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Blog - Page 1915

  • Municipales Marseille: le blog de Stéphane Ravier, candidat tête de liste du Front National

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    Stéphane Ravier, tête de liste aux élections municipales, candidat du Front National

     

  • Silence, on gifle!

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    Devant les grilles du collège Gilles-de-Chin à Berlaimont, près de Maubeuge, les enseignants font bloc autour de leur collègue, José, un professeur de technologie renvoyé devant la justice fin mars pour avoir infligé une gifle à un élève qui l'avait insulté.

     Lundi matin, dans une classe de sixième, le ton est monté entre cet enseignant de 49 ans et un garçon de 11 ans à propos du désordre sur une table. L'élève a traité son prof de « connard » après que celui-ci eut jeté ses affaires par terre. « C'était un geste réflexe, impulsif. C'est la première fois en trente ans de carrière que l'on me traitait ainsi », a plaidé l'enseignant qui aurait demandé aux enfants de ne rien dévoiler de l'incident. Le père de l'élève, un gendarme qui était en patrouille dans le secteur, est venu en uniforme demander des explications au collège avant de porter plainte. Ce sont deux fillettes de la classe, choquées, qui ont dénoncé l'incident auprès de l'infirmière.


    Après avoir été renvoyé chez lui, le professeur a été interpellé par les policiers d'Aulnoye et placé en garde à vue pendant vingt-quatre heures. « Il a été traité comme un criminel, c'est un peu disproportionné par rapport à une gifle, déplore son épouse, également enseignante. Cela aurait pu arriver à n'importe lequel d'entre nous quand un élève nous manque de respect. » Les témoignages de soutien affluent au domicile de cet homme, qui restait cloîtré chez lui hier. En arrêt maladie, il n'a pas été suspendu, mais le rectorat de Lille qui dénonce un « comportement inacceptable » doit encore se prononcer sur d'éventuelles sanctions disciplinaires. Sur le parking du collège, établissement tranquille dans ce bourg de 3 000 habitants, les élèves évoquent un professeur « autoritaire mais plutôt sympa ». « Il sait se faire respecter, mais il n'y a jamais eu de problème avec lui. L'élève a dû le pousser à bout, on n'a pas à insulter les profs », confie Déborah, élève de quatrième. Les parents, sans pour autant cautionner le geste, déplorent également la réponse démesurée des autorités judiciaires.

    Pour le procureur d'Avesnes-sur-Helpe, Bernard Beffy, « cette garde à vue se justifiait » : « L'élève a d'abord été plaqué contre le mur et soulevé du sol ; ensuite, il y a eu la gifle. Et ce professeur l'a ensuite traîné dans la classe pour le forcer à écrire une lettre d'excuses. Au-delà de la gifle, il y a eu une vraie scène de violence. » Par ailleurs, selon le magistrat, l'enseignant a reconnu une dépendance à l'alcool, qui n'avait jusque-là jamais eu d'incidence sur son travail. Lors de sa garde à vue au commissariat, les policiers ont décelé une alcoolémie légèrement positive de plus de 0,3 g. « Il a bu deux verres quand il est rentré chez lui parce que l'affaire l'avait perturbé, précise son avocat, Jean-Marc Villesèche. Il n'a jamais exercé sous l'emprise de l'alcool. » « Si la victime n'avait pas été fils de gendarme, l'affaire aurait été traitée de la même manière », ajoute le procureur Beffy répondant aux critiques de parents ou de syndicats d'enseignants. Le professeur de technologie sera jugé en procédure de plaider-coupable le 27 mars pour « violences aggravées sur mineur ». Il encourt une peine de cinq ans d'emprisonnement.

    Après des années de laxisme et de tolérance, les enseignants s'étonnent que les apprenants  les traitent comme des copains! 

    Oui, il y a des profs qui méritent d'être appelés "connards!" 

    (Le Parisien 01.02.03)

  • Tchad: combats aux portes de N'Djamena

    Les personnels "non essentiels" des agences de l'ONU au Tchad vont être évacués sur le Cameroun voisin en raison des combats opposant l'armée aux rebelles tchadiens aux portes de N'Djamena, a indiqué vendredi un responsable de la sécurité des Nations unies à N'Ddjamena.

     

    Cette évacuation devrait concerner quelque 160 personnes, a précisé cette source.

    Un vol spécial est prévu en fin de journée et l'évacuation devrait se poursuivre samedi, selon cette source.

    Ces personnels ont été regroupés dans un grand hôtel de la capitale tchadienne, a constaté un journaliste de l'AFP.

    "Ils reviendront dès que la situation se sera améliorée, le plus vite possible", selon ce responsable.

    A Genève une porte-parole du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a confirmé que l'organisation avait évacué de la capitale tchadienne son personnel "non essentiel".

    "Tout notre personnel non essentiel a été relocalisé au Cameroun", a déclaré à l'AFP la porte-parole en précisant qu'une petite équipe resterait à N'Djamena.

    L'état-major des armées françaises a confirmé vendredi que des combats opposaient les forces armées tchadiennes à des rebelles à Massaguet, une localité située à 50 km au nord-est de la capitale N'Djamena.

    Jeudi, le HCR avait annoncé avoir évacué les quatre membres de son personnel installés à Guereda, dans l'est du Tchad, après une série d'attaques armées dirigées contre les organisations humanitaires.

    La capitale tchadienne était quasiment déserte vendredi après-midi et les commerces fermés, a constaté un journaliste de l'AFP. Ainsi que le lycée français.

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    Le dispositif de sécurité militaire a été renforcé. Dans le centre ville tout le quartier de la présidence était bouclé par des chars déployés aux points névralgiques.

    (Le Monde 01.02.08)

  • Estelle Mouzin: la piste des affabulateurs s'effondre

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    AFP. La piste explorée à Brie-Comte-Robert par les policiers enquêtant sur la disparition d'Estelle Mouzin, s'est dégonflée vendredi, après avoir laissé entrevoir pour la première fois depuis longtemps la possibilité d'une avancée significative, et mobilisé d'importants moyens judiciaires.

     
    Sur les dix personnes placées en garde à vue, jeudi, six ont été relâchées vendredi matin et trois autres devaient l'être dans l'après-midi, selon une source policière, alors que les fouilles engagées à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) à la recherche de restes humains se sont achevées sans résultat.

    Jeudi et vendredi, sur la foi de renseignements communiqués par un journaliste indépendant, Mohamed Sifaoui, les policiers de la Direction régionale de la police judiciaire de Versailles (Yvelines) ont conduit des fouilles dans un restaurant asiatique, le "Royal Wok", à la recherche d'éventuelles traces d'un cadavre qui y aurait été retrouvé et enlevé en juillet 2007.

    Trois fragments d'os, trouvés jeudi soir, ont fait l'objet vendredi matin d'une expertise médicolégale qui a démontré qu'il s'agissait de restes d'origine animale.

    "Les renseignements que l'on a eus sont vraisemblablement une fausse piste", a affirmé une source policière.

    Vers 13H00 vendredi, des ouvriers ont remonté sur un camion les pelleteuses ayant servi à creuser le sol du restaurant. Les fouilles se sont achevées peu après.

    Dix personnes dont les entrepreneurs, les employés et le responsable du restaurant, avaient été placées jeudi en garde à vue. Vendredi matin, six ont été relâchées "car il n'y a rien à leur reprocher", selon la police. Trois autres devaient l'être dans l'après-midi.

    Il semble que les renseignements qui ont conduit les enquêteurs à mener perquisition et interpellations se soient révélés inexactes.

    "Ceux qui ont donné ces renseignements se sont pris à leur propre jeu: ce sont des affabulateurs", a affirmé la source policière, ajoutant: "Il y a ceux qui ont vu les ossements qui l'ont raconté à d'autres qui ont déformé la réalité".

    Des poursuites pénales pour dénonciation de délits imaginaires pourraient être engagées, selon une source proche du dossier.

    Mohamed Sifaoui, joint par l'AFP, a expliqué avoir transmis en début d'année à la Police judiciaire la cassette d'une interview. L'homme interviewé y racontait, selon M. Sifaoui, avoir appris qu'un corps avait été retrouvé au "Royal Wok", lors de travaux réalisés à l'été 2007.

    La PJ de Versailles n'a pu être jointe pour infirmer ou confirmer ces informations.

    L'opération devrait en tout cas coûter cher à la justice. "La justice paie la démolition. Il va falloir payer le propriétaire pour la construction", a souligné une source proche du dossier.

    Après avoir démonté le décor du restaurant, des ouvriers ont vidé un bassin rempli d'eau, et en ont défoncé la dalle de béton à l'aide de deux pelleteuses.

    Le moins surpris de cette déconvenue était peut-être le père d'Estelle, Eric Mouzin: "Je m'interdis de me laisser aller.  Je suis peut-être moins déçu que ce qu'on peut le penser", a-t-il déclaré après qu'un policier eut évoqué une "fausse piste".

    Le procureur de la République de Meaux, René Pech, devrait s'exprimer dans la soirée.

    Estelle Mouzin, 9 ans, a disparu il y a 5 ans, le 9 janvier 2003, sur le chemin entre l'école et son domicile, à Guermantes, à 25km de Brie-Comte-Robert.

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    S'il ne s'est pas emballé, Eric Mouzin, qui est persuadé que sa fille n'est plus en vie, n'a pas pour autant abandonné le souhait "que l'on trouve" son ravisseur. "Que la personne qui a fait ça puisse être jugée. La personne qui a enlevé Estelle est encore dans la nature. Il n'y a pas de raison qu'elle ne recommence pas demain matin. A ce titre-là je pense qu'il y a une obligation de la mettre hors d'état de nuire".

    Quant au journaliste à l'origine du renseignement qui a déclenché ces nouvelles investigations, il explique avoir simplement transmis "une information brute", à charge pour les enquêteurs de la vérifier. Mohamed Sifaoui, journaliste indépendant, affirme avoir recueilli, dans le cadre d'une enquête sur le milieu asiatique pour l'émission de TF1 Le droit de savoir, un témoignage "troublant". Selon lui, un homme d'affaires cambodgien qui a déjà eu maille à partir avec la justice, lui aurait raconté "qu'il avait l'intention de faire chanter le patron d'un restaurant asiatique car un ouvrier ayant travaillé pour lui a expliqué à cet homme d'affaires avoir découvert, lors de travaux en juillet, le corps d'une petite fille dans les murs de l'établissement". Aujourd'hui, le journaliste explique : "J'ai décidé moi-même de ne pas médiatiser ces informations pas recoupables". En revanche, sur les conseils du procureur général de Paris, Laurent Le Mesle, il a contacté la police judiciaire.

    (Source: LCI.fr 01.02.08)

  • ANDRES SEGOVIA (1929-1998)

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    Les Portes du futur

  • Sénat: la rétention de sûreté "à titre exceptionel"

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    L'hémicycle du Sénat

    Le Sénat a adopté, jeudi 31 janvier, dans une version proche de celle de l'Assemblée nationale, l'article du projet de loi de Rachida Dati sur la rétention de sûreté, qui permettra de placer dans des "centres socio-médico-judiciaires" fermés des criminels jugés encore dangereux à la fin de leur peine, y compris ceux condamnés avant la promulgation du texte.

    La commission des lois avait jugé cette disposition contraire au principe de non-rétroactivité des lois et réécrit l'article, prévoyant que les multirécidivistes condamnés à des peines de quinze ans de réclusion ou plus pourront être soumis, à leur sortie de prison, au régime de l'assignation à résidence ou de l'obligation de déplacement surveillé.

    Un sous-amendement de l'UMP Hugues Portelli a toutefois été adopté en séance, aux termes duquel, "à titre exceptionnel, si le placement sous surveillance électronique apparaît insuffisant pour prévenir la récidive", la rétention de sûreté est appliquée. "Ce sous-amendement permet ainsi de concilier la nécessaire protection des personnes à l'égard des criminels les plus dangereux avec les exigences constitutionnelles", a expliqué M. Portelli.

    L'ancien ministre de la justice socialiste Robert Badinter et plusieurs autres sénateurs, y compris de la majorité, estiment que cette nouvelle rédaction de l'article réintroduit le principe de rétroactivité et risque d'être censurée par le Conseil constitutionnel.

    (Le Monde - 01.02.08)

  • En chute libre

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    Tous les élus le racontent, et les sondages le confirment : la cote d'amour de Nicolas Sarközy est en train de dégringoler. Dernière étude en date : celle de TNS-Sofres pour le « Figaro magazine » (1) . Le président de la République y perd huit points, avec 41 % des Français qui lui font confiance et 55 % qui ne lui font pas confiance. Tous les autres clignotants sont au rouge : 68 % des personnes interrogées pensent que les choses « ont tendance à aller plus mal » ; 66 % prévoient « beaucoup de conflits sociaux » ; 87 % jugent que l'action du gouvernement pour le pouvoir d'achat « n'est pas efficace ».

    Un autre sondage montre qu'on est bel et bien passé de l'état de grâce à l'état d'alerte. Dans l'étude du CSA pour « Valeurs actuelles » (2) , 52 % des Français estiment que l'action du président va « plutôt dans le mauvais sens ». S'ils lui font crédit à 65 % de « bien défendre la France à l'étranger », ils passent au réquisitoire pour le reste. Sur la forme : seulement 48 % des Français estiment que Sarkozy « incarne bien la fonction présidentielle ». Ils étaient 59 % en décembre et 66 % en novembre. Près de vingt points perdus en deux mois ! Sur le fond : 46 % pensent que le président « tient ses promesses », contre 57 % en décembre et 64 % en novembre. Enfin, 57 % jugent que Sarkozy « ne fait pas ce qu'il faut pour rassembler les Français ».

    De retour de leur circonscription en début de semaine, les députés UMP racontaient ce que leur avaient dit leurs électeurs. En vrac : ils n'ont pas apprécié la désinvolture avec laquelle Sarkozy, le 8 janvier, a dit que « les caisses sont vides ». Ils n'ont pas aimé les photos de Petra, lorsque le président a pris sur ses épaules le fils de Carla Bruni. Ils ne comprennent pas que les promesses sur le pouvoir d'achat restent, pour beaucoup d'entre eux, lettre morte. Ils en ont assez d'entendre parler de sa vie privée. A moins de six semaines des élections municipales, ça tombe mal : le temps des « déçus du sarkozysme » a commencé.

    (1) Sondage TNS-Sofres pour « le Figaro magazine », réalisé les 23 et 24 janvier auprès de 1 000 personnes de 18 ans et plus.
    (2) Sondage CSA pour « Valeurs actuelles », réalisé les 23 et 24 janvier auprès de 960 personnes de 18 ans et plus.

    (Le Parisien 01.02.08)

     

  • STATS DU BLOG POUR JANVIER 08

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    Visites par jour (Moy/%ax): 474/675

  • Jean-Baptiste Camille COROT (1796-1875)

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    Souvenir de Mortefontaine - 1864
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    Ville d'Avray - entrée du bois

  • Carli Bruni a-t-elle toujours envie de se marier avec LUI ?

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    A paraître en février 2008 dans DT
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    Maurizio Remmert, le père biologique de Carla dans sa cuisine à Sao Paulo

    23 Janvier 2008 - Le magazine de charme espagnol DT fait sensation en proposant dans ce numéro de février des photos de Carla Bruni nue. Ancienne mannequin, ce n’est pas la première fois que Carla Bruni posera pour des photos sexy. Mais la compagne de Nicolas Sarközy, annoncée comme la future première dame de France, ne s’attendait probablement pas à ce que toute la presse en parle.

    Le magazine espagnol parle de la dernière et plus audacieuse séance de Carla Bruni. Une seule photo a été dévoilée par DT. Elle pose nue, portant uniquement des longues bottes noires et … une bague à l’annulaire de la main gauche, traditionnellement réservé à … l’alliance.

    Concernant l’interview, Carla Bruni ne révèle pas si elle s'est mariée avec Nicolas Sarközy. Selon « El-Mundo », la bague que porte Carla Bruni serait la fameuse bague que Nicolas Sarközy avait également offert à son ex-femme, Cécilia!Une affirmation qui remettrait en question les affirmations selon lesquelles cette séance aurait été faite avant sa rencontre avec Nicolas Sarkozy. Dans ce cas, force est d’avouer que cela ne fait pas très sérieux pour une potentielle future première dame de France.

    Quoi qu’il en soit, ce n'est pas la première fois que Carla Bruni, 40 ans, jouait de ses charmes pour des photos sexy. La preuve en images dans cette vidéo : http://www.actualite-de-stars.com/people/004972.html
     

  • SOCGEN: découverte d'un énorme délit d'initié

     En marge de l'enquête sur les agissements du trader Jérôme Kerviel, l'avocat d'une centaine d'actionnaires de la Société Générale a annoncé lundi avoir déposé une nouvelle plainte contre X auprès du procureur de Paris pour "manipulation de cours" et "délit d'initié".
     
    Cette plainte vise notamment un administrateur de la
    Société Générale" qui a vendu 85,7 millions d'euros d'actions de la banque le 9 janvier 2008, selon l'Autorité des marchés financiers (AMF), a précisé Me Frederik-Karel Canoy. L'Association des petits porteurs actifs (APPAC) a de son côté demandé lundi l'ouverture d'une information judiciaire, également pour "délit d'initié".
     
    85 millions d'euros d'actions!
     
    Robert A. Day, membre du conseil d'administration de la banque, a vendu sur le marché de la Bourse de Paris le 9 janvier pour 85,745 millions d'euros d'actions qu'il possédait, au prix de 95,27 euros par action, selon l'AMF. Par ailleurs, deux fondations auxquelles il est "lié" selon l'AMF, la Robert A. Day Foundation et la Kelly Day Foundation, ont vendu respectivement le 10 janvier pour 8,63 millions d'euros et 959.066 euros d'actions.
     
    Avec cette plainte, est également visée "toute personne ayant directement ou indirectement bénéficié d'informations privilégiées", a ajouté l'avocat, à l'origine d'une toute première plainte pour "escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux et complicité, et recel" dès le début de l'affaire. Me Canoy a précisé que parmi ses clients se trouvaient plusieurs actionnaires particuliers, mais également des sociétés, des "personnes morales" qui ont acheté des actions.

    A la Bourse de Paris, l'action de la banque dévisse à nouveau. Elle a perdu lundi 3,8% à la clôture. Elle cotait 130 euros en mars dernier, elle était ce lundi soir à 70 euros, dégringolant à son plus bas niveau depuis l'été 2004. Rien que depuis le début de l'année, elle a perdu un tiers de sa valeur.

    (LCI.fr - 28.01.08)

  • JEAN-ANTOINE WATTEAU (1684-1721)

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    Diane au bain  (1715-1716)

  • Défense de rire!

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    Concilier plage et religion pour une musulmane pratiquante relevait de l’exploit. C’est désormais possible grâce à une australienne, d’origine libanaise, qui a inventé le «burkini», croisement entre le bikini sexy et la stricte burqa.

    C'est en regardant sa nièce jouer au netball (sorte de basketball) qu'Aheda Zanetti a décidé de concevoir elle-même une tenue qui serait à la fois pratique et «religieusement correcte» : «Je la regardais jouer: elle portait un voile, une chemise longue et des pantalons. Et, par dessus tout, elle avait enfilé le maillot et la jupe de son équipe. Je me suis dit: Mon Dieu, on doit pouvoir faire quelque chose!» Dans un pays où la plage est une culture, que ce soit pour le surf ou la simple baignade, il y avait «un vide qu'il fallait combler», se souvient Aheda Zanetti.
     
    A 39 ans, elle décide donc de laisser tomber une carrière de coiffeuse pour laquelle elle venait d'être formée, et de se lancer dans le stylisme. Cette mère de quatre enfants, qui n'a jamais porté la burqa, a d'abord conçu un haut qui reliait un voile à une chemise, avant de se lancer dans des tenues de sport plus complètes et de jeter son dévolu sur les maillots de bain. La styliste crée alors le burkini: un costume de bain en polyester qui enveloppe l'ensemble du corps, des cheveux jusqu'aux chevilles. Depuis, sa société Ahiida, installée dans une banlieue de Sydney, reçoit aujourd'hui des centaines de commandes, venues de toute l'Australie mais également de l'étranger.

    Le nouveau «maillot»,  ainsi que ses autres créations dédiées au sport, a reçu la bénédiction du mufti d'Australie, le cheikh Taj Aldin al-Hilali. Les musulmans sont 300.000 dans le pays, sur une vingtaine de millions d'habitants.
    (Source 20minutes.fr 27.01.08)

     

     

  • Bouton n'a pas les mains propres

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    La juge d'instruction Isabelle Prévost-Desprez a ordonné jeudi le renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris de huit banques, parmi lesquelles la Société Générale, pour "blanchiment aggravé".

    Les huit banques, renvoyées comme personnes morales, sont la Société Générale, la BRED, la Société marseillaise de Crédit (SMC), American Express Bank France, Leumi-France, Barclays-France, la banque libanaise Saradar et la Banque nationale du Pakistan.

    La magistrate, chargée d'une vaste affaire de blanchiment entre la France et Israël ouverte à partir d'éléments recueillis dans l'affaire du Sentier, a également ordonné le renvoi devant le tribunal de 32 cadres ou dirigeants d'établissements bancaires et notamment le PDG de la Société Générale Daniel Bouton. Une centaine d'autres personnes, parmi lesquelles plusieurs dizaines de responsables d'associations religieuses, dont de nombreux rabbins, sont également renvoyés devant le tribunal. Six personnes, dont un cadre de la Société générale, ont en revanche bénéficié d'un non-lieu.

    (LCI.fr 27.01.08)

  • Sarközy: "Un crime contre le style français"

    SARKÖZY VU DE GRANDE-BRETAGNE: SANS APPEL!

    Il y eut tout d’abord Sarközy, le disciple de Blair, cultivant le goût des prénoms et des coups médiatiques. Puis vint Sarközy le visionnaire, habité d’une mission ambitieuse. «Il a inventé une nouvelle idéologie politique, qui placera la France et le monde dans une course rationnelle vers le salut de la race humaine», ironisait le quotidien The Independent le 16 janvier, en référence à la «politique de civilisation» promise par le Président aux Français à la veille du Nouvel an.

    Mais c’est Sarközy l’amoureux qui fait glousser nos voisins d’outre-Manche depuis quelques semaines. Jaloux jusqu’ici d’une France où politique semblait rimer avec glamour et mystérieuses romances, les Britanniques dénoncent l’affichage des amourettes présidentielles en vitrine de l’Elysée. «La faute de Sarkozy est un crime contre le style français», dénonçait, mi- janvier, le quotidien The Times. Car le Président est à deux doigts d’être «cool» sans jamais y parvenir tout à fait. «Il lui manque au moins cinq centimètres pour porter des lunettes d’aviateur. Il est trop grassouillet de cinq kilos pour jouer les Poutine et enlever sa chemise en public. Et à 52 ans, il a cinq ans de trop pour être photographié la main sur le ventre dénudé de sa maîtresse», affirme le Times.

    Ridicule, s’exclament les Britanniques, qui s’estiment du coup satisfaits de leur sort : «Qui, se souvenant de la sévérité mortelle de Gordon Brown lors de sa campagne, ne se réjouit pas désormais d’avoir un leader sublime de sobriété ?» soulignait, le 13 janvier, l’hebdo The Observer.

    Reste une interrogation : qu’adviendra-t-il lors de la visite de Sarkozy à Londres, fin mars? Reviendra-t-il à la Reine de trancher l’embarrassant dilemme du lit double ou des chambres séparées ? Pour la presse britannique, il faudra que les deux amants se marient d’ici là. Car le «mauvais goût» ne s’importe pas à Buckingham.

    (Libération 27.01.08)

  • L'Armée veut recruter dans les cités...

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    Opération Chances aux cités, journées portes ouvertes, création de prépas pour les bacheliers de milieux défavorisés dans les six lycées militaires de France : les initiatives de l'armée ne manquent pas pour attirer les jeunes d'origine "modeste".

    Avec la suppression en 1997 du service militaire dont il ne reste plus que la journée d'appel et de préparation à la Défense, l'armée n'assure plus le brassage social qu'elle effectuait naguère. L'époque n'est plus où, sous les drapeaux, Bretons, Parisiens, Savoyards... se retrouvaient logés à la même enseigne, le fils d'ouvrier côtoyant le fils d'ingénieur. Les jeunes ne faisant plus leur service, c'est l'armée désormais qui va à leur rencontre. Notamment en banlieue, dans le cadre de l'opération Chances aux cités . En cinquante ans, la part des élèves d'origine modeste s'est aussi effondrée dans les grandes écoles militaires, passant de 35 % à 5 %. Alors, les bacheliers issus des milieux défavorisés ne sont pas oubliés.

    « La scolarité est entièrement gratuite »

    Mesure phare du plan Egalité des chances décliné par le ministère de la Défense, des « classes de mise à niveau » seront ouvertes en septembre dans les six lycées militaires de France, avec différentes spécialités. C'est en ce moment que le recrutement se déroule*. Objectif : former les candidats à intégrer des prépas « normales » en vue de passer les concours des grandes écoles.

    Dans des conditions d'études optimales (internat gratuit, 40 € par mois d'argent de poche, trousseau...), « il s'agit de donner les règles pour réussir, des méthodes de travail mais aussi de combler les déficits de connaissances d'élèves boursiers de la République choisis par leur proviseur », explique le général Olivier de Bavinchove, directeur du recrutement de l'armée de terre.

    Parmi les quelque 200 jeunes venus se renseigner sur cette nouvelle classe, hier au lycée militaire de Saint-Cyr (Yvelines), on comptait certains lycéens de banlieue comme Myriam, 18 ans, d'Argenteuil (Val-d'Oise). « Je rêve d'intégrer l'armée. C'est tout un symbole. Cela veut dire servir son pays, être utile », confie la brillante élève. « Et puis, là, la scolarité est entièrement gratuite, ce n'est pas négligeable quand on sait qu'il faut débourser environ 2 000 € pour une prépa », souligne sa copine, prénommée également Myriam. Même envie pour Quentin, de Colombes (Hauts-de-Seine) : « Le dépassement de soi, le fait d'être sur le terrain, tout cela me plaît. » Cet emballement ne doit toutefois pas faire oublier que l'armée peine à recruter dans les cités. « Les jeunes ne sont pas encore informés de la création de cette classe », justifie le commandant Do Tran, du lycée militaire de Saint-Cyr.

    * Lycées d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), spécialisation lettres ; Autun (Saône-et-Loire), sciences éco ; La Flèche (Sarthe), lettres ; Brest (Finistère), sciences ; Grenoble (Isère), sciences ; Saint-Cyr (Yvelines), sciences. Renseignements sur www.recrutement.terre.defense.gouv.fr/cirat.do

    (Source Le Parisien 27.01.08)

     

  • Open d'Australie: victoire du jeune serbe Novak Djokovic

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    Melbourne le 27 janvier 2008 

    La victoire de Novak Djokovic à l'Open d'Australie, sa première dans un tournoi du Grand Chelem, marque la naissance d'un grand du tennis qui n'a jamais caché son ambition de devenir N.1 mondial.

    En finale, le jeune Serbe de 20 ans, le premier joueur de ce pays à remporter un tournoi majeur, a battu la sensation de la quinzaine, le Français Jo-Wilfried Tsonga, en quatre sets 4-6, 6-4, 6-3, 7-6 (7/2) et plus de trois heures de jeu.

    "C'est une sensation indescriptible. Tous les joueurs en rêve. Un Grand Chelem c'est spécial, ça dure deux semaines, tous les meilleurs joueurs du monde sont là et à la fin il n'en reste plus qu'un. Je ne réalise pas encore ce que j'ai fait", a dit le vainqueur.

  • Michel Ange (1475-1564)

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    David  - 1501
    Michel Ange avait 26 ans

  • Hallucinant... sida, polygamie, et procréation assistée

    Les médecins se disent perplexes. Ils hésitent. Est-il «raisonnable» d’aider ce couple à avoir un enfant? Leur histoire est, il est vrai, compliquée. Tous les deux sont d’origine camerounaise. L’homme a une petite cinquantaine. Séropositif, il a deux autres femmes, et sept enfants au Cameroun. Récemment, il s’est marié avec Leica, mais voilà, celle-ci n’arrive pas à être enceinte. Et peu à peu, elle découvre qu’elle a des soucis d’infertilité. Il y a quelques mois, ils se sont donc adressés à un service d’aide médicale à la procréation (AMP) à Paris.

    D'un point de vue médical, tout est jouable : les difficultés de la femme sont minimes, et aujourd’hui les techniques de purification du sperme peuvent éviter tout risque de contamination. Reste que l’homme, pour les médecins, est compliqué à saisir : il voyage beaucoup, vit entre le Cameroun et la France. Il est suivi pour son sida en France et c’est à ce titre qu’il bénéficie d’une autorisation provisoire de séjour pour soins. La jeune femme, elle, s’est installée dans la banlieue parisienne depuis qu’elle a décidé de tenter une fécondation in vitro. Pour autant, sa vie n’est pas simple. Sans papiers, elle est en attente de l’Aide médicale d’Etat. Et le couple dort chez des amis, ou dans un foyer Sonacotra.

    Dans ce contexte, que faire ? N’y a-t-il pas trop «d’éléments défavorables» ? La maladie du père, mais aussi sa polygamie ? Quel est l’avenir du couple? Et celui de leur enfant, entre une mère sans-papiers et un père séropositif ? Ne sont-ils pas, eux médecins, redevables des conditions de vie de l’enfant à venir ? Ou doivent-ils éviter ce genre d’interrogations ?

    Finalement, l’équipe médicale saisit le Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin. Avec cette question sous-jacente : faut-il toujours accéder à la demande d’un couple, sous prétexte que nul ne peut juger du bien-fondé de sa demande? Mais d’autres questions surgissent. L’Aide médicale d’Etat est faite pour financer des soins. L’AMP, est-ce toujours du soin? De plus, les centres d’AMP sont souvent débordés. Répondre à telle demande d’un couple n’est-ce pas le risque d’exclure telle autre ? Après de longues hésitations, le centre AMP accède à la demande. Et la femme est, aujourd’hui, enceinte.

    (Source: Libération -24.01.08)

    ENCEINTE AVEC L'ARGENT DES CONTRIBUABLES FRANCAIS!

    NE FAUDRAIT-IL PAS METTRE CES MEDECINS EN EXAMEN POUR GASPILLAGE DES DENIERS PUBLICS? 

  • Kenya: "folie tribaliste" à la machette et à la lance

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    Il attend d'être soigné, une flèche fichée dans le crâne...
    Une cinquantaine de personnes de plus ont été tuées dans la province de la Vallée du Rift (ouest) devenue l'épicentre des violences post-électorales qui ébranlent le Kenya, amenant Kofi Annan à dénoncer samedi des violations "systématiques des droits de l'Homme".

    Dans Nakuru, la capitale provinciale en proie à des affrontements à caractère interethniques depuis jeudi soir, au moins 34 personnes ont été tuées depuis la nuit de vendredi à samedi, selon la police.

    Dans le district voisin de Molo, lui aussi particulièrement touché par ces violences, la police a annoncé avoir découvert samedi les cadavres de 15 personnes victimes de ces troubles.  Depuis jeudi soir, au moins 64 tués ont été recensés par la police dans la province de la Vallée du Rift.

    Les cadavres de Kényans assassinés - adultes et enfants - s'amoncellent samedi dans la morgue de Nakuru. Certains portent des traces de machettes, d'autres ont été percés par des flèches et des lances qui les ont sans doute achevés.

    Tous ont été brûlés, leur membres et leur doigts sont recroquevillés et leurs visages figés par l'horreur.

    Au moins 27 personnes ont péri ces deux derniers jours dans des affrontements entre gangs ethniques rivaux à Nakuru, une localité située dans une partie particulièrement photogénique de la vallée du Rift, autrefois très fréquentée par les touristes.

    Avant vendredi, le secteur avait été épargné par les violences qui en quelques semaines ont fait au moins 700 morts dans ce pays et chassé 250.000 personnes de chez elles. La situation a basculé après la présidentielle du 27 décembre et la victoire contestée du président sortant Mwai Kibaki.

    Des policiers déchargent 16 corps carbonisés d'un pick-up. Des badauds, choqués, regardent ailleurs à chaque fois que l'un des cadavres est jeté par terre. Une femme ne peut retenir ses sanglots et part en courant.

    Le rival de Kibaki à la présidentielle, Raila Odinga, qui a raté de peu la victoire dans ce scrutin jugé insatisfaisant par des observateurs internationaux, crie à la fraude.

    Beaucoup ont péri dans des affrontements entre tribus rivales qui ont mis en lumière de profonds antagonismes entre les différentes ethnies que compte le pays.

    Comme de nombreuses victimes de violences dans ce pays, longtemps considéré comme l'un des plus stables d'Afrique, Nicodemus Adede connaissait ses agresseurs: des amis.

    "Ce sont des gens qui vivent avec nous qui font ça. Pouvez-vous le croire ?", s'emporte ce chauffeur de taxi-moto, montrant les deux marques laissées sur sa tête par les coups de machette qui lui ont été assénés.

    Il attend son tour d'être soigné à l'hôpital de Nakuru, où 165 blessés ont été pris en charge. "Nous étions amis, mais ça, c'est de la folie tribaliste. Je ne sais toujours pas pourquoi ils l'ont fait."

    Pendant qu'il raconte son histoire, un jeune homme passe dans le couloir, une flèche fichée dans le crâne, sonné. Des employés de l'ONG Médecins sans frontières s'empressent de soigner les blessés et leur font passer des radios.

    Ceux qui ont eu la chance de survivre aux machettes et aux flèches empoisonnées ont parfois perdu leurs maisons, pillées puis incendiées. Des réfugiés ont trouvé refuge dans les champs et dans les cours d'église.

    (Source Libération 26.01.08)