabinet. « C'était un homme super, insiste une habitante de la résidence. Il travaillait comme un médecin de campagne, il aidait tout le monde. » « En plus d'être mon médecin, c'était mon confident, reprend-elle avant de préciser que « cette histoire de viol », elle « n'y croit pas ».
(Le Parisien 18.01.08)
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VIDEO Une très ancienne chanson serbe
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VIDEO Europe Résistance
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VIDEO Michel Lajoye
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ALFRED SISLEY (1839-1899)
Matin brumeuxMoret-sur-LoingD'origine anglaise, Sisley naît à Paris le 30 octobre 1839. Comme Monet et Renoir, ses amis, il est l'élève de Gleyre ; mais, fuyant l'académisme, il s'en va peindre en forêt de Fontainebleau. Ses toiles sont d'abord influencées par le réalisme de Courbet, et surtout par Corot. Puis il évolue vers l'impressionnisme auquel il resta fidèle toute sa vie, malgré les difficultés économiques et la misère dues à la guerre de 70. Sisley n'obtient jamais un véritable succès, malgré l'exposition personnelle qu'il eut à la fameuse galerie Durand-Ruel en 1883.Un très grand peintre, né pour réenchanter notre monde -
Suzanne Winter: une femme courageuse
"Ce n'était pas la voix de l'Autriche, c'était une voix dont nous nous distançons." Après le chancelier social-démocrate et son vice-chancelier conservateur, après le gouverneur de Styrie, le président de la République, Heinz Fischer, qui recevait les voeux du corps diplomatique, a dénoncé à son tour mardi 15 janvier les violentes attaques verbales lancées contre l'islam par Suzanne Winter, candidate d'un des partis d'extrême droite aux élections municipales de Graz, la deuxième ville d'Autriche. "Dans notre système, le Prophète serait un pédophile", a-t-elle dit, arguant, hors contexte, de l'âge de sa deuxième épouse Aïsha ; il a rédigé le Coran "sous le coup d'accès épileptiques". Suzanne Winter, la candidate du parti d'extrême droite FPÖ, a voulu frapper les esprits et marquer des points sur le parti rival, le BZÖ du populiste Jörg Haider, qui exploite le même filon xénophobe.
Lors d'un meeting électoral, M. Haider a lui aussi lancé des piques contre l'islam. Mme Winter est parvenue à ses fins. Depuis dimanche soir, un concert ininterrompu de protestations a commencé. Aux voix des représentants de l'islam se sont jointes celles des Eglises catholiques et évangéliques et de la plupart des partis politiques. Même le secrétaire général du BZÖ s'est vertueusement indigné de cette "retombée au temps moyen-âgeux des croisades".
La candidate du FPÖ joue sur le fait qu'en novembre 2007, l'Autriche, comme l'Allemagne, a été la cible de menaces diffusées dans une vidéo attribuée à des partisans du Front islamique médiatique mondial. Mercredi 16 janvier, un film diffusé quelques heures sur YouTube reprenait des extraits du discours de Mme Winter et la menaçait. Le ministère de l'intérieur a refusé de se prononcer sur son origine. La radio nationale et un quotidien populaire ont reçu des courriers électroniques appelant au meurtre de la provocatrice.
Le gouvernement autrichien et la communauté musulmane sont soucieux d'éviter une crise semblable à celle déclenchée par les caricatures danoises en 2005. "Les musulmans d'Autriche sont choqués et irrités par les attaques dénuées de sens d'une femme politique sans envergure... qui cherche à se rendre importante au prix de la paix dans le pays", a commenté le président de la communauté islamique en appelant les musulmans au calme.
Le parquet de Graz a ouvert une enquête pour présomption d'incitation à la haine. La communauté islamique a porté plainte pour dénigrement et insulte à la religion. Sans les récuser, la candidate s'est contentée de banaliser ses propos. Profitera-t-elle dimanche prochain de son éclat ? En 2003, l'extrême droite avait réalisé moins de 8 % des voix aux municipales. C'est pour leur survie au niveau régional que se battent les deux formations qui en sont issues,
au prix de toutes les surenchères xénophobes.(Source Le Monde 17.01.08)
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Et maintenant le système D!
Sarközy promettait d'être « le président du pouvoir d'achat », il se trouve pris à son propre piège. Pour la première fois , le nombre de Français mécontents (48 %) du chef de l'Etat dépasse le nombre de satisfaits (45 %), selon un sondage paru cette semaine*. Pis : près des deux tiers ne croient pas à l'efficacité des mesures gouvernementales sur... le pouvoir d'achat. Illustration de ce sentiment général : appelés à témoigner sur notre site Internet, nos lecteurs se sont précipités pour exprimer leur mécontentement, voire leur colère.
Le système D gagne
La viande et le poisson ? « Je n'en achète plus depuis six mois », témoigne Christine. Le cinéma et le théâtre ? « Ce sont des plaisirs que j'ai supprimés en 2007 pour pouvoir manger à ma faim », regrette Serge. Certains font « le plein de diesel avec le fioul prélevé dans les cuves servant au chauffage », détaille Christian. Le système D gagne du terrain. « Existe-t-il une solution ? se désespère Francis. Tout ce que j'ai trouvé, c'est grappiller un euro par-ci, un euro par-là. »
Le système D comme débrouille, ou désespoir. « Pourquoi est-ce toujours le petit qui doit trouver des solutions pour s'en sortir ? » s'indigne Sandrine, gardienne d'immeuble payée au smic. Faut-il d'ores et déjà, huit mois à peine après l'élection présidentielle, conclure à l'échec de la politique gouvernementale axée pourtant sur le « pouvoir consommer » des Français ? Les quelque 11 milliards d'euros injectés dans le circuit économique grâce à la loi dite Tepa (pour Travail, emploi, pouvoir d'achat) votée l'été dernier - heures sup, déduction des intérêts immobiliers et autre bouclier fiscal - n'auraient-ils finalement servi à rien ? Les syndicats en font leur cheval de bataille. Les 5,2 millions de fonctionnaires sont invités à battre le pavé le 24 janvier pour une revalorisation de leurs salaires. Et le patron de la CFDT, François Chérèque, a annoncé hier réfléchir à une action commune, début février, pour défendre le pouvoir d'achat des salariés du privé. Une première depuis 2005.
* Sondage Orange/BVA-« l'Express » réalisé du 10 au 12 janvier auprès de 1 051 personnes(Le Parisien 17.01.08)
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130ème aniversaire de la libération de la Bulgarie de la domination ottomane
SOFIA avant la libération : "un bourg oriental poussiéreux"130ème anniversaire de la libération de Sofia de la domination ottomane Nous marquons, début janvier, le 130ème anniversaire de la libération de Sofia dans la Guerre russo-turque de 1877-1878. Deux mois plus tard la guerre se termine par la signature du Traité de paix de San Stefano qui rétablit l’Etat bulgare après cinq siècles de joug ottoman. Nous vous proposons le récit du confrère de Radio Bulgarie Petar Kadrev :
« La libération de la Bulgarie de la domination ottomane marque un nouveau départ dans le développement de notre pays, mais cet événement historique a deux côtés. Malgré les réalisations incontestables du jeune Etat bulgare, la Libération apporte une nouvelle dynamique sociale qui va à l’encontre des intérêts de certaines couches de la société. Sofia est parmi les villes qui profitent au plus haut degré de la libération de la Bulgarie. Moins d’un an après la signature du Traité de paix de San Stefano, elle est proclamée capitale de la Principauté de Bulgarie.
Les historiens exagèrent quand ils qualifient la future capitale de l’époque de bourg oriental poussiéreux, ils le font peut-être pour souligner le contraste avec son expansion rapide pendant les décennies suivantes. En 1878, Sofia est très loin de cette cité prospère qui avait provoqué l’admiration de Constantin le Grand qui s’était exclamé : « Serdica est ma Rome ». -
Interview de Nicolas Dupont-Aignan sur la ratification du traité de Lisbonne
Nicolas DUPONT-AIGNAN, député-maire d’Yerres (Essone)
« La révolte du peuple sera terrible »
Propos recueillis par Thomas de Rochechouart.
L’Assemblée nationale a rejeté hier la voie du référendum pour la ratification du traité de Lisbonne. A la grande colère de Nicolas Dupont-Aignan, député non-inscrit et ex-partisan du non, qui publie Le Coup d’Etat simplifié (éd. du Rocher).
France Soir. Pourquoi dénoncer un « coup d’Etat simplifié » ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN. Sans consulter le peuple, on s’apprête à priver la France de sa souveraineté. C’est un véritable déni de démocratie car le texte est la copie conforme de la Constitution que le peuple a rejetée en 2005 par référendum. En fait, une partie de la classe politique ne veut surtout pas consulter les Français et cherche à leur imposer une mauvaise façon de faire l’Europe, qui sera très lourde de conséquences en termes de pouvoir d’achat, de délocalisations et d’inégalités dans les prochaines années… Tout a été préparé dès le lendemain du rejet du référendum pour culpabiliser les citoyens de leur vote. Avec Nicolas Sarkozy, on s’apprête aujourd’hui à leur imposer un traité qui n’a rien de « simplifié », ni de « mini ». C’est une folie pour l’Europe, que l’on construit sur le viol du peuple.
Avez-vous encore espoir de faire barrage au texte ?
L’UMP n’a pas la majorité des trois cinquièmes pour modifier la Constitution. Avec les quelques gaullistes qui restent, les souverainistes et les communistes, les socialistes pourraient, s’ils le voulaient, bloquer la machine. Malheureusement, ils ne semblent pas en prendre le chemin… Au fond d’eux-mêmes, une partie des élus français croient impossible de changer la marche de l’Europe, et ont plié devant le diktat des autres pays qui veulent une zone de libre-échange et une défense européenne sous la direction de l’Otan.
Eprouvez-vous de l’amertume face à cette situation ?
Dans l’indifférence médiatique générale, une classe politique inconsciente est en train de réduire à peu de chose les pouvoirs du Parlement français. En vertu du traité de Lisbonne, la France pourra être mise en minorité à Bruxelles sur des sujets décisifs comme les négociations à l’OMC pour les agriculteurs, le contrôle des frontières… Les beaux discours de Nicolas Sarkozy pendant la campagne sur les délocalisations, la valeur de l’euro, l’immigration trop forte, n’auront servi à rien. Le Président et la majorité se condamnent à regarder passer les trains. La révolte du peuple sera terrible car on se moque de lui.
Pourquoi la classe politique se résignerait-elle à céder une partie de ses pouvoirs à Bruxelles ? Cela semble entrer en contradiction avec la réforme souhaitée par Nicolas Sarkozy pour renforcer les pouvoirs du président de la République…
Moins les chefs d’Etat ont de pouvoir face à la mondialisation et l’Europe supranationale, plus ils ont la volonté de tout contrôler dans le moindre détail, au niveau national. Et à partir du moment où on a moins d’influence sur les choses, on met en avant sa vie privée et on amuse la galerie avec des peccadilles. Cela évite de parler d’Airbus qui s’apprête à construire des avions hors de France. Le président de la République est finalement en train de ramener son rôle à celui joué par la famille royale en Angleterre !
(Source FRANCE-SOIR -16.01.08)
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Nicolas Dupont-Aignan
Présentation à la presse lundi de mon livre, Le coup d’Etat simplifié, discours dans le cadre du débat sur la révision constitutionnelle à l’Assemblée Nationale mardi, je n’ai pas relâché mes efforts ces derniers jours pour alerter l’opinion sur les terribles conséquences du traité de Lisbonne et plus encore sur le viol délibéré de notre démocratie que représente la ratification parlementaire.
Nous étions peu nombreux à l’Assemblée hier soir à nous opposer à ce coup de force parlementaire, sans précédent depuis la Libération.
Les interventions des orateurs de l’UMP furent stupéfiantes. Le Général de Gaulle a dû s’en retourner dans la tombe ! Les arguments les plus faux ont été utilisés pour justifier l’injustifiable : le refus de consulter le peuple par référendum. L’un d’entre eux est même allé jusqu’à invoquer Gaston Monnerville, tandis que Madame Ameline raillait dans la veine politicienne la plus petite l’action parlementaire de ceux qui demandaient un référendum ! Pour ma part, j’ai démonté un à un les arguments du Gouvernement qui n’a pas jugé bon de me répondre car, honnêtement, il n’avait rien à redire !
En vérité, à côté de celles et ceux qui ne comprennent rien à rien et qui de toute façon s’en moquent, il y avait hier les parlementaires depuis toujours fédéralistes conscients du changement de régime historique qu’entraîne la ratification du traité de Lisbonne et qui savouraient discrètement leur victoire. Et ceux, bien naïfs, qui croient encore que l’on peut d’un côté faire preuve de volontarisme politique national et de l’autre appliquer un tel traité.
Face à ce front uni, le Parti Socialiste écartelé était aux abonnés absents et seuls les communistes, quelques gaullistes et une souverainiste, ont lutté jusqu’au bout !
Côté médiatique, nous continuons à nous heurter à un mur jamais vu. A part quelques journalistes assez surpris comme nous du grand silence de la presse, l’indifférence demeure la règle. Une règle de fer ! L’un d’entre eux, assez lucide, me disait avoir été missionné pour un reportage sur le billet d’un euro proposé par Louis Giscard d’Estaing, plutôt que de parler du débat sur l’avenir de la démocratie en France ! Pendant ce temps, on entendait et lisait partout que le PS est profondément divisé, sans qu’il soit fait mention en quoi que ce soit de l’enjeu de forme et de fond que représente la scélérate ratification parlementaire…
Une autre encore m’avouait, je la cite : « Mais pourquoi en parler, les Français trouvent cela compliqué ».
Il est sûr que si les médias n’en parlent pas, personne ne s’y intéressera ! Je demande aux journalistes, aux éditorialistes que je crois honnêtes et sincères pour la plupart, d’oser enfin parler des choses importantes. L’adoption du traité de Lisbonne qui transfère des pouvoirs considérables à des organismes non élus et qui vide de sa substance notre démocratie mérite débat, à tout le moins devoir d’alerte !
D’ailleurs, les Français s’y trompent moins qu’on veut le faire croire : 70% disent leur volonté d’un nouveau référendum, mais les médias ne diffusent pas cette information malséante et la commentent encore moins…
A force d’écarter du débat tout ce qui est substantiel, essentiel, vrai, le miroir médiatique dans lequel se mirent sans complexe les élites qui nous gouvernent, se brisera avec elles. Car n’en doutons pas, on ne pourra pas continuer bien longtemps à vivre paisiblement en France dans un système aussi verrouillé, aussi oligarchique, aussi méprisant pour le peuple et l’intelligence du public. Il n’est pas d’exemple historique où les Français subissent sans se rebeller une telle charge de plomb.
Au lieu d’y prêter la main, les principaux médias, notamment la presse écrite qui connaît un désamour croissant des lecteurs, devraient se souvenir que leur audience tient avant tout à leur crédibilité face à l’opinion publique.
Blog Nicolas Dupont -Aignan , député maire d'Yerres- mercredi 16 janvier 2008
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Georges Frêche veut repolitiser la jeunesse!
Le président de la Région Languedoc-Roussillon veut rapatrier à grands frais une statue de Lénine, de Seattle au cœur de Montpellier.
George Frêche, ex-maoïste et marxiste-léniniste converti à la social-démocratie, revient à ses premières amours. Le Midi Libre révélait hier que le président de la région Languedoc-Roussillon souhaite ériger en plein cœur de Montpellier une statue à la gloire du héros de la révolution d’Octobre. Une œuvre monumentale de 7 tonnes qu’il a découverte lors d’une visite à Seattle.
La capitale de l’Etat de Washington, au nord-ouest des Etats-Unis, souhaite s’en débarrasser pour une somme non moins monumentale, comprise entre 150.000 et 250.000 dollars, sans compter les frais de transports. Une paille pour George Frêche qui, regrettant « le manque de repères historiques et politiques de la jeunesse française », voit dans cette statue de Lénine une façon de « repolitiser » le débat, explique le quotidien. « Sans la révolution d’Octobre, il n’y aurait pas eu la décolonisation », a argumenté l’ancien maire de Montpellier.
George Frêche est un habitué de la provocation et des dépenses somptuaires. Ces outrances verbales, notamment sur les harkis qu’il avait qualifiés de « sous-hommes », lui ont valu en 2007 l’exclusion du Parti socialiste.
(Edition France Soir du jeudi 17 janvier 2008)
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GEORGES SEURAT (1859-1891)
La Seine à la Grande Jatte - printemps -
Où prend-elle tout cet argent?
La manne arrive!Avec l'annonce, dans le Figaro Madame à paraître samedi, du déblocage d'un milliard d'euros à destination de 50 quartiers prioritaires, la secrétaire d’Etat au Logement prend une longueur d’avance sur sa ministre de tutelle, Christine Boutin, dans la polémique qui les oppose depuis quelques jours.Fadela Amara, avec son plan «Espoir banlieue», qui sera présenté le 22 janvier à Vaulx-en-Velin affirme vouloir «mettre le paquet sur les cinquante quartiers les plus en difficulté, et l'emploi, l'éducation, et le désenclavement en seront les trois axes majeurs», précise la secrétaire d’Etat chargée de la politique de la Ville.
Pour les cinquante quartiers prioritaires, son plan vise notamment à améliorer les transports - bus, tramway, taxis collectifs - pour ouvrir ces quartiers sur l’extérieur.
Sur la question de l’emploi, Fadela Amara entend installer des bureaux de recrutement au pied des cités, avec des partenaires privés et publics. Ils «proposerons un parcours sécurisé avec du coaching, des formations, le financement du permis de conduire si besoin aux jeunes sans qualification».
Décidée à lancer des expérimentations, la secrétaire d’Etat veut «multiplier les cafés de parents» aux abords des collèges et des lycées pour que les familles rencontrent les professeurs et s’investissent davantage dans la scolarité de leurs enfants.
Elle annonce la création, «dans certains établissements, de pôles d’excellence, avec apprentissage du solfège, ou du chinois, ou du latin et grec dans des collèges» pour «brasser les gens, les cultures, les savoirs, créer la mixité. Je veux faire émerger une élite des quartiers.»
Enfin, sur le plan sémantique, Fadela Amara veut «valoriser» le mot diversité qui est apparu, selon elle, ces trois ou quatre dernières années et dans lequel elle voit un «concept politique» qu’il faut «faire monter en puissance, pour que partout la diversité existe», conclut-elle.Inch Allah!(Libération 16.01.08)