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Blog - Page 1922

  • "Loufoque"!

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    L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a qualifié vendredi de "loufoque" la proposition de Jacques Attali, dans son rapport sur la croissance, de supprimer les départements.

    "C'est loufoque, c'est assez surprenant de voir qu'on fait appel à des gens de grande intelligence, de grande expertise et qui nous sortent des vieilles lunes", a déclaré le vice-président de l'UMP sur LCI.

    "La commission Attali n'est pas moderne, elle nous sort les vieilles lunes : l'ouverture des commerces le dimanche, la grande sympathie pour les grandes surfaces et puis la suppression des départements", a-t-il critiqué.

    Selon lui, ce sont les régions plutôt que les départements qu'il faut "remettre en cause". "Nos régions sont trop petites. Qu'on fusionne deux régions, qu'on divise par deux le nombre de régions", a préconisé l'ancien président de la région Poitou-Charentes.

    Selon le sénateur de la Vienne, "le département a comme vocation la proximité et c'est par cette proximité là que chacun a une identité territoriale affirmée".

    "La vraie question de la modernité aujourd'hui, c'est la force des régions et la division par deux de leur nombre, ce n'est pas la remise en cause du département, vieille idée qui naturellement si elle avait été bonne aurait déjà été engagée", a-t-il conclu.
    Jean-Pierre Raffarin est un sage et un homme de terroir: il sait ce qu'il convient le mieux à la France profonde. Avec lui, les visions "modernistes" et les étranges élucubrations de Jacques Attali ne passent pas! Puisse-t-il être écouté par Sarközy!


     

  • LEONARD DE VINCI

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    Saint Jean Baptiste (1513-1516)

  • Chiens de 1ère et 2ème catégorie

    Chiens de 1ère et 2ème catégorie

    Déclaration de chiens dangereux

    Si vous possédez un chien de 1ère ou de 2ème catégorie, voici tout ce qu'il vous faut savoir pour être en règle avec la loi.

    Définition des chiens
    classés en 1ere et 2e catégories

    1- Chiens de 1ère catégorie (CHIENS D'ATTAQUE)

    > Chiens sans pedigree morphologiquement assimilables aux STAFFORDSHIRE, AMERICAN STAFFORDSHIRE TERRIER (pouvant être dénomé "PITTBUL")

     

    > Chiens sans pedigree morphologiquement assimilables aux BOER-BULL et TOSA (gros dogues assimilables à des MASTIFFS)

     

    2- Chiens de 2e catégorie (CHIENS DE GARDE ET DE DEFENSE)

    Chiens de race STAFFORDSHIRE TERRIER, AMERICAN STAFFORDSHIRE, TOSA et  ROTTWEILLER sans pedigree.

    • Chiens assimilables à la race ROTTWEILLER munis d'un pedigree.
    Formalités liées à la détention
    et à la circulation de ces animaux

    • Dans tous les cas, les chiens des deux catégories doivent avoir fait l'objet d'une DECLARATION EN MAIRIE (lieu du domicile du propriétaire ou de "résidence" du chien) et le détenteur du chien doit en présenter le récépissé. (art 211-3 du CODE RURAL)
    • Cette déclaration n'est normalement délivré en Mairie que sur présentation du CARNET DE VACCINATION, ASSURANCE couvrant les dommages causés au tiers par l'animal, ATTESTATION VETERINAIRE DE STERILISATION pour les chiens de 1ère catégorie. Par ailleurs, vaccination et assurance doivent être constament valides.

    • Le détenteur d'un chien de la 1ère catégorie doit avoir fait obligatoirement stériliser son animal et avoir un certificat vétérinaire en attestant . (obligatoire a/c du 6 janvier 2000 délit en cas de non respect).

    Sur la voie publique ou durant le passsage dans les halls et communs d'immeubles collectifs, les chiens de 1ère catégorie doivent être muselés et tenus en laisse.

    Il en est de même pour les chiens de 2e catégorie qui doivent aussi être muselés et tenus en laisse dans les transports en commun, lieux publics ou ouverts au public.

     

    Ces disposition sont révues aux articles 211-5 et 211-8 du CODE RURAL et R 30-7 du CODE RURAL relevables par timbre amende cas n°2.

     

    Infractions liées à la détention
    et au commerce de ces animaux

    A/ Interdiction relatives aux chiens des deux catégories (peine délictuelle de 3 mois d'emprisonnement et 3 811.23 euros (25 000F) d'amende en cas de non respect).

    Sont interdits :

    • la détention par un mineur de 18 ans
    • la détention par un majeur sous tutelle sans autorisation espresse du Juge des tutelles
    • la détention par une personne ayant été condamnée pour crime ou délit à une peine d'emprisonnement avec ou sans sursis, inscrite au bulletin n°2 du casier judiciaire.

    NB : LE DETENTEUR EST CELUI QUI EST EN CHARGE DE L'ANIMAL LORS DU CONTROLE, MEME S'IL N'EST PAS PROPRIETAIRE

    B/ Interdictions relatives aux chiens de 1ère catégorie (peine contraventionnelle par TA cas 2 sauf disposition contraire en cas de non respect).

    Sont interdits :

    • Le commerce (acquisition, cession gratuite ou vente) Peine de 6 mois d'emprisonnement et 15 244.90 euros (100 000F) d'amende
    • L'accès au transport en commun, lieux publics ou ouverts au public (exception faite de la voie publique)
    • le stationnement dans les halls et communs d'immeubles collectifs
     
      Haut de page | Mise à jour le 23 Août 2007  
  • Jacques Attali l'hypernomade

    Jacques Attali est un économiste, écrivain et haut fonctionnaire français, qui fut notamment conseiller de François Mitterrand.

    En 1943, le 1er novembre, il naît avec son frère jumeau Bernard Attali à Alger de parents juifs séfarades. Simon Attali (son père) est un autodidacte francophile qui réussit dans le commerce de parfumerie bijouterie (enseigne « Bib et Bab ») à Alger.

    En 1956 deux ans après le début de la Guerre d'Algérie (1954 à 1962), son père décide de venir s'installer rue de la Pompe dans le 16e arrondissement de Paris avec sa famille.

    Les deux frères jumeaux Jacques et Bernard suivent des études brillantes au lycée Janson-de-Sailly, à Paris XVIe, où ils ont pour amis Jean-Louis Bianco et Laurent Fabius. En 1966, il sort major de promotion de Polytechnique (X63). Docteur d'État en sciences économiques, Ingénieur de l'École des mines de Paris, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'École nationale d'administration dont il sort troisième de sa promotion en 1970 (promotion Robespierre avec Philippe Séguin et Louis Schweitzer...).

    En 1968, il effectue un stage d'énarque dans la Nièvre, sous la férule du futur préfet de police de Paris Pierre Verbrugghe. Il rencontre à cette occasion pour la troisième fois François Mitterrand...

    .................................................................

    Dans une brève histoire de l'avenir, Jacques Attali raconte sa vision de l'histoire des cinquante prochaines années, qu'il appelle l'hyperempire.

    La planète deviendrait un monde sans États, marché mondial inquiétant et chaotique, l'hyperempire (l’extension de la démocratie de marché, avec ses règles impitoyables, allant jusqu’à la marchandisation du temps et du corps), suivi par un conflit et une démocratie mondiale, avec des standards revisités et un nomadisme de plus en plus important.

    Cet hyperempire sera dirigé par une classe dirigeante: les hypernomades. Dans leur sillage, des exécutants de bon niveau, cadres, ingénieurs, chercheurs formeront la classe des nomades virtuels. Au nombre de 4 milliards, ils seront sédentaires mais travailleront en réseau pour des entreprises nomades non localisées. Concernant le reste de l'humanité, un effectif de 3,5 milliards d'infranomades ne pourra pas être résorbé. Ils subsisteront à la limite du seuil de survie de 2 dollars par jour.

    Dans ce monde futur, tout sera marchandise au profit de l’individu consommateur, y compris le temps libre. Une catégorie dirigeante, les hypernomades, regroupera tous ceux qui profiteront des possibilités de jouissance de l’hyperempire.

    Cette situation aboutira à l'hyperconflit. Les infranomades prendront les armes pour sortir de leur esclavage, les anciennes frontières géographiques et nationales ressurgiront, les guerres entre religions et visions du monde reprendront avec toute leur force. Des armes de plus en plus destructrices seront utilisées sans aucun contrôle global. Une situation qui pourrait mettre fin à l'Humanité.

    Cependant, son livre se termine sur des options de construction positive et responsable de leur avenir par les humains, rassemblées dans ce qu’il appelle l’hyperdémocratie. Les bases de la construction de ce grand futur sont jetées : réseaux solidaires, démocratie participative, « entreprises relationnelles », ONG, micro-crédits, intelligence collective...

    Le livre s'achève, dans un retour brutal aux réalités d'aujourd'hui, par les réformes que Jacques Attali voudrait voir mises en œuvre par les futurs vainqueurs des élections françaises. Sans ces réformes, le déclin de la France, déjà amorcé, ne ferait que s'accentuer. Elle n'aurait aucune chance alors de participer avec quelques succès aux compétitions de l'hypermarché mondial.

    (Source WIKIPEDIA)

  • BUSH DEMANDE LA FIN DE L'OCCUPATION ISRAELIENNE

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    Georges Bush parle en maître durant sa conférence de presse à Ramallah (Cisjordanie)

    Le président américain propose aux Israéliens et aux Palestiniens un accord sur la base des frontières de 1949, mais «tenant compte de réalités».

    «C'est le moment de faire des choix difficiles». En lançant cette phrase à Jérusalem, après une brève visite en Palestine, où aucun président américain ne s'était rendu depuis dix ans, George Bush semble avoir décidé de rester dans l'histoire en obtenant un accord de paix au Proche-Orient avant la fin de son mandat.

    Et pour cela, il paraît prêt à revenir sur un certain nombre de faits historiques. «Un accord doit stipuler qu'il y aura une fin à l'occupation qui a commencé en 1967», a notamment indiqué le président américain. Une allusion à la guerre des Six-Jours, en juin 1967, où Israël avait annexé une partie des territoires palestiniens de Gaza et de Cisjordanie. Malgré les résolutions successives de l'ONU, l'Etat hébreu n'a jamais renoncé à contrôler une partie de ces territoires, sur lesquels se sont implantées plusieurs colonies juives.

    George Bush a ménagé les deux parties dans son allocution : «La question territoriale doit être décidée par les deux parties mais je crois qu'un accord de paix nécessitera des ajustements agréés à la ligne d'armistice de 1949 pour tenir compte de réalités et assurer que l'Etat palestinien sera viable et continu», a expliqué le président américain.

     

    Bush veut un accord de paix avant la fin de l'année

     

    Autres déclarations du président américain : «stipuler une Palestine qui soit la patrie du peuple palestinien, tout comme Israël est la patrie du peuple juif». Car George Bush s'en dit convaincu : «nous devons considérer la création d'un Etat palestinien».

    Pour cela, il se propose de régler la question des réfugiés palestiniens. Ceux-ci ont fui la Palestine durant les guerres successives avec Israël. Ils sont près de 4 millions, vivant dans des camps en Syrie, au Liban ou en Egypte. L'Etat hébreu refuse leur retour sur le territoire palestinien. George Bush propose de régler la question grâce à «un nouveau mécanisme international incluant des indemnisations» pour ces réfugiés.

    Le président américain est optimiste : «Un accord de paix doit et peut intervenir avant la fin de cette année», donc avant la fin de son mandat, estime-t-il. Il compte d'ailleurs revenir dans la région prochainement, selon son conseiller à la sécurité nationale, Stephen Hadley.

    Enfin, George W. Bush a appelé les Etats arabes à «tendre la main à Israël» pour favoriser un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens.

    (LE FIGARO 10.01.08)

  • LE RAPPORT ATTALI: POUR QUI SONNE LE GLAS ?

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    Sarközy échange une poignée de main maçonnique avec Attali

    a0c9a865d5134e1cea0ede8212b103ba.jpg Relancer l'immigration et supprimer les départements figurent parmi les propositions phares du rapport sur la croissance dont Le Figaro a eu connaissance.

    La relance de la croissance par l'immigration ! C'est l'une des propositions phares du rapport que Jacques Attali s'apprête à déposer sur le bureau du chef de l'État le 23 janvier prochain. Depuis le 30 août dernier, à la demande de Nicolas Sarkozy, l'ancien sherpa de François Mitterrand, entouré d'une quarantaine de personnalités, phosphore sur les pistes à suivre pour retrouver la route de la prospérité. Les rapporteurs de la commission travaillent aujourd'hui sur les dernières pages de l'ouvrage qui devrait compter, de l'aveu même de son concepteur, plus de trois cents propositions. La recherche du consensus n'est pas toujours aisée.

    Sur l'immigration, de l'écrivain Theodore Zeldin au psychiatre Boris Cyrulnik en passant par les chefs d'entreprise et autres démographes, il semblerait, selon des sources proches de l'Élysée, que les participants se soient rapidement ralliés à l'idée que la France doit «faciliter la délivrance de visas aux étrangers». Cette conviction se fonde sur deux principes. Pour faire face à un marché du travail en tension, la France devra recourir à la main-d'œuvre étrangère, de plus en plus nombreuse dans les années à venir. Une note récente de Bercy prévoit qu'à l'horizon 2015 la France sera confrontée à des besoins de recrutement évalués à 750 000 par an. Mais surtout la commission va plus loin. Elle considère que l'immigration, facteur de développement de la population, est en tant que telle une source de création de richesse, donc de croissance.

    Échecs de l'intégration

     

    L'idée de la réouverture du marché du travail n'est pas nouvelle, même à droite. En 1999, Alain Juppé penchait déjà en faveur de cette thèse. Mais la proposition n'en reste pas moins sulfureuse.

    Depuis 2002, Nicolas Sarkozy, qui s'est frotté aux problèmes d'immigration au ministère de l'Intérieur, plaide pour une maîtrise des flux migratoires. En 2007, il a inscrit ce projet politique au cœur de sa campagne électorale et en a fait l'un des points d'orgue de son discours. Stratégie qui lui a notamment servi à faire baisser le score du Front national !

    En début de semaine, lors de sa conférence de presse, il affirmait haut et fort son intention de poursuivre cette politique avec l'instauration de quotas. Il y a quelques semaines, dans une interview à La Tribune Jacques Attali marquait sa différence : «La France a besoin d'immigration, il faut s'ouvrir aux travailleurs d'Europe de l'Est, aux Chinois, aux pays d'Afrique. Sans cela, toutes nos belles discussions sur le financement des retraites n'auront pas de sens.» Cette proposition promet de relancer la polémique.

    Les échecs de l'intégration montrent qu'avant d'ouvrir largement les frontières, les dirigeants devront répondre à un certain nombre de questions. Quels seront les effets d'une telle mesure sur le marché du travail ? Ne risque-t-elle pas de tirer les salaires vers le bas ? Quelle politique du logement faut-il mettre en œuvre pour l'accompagner ? Même si les conditions de vie des immigrés se sont nettement améliorées au cours des dernières années, le surpeuplement dans les appartements qu'ils occupent est plus fréquent (28,4 % contre 5 % pour le reste de la population). Enfin, le nombre d'étrangers vivant en zone sensible a augmenté de 13,3 % au cours des années 1990.

    Toutefois, Nicolas Sarkozy pourra trouver un lien avec la politique qu'il a lui même engagée dans le travail de la commission. Ce sont en effet les lois de 2006 et de 2007 qui ont autorisé le travail des étudiants étrangers en France à l'issu de leur cursus universitaire ou encore la suppression de l'autorisation préalable à l'embauche dans certains bassins d'emploi ou secteur d'activité. Enfin, la présentation du contrat de travail peut être un des facteurs de régularisation de certains clandestins employés dans des métiers en mal de recrutement (BTP).

     VENDRE LA FRANCE ! 
    (LE FIGARO 10.01.08)
  • Deux otages des FARC sont arrivés à Caracas

    Les deux Colombiennes otages de la guérilla des Farc libérées jeudi, Clara Rojas et Consuelo Gonzalez, sont arrivées en avion à 16H25 locales (20H55 GMT) à l'aéroport de Caracas, où les attendaient leurs proches et de hauts responsables vénézuéliens.

    A sa descente de l'avion, Consuelo Gonzalez a été accueillie par ses filles en pleurs, Patricia et Maria Fernanda Perdomo, qui l'attendaient avec des fleurs.

    Clara Rojas, elle, a retrouvé sa mère Clara Gonzalez, âgée de 76 ans, l'a serrée dans ses bras et embrassée.

    Les proches de Consuelo Gonzalez portaient des affiches avec les mots: «Maintenant liberté pour tous».

    Consuelo Gonzalez a aussi pris dans ses bras sa petite-fille de deux ans, qu'elle ne connaissait pas.

    Clara Rojas, libérée jeudi par la guérilla des Farc, a révélé sur une radio colombienne ne plus avoir aucune nouvelle depuis trois ans de son ancienne collaboratrice et amie Ingrid Betancourt, enlevée avec elle en février 2002.

     

  • Hillary Clinton victorieuse dans le New Hampshire

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    Hillary Clinton après sa victoire le 8 janvier 2008
    Dans une course plus ouverte que jamais après les victoires mardi soir dans le New Hampshire d'Hillary Clinton et de John McCain, les prétendants à la Maison Blanche ont quatre rendez-vous importants d'ici la fin du mois avant d'aborder le "méga-mardi" du 5 février.

    "Nous allons assister à une véritable compétition entre Hillary Clinton et Barack Obama", assure Paul Herrnson, directeur du Centre de politique américaine de l'université du Maryland.

    Quatre Etats (Michigan, Nevada, Caroline du Sud et Floride) organisent des primaires et caucus d'ici la fin du mois et, en cas de mauvaise performance, certains candidats pourraient devoir mettre un terme à leurs ambitions présidentielles avant même le "méga-mardi".

    La sénatrice de New York a battu sur le fil mardi soir le jeune sénateur noir de l'Illinois Barack Obama, donnant un nouveau souffle à sa campagne. Mme Clinton avait absolument besoin d'une victoire avant le "méga-mardi" du 5 février quand une vingtaine d'Etats dont New York et la Californie sélectionneront à leur tour le candidat à l'investiture.

    La victoire du "revenant" John McCain dans la primaire républicaine laisse également le champ grand ouvert dans le camp républicain.

    Mme Clinton a évoqué mercredi l'émergence d'un lien "personnel et profond" avec les électeurs, tandis que son rival malheureux Barack Obama mentionnait "une bataille âprement disputée".

  • Un enfant de 2 ans 1/2 tué par le rottveiler de la famille

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    Un garçon de deux ans et demi a été tué mercredi 9 janvier par le chien de la famille, un rottweiler, qui s'est jeté sur lui apparemment sans raison, dans la commune de Charnay, dans le Rhône. Selon les gendarmes, l'enfant descendait de voiture en début de soirée lorsque le chien s'est précipité sur lui et l'a mordu à de nombreuses reprises.

    La mère du garçonnet a essayé de s'interposer, mais elle n'a pu qu'assister à la scène impuissante. A l'arrivée des gendarmes, la famille avait réussi à enfermer le chien dans le garage de la propriété. Le molosse a ensuite été difficilement maîtrisé par une équipe du groupe d'intervention cynophile de la gendarmerie du Rhône. "Le chien est vivant et on attend la décision de la justice le concernant", a indiqué un gendarme.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, le chien était déclaré, conformément à la législation.

    Fin novembre, l'Assemblée nationale avait adopté un projet de loi sur les chiens dangereux, instaurant un "permis de détention" pour les plus dangereux, délivré par le maire, à la suite d'une série d'agression de molosse divers. Une douzaine d'agressions de pitbull, rottweiler ou de American staffordshire ont été relatées dans la presse lors du dernier trimestre 2007. Les morts restent relativement exceptionnelles, mais leur fréquence augmente avec l'accroissement du nombre de chiens dangereux en France. 

    Pourquoi ce chien d'attaque ne portait-il pas de muselière et n'était-il pas solidement attaché? 

    Les fortes paroles de MAM au sujet des chiens dangereux "tueurs d'enfant", se sont rapidement envolées... Quand aurons-nous un ministre de l'Intérieur responsable?

    (LCI.fr)

     

     

     

     

  • Thierry Mariani: "Si tu aimes la France, tu t'y fait enterrer"

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    Thierry Mariani, qui s’est illustré récemment en tant qu’auteur du controversé test ADN pour les candidats au "regroupement familial", revient sur l’affaire de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise). Le député UMP du Vaucluse s’est déclaré choqué par son épilogue, à savoir l’inhumation des deux adolescents décédés au Maroc et au Sénégal. Dans une interview au magazine «VSD» paru ce mercredi, il se demande pourquoi ils n’ont pas été «inhumés en terre française».

    «Toute ma famille est enterrée dans le Vaucluse»

    Moushin et Larami
    avaient trouvé la mort fin novembre 2007 après être entrés en collision avec un véhicule de police, ce qui avait provoqué de violentes émeutes ethniques. «Le choix des parents est tout à fait respectable, mais je pense qu'on ne peut à la fois brandir des papiers d'identité français en disant “je suis aussi Français que vous autres” et aller se faire enterrer à l'étranger. Désolé, moi, toute ma famille d'origine italienne est enterrée dans le Vaucluse», conclut-t-il.

    Rappelons au passage qu’un membre du gouvernement lui-même a formulé le souhait de se faire inhumer dans son pays d’origine, au Sénégal. Il s’agit de la secrétaire d’Etat aux droits de l’homme, Rama Yade. «Pourquoi me ferais-je enterrer seule dans un cimetière des Hauts-de-Seine, alors que je peux être dans un endroit si reposant, au soleil, avec les miens? C’est là que je dois revenir quand je serai morte»,
    avait-elle déclaré dans le livre de Jacqueline Rémy :«Comment je suis devenu français
    Thierry Mariani pose sans doute les "vraies questions", celles qui "craignent", et que personne n'ose poser sur l'immigration.  Mais si une famille comme la sienne, d'origine italienne donc européenne, a épousé la France à 100%, il n'en va de même avec les familles d'origine africaine qui ont assez d'argent pour faire rapatrier au pays les corps de leurs défunts. Ce qui est d'ailleurs leur droit.
    La terre, surtout celle des morts, ne ment pas... 
    (Source 20minutes.fr)

  • Un film sur la disparition de Maddie !

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    Les parents de la fillette britannique disparue en mai dernier au Portugal, ont été approchés par une société de production.

    «Si nous pensons qu'une proposition en particulier des médias est susceptible de nous aider à trouver Madeleine, nous serons heureux d'en discuter», a indiqué Clarence Mitchell, le porte-parole des parents de la fillette. Il a rapporté qu'une rencontre avait eu lieu dès la mi-décembre entre des représentants de la famille et une société de production, concernant des projets de film ou de téléfilm sur la disparition de Maddie. «Nous n'avons eu que des débuts de discussions. Cela peut se faire ou pas», a précisé Clarence Mitchell. Et d'insister : à ce stade, «rien n'a été décidé».

    Si le projet aboutit, le fait divers le plus médiatisé de ces derniers temps pourrait ainsi se prolonger sur les écrans. Pour les époux McCann, il représenterait vraisemblablement un moyen supplémentaire d'investir des fonds dans la recherche de Maddie. Depuis la disparition, ils ont lancé une vaste campagne de communication et de récolte de dons. Le fonds, alimenté par des anonymes et des personnalités comme Richard Branson, patron de Virgin, a récolté quelque 1 223 000 livres (1,7 millions d'euros). Cet argent sert en particulier à payer les détectives privés engagés par la famille et dont les émoluments s'élèveraient à 50 000 livres par mois.

    (Le Figaro 09.01.08)

    Le corps de la petite Maddie n'a toujours pas été retrouvé, et pourtant l'histoire terrible de sa disparition pourrait faire l'objet d'une adaptation cinématographique. De quoi indigner les parents? Pas du tout, ces derniers sont d'ailleurs en pourparlers avec IMG, les producteurs hollywoodiens de docu-fictions. 

    (20MINUTES)


  • La peluche de Maddie McCann

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    La police portugaise veut saisir à nouveau une peluche (doudou) de la petite Maddie, disparue en mai dernier à Praia da Luz (Algarve), a rapporté le Daily Mail. Une nouvelle piste "pourrait incriminer" ses parents, Gerry et Kate McCann, selon le quotidien britannique.

    La police veut à nouveau examiner la peluche préférée de la fillette. Les enquêteurs se demandent pourquoi Kate McCann l'a lavée alors qu'elle prétend qu'il s'agit de son dernier lien avec sa fille. La mère affirme que l'objet était simplement devenu trop sale, mais la police la soupçonne d'avoir voulu masquer des preuves, telles que d'éventuelles tâches de sang.

    Les policiers portugais veulent également consulter à nouveau le journal intime de Kate McCann, son ordinateur portable, ainsi que la correspondance privée du couple.

    Ils ont enfin demandé à leurs collègues britanniques d'interroger à nouveau un groupe d'amis avec lequel les McCann ont dîné quand la fillette a disparu.


  • "Le Must" à Cannes

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    Un bar de Cannes assure contourner "légalement" la législation anti-tabac via la création d'une association dont les membres peuvent fumer en toute liberté dans une salle de l'établissement qui leur est réservée.

    Depuis vendredi, le lounge-bar "Le Must", installé dans le centre de Cannes, propose à ses clients fumeurs d'adhérer, pour un coût de 2 euros l'année, à "La Cave à cigars (BIEN: cigars, NDLR) Association", une association loi 1901 basée au premier étage de l'établissement.

    Dans cette salle équipée, comme le reste du bar, de tables basses et fauteuils moelleux, fumer une cigarette en dégustant un verre n'est plus un délit: "C'est le même principe que pour les clubs échangistes, interdits par loi, mais qui fonctionnent sous la forme de clubs associatifs dont les clients sont membres", a expliqué mardi à l'AFP Xavier Cargnelutti, patron du "Must" et président de l'association.

    Cette dernière compte déjà quelque 70 membres, assure-t-il, dont les salariés fumeurs de l'établissement qui ne servent pas de consommation directement dans cette salle mais montent volontiers y faire une pause-cigarette. Un portier à l'entrée contrôle les cartes d'adhérent.

    La nouvelle loi encadre la création d'espace non-fumeur dans les cafés ou restaurants de "normes très rigoureuses qu'une salle associative n'est pas tenue d'appliquer", explique M. Cargnelutti.

    Interrogé par l'AFP, le commissariat de Cannes n'a pas jugé illégale cette "façon de contourner la loi", sans s'interdire d'aller vérifier sur place l'organisation du lieu.

  • Cécilia veut faire interdire "Cécilia"

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    Cécilia le 10 septembre 2007

    L'ex-épouse de Nicolas Sarközy, Cécilia Ciganer-Albeniz, introduira demain un référé pour «demander la suspension de la publication» d'un ouvrage à paraître de la journaliste Anna Bitton qui lui est consacré, a annoncé son avocate Michèle Cahen.

    Dans son livre «Cécilia», à paraître prochainement aux éditions Flammarion, la journaliste du Point Anna Bitton rapporte des propos fort peu aimables sur Nicolas Sarközy, sa personnalité, son entourage et ses ministres, "qu'elle attribue" à Cécilia ex-Sarközy.

    Extraits choisis : «Nicolas est un sauteur». Quoi d'autre? «Nicolas est pingre.» Mais encore? «Un homme qui n'aime personne, même pas ses enfants.» Et puis? «Il a un côté ridicule. Il n'est pas digne. Nicolas, il ne fait pas Président de la République, il a un réel problème de comportement.» L'entourage de Sarközy ? «Une bande malfaisante», «de jeunes mecs qui se sont retrouvés gonflés de pouvoir et qui se sont pris pour les princes de Paris». ... Ainsi parle Cécilia de Nicolas Sarközy, dans des confidences recueillies au fil de l'amertume par la journaliste Anna Bitton.

    (Le Parisien 09.01.08)

     

  • BUSH PROCLAME OUVERTEMENT l'ALLIANCE ENTRE ISRAEL ET LES ETATS-UNIS

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     Le Maître du monde en Israël le 9 janvier 2008
    Le président américain George W. Bush est arrivé, mercredi 9 janvier, en Israël pour une visite historique de trois jours qui le conduira aussi dans les territoires palestiniens. M. Bush, qui est le quatrième président américain à se rendre en Israël après Richard Nixon en 1974, Jimmy Carter en 1979 et Bill Clinton en 1998 a été accueilli par le président israélien Shimon Pérès, le premier ministre Ehoud Olmert et la plupart des hauts responsables politiques, militaires et religieux du pays.

    ''Nous voyons une nouvelle opportunité pour la paix en Terre sainte et la liberté dans la région'', a déclaré le président américain.''Il était temps que je revienne'', a commenté George Bush en référence à sa dernière visite en 1998, avant son élection à la Maison Blanche."L'alliance entre nos deux pays permet de garantir la sécurité d'Israël en tant qu'Etat juif'', a ajouté George Bush. "Vous êtes notre allié le plus fort, celui à qui nous faisons le plus confiance dans la bataille contre le terrorisme et le fondamentalisme, ainsi qu'un soutien ferme dans notre quête pour la paix et la stabilité", a déclaré M. Olmert à l'adresse de M. Bush."Les douze prochains mois vont être un moment de vérité . Les jours qui viennent sont cruciaux", a déclaré M. Pérès, demandant au président américain d'"aider Israël à arrêter la folie de l'Iran, du Hezbollah et du Hamas". Le président israélien a ajouté que"l'Iran ne doit pas sous-estimer la détermination d'Israël à se défendre".

    Le Hamas a vivement critiqué les déclarations du président américain. Ces déclarations "constituent une reconnaissance américaine du caractère juif de l'Etat de l'occupation. Ces déclarations équivalent à un soutien américain à la mise en place d'un régime d'apartheid dans notre région au détriment des droits du peuple palestinien", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri.

    Avec ce déplacement, le président américain veut inciter le premier ministre israélien Ehoud Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas à tenir la promesse faite sous ses auspices à la conférence d'Annapolis en novembre : s'entendre d'ici à fin 2008 sur les termes d'un accord conduisant à la création d'un Etat palestinien coexistant en paix avec Israël.

    Selon son programme actuel, M. Bush doit rencontrer séparément les dirigeants israéliens mercredi et palestiniens jeudi ainsi que le représentant du Quartet pour le Proche-Orient, Tony Blair, vendredi. Il délaissera la bande de Gaza, passée sous le contrôle du Hamas en juin 2007.

    La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, qui accompagne M. Bush, a déjà averti qu'il ne fallait pas attendre de "percée" de ce séjour. M. Bush a expliqué avant de partir qu'il comptait surtout aider MM. Abbas et Olmert à dessiner une "vision clairement définie qui contraste avec celle des terroristes et des assassins". (Récent massacre de  civils palestiniens, femmes et enfants,  à Jénine par l'armée israélienne)

    Celui qui a détruit l'Iraq au nom d'affirmations mensongères (les fameuses "armes de destruction massive") n'est pas un assassin...

    En avant pour la guerre contre l'Iran avec la bénédiction de l'ONU ! Et de la France sarkozienne!
    (Source Le Monde.fr  09.01.08)
  • Le Marlou et sa meuf


    Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

    Le style, c’est l’homme… Mais un homme, c’est aussi son style : celui que Nicolas Sarközy a affiché deux heures durant lors de sa conférence de presse devant 600 journalistes présents et les caméras du monde entier a de quoi laisser perplexe, c’est le moins qu’on puise dire.


    La rupture, incontestablement, est là ! Chose promise, chose due, l’omniprésent président a tenu au moins un engagement du bulldozer-candidat pour le plus grand désarroi de l’opposition politique, totalement désorientée par une telle avalanche d’annonces imprévues et de surenchères de bonnes intentions, entrecoupées de péremptoires et répétitives affirmations de son honnêteté comme si elle n’allait pas de soi… Avec deux gros pavés dans le pré carré du moribond Parti socialiste : la mort brutalement annoncée pour cette année des 35 heures et un projet ambitieux pour le « Gross », non « grand » Paris…

    Doute-t-il ? Jamais ! « Président, ce n’est pas un boulot pour inquiet », a-t-il lancé avec cette rare distinction de langage qu’il affiche désormais à tout propos.
    Certes, la cerise sur le gâteau, celle qu’attendaient le Tout-Paris tout autant que la province profonde, fut l’annonce gourmande qu’avec « Carla », c’était du « sérieux ». Un instant, toute l’assistance a retenu son souffle : allait-il détailler comment il la faisait grimper au rideau ou les gâteries qu’elle lui prodiguait ? Non, il n’en a rien dit, mais on a bien senti que ça le démangeait de nous le révéler… Gageons que ce sera pour la prochaine fois. Enfin, si sa bonne fortune continue, ce qui, au vu du palmarès amoureux de la dame, n’est pas gagné d’avance !


    Plus que jamais véritable caméléon de la politique spectacle, l’agité de l’Élysée fut ainsi tour à tour père fouettard, schtroumpf à lunettes et « mec à sa meuf ». Ça, c’est d’la rupture. À donf’ comme les jeunes disent et quand Nico promet, il assume. Cash, même, comme c’est qu’il cause, lui !


    Ceux qui furent déçus d’un telle abracadabrantesque vulgarité sont sans doute ceux qui s’attendaient à voir s’exprimer un Président de la République française, Premier Élu de la Nation, garant de nos libertés et de nos institutions, exemple entre tous à la fois pour les Français qui s’en sont remis à lui pour conduire leur destinée… et pour les Chefs d’État étranger afin que soit respecté la place, rien que la place, mais toute la place, de notre pays dans le monde.


    Oui, la rupture annoncée est belle et bien effective ! Pas celle qu’on aurait pu prévoir, souhaiter et avaliser. Cette rupture est avant tout celle d’une certaine retenue, une certaine distinction, un certain bon goût que les prédécesseurs de Nicolas Sarközy à l’Élysée, quoi qu’on en pense, avait toujours su conserver. Sous la Ve République, la France a successivement été dirigée par l’imposture gaulliste, l’incompétence pompidolienne, la morgue giscardienne, la duplicité mitterrandienne et la nullité chiraquienne… Elle est désormais, incontestablement, aux mains d’un Marlou. Pour ceux qui ne connaîtrait pas le mot, on peut en lire sur le site www.insenses.org/chimeres cette excellente définition : « Par extension, on appelle marlou tout homme peu délicat avec les femmes, et même tout homme qui a mauvais genre. »

    © Philippe Randa est écrivain et éditeur (www.dualpha.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soit indiquée leurs origines, c’est-à-dire le site www.philipperanda.com.
    Visitez le site www.philipperanda

  • Les bars à chicha ne vont pas partir en fumée

    Rue St Maur à Paris. Un homme fume sa cigarette sur le trottoir. Il s’appelle Samy, il est le propriétaire du 111, un bar à narguilé [1]. Pour lui comme pour tous les autres patrons de ces établissements, le décret anti-tabac, en application depuis le 1er janvier 2008 en France, est un « un coup dur ». Cette nouvelle loi interdit de fumer dans tous les lieux publics « couverts et fermés », - bars, cafés, restaurants, hôtels et boîtes de nuit, les salons de narguilé -. Prétexte invoqué, la nuisance du tabac pour les non fumeurs. « Que ce décret s’applique pour un café d’accord mais pour les établissements comme les nôtres qui sont des fumoirs, c’est ridicule, c’est comme si on interdisait à un boulanger de vendre du pain », explique Samy. Pour lui, le narguilé représente 70 à 90 % de son chiffre d’affaire, dur dans ces cas là d’appliquer la loi surtout que ces propriétaires ne bénéficient pas comme les buralistes d’une indemnisation.

    Alors, on joue sur les mots pour légitimer l’ouverture des bars à chicha. « Ce décret concerne les cigarettes pour la nicotine mais pas pour les narguilés qui eux n’en contiennent pas », certifie Chames, propriétaire d’un bar à narguilé baptisé l’Eden. « La théorie qui consiste à faire croire que la consommation d’une pipe à eau serait équivalente à 20 cigarettes est complètement fausse », ajoute-t-il. Alors dans les salons de narguilé, les patrons continuent d’offrir leurs services à leur clientèle même s’ils encourent une amende. Médecins de la santé publique, agent de la salubrité des communes, gendarmes et policiers, tous sont habilités à verbaliser en cas d’infraction, de quoi déclencher une légère paranoïa même si les patrons se disent dans l’ensemble confiants. « Hier, j’ai croisé deux policiers, ils m’ont assuré qu’ils n’allaient pas nous surveiller. Maintenant je fais quand même attention quand quelqu’un franchit le seuil de mon établissement », explique Chames.

    Il y a à Paris 800 bars à chicha dits "fumoirs"

    135 euros pour le patron et 68 euros pour le client pris en flagrant délit d’inhalation de fumée toxique. A ce prix là, on pourrait croire que les consommateurs réfléchiraient à deux fois avant de s’aventurer dans un bar à chicha. Mais eux aussi font de la résistance, assis sur des fauteuils confortables, narguilé en main, ils savourent impassibles le tabac au goût de pomme, de menthe… Entre deux volutes de fumée, un habitué explique qu’il vient ici pour discuter et se détendre, c’est son petit « passe-temps à lui ». « Plein de gens nous soutiennent, la clientèle ne s’est pas réduite. Les médias ont annoncé notre mort, donc beaucoup de personnes s’arrêtent devant notre bar, dubitatifs. Pourtant, on est loin de vouloir mettre la clé sous la porte », déclare Chames. Lui et Samy, on choisit de rejoindre l’Union des Professionnels du Narguilé représenté par Bachi Elou.

    Contre une cotisation annuelle de 81 euros, les patrons de bars à chicha sont assurés de se faire défendre. « On dispose de quatre cabinets d’avocats chargés de contester les amendes », explique Patrice, patron du Jumeihra et un des membres fondateurs de cette Union. « On pensait qu’avec Nicolas Sarkozy qui s’était opposé, lors de la convention de l’UMP pour la santé le 27 juin dernier, contre le décret anti-tabac, on ne risquait rien. Mais voilà, la loi est passée, donc on a créé ce syndicat », note Patrice. « Outre les amendes, des emplois aussi sont menacés », ajoute-t-il. La plupart des propriétaires de ces fumoirs ont investi et doivent encore rembourser leurs emprunts. Même si les patrons se montrent prudents, ils ne peuvent pas s’empêcher de croire que cette loi les vise personnellement. « On n’est dupe de rien, notre profession rassemble 95 % d’entrepreneurs français d’origine maghrébine. En gros, pour beaucoup, elle n’est qu’un regroupement d’arabes propriétaires de gourbis folkloriques », déplore Karim, patron de l’Oasis du désert. En dépit d’une loi anti-tabac pénalisante, qu’on se le dise, les bars à chicha ne sont pas prêts de partir en fumée…

    [1] le narguilé est une pipe à eau très prisée en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Asie pour fumer

    (Source AFRIK.com)
  • Le narguilé est-il interdit comme la cigarette?

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    Narguilé ou chicha dans un bar de Belleville
    Le tabac est passé de mode, pas le narguilé, de plus en plus prisé. Or, à une semaine de la Journée mondiale sans tabac, la campagne européenne Help de lutte contre le tabagisme s'en prend aux dangers de cette pipe orientale. Fumer la chicha "équivaut à fumer deux paquets de cigarettes (en taux de monoxyde de carbone et en microparticules de pollution inhalées)", alerte Help.

    Les résultats sont d'autant plus préoccupants que "la moyenne d'âge des consommateurs de chicha est plus jeune que celle de tout autre produit du tabac, cannabis compris !". Alors que moins de 1% des adultes fument le narguilé, un jeune de 16 ans sur deux et sept jeunes de 18 ans sur dix en ont déjà fumé : six étudiants sur dix en consomment.

    "L'usage de la chicha porte en lui un risque le plus souvent totalement ignoré des consommateurs qui croient cette fumée douce, expliquent dans un livre le Pr Bertrand Dautzenberg et Jean-Yves Nau. Les espaces où l'on fume la chicha sont particulièrement pollués. La chicha encore plus que les autres produits du tabac doit être bannie des espaces clos et fermés."

    Help précise encore que "seule une partie de la fumée est retenue par l'eau" du narguilé : "alors que le volume de fumée produit varie entre 0,5 et 1 litre pour une cigarette, il reste entre 30 et 40 litres de fumée après bullage pour la chicha et du goudron associé". Le narguilé entraîne donc une dépendance, due à la nicotine. Les experts dénoncent par ailleurs un étiquetage du tabamel (tabac narguilé) "dans la plupart des cas incomplet" ; "la teneur en goudrons notamment n'est pas indiquée".

    Enfin, à ceux qui aiment fréquenter ces bars à chicha sans pour autant y fumer, Help rappelle les dangers du tabagisme passif : rester une heure à côté d'un narguilé équivaut à fumer 6 à 8 cigarettes.

  • Après le Lexik, Portraits en nourriture...

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    La fille du réalisateur Bertrand Tavernier a aidé un groupe de femmes à rédiger un livre mélangeant des recettes et leur approche de la vie

    «DIEU, c'est quoi ? » Drôle de question. On s'attend à parler cuisine, à écouter des histoires d'oignons tranchés en rondelles, de beurre ramolli et d'oranges pelées à vif. Eh bien, non.

    Les trente femmes des quartiers nord d'Asnières, qui se sont mises aux fourneaux, ont aussi couché leurs pensées, leur approche de la religion et leurs souvenirs sur le papier. La table d'écriture et la table de cuisson ont fait bon ménage. Le résultat est un charmant petit livre de recettes à la couverture chocolat.

    « C'est tout un voyage, ce bouquin »

    « Portraits en nourriture » vient juste d'être publié par la maison des loisirs et de la culture d'Asnières. C'est Tiffany Tavernier, romancière et scénariste, fille de Bertrand Tavernier, qui a fait le joyeux mélange entre les deux thèmes. « La cuisine, c'est un lieu chargé d'émotion. C'est une pièce centrale où les femmes rayonnent. Même si certaines d'entre elles sont analphabètes, elles ont un savoir qu'elles peuvent transmettre, explique-t-elle. Je leur ai dit : Parlez, écrivez comme vous cuisinez. Il y a eu alors des instants magiques. Les paroles se sont libérées avec des moments drôles et tragiques. »

    Des textes et des petits poèmes - les haïkus - viennent se glisser dans les pages du livre, entre la pastilla au poulet, le houmous, le tajine aux boulettes de sardines et la tarte aux pommes. Les recettes viennent d'Algérie, du Cap-Vert, du Maroc, d'Italie, du Liban ou d'Allemagne.

    « Mes plus beaux souvenirs sont les repas du Nouvel An berbère, les 12 janvier, avec toute la famille. J'étais adolescente », raconte par exemple Zehira, qui a participé aux ateliers cuisine et écriture. La mère de famille poursuit : « Je me rappelle de la confection des différents plats comme le pain feuilleté, des odeurs de thé, de menthe et d'orange. C'était le moment de la cueillette des olives en Kabilie. Le Nouvel An berbère était aussi une fête de partage. Si quelqu'un n'avait rien à manger, il recevait quelque chose. »

    « Ma mère était très douée mais elle ne voulait jamais me laisser entrer dans la cuisine. Quand je me suis mariée, je ne savais même pas casser un oeuf », raconte en riant Fernanda, avec un accent chantant venu d'Italie. Elle s'est, depuis, largement rattrapée et a confié sa recette de spaghettis à la bolognaise.

    « C'est tout un voyage, ce bouquin, voilà ce que m'a dit une personne qui l'a lu », ajoute Tiffany Tavernier. L'ouvrage a été tiré à 900 exemplaires. « L'argent qui sera récolté reviendra au groupe de femmes pour qu'elles puissent organiser d'autres ateliers », conclut la romancière.

    Le livre « Portraits en nourriture » est vendu 7 € dans les librairies de la ville d'Asnières, à la Maison des loisirs et de la culture d'Asnières et du magasin Cultura au centre commercial des Chanteraines, à Gennevilliers.

    (Le Parisien 08.01.08)

  • BAGUEES...

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    "Coeur romantique"
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    GALA S'EN DONNE A COEUR JOIE !

    EXCLUSIF GALA! Lors de la conférence de presse donnée ce matin du 8 janvier à l’Élysée, Nicolas Sarközy a maintes fois répété qu’il était un homme comme les autres… Il sait ainsi que pour rendre heureuse sa bien-aimée, il n’y a rien de plus beau qu’une bague, enfin… lui a doublé la mise pour prouver tout son amour pour Carla Bruni! Le Président lui en a offert deux signées Dior… Mais surprise! Cécilia Sarközy porte un anneau identique à celui de la nouvelle fiancée du président... La preuve en photos...

     

    Depuis qu’il sait que les femmes aiment les diamants, Nicolas Sarközy le fait savoir, et plutôt deux fois qu’une! Car ce n’est pas une mais deux bagues que Carla Bruni exhibe depuis quelques jours! Lors du voyage en Egypte du nouveau couple présidentiel à la fin décembre, les annulaires de la chanteuse ne sont pas passés inaperçus…

     

    À droite, comme à gauche, ses mains étaient joliment parées de deux anneaux Dior Joaillerie sertis de pierres précieuses. Nicolas Sarközy a opté pour les modèles Cupidon, une bague en or blanc incrustée de diamants et d’un spinelle rouge, et Cœur Romantique, également en or blanc sertie de diamants dévoilant en son centre une tourmaline rose vif en forme de cœur. Carla mérite bien ça!
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    "Cupidon"