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Blog - Page 1923

  • "Il faut changer notre instrument..."

    Dooner du sens: c'est ce que le président de la République s'est appliqué à faire, en préambule de sa conférence de presse organisée mardi matin 8 janvier, à l'Elysée. Nicolas Sarkozy est ainsi revenu sur l'expression "politique de civilisation" qu'il avait eue lors de ses vœux aux Français le 31 décembre 2007. Pour lui, la politique de civilisation doit répondre aux questions : comment "remettre  l'homme au cœur de la politique", "réhumaniser la société", "mettre le changement indispensable au service de l'homme" ?

    Le président a ensuite décliné les réformes pour 2008 qui mettront en place cette "politique de civilisation" :

    Institutions. "Je souhaite que le préambule de notre Constitution soit complété pour garantir l'égalité de l'homme et de la femme, pour assurer le respect de la diversité et ses moyens, pour rendre possibles de véritables politiques d'intégration, pour répondre aux défis de la bioéthique."

    Croissance. M. Sarkozy a déclaré qu'il souhaitait modifier les instruments de mesure de la croissance française. "Nous ne pouvons pas espérer changer nos comportements et nos façons de pensée si nos critères de la richesse restent les mêmes", a-t-il déclaré. "Nous avons besoin de prendre en compte la qualité et pas seulement la quantité pour favoriser un autre type de croissance. Il faut changer notre instrument de mesure de la croissance."

    Le président a chargé deux Nobel d'économie, Joseph Stiglitz et Amartya Sen, de réfléchir à ces instruments de mesure.

    Il n'y a donc plus d'économistes français?

    (Source Le Monde 08.01.08)

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    Joseph E. Stiglitz

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    Amartya Sen

    PARIS (AFP) - Le président Nicolas Sarközy a confié à deux prix Nobel d'économie, l'américain Joseph Stiglitz et l'indien Amartya Sen, une mission de réflexion sur le changement des instruments de mesure de la croissance française.

    Le chef de l'Etat a estimé qu'il ne pouvait pas doper le pouvoir d'achat en vidant "des caisses déjà vides" et qualifié d'"absurde de réduire le débat politique" à cette question, lors de sa conférence de presse mardi à l'Elysée.

    "Il faut changer notre instrument de mesure de la croissance", a déclaré le chef de l'Etat, estimant qu'il fallait réfléchir "aux limites de notre comptabilité nationale et de PNB (Produit national brut)".

    Les nouveaux indices devraient mieux prendre en compte la perception des Français, qui "n'en peuvent plus de l'écart grandissant entre des statistiques qui affichent un progrès continu et des difficultés croissantes qu'ils éprouvent dans leur vie quotidienne", a estimé M. Sarközy. "Cela mine la croissance, car plus personne ne croit en l'économie", a-t-il ajouté.

    M. Sarközy a indiqué mardi qu'il avait demandé à "deux prix Nobel d'économie qui ont beaucoup travaillé sur ces questions d'accepter de conduire cette réflexion". "Amartya Sen a accepté de m'apporter ses conseils et Joseph Stiglitz de présider le comité d'experts", a-t-il souligné.

    Joseph Stiglitz, 64 ans, a reçu le prix Nobel d'économie 2001 pour ses travaux sur l'influence de la distribution inégale des informations sur le comportement des marchés financiers.

    Il avait acquis une grande notoriété à la suite de ses violentes critiques contre le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, qu'il avait décidé de quitter fin 1999 alors qu'il y était économiste en chef.

    M. Stiglitz fut aussi chef des conseillers économiques du président démocrate américain Bill Clinton.

    Amartya Sen, 74 ans, a obtenu le prix Nobel en 1998, pour ses travaux sur les inégalités, la famine, la théorie du développement humain, l'économie du bien-être et les mécanismes de la pauvreté. (!)

    En octobre, le nouveau directeur général de l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), Jean-Philippe Cotis, avait été chargé d'élaborer de nouveaux instruments statistiques, notamment en matière de pouvoir d'achat et de chômage.

    "S'agissant du pouvoir d'achat, qu'est-ce que vous attendez de moi? Que je vide des caisses qui sont déjà vides? Qu'il faut que je donne des ordres à des entreprises à qui je n'ai pas à donner d'ordres?", a fait valoir M. Sarközy. "Réduire le débat politique français à la seule question du pouvoir d'achat, c'est absurde, d'autant plus absurde que j'étais le seul à en parler", a-t-il déclaré. (C'est inexact)

    Nicolas Sarközy, qui avait  fait de la relance du pouvoir d'achat des Français un de ses thèmes clés, a toutefois défendu la loi "en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat" (TEPA), dite "paquet fiscal" et adoptée en été. Cette loi a permis de mettre "14 milliards d'euros dans le pouvoir d'achat des Français" selon M. Sarközy.

    "Cet argent-là", c'est du pouvoir d'achat, a-t-il insisté.

    Le président a en outre rappelé que la réforme partielle de la loi Galland sur les prix dans la grande distribution, adoptée en décembre, allait aussi permettre de baisser les prix et relancer le pouvoir d'achat....etc...

    (Source YAHOO.fr)

    Il se moque de la France et des Français!
  • Marseille, la mer...

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    (Photos Gaëlle Mann 01.01.08)

  • Toxicité des nuisances sonores

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    La toxicité des nuisances modernes pour l'oreille n'est pas assez prise en compte.

    Christian Huggonet, président de la Semaine du son qui va se tenir à Paris et en province du 14 au 19 janvier (www.lasemaineduson.org), ingénieur acousticien, ex-professeur à l'Ecole nationale Louis Lumière, estime que l'univers électroacoustique qui envahit notre quotidien constitue un danger pour l'oreille.

    LE FIGARO. Est-il vrai que de nombreux jeunes seraient malentendants ?

     Faute d'étude épidémiologique d'envergure, il est difficile de citer des chiffres. On estime que 10% et 20% d'entre eux sont malentendants. Mais il faudrait ajouter à ceschiffres les jeunes souffrant d'acouphènes et d'hyperacousie. Les médecins du travail observent une augmentation de la malaudition chez les jeunes qui se présentent à des emplois pour lesquels une bonne acuité auditive est nécessaire. Les audioprothésistes sont unanimes sur le rajeunissement de leur clientèle. En France, nous n'avons pas encore pris conscience de l'importance de la perception auditive pour notre équilibre. Cela pourrait expliquer en partie nos «retards» dans des secteurs tels que l'acoustique des bâtiments ou la santé auditive. Sur ce point, les Anglo-Saxons ont une longueur d'avance.

    Des niveaux sonores trop élevés peuvent-ils avoir des conséquences graves pour l'oreille ?
    Les niveaux forts (plus de 100 décibels [dB]) des sonorisations en plein air, sur les écouteurs d'un walkmann ou en discothèque, constituent évidemment un risque pour l'audition. En concert, le phénomène est assez pernicieux car les niveaux montent durant la soirée sans que le public s'en aperçoive et l'éclatement potentiel des cellules ciliées de l'oreille interne se fait sans douleur. Les sifflements d'oreilles (acouphènes) surviennent généralement après le spectacle. Dans de nombreux concerts, les musiciens étant conscients des risques des niveaux sonores élevés qu'ils produisent, sont protégés grâce aux oreillettes de retours de scène, tout comme le sonorisateur, lui aussi protégé par des bouchons d'oreille. À ce phénomène connu, il faut ajouter celui de la «durée d'exposition». Un son écouté à 90 dB durant plusieurs heures peut provoquer les mêmes lésions qu'un son de 100 dB sur une période plus courte. La médecine du travail en est aujourd'hui parfaitement consciente. C'est en cela que le port continu du walkman peut engendrer des lésions irréversibles en cas d'écoute prolongée, d'autant que le petit haut-parleur de l'écouteur est en très grande proximité du tympan. Je ne parle pas des enfants qui s'endorment avec les écouteurs sur les oreilles…

    La façon dont le son est traité aujourd'hui vous inquiète. Pourquoi ?
    Sur tous les médias (radio, TV, CD, DVD, iPod, sonorisations), les sons sont le plus souvent «compressés». Ce traitement consiste à remonter systématiquement les ni­veaux faibles pour qu'ils rejoignent les niveaux forts. Il permet de faire ressortir un élément faible d'une formation musicale, comme par exemple la guitare. Le recours à cette compression sur l'ensemble des musiques et des dialogues a été lancé d'abord par les publicitaires avec les spots entre deux émissions TV par exemple. Il est destiné à faire émerger tout le programme au-dessus du bruit de fond d'une voiture ou de la rumeur de la ville par exemple pour être entendu en tout lieu. Le phénomène s'est aujourd'hui généralisé. C'est le cas notamment du format numérique MP3 de stockage et de téléchargement qui ne fait qu'accentuer l'effet de compression.

    Quelles conséquences sur l'oreille peut avoir cette compression du son ?

    D'abord, d'habituer l'auditeur à un son sans nuances et souvent perçu de manière très forte, ce qui prive l'oreille de toute gymnastique. Une fois habituée à ce son «prémâché», l'audition a beaucoup de mal à revenir sur des sons de faibles niveaux. L'oreille devient paresseuse. Le son compressé peut créer stress et fatigue, car il ne laisse à l'auditeur aucune respiration en dehors de l'interruption du son. Un autre inconvénient est celui de l'accoutumance et le recours systématique à une sonorisation dès lors qu'une personne s'exprime face à plusieurs autres. Cela peut aussi entraîner une modification de l'expression orale et musicale. Des jeunes enfants, habitués chez eux à regarder des dessins animés dont le son est très compressé, risquent de s'exprimer fort et sans nuance comme leurs jeunes oreilles auront été formées. Des chefs d'orchestre de plusieurs conservatoires de musique témoignent de leurs difficultés récentes à obtenir de leurs instrumentistes des nuances dans les plus faibles niveaux. Les références d'écoute étant chez les jeunes de plus en plus liées aux médias audiovisuels et non aux conditions acoustiques naturelles (auditorium, salles de concert…), on pourrait assister à une mutation de la modulation de la parole.

    Le phénomène est-il préoccupant ?
    Bien sûr. C'est de notre vie qu'il est question. Par une méconnaissance des sons, nous risquons de sous-estimer les retombées tant économiques, physiologiques, sociologiques ou culturelles de ces nouveaux moyens de transmission du verbe et de la musique. La Semaine du son a pour fonction d'initier le public et les élus sur tous ces aspects du son, dans leurs diversités et leurs complémentarités.

    (Le Figaro -07.01.08)

    A quand une Fête du silence pour écouter la musique de la vie?

  • Les gangs de jeunes en Grande-Bretagne

    Un adolescent tué d'un coup de couteau, deux autres blessés dont un grièvement, à la suite d'une bataille rangée entre bandes rivales sans doute liée au trafic de drogue. C'était le 5 janvier dans le Larner Road Estate, une barre de HLM sinistre de Erith, dans le sud-est de Londres. Le 1er janvier à l'aube, une bagarre éclatait dans le nord de la capitale, au cours de laquelle un adolescent de 17 ans était mortellement poignardé au thorax.

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    Alors, les policiers en ont assez. Assez de cette violence juvénile qui, en 2007, a coûté la vie à vingt-sept adolescents londoniens, la plupart tués à l'arme blanche. C'est pourquoi Bob Carr, commissaire en chef d'Islington, quartier du nord-est de la capitale particulièrement touché par cette vague criminelle, a réclamé une peine automatique de cinq ans de prison pour tout majeur pris en flagrant délit de possession d'un couteau. Les associations de protection de la jeunesse - à l'instar de Knives Destroy Lives Campaign ("les couteaux détruisent des vies") ou Mothers Against Guns ("les mères contre les armes à feu") ont apporté leur soutien à la proposition du commissaire de Scotland Yard.

    Le phénomène, qui frappe les quartiers à problèmes des grandes villes anglaises, a été baptisé postcode lottery (la loterie du code postal). Il ne s'agit pas d'une révolte contre les institutions, l'école ou la police. Les "racailles" version britannique s'attaquent à d'autres adolescents pour le contrôle de leur cité.

    D'après les experts, même si la majorité des assaillants comme des victimes sont d'origine antillaise ou africaine, le territoire transcende la race ou la religion. "La violence des batailles de gangs à Londres a toujours existé, mais c'est leur intensité qui est nouvelle. Les jeunes criminels portent non seulement des couteaux à longue lame, des cutters ou des hachettes mais aussi des revolvers pour défendre un prétendu territoire, comme si c'était la seule chose au monde qu'ils possèdent", explique le commandant Shaun Sawyer, l'un des chefs de l'anti-gang de Scotland Yard. Cette délinquance sévit dans des quartiers populaires en voie d'embourgeoisement où cohabitent sans se mêler jeunes chômeurs et professions libérales, à l'instar d'Hackney, d'Islington ou d'Enfield.

    La plupart des incidents surviennent lors de manifestations sportives ou de concerts, devant les boîtes de nuit, pendant des soirées privées et aux arrêts de bus. "C'est Orange mécanique. Ils pensent jouer dans un film de gangsters. Ils ne parviennent plus à faire la distinction entre la réalité et la fiction", s'alarme Harry Fletcher, responsable du syndicat des éducateurs sociaux, en dressant un désespérant constat d'impuissance.

    Dans un entretien au Sunday Telegraph publié au lendemain du drame d'Erith, la ministre de l'Intérieur, Jacquie Smith, (homologue de MAM) s'est engagée à mettre en place un dispositif musclé pour combattre le trafic qui alimente les cités en armes. Pour le gouvernement travailliste, il y a urgence à agir : selon un sondage, deux Britanniques sur trois estiment que le Labour a échoué sur le plan de la lutte contre l'insécurité.

    (Source Le Monde 07.01.08)

  • La justice militaire israélienne dans les Territoires occupés

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    Depuis l'occupation de la Cisjordanie par Israël en 1967, les tribunaux militaires ont jugé plus de 150 000 Palestiniens en ignorant, la plupart du temps, les règles élémentaires de justice et des droits de l'homme, selon le rapport publié, dimanche 6 janvier, par l'organisation Yesh Din, intitulé "Poursuites d'arrière-cour". Pendant plus d'un an, des membres de cette ONG ont assisté à plus de 800 audiences. Ils ont dressé un bilan atterrant de la justice militaire dans les Territoires occupés.

     


    Selon les chiffres fournis par les autorités militaires, sur 9 123 cas examinés en 2006, seules 23 personnes déférées ont été reconnues innocentes, laissant planer le doute sur le respect du principe de la présomption d'innocence et sur les conditions d'examen des dossiers. Partant de 118 procédures, Yesh Din a établi que la décision de maintien en détention était acquise en moyenne au bout de 3,4 minutes et que la reconduction de l'emprisonnement était en moyenne expédiée en 1,54 minute. "Il faut en général deux minutes pour envoyer quelqu'un en prison avant que la procédure d'enquête soit terminée", indique le rapport.

    La justice militaire est directement mise en accusation. Les tribunaux militaires ne respectent pas la publicité requise pour toute procédure judiciaire. Et les personnes poursuivies ne sont souvent pas informées des charges qui pèsent contre elles car elles sont formulées en hébreu et ne sont pas traduites. Les avocats palestiniens doivent batailler pour accéder aux dossiers et voir leurs clients incarcérés en Israël, car ils ont besoin d'un permis pour se rendre dans l'Etat juif.

    De plus, "la législation sécuritaire n'impose aucune restriction sur la durée de détention pendant le temps de l'enquête jusqu'à l'inculpation, et de l'inculpation jusqu'à la traduction en justice. La seule limite fixée à partir de l'inculpation est une durée de deux ans". Une personne appréhendée peut ainsi rester plusieurs années en prison avant d'être condamnée. "Fin 2006, 1 800 prisonniers environ étaient détenus jusqu'à un an et 189 depuis plus d'un an. Sur les 9 123 cas examinés en 2006, seuls 130 dossiers avaient été clos au bout d'un an". Dans 95 % des affaires, note le rapport, les affaires se terminent par un arrangement car "les prévenus préfèrent trouver un moyen terme plutôt que d'affronter des juges militaires". Pour les justiciables, les procès sont en effet tardifs et aléatoires. Dans 35 % des cas, la traduction est partielle et dans 5 %, il n'y en a pas du tout.

    Les mineurs ne sont pas épargnés : selon les lois sur la sécurité, la majorité commence en effet à 16 ans. Yesh Din reproche à la justice militaire de condamner les adolescents comme des adultes en tenant compte de leur âge au moment de la condamnation et non des faits. Yesh Din estime qu'ils représentent entre 4 % et 6 % du total des détenus. Pour les auteurs de l'enquête, "la justice militaire ne respecte pas les principes fondamentaux des lois internationales".

    (Le Monde -Michel Bôle-Richard- 07.01.08)

  • L'imam a disparu avec l'argent des hadjis

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    Creil: les victimes de l'imam indélicat
    Ils avaient versé 3 000 € pour aller en pèlerinage à La Mecque. Ils n'ont finalement pas pu partir et ils cherchent toujours leur argent et l'imam intermédiaire.

    Hier matin, le portable d'Hassan sonnait encore désespérément dans le vide. « Hadj Mouloud ne répond toujours pas ! » regrette-t-il lors d'une énième tentative d'appel. Depuis vendredi, Hassan, fils d'un candidat malheureux au pèlerinage pour La Mecque, tente de joindre l'imam.

    Ce dernier est toujours en possession de l'argent collecté pour ce voyage avorté. Dans le Creillois, ils sont 70 pèlerins privés de hadj, faute de visa. Chacun avait déboursé entre 2 900 et 3 100 € pour cette destination mythique, somme versée à l'imam devenu injoignable.


    Le 2 janvier, ils ont déposé en préfecture les statuts de leur association, Dipasso (défense des intérêts les pèlerins en association). Jeudi dernier, une rencontre a pourtant réuni à Creil les pèlerins, des associations, un policier et l'intermédiaire, Mouloud Azouri, appelé Hadj Mouloud, en vue d'une conciliation. « Il a d'abord nié avoir perçu les commissions, raconte Mohamed Abbadi, président de Dipasso. Puis, il a admis être en possession de 13 000 € et dit qu'il était disposé à nous remettre cet argent. » Mais le lendemain, l'imam avait disparu.

    A-t-il encore l'argent ? Mohamed, qui avait rédigé un chèque de 6 200 €, constate que le montant a été débité. Certains, peut-être les plus nombreux, ont remis des sommes en liquide. « Je n'ai même pas eu de reçu », confesse Thami. Ces musulmans avaient « une entière confiance » dans ce guide. « Il a déclaré devant la police qu'il organisait des pèlerinages depuis quinze ans. On connaissait des gens qui étaient déjà partis avec lui et tout s'était bien passé. »

    Les victimes sont aussi sceptiques sur le montant exact collecté par leur intermédiaire. « Une commission de 300 € environ était conservée par l'imam intermédiaire. Ce n'est pas 13 000 € qu'il aurait dû détenir mais au moins 28 000 € », estiment les pèlerins.

    Mohamed, 73 ans, devait partir avec sa femme pour le voyage de sa vie. Il a juste réussi à récupérer son passeport. Une partie de l'argent touché par l'agence de voyages Madina a été placé sous séquestre.

    (Le Parisien 07.01.08)

  • Le drapeau noir flotte sur la marmite

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    L'augmentation des prix pèse de plus en plus lourd dans le budget des ménages. En attendant les effets de la politique du gouvernement en faveur du pouvoir d'achat, les Français s'organisent pour vivre à l'économie.

    Il y a le feu au panier de la ménagère. A la hausse des prix de 2007 (+ 2,4 % sur les onze premiers mois) succédera... une nouvelle flambée cette année.

    « Nous aurons sans aucun doute davantage d'inflation en 2008 qu'on en a eu en 2007 », reconnaissait ce week-end Christine Lagarde, la ministre de l'Economie. La faute à qui ? Principalement au pétrole et aux matières premières.

    Cette mauvaise nouvelle ne va donc pas redonner confiance aux Français, dont le moral a atteint son niveau le plus bas depuis un an et demi, d'après l'Insee qui confirme aussi un vrai repli du pouvoir d'achat. De 3,3 % en 2007, il ne devrait progresser que de 0,6 % cette année.

    En 2008, les Français risquent donc d'être encore nombreux à constater une érosion de leur niveau de vie. Selon un sondage Ifop réalisé fin novembre, déjà 65 % d'entre eux estiment qu'il a diminué depuis un an. Et une large majorité tiennent toujours l'euro - arrivé en 2000 - pour principal responsable. Si l'on ajoute à cela l'apparition de nouveaux besoins (abonnement Internet ou de téléphone mobile) venus peser sur les dépenses fixes des ménages, ou l'achat d'équipement high-tech pour la maison, on comprend mieux pourquoi, malgré une hausse des revenus, leur niveau de vie s'est dégradé.

    Le retour de l'inflation tombe enfin bien mal pour le gouvernement, qui mise sur la consommation pour soutenir la croissance. Même si les mesures déjà prises (rachat des RTT, heures supplémentaires, déblocage de la participation...) améliorent les revenus des ménages qui en ont bénéficié, elles sont encore loin d'être suffisantes.

    (LE PARISIEN 07.01.08)

  • Acide chlorhydrique: pour fabriquer des cocktails

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    Par La rédaction du Post, le 07/01/2008

       Le 31 décembre dernier, trois jeunes aspergeaient une jeune fille avec de l'acide chlorhydrique. Un liquide avec lequel ils avaient prévu de fabriquer des "bombes à acide".

    Si leur acte reste inexplicable et gratuit, on sait maintenant pourquoi ils se baladaient dans le métro de Rouen avec une bouteille d'acide chlorhydrique. 

      D'après le Parquet de Rouen, les jeunes avaient prévu de "s'amuser" en fabriquant des petites bombes artisanales. Une "pratique courante en banlieue parisienne mais inconnue à Rouen" s'étonne la substitut du procureur.

      Il serait donc facile de fabriquer artisanalement ces petites bombes en mélangeant de l'acide et de l'aluminium dans une bouteille en plastique. Une rencontre chimique qui fait beaucoup de fumée et qui produit une explosion projetant de l'acide à quelques mètres. On peut d'ailleurs trouver facilement des vidéos sur internet qui montrent comment fabriquer ces petits cocktails Molotov.

      Les trois jeunes de 14 à 15 ans restent sous contrôle judiciaire jusqu'à leur jugement. Ils risquent jusqu'à sept ans de prison. L'auteur de l'acte a été identifié par une caméra de surveillance qui a filmé toute la scène. Les adolescents n'étaient pas connus des services de police.

      La jeune fille agressée a été vivement brûlée au visage mais elle ne perdra pas son oeil comme on le craignait après l'agression. On attend encore l'expertise d'un médecin pour savoir si l'adolescente de 16 ans gardera des séquelles. Aux quels cas, les peines des trois agresseurs pourraient s'alourdir.


     
  • Antécédent à l'acide chlorhydrique en juillet 2005

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    Métro de Rouen

    lundi 25 juillet 2005, 11h15
    Acide chlorhydrique contre une école juive: deux nouvelles interpellations

    PARIS (AFP) - Un jeune homme de 18 ans et un autre de 17 ans ont été interpellés lundi matin dans l'enquête sur le jet samedi de trois bouteilles d'acide chlorhydrique en direction d'une école juive du XVIIIème arrondissement à Paris, a-t-on appris de source policière.

    Quelques heures après les faits, un adolescent de 15 ans avait déjà été interpellé. Les trois jeunes vivent dans le quartier. Le majeur est connu des services de police pour des faits de violence.

    L'incident n'a fait aucune victime. Deux des bouteilles, en plastique, ont été lancées samedi vers 15H30 dans la cour de l'école Sinaï, où jouaient des enfants, tandis qu'une troisième bouteille est tombée dans une salle de l'établissement utilisée comme lieu de culte, où se trouvaient des parents.

    Le ministère de l'Intérieur avait indiqué dimanche soir que Nicolas Sarkozy se rendrait lundi matin dans l'école, située 2-8 rue Tristan Tzara.

    Le préfet de police Pierre Mutz s'est rendu sur place dimanche en fin de matinée, accompagné des responsables de la police et du parquet, selon le Crif qui précise qu'un représentant du maire de Paris était également présent.

    Dimanche soir, le maire de Paris Bertrand Delanoë a condamné dans un communiqué "avec la plus grande fermeté l'action violente perpétrée contre l'école du Sinaï". "Nous devons poursuivre avec détermination la lutte contre le racisme et l'antisémitisme", selon M. Delanoë qui "adresse l'expression de toute sa sympathie au rabbin Pewzner, directeur de l'établissement et à l'ensemble de la communauté juive".

    De son côté, le Bureau de vigilance contre l'antisémitisme a condamné "avec la plus grande force l'attentat commis samedi  qui aurait pu tuer", demandant que "tout soit mis en oeuvre pour découvrir et interpeller les complices et commanditaires de cet acte odieux".

    mercredi 27 juillet 2005, 15h51
    PARIS (AFP) - Les avocats de trois mineurs poursuivis pour avoir jeté samedi des projectiles dangereux dans une école juive du XVIIIe arrondissement de Paris samedi, ont assuré mercredi à l'AFP qu'il ne s'agissait pas d'une "agression antisémite, mais d'une bêtise de gamins".

    Trois bouteilles d'acide chlorhydrique avaient été lancées samedi dans l'enceinte de l'école du Sinaï: l'une dans une salle de prière où se trouvaient des adultes, les deux autres dans une cour où jouaient des enfants.

    "Les faits sont très graves, mais ils en contestent les fins antisémites", a indiqué Me Antoine Ricard, l'un des avocats.

    En outre, selon lui "l'effet des projectiles lancés correspond à l'explosion d'un gros pétard et non à une bombe".

    Enfin, Me Ricard a fustigé les déclarations "à l'emporte pièce" du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy qui s'était rendu à l'école du Sinaï lundi, où il avait indiqué ne connaître "qu'une stratégie" contre le racisme et l'antisémitisme, celle de la "tolérance zéro".

    Selon l'avocat, "ces déclarations sont plus dangereuses qu'un pétard jeté dans une cour en terme de capacité d'attiser la haine entre les communautés".

    Me Raphaël Gauvain, qui reconnaît lui aussi que les faits sont "très graves", a indiqué que "les jeunes sortaient d'un parking, où ils ont fait exploser d'autres projectiles avant d'aller vers l'école, où ils lancé les bouteilles sans préméditation".
    (Source Minorités.org)
    (Il s'agit dans ces deux articles de la seule et même agression comme on l'a compris. ndb)


  • Des métiers du BTP désormais ouverts à l'immigration

    Les préfectures peuvent désormais délivrer des autorisations de travail aux étrangers exerçant des métiers "en tension", selon une circulaire gouvernementale.

    Une autorisation provisoire de travail reste toutefois nécessaire, et l'employé ne devra pas quitter son travail pour un autre métier hors de liste, sous peine de ne pas voir renouveler son titre au bout de l'année écoulée.

    S’agissant des ressortissants de pays hors Union européenne, une liste de 30 métiers a été établie, parmi lesquels figurent les postes de "chargé d’études techniques du BTP", "chef de chantier BTP" ou "conducteur de travaux BTP". D’autres métiers tels que "géomètre" ou "dessinateur BTP" sont également mentionnés, mais restent limités à quelques bassins d’emploi (Limousin, Rhône-Alpes, PACA...).

     Pour les ressortissants des nouveaux Etats membres (Hongrie, Lettonie, Slovénie, Bulgarie…), la liste des métiers concernés est élargie à 150, et comporte des emplois moins qualifiés, comme "ouvrier de l’étanchéité et de l’isolation" ou "électricien du BTP".

    Cette circulaire stipule "l'inapplicabilité" de cette liste aux Algériens et aux Tunisiens, car à ce stade, selon le ministère de l'Immigration, les accords franco-algérien (1968) et franco-tunisien (1988) n'en prévoient pas la possibilité.


    Pour les Tunisiens, "des négociations sont prévues dans les prochaines semaines en vue de la signature d'un accord de gestion concertée des flux migratoires et de co-développement", et "de nouvelles instructions seront données", précise la circulaire.


    Pour les autres, les mesures sont applicables "dès maintenant", qu'il s'agisse de demandes d'introduction de main d'oeuvre déposées dans les directions départementales du travail (DDTEFP) ou de demandes de changement de statut déposées en préfecture, y compris celles en cours d'examen. Précisons que le changement de statut concerne par exemple un étudiant étranger ayant trouvé un emploi, mais pas la régularisation de sans-papiers.


    (Source Le Moniteur - J-P D et A S- 07.01.08)

  • Hillary Clinton

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    MANCHESTER, New Hampshire (Reuters) - L'avance d'Hillary Clinton et de John McCain sur leurs rivaux démocrates et républicains dans le New Hampshire s'est réduite, selon un nouveau sondage Reuters/C-SPAN/Zogby diffusé samedi.

    A trois jours de la deuxième étape du processus de désignation des candidats à l'élection présidentielle du 4 novembre, la sénatrice de New York ne dispose plus que de quatre points d'avance sur Barack Obama, vainqueur des caucus démocrates de l'Iowa.

    Clinton est créditée de 32% des intentions de vote contre 28% pour le sénateur de l'Illinois. Le précédent sondage Zobgy lui donnait six points d'avance.

    Dans les rangs républicains, John McCain reste en tête avec 32% des intentions de vote mais le sénateur de l'Arizona ne compte plus que deux points d'avance sur Mitt Romney, contre quatre dans la précédente étude d'opinion diffusée vendredi.

    Mike Huckabee, vainqueur des caucus républicains de l'Iowa, progresse lui de deux points à 12%.

    Ce nouveau sondage a été réalisé auprès de 893 électeurs potentiels démocrates et 887 électeurs républicains potentiels jeudi et vendredi, soit partiellement après que les résultats des caucus de l'Iowa de jeudi soir eurent été connus.

    (John Whitesides, version française Henri-Pierre André) 

     Hillary Diane Rodham Clinton (née le 26 octobre 1947 à Chicago, Illinois) était la Première Dame des États-Unis d’Amérique de 1993 à 2001 en tant qu'épouse du quarante-deuxième Président William Jefferson Clinton. Depuis 2001, elle est sénatrice démocrate de l'État de New York.

    Le 20 janvier 2007 elle se lance officiellement dans la course à la Maison Blanche. Elle annonce être candidate à l'investiture démocrate pour la présidentielle de 2008 aux États-Unis

    En 2007, elle est classée comme la 25ème femme la plus puissante au monde par le magazine Forbes.

  • Barak Obama, un Américain multiethnique

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    Barack Obama, sénateur démocrate de l'Illinois

    Barack Hussein Obama est né le 4 août 1961 à Honolulu, Hawaii. Ses parents sont alors de jeunes étudiants. Son père, économiste et athée, est un Kenyan, de l'ethnie luo alors que sa mère est une descendante de Jefferson Davis, le président des États Confédérés d'Amérique. Elle est également d'ascendance cherokee.

    Selon les affirmations de Lynne Cheney à la télévision le 17 octobre 2007, Barack Obama aurait une ancêtre commune, une Française, (à la 8ème génération) avec le vice-président Dick Cheney. « Barack » signifie « béni » en hébreu, en arabe et swahili.

    Ses parents divorcent alors qu'il n'a que deux ans. Son père repart au Kenya et ne reverra qu'une seule fois son fils, alors âgé de dix ans, avant de mourir en 1982. Sa mère se remarie avec un étudiant originaire d'Indonésie et la famille emménage à Djakarta où Maya, la demi-sœur de Barack Obama, naîtra. Barack vivra 4 ans, de 1967 à 1971, en Indonésie.

    À l'âge de dix ans, Obama revient à Hawaii vivre chez ses grands-parents, un couple modeste, pour s'assurer une meilleure scolarité qu'en Indonésie. Plus tard, sa mère le rejoindra. Il est d'ailleurs scolarisé à l'école Punahou, un prestigieux lycée où fut inscrit autrefois la famille royale d'Hawaii.

    Obama racontera cette enfance dans son auto-biographie « Rêves d'un père », celle d'une adolescence torturée, enfant à la peau noire dans un monde de blancs, en quête de ce père mythique, économiste brillant, mais qui finit sa vie alcoolique et se tue dans un accident de voiture.

  • Biographie d'Edgar Morin (une "politique de civilisation")

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    Edgar Morin, de son vrai nom Edgar Nahoum (נחום), né à Paris le 8 juillet 1921, est un sociologue et philosophe français.
    D'origine juive séfarade, descendant d'un père commerçant juif de Salonique mais se déclarant laïc (il se décrit lui-même comme d'identité néo-marrane), et fils unique, sa mère décède alors qu'il a 10 ans. Il obtient une licence en Histoire et Géographie et une licence en droit (1942), il entre alors dans la Résistance de 1942 à 1944 : lieutenant des Forces françaises combattantes. Il y joue un rôle actif et il rencontre notamment François Mitterrand. Il adopte alors le pseudonyme de Morin, qu’il garde par la suite. Attaché à l'État-major de la 1re Armée française en Allemagne (1945), puis Chef du bureau "Propagande" au Gouvernement militaire français (1946). À la Libération, il écrit L’an zéro de l’Allemagne où il décrit la situation du peuple allemand de cette époque. Ce livre a été apprécié en particulier par Maurice Thorez qui l'invite à écrire dans la revue Lettres Françaises. À partir de 1949, il s’éloigne du parti communiste dont il est exclu peu après, en tant que résistant anti-stalinien. En 1955, il anime un comité contre la guerre d'Algérie. Il défend, en particulier, Messali Hadj.

    Sur les conseils de Georges Friedmann qu'il a rencontré pendant l'Occupation et avec l'appui de Maurice Merleau-Ponty, de Vladimir Jankélévitch et de Pierre Georges, il entre au CNRS (1950), il y conduit en 1965 notamment une étude pluridisciplinaire sur une commune en Bretagne, publiée sous le nom de La Métamorphose de Plozevet (1967). Il y séjourne près d'un an. Ce fut un des premiers essais d’ethnologie dans la société française contemporaine.

    Il s’intéresse très vite aux pratiques culturelles qui sont encore émergentes et mal considérées par les intellectuels : L'Esprit du temps (1960), La Rumeur d'Orléans (1969). Il co-fonde la revue Arguments en 1956. Il fonde (co-directeur de 1973 à 1989) et dirige le CECMAS Centre d’Études des Communications de Masse, qui publie des recherches sur la télévision, la chanson dans la revue Communications qu’il dirige et qui paraît encore aujourd’hui.

    Durant les années 60, il part près de deux ans en Amérique latine où il enseigne à la Faculté latino-américaine des sciences sociales. En 1969, il est invité à l'Institut Salk de San Diego. Il y rencontre Jacques Monod, l'auteur du Hasard et de la Nécessité et y conçoit les fondements de la pensée complexe et de ce qui deviendra sa Méthode.

    Aujourd'hui directeur de recherche émérite au CNRS, Edgar Morin est docteur honoris causa de plusieurs universités à travers le monde. Son travail exerce une forte influence sur la réflexion contemporaine.

    (Source WIKIPEDIA)

  • Le désert de tous les démons

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    Richard Sainct dans les dunes du désert mauritanien le 8 janvier 2007
    L'annulation du rallye Dakar 2008, exigée par les autorités françaises et officialisée vendredi 4 janvier, la veille du départ de l'épreuve, par les organisateurs, la société ASO, vient rappeler l'existence d'une immense "zone grise" entre le Maghreb et l'Afrique subsaharienne.

    Peu ou mal contrôlée par les Etats de la région, elle court sur plusieurs milliers de kilomètres. Après les côtes du Sahara occidental et de la Mauritanie – où plusieurs étapes du Dakar devaient se dérouler –, elle traverse le nord du Mali et du Niger, mord sur le Sud algérien et libyen, jusqu'au Tchad.

    Longtemps abandonné aux tribus touareg nomades et aux trafiquants d'armes ou de drogue, très actifs dans la région, ce no man's land de dunes de sable et de rocailles est devenu le refuge et la base arrière des groupes islamistes progressivement chassés d'Algérie et de leurs émules locaux. Il sert aussi, selon les services de renseignement occidentaux, de centre d'entraînement pour les candidats au djihad, qu'ils viennent d'Europe ou d'ailleurs.

    Combien de "barbus" la bande sahélienne accueille-t-elle ? Guère plus de quelques centaines, semble-t-il, répartis en groupes autonomes, dont le plus ancien est celui de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, un vétéran d'Afghanistan. Les fidèles d'Abderrazak "El Para", un ex-militaire algérien capturé par des rebelles tchadiens et livré à Alger, sont également actifs.

    Régulièrement, ces groupes font parler d'eux, qu'ils s'en prennent à des touristes étrangers (ce fut le cas en 2003 avec l'enlèvement d'une vingtaine d'Allemands) ou qu'ils attaquent les forces armées locales. En 2005, des groupes islamistes venus du Mali ont ainsi investi un camp dans le nord-est de la Mauritanie, faisant 15 morts parmi les militaires.

    L'assassinat, le 24 décembre 2007, de quatre touristes français dans une région isolée de la Mauritanie, suivi, quelques jours plus tard, de la mort de trois militaires, constitue le dernier épisode de cette guerre larvée que livrent les groupes armés islamistes. Ils sont pour beaucoup dans l'annulation du Dakar 2008 – une première dans l'histoire de la célèbre compétition.

    Les Occidentaux suivent de près la situation dans la bande sahélienne. Les Américains ont lancé en 2005 un programme de lutte contre le terrorisme au Sahara. Doté de 100 millions de dollars par an pendant cinq ans, il vise à épauler sept pays bordant le désert du Sahara. Chose inimaginable il y a quelques années, on a vu en 2007, dans le cadre de cette initiative, des militaires américains entraîner des troupes algériennes. Les Européens, eux, se contentent pour l'heure d'échanger des renseignements avec les pays sahéliens.

    (LE MONDE 06.01.08)

  • La malle des Indes

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    Les autorités indiennes seront confrontées à un casse-tête concernant le protocole à mettre en place si Carla Bruni accompagne Nicolas Sarközy à l'occasion de la visite officielle du président français le 24 janvier en Inde, affirme samedi la presse indienne.

    Paris a fait savoir à New Delhi que la jeune femme était susceptible de l'accompagner lors de cette visite de plusieurs jours, a indiqué l'agence indienne PTI.

    Mais selon l'agence, le ministère indien des Affaires étrangères s'interroge sur la place à donner à Carla Bruni dans le protocole. Celle-ci ne pourrait accompagner M. Sarkozy dans une cérémonie officielle, car "une petite amie n'est pas considérée comme une épouse", a affirmé de son côté le quotidien Indian Express, qui traite le sujet à la une.

    "C'est peut-être la première fois que nous sommes confrontés à une telle situation", a déclaré un représentant du ministère indien des Affaires étrangères, cité par le journal, précisant que Paris et New Delhi avaient des discussions à ce sujet.

    M. Sarközy sera l'invité d'honneur des cérémonies du Jour de la République, le 26 janvier, qui marquent l'entrée en vigueur de la constitution indienne en 1950.

  • Louis Sarkozy, dix ans

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    Le lycée français de Londres «pousse les murs» pour Louis Sarközy
    Louis Sarkozy a été inscrit au Lycée français de Londres alors que les listes d'attente étaient closes depuis longtemps.
    LIBERATION.FR : lundi 17 décembre 2007
    Libération.fr a publié lundi cette information sur la foi d'un article paru dans le quotidien britannique The Independant. Le proviseur du Lycée français de Londres a démenti que Louis Sarkozy soit inscrit dans son établissement ou qu'il ait bénéficié d'un passe-droit pour être inscrit. Dont acte.
        
    C'est un petit scandale qui se déroule en ce moment au Lycée français de Londres, depuis que l'établissement a permis à Louis Sarkozy, le cadet des fils du président français, d'intégrer cette prestigieuse école alors que les listes étaient closes depuis longtemps et qu'aucune inscription ne pouvait plus être effectuée depuis plusieurs mois.
    En effet, depuis son divorce en octobre dernier, l'ex-première dame de France a décidé de s'installer dans la capitale britannique. Et c'est tout naturellement qu'elle inscrit Louis, 10 ans, l'enfant qu'elle a eu avec Nicolas Sarközy, dans l'un des plus prestigieux lycée de Londres, le Lycée francais Charles de Gaulle, installé au sud de Kensington.

    Mais, raconte le quotidien britannique The Independant, les places y sont chères (dans les deux sens du terme). Les frais de scolarité s'élèvent à 1 900 livres sterling le semestre, soit presque 2 700 euros. Et la liste d'attente est longue.

    Ce lycée compte en tout, primaire et secondaire, 3 300 élèves. Il est très prisé de la haute société londonienne et compte plusieurs enfants de stars. Il a vu passer entre autre Lourdes, la fille de Madonna, et le chanteur Mika.

    Autant dire que les places y sont plus que limitées, surtout depuis que l'établissement a décidé de réduire l'effectif et de cesser toute inscription supplémentaire il y a quelques mois, faute de place.

    Il semblerait donc que Louis Sarkozy ait eu droit à un traitement de faveur «très spécial».
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    LE MATIN ONLINE  3 décembre 2007

    «Le Matin» (ch) a appris que l'ex-première dame de France s'est rendue à Genève la semaine dernière. Deux rumeurs courent sur les raisons de ce déplacement

    Cécilia ex-Sarközy compte-t-elle s'installer à Genève? «Le Matin» est en tout cas en mesure d'affirmer que l'ex- première dame de France, 50 ans, s'est rendue jeudi dans la ville du bout du lac. Elle a même été aperçue dans la vieille ville. Que faisait-elle à Genève? Deux explications sont revenues à nos oreilles.

    La première: l'ancienne épouse de Nicolas Sarközy - ils ont divorcé en octobre - songerait à inscrire son fils Louis, dix ans, né de son union avec le président français, dans le prestigieux Institut Florimont. La deuxième: Cécilia voudrait se rapprocher de son ancien amant, le publicitaire Richard Attias, 48 ans, qui dirige une société basée... à Genève.

    Le petit Louis Sarkozy pourrait-il vraiment rejoindre Florimont, cet établissement privé qui a accueilli Ernesto Bertarelli, Benjamin de Rothschild, Dominique Warluzel, Christophe Lambert ou encore Alain Morisod? Le directeur de l'institut, Sean Power, «n'a pas pour principe de communiquer sur le nom de ses élèves, qu'il s'agisse de confirmer ou infirmer telle ou telle hypothèse». Reste qu'une discussion a eu lieu vendredi entre un enseignant et sa classe autour de la possible venue de Louis Sarkozy!

    Pourquoi ne pas inscrire Louis Sarkozy dans un établissement public en France? Pourrait-il y avoir de mauvaises fréquentations? Des professeurs si médiocres? Pourquoi toujours des écoles "prestigieuses" à l'étranger, véritables petits ghettos pour enfants privilégiés issus de la politique ou du show-biz?

    La scolarisation du plus jeune fils du Président dans une école de la République prouverait qu'une "politique de civilisation" a  commencé à prendre forme, ainsi qu'une "nouvelle Renaissance dont la France serait l'âme"...

    Louis Sarkozy n'est-il pas un petit citoyen français comme les autres?

     

  • La pente savonnée ?

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    Le nouveau fiancé n'a pas lieu en effet d'être satisfait... 
    Les rentrées sont toujours difficiles », dit-on à l'Elysée. Confirmation pour Nicolas SarkÖzy avec le premier sondage où moins de 50 % des Français lui accordent leur confiance. Mardi, en conférence de presse, il redonnera le sens de son action.

    Les mécontents ne sont pas encore majoritaires, mais les satisfaits ne le sont déjà plus. C'est la première fois que cela se produit depuis l'élection présidentielle du 6mai :Nicolas SarkÖzy vient de passer sous la barre des 50%. Les Français, interrogés par CSA pour « le Parisien », « Aujourd'hui en France » et i>télé, ne sont plus que 48 % à accorder leur confiance au président de la République, contre 55 % en décembre.

    Et 45 % à ne pas lui faire confiance (contre 38 % il y a un mois) avec 7 % de sondés qui ne se prononcent toujours pas. Pour Sarkozy, c'est une alerte qui sera, on l'imagine, commentée et analysée.

    Mardi, devant la presse, le président doit justement aborder, deux heures durant, tous les sujets de préoccupation du moment : le pouvoir d'achat, l'emploi, les négociations sociales, l'hypothèse d'un remaniementministériel et la fameuse « notation » des membres du gouvernement, les élections municipales et cantonales des 9 et 16 mars. Mais aussi des sujets plus mineurs : le chef de l'Etat, qui a refusé de le faire la semaine dernière en Egypte, a promis qu'il évoquerait ses voyages avec Carla Bruni, avec laquelle il était hier à Pétra, en Jordanie.

    Que s'est-il donc passé depuis un mois, qui puisse expliquer cette chute ? La visite controversée du colonel Kadhafi à Paris ? Les inquiétudes sur le pouvoir d'achat ? La surmédiatisation de la vie privée du président de la République ? Un peu de tout cela, sans doute. D'autant, se consolait-on hier soir dans l'entourage de Nicolas Sarközy, que « les rentrées sont toujours difficiles ».

    La conférence de presse de mardi tombe donc à pic pour le président : il pourra repréciser sa feuille de route -y compris la « politique de civilisation » promise lors des voeux le 31 décembre.

    (Source Le Parisien 06.01.08)

  • Mariage imminent !

    La date du mariage serait maintenant fixée: Carla Bruni-Tedeschi deviendrait la troisième Madame Sarköy le 8 ou, plus probablement, le 9 février prochain. Le couple qui affiche son amour à la une des magazines sur papier glacé et promène son bonheur naissant à longueur d'écrans télévisés n'en pouvait plus d'attendre.

  • PETRA LA FABULEUSE

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    Lézard à tête bleu
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    Vue du Khazneh (tombeau creusé dans la roche)
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    Rochers de Pétra au coucher du soleil
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    Le Sikh (canyon)
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    Le Khasneh au débouché du Sikh

    Pétra est une ancienne cité troglodyte, capitale des Édomites puis des Nabatéens, peuples aujourd'hui disparus.

    Elle est située à 250 km au sud de d'Amman, la capitale de la Jordanie. Créée par les Édomites qui ont dominé la région du VIIIe au Ve siècle av. J.-C., elle est ensuite passée aux mains des Nabatéens. Selon ces derniers, elle était protégée par le dieu Duchara. Mais cela ne l'a pas empêchée de tomber aux mains des Romains en 106 de notre ère.

     Elle atteignit son apogée du Ier siècle av. J.-C. au Ier siècle après J.-C. Elle aurait abrité à cette époque jusqu'à 30.000 habitants. Elle a dû sa prospérité à sa position stratégique sur les routes caravanières, entre l'Arabie, la mer Rouge et la Méditerranée. De plus, elle était bien abritée dans une gorge profondément encaissée où l'eau était abondante. C'est l'ouverture des routes maritimes à l'époque romaine qui porta un coup fatal à Pétra et aux Nabatéens.

    Occupée par les Romains, conquise par les Arabes puis par les croisés, elle fut complètement oubliée jusqu'a sa redécouverte en 1812 par un voyageur suisse, Johann Ludwig Burckhardt.

    On montre surtout de Pétra ses tombeaux creusés à même la roche et qui présentent des façades de type hellénistique (dont le célèbre Khazneh). Le site de Pétra a été inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco le 6 décembre 1985. 

    (Source WIKIPEDIA)

     

     

  • Civilisation perdue ...

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    Pétra 5 janvier 2008
    Le visage du fils de Carla Bruni et de Raphaël Enthoven est dissimulé par un foulard...

    Ils se sont arrêtés quelques minutes devant les flashes des photographes avant que la sécurité jordanienne éloigne la presse. Nicolas Sarközy, Carla Bruni et le fils de sa compagne se sont rendus samedi sur le site historique de Pétra où ils ont visité les ruines de la cité nabatéenne. Des gardes royaux, certains montés à cheval, ou accompagnés de chiens policiers, avaient été déployés à cette occasion.

    Des centaines de touristes en majorité américains, français et d'autres nationalités européennes ont été pris de court et regardaient avec étonnement ce déploiement policier, parmi les chameaux transportant des touristes vers le site du Trésor, datant au 1er siècle après J-C. Sur ce site le plus prestigieux des ruines classées au Patrimoine mondial de l'nesco, deux soldats en tenue nabatéenne montaient la garde.

    LCI.fr