Blog - Page 1935
-
Un petit tour en Finlande
-
Baisse du niveau scolaire en France
Les Français de 15 ans en position "moyenne" dans l'étude de l'OCDE sur leurs connaissances
Les élèves français de 15 ans arrivent au 17e rang pour leurs performances en mathématiques et en compréhension de l'écrit, et au 19e rang en sciences, sur les 30 pays de l'OCDE, selon les résultats de l'étude "Pisa" 2006 présentée mardi par cet organisme.
L'OCDE effectue tous les trois ans une étude sur les savoirs acquis en sciences, en mathématiques et en compréhension de l'écrit des jeunes de 15 ans, c'est-à-dire, dans la plupart des pays, à l'issue de leur scolarité obligatoire.
"La France se situe au 19e rang en sciences et au 17e rang en mathématiques et en compréhension de l'écrit", a déclaré Eric Charbonnier, à la direction de l'Education de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), lors de la présentation des résultats à la presse.
"C'est une position moyenne, en légère baisse par rapport" aux précédentes enquêtes Pisa (2000 et 2003). Bien sûr, on s'attendait à de meilleures performances mais on ne peut pas considérer que la France est en situation d'échec complet dans son système d'éducation", a-t-il poursuivi.
La France est caractérisée selon lui par une "proportion d'élèves en difficulté de 20%, comme la moyenne OCDE, importante, et par le fait que l'élite est en proportion nettement inférieure à celle des pays qui réussissent dans les études Pisa", comme la Finlande par exemple.
"La France doit diminuer sa proportion d'élèves en difficulté et augmenter sa proportion d'excellents élèves pour pouvoir s'améliorer dans les classements internationaux", a préconisé M. Charbonnier.
Il a estimé qu'une des solutions serait "peut-être d'alléger les programmes scolaires et de mettre en place des heures de soutien pour les élèves les plus en difficulté".
Parmi les 30 pays de l'OCDE, la Finlande arrive en tête du classement en sciences, et de celui en mathématiques et deuxième du classement en compréhension de l'écrit. En 2003, la Finlande était déjà la meilleure en culture scientifique, compréhension de l'écrit, résolution des problèmes et 2e en culture mathématique.
En 2006, la Corée du Sud (1ère en compréhension de l'écrit, 2e en mathématiques, 7e en sciences), le Canada (2e en sciences, 3e en compréhension de l'écrit, 5e en maths) ou encore l'Australie (5e en sciences, 6e en compréhension de l'écrit et 9e en maths) sont également parmi les "plus performants" des 30 pays de l'OCDE.
Un classement plus général publié jeudi dernier, comprenant d'autres pays que ceux de l'OCDE, faisait toutefois apparaître Hong-Kong en deuxième position du classement en sciences.
Dans les 30 pays de l'OCDE, parmi les mal placés, figurent les Etats-Unis (25e en maths, 21e en sciences) ou encore la Grèce (27e pour l'écrit, 28e en maths et sciences) et tout en bas du tableau, le Mexique (30e en sciences et maths, 29e pour l'écrit).
Quand on compare les scores obtenus, "les jeunes Français ont en moyenne un an de retard par rapport aux jeunes Finlandais", a commenté Bernard Hugonnier, également à la direction de l'Education de l'OCDE.
L'étude Pisa a porté sur 57 pays représentant 90% de l'économie mondiale (dont 30 de l'OCDE), mais les résultats ont surtout été analysés mardi dans le cadre des 30 pays de l'OCDE.
-
Toute honte bue... la grande lèche!
ALGER (Reuters) - Nicolas Sarkozy et Abdelaziz Bouteflika se sont efforcés de dépasser leurs divergences sur le passé colonial de la France en Algérie, qui a continué de peser sur la visite d'Etat du président français.
"Sur la mémoire, chacun a fait un pas l'un vers l'autre et aujourd'hui les choses sont vraiment stabilisées", déclarait l'Elysée au soir du deuxième jour de cette visite.
Sans aller jusqu'à présenter les "excuses" qu'exigent de la France les dirigeants algériens, Nicolas Sarközy a fait un nouveau pas, dans un toast en l'honneur du président Abdelaziz Bouteflika, lors d'un déjeuner officiel."Nous sommes prêts à regarder en face cette partie de notre histoire et à la considérer sans tabou, y compris dans ce qu'elle a de plus sombre, a-t-il dit.
Le "partenariat d'exception" entre les deux pays doit s'accompagner "d'un travail de mémoire pour rapprocher notre lecture de l'histoire", a renchéri Nicolas Sarközy le soir, devant des représentants de la communauté française.
Il a cependant ajouté que ce "travail de mémoire" ne devait pas être un "préalable" au développement des relations entre la France et son ancienne colonie.
Nicolas Sarkozy a réaffirmé qu'il fallait "reconnaître ce que le système colonial avait d'injuste", sans faire d'amalgame avec "ceux qui ont construit sur cette terre" qu'ils ont dû quitter lors de la guerre d'indépendance algérienne (1954-62).
De son côté, Abdelaziz Benflika s'était dit convaincu, dans un toast lors du déjeuner, que la visite du président français permettrait "d'aborder avec franchise et courage" les problèmes pesant sur les relations franco-algériennes et de trouver "le moyen d'y porter remède dans un esprit d'ouverture".
Il a au passage adressé sa "sincère reconnaissance à tous les Français" qui ont apporté leur aide et leur "solidarité" aux Algériens pendant leur "guerre de libération".
Lundi soir, dans son premier discours, devant des chefs d'entreprise algériens et français, Nicolas Sarkozy avait qualifié de "profondément injuste" le système colonial et évoqué les "crimes terribles" commis pendant la guerre d'indépendance.
Le ministre algérien de l'Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, a estimé mardi matin que ces propos constituaient un "progrès" mais ne suffisaient pas.
"Nous dirons toujours que ce n'est pas assez mais ça va dans le bon sens", a-t-il dit à des journalistes à Tipasa, où le président français a visité avec lui les ruines romaines, en bordure de la Méditerranée, à 70 km à l'ouest d'Alger.
En regagnant Alger pour des entretiens avec Bouteflika, Nicolas Sarközy a fait une étape symbolique au sanctuaire dédié aux "martyrs" de la guerre d'indépendance.
L'Elysée fait valoir que le président français a multiplié les gestes pour ouvrir une "nouvelle page" avec l'Algérie.
Les deux gouvernements ont ainsi signé mardi une "convention de partenariat", présentée du côté français comme une sorte de "traité d'amitié simplifié" qui se substitue à un projet avorté de "traité d'amitié" lancé en 2003.
Cette convention de partenariat remplace et complète la convention de coopération culturelle, scientifique et technique qui liait la France et l'Algérie depuis 1986.
La France a également paraphé un accord cadre couvrant tous les aspects d'une future coopération franco-algérienne dans le domaine du nucléaire civil, dont la négociation s'est prolongée jusque dans la nuit de lundi à mardi. C'est le premier accord de ce type entre la France et un pays arabe, fait valoir l'Elysée.
Les deux chefs d'Etat ont présidé la signature de cinq milliards d'euros de contrats et accords d'investissement et de la prolongation des contrats d'approvisionnement de Gaz de France en gaz naturel algérien jusqu'en 2019.
Autre geste : la France enverra des experts pour étudier les conséquences des essais nucléaires qu'elle a effectués dans le désert algérien et "assumera ses responsabilités", dit-on de source proche du président français.
En matière de circulation des personnes, sujet sensible, la ministre française de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et son collègue de l'Immigration Brice Hortefeux iront en Algérie "dans les semaines qui viennent pour poser les bases d'une politique d'immigration concertée entre les deux pays".
(LE MONDE 04.12)
Ils n'ont pas honte, ce président, ces ministres, ces hommes d'affaires, toute cette clique sans honneur, de salir la mémoire des morts français, des soldats français, des paysans français massacrés par les terroristes du FLN ? La mémoire des Français qui ont fait l'Algérie ? Nous n'attendions pas de reconnaissance, mais un peu moins de crachats, un peu de "cimetières vandalisées", et un peu plus de respect pour la France qui accueille générteusement les citoyens algériens qui viennent (mais pourquoi?) vivre chez nous?
ILS N'ONT PAS HONTE!
-
Etrange revirement américain envers l'Iran
Les services de renseignement américains, qui affirmaient en 2005 que l’Iran avait un programme nucléaire militaire et la volonté de se doter de l’arme atomique le plus tôt possible, ont fait volte-face.
Un rapport des 16 agences de renseignement, rendu public lundi, estime que Téhéran, s’il le voulait, ne sera pas techniquement capable de produire et de retraiter suffisamment de plutonium pour une bombe «avant environ 2015».
Mais l’Iran n’aurait plus cette volonté. Son programme d’armement nucléaire a été arrêté fin 2003, affirme le rapport avec «un haut degré de confiance», en ajoutant «avec un degré de confiance modéré» que ce programme n’avait pas été relancé à la mi-2007.
«La décision de Téhéran d’arrêter son programme d’armes nucléaires suggère qu’il est moins déterminé à développer des armes nucléaires que nous ne l’avons jugé depuis 2005», lit-on dans cette «estimation nationale de renseignement» (NIE) sur l’Iran. Ce pays, toutefois, «garde au moins ouverte l’option de développer des armes nucléaires».
Les faucons de l’administration américaine, le vice-président Dick Cheney en tête, avaient brandi ces derniers mois la possibilité d’une frappe sur le complexe nucléaire iranien. Le président George W. Bush lui-même avait évoqué à la mi-octobre la possibilité d’une «troisième guerre mondiale» si l’Iran venait à disposer du «savoir nécessaire pour fabriquer une bombe atomique». Alarmiste, le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner avait pour sa part affirmé en septembre à Washington: «Certains experts affirment que 8 à 9 mois sont seulement sont nécessaires (à l’Iran) pour avoir une bombe atomique»…
Beaucoup de militaires américains sont fermement opposés à une attaque. Robert Gates, qui a succédé à Donald Rumsfeld au poste de secrétaire de la Défense, déclarait récemment qu’une attaque contre l’Iran «aurait des effets assez dramatiques».
Un général, James Simmons, soulignait à la mi-novembre qu’il n’y avait pas de «preuves récentes» que l’Iran soit en train de fournir des armes aux insurgés irakiens. Les soupçons d’ingérence militaire de Téhéran en Irak étaient jusqu’alors un contentieux majeur entre Washington et Téhéran. Avec la publication de ce rapport, les néo-conservateurs bellicistes de l’administration Bush, «encore très actifs» selon un diplomate américain, paraissent en perte de vitesse.
Les 16 agences du renseignement américain, dont la CIA, estiment avec «un degré de confiance modéré» qu’au plus tôt, l’Iran serait techniquement capable de produire suffisamment d’uranium hautement enrichi pour une bombe fin 2009, «mais c’est très improbable». «Nous jugeons avec un degré de confiance modéré que l’Iran pourrait être techniquement capable de produire suffisamment d’uranium enrichi pour une bombe pendant la période 2010-2015».
Les Etats-Unis auraient donc largement le temps de voir les choses venir, et de poursuivre la voie diplomatique, que le NIE appuie d’ailleurs avec insistance. L’arrêt du programme nucléaire militaire en 2003 est «principalement» dû «à la pression internationale», ce qui suggère que Téhéran n’est pas engagé dans «une course à la bombe qui ne tiendrait pas compte des coûts politiques, économiques et militaires». (Source: LIBERATION 03.12/07)
Cette volte-face des E.U. est-elle liée au succès électoral de Vladimir Poutine ainsi qu'à ses récentes déclarations en faveur de l'Iran?
Les Etats-Unis sont-ils tout simplement en train de désavouer Bush et sa politique au Proche-Orient?
-
Sarközy à la Casbah
Casbah d'AlgerLe chef de l'Etat veut renouer des liens plus étroits avec l'Algérie et signer une batterie de contrats. Mais pas question de présenter les « excuses » qu'Alger réclame à la France pour les « crimes » commis pendant la colonisation.
Le voyage d'État en Algérie que Nicolas Sarközy entame aujourd'hui a bien failli ne pas avoir lieu. Les déclarations antisémites de Cherif Abbas, accusant la semaine dernière le président français d'être l'élu du « lobby juif », ont fâché l'Elysée. Le malaise s'est dissipé lors d'un contact téléphonique, jeudi dernier, entre Nicolas Sarközy et son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika. Celui-ci a (modérément) remis en place son ministre et l'on est prié de croire, des deux côtés de la Méditerranée, que les deux chefs d'Etat sont ravis de se retrouver. Nicolas Sarközy effectue tout de même cette visite sans Enrico Macias, mais avec Yasmina Benguigui, Didier Barbelivien ou encore Alexandre Arcady...
Deux mois après que les intérêts français y eurent été pris pour cible par Al-Qaïda, les objectifs de ce déplacement sont multiples. Il s'agit d'abord de réaffirmer la confiance de la France envers un pays qui a lutté contre le terrorisme, de renouer les liens d'une relation distendue par des orages à répétition, et même, selon la terminologie élyséenne, de rétablir les bases d'un « partenariat d'exception ». Sans oublier une importante dimension commerciale avec la signature prévue de contrats pour 5 millions de dollars, essentiellement dans le domaine de l'énergie. Dans les bagages du président français, on trouvera donc 150 hommes d'affaires, mais aussi Christine Lagarde, Bernard Kouchner et Henri Guaino, le conseiller du président qui pilote le projet d'Union euro-méditerranéenne.
Même si Alger réclame à la France des « excuses » pour les « crimes » commis pendant la colonisation, il est exclu que le président français fasse « acte de repentance ».Il prononcera toutefois mercredi devant les étudiants de Constantine un discours dans lequel il devrait affirmer son désir de tourner cette page douloureuse de l'histoire franco-algérienne, et dénoncer les maux du colonialisme.
(Le Parisien)
-
Mathias Duchemin, petit martyr
Mathias Duchemin 4 ansChristian Beaulieu, déjà condamné pour des attentats à la pudeur sur des mineurs, comparaîtra aujourd'hui pour le meurtre et le viol du jeune Mathias, 4 ans. L'accusé nie les faits malgré des aveux passés en garde à vue.
Depuis sa cellule de la centrale de Moulins-Yzeure (Allier), il nie le meurtre depuis des mois malgré des aveux devant les gendarmes auxquels il avait confié « une pulsion brutale ». Christian Beaulieu, 57 ans, le tueur présumé du petit Mathias Duchemin, 4 ans, violé et tué à Moulins-Engilbert (Nièvre) dans la nuit du 6 au 7 mai 2006, sera jugé par la cour d'assises de la Nièvre à partir d'aujourd'hui et jusqu'à vendredi. Plus de soixante témoins, cinq experts psychiatres et psychologues seront appelés à la barre.
Petit homme fluet, impliqué dans des affaires d'agressions sexuelles sur des mineurs dans les années 1980, Christian Beaulieu sera dans le box des accusés aux côtés de son ex-compagne, Marie-Jeanne Hoffmann, une femme de 49 ans poursuivie pour non-dénonciation de crime.
Christian Beaulieu, sans emploi, avait été interpellé dans son appartement du centre de Moulins-Engilbert, moins d'une semaine après la découverte du corps de Mathias. L'enfant, second fils d'un couple d'agriculteurs de la commune, avait été retrouvé entièrement nu, dissimulé sous un amas de terre, dans le lit de la rivière le Guignon. Il avait disparu quelques heures plus tôt alors qu'il jouait avec d'autres enfants, près de la salle polyvalente où ses parents et cent cinquante convives assistaient à une soirée organisée par le Centre cantonal des jeunes agriculteurs. Ses vêtements étaient éparpillés derrière cette salle près de laquelle l'accusé avait été aperçu le soir du drame. Des enfants avaient signalé aux enquêteurs la présence d'un individu avec un chapeau « sans bord ». A la question de savoir si Christian Beaulieu était ce mystérieux homme avec un béret ou une casquette, le procureur de la République de Nevers, Christian Gongora, avait lâché un oui catégorique le jour où il annonçait les aveux du suspect. Il ajoutait que le « scénario détaillé de la disparition et de l'homicide décrit par cet individu confirmait les conclusions des enquêteurs ».RIP Mathias
-
In memoriam: Algérie française
Profanation du cimetière de Mers El Kébir (Port militaire d'Oran)RECHERCHE DE LA VERITE -1954 à 1962
MEMOIRE, NE NOUS ABANDONNE PAS
Première victime de l'insurrection - il avait 22 ansassassiné alors qu’il allait avertir la gendarmerie de Cassaigne d’une attaque de terroristes à 1h.30 du matin de ce 1er novembre 1954.Enfants massacrés et mutilés par les terroristes du FLNAux êtres qui nous étaient chers et qui ne seront jamais oubliésLa mort n'est rien,
Je suis simplement passé dans la pièce d'à côté,
Je suis moi. Tu es toi,
Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours,
Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné,
Parle-moi comme tu l'as toujours fait.
N'emploie pas un ton différent.
Ne prends pas un air solennel et triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été
Sans emphase d'aucune sorte et sans trace d'ombre.
La vie signifie ce qu'elle a toujours signifié.
Elle reste ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé.¨
Pourquoi serais-je hors de ta pensée,
Simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t'attends, je ne suis pas loin,
Juste de l'autre côté du chemin.
Tu vois, tout est bien.Charles Péguy(Source: www.algerie-francaise.org/ )
Ce site par le nombre d'informations qu'il contient, permet, d'une part, à nos enfants de connaître la vérité sur le drame de leurs parents, Français d'Algérie, et d'autre part, aux prochaines générations d'historiens, d'avoir des évidences irréfutables pour que les coupables soient jugés un jour par le Tribunal de l'Histoire.
-
La nuit, tous les chats sont gris... (7)
-
Partie de chasse à Tuva, août 2007
Vladimir Poutine à Tuva (République de Tuva, en Mongolie) -
VIDEO Racisme anti-blanc
-
RUSSIE UNIE FACE AU MONDE !
Le parti de Vladimir Poutine a remporté une victoire écrasante dimanche aux législatives russes, entachées de fraudes selon l'opposition, mais qui garantissent au chef de l'Etat de rester influent une fois parti du Kremlin en 2008.
Russie unie a obtenu 63,1% des suffrages, selon des résultats préliminaires partiels portant sur 40% des suffrages. Le parti fait ainsi un bond phénoménal par rapport aux législatives de 2003 (37,57%) et devrait obtenir la majorité constitutionnelle (au moins 300 des 450 sièges).
Les communistes arrivent en deuxième position, avec 11,5%, confirmant leur inexorable érosion depuis la chute de l'URSS.
Au total, quatre partis franchissent a priori la barre des 7% requise pour siéger au Parlement: Russie unie, le PC, les ultranationalistes pro-Kremlin (LDPR) de Vladimir Jirinovski et le parti de gauche pro-Kremlin Russie juste.
Le LDPR, confirmant son assise dans l'électorat, obtient 9,4% des voix, suivi de Russie juste, le parti du président du Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement) Sergueï Mironov, sur le fil du rasoir avec 7,6%.
Fait inédit dans l'Histoire russe, le président a participé en première ligne aux législatives en dirigeant la liste de Russie unie.
Avec un tel score, Vladimir Poutine est assuré de garder un pouvoir, en exerçant une influence sur le Parlement et sur le gouvernement à l'issue de la présidentielle de mars 2008 à laquelle il ne peut se présenter.
"Ces élections ont été un référendum de soutien à la politique de Vladimir Poutine et on peut dire qu'il a remporté une victoire", a aussitôt déclaré le chef de Russie unie et président de la Douma sortante, Boris Gryzlov.
Le bloc pro-Kremlin, avec 80% des voix au total, est assuré d'un raz-de-marée à la nouvelle Douma (chambre basse) avec pour seuls opposants les communistes, qui parlent fort mais contrarient rarement le président.
L'opposition libérale, déjà inexistante dans l'assemblée sortante à l'exception de quelques députés indépendants, est une nouvelle fois laminée : Iabloko ne remporte que 1,5% et le SPS 1,1% des voix.
Le taux de participation, un des enjeux du scrutin, s'établit à plus de 60% et dépasse celui de 2003 (55,75%), selon les premières tendances données par la Commission électorale.
Les communistes, dénonçant fraudes et pressions sur les électeurs, ont aussitôt annoncé qu'ils allaient contester les résultats devant la Cour suprême.
"Nous ne faisons pas confiance aux résultats annoncés et allons mener un décompte parallèle. Il est déjà clair qu'en Sibérie et dans d'autres régions, on tente d'obtenir un résultat fixé", a déclaré le leader communiste Guennadi Ziouganov, cité par l'agence Interfax.
A l'étranger, la transparence du scrutin a aussi été mise en doute.
Les Etats-Unis ont ainsi appelé les autorités russes à enquêter sur les accusations de violations qui auraient marqué les législatives...
-
A Champigny-sur-Marne...
Deux jeunes, âgés de 19 et 17 ans, ont été interpellés samedi soir à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) au cours d'une tentative d'incendie d'une salle annexe d'une école.
Les deux jeunes se sont opposés à l'intervention des pompiers sur les lieux en entreposant des poubelles.
L'incendie a noirci la salle mais a causé peu de dégâts.Une bouteille de champagne remplie de liquide inflammable a été retrouvée près de l'annexe.
Les deux interpellés ont été placés en garde à vue au commissariat de Champigny-sur-Marne, chargé de l'enquête.(Le Parisien 2.12.07)
-
STATS COMPLETES POUR NOVEMBRE 2007
Les stats complètes pour novembre ont été données aujourd'hui 2 décembre.
Stats du 1er au 30 novembre inclus:
Visiteurs uniques: 9 042
Visites: 12 494
Pages: 34 532
Pages par jour (Moy/Max): 1151 / 2778
Visites par jour (Moy/Max): 416 / 1089
-
VIDEO Drogue, racaille et "culture de l'excuse"
http://fr.youtube.com/watch?v=2D9cCzWITk8
Un passage clé du criminologue Xavier Raufer. Le deal de drogue génère des sommes considérables, qui, dit-il, peuvent également servir à financer “la culture de l’excuse“.
On aimerait en savoir plus, mais ses mots sous-entendent une corruption massive de certains milieux à la fois intellectuels, politiques et médiatiques, qui seraient tout simplement achetés par l’argent de la drogue pour mentir et désinformer, répandant en particulier la thèse de plus en plus contestée du “malaise social” des banlieues par opposition à l’évidente fracture ethnico-religieuse dûe à l’immigration massive.
(extrait de C dans l'air - 27.11.07)
(Source: Bureau Audiovisuel Francophone)
-
LE SOLEIL D'AUSTERLITZ BRILLE TOUJOURS
La veillée d'armes - Alphonse LAMOTTELe soleil d'Austerlitz - Baron François GERARDLes ordres avant la bataille - Carl VERNETNapoléon remporte une victoire éclatante sur l'armée austro-russe commandée par Alexandre 1er et François II le 2 décembre 1805 à Austerlitz (actuel Slavkov en Moravie près de Brno - République Tchèque) . Elle fut appelée la Bataille des Trois Empereurs. La victoire mit fin à la coalition contre la France par le traité de Presbourg le 26 décembre 1805 -
Dans les banlieues le pire reste à venir - lettre de Jean Maillard, magistrat
Villiers-le-BelDans les banlieues, le pire reste à venir
Par Jean de Maillard (Magistrat) 28/11/2007J’avoue que je n’aimerais pas être aujourd’hui au gouvernement. Ni d’ailleurs habiter Villiers-le-Bel. Ni moins encore être CRS. Je crains en effet que les nuits d’émeutes de Clichy-sous-Bois, il y a deux ans, ne soient que le hors-d’oeuvre de ce que nous allons déguster dans les temps prochains.
Je ne cherche pas à mettre de l’huile sur le feu, de toute façon ces lignes n’ont heureusement aucune chance d’être lues dans le 9-3 et autres cités dont notre belle France a parsemé ses paysages sub-urbains. Mais je crois qu’il va falloir quand même appeler un chat un chat. Qu’on incendie deux écoles, une bibliothèque, un commissariat, un garage et quelques autres bâtiments dont la liste est déjà oubliée, outre quelques dizaines de véhicules par jour, nous y étions habitués. C’est devenu presque une routine.
En revanche, la seconde nuit de Villiers-le-Bel marque une escalade dont les médias et le gouvernement ne voudront sans doute pas faire la publicité, mais qui risque d’être le point de départ d’une nouvelle étape: l’utilisation des armes à feu. A vrai dire, la surprise n’est pas que les émeutiers commencent à les sortir, mais d’une part qu’ils ne l’aient pas fait auparavant (à part un essai passé presque sous silence il y a deux ans) et d’autre part qu’ils se contentent encore de fusils de chasse et de pétoires à grenaille. Car les banlieues sont armées depuis longtemps et les caches contiennent de belles armes de guerre, bien mortelles comme il faut, auxquelles les gilets pare-balles de dotation ne résisteront pas.
Autant dire que la situation est explosive dans tous les sens du terme. Il semble que, d’émeute en émeute, les techniques se durcissent, les méthodes se professionnalisent et que les policiers et gendarmes devront très prochainement affronter, si ce n’est déjà le cas, des experts en guérilla urbaine qui n’auront aucun scrupule à faire usage de leurs armes contre les forces de l’ordre. Avec les conséquences qu’hélas on imagine. (....)
Le problème est, une fois de plus, qu’on aura attendu au-delà du dernier moment pour affronter une réalité devenue ingérable. Depuis des années, on a démobilisé la justice et on lui a ôté ses moyens: il paraissait plus utile de la confiner aux excès de vitesse et aux violences conjugales (Outreau a mis un frein à une autre de ses prédilections: les agressions sexuelles intrafamiliales) que de la voir s’occuper des grandes délinquances qui érodent irrémédiablement mais insensiblement notre société. Aujourd’hui, les trafics en tous genres fleurissent sous le nez de policiers et de juges consternés, qui comptent les coups et relèvent les morts après les règlements de comptes. Là, les kalachnikovs et les 38 spécial sont entre les mains des voyous, qui ne s’en servaient qu’entre eux jusqu’à présent, mais qui s’en soucie?
Si, quand même: la ministre de l’Intérieur vient de créer un fichier national des armes à feu. Quand il fonctionnera, on aura une centralisation des armes détenues par les personnes qui disposent d’une autorisation. Pour celles qui sont dans les caves des cités, il faudra encore attendre. A moins qu’elles ne soient déjà sorties d’elles-mêmes et que l’irrémédiable ne soit commis.
Je crois que ce que je vais dire va choquer, et je ne le fais pas de gaieté de cœur, ni par provocation, car l’heure me semble grave. Mais je suis persuadé que nous avons encore eu de la chance jusqu’à présent, que les voyous et futurs tueurs des banlieues n’aient pas encore osé faire usage de leur puissance de feu. J’espère que les pouvoirs publics prendront conscience de l’imminence des drames et surtout qu’ils chercheront enfin des solutions. Je ne voudrais pas être à leur place, car la marge de manœuvre, s’il en existe une, sera étroite. Certes, il faudra impitoyablement châtier, si on les arrête, les auteurs de ces événements. Mais la répression ne résout rien à long terme.
Et il faut aussi cesser de rêver, à gauche et ailleurs: la police de proximité n’est pas non plus la panacée, car on ne greffe pas une police communautaire sur une société à ce point malade et éclatée, dont ses membres sont en rébellion ouverte avec la société. La police est un moyen, pas une solution. Les éducateurs ne seront pas plus utiles: on ne guérit pas le cancer avec un placebo. Arroser les caïds avec des subventions pour acheter la paix armée sera peut-être la voie choisie: elle ne nous donnerait qu’un court répit. Reste-t-il une autre solution? Je l’ignore, et je suis bien content de ne pas être au gouvernement
(RUE89)
-
Un site à visiter: Avis de recherche de la Police Nationle
Recherche de personnes disparues - photos et signalementsRecherche d'auteurs présumés - photos et signalementsSignalements d'objets volésRestitution d'objets volésUn site intéressant à visiter: la face cachée des faits-divers et des délits oubliés -
Funérailles d'Anne-Lorraine Schmitt à Senlis (Oise)
Environ 1.500 personnes ont assisté samedi à Senlis aux funérailles d'Anne-Lorraine Schmitt, 23 ans, retrouvée poignardée le 25 novembre à Creil (Oise) dans le RER D.
Environ un millier de personnes ont suivi la messe célébrée par l'évêque de Beauvais Mgr James à l'intérieur de la cathédrale de Senlis, et environ 500 autres personnes à l'extérieur du lieu de culte dans une ambiance très recueillie.
La ministre du Logement Christine Boutin et le ministre du Budget et ancien député de l'Oise Eric Woerth étaient présents, comme de nombreux militaires -le père de la victime est officier supérieur, chargé de communication auprès du gouverneur militaire de Paris- et des délégations des scouts d'Europe, dont la victime faisait partie, ou de la Maison de la Légion d'honneur, où elle était surveillante.Son inhumation devait ensuite se dérouler dans l'intimité en présence de ses quatre frères et soeurs, de ses parents et de sa famille au cimetière d'Orry-la-Ville (Oise), où résident ses parents et où elle se rendait quand elle a été agressée dans le RER le 25 novembre.
Etudiante au Celsa, Anne-Lorraine Schmitt avait également effectué des études à Sciences-Po à Lille. Elle se destinait au journalisme et avait déjà fait plusieurs stages, à Radio Notre-Dame, Arte, Valeurs Actuelles ou au quotidien régional Le Courrier Picard.
Retrouvée grièvement blessée en gare de Creil le 25 novembre par deux voyageurs, Anne-Lorraine Schmitt était décédée peu après des suites des blessures reçues en se défendant. Son agresseur présumé, un Turc de 44 ans déjà condamné en 1996 pour une agression sexuelle sous la menace d'une arme sur la même ligne de RER, avait été retrouvé blessé, sans connaissance à la gare de Fosses, quelques stations avant celle de Creil.
Il a été mis en examen pour homicide volontaire et tentative de viol après avoir reconnu les faits.Ni le Sous-Président ni l'Infraministre de la Justice n'ont trouvé le temps de se déplacer pour les obsèques d'une jeune fille chrétienne sauvagement assassinée par un immigré turc musulman, délinquant récidiviste. Senlis n'est pourtant qu'à 52 km de Paris.
RIP Anne-Lorraine
-
STATS DU BLOG INCOMPLETES POUR NOVEMBRE
Par suite d'un problème que j'ignore, les stats de novembre ne comportent pas les données pour le 29 et le 30 du mois. Manquent donc deux jours.
Voici les stats du 1er au 28 novembre 2007:
Visiteurs uniques: 8 331
Visites: 11 439
Pages: 31 456
Pages par jour (Moy/Max): 1084 / 2778
Visites par jour (Moy / Max): 394 / 1089
-
C'est à la famille de ce pêcheur mort en mer que doivent aller nos pensées...
Au large du Touquet, durant les recherchesLes recherches pour retrouver un marin du chalutier qui a fait naufrage vendredi dans la Manche au large du Touquet (Pas-de-Calais) ont été arrêtées samedi après-midi, a-t-on appris auprès de la Préfecture maritime.
"Après 21 heures de recherches, le préfet maritime et le directeur du Cross Gris-Nez ont décidé de lever le dispositif de recherche", a indiqué un porte-parole de la Préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord.
Le chalutier Mon Bijou, long de 23 m et immatriculé à Boulogne (Pas-de-Calais), avait déclenché sa balise de détresse et envoyé une fusée rouge peu après 19H00 alors qu'il se trouvait à 32 km à l'ouest du Touquet. Six marins-pêcheurs avaient été récupérés sains et saufs dans un canot de sauvetage.
Les recherches pour retrouver le septième membre de l'équipage du chalutier ont mobilisé une quinzaine de bâtiments et ont duré jusque tard dans la nuit, puis ont repris dès le lever du jour samedi matin avec le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage Anglian Monarch et un hélicoptère des douanes.
"Le décès de ce marin porte à 22 le nombre de morts ou disparus dans la zone depuis le 1er janvier 2007", a déclaré le porte-parole.
"Selon les premiers témoignages des survivants, le bateau a chaviré alors qu'il était en action de pêche et qu'une lame l'a frappé sur le côté. Le marin disparu n'a pas pu s'accrocher au radeau de survie en quittant le navire", a-t-il ajouté en précisant que les conditions météo étaient mauvaises, avec des creux de 2,5 à 4 mètres et des vents soufflant à près de 70km/h. Dans une eau à 11°, un homme de forte résistance ne peut pas survivre plus de 6h..............................Nous exprimons ici à la famille et aux proches de ce marin toute notre compassion et notre tristesse. Nos pensées vont vers eux avec notre peine. Certains pourront dire que "ce sont les risque du métier": ce métier est dangereux et nous en avons, hélas, encore la preuve, mais c'est un métier magnifique, un métier d'homme, qui doit être mis à l'honneur et recevoir toutes les aides qu'il mérite de la France.