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Blog - Page 1916

  • Ségolène Générale veut rendre les 7 milliards...

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     Le 26 janvier 2008: "Qu'on rende les 7 milliards aux familles!"

    Ségolène Royal a dénoncé une forme de connivence du pouvoir : «Comment se fait-il que le pouvoir aujourd'hui, au lieu de sanctionner et de condamner ces comportements, nous dise: "mais non, tout va bien", "Monsieur Bouton reste en place"... Mais comment voulez-vous que les gens y comprennent quelque chose ? Où est le bien, où est le mal et où est la responsabilité ?».

    Et celle qui, en réanimant son association Désirs d'avenir, prépare sa prise du parti socialiste, d'ajouter : « ces sept milliards doivent être rendus aux familles surendettées». Elle a également appelé à une réforme du système bancaire.

    Le problème, justement, est que les 4,9 (et non pas 7) milliards d'euros sont partis en fumée! Ils n'existent plus!

  • Daniel Bouton jugé pour "blanchiment aggravé"

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    Daniel Bouton
    Un procès qui tombe mal! 

    Daniel Bouton savait mais n'a rien fait. Voilà résumés les soupçons pesant sur le PDG de la Société générale dans l'affaire dite du Sentier 2 dont le procès s'ouvrira le 4 février 2008 devant le tribunal correctionnel de Paris.

    Bouton, tout comme la Société générale en tant que personne morale, sera jugé pour « blanchiment aggravé ». Il comparaîtra aux côtés des 127 prévenus et de trois autres banques.

     Ce dossier concerne un vaste trafic de chèques entre la France et Israël, dans le quartier parisien de la confection au milieu des années 1990. Des commerçants ou des particuliers sont soupçonnés d'avoir échangé des chèques contre de l'argent liquide, moyennant une commission. Mobile : dissimuler les produits directs ou indirects de délits (fraude fiscale, vols, abus de biens sociaux...). La Société générale est accusée d'avoir participé à ce système, de mai 1996 à octobre 2001. Daniel Bouton affirme qu'il n'était pas au courant des circuits frauduleux passant par la Société générale... Il s'est toujours défendu de tout enrichissement personnel.

    (Le Parisien 26.01.08)

     

     
  • Showbises et charentaises!

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    Le 20 janvier 2008
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    Dans « Vivement dimanche », demain, elle parlera de politique, de ses ambitions pour le PS, de Nicolas Sarközy, mais aussi de sa rupture avec François Hollande. L'ex-candidate socialiste le dit tout net : « J'ai été trompée. »

    Cette émission-là, Michel Drucker s'en souviendra longtemps. Enregistré mercredi et diffusée demain sur France 2, le « Vivement dimanche » avec Ségolène Royal en invitée vedette a marqué le présentateur télé, qui en a pourtant vu beaucoup d'autres. « C'est l'une des émissions les plus fortes que j'aie faites en huit ans », confie-t-il.

    En pantalon et pull noirs, l'ex-candidate à la présidentielle était en confiance, entourée de ses amis politiques Michel Sapin, Najat Belkacem, Delphine Batho, Aurélie Filippetti, Sophie Bouchet-Petersen, Jean-Pierre Mignard et Christiane Taubira. Mais aussi de Dominique Besnehard, son poisson-pilote dans le monde du spectacle. Sur le plateau, la présidente de Poitou-Charentes va aussi échanger avec Charles Aznavour, Cali, Thomas Dutronc, André Dussollier, Arielle Dombasle et Liane Foly, cette dernière se livrant à une imitation (réussie) de la candidate socialiste.


    A distance, la comédienne Jeanne Moreau (qui fêtait ce mercredi ses 80 ans) dit tout le bien qu'elle pense de la dame du Poitou-Charentes : « J'aime cette femme. Avec Ségolène, la politique est montée d'un cran. » Aznavour, qui penche pourtant plus vers Sarkozy que vers les socialistes, se fend d'un compliment en saluant sa « performance artistique » durant la présidentielle. Thomas Dutronc approuve en riant : pour le guitariste et comédien, il n'y a pas de doute, les « plus belles jambes de la campagne » étaient bien celles de Ségolène Royal.

    A l'aise, détendue, l'ex-candidate a apporté quelques paires de charentaises de mode fabriquées dans une entreprise en difficulté du Poitou. Elle se déclare même prête à en offrir une paire au président de la République en espérant, dit-elle, que cela puisse le « calmer ». Interrogée par Claude Sérillon dans la partie politique de l'émission, l'invitée ne cache pas ses ambitions pour la présidentielle de 2012. Non plus que pour le PS à l'égard duquel elle se dit prête à « prendre ses responsabilités » si les conditions sont réunies pour en prendre la tête. Et elle répète, avec des mots quasi identiques à ceux qu'elle avait déjà utilisés sur France 2, qu'elle ira « jusqu'au bout de sa démarche ». Au passage, elle évoque le rôle de plus en plus important des médias dans une campagne présidentielle et réfute l'idée que la politique soit un métier.

    Quand on l'amène sur un terrain tout à fait personnel en lui demandant d'évoquer sa rupture avec son ex-compagnon François Hollande, Ségolène Royal ne se dérobe pas. Elle parle pour la première fois, en termes très directs, de sa séparation et des causes qui l'ont amenée. « J'ai été trompée », lâche-t-elle en indiquant que cette situation avait duré « pendant longtemps ». Un aveu très franc formulé, selon les participants à l'émission, sans rancoeur. C'est en tout cas l'impression de Michel Drucker : « Elle parle de manière apaisée parce qu'elle a tourné la page. » D'ailleurs, Royal renouvelle ses voeux de bonheur personnel à son ex-compagnon. Celle qui tacle durement Nicolas Sarkozy pour la mise en scène de sa vie privée avoue simplement se sentir, personnellement, « libérée ». Sa prestation à « Vivement dimanche » a impressionné Drucker qui l'avait déjà invitée à deux reprises. « Elle a passé un cap, c'est très net », commente l'animateur. Dimanche, son émission pourrait bien, elle, battre ses records d'audience.

    Julien Dray , le député de l'Essonne a laissé entendre hier soir à Sainte-Geneviève-des-Bois qu'il briguerait la tête du PS. « Mon idée est que, dans mon parti, il faut une génération nouvelle et que je ne suis pas forcément le moins bien placé pour commencer ce travail », a-t-il déclaré.

  • Société Générale: qui savait et qui se taisait?

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    Daniel Bouton le 24 janvier 2008
    La brigade financière a commencé ses perquisitions au siège de la Société générale, dans le quartier de la Défense, vendredi 25 janvier, au lendemain de l'annonce publique d'une "gigantesque fraude" de 4,9 milliards d'euros, imputée à un employé de la banque, Jérôme Kerviel. "Les perquisitions sont en cours, pour saisir tous les fichiers informatiques des traders ", a confié au Monde un cadre dirigeant, vendredi en fin de journée. Une femme, responsable opérationnelle des marchés, aurait par ailleurs été entendue, sur suggestion de la Société générale, afin de décrireaux enquêteurs le film de la fraude.
    Toujours vendredi, le Parquet de Paris a estimé qu'" à l'heure actuelle, on ne peut pas dire ce qu'il y a derrière cette affaire et qu'il était prématuré de tirer une quelconque conclusion " sur ses éventuelles conséquences judiciaires. Cette déclaration nourrit la polémique désormais politique, et d'ampleur nationale, sur les responsabilités dans cette affaire de malversation présumée sans équivalent dans l'histoire de la finance.

    L'information tardive donnée au gouvernement. Le premier ministre, François Fillon, a annoncé, lors d'un déplacement au Luxembourg, vendredi, avoir demandé à la ministre des finances, Christine Lagarde, de lui donner "sous huit jours, toutes les indications" sur cette affaire.

    Il a exprimé son agacement d'avoir été alerté tardivement de la fraude, par le PDG de la Société générale, Daniel Bouton : "Peut-être le gouvernement aurait-il pu être prévenu plus tôt", a-t-il déclaré.

    L'ensemble des autorités de l'Etat n'ont été mises au courant du scandale que mercredi 23 janvier. Soit quatre jours après sa découverte, et alors qu'un " cabinet secret ", composé de M. Bouton, du gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, et du secrétaire général de l'Autorité des marchés financiers (AMF), Gérard Rameix, travaillait déjà, depuis trois jours, àun plan de sauvetage de la troisième banque française (Le Monde du 26 janvier).

    En déplacement en Inde, le chef de l'Etat, Nicolas Sarközy, a confirmé qu'il avait été personnellement informé de la fraude par Mme Lagarde, à l'issue du conseil des ministres du mercredi 23 janvier. La commission des finances du Sénat prévoit d'auditionner les régulateurs financiers (Banque de France, AMF et Fédération bancaire française), mercredi 30 janvier.

    L'information divulguée à la Réserve fédérale américaine. Depuis jeudi 24 janvier, la rumeur circule que la Société générale aurait, en cédant en trois jours, du lundi 21 janvier au mercredi 23 janvier, l'équivalent de 48 milliards d'euros de dérivés d'actions fondés sur des indices européens, fait plonger les Bourses.Quela journée noire du lundi 21 janvier aurait inquiété au plus haut point les Etats-Unis. Que la Réserve fédérale américaine (Fed) aurait alors interprété ce"simili-krach" comme une aggravation de la crise des subprimes, qui l'aurait incitée à baisser de façon exceptionnelle son taux directeur de 0,75 point.

    "Un trader de 31 ans aurait-il pu, de son bureau de la Défense, faire réagir la Fed ?", s'interroge un gérant parisien. L'hypothèse est jugée "farfelue" par un proche du dossier. M. Noyer, a lui assuré, jeudi, "avoir prévenu toutes les autorités compétentes". C'est-à-dire ses homologues européens, les régulateurs. Et aux Etats-Unis ? "M. Noyer a eu son homologue à la Fed, comme il a eu la BCE [Banque centrale européenne]", assure un proche.

    La fiabilité du contrôle des risques. Deux jours après la description de la fraude par la Société générale, les interrogations persistent. Comment un homme, seul, sans complices, a-t-il pu déjouer les contrôles de l'établissement ?

    Le montant de 48 milliards d'euros semble trop élevé pour une seule personne. En effet, lorsqu'une transaction dépasse un certain seuil, la "contrepartie", en l'occurrence le vendeur, exige un "appel de marge", une sorte d'avance sur le règlement.

    Celle-ci lui permet de limiter sa prise de risque, en cas de défaut de paiement de l'acheteur. "Admettons que cette garantie ne représente que 1 % du montant total [les 48 milliards], ça fait 500 millions d'euros. Cela ne passe pas inaperçu", note Benoît Cougnaud, auteur de L'Univers des risques en finance (éd. Presses de Sciences Po). En outre, pour dissimuler ses ordres, le trader piratait le système informatique de la banque afin de gommer ses positions aux yeux des contrôleurs. "Mais comment a-t-il pu intervenir dans les systèmes des contreparties ou des chambres de compensation chargées d'effectuer le règlement et la livraison des titres ?", s'interroge M. Cougnaud.

    Le rôle des régulateurs. Entre 2006 et 2007, la Commission bancaire a effectué dix-sept contrôles au sein de la Société générale. Aucun d'entre eux n'a permis de détecter la fraude.

    De son côté, l'AMF, chargée de surveiller les transactions réalisées sur les marchés cotés, a été alertée au plus tôt. Mais pour le gendarme de la Bourse, "il ne semble y avoir, à ce jour, aucune infraction". Le trader a outrepassé les règles de la banque, explique-t-on, pas celles du marché.

    Reste toutefois un point que l'AMF semble surveiller de près : la manière dont la Générale, dont le titre a chuté de près de 7 % en deux jours, a informé le marché de ses déboires.

    Les experts du secteur bancaire restent sceptiques sur la possibilité pour un seul homme, même avec une bonne connaissance des pratiques de contrôle, d'être l'unique responsable. Pour Bertrand Jacquillat, membre du Cercle des économistes, l'ampleur de la fraude est d'autant plus surprenante que "la Société générale avait une bonne réputation en matière de contrôle des risques". La banque disposait d'un système d'encadrement technique et managériale "sophistiqué" et "il semble difficilement crédible qu'une seule personne soit impliquée". "La hiérarchie de Jérôme Kerviel était probablement au courant", conclut Bertrand Bacquillat.

    Nicolas Véron, du centre de recherche Bruegel, rappelle néanmoins que "les systèmes de contrôle sont d'abord pensés pour empêcher les trader de s'enrirchir au dépens de leur société". A ce jour, rien n'indique que Jérôme Kerviel ait tiré le moindre profit de ses opérations.

    (Le Monde 26.01.08)

  • Actu: à Fosses, dans le Val-d'Oise, une bande de jeunes armés...

    Des échauffourées ont eu lieu en fin d'après-midi au lycée Charles Baudelaire de Fosses dans le Val d'Oise, selon une élève de l'établissement qui a contacté LCI. Elle a précisé à LCI.fr que le sous-directeur et une surveillante auraient été touchés par une bombe lacrymogène. Un élève aurait été légèrement blessé. Selon ce même témoin, les pompiers et la gendarmerie sont sur place et un hélicoptère survole la zone.
     
    "Aucun blessé grave": ah! bon alors... c'est presque comme d'habitude?
     
    Contactée par LCI.fr, la brigade de gendarmerie de Fosses confirme "un incident violent" et précise qu'il n'y a "aucun blessé grave". La gendarmerie n'était pas en mesure de donner davantage d'informations pour le moment.
     
    La jeune fille décrit "une importante bande de jeunes armés de battes de baseball, de bombes lacrymogènes et de pistolets" qui a convergé vers le Lycée. Pris de panique, "des élèves se sont cachés dans les jardins environnants et des jeunes filles se sont évanouies".

    (LCI.fr 25.01.08)

  • "C'est lui seul qui est coupable!" explique sans convaincre la SocGen

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    Jérôme Kerviel, 31 ans, courtier, né à Pont-l'Abbé...
    A Pont-l'Abbé, sa ville d'origine dans le Finistère, c'est la stupéfaction. On reste anonyme mais on hésite pas à contredire la thèse de l'homme qui a agi seul pour faire perdre 4,9 milliards d'euros à la Société Générale. "C'est un garçon bien, intelligent, à qui on fait porter le chapeau", martèle un membre de sa famille, qui souhaite rester anonyme. "C'est un garçon comme il faut, qui n'est pas selon moi responsable de ce qu'on lui reproche. C'est ma conviction", assure cette personne, membre de la famille Kerviel. "C'est une famille honorable, honnête et très respectée" à Pont-l'Abbé, ajoute-t-elle. 
       
     "Cela ne tient pas debout, ni techniquement ni comptablement." Ainsi Daniel Bouton, PDG de la Société Générale, s'est défendu d'avoir cherché à déguiser des pertes liées à la crise des "subprimes" en les attribuant à un seul courtier. Il affirme que la fraude évaluée à 5 milliards d'euros dont se dit victime sa banque n'a "rien à voir avec une catastrophe qui aurait été le fait de notre stratégie. Cela s'apparente à un incendie volontaire, qui aurait détruit une grosse usine d'un groupe industriel". Il a ainsi rejeté l'hypothèse d'avoir "transféré dans un trou nouveau des pertes provenant d'un autre trou".

    Daniel Bouton a également démenti la responsabilité de la Société Générale dans la chute spectaculaire des marchés financiers en début de semaine, ainsi que dans la décision de la Réserve fédérale américaine qui a abaissé mardi son principal taux directeur de 0,75%. "C'est absurde ! Ce sont les bourses asiatiques qui ont donné le la. Nous avons absolument respecté l'intégrité [des marchés] en demeurant dans la norme admise qui veut qu'un établissement ne peut à lui seul intervenir sur plus de 10% d'un marché donné", a dit Daniel Bouton.

    Se voulant rassurant envers la clientèle, il a indiqué que l'augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros prévue par la banque est "une opération qui restaure toute la solidité de la Société Générale, et même, l'améliorera". "Nos forces sont intactes", a-t-il déclaré. Quant à une éventuelle OPA hostile qui pourrait être lancée par une banque concurrente sur la Société Générale, fragilisée, le PDG a indiqué que "ce ne serait pas la première fois depuis 1987", date de la privatisation de la banque.

    (LCI.fr 25.01.08)

                                                                                  *

    La Société générale, une des trois premières banques françaises, a révélé jeudi avoir perdu 7 milliards d'euros, dont près de 5 milliards dans une fraude déjà qualifiée de «fraude la plus colossale de l'histoire de la finance mondiale.»
    Le PDG de la société, Daniel Bouton, a expliqué que la fraude était le fait d’un «homme seul qui a construit une entreprise dissimulée à l'intérieur du groupe».
    Avec l’annonce d’une augmentation de capital de 5,5 miliards d'euros, il a estimé que la situation financière était «restaurée.» La confiance, elle, semble pourtant bien ébranlée, d’autant que certains doutent de l’explication avancée par la direction.


    «Il me semble étonnant que l’on puisse effectuer une telle dissimulation pendant un an, estime Elie Cohen, professeur d'économie à Science Po, interrogé par 20minutes.fr. La Société générale explique que la fraude est le fait d’un trader seul, expérimenté, qui avait travaillé en back office. Il est envisageable qu’un trader seul, en effectuant de mauvais paris, produise des pertes, mais il est difficile à croire qu’une telle dissimulation dure un an. Ce qui est plausible, c’est qu’un comportement aventureux, qui en temps normal aurait eu des conséquences limitées, provoque des pertes considérables en raison d’un retournement brutal de la situation.»

    En tous les cas, ajoute Elie Cohen, «cela révèle des défauts au niveau de système de contrôle de la banque. La Société générale a réagi en annonçant une recapitalisation rapide. Mais c’est la marque d’un échec.»
    C’est aussi, selon certains analystes, la marque d’une mauvaise évaluation de la crise qui secoue depuis quelques mois les marchés financiers.

    «Plusieurs analystes financiers externes à la banque avaient décelé, avant les annonces de ce matin, que la Société Générale avait fait preuve d’une certaine légèreté», a remarqué Pierre-Henri de Menthon, rédacteur en chef à «Challenges». «Le 19 janvier, par exemple, la société de bourse Exane-BNP Paribas expliquait que le nettoyage n’avait pas été fait dans les comptes et que la communication financière était défaillante. “La Société générale devrait passer 3 milliards d’euros de dépréciations d’actifs supplémentaires", expliquait la note d’Exane.»
    C’est «le genre d’appréciation qui a contribué à faire dévisser le cours de la Société Générale fortement ces derniers jours», a ajouté Pierre-Henri de Menthon.

    Quelles conséquences pour la Société générale et ses clients?

    «Tout d’abord, les petits épargnants n’ont pas de soucis à avoir, il n’y a pas lieu de paniquer», a assuré Elie Cohen. En revanche, à plus long terme, cela pourrait amener la Société générale à changer de stratégie. Jusque là, elle était la championne absolue des produits dérivés. Ce sont eux qui ont posé problème. On peut aussi se demander si à l’avenir elle pourra rester indépendante.»

    (20minutes.fr 25.01.08)

     

  • Perquisition chez le trader Jérôme Kerviel...

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    Est-il en civil?

    A défaut de savoir où se trouve Jérôme Kerviel, la police a perquisitionné vendredi 25 son domicile.

    Quatre policiers en civil sont arrivés en début de soirée devant l'immeuble de Neuilly où est domicilié le jeune trader, auteur présumé d'une fraude de 4,9 milliards d'euros à la Société Générale. Tenant les journalistes à l'écart, elles ont dit appartenir à la police et sont entrées dans l'appartement situé au troisième étage et désigné par les voisins comme étant celui de Jérôme Kerviel. Ils en sont ressortis quelques minutes plus tard en portant chacun un grand attaché-case.

    Sur la boîte aux lettres du logement, le concierge a laissé un mot à l'intention de la presse sur lequel on pouvait lire "Kerviel inconnu dans la maison". "Ne le cherchez pas ici, il y a probablement longtemps qu'il a trouvé refuge ailleurs", dit la note. Son appartement aurait été "loué ou sous-loué à des locataires de type asiatique parlant anglais".

    La brigade financière, saisie jeudi par des petits porteurs et par l'établissement bancaire, devrait également, selon toute vraisemblance, se rendre à la banque pour collecter les éléments matériels de l'affaire. La Société générale, qui a révélé jeudi la "fraude" qui dit-elle a été découverte le week-end dernier, dit ne pas savoir où se trouve Jérôme Kerviel. On ignore si la police a pu le contacter et le parquet n'a pas souhaité le dire.

     Selon l'avocate du jeune trader, son client n'est "pas en fuite". "Il se dit à la disposition de la justice", a expliqué Me Elisabeth Meyer sur BFM TV.

    L'enquête policière a donc commencé pour élucider le scénario exact de la fraude massive imputée par la Société générale à l'un de ses traders, dont la seule responsabilité est mise en doute par sa famille mais aussi par nombre de professionnels au vu de l'importance de son coût. Le Premier ministre, François Fillon, a indiqué vendredi que l'affaire n'avait été portée à la connaissance des autorités françaises que mercredi. "C'est quand même une affaire d'une importance telle pour le système financier français que peut-être le gouvernement aurait pu être prévenu plus tôt", a dit François Fillon au cours d'un déplacement au Luxembourg. Le chef du gouvernement a également demandé à la ministre de l'Economie et des Finances, Christine Lagarde, de lui remettre un rapport "sous huit jours".

    Le Parti socialiste a de son côté réclamé la tenue d'un débat à l'Assemblée nationale la semaine prochaine pour comprendre "les causes réelles" des pertes de la Société Générale et faire le point sur la situation des banques françaises. La commission des Finances de l'Assemblée a annoncé pour sa part son intention d'auditionner prochainement les acteurs de la crise, n'excluant pas d'inviter le président de la Société Générale, Daniel Bouton.

     Quant à Nicolas Sarközy, il a assuré que cette affaire "ne touche pas à la solidité et à la fiabilité du système financier français".  Qu'est-ce qu'il en sait alors que l'enquête ne fait que commencer?

    (LCI.fr 25.01.08)

  • Gaza: une brèche se ferme, une autre s'ouvre

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    Le Mur à Rafah

    Plusieurs milliers de Palestiniens ont pu se rendre en Egypte ou rentrer à Gaza après que le Hamas ait fait sauter le mur qu'Israël a fait construire pour enfermer 1,8 millions d'habitants dans une prison à ciel ouvert. Ils ont ainsi mis fin au blocus de plusieurs mois imposé par Israël et accepté par la communauté occidentale, et ont pu aller se ravitailler.

    La communauté internationale avait été surprise quand le Hamas avait été élu lors d'élections libres. Il n'y avait pourtant rien d'étonnant à ce que le peuple vote contre la corruption du Fatah organisée par l'occupant.

    Puis, quand le Hamas a pris le pouvoir par la force parce que Abbas allait le prendre, la communauté occidentale a encore été surprise, le Hamas ne suivait pas le scénario. Kouchner avait même dit à l'époque que ça devait "nous" faire réfléchir. Mais le blocus de Gaza n'a pas été levé, l'occupation n'a pas cessé, la colonisation a continué. Ils n'ont pas réfléchi.

    Que se passe-t-il depuis? Abbas est reçu en grande pompe aux Etats Unis, en Europe, en Russie et en Israël, il y a eu deux conférences l'une à Annapolis pour la paix, l'autre à Paris pour l'argent mais il n'obtient rien pour son peuple sinon une aggravation de leur situation.

    Aujourd'hui le Hamas vient encore de gagner contre Israël mais aussi contre Abbas qui n'obtient rien. Il avait déjà gagné une première fois en obtenant finalement le départ des colons de Gaza, tandis qu'en Cisjordanie la colonisation continue sans qu'Abbas ait un quelconque pouvoir de l'empêcher.

    Voilà donc le travail des pays occidentaux et d'Israël. Ils disent qu'ils veulent aider Abbas et en faisant qu'Abbas n'obtienne rien pour son peuple, ils aident le Hamas. Et comme ce n'est pas suffisant, ils recommencent plusieurs fois la même erreur. C'est ce qu'on peut appeler une stratégique de l'échec.

    L'événement d'aujourd'hui représente un coup dur pour les Israéliens à qui on a vendu le mur comme un mur de sécurité. Il sert à beaucoup de choses dont la colonisation, mais ce n'est pas un mur de sécurité. Quelques explosifs et un bulldozer le font sauter. Le coup est d'autant plus démoralisant qu'il intervient après une opération militaire massive et terrible, qui finalement n'aurait servi à rien.

       (Source: 20minutes.fr 24.01.08)

    Des activistes palestiniens ont détruit vendredi 25  au bulldozer un nouveau pan du mur frontalier entre la bande de Gaza et l'Egypte, alors que les forces de sécurité égyptiennes tentaient de sceller la frontière.

    Dès ce vendredi matin, la police égyptienne avait annoncé par haut-parleurs que la frontière serait scellée à partir de 13h00 GMT (14h heures françaises). Elle a ensuite commencé à fermer la «Porte de Salaheddine», le principal point de passage. Des activistes palestiniens ont alors lancé un bulldozer contre le mur frontalier, créant une autre brèche par laquelle des dizaines de personnes se sont immédiatement engouffrées.

    Depuis mercredi, des dizaines de milliers de Palestiniens ont franchi la frontière grâce à la destruction partielle du mur, pour aller
    se ravitailler en Egypte.

    (Source 20minutes.fr. 25.01.08)



  • Homosexualité: elle veut élever un enfant avec sa pacsée

    Emmanuelle, institutrice de 46 ans, vit avec Laurence, psychologue scolaire. Elle vient de gagner le droit d'adopter. Une décision unique. Nous avons pu, hier, rencontrer ce couple qui s'est confié pour la première fois.

    Ceux qui imaginaient une militante homosexuelle haute en couleur en seront pour leurs frais. Non, Emmanuelle B., qui mardi a fait condamner la France pour discrimination en raison de son homosexualité, est « une citoyenne comme les autres », comme elle le dit elle-même. Une institutrice de 46 ans qui travaille en maternelle à Lons-le-Saunier et qui ne comprend pas pourquoi depuis mardi tant de journalistes veulent la voir ! En exclusivité pour notre journal, cette femme, qui jusqu'à présent a veillé à préserver son anonymat, a accepté de nous rencontrer hier à l'heure du déjeuner avec son amie Laurence, avant de repartir en classe. En deux heures d'entretien, pas un éclat de voix, jamais l'une ne coupera la parole à l'autre : il y a de toute évidence entre ces deux femmes une vraie complicité, sans doute soudée par la bataille judiciaire qu'elles ont menée dix ans durant pour obtenir le droit à adopter.

    Si Emmanuelle ne se départit jamais de son calme olympien, Laurence, plus spontanée, ne peut retenir comme un petit cri de victoire lorsqu'elle lance un : « Bien fait pour le conseil général ! » Le 26 novembre 1998 en effet, le département du Jura, arguant de « l'absence de référent paternel pour le développement harmonieux de l'enfant », avait rejeté la demande d'agrément préalable à l'adoption déposée par Emmanuelle. Et voilà qu'au terme de dix ans de procédure la Cour européenne des droits de l'homme vient de lui donner raison. Dans leur arrêt rendu mardi, les juges de Strasbourg estiment en effet que le refus d'agrément opposé à Emmanuelle constitue une discrimination fondée sur l'orientation sexuelle. Par dix voix contre sept, la cour a donc condamné le pays des droits de l'homme pour discrimination. Désormais, aucun département en France ne pourra plus invoquer l'homosexualité d'un candidat à l'adoption pour lui refuser l'agrément. Une "victoire" qu'Emmanuelle et Laurence, qui vivent ensemble depuis dix-huit ans, ont fêtée en sablant le champagne le soir même avec une quinzaine d'amis. « Je n'y croyais pas, confie Emmanuelle, cheveux châtains. Même si cette décision ne me permet pas d'obtenir un agrément, c'est quand même une reconnaissance de notre capacité à élever un enfant. J'éprouve une profonde joie pour les couples homosexuels qui sont considérés comme des citoyens de second ordre. »

    Qu'Emmanuelle et Laurence, psychologue scolaire, soient « capables » de s'occuper des enfants, personne n'en doute dans leur entourage. A commencer par leurs frère et soeurs qui leur confient, pour les vacances, leurs adolescents. « On mélange les neveux et nièces des deux familles et tout se passe bien », rigole Laurence, 43 ans, cheveux poivre et sel, yeux bleu azur. Et de préciser : « Ça fait un peu mal de voir les enfants des autres quand on n'en a pas. Alors, on compense. » « Non, on ne compense pas », la reprend aussitôt son amie. Fille d'un ouvrier et d'une femme de ménage, Emmanuelle ajoute : « Je suis très heureuse dans mon travail. Heureusement qu'il y a le travail. » Si elle a tenu à garder l'anonymat jusqu'à présent, « c'est d'abord pour les parents d'élèves », confie-t-elle. Aux mères des petits qui lui demandent pourquoi elle n'a pas d'enfants, elle répond sobrement : « Je n'ai pas pu en avoir. »

    Ce désir d'enfants, Emmanuelle la Jurassienne l'a « toujours eu », comme Laurence, fille des Cévennes, avec qui elle est pacsée depuis un an. Et l'idée de l'adoption s'est imposée à elles comme « une évidence. Il y a des gamins qui n'ont pas de parents. Moi, je me sens prête, disponible pour en accueillir un et l'élever », estime Emmanuelle. Regrette-t-elle aujourd'hui de ne pas avoir menti à l'assistante sociale chargée de l'enquête, en « jouant les hétéros comme une de leurs amies homos qui, elle, a obtenu son agrément » ? « Non, répond cette femme déterminée. Moi, je ne veux pas jouer la comédie ni me cacher. »

    Une franchise qui lui a coûté une bataille judiciaire de dix ans, couronnée, il est vrai, par un succès aussi retentissant qu'inespéré. Est-elle fière du résultat, elle qui n'est pas militante pour deux sous ? Après un temps de réflexion, elle lâche : « Je suis fière d'être allée jusqu'au bout de la procédure. J'espère avoir fait avancer la cause homosexuelle. » Quant aux 10 000 € que vient de lui allouer la cour pour dommage moral, elle n'y croit qu'à moitié : « Je me demande si on va les toucher ! »

    Emmanuelle envisage-t-elle maintenant de déposer une nouvelle demande d'agrément ? « Nous réfléchissons. Nous n'avons pas encore décidé. Mes soeurs m'encouragent », confie-t-elle. Et de conclure : « Cette fois, je voudrais être sûre d'obtenir l'agrément. Je n'apprécierais pas qu'on me réponde que je suis trop marquée psychologiquement par les dix ans de procédure et que, par conséquent, je ne suis pas capable d'avoir un enfant ! »

    (Source: Le Parisien 25.01.08)

    C'est étonnant, cet amour des enfants, alors qu'ils et elles ont choisi de vivre en sorte de ne pas pouvoir en avoir selon les lois de la nature.

    Mais choisit-on vraiment sa sexualité?

     

  • La Société Générale: une affaire d'Etat

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    Le siège de la Société Générale à la Défense

    Analystes et enquêteurs tentaient toujours de comprendre vendredi comment un trader isolé a pu faire perdre à lui seul 5 milliards d'euros à la Société Générale, une des trois principales banques françaises, dans une "fraude" sans équivalent.

    Les autorités françaises, le président Nicolas Sarközy en tête, se sont employées de leur côté à rassurer les millions de clients de la Société Générale et la communauté internationale sur la "fiabilité du système financier français".

    Le Premier ministre François Fillon a réclamé au ministère de l'Economie un rapport "sous huit jours" pour tenter de lever les nombreuses zones d'ombre entourant cette affaire.

    La Société Générale a stupéfié le monde de la finance en annonçant jeudi des pertes de 7 milliards d'euros, dont 2 milliards liés à la crise des "subprimes" aux Etats-Unis et surtout 4,9 milliards provoqués par un trader isolé.

    Celui-ci aurait réussi à déjouer l'ensemble des systèmes de contrôle de la banque pour dissimuler des transactions portant sur plusieurs dizaines de milliards d'euros.

    Ce trader de 31 ans, Jérôme Kerviel, employé par la banque depuis 2000, a été désigné comme l'unique responsable de cette "fraude", la plus grosse de ce type dans l'histoire de la finance mondiale. Il a été mis à pied et une plainte a été déposée contre lui, même s'il ne semble pas s'être enrichi personnellement.

    Son avocate, Me Elisabeth Meyer, a assuré jeudi soir que le jeune homme "n'a pas pris la fuite" et qu'il était "à la disposition de la justice".

    Sur le plan judiciaire, une enquête préliminaire confiée à la brigade financière a été ouverte mais le parquet de Paris a souligné vendredi qu'il était "prématuré de tirer une quelconque conclusion".

    "L'affaire s'annonce d'une très grande complexité", a expliqué le parquet, en relevant que de nombreuses auditions, expertises informatiques et confrontations seraient nécessaires.

    Certains experts ont exprimé leur scepticisme sur le fait qu'un seul homme ait pu causer un préjudice d'une telle ampleur, une interrogation largement relayée par la presse.

    "Les mystères d'une fraude à cinq milliards", titrait vendredi le quotidien économique La Tribune, en reprenant les questions que beaucoup d'analystes se posent: "comment une banque de ce calibre, vantée pour son expérience des activités de marché, a-t-elle pu en arriver à cette infortune? Pourquoi a-t-il fallu autant de temps pour découvrir l'étendue des dégâts?"

    L'université de Lyon (centre-est), où Jérôme Kerviel avait décroché un master d'opérations de marché avec une mention "assez bien", l'a décrit comme un étudiant ordinaire et sans éclat particulier. Loin du "génie informatique" évoqué par la Société Générale pour expliquer comment il avait réussi à déjouer les procédures de contrôle.

    La classe politique, tous bords confondus, a multiplié les appels à plus de "transparence". L'opposition socialiste a vu dans cette affaire un "symbole de l'argent fou".

    Selon la presse américaine, la Société Générale a pu contribuer à la chute mondiale des marchés au début de cette semaine, en liquidant secrètement les positions trop risquées de son trader.

    En visite en Inde, le président Nicolas Sarközy a évoqué "un problème interne" à la Société Générale "qui ne touche pas la solidité ni la fiabilité du système financier français".

    Mais un de ses proches conseillers, Raymond Soubie, a jugé "très étonnant qu'une seule personne" ait pu miser autant d'argent sur les marchés.

    Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, est lui aussi monté au créneau pour assurer que "le système bancaire français est parfaitement sain". Il s'est déclaré "certain" que la banque n'avait pas cherché à déguiser des pertes liées à la crise des "subprimes", comme l'ont suggéré certains analystes.

    A la bourse de Paris, l'action Société Générale était en hausse de près de 2% en milieu de journée. Cette hausse a été alimentée par des commentaires d'analystes financiers sur une possible tentative de rachat de la banque par une de ses concurrentes, la Société Générale étant une proie attirante puisqu'elle a perdu plus de 40% de sa valeur boursière en un an.

    (AFP)

  • CLAUDE MONET (1840-1926)

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    Pommiers en fleurs à Giverny
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    Champ d'avoine
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    Matinée sur la Seine
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    Les galettes
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    La Seine à Lavacourt

  • La prison de Gaza a explosé

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    A Rafah, brèche dans la clôture entre Gaza et l'Egypte

    Les Palestiniens continuent à franchir la frontière égyptienne pour s’approvisionner en produits alimentaires, en carburant et en médicaments. Parmi eux, Libération a contacté jeudi matin un médecin palestinien à l’hôpital central de Gaza, qui a souhaité rester anonyme. Il témoigne.

    «Des jeunes, des hommes, toutes les personnes qui ont besoin de produits d’alimentation essentiels, des médicaments pour leur vie quotidienne sont aujourd’hui encore partis à Rafah, dans la partie égyptienne de la ville. J’y suis allé également pour acheter du lait pour mes enfants, notamment pour le dernier qui a trois mois, et aussi du carburant. Il n’y avait vraiment plus rien à Gaza, les prix avaient été multipliés par trois, voire par quatre pour certains produits.

    On passe le mur à pieds, dans une brèche d’une vingtaine de mètres de large. Il y a des milliers et des milliers de gens qui franchissent ainsi la frontière sous l’œil des forces sécurités palestiniennes et égyptiennes qui laissent faire sans rien dire, sans demander de papiers. D’après les informations dont nous disposons, les Egyptiens ont installé un dispositif de contrôle à 50 kilomètres au sud de la frontière pour éviter que des Palestiniens fuient Gaza sans revenir. Heureusement, pour nos besoins à l’hôpital, surtout en médicament, nous avons reçu hier soir une donation de médecins égyptiens.

    Ces gens qui font leur course n’agissent pas forcément avec des visées politiques: ils ont d’abord faim et veulent se soigner car pendant des mois, rien n’a pu pénétrer à Gaza. Après le blocus total (le 17 janvier), nous n’avions ni eau, ni électricité, ni carburant. Je suis resté trois jours et trois nuits dans l’obscurité et sans chauffage. Certains hôpitaux ont fermé car les générateurs ne pouvaient plus fournir assez d’énergie. Le premier jour sans électricité, cinq personnes sont mortes car les machines ne pouvaient pas fonctionner. Seuls les blocs opératoires pour les malades en danger de mort sont restés ouverts.

    Depuis sept mois, nous vivions emprisonnés à Gaza. Cette prison a été explosée mercredi (23 janvier). C’est une première. Si nous continuons à vivre enfermés, il y aura d’autres explosions à nouveau à Rafah ou bien dans les territoires israéliens.

    Mais cette ouverture dans la frontière n’est pas une solution. Nous ne pouvons pas continuer à vivre ainsi, à passer la frontière comme des vagabonds, des illégaux. Il faut qu’Israël, la Palestine et l’Egypte se réunissent pour rouvrir le point de passage au sud de la bande de Gaza.»

    (Libération 24.01.08)

  • Elections américaines: les candidats en tête

    c9d58ccadc640eefd60098b03a0838e8.jpgUne femme à la Maison Blanche? Si l'élection présidentielle américaine, prévue en novembre 2008, avait lieu aujourd'hui, Hillary Clinton serait élue pour succéder à George Bush. C'est l'un des nombreux enseignements d'un long sondage publié par le Los Angeles Times, jeudi en partenariat avec Bloomberg News.

    La sénatrice de New York l'emporterait dans tous les cas de figure et même avec une belle avance (53-37 et 10% d'indécis ou autres) sur le républicain Rudolph Giuliani. Face à John McCain, elle n'obtiendrait que 46% des suffrages (42 pour le républicain). L'ex-vétéran du Vietnam serait le seul des prétendants conservateurs à battre Barack Obama si celui-ci était qualifié pour porter les couleurs démocrates.

    Pour l'heure, Hillary Clinton est bien en tête des intentions de vote démocrate. Elle est préférée par 42% des électeurs démocrates, Obama n'obtenant que 33% de leurs suffrages contre 21% au début décembre.

    Le détail du sondage révèle que 7 électeurs démocrates sur 10 savent désormais avec certitude à qui ils vont destiner leur voix. Le Los Angeles Times cite le responsable du sondage qui indique qu'"Obama a gagné des soutiens, mais Clinton n'en a perdu aucun".

    L'enquête met en exergue l'existence d'un vote racial chez les démocrates: près des deux-tiers des électeurs noirs accorderaient leur suffrage à Obama. Un quart des blancs ont précisé qu'il serait leur candidat.

    Vu les résultats de John Edwards (11%), il est vraisemblable que les démocrates s'acheminent vers un ticket Obama/Clinton ou Clinton/Obama.

    Côté républicain, l'électorat reste volatile. John McCain dispose d'une petite avance et demeure capable de bousculer les démocrates. Mais il semble encore trop tôt pour affirmer qu'il sera l'un des leaders de la compétition républicaine. 22% des électeurs conservateurs soutiennent McCain, ils sont 18% à appuyer la candidature de Mike Huckabee et 17, celle de Mitt Romney.

    Plus que jamais, le super-tuesday du 5 février sera déterminant.

    (Libération 24.01.08)

  • Pas de quoi se réjouir d'une "boîte vide"...

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    Le drapeau arc-en-ciel symbole international des homosexuels
    Les associations belges de lesbiennes et homosexuels hésitent à se réjouir de la décision de la Cour européenne des droits de l'homme qui, mardi 22 janvier, a condamné la France parce qu'elle avait refusé l'adoption à une enseignante homosexuelle en couple. Leurs réserves s'expliquent par un constat très clair : dans leur pays, où les homosexuels ont le droit de se marier mais, aussi, depuis mai 2006, d'adopter, aucun couple n'est parvenu, depuis, à faire aboutir un dossier d'adoption internationale.

     

    Du côté francophone - cette compétence est régionalisée -, une quinzaine d'adoptions ont été prononcées. Mais il s'agit uniquement d'adoptions, par l'un des partenaires, de l'enfant que son conjoint a eu dans le cadre d'une relation antérieure. Ces quinze cas ne concernent que des couples de lesbiennes.

     

    La situation est identique du côté flamand. Les couples homosexuels sont rarement retenus pour des bébés nés en Belgique et susceptibles d'être adoptés : 80 % de ces enfants sont mis au monde par des jeunes filles d'origine turque ou maghrébine qui refusent qu'ils soient confiés à des homosexuels. Pour ce qui est des adoptions internationales, les homosexuels se heurtent, affirment-ils, à "une opposition active" de l'administration. Le ministre compétent, Steven Vanackere, dément mais entend toutefois rechercher "d'autres canaux" pour permettre une meilleure application de la loi. "Cette loi n'est qu'une boîte vide", commente le député régional Jan Roegiers.

    Depuis deux ans et un changement législatif, les délais d'attente ont, en moyenne, triplé. Les couples homosexuels estiment partir avec un handicap supplémentaire.

    (Le Monde - 25.01.08)

  • A Romainville (Seine-St Denis), elle meurt après un vol à l'arraché

    Une femme de 86 ans est morte aujourd'hui des suites d'un traumatisme crânien après avoir été victime avec sa belle-soeur d'un vol à l'arraché hier à Romainville (Seine-Saint-Denis).

    Toutes deux marchaient dans la rue en se soutenant l'une et l'autre lorsqu'elles ont été agressées, en milieu d'après-midi, par deux hommes «arrivés par derrière». En tirant sur son sac à main, l'un des voleurs a fait chuter la belle-soeur, 77 ans, qui a entraîné dans sa chute la victime.

    Les deux hommes ont pris la fuite avec le sac.

    Souffrant d'un traumatisme crânien après que sa tête a heurté le sol, la femme a été transportée à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne) où elle est morte à 4 heures du matin, selon la police. La belle-soeur souffre d'une entorse à la cheville.

    Les deux femmes regagnaient leur voiture après avoir rendu visite à l'hôpital au mari de la victime. Toutes deux habitaient Rosny-sous-Bois, selon la source policière. L'enquête a été confiée à la police judiciaire (SDPJ-93)

    En novembre, une femme de 56 ans victime d'un vol à l'arraché à Saint-Denis était décédée dans des circonstances semblables, après une chute au sol. Son sac ne contenait que 50 euros.

    (Le Parisien 24.01.08) 

  • Aux Mureaux, elle reçoit un pavé en plein visage!

    Deux mineurs de 15 et 16 ans étaient en garde à vue jeudi après avoir brisé la vitre d'une voiture et blessé grièvement sa conductrice à l'oeil mercredi soir aux Mureaux (Yvelines).
    Mercredi vers 18h00
    , cinq à six individus ont encerclé une voiture arrêtée dans le quartier du centre commercial Espace au Mureaux afin de voler le sac à main de la conductrice qui se trouvait sur le siège passager, selon la police.
    La victime s'est alors enfermée dans l'habitacle de son véhicule quand l'un des agresseurs s'est emparé d'un pavé, puis l'a jeté sur elle brisant la vitre de la portière.
    La victime a reçu le projectile au visage, lui fracturant le nez et a été grièvement blessée à l'oeil par des bris de verre.

    Que feront-on d'eux? Ce qui est sûr, c'est que ces jeunes banlieusards de 15 et 16 ans se fichent complètement du Plan anti-glandouille de Fadela Amara! Ce qu'ils veulent, c'est de l'argent facile, et vite!

    (Le Parisien 24.01.08)

  • FRAUDE MASSIVE A LA SOCIETE GENERALE

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    Daniel Bouton PDG de la Société Générale
    La Société générale, l'un des piliers du système bancaire français, l'une des références mondiales de la finance, a créé la stupeur, jeudi 24 janvier, en annonçant la mise au jour d'une fraude massive portant sur 40 à 50 milliards d'euros de positions accumulées, commise à l'insu de ses dirigeants dans la salle de marchés de l'établissement financier, et qui a coûté à la banque autour de 4,9 milliards d'euros.
                                                                               

     

    Brillant investisseur, M. Leeson avait fait gagner 20 millions de dollars à la Barings en 1994 grâce à ses activités de négoce. Sa hiérarchie lui avait alors laissé le champ libre, sans aucun contrôle.

    Après avoir fui, M. Leeson a finalement été arrêté et ramené à Singapour, où il a été condamné à six ans de prison. Quant aux actionnaires de la Barings, ils ont tout perdu. Les détenteurs d'obligations de la banque ont reçu 5 cents pour 1 dollar de valeur faciale. Les activités restantes de l'établissement bancaire ont été acquises par ING pour 1 livre sterling.

    ***

    Sans équivalence dans l'histoire de la finance, cette malversation est le fait d'un homme, qui, seul, grâce à sa connaissance de l'informatique bancaire, est parvenu à déjouer tous les systèmes de contrôle des risques d'une entreprise censée compter parmi les plus contrôlées et les mieux gérées en Europe.

    Prenant acte des faits, le PDG de la Société générale, Daniel Bouton, a proposé sa démission au conseil d'administration convoqué dans l'urgence, mercredi. Celle-ci, indique la banque, a été refusée par les administrateurs.

    La fraude a été découverte dimanche, après un contrôle des risques banal vendredi soir et deux jours d'enquête, mais a ensuite été tenue secrète. Un comité de crise a, en effet, été réuni dans l'instant par le PDG de la Société générale, M. Bouton, sous l'égide du gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, et en la présence du secrétaire général de l'Autorité des marchés financiers (AMF), Gérard Rameix.

    Les trois hauts responsables sont convenus de garder l'affaire secrète, le temps que la banque gère la crise ouverte, au pire moment pour les marchés financiers, qui redoutent la contagion au reste du monde de la récession annoncée aux Etats-Unis.

    Jeudi, la Société générale a annoncé que ses profits pour 2007 s'élèveraient à quelque 700 millions d'euros, alors qu'elle s'attendait à des bénéfices de plus de 5 milliards d'euros ! Ceux-ci étaient déjà amputés de 2 milliards d'euros de dépréciations d'actifs du fait de la crise des subprimes.

    La fraude a donc coûté autour de 4,9 milliards d'euros à l'établissement, soit bien davantage que les pertes de la banque britannique Barings, elle-même victime, en 1995 ! Dans le même temps, afin de renforcer des fonds propres brutalement dégradés par ces pertes, la banque a annoncé, jeudi, qu'elle lançait une augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros. Cette opération devrait lui permettre d'atteindre le ratio de solvabilité réglementaire de 8 % (engagements rapportés aux fonds propres).

    La banque affirme avoir obtenu les garanties qu'elle soit souscrite, si ce n'est par les actionnaires actuels, par les deux banques américaines Morgan Stanley et JP Morgan, qui se chargeraient alors de trouver des investisseurs institutionnels.

    Toutes ces dispositions ont été mises au point par M. Bouton, avec une équipe de dirigeants resserrée, au cours des cinq derniers jours. Celle-ci a travaillé 24 heures sur 24. "Nous venons de vivre les cinq jours les plus difficiles de notre vie", lâchait, jeudi, un proche de M. Bouton.

    La Société générale devait dévoiler, dans la journée de jeudi, la mécanique qui a permis à un employé de prendre des positions financières de plusieurs dizaines de milliards d'euros, sans que jamais personne ne s'en aperçoive. Ou que les pare-feux du système de contrôle ne fonctionnent, comme c'est censé être le cas.

    Au vu des premières informations, il apparaît que le responsable de la fraude est un homme assez jeune mais expérimenté, employé depuis au moins huit ans dans l'établissement. Ce trader, un ancien "technicien" de la banque, c'est-à-dire un fin connaisseur des centres de traitement des opérations bancaires, exerçait le métier d'arbitragiste.

    Cela consiste à prendre des positions financières sur des marchés en fonction des opportunités, en l'occurrence sur le marché des futures (contrats à terme) en Europe. Ces positions ne cessaient d'être ouvertes, fermées, créant un brouillard total. La banque les a toutes soldées sur les marchés ces derniers jours.

    Jeudi, la place financière de Paris restait sous le choc de l'annonce. La Commission bancaire a annoncé l'ouverture d'une enquête, jeudi matin. M. Noyer, le gouverneur de la Banque de France, pour sa part, s'efforçait de rassurer : "C'est une fraude très grave, mais la Société générale a les reins solides. Elle a pu traiter cette opération dans des délais serrés." "Les meilleures lois n'empêchent pas les délits", poursuit M. Noyer qui appelle à la confiance. "Cet événement n'a rien à voir avec la crise des subprimes."

    Une centaine d'actionnaires de la banque ont, pour leur part, déposé une plainte auprès du procureur de Paris pour "escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux et complicité, et recel". Leur avocat, Me Frederik-Karel Canoy, qui n'a pas chiffré le montant exact du préjudice de ses clients, a précisé que ces actionnaires – des Français, des Belges ainsi qu'un Néerlandais – "ont, à ce jour, probablement perdu la totalité de leurs actions" et ont donc "réagi très rapidement". "Les demandes continuent d'affluer", a assuré Me Canoy.

    (LE MONDE 24.01.08)

  • Carnaval à Munich le 27 janvier

    BERLIN - Le Comité international d'Auschwitz et le Conseil central des juifs d'Allemagne protestent contre l'organisation d'un carnaval à Munich dimanche27 janvier, date retenue par les Nations unies pour la Journée internationale d'hommage aux victimes de l'Holocauste.

    Le Comité international d'Auschwitz a dénoncé mercredi le projet qui envoie un "signal absurde". "Le fait que Munich ce jour-là prévoit et maintienne une fête de carnaval montre la légèreté et l'ignorance des responsables", estime l'organisation basée à Berlin. Dieter Graumann, un vice-président du Conseil central des juifs d'Allemagne a jugé de son côté l'idée "de mauvais goût".

    Un carnaval est prévu dans la cité bavaroise dimanche, qui coïncide avec la Journée d'hommage aux victimes de l'Holocauste. La journée marque l'anniversaire de la libération du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz, en Pologne, le 27 janvier 1945 par l'Armée rouge.

    Stefan Hauf, un porte-parole des autorités de Munich, a expliqué qu'il était trop tard pour annuler la parade et que la municipalité n'avait pas l'autorité pour le faire, le 27 janvier n'étant pas un "jour férié".

    Il a également souligné que le parcours du défilé avait été modifié afin de ne pas passer comme prévu initialement par la place dédiée aux victimes du national-socialisme.

    (canadianpress.org)

  • Le grotesque Attali se prend pour Turgot, ministre de Louis XVI...

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                                                                   Un  moment historique... 23 janvier 2008...
    Après 9 mois de travail avec de nombreux conseillers restés dans l'ombre, Jacques Attali a remis mercredi en fin de matinée, les 316 propositions de son rapport sur "la libération de la croissance". Il a surpris en empruntant les mots d'une lettre de Turgot pour s'adresser à "Votre Majesté" Nicolas Sarközy. "Je ne demande point à Votre Majesté d'adopter mes principes sans les avoir examinés mais, quand elle en aura reconnu la justice et la nécessité, je la supplie d'en maintenir l'exécution avec fermeté, sans se laisser effrayer par des clameurs qu'il est impossible d'éviter", a-t-il lu, en préambule de son intervention...

    Il a ensuite affirmé que son rapport était "prêt" à être appliqué et que toutes ses mesures formaient "un ensemble". "Notre rapport est techniquement applicable, financièrement équilibré, sans  augmenter les impôts", a-t-il dit en remettant son document à Nicolas Sarközy à l'Elysée. Il appartient "naturellement" au "gouvernement,  au président de la République et au Parlement de décider ce qui sera fait", a-t-il cependant relevé. 
     
    A l'issue de la présentation des principaux points du rapport, Nicolas Sarközy a affirmé qu'il adhérait "à l'essentiel". "Dans cet ensemble, j'assumerai quelques désaccords", a-t-il toutefois ajouté. Nicolas Sarkozy s'est notamment dit mercredi "en désaccord" avec la proposition de supprimer le "principe de précaution". "Proposer sa suppression au motif qu'il bride l'action repose à mon sens sur une incompréhension", a-t-il déclaré. "Le principe de précaution n'est pas un principe d'inaction. C'est un principe d'action et d'expertise pour réduire l'incertitude", a-t-il poursuivi. La suppression du principe de précaution serait en "contradiction" avec la volonté de favoriser le développement durable, a-t-il expliqué. "Il faut être compris", a ajouté le chef de l'Etat, qui a dit qu'il ne prendrait pas le "risque" de suivre sur ce point les recommandations de la commission.

    Nicolas Sarközy s'est aussi dit en désaccord avec la proposition de supprimer les départements, qui ont "la légitimité historique". "Dans un monde qui est devenu un village, cela coûte beaucoup plus cher de perdre son identité que d'accumuler des strates de collectivités". "On peut modifier le rapport des Français avec la dépense publique sans cela", a-t-il ajouté. Le rapport Attali propose de "renforcer les régions et les intercommunalités en faisant disparaître en 10 ans l'échelon départemental".

    Nicolas Sarközy a par ailleurs jugé nécessaire de réformer certaines professions réglementées, estimant qu'il existe des "réglementations parfaitement obsolètes", comme celle des taxis. "Ce chantier est difficile, car il touche à des situations individuelles et à des intérêts légitimes qui ne peuvent être ignorés pour des raisons d'équité. Il sera ouvert, en prenant le temps de la concertation", a annoncé le chef de l'Etat. "Paris est quand même la seule ville au monde où on a du mal à trouver un taxi", a-t-il souligné. Mais "il y a d'autres sujets beaucoup plus difficiles, je pense à la parapharmacie". "Il y a une véritable mission de service public des pharmacies. On ne peut pas réduire tout à la question des tarifs", a-t-il ajouté. Selon nos informations, la fédération des artisans de taxi appelle à un mouvement de grève mercredi prochain pour protester contre la réforme de leur profession recommandée dans le rapport Attali.

    Tout ou partie des propositions de la commission Attali doivent être reprises dans le projet de loi de modernisation de l'économie présenté cette année par la ministre de l'Economie, Christine Lagarde.

    Jacques Turgot (1727-1781) : ministre de Louis XVI, ses grands projets de réforme, très audacieux pour l'époque, n'ont pas aboutis.

    (Source: LCI.fr)