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Blog - Page 1933

  • Le Lingam hindou, symbole de vie

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     Lingam flottant sur le Gange
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    Très ancienne statue de Ganesh en bronze
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    Offrandes au Lingam à Bénarès
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    Offrande d'encens au Lingam ( Haridwar)

  • A Naples, la chaise "miraculeuse" !

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    NAPLES (AFP) - Des couples sans enfant accourent du monde entier au sanctuaire de Sainte Marie-Françoise des Cinq plaies à Naples (sud de l'Italie), où une chaise miraculeuse est réputée pouvoir exaucer leur voeu le plus cher en leur donnant un enfant.

    Chaque jour, des femmes font la queue dans l'appartement où vécut Sainte Marie-Françoise (1715-1791), situé au-dessus de l'église qui lui est consacrée, pour s'asseoir quelques instants sur sa chaise en bois et demander à la Sainte d'intercéder auprès de Dieu pour être enceinte. Elles viennent seules ou en couple. Une religieuse trace alors un signe de croix sur leur ventre avec une croix en bois renfermant les reliques de la sainte, c'est-à-dire des cheveux et une vertèbre.

    "Des couples viennent de toute l'Italie mais aussi de Suisse, d'Allemagne et même du Japon", a affirmé, enthousiaste, Soeur Elisa, qui vit dans le couvent de Sainte Marie-Françoise, situé dans un vieux quartier populaire de la ville, où les croyances populaires sont toujours très ancrées. "Nous recevons aussi des appels et des lettres de personnes nous demandant de prier la sainte pour eux".

    "Aucune épisode de sa vie ne permet d'établir un lien avec la fertilité, mais sa chaise a toujours attiré les femmes désireuses d'avoir un enfant", décrit Soeur Elisa. "Le nombre de visiteurs a nettement augmenté ces derniers mois, probablement à cause du bouche à oreille et des témoignages sur internet".

    "Nous voulions un enfant depuis huit longues années. Je me suis rendue au sanctuaire et je me suis assise sur la chaise. Quelques mois plus tard, j'étais enceinte: mon gynécologue était abasourdi car scientifiquement une grossesse était impossible", témoigne sur un site internet dédié au sanctuaire une femme venue du nord de l'Italie.

    Sainte Marie-Françoise des Cinq plaies devint franciscaine à l'âge de 16 ans, consacrant sa vie aux pauvres et aux malades. Après une vie mystique intense, elle mourut en 1791, accablée de souffrances, et fut canonisée en 1867.

    Pratiques païennes connues depuis la plus haute Antiquité: s'asseoir sur un pierre de "fertilité" ou se frotter le ventre contre un arbre sacrée, ou encore un lingam...

  • A signer! Pétition nationale contre les numéros surtaxés

    Pétition à l'attention de Monsieur le Président de la République:

    Monsieur le Président,

    Je souhaite attirer votre attention sur la pratique des « numéros surtaxés » qui n'a aucune légitimité, hormis l'intérêt financier pour ses initiateurs au détriment des citoyens français.

    Ce qui est grave, c'est sa propagation aux services et organismes dits sociaux (Sécurité Sociale, Allocations Familiales, hôpitaux, ASSEDIC), pénalisant des populations déjà vulnérables. C'est contraint, presque piégé, que l'on est amené à composer ces numéros, avec un temps d'attente dont la finalité se devine (Tous nos conseillers sont en ligne...) et l'éventuelle gratuité de ce temps d'attente ne résout rien : il subsiste toujours un surcoût inacceptable à l'issue de ce temps d'attente ! Tout le monde ne peut avoir recours à l'internet et même dans ce cas, on constate, de toute façon, que le courrier électronique n'a pas de réponse ou que l'on est invité à... composer un numéro surtaxé!

    La plupart des abonnements téléphoniques incluent aujourd'hui un certain nombre d'heures de communications prépayées. Or même lorsqu'ils ne sont taxés que l'équivalent d'un appel local, ces numéros en 08 font toujours l'objet d'une facturation hors abonnement. Ils sont donc facturés en plus de l'abonnement même lorsque l'utilisateur a déjà payé pour des communications qu'il n'a pas utilisées.
    De plus, ces numéros surtaxés ne sont pas joignables hors de France, ce qui est une aberration.

    Ce sont encore et toujours les plus modestes qui sont les victimes de cette pratique, qui s'apparente à de la vente forcée ou à un nouvel impôt.
    Les numéros d'appels à tarification normale devraient être accessibles à tous sans restriction pour tous les organismes utilisant des numéros surtaxés.

    C'est parce que vous êtes l'ultime garant de la justice et de l'égalité dans notre pays que je me tourne solennellement vers vous afin de demander au législateur d'interdire cette pratique des numéros surtaxés et de revenir à une tarification normale, s'agissant notamment des organismes sociaux et d'intérêt public.

    Je vous remercie vivement de m'avoir lu et vous prie de croire, Monsieur le Président en l'expression de ma haute et respectueuse considération.

    http://www.geonumbers.com/fr/search.php

  • Le CRIF de Marseille Provence va débattre du Procès de Nuremberg au tribunal de Commerce

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    Rudolf Hess (1894-1987) emprisonné à vie, retrouvé "suicidé" dans sa cellule de la prison militaire de Spandau qui sera démolie en 1987
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    Procès de Nuremberg (20 nov. 1945 au 10 oct. 1946) organisé par les Vainqueurs de l'Allemagne
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    Hermann Göring (1893-1946) s'est empoisonné au cyanure pour échapper à la pendaison
    Le CRIF de Marseille Provence organise un colloque sur le crime contre l’Humanité, à Marseille, les 12 et 13 décembre 2007

     

     
    Question : Quel but le CRIF Marseille Provence poursuit à travers le colloque qu’il organise les 12 et 13 décembre au tribunal de commerce de Marseille (*) « Le crime contre l’Humanité : De Nuremberg à nos jours » ?
    Isidore Aragones, Président du CRIF Marseille Provence : Ma position est claire, je souhaitais évoquer les enseignements du procès de Nuremberg dans un cadre pluridisciplinaire et la justice étant concernée, je voulais avoir le soutien et le concours de tout le corps judiciaire du département des Bouches-du-Rhône. C’est ainsi que nous avons pu obtenir un accord pour que le colloque se déroule dans la plus belle salle du Tribunal de Commerce de Marseille, avec l’appui du Premier Président de la Cour d’Appel d’Aix en Provence, du Procureur Général, de la Présidente du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Marseille et du Procureur de la République. L’Ordre des Avocats et son bâtonnier, se sont beaucoup investis aussi, ils ont travaillé avec huit collèges du département, qui participeront aux travaux de synthèse, en évoquant plusieurs cas différents. Notre but est donc de mener une action purement citoyenne dans la Cité.
    Question : Quels sont les intervenants ?
    Réponse : Les intervenants sont l’historienne Renée Dray-Bensoussan, qui a dirigé les travaux des collégiens ; Charles Villeneuve, Producteur et présentateur de l’émission Le Droit de Savoir sur TF1, Renaud Donnedieu de Vabres, ancien ministre de la Culture et de la Communication, dont le propre père participa au procès de Nuremberg en  tant que magistrat ; Chantal Bussière, Présidente du TGI de Marseille ; Jacques Beaume, Procureur de la République. Ils évoqueront trois thèmes centraux : le crime contre l’Humanité, les crimes de guerre et les crimes contre la paix. Dans un deuxième temps, nous aurons l’historien Serge Klarsfeld, Président des Fils et Filles des Déportés Juifs de France (FFDJF) qui évoquera les autres procès qui se sont déroulés en France ; un très haut magistrat, ayant participé au Tribunal Pénal pour l’Ex-Yougoslavie ; Madame Denise Toros-Marter, Présidente de l’Amicale des Déportés d’Auschwitz. La dernière partie sera consacrée aux travaux réalisés par les collégiens et les lycéens du département et leurs enseignants. Tout ceci, en présence des plus hautes autorités politiques de la région.
    Question : Finalement qu’est ce que vous attendez de ce colloque ?
    Réponse : Nous attendons une véritable prise de conscience de chacun, avec la volonté réelle d’en tirer les enseignements qui s’imposent.
    Propos recueillis par Marc Knobel
    * Tribunal de Commerce de Marseille, 2 rue Emile Pollak, 13006 – Marseille 
  • Anne-Lorraine: une journaliste a refait dimanche matin le même parcours dans le RER D

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    La jeune journaliste d'"Aujourd'hui en France", qui a effectué dimanche 9.12 le même trajet qu'Anne-Lorraine dans le RER D n'a pas vu passer dans son wagon la moindre patrouille de police. Récit.

    Hier matin dimanche, 9 h 58. Le RER D vient de quitter la gare du Nord. Les rames se sont peuplées de femmes et d'hommes d'origine africaine avec de jeunes enfants. Un parfum de gaieté flotte dans l'air. Des éclats de voix, des rires réchauffent cette matinée froide et venteuse. Le train est bondé. Ma voisine immobile regarde droit devant elle, son petit garçon observe silencieusement la banlieue nord qui défile. Le RER D arrive déjà à la station Saint-Denis. Il est 10 h 5. Les portes du train se décompressent et soudain les femmes s'engouffrent vers la sortie.

    « Il y a un culte africain à Saint-Denis », me précise un voyageur. Tout le monde descend. Ou presque. Il reste encore la voisine et son fils. Elle serre son sac sur ses genoux. Et quelques couples sur leur 31. Le bruit sourd du train sur les rails berce les voyageurs. Aucun haut-parleur n'annonce les gares. Les contrôleurs sont au repos. Une équipe de la police ferroviaire monte à bord, mais elle se dirige vers la queue du train.

    Durant mon trajet de quarante-cinq minutes, installée dans l'une des deux premières rames, je ne les verrai jamais. La jeune femme confie qu'elle n'est plus tranquille « depuis ce qui s'est passé ». « Meurtre, coups de couteau, étudiante poignardée » : elle esquive ces mots qui la mettent mal à l'aise. C'est à Saint-Denis précisément que Anne-Lorraine Schmitt, 23 ans, est montée, il y a tout juste deux semaines. Elle s'est calée sur un siège au rez-de-chaussée contre la vitre. Elle a peut-être ouvert un livre ou pensé à sa famille qui l'attendait à la petite gare de la Borne-Blanche, à la limite du Val-d'Oise et de l'Oise.

    Il a fallu une heure pour la retrouver

    De larges créoles aux oreilles, Aminata a presque son âge, 25 ans. Elle parle : « Avant, je m'en foutais. Je n'avais même pas l'idée qu'une chose pareille puisse arriver. Maintenant, je cherche un wagon où il y a du monde. Si je devais rester seule, je descendrais du train et j'attendrais le prochain. » Il est 10 h 32. En baissant la tête, j'aperçois le panneau Louvres. La rame est déserte.

    Comme il y a quinze jours, Louvres, cité résidentielle, est encore engourdie. De rares voyageurs errent sur le quai. C'est ici qu'est monté, dimanche 25 novembre, Thierry Dève-Oglou, meurtrier présumé d'Anne-Lorraine. Il n'a pas mis longtemps pour repérer l'étudiante. Sa blondeur, ses yeux clairs. Elle est seule. La suite ressemble à un film d'horreur.

    Un vigile qui découvrira en gare de Creil l'état du wagon racontera : « Du sang sur les vitres, partout dans la travée. La jeune fille était assise entre deux sièges ». Impossible pour l'étudiante de s'échapper. Elle est prise dans une nasse : les portes sont verrouillées, les rames ne communiquent pas entre elles. Elle peut hurler après chaque coup de couteau, se débattre, tenter de retourner courageusement l'arme contre son agresseur. Le conducteur, seul à bord, est loin devant. Le bruit du train lancé à vive allure pose un couvercle sur ce huis clos insoutenable.

    Sept minutes plus tard, le train arrive à Survilliers. Sept petites minutes pendant lesquelles Dève-Oglou aura massacré sa victime de plusieurs dizaines de coups de couteau. Puis il s'échappera du train, laissant Anne-Lorraine agonisante. La blessure au coeur sera fatale. La Borne-Blanche, où le père d'Anne-Lorraine la guettait de la passerelle, défile. Orry-la-Ville, où habite sa famille, passe. Pas un voyageur n'entre. Terminus Creil.

    Il est 10 h 50. Les portes s'ouvrent. Une heure plus tard, ce RER repartira vers Paris avec de nouveaux passagers. « Ce qui m'a choqué, c'est ce délai d'une heure mis pour la retrouver, s'exclame Olivier, médecin. La seule personne qui aurait pu la voir, c'était le conducteur. Mais elle était trop loin, dans la deuxième rame. » Avant de quitter le RER, un autocollant accroche le regard : « Soyons vigilants ensemble. »

    (Source: Aujourd'hui en France 10.12.07 - Nathalie Revenu)

    Nous n'oublierons jamais le martyre qu'a subi Anne-Lorraine, 23 ans, qui s'est défendu héroïquement contre le viol et la mort.

    Ce témoignage est très important. Il restitue l'ambiance de peur qui règne dans ces rames désertes, où ne passe aucune patrouille de police. Dimanche 10 décembre, rien n'avait changé malgré le meurtre sanglant d'une jeune fille, quinze jours auparavant.

  • C'était bien Me Brane qui était visé

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    Me Olivier Jean Brane

    «En remerciement d'une affaire immobilière complexe. » Glissé avec un sac contenant des chocolats, ce petit mot manuscrit n'avait aucune raison d'alerter Me Olivier Brane. Ce message revêt aujourd'hui un caractère machiavélique. Ces « remerciements » accompagnaient le colis piégé adressé jeudi dernier à Me Olivier Brane, blessant grièvement cet avocat de 58 ans et tuant une des assistantes du cabinet où il exerce au 52, boulevard Malesherbes à Paris (VIII e arrondissement). « Ce message et les étiquettes mentionnant les destinataires ont été écrits de la même main », indique une source proche de l'enquête. L'envoi de ce mot, révélé hier par « le Journal du Dimanche », renforce la thèse selon laquelle M e Brane était la cible de l'attentat.

    C'est du reste ce spécialiste du droit immobilier qui a découvert par hasard un grand sac déposé, jeudi en milieu de journée, sur le seuil du cabinet. Il a rentré les paquets, les posant sur le comptoir du hall où se trouvait Jacqueline Ben Bouali, 74 ans, assistante d'un autre avocat.

    Olivier Brane a ouvert le ballotin de chocolats adressé au personnel du cabinet. Il en a offert un à Jacqueline Ben Bouali, espérant en plaisantant qu'ils ne soient pas empoisonnés. Puis, persuadé d'avoir reçu des cadeaux pour les fêtes, l'avocat s'est emparé d'une petite caisse en bois portant son nom et censée contenir du whisky. Son ouverture a déclenché les deux charges explosives.

    La jeune femme vêtue en motard qui a livré les colis les a déposés à la va-vite. « Un coursier classique se serait présenté à la réception du cabinet. Cette personne avait peut-être reçu des consignes de discrétion », note un enquêteur.

    L'expéditeur du paquet piégé a-t-il recruté un livreur occasionnel ? S'agit-il d'un complice ? Cette mystérieuse jeune femme reste introuvable. Quant au mot de remerciement à l'ironie malsaine, il oriente les investigations sur les dossiers qui ont été traités par Me Brane.

    Ce dernier ne voit pas d'où ça peut venir. « Techniquement, toutes les affaires sont complexes. Olivier est un excellent avocat et un homme d'une grande qualité de coeur. On ne lui connaît pas d'ennemi », insiste Me Jacqueline Bergel qui collabore parfois avec lui.

    Dès ce matin, les policiers pourraient se plonger dans les dossiers de l'avocat, en la présence obligatoire d'un représentant du bâtonnier. « Une personne qui fabrique une bombe est forcément capable de beaucoup de perversité. Ce mot a peut-être été écrit pour brouiller les pistes », tempère une relation de Me Brane dont la police protège le domicile.

    Une affaire de plus en plus opaque et troublante... Saura-t-on jamais la vérité?

    (Source Le Parisien -10.12)

     

  • Rama Yade: la France n'est pas un paillasson!

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    Ni Bernard Kouchner ni Rama Yade n'assisteront ce soir au dîner donné par Nicolas Sarkozy à l'Elysée en l'honneur du colonel Kadhafi. A l'occasion de la Journée mondiale des droits de l'homme, la secrétaire d'Etat chargée des Affaires étrangères et des Droits de l'homme préfère participer au dîner de la FIDH (Fédération internationale des droits de l'homme). Façon de bouder le Guide libyen, dont la visite lui inspire des sentiments mitigés.

    Fallait-il recevoir Kadhafi aujourd'hui en France ?

    Rama Yade. Je ne partage pas l'indignation automatique de ceux qui excluent tout dialogue avec la Libye. Mais je ne peux pas dire non plus que je suis heureuse de cette visite. Parce qu'elle coïncide avec la Journée mondiale des droits de l'homme. Le choix de cette date est un symbole fort, je dirais même scandaleusement fort. Il y a tellement de jours dans une année, pourquoi avoir choisi justement celui-là ?


    Qui a choisi la date ?

    Je ne sais pas.(mais si, vous le savez!) Ce doit être un oubli... Il serait indécent en tout cas que cette visite se résume à la signature de contrats ou... d'un chèque en blanc. Peut-on accorder une confiance absolue à celui qui demande d'être traité comme n'importe quel chef d'Etat et qui, avant même d'être arrivé sur le sol français, affirme que le terrorisme est légitime pour les faibles ? Notre pays ne tire pas seulement son prestige de sa puissance économique, mais aussi des principes et des valeurs qui font que la France est un pays semblable à nul autre. Le changement, oui, l'oubli, non. Nous n'avons pas non plus à le remercier d'avoir libéré les infirmières et le médecin bulgares, car ces gens étaient innocents. Le colonel Kadhafi doit comprendre que notre pays n'est pas un paillasson, sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits. La France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort. La seule façon de sortir par le haut, puisque maintenant Kadhafi accepte de rentrer dans le jeu international normal, c'est d'aller jusqu'au bout de cette démarche, en faisant en sorte que les droits de l'homme soient respectés dans son pays.

    Que doit-il faire ?

    Il y a des disparus dans son pays, dont on ne sait pas ce qu'ils sont devenus. La presse n'est pas libre. Des détenus sont torturés. La peine de mort a été supprimée pour les Libyens, mais elle est encore appliquée pour les Africains sub-sahariens. Un comble de la part de quelqu'un qui affirme être le champion des Etats-Unis d'Afrique ! Qu'il évite aussi toute provocation par rapport aux infirmières et au médecin bulgares. Sans oublier les gestes forts indispensables pour les 170 victimes de l'attentat du DC-10 d'UTA. La réintégration du colonel Kadhafi passe aussi par le respect des droits de l'homme.

    Kadhafi demande réparation pour la colonisation...

    Qu'il aille au bout de sa logique et accorde aussi réparation pour l'esclavage intra-africain, qui a des conséquences encore aujourd'hui sur les relations entre Etats africains du nord et du sud du Sahara. 


    Ni Mitterrand ni Chirac n'ont reçu Kadhafi. Sarkozy l'accueille aujourd'hui. Ça ne vous gêne pas d'appartenir à ce gouvernement ?

    Le Kadhafi d'aujourd'hui n'est pas celui de Mitterrand ou de Chirac. Il était alors complètement en marge du système international. Aujourd'hui, il a accepté de s'y conformer, notamment en renonçant au nucléaire militaire. Dont acte. Moi, ce qui me dérange, c'est qu'il arrive un jour de célébration des droits de l'homme. Je serais encore plus gênée si la diplomatie française se contente de signer des contrats commerciaux, sans exiger de lui des garanties en matière de droits de l'homme. C'est un devoir : la France n'est pas qu'une balance commerciale. (mais avec les lourdes charges imposées par l'immigration, elle va être obligée de le devenir!)

    Beaucoup de contrats ont été signés en Chine et peu de chose dites sur les droits de l'homme...

    Je regrette de ne pas y avoir été.

    Cela aurait-il changé quelque chose ?

    C'est symbolique. Pourquoi cacher la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme ? Il ne faut pas que Nicolas Sarkozy tourne le dos à la diplomatie des valeurs. Si on y met le couvercle, je risque le chômage technique !
    (Source Le Parisien -10.12.07)
    Il n'y a pas que Kadhafi qui doit comprendre que la France n'est pas un paillassson! A ceux qui ne le comprennent pas, on compte sur la charmante Franco-Sénégalaise pour leur donner toutes les explications nécessaires...

  • Que la Bretagne est belle...

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    Saint-Malo dans la tempête

  • S.I.O.E. Un communiqué de Stéphane Ravier FN 13

    RASSEMBLEMENT A L’INITIATIVE DE S.I.O.E.

    (S.I.O.E: Stop Immigration OEurope)

    LE 8 DECEMBRE A MARSEILLE  CONTRE L’ISLAMISATION DE L’EUROPE ALLOCUTION DE STEPHANE RAVIER TETE DE LISTE FRONT NATIONAL AUX ELECTIONS MUNICIPALES DE MARSEILLE MARS 2008

    Je voudrais tout d’abord remercier les organisateurs de ce rassemblement, les membres de l’association S.I.O.E. qui se sont mobilisés pour mener un combat, un juste combat contre la disparition de l’Europe.

    L’Europe, notre Europe, charnelle, vivante, enracinée et qui est aujourd’hui menacée de dissolution et de disparition par le materialisme de quelques fédérastes de Bruxelles qui ne voient à travers l’Europe qu’une vaste zone commerciale sans âme, sans frontière et sans repère niant les identités, où les peuples sont destinés à devenir de simples consommateurs et de dociles citoyens du monde !

    Notre seconde Patrie, si elle est attaquée depuis longtemps par ces marchands du Temple souvent apatrides, est désormais la proie d’une menace toute aussi puissante, ce danger bien évidemment c’est l’islamisation !

    La France loin d’être épargnée par ce phénomène est sans doute la nation d’Europe la plus exposée, la plus menacée pas seulement en raison de sa situation géographique mais aussi et surtout, en raison de sa classe politique qui n’en finit pas de se renier et de plier devant les revendications des associations mahométanes ; de plier comme l’a fait Nicolas Sarkozy lui-même, en institutionnalisant l’islam par la reconnaissance du Conseil Français du Culte Musulman qui regroupe en son sein les islamistes les plus radicaux !

    Cet islam qui ne saurait être DE France, loin de sortir des caves comme on voudrait nous le faire croire, est sorti en réalité des valises des travailleurs immigrés des années 70 et de l’immigration d’assistanat des décennies 80, 90 et 2000.

    Car il ne faut pas s’y tromper, l’islam n’est pas une cause mais une conséquence de la folle et suicidaire politique d’immigration instaurée dès 1976 et jamais interrompue depuis.

    1976 marque en effet des heures bien sombres pour l’histoire de notre pays et pour toute l’Europe.

    C’est cette année là, qu’un certain Jacques Chirac alors 1er Ministre décida par le biais de sa loi sur l’I.V.G. de plonger la France dans un chaos démographique.

    Cette catastrophe, ce crime contre l’avenir de notre Nation se traduit chaque année et depuis trente ans par 200.000 berceaux français vides.

    Ces berceaux vides, Chirac les a remplacés par des bateaux pleins, pleins d’une immigration bon marché  exigée par un certain patronat.

    La loi sur le regroupement familial a elle aussi été votée en 1976, curieuse et funeste coïncidence… Trente ans plus tard, nous n’avons toujours pas fini de regrouper !

  • Pèlerinage à La Mecque

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    La Kaaba sacrée

    Des centaines de musulmans
    ont déjà quitté la France pour le pèlerinage à La Mecque pour lequel 40 000 visas devraient être accordés cette année par le consulat d'Arabie saoudite à Paris. Les départs ont commencé le week-end dernier et s'échelonneront jusqu'au 20 décembre.

  • Stop!

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  • JEAN DE BREM : "Le trésor du monde"

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    Porte de Brandebourg à Berlin

    "Pour moi le trésor du monde, c'est une infante de Vélasquez, un opéra de Wagner ou une cathédrale gothique. C'est un calvaire breton ou une nécropole de Champagne. C'est le romancero du Cid ou le visage hugolien de "l'enfant grec". C'est le tombeau des Invalides ou le grand aigle de Schoenbrunn, l'Alcazar de Tolède ou le Colisée de Rome, la Tour de Londres ou celle de Galata, le sang de Budapest ou le quadrige orgueilleux de la porte de Brandebourg, devenu le poste frontière de l'Europe mutilée. Pour ces pierres, ces aigles et ces croix; pour la mémoire de l'héroïsme et du génie de nos pères; pour notre terre menacée d'esclavage et le souvenir d'un plus grand passé, lecteurs, la lutte ne sera jamais vaine. Frêle Geneviève de Paris, patronne de l'Europe, seule contre les hordes de l'Est, tu symbolises notre esprit de résistance. Et toi, Alexandre, vainqueur blond au visage de dieu, Macédonien aux dix mille fidèles, toi qui conquis le monde oriental avec ta foi et ton épée, debout, dressé contre le Destin et l'Histoire, tu symboliseras peut-être un jour le triomphe de l'Europe Impériale..."

    Jean de Brem, Testament d'un Européen, 1964  (extrait)

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    Alexandre le Grand  (356-323 av. J.C.)

     

  • ADZ: Eric Breteau dénonce "l'étonnant silence" de Kouchner

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    Eric Breteau le 3 novembre 2007

    Eric Breteau a repris sa plume pour critiquer le gouvernement Sarközy.

    Dix jours après avoir défendu son action humanitaire au Tchad et nié avoir agi «clandestinement» pour évacuer 103 enfants vers la France, le président de L’Arche de Zoé s’en prend à Rama Yade.

    Dans une lettre diffusée par le site de France Info, il fustige l’«imposture» de la secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme et ses «déclarations contradictoires et calomnieuses» qui ont «conforté les nationalistes tchadiens».
    Rama Yade avait affirmé que l’opération de l’Arche de Zoé était «illégale» et «clandestine».

    Dans cet extrait de cinq pages mis en ligne, Eric Breteau critique aussi vivement la «manipulation politique et médiatique actuelle du ministère des Affaires étrangères».

    Le président de l’Arche de Zoé vise nommément Bernard Kouchner, son «étonnant silence» sur l’affaire, lui qui avait fait du «drame du Darfour» la «priorité de son mandat».

    La lettre mentionne également une rencontre en juin dernier entre Eric Breteau et un proche conseiller de Bernard Kouchner, «Laurent Contini». Ce dernier aurait déclaré à l’époque: «Votre projet de sauvetage des orphelins du Darfour est intéressant, il va sans doute provoquer une crise internationale et une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, ce qui donnera une nouvelle légitimité au ministre Kouchner de s’exprimer sur le sujet du Darfour après le fiasco du “corridor humanitaire”» que l’ex-French doctor avait évoqué.

  • Sarközy fait (Kadha)fi des grands principes

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    La France accueille lundi 10 décembre Mouammar Khadafi pour une visite de cinq jours dont le président Nicolas Sarközy espère une moisson de contrats, mais qui déchaîne les critiques de ceux accusant Paris de sacrifier les principes pour légitimer et armer le "guide" libyen.

    Le colonel Kadhafi sera reçu deux fois, lundi et mercredi, par M. Sarközy au Palais de l'Elysée. Son fils, Seif el-Islam, a annoncé que Tripoli voulait acheter pour plus de 3 milliards d'euros d'avions Airbus, un réacteur nucléaire et de "nombreux équipements militaires".

    Kadhafi arrive après une salve de déclarations tonitruantes lors du sommet UE/Afrique de Lisbonne, où il a jugé "normal que les faibles aient recours au terrorisme". A Lisbonne, M. Sarközy a assuré à M. Kadhafi qu'il était "très heureux" de le recevoir. Il s'est longuement justifié de l'avoir invité à Paris. "J'ai dit au colonel Kadhafi que j'encouragerai son retour à la respectabilité internationale", a dit M. Sarközy. "Pour le reste, il a sa personnalité, il a son tempérament, ce n'est pas moi qui vais le juger".

    M. Sarközy a souligné qu'il ne s'était rendu en Libye, en juillet, qu'une fois les infirmières et un médecin bulgares libérés, après 8 ans de détention dans les geôles libyennes. Paris a joué un rôle majeur dans ce dossier, qui était le dernier obstacle à une normalisation complète des relations avec l'Union européenne. (On ne parle plus de Cécilia...)
    La Libye avait commencé à sortir de son isolement en 2003 après avoir renoncé à son programme d'armes de destruction massive et indemnisé les victimes des attentats de Lockerbie au dessus de l'Ecosse (270 morts en 1998) et contre un DC-10 d'UTA au dessus du Niger (170 morts en 89). M. Sarközy a dit espérer que la venue de M. Kadhafi permette de "signer un certain nombre d'accords économiques", le patronat voulant profiter de l'ouverture du pays, 3e producteur de pétrole africain.

    Tripoli n'a pas caché sa satisfaction sur cette normalisation. "La visite du Guide à Paris montre que nous avons atteint le sommet de notre relation", a triomphé Seif el-Islam. M. Kadhafi sera notamment reçu à l'Assemblée nationale, même s'il ne bénéficiera pas du privilège d'une visite d'Etat. Respectant la "tradition du désert", sa tente bédouine a été plantée dans le parc de la résidence officielle de l'hôtel Marigny, résidence officielle des hôtes de l'Elysée.

    Le "Guide" libyen doit notamment rencontrer des "intellectuels", des membres de la communauté africaine, à l'Unesco, plusieurs centaines de femmes, visiter le célèbre château de Versailles et participer à une "partie de chasse". L'opposition et les associations internationales ont fustigé cette visite et une "diplomatie business". Les socialistes refuseront d'accueillir M. Kadhafi à l'Assemblée.

    Le parti sarközyste UMP a défendu la "realpolitik" de M. Sarkozy. De son côté Paris considère notamment que la question des ventes d'armes n'est plus un "tabou" depuis la levée d'un embargo de l'UE. Paris fait notamment le forcing pour vendre une dizaine de Rafale, un avion de combat de 50 millions d'euros qui n'a jamais eu de succès à l'exportation.

    Paris avait déjà conclu un accord sur le nucléaire et la coopération militaire au lendemain de la libération des infirmières. Une commission d'enquête parlementaire tente de déterminer si des contreparties ont entouré cet élargissement.

    M. Sarközy a démenti tout marchandage. Il affirme ne pas transiger avec les droits de l'Homme, tout en mettant en avant son son pragmatisme, se félicitant de ramener des contrats de l'étranger, comme lors de sa visite en Chine (20 milliards d'euros de commandes). Il veut aussi aider tous les pays voulant acquérir du nucléaire civil, notamment dans le monde arabe, ce qui inquiète certains partenaires de Paris.

  • Violentes tempêtes hivernales en Bretagne

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    Neuf conteneurs ont été perdus en mer par un navire pris dans la tempête au large des côtes Nord de la Bretagne où des rafales de plus de 110 km/h ont été enregistrées dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-on appris auprès de la préfecture maritime de Brest.

    Un appel aux navigateurs a été lancé pour signaler la présence de ces neuf "boîtes" qui présentent un danger pour la navigation. Un vol de reconnaissance était prévu dans la matinée pour tenter de les localiser.

    "La perte des neuf conteneurs transportant des fruits frais a été déclarée en fin de nuit par un porte-conteneurs battant pavillon du Liberia, le Honduras, qui est allé se mettre à l'abri dans la baie de Saint-Brieuc", a indiqué Bertrand Hudault, porte-parole de la préfecture maritime.

    De son côté, le remorqueur de haute mer Abeille Bourbon a procédé à une première intervention sur le rail de séparation du trafic (DST) de Ouessant pour porter secours à un cargo maltais, le Krokus, victime d'une avarie de barre qui aurait pu mettre l'équipage en danger dans la tempête. Le convoi était attendu à Brest en tout début de matinée, a-t-on précisé de même source. "Il est certain que les conditions météorologiques sont pénibles pour les bateaux. Tout incident dans ces conditions a forcément un rapport avec la météorologie même si la tempête n'est pas forcément l'origine initiale de l'avarie", selon M. Hudault.

    Un vent de 85 km/h, avec des rafales à plus de 110 km/h, a été enregistré vers 05H30 au large de la pointe Saint Mathieu, près du Conquet, au nord de Brest, selon la préfecture. "On reste dans une tempête classique pour la période", a toutefois commenté M. Hudault. Aucun dégât significatif n'a été signalé à terre, selon le Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (CODIS). La sécurité routière a invité les automobilistes à éviter les axes situés en bordure de mer et demandé aux piétons d'être vigilants sur les plages et les chemins côtiers.

    La compagnie maritime Penn ar Bed a décidé de ne pas assurer ses liaisons avec les îles de Sein, Molène et Ouessant dont les habitants se trouvent ainsi isolés pour la journée de dimanche. De son côté, Brittany Ferries a annulé sa liaison Cherbourg-Poole.

    "Dimanche, la hauteur des vagues (différence entre le creux et la crête) pourrait atteindre 10 m à la côte et certainement 15 m à l'entrée de la Manche, avec des rafales dépassant les 100 km/h un peu partout", avait indiqué samedi à l'AFP André Le Moal, prévisionniste marine au centre Météo-France de Brest-Guipavas qui évoquait également une "tempête classique en hiver".

    Météo-France a émis un bulletin d'alerte orange en raison du vent fort et des averses localement orageuses attendus dans la journée de dimanche sur onze départements de l'ouest de la France. Cette tempête hivernale devait toucher les régions de Haute-Normandie, Basse-Normandie et Bretagne, ainsi que les départements de Loire-Atlantique et de Vendée.

  • MAREK HALTER LE GOLEM

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    Le Golem du ghettto de Prague a inspiré l'oeuvre de Gustav Meyrinck (1868-1932)
     

    Marek Halter est arrivé en France en 1950, à l'âge de 14 ans, accompagné de ses parents. « Sans-papier » les premières années, il est déclaré apatride. L'administration se trompe de nom et l'inscrit alors comme Aron Halter, né le 27 janvier 1932. Ce n'est qu'en 1980, l'année où il est naturalisé grâce à Simone Veil, alors Ministre de la Santé, qu'il arrive à récupérer son vrai prénom Marek.

    Marek Halter naît le 27 janvier 1936, à Varsovie, d'un père imprimeur et d'une mère poétesse yiddish.

    Les nazis occupent Varsovie en septembre 1939 et créent le ghetto de Varsovie le 10 octobre 1940. Un mois et demi plus tard, grâce aux amis catholiques de son père, imprimeurs comme lui et membres du même syndicat, il s'échappe et passe dans la partie polonaise occupée par l'armée rouge, résultat de l'accord Molotov-Ribbentrop.

    Au commencement de la guerre germano-soviétique, la famille se trouve à Moscou. Staline les envoie en Ouzbékistan. Les Halter arrivent à Kokand, ville de 300 000 habitants submergée par un million de réfugiés. Bérénice Halter, la petite soeur de Marek Halter meurt de faim. Ses parents sont frappés par la diphtérie. Il devient un « sans loi » et fait tout pour sauver ses parents.

    A la fin de la guerre, les « sans-loi » sont intégrés dans le mouvement Les Pionniers. C'est ainsi qu'à l'occasion de la première fête de la victoire sur le nazisme, Marek Halter se retrouve dans une délégation des pionniers d'Ouzbékistan qui se rendent à Moscou avec les autres délégations des Républiques Soviétiques pour remettre des fleurs à Staline. Le cinéaste Sergei Kostine a intégré cette image dans son film sur la vie de Marek Halter, « Le fils de la Bible et d'Alexandre Dumas », produit par la chaîne de télévision Rossia.

    En 1946, Marek Halter et ses parents retournent en Pologne où ils résident jusqu'à leur départ pour la France, dotés alors d'un visa collectif.

    Il se rend en Israël pour la première fois en 1951 et travaille dans un Kibboutz.

    Aspirant à devenir peintre, il s'inscrit dès son retour à Paris à l'École Nationale Supérieure des Beaux-arts. En 1954, il est lauréat du Prix International de Peinture de Deauville et lauréat de la Biennale d' Ancone. Sa première exposition a lieu à Buenos Aires en 1955.

    En 1967, il fonde et préside le Comité International pour la Paix Négociée au Proche-Orient.

    En 1976 il fait paraître son premier livre intitulé Le fou et les rois qui reçoit le Prix Aujourd’hui. Outre une vingtaine de romans, récits et essais, dont La Mémoire d'Abraham, Prix du Livre Inter 1984, Marek Halter a reçu le Grand Prix du Livre de Toulon 1996 pour l'ensemble de son oeuvre.

    Il fonde en 1991 le Collège Universitaire Français de Moscou et un an plus tard celui de Saint-Pétersbourg. Il est actuellement Président des Collèges.

    Il a réalisé un documentaire pour France 2 : Si Jérusalem m'était compté, ainsi qu'une série d'émissions sur TF1 : Les Aventures du Bien.

     Président de l’Institut Andréï Sakharov, de l’Institut international de la culture juive, cofondateur de SOS Racisme... Marek Halter jongle sans complexe avec les siècles et les continents, mais, partout et toujours, c'est à la Mémoire qu'il rend hommage. Une Mémoire dont il modifie les contours à son gré et sans toujours le dire.  Qu’il rapporte ce qu’il a vu ou raconte ce qu’il extrait de l’an 70, il rend tout si plausible qu’on oublie de demander si tout est vrai. Quand le faux est beau, qui lui demande ses papiers?Quand le vrai et le faux se couvrent de la même vraisemblance, qui songe à les séparer ? Nanti de ce redoutable pouvoir, Marek Halter en déduit que les règles classiques ne s’appliquent pas à lui".

    (Source: Laurent Laplante - Auteur, commentateur et analyste)

    Le Golem

     Le golem (גולם) est un être humanoïde, artificiel, fait d'argile, animé momentanément de vie par l'inscription sur son front d'un verset biblique. Dans la culture hébraïque, la première apparition du terme golem se situe dans le Livre des Psaumes : « Je n'étais qu'un golem et tes yeux m'ont vu » (139, 16). C'est alors un être inachevé, une ébauche. Dans la kabbale, c'est une matière brute sans forme ni contours. Dans le Talmud, le golem est l'état qui précède la création d'Adam.

    (Source: WIKIPEDIA)

  • A Villiers-le-Bel, seulement 10 mamans devant l'école incendiée!

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    Marek Halter, 71 ans, toujours à l'affût...

    Une dizaine de mamans seulement se sont rassemblées ce matin 08.12 à l'appel de l'association «Ni Putes, Ni Soumises», devant l'école de Villiers-le-Bel (Val d'Oise) incendiée durant les récents émeutes de guerilla urbaine.


    «Nous espérions une cinquantaine de personnes pour le rassemblement et une centaine pour le débat prévu à Gonesse ensuite», a reconnu Sihem Habchi, présidente de «Ni putes, Ni Soumises».

    «La mairie de Villiers était hostile à ce rassemblement», a affirmé Sihem Habchi, selon laquelle, hier, la ville de Gonesse a annulé la location de la salle où devait se tenir le débat, «sous la pression de la municipalité de Villiers».

    Le maire de Villiers, Didier Vaillant, s'est pourtant rendu sur place pour apporter son soutien à la démarche de Ni Putes Ni Soumises. Il a évoqué un «malentendu», expliquant qu'il avait compris qu'une «marche de plusieurs kilomètres serait organisée dans la ville, ce à quoi il n'était pas favorable un samedi pour des raisons de sécurité routière». On le comprend!

    Mais, a-t-il ajouté, «je suis dans une démarche d'échange, on est en train de reconstruire cette ville et bien sûr, j'ai besoin de tout le monde, d'où ma présence ici».

    L'écrivain Marek Halter est venu aussi apporter son soutien, «parce que les solutions des problèmes de Villiers se trouvent à Villiers, pas à Paris, ni dans les ministères, ni dans les colloques».

    «Elles ne sont pas nombreuses aujourd'hui, mais les mamans qui sont là, cela vaut le coup de les écouter», a déclaré l'écrivain "biblique" qui propose «des cahiers de doléances» pour les cités «comme pendant la Révolution française». «Mais avant ça, il faut valoriser les mamans. Elles ne sont pas valorisées par la société, donc pour leurs enfants, elles sont transparentes», a-t-il ajouté.

    (Source Le Parisien)

  • Trois jeunes tortionnaires vont pouvoir "se reconstruire"

    Une jeune femme de 19 ans a été condamnée vendredi à cinq ans de prison dont trois ans avec sursis par la cour d'assises des Yvelines pour avoir torturé et violé en septembre 2006 une de ses camarades dans une école pour adolescents en difficulté à Sonchamp (Yvelines).

    Aucun mandat d'arrêt n'a été prononcé à l'issue de l'audience qui s'est déroulée à huis-clos.

    Cela signifie que l'accusée qui comparaissait libre après avoir purgé neuf mois de détention provisoire, ne devrait pas retourner en prison, selon son avocate Me Vanessa Bousardo.

    «C'est une bonne décision car elle sanctionne des faits graves tout en prenant en considération la situation difficile de l'accusée».

    «Il revient maintenant à un juge d'application des peines d'aménager des solutions pour lui permettre d'échapper à un emprisonnement strict».

    Ses complices, deux adolescentes âgées de 15 et 16 ans, ont été condamnées il y a deux mois respectivement à 18 mois et un an de prison ferme par le tribunal des enfants de Versailles.

    Les trois jeunes femmes, internes dans ce centre de formation professionnelle géré par la Ville de Paris où une cinquantaine de jeunes en grande difficulté familiale sont placés par l'aide sociale à l'enfance, avaient infligé de multiples humiliations et des sévices sexuels à la victime le 4 septembre 2006, soir de la rentrée.

    La victime, par la voix de son avocate, Me Martine Véron, a fait part également de son «soulagement» face au verdict.

    «Pour elle, son agresseuse écope d'une peine réelle : elle a payé ce qu'elle a fait», a-t-elle raconté. «Ma cliente se serait également sentie coupable de renvoyer sa camarade sous les verrous : elles vont pouvoir se reconstruire».

    Concernant les deux mineures : la première condamnée à 18 mois de prison ferme a été libérée après plus d'un an d'emprisonnement et placée en novembre dans un centre éducatif fermé. Sa complice, condamnée à un an ferme, n'est pas retournée en prison.

    Il semblerait que la victime ait peur...

  • Explosion au 52 Bd Malesherbes: l'architecte a été libéré

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    Un extraordinaire déploiement policier: l'adresse de l'immeuble est "sensible"...
    L'homme de 45 ans placé en garde à vue jeudi soir à la suite de l'explosion qui a fait un mort et un blessé grave dans un cabinet d'avocats parisien, a été remis en liberté samedi soir sans charge retenue contre lui, a-t-on appris de source judiciaire.

    Sa garde à vue dans les locaux de la brigade criminelle n'a pas permis d'apporter de progrès substantiel à l'enquête, selon cette source.

    Durant les 48 heures de garde à vue, cet architecte a nié toute implication dans l'explosion du colis piégé qui a tué une secrétaire de 74 ans, Jacqueline Ben Bouali, et grièvement blessé un avocat, Me Olivier Brane, 58 ans, dans ce cabinet situé boulevard Malesherbes à Paris (VIIIe).

    Une femme mystérieuse toujours recherchée activement

    Selon une source proche de l'enquête sur le colis piégé, il n'y a pas «pour l'instant, d'autre piste» et «pas d'éléments particuliers et nouveaux qui nous permettraient d'avancer».

    «Même si on reste prudent, on n'a rien de tangible», affirmait de son côté une source judiciaire. L'engin piégé, composé de deux charges explosives de type «pipe bomb», chacune gainée dans un tube, était contenu dans une caissette en bois adressée à Me Brane.

    L'emballage du colis laissait penser qu'il contenait une bouteille de whisky, selon une source proche du dossier. Un mot * qui l'accompagnait a été retrouvé par les enquêteurs, avait indiqué vendredi soir une source judiciaire.

    Grièvement blessé aux mains et à un oeil, Me Brane a subi une intervention chirurgicale jeudi. Toujours hospitalisé à La Pitié-Salpêtrière, il a reçu la visite samedi après-midi de la ministre de la Justice, Rachida Dati qui lui «a manifesté son soutien ainsi qu'à l'ensemble» de son cabinet, selon un communiqué du ministère.

    Entendu vendredi soir par les enquêteurs, Me Brane n'a pas été en mesure d'expliquer pourquoi il était le destinataire du colis piégé. «Il ne se connaît pas d'ennemis, il ne voit pas d'où ça peut venir», a confié une source judiciaire. Il n'a pas non plus fourni d'éléments sur le coursier qui a déposé le colis piégé. Ce coursier, «une femme jeune et de petite taille» coiffée d'un casque, selon une source proche de l'enquête, était toujours activement recherchée samedi. Elle avait déposé le colis piégé à la réception du cabinet d'avocat jeudi peu avant 12h50.

    Elle avait également remis deux autres paquets qui n'étaient pas piégés, l'un adressé à Me Gouet-Jenselme, l'autre aux deux avocats. Les enquêteurs ont établi que l'explosion avait été «quasiment automatique et concomitante» avec le départ de la jeune femme. (Elle aurait pu sauter avec, comme un kamikaze?)

    Le cabinet visé ne traite pas de dossiers sensibles mais plutôt de conflits liés aux assurance, de divorces ou encore de dossiers immobiliers, que les enquêteurs passaient au crible. Les scellés posés par les enquêteurs après l'explosion ont été levés samedi matin et plusieurs des avocats associés du cabinet ont repris le travail. L'immeuble du Bd Malesherbes était quant à lui sous protection policière ainsi que les domiciles des deux avocats.

    Voir les vidéos YOUTUBE en lien concernant Me Olivier Brane

    Le mot qui accompagnait l'un des paquets livrés avec le colis piégé, remerciait les avocats du cabinet pour "une affaire immobilière complexe", a-t-on appris dimanche de source proche du dossier. Sur cette note manuscrite était inscrit : "En remerciement d'une affaire immobilière complexe", selon cette source, confirmant une information du Journal du dimanche. Selon le Journal du dimanche, le mot était contenu dans une enveloppe qui accompagnait une boîte de chocolats adressés "au personnel du cabinet". Un second paquet contenant du champagne était adressé à Me Catherine Gouet-Jenselme. Le colis piégé était quant à lui adressé à Me Olivier Brane, qui a été grièvement blessé dans l'explosion. L'emballage laissait penser qu'il contenait une bouteille de whisky, selon une source proche du dossier. (09.12)