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Blog - Page 1924

  • La voix de son maître

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    Réactions perplexes, interprétations diverses et variées... L'énigmatique remède de "politique de civilisation" proposé par Nicolas Sarközy aux Français, lors de ses vœux et emprunté au sociologue Edgar Morin, était resté sans décryptage jusqu'à samedi.

     François Fillon a expliqué, en marge de sa visite en Martinique, que la notion de "politique de civilisation" avancée par Nicolas Sarközy désignait des réformes "fondamentales" visant à "changer les comportements".

    "En 2007, on a fait des réformes urgentes, une sorte de préparation de terrain. En 2008 on rentre dans des réformes qui sont beaucoup plus fondamentales, qui visent à changer les comportements, et qu'on peut qualifier de réformes de civilisation", a-t-il poursuivi.

     "J'ai dit moi-même dans mes voeux au président de la République qu'au fond la politique de civilisation, c'était la question éternelle de la condition humaine", a-t-il ajouté. "Il ne faut pas que la politique, ce soit seulement des réponses techniques à des problèmes immédiats", a assuré François Fillon. "La politique, ce doit être des réponses de fond, des réformes structurelles, des réformes culturelles. C'est ce que le président de la République a voulu dire".

    "Avec 2008, une deuxième étape s'ouvre", a affirmé le chef de l'Etat lors de ses vœux le 31 décembre. Celle "d'une politique qui touche davantage encore à l'essentiel, à notre façon d'être dans la société et dans le monde, à notre culture, à notre identité, à nos valeurs, à notre rapport aux autres, c'est-à-dire au fond à tout ce qui fait une civilisation".

     En un mot :  "nous avons besoin d'une politique de civilisation". Qui soit désormais plus proches des "causes réelles de nos maux" et qui laisse la place non plus aux "discours" mais aux "résultats", avait-il dit, en souhaitant que la France soit "l'âme de la renaissance" du "vieux monde".

    Le disque commence à se rayer...

    (LCI.fr 05.01.08) 

  • Rouen: des jeunes l'aspergent d'acide chlorhydrique

    Rouen (Seine-Maritime)

    «Faits de violences volontaires en réunion avec arme ». Telle est la qualification de la mise en examen des trois jeunes âgés de 14 et 15 ans domiciliés à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) pour deux d'entre eux et dans les Yvelines pour le troisième. Une information judiciaire a été ouverte par le juge d'instruction à leur encontre pour des faits qualifiés de très graves par le magistrat.

    Il est 13 heures le 31 décembre à Saint-Etienne-du-Rouvray, dans la banlieue de Rouen. Une jeune fille de 16 ans est assise, seule, dans une rame de métro. Arrivent les trois jeunes qui viennent de faire des courses dans un supermarché et rentrent chez eux. Dans leurs sacs se trouvent des provisions, et une bouteille d'acide chlorhydrique qu'ils ont achetée dans la grande surface, mais dont ils n'ont pas voulu expliquer à quoi elle était destinée.

    Les trois garçons décident d'aborder la jeune fille. Celle-ci les ignore. Ils insistent, mais l'adolescente n'a pas du tout l'intention de converser avec la bande et encore moins de lier contact. Une attitude qui déclenche la colère des trois individus dont l'énervement va crescendo. De rage, ils versent de l'acide chlorhydrique sur la banquette, puis, alors qu'ils s'apprêtent à quitter le wagon, ils se retournent et aspergent la malheureuse jeune fille d'acide en plein visage. Elle est gravement brûlée sur le haut du corps, sur le visage et principalement à un oeil qu'elle risque de perdre. Les trois individus disparaissent sans s'occuper de leur victime.

    Deux jours plus tard, les policiers rouennais parviennent à les interpeller grâce aux images de la vidéosurveillance équipant le métro, une caméra a filmé toute la scène. Placés en garde à vue, ils ont reconnu les faits et ont été déférés tard hier soir au parquet de Rouen.

    C'est ignoble, ce qu'ils ont fait à cette jeune fille...

    Mais il va se trouver encore des gens pour les excuser: VOMITIF !

    (Source: Le Parisien 05.01.08)

  • Invasion de rats noirs à Paris 19ème

    Ma cité est une véritable déchetterie...Je ne comprends pas qu'en 2008, on puisse nous laisser vivre avec les rats !» s'étrangle Thierry Patron, un habitant de la cité Curial dans le 19 ème arrondissement.

    Sur le perron de cette tour de 18 étages, un rongeur vient encore de traverser. Il est 19 heures.

    Comme chaque jour, au crépuscule, les habitants ne peuvent éviter un drôle de face à face avec les rats.

    C'est ici, dans l'allée centrale qui mène rue de Crimée, que des centaines de gros rats noirs font régner la terreur. Précisément entre la rangée de poubelles et le chantier avoisinant.

    «Les travaux ont commencé voici 4 mois. Depuis les immondes rongeurs ont envahi tout le site», explique Carole, en serrant son petit garçon de 3 ans.

    « Au début, ils se cachaient. Mais aujourd'hui, ils sont partout. Sous les poubelles, dans les caves, sur le chantier, sur les murets à hauteur d'enfants ! C'est très dangereux».

    Au bout de l'allée, Assia, une jeune fille de 18 ans terrorisée par l'épreuve, apparaît, sa baguette en main. Soudain, criant à plein poumons pour chasser la peur, elle s'élance, non sans effectuer quelques sauts de cabri. Car les rats courent à ses pieds.

    Le regard incrédule, sa voisine, Kadidia ne comprend pas cette situation surréaliste: « On ne peut même plus laisser les enfants jouer au bas de l'immeuble...A cause des rats. Dingue ! ».

    Devant cette invasion de rats, les habitants ont alerté à plusieurs reprises, la Marie de Paris et l'Opac ( l'organisme public d'aménagement et de construction de Paris) qui gère l'immeuble.

    A ce jour, les plaintes sont restées sans réponse. Chacun se renvoyant la responsabilité d'une action éventuelle. «Va-t-on laisser pourrir la situation, jusqu'à ce qu'un incident survienne ? ». La question de Carole se pose sur toutes les lèvres.

    (Le Parisien 04.01.08)

  • LEONARD DE VINCI

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    La Dame à l'hermine (1485)

  • Emmanuel serait bien le fils de Clara Rojas et d'un guerillero

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    Clara Rojas
     Le parquet général de Colombie a déclaré vendredi, sur la base de tests ADN, qu'il y avait "une très forte probabilité" que le garçonnet recueilli par une institution publique soit Emmanuel, l'enfant de Clara Rojas, otage de la guérilla des Farc depuis 2002.

    Il y a des "concordances", des "traits communs" qui montrent une "très forte probabilité" que l'enfant "appartienne à la famille Rojas", a déclaré le procureur général, Mario Iguaran, au cours d'une conférence de presse convoquée à Santa Marta (nord).

    "Sur le plan scientifique, on a observé que l'ADN de Juan David Gomez (nom que porte l'enfant recueilli par l'institution) a une compatibilité absolue avec celui de la famille de Mme Clara Gonzalez", la mère de Clara Rojas, a expliqué le procureur.

    Les tests ont été effectués en comparant des échantillons sanguins de l'enfant et d'autres prélevés sur la mère et un frère de Clara Rojas, qui se trouvaient ces derniers jours à Caracas où ils attendaient la libération promise de trois otages de la guérilla, dont le petit Emmanuel.

    "Ce que concluent les études scientifiques c'est qu'il y a une beaucoup plus forte probabilité que Juan David appartienne à la famille de Mme Clara Gonzalez plutôt qu'à une autre famille", a ajouté le procureur, précisant qu'il ne s'agissait toutefois que d'un test "préliminaire" qui sera vérifié en Europe.

    De son côté Fabrice Delloye, ex-mari d'Ingrid Betancourt, détenue depuis 2002 par les Farc, a estimé que la présence probable à Bogota d'Emmanuel est dans le contexte actuel "la seule bonne nouvelle".

    "L'accord humanitaire a pris un sale coup", a-t-il expliqué, en référence à l'échec de l'opération humanitaire visant à récupérer trois otages des Farc ainsi qu'à l'appel jeudi du chef de la guérilla marxiste, Manuel Marulanda, à une "offensive générale" en Colombie.

    Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) avaient promis le 18 décembre de libérer Clara Rojas, son fils Emmanuel né en captivité et l'ancienne parlementaire Consuelo Gonzalezas, et de les remettre au président vénézuélien Hugo Chavez ou à une personne qu'il aurait désignée.

    Mais l'opération a échoué et le président colombien Alvaro Uribe a affirmé qu'une des raisons était que les Farc ne détenaient plus le petit Emmanuel, né il y a trois ans et demi d'une relation consentante entre Mme Rojas et un guérillero.

    Les Farc avaient déclaré, dans un message rendu public lundi par le président vénézuélien Hugo Chavez, que les trois otages ne pouvaient pas être libérés en raison d'opérations de l'armée colombienne dans la zone où ils devaient être récupérés par une mission internationale aéroportée.
    Clara Rojas, l'assistante d'Ingrid Betancourt, aurait eu donc une liaison consentie avec un guerrillero des FARC... Les choses ne sont pas simples non plus côté otages... 

  • Une citation de Saint-Exupéry...

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    Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944)
    " La prosternation dégradante devant la médiocrité de l'individu, devant la bêtise ou l'ignorance."

  • Le Dakar est annulé en raison du terrorisme en Mauritanie

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    En Mauritanie, 10 janvier 2003
    Pour la première fois depuis sa création, en 1978, l'épreuve du Dakar a été annulée pour des raisons de sécurité, a annoncé, vendredi 4 janvier, Amaury Sport Organisation, organisatrice de l'épreuve. L'annulation avait été annoncée en fin de matinée par le site Internet de L'Equipe, propriété du groupe Amaury, puis par Daniel Bilalian, directeur des sports de France Télévisions, un des partenaires de la course.

    "Après différents échanges avec le gouvernement français – en particulier le ministère des affaires étrangères – et compte tenu de ses fermes recommandations, les organisateurs du Dakar ont pris la décision d'annuler l'édition 2008 du rallye", affirment les organisateurs, évoquant des "menaces directes lancées contre la course par des mouvances terroristes".

    "On en est à deux recommandations de prudence du gouvernement et je pense que la menace sur la traversée de la Mauritanie est bien réelle au-delà du brigandage qu'on a pu connaître dans les années précédentes, a confirmé M. Bilalian sur l'antenne d'Europe 1. Là, c'est effectivement une menace armée de groupes déterminés, voire kamikazes." 
     

    Vendredi matin, le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, avait fermement répété, sur RTL, la mise en garde des autorités françaises aux organisateurs de la course. Celle-ci intervenait après l'assassinat de quatre touristes français, le 24 décembre en Mauritanie, lors d'une attaque attribuée par les autorités à l'islamisme radical, et la mort de trois soldats mauritaniens le surlendemain, qui ont fait naître des craintes sur la sécurité des participants.

    La possibilité d'éliminer le passage des coureurs en Mauritanie n'a pas pu être retenue. Huit des quinze étapes de la course devaient s'y dérouler et le désert de dunes mauritanien était annoncé comme le sommet sportif de la course qui devait pénétrer dans le pays le 11 janvier pour n'en sortir que le 19, veille de l'arrivée. "Le Dakar sans la Mauritanie, ce n'est plus le Dakar", résumait à Lisbonne le motard David Casteu, 2e au classement général l'année passée.

    Par le passé, des ajustements du parcours avaient dû être adoptés pour des raisons de sécurité. En 2007, des menaces du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC, algérien) avaient contraint les organisateurs à annuler deux étapes, la boucle Néma-Tombouctou-Néma. En 2006 et 2000, des ponts aériens avaient été mis en place pour éviter le nord du Mali et le Niger. Mais c'est la première fois depuis la création du Dakar, en 1978, que l'épreuve doit être annulée.
    Un jour, on interdira le Tour de France pour les mêmes raisons...  Il ne restera  possible que leVendée Globe,  l'America's Cup...
  • Les vieux Français au cocotier!

    Selon les associations, la vie de 150.00 personnes âgées est menacée.

    Dossier réalisé par Isabelle Horlans et Virginie Belle, le vendredi 4 janvier 2008.

    Les établissements accueillants des personnes âgées et dépendantes avaient jusqu’à la fin de l’année pour signer un conventionnement avec l’Etat et le conseil général. 1.700 ont refusé, dénonçant des baisses budgétaires. Pendant ce temps, les malades souvent âgées et leurs familles attendaient l’annonce du plan Alzheimer.

    La convention tripartite s’établit entre l’Etat, le conseil général et l’établissement. Son principe : la négociation. L’objectif : médicaliser les maisons de retraite et améliorer la prise en charge des personnes âgées et dépendantes.

    Initiée depuis sept ans, elle devrait être signée par les 7.000 établissements accueillants des personnes âgées en France avant le 31 décembre 2007. Pourtant, ils sont 2.000 à ne pas l’avoir fait. 300 ne respectant pas le cahier des charges n’ont pas eu l’agrément. Les 1.700 autres ont refusé, dénonçant des baisses de budgets pouvant nuire au bon fonctionnement de leurs établissement.

     Pour Pascal Champvert, président de l’Association des directeurs au service des personnes âgées, « 150.000 personnes âgées sont menacées d’être moins bien traitées en ce début d’année car les budgets de certains établissements dans lesquels elles résident vont être autoritairement diminués », dénonce-t-il conjointement avec plusieurs associations spécialisées dans la prise en charge des personnes âgées. Du côté du ministère dy Travail et de la Solidarité, on se défend d’avoir amputé le budget des établissements. « C’est impossible ! » explique un conseiller technique de Valérie Létard, secrétaire d’Etat à la Solidarité. « Le but du conventionnement est d’augmenter les budgets pour améliorer la prise en charge. " 

    "En moyenne, ils ont augmenté de 40 % après avoir signé. 1.700 établissements n’ont pas signé, pour d’autres raisons, peut-être y a-t-il eu des incompréhensions entre les parties, des délais administratif trop long… Mais dans le pire des cas, les budgets seront stables. Aucune instruction n’a été donnée pour une baisse de budget. » Pour 2008, la hausse des moyens devrait permettre de créer 10.000 places supplémentaires. Concernant les 1.700 établissements qui n’ont rien signé, le ministère espère que tous l’auront paraphé d’ici la fin de l’année. « Leur crédit ne pourront évoluer qu’à cette condition », ajoute-t-il.
    Laurent Pédelaborde, directeur d’établissement dans le Pays basque, a pourtant bien vu son budget diminué de 186.000 euros… Pendant ce temps, les promesses non tenues du gouvernement étaient pointés du doigt  pour ne pas avoir respecté les délais du plan Alzheimer, attendu le 1er janvier. Hier, en fin d’après-midi, le porte-parole de Nicolas Sarközy, David Martinon, répondait à l’inquiétude des familles de malades en assurant que le Président sera « en situation d’annoncer les principales mesures du plan » Alzheimer dans « la deuxième quinzaine de janvier ». Les attentes concernant le grand âge suscitent dans la population beaucoup d’attente et l’espoir est grand de voir aboutir toutes les grandes mesures engagées depuis l’an dernier.
    "Liberté, égalité, fraternité"... la devise républicaine n'est pas respectée pour les "sous-chiens"! Salauds de vieux!
    (FRANCE-SOIR)

     

  • Les prioritaires de la loi DALO

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    Toufik

    Ils sont des milliers à déposer, en ce moment, leur dossier dans les préfectures ou les Caisses d'allocations familiales, dans le cadre de la toute nouvelle loi sur le droit au logement opposable. Leur but : obtenir enfin une habitation décente.

    Ils dorment dans un hôtel insalubre, squattent chez des amis ou mettent en péril leur santé dans un taudis privé. Tous rêvent d'un « chez-soi ». Tous misent sur la loi sur le droit au logement opposable (Dalo) entrée en vigueur le 1er janvier et qui doit leur garantir, dans un avenir proche, un toit décent.

    Depuis deux jours, préfectures et Caisses d'allocations familiales (CAF) de l'Hexagone voient affluer des milliers de mal-logés venus chercher le formulaire nécessaire pour monter un dossier. Nous en avons rencontré hier après-midi à la préfecture de Paris. La loi Dalo s'adresse, dans un premier temps, à six catégories prioritaires dont les personnes sans logement, menacées d'expulsion sans relogement ou celles logées dans des locaux impropres à l'habitation. Les premiers cas seront étudiés ces prochaines semaines, par des commissions mises en place dans chaque département. Si aucune solution n'est avancée, les demandeurs auront le droit de déposer un recours devant le tribunal administratif à partir du 1er décembre 2008. Les appartements, qui peuvent être proposés, relèvent du « contingent préfectoral », soit 60 000 disponibles pour... 600 000 candidats potentiels. Autant dire que la loi Dalo pourrait rester lettre morte sans une sortie de terre massive de HLM. Hier, la ministre du Logement Christine Boutin s'est dite prête à « utiliser tous les instruments à sa disposition », comme la réquisition, la préemption ou le recours au parc privé, « pour que le bug soit aussi petit que possible ».


    MALIKA vit dans un hôtel payé par l'Etat 4 712 € par mois


    Depuis un an, Malika, 39 ans, son mari, barman en CDI, et leurs quatre enfants, âgés de 3 ans et demi à 13 ans, prennent leurs quartiers dans trois chambres d'un hôtel touristique de Paris. « Cela coûte une fortune : 4 712 € par mois. Plus des trois quarts de cette somme sont pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance de Paris.

    Il me reste à payer 1 163 €. Mais, avec les allocations logement, cela me revient à 400 €. C'est incroyable ce gâchis d'argent public. C'est pas de l'argent que je sors de ma poche, mais ça me fait quand même mal au coeur », témoigne celle qui ne veut pas que l'on reconnaisse en photo son visage parce que ses « gamins ont honte de leur sort ». Elle mise sur son dossier droit au logement opposable qu'elle est venue retirer hier après-midi. « En me proposant un logement à loyer modéré, c'est l'Etat qui ferait de sacrées économies et toute ma famille qui retrouverait un peu de confort. »

    TOUFIK, électricien de 39 ans, qui habite avec sa famille un logement insalubre

    Un logement HLM, il en a déjà un. Mais il le trouve exigu et dans un état qui laisse sérieusement à désirer. « Il fait 28 m 2 et se trouve dans le XIème arrondissement de Paris.

    Avec mes deux enfants de 4 et 9 ans, on n'a pas de place. En plus, c'est humide en hiver et il y a des moisissures. Or, mon fils est allergique », décrit Toufik, 39 ans, Français d'origine algérienne. En quête de changement depuis cinq ans, cet électricien qui « gagne bien sa vie » postule plus que jamais pour un « toit avec de l'espace ». « Un F3 bien au sec, ça ferait l'affaire. » Ahmed, 53 ans, lui, rêve d'un deux-pièces. Suite à une séparation, ce décorateur (1 800 € par mois) a quitté le domicile conjugal. Dans l'hôtel de Montreuil (Seine-Saint-Denis) où il a posé ses valises il y a un an, il ne peut « pas faire la cuisine » et recevoir dignement ses enfants âgées de 13 et 18 ans. Celui qui n'a « pas de dettes, paie chaque mois des impôts et, en trente ans, n'a jamais eu d'impayés de loyer » a écrit au maire de Paris et à celui du XXème pour les alerter sur sa situation. Sans suite concrète.


    SKANDERS, 30 ans, ingénieur au chômage


    Il est à la recherche d'un emploi, ingénieur en aéronautique fraîchement diplômé d'un master de l'Ecole nationale de l'aviation civile (Enac) de Toulouse. Elle, est, depuis un mois, vendeuse dans une boulangerie. Mariés depuis deux ans, Skanders, 30 ans, Algérien qui a une carte de résident, et Sandrine, 24 ans, fille d'une femme de ménage et d'un chauffeur-livreur, vivent chez la maman de monsieur dans le XIème arrondissement de Paris.

    « Ma mère se désespère. Sans elle, on serait à la rue. On est cinq dans 40 m 2 . On dort dans le salon, on n'a pas du tout d'intimité », résume Skanders, cravate et chaussures bien cirées. Trouver un toit dans le privé lui paraît, pour l'instant, mission impossible. « J'ai pas de boulot et pas de garant. Alors forcément, les propriétaires se méfient », regrette le érémiste bac + 6... Le couple espère entrer dans les critères du droit au logement opposable. « Bien sûr, il y a plus de demandes que d'offres. Mais, bon, faut être optimiste, on demande juste un F 2. »


    SAMIA, 35 ans, agent administratif, vit à 6 dans le deux-pièces de sa soeur


    A l'entrée de la préfecture où la devise républicaine « Liberté, égalité, fraternité » saute aux yeux, Samia, 35 ans, arrive avec un épais dossier de demandes de logement social dans son sac et un ventre très rond, enceinte de neuf mois. « Je peux accoucher d'une seconde à l'autre. Si je mets au monde mon garçon à la préfecture, peut-être qu'ils me trouveront enfin un toit », confie-t-elle, sans rire.

    Huit ans qu'elle attend désespérément un appartement. Pour l'heure, cette agente administrative dans un hôpital, en CDD, survit avec son fils de 13 ans chez sa soeur, dans un deux-pièces du XVIIIème arrondissement. « On est six. Mon enfant, qui est en 5ème , fait ses devoirs à la cuisine ou, quand c'est pas possible, au McDo. C'est pas facile pour se concentrer. » En 2006, la commission d'attribution des HLM lui a envoyé une réponse négative. « A la mairie, on m'a dit qu'il fallait patienter et renouveler ma demande. Mon frère, lui, m'a conseillé de les harceler et de ne pas perdre espoir ». La loi Dalo, c'est sa « dernière chance ». « Je suis sur le point de craquer."

    (Le Parisien 04.01.08)

    Il existe pour ceux qui n'ont pas la nationalité française une autre solution: le retour dans leur pays d'origine. Nul n'est obligé de "souffrir" en France dans un appartement jugé trop petit, insalubre, plein de moisissures...

  • Crime barbare dans l'Hérault

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    Une sexagénaire a été retrouvée morte mercredi matin, dans son appartement de Montagnac, un village de l'Hérault. Le corps de cette employée communale à la retraite était lardé de plusieurs dizaines de coups de couteau.

    «Une incroyable barbarie ». C'est l'expression qui vient naturellement à l'esprit des proches du dossier pour évoquer le calvaire qu'a subi Jacqueline Lagneau, dans la nuit de mardi à mercredi à son domicile dans le quartier historique de Montagnac (Hérault). Selon les premières constatations, cette grand-mère de 68 ans a reçu au moins trente coups de couteau.

    Son corps a littéralement été lacéré. Des examens complémentaires étaient en cours hier soir pour confirmer des soupçons d'agression sexuelle sur la victime.

    Le corps sans vie a été découvert mercredi 2 janvier vers 9 heures du matin par un proche accompagné du kinésithérapeute qui venait régulièrement à son domicile pour la soulager de douleurs aux jambes. La porte était fermée à clef et le petit studio avec terrasse situé rue de la Corderie ne portait pas de trace d'effraction. Hier, pendant toute la journée, les gendarmes de la section de recherche de Montpellier ont ratissé les vieilles rues de ce gros bourg en quête de témoignages sur le ou les visiteurs susceptibles d'avoir été aperçus en train de s'introduire dans l'appartement.


    A priori, mardi soir, Jacqueline était seule à son domicile. Elle vivait ici depuis quelques mois seulement après avoir déménagé de la maison qu'elle occupait précédemment dans la même commune. Bénéficiant juste d'une petite retraite d'employée communale, elle ne possédait ni fortune ni biens immobiliers.

    Elle partageait sa vie depuis une quinzaine d'années et la mort en 1990 de son mari avec Moktar, un ressortissant d'origine algérienne. « Pour ce geste, nous n'avons aucune explication. Ma mère menait une vie sans histoires. Elle se déplaçait difficilement, sortait rarement sauf pour faire ses courses. Elle nous semblait sous l'emprise psychologique de l'homme dont elle partageait la vie. Nous ne pouvions plus la rencontrer hors de sa présence à lui ou de son beau-fils. Il avait tout fait pour la couper de sa famille », estime Bruno Lagneau, un des fils de Jacqueline. En fait, la sexagénaire vivait depuis des années dans un contexte familial dégradé, encore aggravé par une bagarre entre Moktar et les fils de Jacqueline qui avait fini en novembre dernier devant le tribunal correctionnel de Béziers (Hérault). A priori, Moktar se trouvait en Algérie au moment où le meurtre a été perpétré et les gendarmes vérifient avec soin les emplois du temps de tous ses proches.

    Hier soir, aucune piste n'était mise en avant par les enquêteurs et personne ne parvenait à imaginer un mobile susceptible d'expliquer l'acharnement dont a été l'objet cette femme qui menait une vie paisible depuis bientôt trente ans à Montagnac.

     Entretien avec Nathalie Lagneau, une des filles de la victime:

    Quelle femme était votre mère ?

    Nathalie Lagneau. Maman était à la retraite. Avant, elle travaillait comme agent d'entretien à la mairie de Montagnac. Ma mère a eu cinq enfants et treize petits-enfants. Notre père, peintre en bâtiment, est mort en 1990. Plus tard, maman a eu un nouveau compagnon qui partageait son temps entre l'Algérie et Montagnac.

    Que faisait-elle de ses journées ?

    Vous savez, elle ne sortait pas beaucoup à cause de ses problèmes de santé. Elle avait du mal à se déplacer. Elle quittait juste sa maison pour ses courses. Chaque année en novembre, je l'emmenais à la fête foraine. Ma mère n'avait pas beaucoup de loisirs. C'était une personne douce, qui aimait bien plaisanter.


    Quand l'avez-vous vue pour la dernière fois ?

    Je suis passée la voir chez elle le 31 décembre. Ma mère était dans son canapé, on a joué avec ses trois chats, Pompon, Pompounette et Mickeytte. Je lui ai souhaité la bonne année et je suis partie vers 19 h 30. Elle était seule. Son compagnon était absent. On devait se revoir mercredi.

    Avez-vous une idée de ce qui a pu se passer ?

    Non. Mon frère Jean-Yves pense que c'est un crime crapuleux. Maman touchait la pension d'ancien combattant de notre père et sa petite retraite. Mais elle n'avait jamais d'argent chez elle. Je ne comprends pas qui a pu lui faire ça. Jean-Yves dit que les pompiers ont été très choqués en découvrant son corps. Maman ne méritait pas ça. J'espère qu'ils vont vite retrouver le criminel et qu'il va le payer cher.

    (Le Parisien 04.01.08)

  • La bague au doigt

    Pour son anniversaire (39 ans le 23 décembre) et comme cadeau de Noël, Nicolas Sarközy a offert à Carla Bruni-Tedeschi une bague splendide surmontée d'un diamant rose. Il l'a achetée, semble-t-il, chez Dior.

    Et Carla a offert pour Noël à son nouveau compagnon une montre suisse - de marque Patek Philippe- en or gris.

    (Source Le Parisien 03.01.08)

    Bling bling!

  • Les FARC reprennent l'offensive

    Le chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Manuel Marulanda, demande à ses troupes de "commencer à préparer les conditions d'une offensive générale" contre le gouvernement du président colombien Alvaro Uribe. Ce message de fin d'année, daté du 24 décembre, a été publié jeudi 3 janvier par l'Agence bolivarienne de presse (ABP), proche de la guérilla.

     


    "Il faut profiter de la crise générale que traverse le gouvernement et de la fatigue de certaines unités militaires", affirme le guérillero, âgé de 77 ans. Il juge nécessaire de mener "des actions armées sur les routes, dans les hameaux, les centres urbains, les villages et les casernes sans laisser de trêve à l'ennemi".

     

    Le fondateur de la guérilla, en rébellion contre les autorités depuis 1964, ne fait aucune allusion à l'opération humanitaire visant à remettre trois otages au président vénézuélien Hugo Chavez, qui a capoté en début de semaine, quand les FARC ont indiqué que des opérations de l'armée les empêchaient de libérer la collaboratrice d'Ingrid Betancourt Clara Rojas, son fils né en captivité et une ancienne députée.

    Mais il rappelle que les FARC demandent la démilitarisation des municipalités de Florida et Pradera, dans le sud du pays, afin d'organiser un échange entre plus d'une quarantaine d'otages, dont Ingrid Betancourt, et quelque 500 guérilleros emprisonnés. "Si le président Uribe avait fait procéder à un retrait militaire à Florida et Pradera, le problème aurait été réglé depuis des années. Et ainsi, personne n'aurait perdu, tout le monde aurait gagné", estime Manuel Marulanda. Le chef de l'Etat colombien s'est toujours opposé à une telle démilitarisation, estimant qu'elle permettrait à la guérilla d'étendre ses positions.

    (Le MONDE 04.01.08)

  • Montebourg écrit à son "ami" Kouchner...

    La perfidie de cette lettre et sa lucidité au vitriol n'est pas pour nous déplaire...

     Arnaud Montebourg affirme que Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, doit démissionner au plus vite du gouvernement, où il ne joue qu'un "tout petit rôle de figurant".

    Dans une "lettre à un ami perdu dans Disneyland" qui doit paraître jeudi dans Le Nouvel Observateur, Montebourg, s'adressant directement à Kouchner, juge que "la rupture de Nicolas Sarkozy dans laquelle tu as voulu jouer te laissera sur le carreau, en loques et seul au monde".

    Le député de Saône-et-Loire, qualifiant le ministre d'"ami", juge que la politique étrangère de Sarkozy "est l'exact contraire de tes valeurs et de tes choix".

    Pour Montebourg, "Sarkozy veut la photo avec tes ennemis historiques et moraux, et toi, il ne te reste qu'à tenir la chandelle". "Ce n'est pas toi le véritable ministre des Affaires étrangères, mais l'omnipotent patron de la cellule diplomatique de l'Elysée, Jean-David Levitte, qui fait nommer les ambassadeurs, construit les stratégies, représente le président et négocie dans ton dos", assène Montebourg. Ce qui est parfairment exact!

    "Jusqu'où l'humiliation devra-t-elle faire entrer son mauvais parfum dans la tête pour que tu réagisses enfin?", interroge-t-il encore. Pour lui, Kouchner joue un "tout petit rôle de figurant". Il ne voit qu'une "seule explication": "tu as un accord politique avec ton nouveau maître le président Sarkozy pour te faire accepter ce que ton amour-propre rend inacceptable".

    Pour lui, "ce ciment atlantiste qui t'unit à Sarkozy serait donc celui qui te maintient à flots dans cette pitoyable comédie, qui commence à Disneyland mais finit dans la tragédie d'une guerre incontrôlable, peut être mondiale". "Si c'est ce sinistre dessein qui te fait composer ainsi avec toi-même, je préfère te dire que tu ne t'en relèveras jamais", lance Montebourg qui conclut par: "Le mieux pour toi-même et pour la France serait que tu prépares ta sortie" et ta "lettre de démission".  Excellent conseil!

     

    (Source L'EXPRESS)

  • Des apparts pas chers pour les sénateurs...

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    Le 17 décembre 2007, au moment même où l'affaire de l'appartement du directeur de cabinet de Christine Boutin défraie la chronique, les présidents de groupe du Sénat reçoivent un fax de leur direction du budget. Cette note, dont LCI.fr s'est procuré une copie, indique "qu'un appartement ILN (immeuble à loyer normal, ndlr) attribué au Sénat par l'Office Public d'Aménagement et de Construction de Paris (OPAC), est libre actuellement". Il s'agit d'un deux pièces-cuisine de 52 m² situé boulevard Auguste Blanqui dans le 13e arrondissement de Paris et loué 707,18 euros par mois.
     
    On est certes loin des 190 mètres carrés de l'appartement du directeur de cabinet de la ministre du
    logement dans le très chic 5e arrondissement de Paris. Cependant, le loyer semble en dessous du prix du marché. Il est loué pour 13,60 euros du mètre carré contre, selon le site du PAP, une moyenne de 25 euros pour cet arrondissement avec un plus bas à 18 euros du m². Plusieurs sites d'agences immobilières louent des produits similaires en moyenne 300 euros plus cher. 
     
     
    Le document du Sénat invite les présidents de chaque groupe politique à faire circuler la note à tous les
    sénateurs qui devront, s'ils sont intéressés, se faire connaître auprès de la direction du budget du Sénat avant le samedi 19 janvier. "Il n'y vraiment pas de quoi fouetter un chat", estime une source proche du dossier au Sénat qui a requis l'anonymat. "En raison d'une participation à des investissements et d'une convention conclue en 1952", indique une note du Sénat diffusée ce jeudi à la suite de questions de journalistes semble-t-il un peu trop curieux, "l'Opac de Paris avait attribué au Sénat, 28 logements HLM et 9 logements dits 'immeubles à loyers normaux' (ILN)". Mais en 2006, les 28 logements HLM ont été remplacés par des ILN, en raison de l'incompatibilité des ressources des sénateurs avec ce type de logement. Les Sénateurs auraient-ils eu mauvaise conscience ?

    36 logements, 7 loués
     
    A ce jour, l'institution dispose de 36 appartements parisiens et ce, jusqu'en 2017. Toutefois, sur ces 36
    logements, seuls 7 sont occupés (voir encadré) : 4 par des sénateurs -dont la majorité d'origine d'Outre-Mer, précise le Sénat - et 3 par des fonctionnaires (2 secrétaires et un agent de lingerie). Car, si aucun sénateur ne se manifeste lorsqu'un appartement se libère, ce dernier est proposé aux fonctionnaires du Sénat. Mais pas aux assistants parlementaires. "Tous les appartements occupés se situent dans le 13e arrondissement et sont de petites surfaces, donc rien à voir avec le standing des logements de fonctions des conseillers d'Etat dans un immeuble du 6e arrondissement", se défend cette même source. Quant au montant des loyers inférieur à celui du marché, "c'est vrai mais c'est le cas pour tous les appartements ILN de l'Opac, pas seulement pour les sénateurs", poursuit-elle.
     
    Ces élus bénéficient d'une indemnité de résidence de 162 euros par mois intégrée à leurs 6110 euros d'indemnités parlementaires. S'ils souhaitent acheter un appartement, ils peuvent également obtenir un prêt au
    logement pour un taux moyen de 2% sur un montant plafonné à 75.000 euros, selon les informations du site du Sénat. "Mais vous savez, ces offres d'appartements de l'Opac intéressent peu de personnes en réalité". Sur les 36 appartements, les 29 qui sont non occupés auraient été remis à la libre disposition de l'OPAC.
     
    Contacté jeudi par LCI.fr, un président de groupe du Sénat affirmait ne pas avoir pris connaissance de cette note avant de partir en vacances et n'avoir jamais entendu parler de ces
    logements. "Quand je suis à Paris, je dors dans mon bureau au Sénat", assure-t-il. Le service de presse de l'OPAC de Paris était quant à lui injoignable en cette période de trêve hivernale.  Selon nos informations, aucun candidat ne se serait montré intéressé à ce jour par l'appartement du boulevard Blanqui.

     Liste des logements ILN occupés par le Sénat (source Sénat)

     Type  Adresse  Occupant  Surface  Prix au m²  date d'entrée
     T2  51 bd Auguste Blanqui
    Paris 13
     libéré en 2007
    et actuellement
    proposé aux
    sénateurs
     52m²  13,59€  2002
     T2  67 rue Vergniaud
    Paris 13
     Agent de lingerie  50m²  9,62 €  2002
     T3  185 bd Vincent Auriol
    Paris 13
     sénateur  55m²  N.C  1992
     T3  120 bd Vincent Auriol  sénateur  62m²  8,48 €  2003
     T3  120 bd Vincent Auriol  sénateur  74m²  9,58€  2005
     T3  27, rue du Javelot  secrétaire
    administratif
     75m²  9,44€  2007
     T1  155 rue du Château
    des Rentiers
     sénateur  39m²  10,82€  2007

     

    (Source LCI.fr)

  • La tragédie ethnique du Kenya

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    Un fragile retour à la normale s'ébauchait, mercredi matin 2 janvier, à Nairobi. Comme d'autres villes du pays, la capitale kényane a été secouée par cinq journées de violences nées de la contestation par l'opposition du résultat des élections générales du 27 décembre 2007, qu'elle estime entachées de fraudes. Dans le centre-ville, des rues interdites à la circulation ont été rouvertes par la police, banques et commerces ont repris leurs activités.

    Alors que le bilan des victimes s'alourdissait, mardi, pour atteindre environ 300 morts, preuve est faite que les troubles mêlent ethnies et politique, jusqu'à l'horreur. Lundi, au moins 35 personnes réfugiées dans une église dans la région d'Eldoret, dans la vallée du Rift, et appartenant à l'ethnie kikuyu, celle du président réélu de manière contestée, Mwai Kibaki, ont été brûlées vives.

    Un groupe de jeunes appartenant à une communauté opposée aux Kikuyus sur la carte politico-ethnique kényane semble avoir délibérément incendié le bâtiment. Et ce alors que des familles y avaient cherché refuge, comme le font des dizaines de milliers d'autres personnes dans les lieux de culte, les postes de police ou les hôpitaux à travers une partie du pays pour échapper aux violences.

    Dans plus de la moitié du Kenya, notamment dans l'Ouest, où les routes sont coupées depuis plusieurs jours, les émeutes ne mettent pas seulement aux prises forces de sécurité et opposants frustrés par les élections, mais se compliquent d'interactions entre rivalités ethniques et politiques, laissant planer la menace d'une conflagration majeure.

    L'inquiétude est d'autant plus forte que le Kenya ne découvre pas brusquement ces tensions. L'adhésion politique, dans le pays, est souvent dépourvue de base idéologique, mais repose sur l'appartenance d'un leader à une communauté. Avant le scrutin, 39 % d'électeurs avaient admis, dans un sondage, qu'ils choisissaient leur candidat sur une base purement ethnique.

    De plus, la course au pouvoir, local, régional ou national, est souvent accompagnée de troubles. Déjà en 1997, une flambée de violence avant l'élection présidentielle, visant essentiellement les Kikuyus, avait été orchestrée au plus haut niveau de l'Etat par l'ex-président Daniel Arap Moi, d'ethnie kalenjin.

    Dans ce contexte, les deux ethnies dont les antagonismes sont les plus marqués forment depuis un demi-siècle un curieux couple. Kikuyus et Luos sont alternativement alliés et antagonistes. Plus importants en nombre (près de 20 % de la population), les Kikuyus, "peuple guide" kényan durant la colonisation, sont les plus influents économiquement.

    Alors que les Luos constituent, numériquement, la troisième ethnie du pays, leur rôle politique national fait figure de drame depuis l'indépendance, lorsque Jamarogi Oginga Odinga, le propre père de l'opposant battu à la présidentielle de 2007, Raila Odinga, avait soutenu l'accès au pouvoir du "père de la nation", le Kikuyu Jomo Kenyatta.

    L'idée s'était alors installée, durablement, parmi les Luos, que leur communauté avait été privée d'un accès mérité aux richesses nationales. Le même "hold-up" semble s'être reproduit une génération plus tard, en 2002. Lors de la transition "modèle", le président Moi avait quitté le pouvoir après un quart de siècle de mise à sac des ressources du pays grâce à un pacte tactique scellé entre politiciens luos et kikuyus prévoyant que, une fois au pouvoir, Mwai Kibaki, un Kikuyu, fasse de Raila Odinga son premier ministre.

    Jamais tenu, cet engagement a eu pour conséquence de jeter l'ensemble des Luos dans l'opposition. Ravivant aussi des tensions entre différentes ethnies, qui s'étendent au-delà des rivalités entre Luos et Kikuyus.

    En vacillant ainsi, le Kenya menace toute une région, alors que le pays fait figure d'îlot de stabilité dans la partie orientale de l'Afrique depuis l'indépendance, en 1963. Allié pendant la guerre froide du bloc occidental, jamais secoué par les guerres civiles qui ont déchiré ses voisins, le Kenya a vu s'installer sur son sol des agences des Nations unies, les sièges régionaux de multinationales ou ceux de grandes ONG.

    Grâce au dynamisme de son secteur privé, le Kenya attire les investisseurs, aligne des taux de croissance importants depuis la transition de 2002 (6,1 % en 2006) et fait figure de locomotive en Afrique de l'Est.

    La locomotive a déraillé dans l'horreur...

    (Le Monde 02.O1.08)

     

  • Un rottweiler attaque des passants et mord un enfant au visage

    Strasbourg (Bas-Rhin)

    Alors qu'il allait chercher du pain avec sa mère et son jeune frère de 7 ans, un garçonnet de 11 ans a été attaqué par un rottweiler et mordu à la joue. Les faits se sont déroulés dimanche matin. Les enfants et leur mère se rendent à la boulangerie du village de Monswiller (Bas-Rhin), près de Saverne, où résident les grands-parents du jeune garçon.

     Dans une rue, un rottweiler se montre agressif à leur passage. Sautant sur le grillage qui l'isole de la rue, il fait reculer les trois passants sur la chaussée. Puis soudain, il parvient à s'échapper par un trou sous la barrière et saute au visage de l'enfant. Effrayé par les cris des trois victimes, l'animal - une femelle de 2 ans et demi - s'éloigne, avant de revenir à la charge. « Coup de chance, un taxi qui passait par là a pilé et fait monter ma femme et mes enfants à l'arrière, raconte le papa. Sans cela, ça aurait pu être bien pire ! » Transporté immédiatement à l'hôpital de Strasbourg-Hautepierre, le garçon est recousu au visage (six points de suture) avant de ressortir quelques heures plus tard.

    Très choquée, la famille porte plainte le jour même. « Il ne faut plus que ce genre de choses arrive, explique le père de la victime, déterminé à obtenir des dommages et intérêts. Ma femme est très choquée, mon fils aîné prend sur lui et le petit ne veut plus voir de chien... Il va avoir des séquelles psychologiques. » Ce qui le révolte, c'est qu'il faille un accident pour que les autorités bougent : « Le maire avait déjà fait deux courriers à la famille, parce que l'animal divaguait seul, sans laisse ni muselière, dans les rues du village, et des parents m'ont appelé pour dire que le molosse avait déjà bousculé leur enfant », note-t-il, amer. « Je n'avais plus d'échos depuis six mois concernant ce chien, assure Pierre Kaetzel, le maire du village. Je pensais qu'il était enfin dressé, que l'affaire était réglée. Eh bien non ! »

    Dimanche, le maire a enfin pu prendre un arrêté contre cette bête, qui, amenée à la SPA de Saverne, devrait faire l'objet d'une expertise vétérinaire dès aujourd'hui. Son sort sera connu « de façon imminente, assure le maire. Soit il sera rendu à la famille, soit, s'il est jugé irrécupérable, il sera piqué ». La famille de la victime, quant à elle, « veut absolument la mort de ce chien. Et que des mesures soient prises par les préfets pour que nos enfants puissent aller tranquillement à l'école ».

    Les attaques de chiens dangereux continuent... Aucune mesure n'a été prise, rien n'a été fait pour protéger les enfants. Les propriétaires de ces chiens d'attaque ne sont pas poursuivis...

    (Le Parisien 02.01.08)

  • Le petit Caporal épinglé...

    En promettant une « politique de civilisation » pour 2008, le chef de l'Etat, inspiré par son conseiller Henri Guaino, a intrigué. L'opposition lui reproche de négliger les problèmes quotidiens des Français au profit d'un « discours fumeux ».

    C'est entendu, en 2008, Nicolas Sarkozy va donc se civiliser : il l'a promis lors de ses voeux télévisés aux Français lundi soir. Plus précisément, il a promis de conduire « une politique de civilisation ». « Avec 2008, une deuxième étape s'ouvre, a-t-il expliqué, celle d'une politique qui touche davantage encore à l'essentiel, à notre façon d'être dans la société et dans le monde, à notre culture, à notre identité, à nos valeurs, à notre rapport aux autres, c'est-à-dire au fond à tout ce qui fait une civilisation.

    » Et d'en appeler, comme il l'avait fait lors de la campagne présidentielle, à une « nouvelle Renaissance dont la France serait l'âme » !

    « Politique de civilisation » ? Inédite dans la bouche du président, la formule fait polémique, preuve que même lorsqu'ils sonnent creux, comme ce fut le cas de ses voeux d'avant-hier, les propos sarkozyens suscitent un large écho. Les exégètes se sont succédé hier pour tenter d'en saisir le sens.

    « Essentiellement de la vulgarité »

    « Cela m'a laissé perplexe, parce que je n'ai pas compris de quoi il s'agissait », a lancé le député socialiste européen Vincent Peillon, pourtant philosophe de formation... « De quelle renaissance s'agit-il ?  Je ne vois pas ce que Nicolas Sarkozy apporte, si ce n'est une touche personnelle qui est essentiellement de la vulgarité », a-t-il asséné. Son ex-compère Arnaud Montebourg n'est pas plus tendre : le député PS de Saône-et-Loire a fait de Sarkozy un adepte de Samuel Huntington, auteur de la théorie du « choc des civilisations », c'est-à-dire d'une « espèce de croisade de l'affrontement des civilisations où nous serions nous-mêmes sommés de nous mettre au garde-à-vous derrière certains intérêts mondiaux qui défendent une certaine vision ». « Le 1er  janvier, c'est l'interdiction de fumer mais pas celle des discours fumeux », s'est moqué Aurélie Filippetti, porte-parole du groupe PS à l'Assemblée. La gauche accuse donc Sarkozy de faire fi des angoisses de la vie quotidienne qui assaillent les Français en matière de pouvoir d'achat ou d'emploi.

    Le président s'est efforcé de corriger le tir hier en rendant hommage à un millier de personnels des services publics - RATP, SNCF, GDF et EDF - invités à l'Elysée : il a pris soin de louer longuement leur dévouement, notamment lors de la Saint-Sylvestre. De son côté, auteur de la formule « politique de civilisation », le conseiller de Sarkozy, Henri Guaino, souligne que c'est le sociologue Edgar Morin qui l'a utilisée le premier « pour dire le besoin d'une approche globale du monde et la nécessité de s'occuper de ces choses fondamentales qui déterminent tout le reste : la culture et l'identité ». La « plume » du président promet qu'une « dimension éthique, esthétique et morale » imprégnera sa politique en 2008, par exemple à propos du plan Banlieues présenté en janvier ou du projet d'Union méditerranéenne.

    Guaino souligne aussi qu'en revenant sur le terrain des valeurs Sarkozy reste fidèle à ses « engagements » de la campagne présidentielle. Et tant pis si, questions valeurs, son poulain a semblé ces derniers temps plus porté sur celles de Rolex et d'EuroDisney que sur la pensée d'Edgar Morin...

    (Le Parisien 02.01.08)

  • Tunisien zoophile: il violait une jument

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    On dit que le cheval est la plus noble conquête de l'homme. Lundi, rien de très valeureux dans cette affaire jugée au tribunal correctionnel d'Aix, présidé par Annie Blin. Sliman Ouerhani, 50 ans, absent à l'audience, était poursuivi pour sévices sexuels commis en février et en octobre dernier sur une jument. L'affaire s'est déroulée à Grans, dans l'écurie du maire Yves Vidal.

    Il se serait faufilé dans le box à deux reprises

    A deux reprises, le suspect se serait, selon l'accusation, introduit dans le box d'une jument en pleine nuit. En février, le système de vidéosurveillance installé dans les écuries avait établi qu'il y était resté plus de 20 minutes avant de prendre la fuite. Après examen vétérinaire, les propriétaires de l'animal avaient déploré des lésions indiquant que la jument avait été agressée sexuellement. Huit mois plus tard, le scénario se reproduit.

    "En octobre,
    a raconté au tribunal le propriétaire de la jument, j'ai vu sur un écran de vidéosurveillance le même homme qu'en février entrer dans un box ! Je suis immédiatement sorti, armé d'un fusil, pour l'empêcher de s'en prendre à la jument." L'individu avait prétexté être en panne et chercher de l'essence. De quoi monter sur leurs grands chevaux pour les propriétaires de l'écurie, qui contactaient les gendarmes pour faire arrêter le suspect.

    "Mais il est écrit dans sa déposition qu'il rentrerait dans son pays, en Tunisie, le 15 décembre,
    souligne le tribunal. Il aurait été étonnant qu'il soit là aujourd'hui." "Cet homme est atteint d'une perversion qui a créé un vrai danger", a souligné Me Portolano, avocat de la partie civile. Il a poursuivi : "Se retrouver armé en face d'un homme dont on ne connaît pas les intentions, en pleine nuit, c'est terrifiant. Le prévenu doit être suffisamment condamné pour n'avoir plus envie de revenir sur le territoire."

    Mes Aurientis et Venzoni sont intervenus pour la SPA, la fondation Brigitte Bardot et la fondation des animaux, pour souligner le caractère lamentable des faits. Même tonalité pour le procureur Guinot: "On est en droit d'être excédé. Il a déjà été condamné et il ne prend même pas la peine de venir." Il a requis 4 à 6 mois de prison ferme à l'encontre du prévenu.

    L'individu a été reconnu coupable d'entrée et séjour irréguliers en France, de violation de domicile et de sévices de nature sexuelle envers un animal domestique. La justice n'a pas été à cheval sur la loi: l'homme a été condamné par le tribunal à 6 mois de prison ferme, interdiction de séjourner en France et un euro de dommages et intérêts.

    (Par Sèverine Pardini ( spardini@laprovence-presse.fr )    
  • Le pouvoir d'achat de Sarközy!

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    On apprend dans Le Canard enchaîné que l'homme qui justifiait sa faramineuse augmentation de 206% par un souci de transparence perçoit toujours depuis le 6 mai son salaire de ministre de l'Intérieur ! Bling-bling. 
     On se souvient de l' augmentation du salaire présidentiel que s'était généreusement accordé Nicolas Sarközy. Elle se justifiait par une volonté de "plus de transparence". Du moins avait-il osé le prétendre - mais n'est-il pas celui-qui-ose-tout ? La bonne blague ! En fait de transparence, on a d'abord eu droit à la valse des chiffres : la majorité a commencé par évoquer 140% d'augmentation, avant de corriger à 172, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive, grâce aux calculs précis de certains députés de l'opposition, que l'augmentation était en réalité de 206 % ! Le Président lui-même, pris la main dans le sac, en flagrant délit d'enrichissement personnel non justifié - il est déjà logé, blanchi et nourri dans le luxe inouï de notre monarchie républicaine -, avait tenté de noyer le poisson. De son explication embrouillée, ressortait que Jacques Chirac, en plus de son salaire de Président, touchait un complément en retraites variées, pour lesquelles il avait cotisé durant sa carrière politique. Et que les Français ne le savaient pas et qu'il fallait désormais que tout se sache. On ne voit pas du tout la pertinence de l'argument mais passons. Ce qu'avait oublié de nous dire Sarko-la-transparence à ce moment-là, c'est que lui-même, depuis mars et jusqu'à maintenant, avait demandé - et évidemment obtenu - de continuer à percevoir son... salaire de ministre de l'Intérieur ! 
     La bombe explose dans l'édition d'hier du Canard enchaîné , relayée par Politique.net . Explication : pour permettre à un ministre de retrouver un emploi, le versement de son salaire est en effet maintenu durant 6 mois, c'est la règle. Sarkozy ayant démissionné en mars, il aurait dû cesser de le toucher au 1er octobre, à condition de ne pas avoir trouvé le moindre boulot depuis le mois de mars, or il est président de l'U.M.P. et touche donc un maximum de ce côté là ! ! ! Or il a demandé à ce que cette rémunération de ministre de l'Intérieur, soit prolongée jusqu'au 1er janvier 2008, jour d'entrée en vigueur de son augmentation officielle de 206%. Au nom de quelle justification ? Peut-être faut-il chercher du côté de Pierre Lellouche, inénarrable conseiller de Sarkozy, qui trouvait anormal que le Président soit payé comme " un petit cadre moyen". Vous en connaissez beaucoup, des petits cadres moyens à 7.500 euros nets (d'argent de poche) ? La droite qui voudrait réconcilier les Français avec l'argent n'a aucune idée de la réalité du pays, aveuglée par son fol appât du gain: nouvelle illustration après celle donnée par Jean-François Copé, alors ministre du budget, pour qui les classes moyennes émargeaient à 4000 euros nets par mois ! Le même Copé qui cumule avec ses rémunérations d'élus un salaire d' avocat dans un cabinet d'affaires...  Pour revenir enfin au sujet, en résumé, Nicolas Sarközy, l'homme qui reprochait à son prédécesseur de toucher en catimini ses retraites en plus de son salaire de Président, justifiant ainsi sa  propre augmentation, touche depuis le 6 mai non 7500 euros, rémunération normale du Président, mais 11 500 euros nets, en ayant conservé son salaire de ministre de l'Intérieur - qu'il n'est plus depuis fin mars. En toute opacité : qui l'eût su sans la révélation du Canard ? Ajoutons qu'il ne s'agit pas de divagations de la part du palmipède puisque l'Élysée a... confirmé l'information ! " Ensemble, tout devient possible" : là-dessus au moins, Sarkozy ne mentait pas.