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Blog - Page 1931

  • Le miroir aux alouettes de la "diversité ethnique"

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    Brice Hortefeux prépare l'avenir métissé de la France
    Ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement, Brice Hortefeux, révèle que, fin novembre, 21 000 « éloignements » d'immigrés en situation illégale (sur 25 000 prévus) avaient été effectués.

    Comprenez-vous l'hostilité de beaucoup de Français devant l'ampleur donnée à la visite du colonel Kadhafi en France ?

    Brice Hortefeux. Il ne s'agissait pas d'une visite d'Etat, mais d'une simple visite officielle (de 6 jours!) d'un chef d'Etat avec lequel la France est en relations. Cette précision protocolaire n'est pas seulement symbolique : elle est significative. Sur le fond, depuis 2001, que s'est-il passé ? 1. Le colonel Kadhafi a publiquement renoncé au terrorisme en indemnisant les victimes de l'attentat de Lockerbie. 2. Il a mis fin à son programme nucléaire militaire et chimique. 3. Il a permis la libération des infirmières bulgares. Je pose donc une question simple : fallait-il ignorer ces évolutions au risque de les remettre en cause, ou les encourager ? La réponse est évidente.

    Le provocateur Kadhafi a-t-il totalement tort de répondre à ceux qui invoquent devant lui les droits de l'homme que les Français ne traitent pas toujours bien leurs immigrés ?

    Je rappelle que la France respecte naturellement le droit d'asile, qu'elle protège les droits fondamentaux, qu'elle se soumet aux conventions internationales. Dans ce cadre, la France a aussi le devoir de raccompagner les étrangers qui ne respectent pas nos lois.

    Est-on condamné à devoir toujours choisir : soit les contrats, soit les droits de l'homme ?

    Grâce à Nicolas Sarközy, nous ne vivons pas dans une diplomatie figée. Lorsque les hommes évoluent, les Etats doivent évoluer. En diplomatie, avoir une éthique n'empêche pas d'être pragmatique. (vendre des armes à un dictateur ex-terroriste, par exemple...)

    Où en êtes-vous de l'expulsion des immigrés en situation irrégulière, vous qui aviez dit que votre objectif, c'était 25 000 expulsions en 2007 ?

    Le nombre des éloignements - je préfère ce mot - ne constitue pas l'alpha et l'oméga de ma politique. C'est un indicateur parmi d'autres, avec la lutte contre les fraudes, le combat contre le travail illégal, les actions menées contre les marchands de sommeil, les nombreuses initiatives dirigées contre les passeurs clandestins et leurs filières, véritables esclavagistes des temps modernes...

    Mais où en êtes-vous ?

    Fin novembre, 21 000 éloignements avaient été effectués, en tenant compte de la période d'attente liée aux élections présidentielle et législatives, et de l'évolution concernant le régime juridique des ressortissants bulgares et roumains. En 2006, sur la même période, il y en avait eu 21 500.

    Pourquoi vous fixez-vous ainsi des objectifs chiffrés, théoriques et même « idéologiques » ?

    Ce chiffre avait été donné en début d'année. Il rappelle tout simplement un principe : un étranger en situation irrégulière sur notre territoire a vocation à être reconduit dans son pays d'origine, sauf situations particulières que nous examinons avec un souci de justice et d'humanisme.


    Concrètement, que veut dire « immigration choisie » ?

    C'est tout simplement une nouvelle politique d'immigration. Pendant des décennies, le pays d'accueil ne se préoccupait que de ses propres intérêts, et le pays d'origine était souvent soulagé de voir une partie de sa population s'expatrier, s'allégeant ainsi d'une pression économique, sociale, démographique ou politique. Désormais, la France tient compte non seulement de ses intérêts, mais aussi de ceux des pays d'origine. L'immigration choisie et concertée, ce n'est pas l'immigration zéro, qui n'est ni possible ni souhaitable. C'est le contraire de l'immigration subie : subie par les Français, subie par les immigrés légaux, subie, enfin, par les clandestins eux-mêmes qui sont les premières victimes des réseaux et des passeurs. Aujourd'hui, je discute avec de nombreux pays qui sont traditionnellement terres d'émigration, et négocie des accords avec chacun d'eux. J'aborde sans tabou les questions de l'immigration clandestine, de l'immigration légale - notamment pour les salariés et les étudiants - et aussi du codéveloppement. J'ai déjà signé des accords avec le Gabon, le Congo et le Bénin. Il y en aura de nombreux autres en 2008.


    Quel regard portez-vous sur la toute nouvelle Cité de l'immigration ?

    Je m'y suis rendu deux fois. Une première fois à titre personnel, avant l'ouverture au public. Une seconde fois avec les représentants des pays qui, à un moment ou à un autre de notre histoire, ont été terres d'émigration vers la France : de la Russie au continent africain, de la Chine à l'Europe. Cette cité est la preuve que l'immigration fait partie de notre patrimoine commun, et que la République le reconnaît.

    Ségolène Royal a plusieurs fois vanté le « métissage » à la française. C'est ce qu'a fait l'autre samedi, sur TF 1, la nouvelle miss France, originaire de la Réunion. Qu'en pensez-vous ?

    Qu'est-ce que l'identité nationale ? C'est à la fois la reconnaissance de la diversité de nos origines et le ciment nécessaire à la cohésion de notre communauté. Unis par nos valeurs, nous sommes cependant divers. Je souhaite, par exemple, que les médias comme la politique deviennent plus encore le miroir de la diversité de notre société.

    Nicolas Sarközy ne cesse de dire que les réformes sont vitales. Quelle sera la contribution de votre ministère ?

    En 2008, un grand rendez-vous nous attend puisque, durant le second semestre, la France présidera l'Union européenne. Conformément aux souhaits du président de la République et du Premier ministre, les questions migratoires seront au coeur de cette présidence française. L'objectif est de bâtir un pacte européen de l'immigration. Ce serait la première fois qu'il y aurait ainsi le socle d'une politique migratoire commune, ce qui serait compréhensible et lisible à la fois par les opinions publiques des pays d'Europe et par les pays terres d'émigration.

    Dites, les « Guignols de l'info », sur Canal +, ne vous ratent pas !

    Dans une démocratie, il faut accepter d'être caricaturé. A l'évidence, sur ce terrain-là, oui, je suis gâté.

    (Le Parisien - 16-12.07)

     

  • Un poème de Christian

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    Facettes invisibles
    Miroirs de mon Âme
    Abysses insondables
    Je cherche, je me cherche là
    Là où rien n'est
    Seule la Beauté du Cristal
    Diffractée, éclatée aux chemins
    De la Vie, ouvrira
    Pour celui qui la cherche
    Ce qu'une brume découvre
    A l'aube du jour
    Une envie, un désir
    Rien d'autre que d'aimer
    Rien d'autre que donner
    Sans espoir de recevoir
    Juste l'instant
    Juste le moment
    Où je suis
    Où j'existe
    Certes nain et gnome
    Mais Humain
    Rien qu'Humain
    Pour un jour
    Pour aller Là
    Vers ce qui est
    Bien au-delà de moi
    Homme de rien
    Facettes du même cristal
    Je cherche, je me cherche
    Au travers des abysses
    Vers le chemin de mon Âme
    Vers le chemin de ma vie
              Christian

  • Trésor archéologique en Bretagne

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    Les travaux ont recouvert le lieu de fouilles à Laniscat
    Une découverte archéologique d'importance nationale a été faite dans les Côtes-d'Armor. Il s'agirait d'un trésor monétaire gallo-romain.

    Ils ne veulent pas lever le voile sur leur mystérieuse découverte, mais les archéologues parlent d'une trouvaille « exceptionnelle ». Dans un communiqué laconique, l'institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) et la préfecture des Côtes-d'Armor annoncent une conférence de presse, lundi, 14 h, à Saint-Brieuc, pour évoquer une « découverte archéologique d'importance nationale qui vient d'être faite sur le chantier de la RN 164 ». L'axe centre-breton qui relie Montauban-de-Bretagne à Châteaulin. En attendant, ils tentent de préserver le « secret ».

    Pourtant, depuis plusieurs mois, des fouilles archéologiques étaient menées sur l'un des tronçons de cette route connue pour traverser une voie gallo-romaine. C'est ici, dans la commune de Laniscat, au niveau de l'échangeur de Rosquelfen, que les recherches se sont intensifiées. Les prospections au sol ont d'abord permis d'attester la présence d'un lieu de vie, peut-être d'un village. Des poteries ont d'abord été trouvées. Puis, en mai dernier, une découverte « majeure » a été faite. Les détecteurs de métaux auraient mis au jour un trésor monétaire. Certains évoquent des pièces en or, d'autres en argent. En tout cas, selon des prospecteurs, il s'agirait d'une quantité importante de métaux précieux datant « avec certitude de l'époque gallo-romaine ». Au plus tard, ils remonteraient à 500 ans avant Jésus-Christ. Depuis, ils ont été saisis par les services de l'État et transportés à Paris.

    Pendant les fouilles, les gendarmes ont surveillé nuit et jour le chantier pour que le site ne soit pas pillé. Les quelques personnes mises au courant avaient été invitées à la plus grande discrétion sur le sujet. Élus y compris. Mais, dans la petite commune de 850 habitants, les rumeurs ont mis le temps, mais se sont répandues. Certains auraient vu des photos. Les pièces mesureraient environ 2 cm de diamètre. Leur niveau de conservation serait excellent. Elles comporteraient des inscriptions parfaitement distinguables. Elles seraient donc d'une très grande valeur pour la connaissance de l'époque gallo-romaine. En tout cas, lundi, un pan de l'histoire de Bretagne sera rendu public.

     

    Bruno ALVAREZ.

    Ouest-France 16-12.07
  • Mama Galledou avait pris le bus 32 à Marseille...

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    Mama Galledou, l'étudiante sénégalaise brûlée dans l'attaque d'un bus à Marseille en 2006, est la lauréate du prix "RTL femme de l'année 2008", qui devait être remis à ses parents samedi soir à Courchevel (Savoie) dans le cadre de la 16e édition des trophées "Femmes en or", a annoncé RTL à l'AFP.

    "Mama Galledou a fait preuve de courage, d'une grande combativité face à l'épreuve et d'une dignité constante depuis l'agression. En lui décernant ce prix, RTL souhaite honorer celle qui aura le mieux porté ces valeurs essentielles", indique le jury du prix inauguré l'an dernier par Mélanie Bettancourt, la fille de l'otage des FARC en Colombie.

    Attribué par la direction de RTL et les auditeurs, ce prix distingue la femme "qui a le mieux défendu les valeurs de la société française au cours de l'année écoulée".

    Cinq nommées, dont Simone Veil et la navigatrice Maud Fontenoy, avaient été annoncées le mois dernier, mais de très nombreux messages d'auditeurs en faveur de Mama Galledou -qui n'était pas en lice- sont parvenus à RTL pendant le procès, la semaine passée, des incendiaires du bus.

    Des peines,plus légères que celles requises, de 5 à 9 ans de prison ont été prononcées aux assises d'Aix-en-Provence. L'un des prévenus a été acquitté.

    Mama Galledou avait été brûlée aux deuxième et troisième degrés sur 62% de la surface de son corps.

    Grièvement brûlée par de jeunes voyous maghrébins, Mama Galledou a été sauvée par les médecins  spécialistes des "grands brûlés" à l'hôpital de la Conception à Marseille. Eux aussi devraient être à l'honneur.

    Rama Yade, sa compatriote, viendra-t-ele la féliciter pour son prix?   

  • Rue de la Banque, c'était la fête!

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    Rue de la Banque en fête avec les "people" le 14 décembre 2007

    Un accord a été signé vendredi pour mettre fin au campement de familles immigrées mal logées rue de la Banque à Paris, mais le gouvernement a mis en garde contre toute nouvelle action de ce type, au moment où les Enfants de Don Quichotte menacent de rééditer leur opération de l'an dernier.

    Une fête, sur fond de musiques africaines, se déroulait sur place après "72 jours" de campement, selon le porte-parole de Droit au logement (Dal) Jean-Baptiste Eyraud.

    L'accord a été signé avec trois associations, dont le Dal. Il était en discussion depuis la remise à l'Elysée d'une liste de familles ayant participé au campement, installé le 2 octobre, après une rencontre le 23 novembre entre le président Nicolas Sarközy, Jean-Baptiste Eyraud et l'actrice Carole Bouquet.

    Il prévoit "le relogement de 374 ménages sous la responsabilité de l'Etat dans un délai maximum d'un an", a précisé le porte-parole du Dal en présence des comédiennes Josiane Balasko et Emmanuelle Béart, de Mgr Jacques Gaillot et de Patrick Pelloux, président de l'association des médecins urgentistes de France (Amuf).

    "Ces familles représentent environ 1.500 personnes et 900 enfants", a-t-il indiqué.

    La situation de chaque ménage sera traitée "dans le respect des critères objectifs définis par la loi sur le Droit au logement opposable (Dalo). 143 dossiers actuellement réputés complets étant traités en priorité et les premières propositions pouvant être apportées dès les prochains jours", selon le ministère du Logement.

    L'Etat mobilisera le contingent préfectoral, mais aura également recours temporairement à des logements vacants et au parc locatif privé dans le cadre de système de sous-locations via des associations agréées, des solutions qui pourraient s'appliquer à d'autres familles en situation équivalente, selon le Dal.

    "Toutefois, l'Etat ne renouvellera en aucun cas un accord de ce type si de nouveaux campements urbains étaient organisés par les associations signataires ou d'autres associations, dans la mesure où à compter du 1er janvier les procédures de traitement des demandes de logement et d'hébergement prévues par la loi Dalo seront en vigueur", a prévenu le ministère.

    La ministre Christine Boutin a demandé sur RTL aux SDF de "surtout ne pas aller sous des tentes si par hasard il y a des campements". *

    Le ministère a assuré que l'Etat avait "tenu ses promesses" et accusé Augustin Legrand, "afin peut-être de justifier à l'avance une nouvelle opération médiatique", de "confondre hébergement et logement". (Quand il fait froid, la distinction semble de bien  peu d'importance!)

    * Les campements sauvages rue de la Banque semblent pourtant avoir bien réussi aux familles africaines immigrées... Y aurait-il donc une discrimination entre les SDF?

  • Salauds de pauvres (Blancs)!

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    Quelques heures après avoir été installé, près de Notre-Dame de Paris, le nouveau campement des Enfants de Don Quichotte a été évacué par les forces de l'ordre, samedi 15 novembre. Les gendarmes mobiles, qui sont intervenus sans casques ni boucliers, ont démonté l'ensemble des tentes, qu'ils ont chiffré à plusieurs dizaines. Augustin Legrand, porte-parole de l'association, avait auparavant déclaré que 250 tentes avaient été montées, soit presque autant qu'au plus fort du campement installé l'an dernier, à la même période, le long du Canal Saint Martin.

    L'intervention des forces de l'ordre ne s'est pas déroulée sans heurts. Dans une bousculade, un militant de l'association est tombé dans la Seine avant d'être rapidement secouru par un policier de la brigade fluviale, dont deux canots pneumatiques et une barge avaient été mobilisés. Il a été remonté sur le quai puis interpellé. Jean-Baptiste Legrand, frères d'Augustin, a également été interpellé.

    Les militants de l'association se sont ensuite rassemblés sur le parvis de la cathédrale pour appeler les Parisiens à venir "exprimer leur solidarité" avec les sans abri. La présence de deux tentes sur le parvis a provoqué une nouvelle intervention des autorités, plus rude que la précédente, selon un journaliste de l'AFP.

     
    Le gouvernement avait averti, vendredi, qu'il ne tolèrerait aucun nouveau campement. La ministre du logement, Christine Boutin, avait prévenu qu'elle "n'acceptera pas d'avoir des tentes, donc elles seront évacuées par les forces de police". Tout en soulignant que "le campement des Don Quichotte a eu le mérite [en 2006] de sensibiliser les politiques, l'opinion, (...) sur la gravité de la situation", Mme Boutin avait estimé qu'"à la fin de ce campement les personnes se sont retrouvées dans des conditions sanitaires et psychologiques beaucoup plus graves que quand elles étaient entrées sous la tente". Elle a exhorté "les personnes qui seraient sollicitées pour aller sous la tente de ne pas y aller"

    Pour Augustin Legrand "les promesses non tenues" du gouvernement, qui font que "cette année encore, plusieurs milliers de personnes dorment sur les trottoirs", justifient cette nouvelle action. Il rappelait, jeudi, que "sur les 27 000 places [d'hébergement durable] promises", "14 000 seulement sont disponibles".

    Le Secours Catholique, qui avait apporté son soutien à cette nouvelle opération dans un communiqué, s'est dit "atterré" par les déclarations de Mme Boutin, selon lesquelles "les objectifs en termes d'hébergement (des sans abri) étaient atteints". "Nous gérons des centres, ils sont remplis à plus de 100%. Il n'y a pas de place disponible", a affirmé son secrétaire général, Pierre Levené. "Réouvrir des gymnases pour accroître les capacités d'accueil, c'est un bond en arrière de 20 ou 30 ans. Nous sommes très inquiets en cette période hivernale car il manque un nombre important de places d'hébergement", a-t-il ajouté. Le Secours Catholique a indiqué qu'il allait "apporter un soutien humanitaire aux personnes à la rue présentes sur le campement" des Don Quichotte.

     

     

     

     

     

     

     

     

  • La Russie et "le bouclier antimissile" américain

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    Missile intercontinental russe

    La Russie est «déçue» de l'état d'avancement des discussions sur le projet de bouclier antimissile américain en Europe, a déclaré samedi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Kisliak, soulignant que Moscou n'avait «pas obtenu de réponses» à ses questions.

    «Nous n'avons pas obtenu de réponses à nos questions. Les résultats de ce dialogue sont décevants», a affirmé Sergueï Kisliak lors d'une conférence de presse retransmise à la télévision d'Etat, faisant référence au dialogue en cours entre les Etats-Unis et la Russie sur le déploiement d'un tel bouclier antimissile en Europe de l'Est.

    «Nous allons poursuivre le travail diplomatique et nous allons réfléchir à ce que nous devons faire pour protéger la sécurité de la Russie quel que soit le scénario qui sera retenu», a-t-il ajouté.


    Les Etats-Unis veulent installer une station radar en République tchèque et des intercepteurs de missiles en Pologne d'ici 2012, affirmant vouloir parer une éventuelle menace iranienne.

    La Russie y est opposée, considérant ces installations antimissile comme une menace directe à sa porte. Un éventuel tir d'interception à partir du bouclier antimissile que les Etats-Unis veulent installer en Europe de l'Est pourrait déclencher une riposte accidentelle de la part de la Russie, a mis en garde samedi le chef d'état-major russe, le général Iouri Balouïevski.

    «Nous parlons du risque qu'il y a d'une riposte en représailles qui serait déclenchée par la classification erronée d'un tir de missile d'interception», a affirmé le général Balouïevski lors d'une conférence de presse retransmise par la télévision d'Etat.

    Le général russe a ainsi expliqué qu'il était possible que les forces armées russes confondent un tel missile d'interception avec un missile balistique dirigé contre la Russie.

  • S'ils avaient pu partir ensemble!

    Après les six jours passés par le colonel Kadhafi à Paris, la presse est unanime et pousse un "ouf" de soulagement après cette visite pendant laquelle tous pensent que "Kadhafi s'est moqué de la République".

    Laurent Joffrin dans Libération n'a pas de mots assez durs pour évoquer le guide de la Révolution libyenne "Dictateur échevelé, Ubu pétrolifère, champion de la torture et de la tyrannie, Muammar al-Kadhafi a été autorisé à piétiner six jours durant la dignité républicaine autant que les valeurs du droit" s'émeut l'éditorialiste qui en vient "presque à plaindre Nicolas Sarközy pour son stoïcisme forcé" dont la "réalpolitik s'est changée en politique surréaliste." Il estime qu'il faudra "se souvenir que cet homme "habile à opprimer son peuple et à berner les autres s'est moqué de la République."

    Dans Le Dauphiné Libéré, Didier Pobel ironise "Ouf! Il lève le camp aujourd'hui avec sa tente de bédoin pliée sous le bras" et évoque les juteux marchés pour la France "y a pire comme achats de Noël pour le tiroir-caisse d'un commerçant pas trop regardant sur la morale".

    Francis Brochet du Progrès retourne en enfance et à la série des Martine qu'il voit en aventures de Mouammar. "Nous avons ainsi feuilleté les albums de "Mouammar à Marigny", "Mouammar sur la Seine", "Mouammar à la chasse", "Mouammar à Versailles", et nous avons même frôlé "Mouammar à Colombey-les-deux- Eglises"... Nous avons beaucoup ri" s'amuse-t-il avant de reprendre son sérieux: "Mais nous avons grimacé au souvenir des tortures des infirmières bulgares. Et puis, autant le dire, nous avons eu un peu honte, quand Mouammar nous a imposé une autre série: "Nicolas supervendeur", "Nicolas traité de menteur", "Nicolas en bateau"..."

    Pas tendre non plus, Patrick Fluckiger dans L'Alsace estime qu'"avec la venue du colonel Kadhafi, Nicolas Sarközy, le roi des effets de manche, a trouvé à qui parler, sur le plan de la communication!". Jugeant que Kadhafi "a pleinement réussi sa visite", il voit le bilan français "moins brillant", même commercialement où il affirme qu'en "guise de contrats, Kadhafi a surtout signé des promesses de négociations, présentées par Nicolas Sarközy comme acquises."

    Jacques Camus de La République du Centre est affirmatif: "face à Kadhafi, la France aurait gagné à se montrer plus mature. Quitte à perdre de menus contrats tout en renforçant son crédit."

    Sur la même ligne dans L'Est Républicain, Pierre Taribo avance que l'on "peut ouvrir le dialogue sans diminuer pour autant la force de ses convictions. Dans ce domaine, il appartient à la France de prendre le leadership moral pour faire entendre sa petite musique dans le concert des nations".

    Pour La Voix du Nord sous la plume d'Hervé Favre "Si Nicolas Sarközy attendait de son hôte qu'il fasse plutôt profil bas et se cantonne au rôle de client venu signer des grands contrats, c'est raté" et de se demander "de quel autre dirigeant Nicolas Sarközy aurait accepté sans mot dire qu'il lui fasse ainsi publiquement la leçon sur sa politique d'immigration et sur la situation dans nos banlieues ghetthos ?" écrit-il avant de conclure que "le bilan de cette semaine n'est à l'avantage ni de l'hôte ni de l'invité."

    Enfin dans Nice-Matin, Alain Duhamel observe que tout "cela tombe mal pour Nicolas Sarközy qui, durant sa campagne présidentielle, avait fièrement annoncé qu'avec lui, la France ne sacrifierait plus ses valeurs et ses convictions aux marchés et aux contrats".

    Rien se fait sans raison... Sarközy connaissait déjà bien le personnage cynique et vulgaire qu'est Mouammar Kadhafi. S'il l'a invité et s'est déconsidéré, c'est qu'il y avait un enjeu de taille que l'on nous cache. Sinon, cette longue visite de six jours ne s'explique pas, elle a un caractère d'absurdité qui choque. Pourquoi Sarközy a-t-il délibérement abaissé la France et la République? C'est la véritable question qui se pose.

  • BEAUTE DE LA NEIGE

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    Vallée de Servoz (Haute-Savoie) 
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    La neige est un printemps

  • Chère interview...

    Une peine de cinq mois de prison avec sursis et une amende de 10.000 euros ont été requises vendredi contre Jean-Marie Le Pen, absent de ce procès devant le tribunal correctionnel de Paris où étaient examinés ses propos sur l'Occupation allemande qu'il avait jugée "pas particulièrement inhumaine".

    Poursuivi pour complicité "d'apologie de crimes de guerre" et "de contestation de crime contre l'Humanité", le président du Front national (FN) avait tenu les propos incriminés en janvier 2005 dans le journal Rivarol.

    Sont également poursuivis le journaliste qui l'avait interviewé, Jérôme Bourbon, et la directrice de publication de l'hebdomadaire d'extrême droite, Marie-Luce Wacquez.

    En premier lieu, plusieurs associations, ainsi que la commune de Villeneuve-d'Ascq (Nord), reprochent à M. Le Pen d'avoir présenté une version choquante du massacre d'Ascq, perpétré dans la nuit du 1er au 2 avril 1944.

    Dans Rivarol, le leader politique racontait qu'"un lieutenant allemand, fou de douleur que son train de permissionnaires ait déraillé dans un attentat, causant ainsi la mort de ses jeunes soldats, voulait fusiller tout le village: il avait d'ailleurs déjà tué plusieurs civils. Et c'est la Gestapo de Lille, avertie par la SNCF, qui arriva aussitôt pour arrêter le massacre".

    Partie civile au procès, le maire socialiste de Villeneuve-d'Ascq, Jean-Michel Stievenard, a rappelé à la barre que la réalité avait été bien différente. Sa version est la suivante:

    "Un petit groupe de résistants avait bien saboté un aiguillage, faisant dérailler deux wagons, mais il n'y avait eu aucun blessé. Quant au lieutenant allemand, il avait fait rafler les hommes du village d'Ascq et en avait fait fusiller 86, avant que la gendarmerie allemande, et non la Gestapo, n'interrompe le massacre".

    "Ces propos sont pour nous une nouvelle manière de rayer Ascq de la carte de France", a fait valoir M. Stievenard.

    La procureure de la République, Anne de Fontette, a déploré, elle, que Jean-Marie Le Pen ait transformée la Gestapo, jugée criminelle par le tribunal de Nuremberg, en "une autorité protectrice". Il est à craindre, a-t-elle dit, que "certains esprits peu enclins à la critique" ne voient ensuite dans la Gestapo "des Soldats de la Paix" ou encore "les Casques bleus des années 40". !!!

    Pour ce qui est de la "contestation de crime contre l'humanité", M. Le Pen est poursuivi notamment pour un passage où il déclare: "En France du moins, l'Occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550.000 kilomètres carrés."

    Vendredi, la directrice de Rivarol a déclaré ne pas avoir "été choquée par de tels propos". "Si l'on exclut la déportation", l'Occupation en France "a été tout de même modérée par rapport à ce qui s'est passé en Belgique et aux Pays-Bas", a affirmé Mme Wacquez. (La France était alors sous le régime de Vichy... pour rappel)

    Partie civile au procès, Serge Klarsfeld, le fondateur de l'association des Fils et filles des déportés juifs de France (FFDJF), a dénoncé "une dénaturation complète de la réalité historique", voyant en M. Le Pen "un multirécidiviste". Celui-ci a notamment déjà été condamné pour avoir vu dans les chambres à gaz "un point de détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale".

    Une bonne partie de la défense de Me Wallerand de Saint-Just, l'avocat de M. Le Pen, a consisté à présenter les propos poursuivis comme "une conversation à bâtons rompus", que Rivarol n'aurait pas dû publier. Par conséquent, son client ne peut être poursuivi.

    Pour Mme de Fontette, "cette ficelle est un peu grosse". Quelques heures plus tôt, le journaliste avait confirmé que les propos faisaient bien partie de l'interview.

    La 17e chambre rendra son jugement le 8 février.

  • Suivez le Guide!

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    Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi s'est rendu au château de Versailles, au cinquième et dernier jour de sa visite controversée en France. Il a notamment posé pour les photographes devant le trône du roi Louis XIV.

     Suivi par une centaine de personnes, M. Kadhafi s'est longuement arrêté devant la reconstitution de l'imposant trône du "roi Soleil", un instant après avoir traversé la célèbre galerie des Glaces. Il a posé pour les photographes, en observant d'un air concentré le décor chargé d'or qui l'entourait.

    Il a ensuite été conduit, à sa demande, dans la "salle du sacre de Napoléon", où il s'est intéressé à un tableau représentant la bataille d'Aboukir, remportée en 1799 par le général Bonaparte sur les troupes de l'empire ottoman.

    Demain, samedi 15, il s'envole pour l'Espagne...

  • Toulouse: les terribles aveux du violeur de la Ramée

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    Deux jours après l'interpellation du violeur présumé qui a agressé sexuellement, battu et séquestré, une femme de 40 ans, à Toulouse, dimanche dernier, le principal suspect, Madjoub B., a avoué une partie des faits, hier, lors de sa garde à vue.

    Les auditions menées par les gendarmes de la brigade des recherches du Mirail ont finalement révélé hier la face cachée de cet homme âgé de 28 ans, l'allure fluette et habitant à Fonsorbes, dans l'ouest de l'agglomération toulousaine. Père de deux enfants en bas âge et déjà connu de la justice pour des affaires de trafic de stupéfiants, le suspect avait également fait un séjour à la maison d'arrêt de Seysses, l'année dernière pour des « dégradations de biens d'autrui. »

    Selon ses proches, « rien ne laissait penser qu'il se livrerait un jour à une telle sauvagerie. » Car si le suspect reconnaît les viols, la violence et le vol de la carte bancaire de la victime, reste à définir le véritable mobile de ce long épisode criminel où durant quatre heures, dimanche matin 09.12, cet individu a fait vivre un véritable enfer à une mère qui se rendait sur son lieu de travail à 7 heures.

     Ce matin-là, lorsque la victime quitte son domicile, non loin du quartier de Basso-Cambo, au Mirail, elle est agressée dans le hall de son immeuble par un inconnu. Elle devient alors, sous la contrainte, l'otage de son tortionnaire qui la jette de force dans la malle arrière de son véhicule. Séquestrée, la victime est frappée à la tête puis violée dans deux endroits distincts, d'abord à la Ramée ensuite dans un hôtel. En fin de matinée, la victime, laissée pour morte au bord de la route, à Plaisance-du-Touch, se réfugie chez un riverain qui donne aussitôt l'alerte. Les gendarmes entendent la victime traumatisée qui fait le récit de son calvaire.

    Devant les distributeurs de billets et à l'hôtel, les images enregistrées vont parler. Des éléments exploités par les enquêteurs qui remontent rapidement la piste du suspect avant de retrouver la voiture de la victime non loin de chez elle. Des témoignages circonstanciés recueillis sur les différents lieux de passage de l'agresseur, dont une station-service, renforcent la conviction des gendarmes qui identifient très vite le suspect. Reste à éclaircir le véritable mobile. Madjoub B. devrait être présenté à la justice aujourd'hui. Le parquet devrait demander son placement en détention provisoire.

     

    (Source: La Dépêche du Midi 13.12)

  • Me Olivier Brane: "C'est horrible" !

    L'avocat grièvement blessé par le colis piégé arrivé la semaine dernière à son cabinet parisien assure que «personne» ne pouvait lui en vouloir et ne comprend pas pourquoi il a été pris pour cible.

    S'exprimant, pour la première fois, sur RTL depuis son lit d'hôpital, Me Olivier Brane a déclaré: «C'est très dur. Je suis en train de perdre un oeil et j'ai une main très abîmée. C'est horrible».

    «C'est incompréhensible», a-t-il ajouté.

    Me Brane a été blessé jeudi 6 décembre vers midi dans l'explosion d'un colis piégé, apporté par un coursier à son cabinet du boulevard Malesherbes à Paris (VIIIe). Une secrétaire de 74 ans, Jacqueline Ben Bouali, a été tuée sur le coup.

    Une note accompagnait l'un des paquets livrés avec le colis piégé, qui remerciait les avocats du cabinet pour «une affaire immobilière complexe».

    Et si on avait fait erreur sur la cible par suite de mauvais "tuyaux" ? Il y a eu pu avoir confusion... Il semble que la coursière n'a pas été encore retrouvée par la police. Par crainte qu'elle parle, elle a peut-être été exécutée par ceux qui ont organisé l'attentat.

  • Jen-Marie Le Pen jugé pour des propos incorrects

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    Le tribunal correctionnel de Paris jugeait ce matin, Jean-Marie Le Pen, pour ses propos à l'hebdomadaire Rivarol sur l'Occupation allemande qu'il avait, en janvier 2005, qualifiée de "pas particulièrement inhumaine".

    Absent à l'audience, Le Pen est poursuivi pour "complicité d'apologie de crimes de guerre" et "complicité de contestation de crime contre l'humanité".

     

    Sont également poursuivis le journaliste de Rivarol qui l'avait interviewé, Jérôme Bourbon, et la directrice de publication de l'hebdomadaire nationaliste, Marie-Luce Wacquez (Camille Galic). La première affaire concerne l'apologie de crime de guerre, après diverses plaintes d'associations et de la commune de Villeneuve d'Ascq (Nord). L'accusation reproche au président du Front national d'avoir présenté favorablement la Gestapo, une organisation pourtant jugée criminelle par le tribunal de Nuremberg pour son rôle dans les crimes contre l'humanité perpétrés par les nazis.

    La deuxième information, pour "contestation de crime contre l'humanité", avait été ouverte à la suite d'une plainte avec constitution de partie civile déposée par l'association des Fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF).

    Elle vise un passage dans lequel Le Pen a notamment déclaré à Rivarol: "en France du moins, l'Occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550.000 kilomètres carrés".

    Lors de l'audience de vendredi, qui devait se poursuivre dans l'après-midi, Marie-Luce Wacquez a déclaré ne pas avoir "été choquée par de tels propos". "Si l'on exclut la déportation", l'Occupation allemande en France a été tout de même modérée par rapport à ce qui s'est passé en Belgique et aux Pays-Bas", a-t-elle ajouté devant les juges de la 17e chambre.

  • L'inflation encore plus forte en novembre

    L'Europe ruinée par l'Union européenne: quand supprimera-t-on la monnaie commune? 

    L'inflation a été encore plus forte que prévu en novembre dans la zone euro, atteignant 3,1% sur un an soit un point plus haut depuis six ans et demi ! Cette situation représente «clairement une raison de s'inquiéter», indique la Commission européenne.

    Et pour cause puisque, si la tendance se confirmait dans les semaines à venir, la Banque centrale européenne (BCE) pourrait être contrainte d'augmenter de nouveau ses taux d'intérêts. Portant un peu plus un mauvais coup sur la capacité du pouvoir d'achat dans la zone euro.

    Le mois dernier, l'inflation avait déjà grimpé à 2,6%, après 2,1% en septembre, sous l'effet du pétrole cher et de la hausse des prix des denrées alimentaires.

    En novembre, l'inflation a été de 9,7% dans l'énergie et de 4,3% pour les produits alimentaires.

    En particulier, les prix des carburants pour le transport ont augmenté de 15,1%, ceux des combustibles liquides de 22,6%, ceux du lait, du fromage et des oeufs de 9,7% et ceux des pains et céréales de 6,4%.

    L'inflation sous-jacente -hors prix de l'énergie et des aliments non transformés- s'est élevée à 2,3%, contre 2,1% en octobre.

    L'inflation dans la zone euro dépasse pour le troisième mois consécutif l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE), qui vise une inflation en dessous mais proche de 2% sur le moyen terme.

    Cette forte inflation place la BCE face à un dilemme. La semaine dernière, elle a laissé son principal taux directeur inchangé à 4%, mais a affiché sa détermination à lutter contre la moindre menace de dérapage des prix dans la zone euro.

    Le président de la Banque centrale du Luxembourg, Yves Mersch, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a encore prévenu vendredi que la Banque «agira de manière résolue et en temps opportun» contre les risques de dérapage de l'inflation.

    (Source Le Parisien -14.12.07)

  • Anne-Lorraine Schmitt pour toujours dans notre coeur

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    Anne-Lorraine, 23 ans
    Ce que son meutrier a raconté aux enquêteurs. Sans un mot de regret.

    Dimanche 25 novembre 2007, une jeune étudiante en journalisme de 23 ans était poignardée dans le RER D sur la ligne de Creil dans l'Oise. Anne-Lorraine Schmitt a été frappée de plusieurs coups de couteau alors que son agresseur avait tenté de la violer. Mis en examen pour homicide volontaire et tentative de viol, Thierry Deve Oglou a raconté ce qui s'était passé aux enquêteurs. Pour RTL, Myriam Alma a pu avoir accès aux propos qu'il a tenu dans une chambre d'hôpital.

    L'homme est renfermé, un peu rustre et à la tenue négligée. Ce manutentionnaire, célibataire sans enfants, raconte qu'il était parti faire des courses, pour acheter un CD de Chopin à Goussainville pour son père. Il prend alors un verre, fume un cigare et s'apprête à rentrer en RER chez ses parents quand il aperçoit une jeune femme seule dans la rame.

    Il s'installe dans un premier temps loin d'elle jusqu'à la station Louvres où il descend habituellement. Thierry D. se dirige vers la sortie avant de se raviser et de se diriger vers la jeune femme. "J'ai eu un flash" explique-t-il. Avec son couteau Laguiole qu'il utilise dans son travail de manutentionnaire, il annonce brutalement à la jeune fille : "J'ai envie de faire l'amour avec toi."

    Anne-Lorraine se met à hurler face à son agresseur. "Je ne pouvais plus supporter ses cris. Je l'ai poignardée pour la faire taire, j'ai pété les plombs" raconte-t-il. La scène dura moins de sept minutes. Sa victime au sol, l'agresseur descend blessé à la station suivante.

    Anne-Lorraine ne sera retrouvée qu'une heure plus tard, agonisante, à la gare terminus de Creil. mais, frappée en plein coeur, elle ne survivra pas à ses terribles blessures.

    ( Source: RTL J.M. avec Myriam Alma- Photo: Valeurs actuelles)

    Non, il n'a pas eu un mot de regret, il n'a manifesté aucun remords...

    RIP Anne-Lorraine  

     


  • LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA

    Un professeur agrégé de médecine au Val de Grâce remet les pendules à l'heure dans une lettre ouverte sans concessions au Président de la République algérienne.

     Monsieur le Président,

    En brandissant l’injure du génocide de l’identité algérienne par la France, vous saviez bien que cette identité n’a jamais existé avant 1830.  M. Ferrat Abbas et les premiers nationalistes avouaient l’avoir cherchée en vain.

    Vous demandez maintenant repentance pour barbarie : vous inversez les rôles !


     C’était le Maghreb ou l’Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations, d’origine phénicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le VIIIème siècle, en grande partie chrétiennes (500 évêchés dont celui d’Hippone / Annaba, avec Saint Augustin). Ces régions agricoles étaient prospères.
    Faut-il oublier que les Arabes, nomades venant du Moyen Orient, récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti de force,
     « béçif » (par l’épée), toutes ces populations. « Combattez vos ennemis dans la guerre entreprise pour la religion….Tuez vos ennemis partout  où vous les trouverez » (Coran, sourate II, 186-7). Ce motif religieux était élargi par celui de faire du butin, argent, pierreries, trésor, bétail, et aussi bétail humain, ramenant par troupeaux des centaines de milliers d’esclaves berbères; ceci légitimé par le Coran comme récompense aux combattants de la guerre sainte (XLVIII, 19, 20) .Et après quelques siècles de domination arabe islamique, il ne restait plus rien de l’ère punico romano berbère si riche, que des ruines (Abder-Rahman ibn Khaldoun el Hadram , Histoire des Berbères,T I, p.36-37, 40, 45-46. 1382). Faut-il oublier aussi que les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb pendant trois siècles, maintenant les tribus arabes et berbères en semi esclavage, malgré la même religion, les laissant se battre entre elles et prélevant la dîme, sans rien construire en contre partie ?
    Faut-il oublier que ces Turcs ont développé la piraterie maritime, en utilisant leurs esclaves? Ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires de commerce en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d’esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants. Dans l’Alger des corsaires du XVI ème siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchaînés. D’où les tentatives de destruction de ces bases depuis Charles Quint, puis les bombardements anglais, hollandais et même américain…..Les beys d’Alger et des autres villes se maintenaient par la ruse et la force, ainsi celui de Constantine, destitué à notre venue, ayant avoué avoir fait trancher 12.000 têtes pendant son règne.                 

    Faut-il oublier que l’esclavage existait en Afrique depuis des lustres et existe toujours? Les familles aisées musulmanes avaient toutes leurs esclaves africains. Les premiers esclavagistes, Monsieur le Président, étaient les négriers noirs eux-mêmes qui vendaient leurs frères aux Musulmans du Moyen Orient, aux Indes et en Afrique (du Nord surtout), des siècles avant l’apparition de la "triangulaire" avec les Amériques et les Antilles, ce qui n’excuse en rien cette dernière, même si les esclaves domestiques étaient souvent bien traités.

    Faut-il oublier qu’en 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les esclaves et, finalement, affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères opprimées ?                  Faut-il oublier qu’en 1830, il y avait à peu près 5.000 Turcs, 100.000 Koulouglis, 350.000 Arabes et 400.000 Berbères dans cette région du Maghreb où n’avait jamais existé de pays organisé depuis les Romains. Chaque tribu faisait sa loi et combattait les autres, ce que l’Empire Ottoman favorisait, divisant pour régner.
                     
    Faut-il oublier qu’en 1830 les populations étaient sous-développées, soumises aux épidémies et au paludisme. Les talebs les plus évolués, qui servaient de toubibs (les hakems), suivaient les recettes du grand savant « Bou Krat » (ou plutôt Hippocrate), vieilles de plus de 2.000 ans .La médecine avait quand même sérieusement évolué depuis !

    Faut-il oublier qu’à l’inverse du génocide, ou plutôt du massacre arménien par les Turcs, du massacre amérindien par les Américains, du massacre aborigène par les Anglais et du massacre romano-berbère par les Arabes entre l’an 700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins (militaires au début puis civils) toutes les populations du Maghreb les amenant de moins d’un million en 1830 en Algérie, à dix millions en 1962.

    Faut-il oublier que la France a respecté la langue arabe, l’imposant même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a respecté la religion (ce que n’avaient pas fait les Arabes, forçant les berbères chrétiens à s’islamiser pour ne pas être tués, d’où le nom de « kabyle » = j’accepte).

    Faut-il oublier qu’en 1962 la France a laissé en Algérie, malgré des fautes graves et des injustices, une population à la démographie galopante, souvent encore trop pauvre  - il manquait du temps pour passer du moyen âge au XXème siècle -,  mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux travaux des Jardins d’Essais, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles, un Institut Pasteur, des hôpitaux et une université, la poste… Il n’existait rien avant 1830. Cette mise en place d’une infrastructure durable, et le désarmement des tribus, a été capital pour l’Etat naissant de l’Algérie.

    Faut-il oublier que les colons français ont asséché, entre autres, les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la plaine la plus fertile d’Algérie, un grenier à fruits et légumes, transformée, depuis leur départ, en zone de friche industrielle ?
    Faut-il oublier que la France a permis aux institutions de passer, progressivement, de l’état tribal à un Etat nation, et aux hommes de la sujétion à la citoyenneté en construction, de façon, il est vrai, insuffisamment rapide. Le colonialisme, ou plutôt la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l’Algérie, dans l’ère de la mondialisation.

    Faut-il oublier qu’en 1962, un million d’européens ont dû quitter l’Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés ou, au mieux, de devenir des habitants de seconde zone, des dhimmis, méprisés et brimés, comme dans beaucoup de pays islamisés. Il en est de même de quelques cent mille israélites dont nombre d’ancêtres s’étaient pourtant installés là, 1000 ans avant que le premier arabe musulman ne s’y établisse. Etait-ce une guerre d’indépendance ou encore de religion ?

    Faut-il oublier qu’à notre départ en 1962, outre au moins 75.000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l’humanité, et des milliers d’européens tués ou disparus, après ou avant, il est vrai, les excès de l’O.A.S., il y a eu plus de 200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un parti unique, beaucoup plus que pendant la guerre d’Algérie. C’est cette guerre d’indépendance, avec ses cruautés et ses horreurs de part et d’autre, qui a fondé l’identité algérienne. Les hommes sont ainsi faits !

     Monsieur le Président, vous savez que la France forme de bons médecins, comme de bons enseignants. Vous avez choisi, avec votre premier ministre, de vous faire soigner par mes confrères du Val de Grâce. L’un d’eux, Lucien Baudens, créa la première Ecole de médecine d’Alger en 1832, insistant pour y recevoir des élèves autochtones. Ces rappels historiques vous inciteront, peut-être, Monsieur le Président, à reconnaître que la France vous a laissé un pays riche, qu’elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations, des plus pauvres aux plus aisées - ces dernières ayant souvent connu des débuts très précaires -.
    La France a aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie. Personne ne vous demandera de faire acte de repentance pour l’avoir laissé péricliter, mais comment expliquer que tant de vos compatriotes, tous les jours, quittent l’Algérie pour la France ?

    En fait, le passé, diabolisé, désinformé, n’est-il pas utilisé pour permettre la mainmise d’un groupe sur le territoire algérien ? Je présente mes respects au Président de la République, car j’honore cette fonction.

    Un citoyen français,
    André Savelli,

    Professeur agrégé de médecine au Val de Grâce.

  • La paillassonne

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    Les nouvelles déclarations de la secrétaire d'Etat contraste avec les propos qu'elle avait tenus avant l'arrivée, lundi 10 décembre, du dirigeant libyen en France. Rama Yade avait alors déclaré "le colonel Kadhafi doit comprendre que notre pays n'est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits". "La France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort", avait ajouté la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, qui avait aussitôt été convoquée à l'Elysée, où Nicolas Sarközy l'avait personnellement rappelée à l'ordre.

    Revirement ultra-rapide de la Franco-Sénégalaise: elle lui décoche son plus beau sourire!