La nouvelle compagne de Nicolas Sarközy, Carla Bruni-Tedeschi, est issue d'une grande famille italienne. Marisa Borini, la mère de la chanteuse, nous confie qu'elle imagine parfaitement sa fille en « première dame de France ».
"Dans la famille Bruni-Tedeschi, je voudrais le père, Alberto, qui a fui l'italie des années 1970 pour échapper aux Brigades rouges. Je voudrais la mère, Marisa, ancienne pianiste concertiste, qui est devenue la grand-mère attentive du petit Aurélien, l'enfant de Carla et de Raphaël Enthoven. Je voudrais le fils, Virginio, le marin aguerri, le baroudeur, mort trop tôt en 2006, à 46 ans.
Enfin dans la famille Bruni, je voudrais les deux filles. L'aînée, Valeria, comédienne, scénariste et réalisatrice, qui transforme ses jours cabossés en films d'auteur pour ne pas avoir à les raconter dans la vraie vie. Et Carla, la benjamine, que l'on a admirée en top-modèle, écoutée avec intérêt quand elle est devenue chanteuse, et que l'on vient de découvrir au bras du président de la République. Du coup, dans ce jeu de famille de "l'aristocratie piémontaise", la question est posée : dans la saga Bruni, faudra-t-il un jour demander un gendre nommé Nicolas Sarközy ?Mme Andrée Mellah Sarközy mère dit qu'elle « en a assez des mariées ». Mme Bruni mère, au contraire, a déjà envisagé ce que pourrait être la vie de sa fille en « première dame » de France.
Une première dame italienne, qui n'a pas que la ressemblance physique en commun avec Cécilia Ciganer Albeniz : comme elle, elle n'a pas voté le 6 mai, mais parce qu'elle est italienne. On sait que son coeur penche à gauche. Qu'elle avait un faible pour Ségolène Royal. Et qu'elle a manifesté contre les tests ADN. Dans cette rencontre choc entre la gauche bobo et la droite bling bling, on découvre une famille comblée par la richesse et marquée par les épreuves, qui a épousé l'histoire de l'Italie, et où la réussite de chacun n'a jamais éclipsé le succès des autres. Une famille entre drame et glamour, et qui avec Carla se trouve sur le dernier barreau de l'échelle sociale : celui qui permet d'entrer à l'Elysée. Mais ça, c'est encore une autre histoire."
(Le Parisien 30.12.07)