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Blog - Page 1932

  • LA "FECALPOLITIK" DE SARKÖZY

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    Kadhafi et Roland Dumas le 28 février 2007 en Libye...
    Il manquait un ministre des affaires étrangères pour recevoir le colonel Kadhafi ? Roland Dumas s'y est collé. "Profonde et cordiale bienvenue" : c'est ainsi que l'ancien occupant du Quai d'Orsay, sous François Mitterrand, a accueilli, mardi 11 décembre, dans un des salons de l'hôtel Ritz, place Vendôme, à Paris, le Guide de la révolution libyenne.
    (Le Ritz appartient à Mohamed Al-Fayed, dont le fils Dodi a été tué avec Lady Diana dans l'accident du pont de l'Alma)Le socialiste, qui avait dénoncé, la veille, sur LCI, la "double lâcheté" de Bernard Kouchner, celle de "ne pas être là, et de ne pas donner de raison", a rendu service à Nicolas Sarközy en accueillant chaleureusement, avec le député (UMP) des Hauts-de-Seine Patrick Ollier, président de la commission économique de l'Assemblée nationale, un Mouammar Kadhafi que les députés avaient boudé. Ici, au Ritz, les messieurs à rosette se lèvent tous pour applaudir l'hôte de la France, malgré son heure de retard : "Vous n'avez ici que des amis, Excellence", le rassure Roland Dumas.

    Pour la "grande rencontre culturelle en présence du Guide", comme disait - en vert - le bristol d'invitation, le salon du palace accueillait une centaine de personnes. Certains, comme l'écrivain Philippe Sollers, avaient décliné l'invitation. Mais l'ancien ministre (UDF) des affaires étrangères Hervé de Charette, le directeur de l'Institut du monde arabe, Dominique Baudis, le journaliste Jean Bothorel, l'écrivain chiraquien Denis Tillinac, Me François Gibault, auteur de la biographie en trois tomes de Louis-Ferdinand Céline, de nombreux diplomates et quelques éditeurs avaient accepté l'invitation au palace. Alexandre Adler, grippé, s'était dit désolé d'avoir dû garder le lit.

    L'université Paris-IV était bien représentée, avec Edmond Jouve, professeur de science politique à la Sorbonne, qui a interrogé le Guide dans Le Concert des nations (Archipel, 2004) et dirigé la thèse d'Aïcha, la fille du colonel, et André Laronde, professeur d'histoire grecque et directeur des fouilles françaises en Libye depuis 1981. On croise aussi Marie Dabadie, journaliste et secrétaire de l'Académie Goncourt, Arnaud d'Hauterives, secrétaire perpétuel de l'Académie des beaux-arts, et le producteur Tarek Ben Ammar.

    "Vous êtes à Paris pour quelques jours - d'aucuns se plaignent que c'est trop long..." Ce n'est pas l'avis de Roland Dumas qui, devant les "amazones" libyennes en treillis et derrière les bouquets d'orchidées violettes et de renoncules blanches, fait mine de s'interroger, avec coquetterie, "pour savoir ce qui me vaut l'honneur de recevoir le colonel Kadhafi. Peut-être parce ce que je suis le doyen de cette assemblée, peut-être en raison d'une amitié de vingt-cinq ou vingt-six ans ?".

    L'ancien ministre des affaires étrangères a rappelé que, il y a deux mois, le colonel Kadhafi l'avait encore reçu à Sebha, à mille kilomètres de Tripoli : "Nous avons moins parlé du passé - le passé, c'est le passé - que de l'avenir."

    Un "docteur" se lève au fond de la salle : professeur de philosophie contemporaine à Tripoli, ami personnel du colonel, c'est lui qui, avec sa question - la seule -, va ficeler l'ordre du jour. Le désordre mondial, les peurs, le réchauffement de la planète, et... "la mort de la gauche française". L'invité n'aura pas le temps d'honorer cette dernière commande, mais se livre, dans un silence d'église et d'une voix monocorde, à un tour d'horizon géopolitique, pesant ses mots. "Je pense que le monde à venir ne sera pas bipolaire, commence-t-il. Le monde sera multipolaire, et l'Europe sera un de ces pôles."

    Le chef de la révolution libyenne salue "le sacrifice fort consenti par les Européens en renonçant à leurs monnaies". Ce faisant, explique-t-il, "l'euro a mis fin à l'hégémonie du dollar, interrompant une litanie d'échanges économiques qui a spolié tant d'Etats". Comme "tous les empires qui ont l'ambition d'"occuper" le monde, les Etats-Unis peuvent s'effondrer". A tout le moins "se retrouveront-ils dans l'incapacité de financer des programmes militaires", et, "un jour ou l'autre, on verra les pays européens reposer la question de la présence américaine sur leur sol, un danger pour l'Europe et qui n'a plus de justification aujourd'hui".

    M. Kadhafi donne ensuite un coup de chapeau à la Chine, "rempart contre les Etats-Unis. L'intelligence et le talent des Chinois tient en leur "soft power", leur souplesse à pénétrer les marchés avec des produits à bas prix. Il y a déjà 600 entreprises chinoises en Afrique, alors que la manière américaine - militaire - est rejetée là-bas".

    Petit point militaire, ensuite. Le colonel s'anime un peu. "Pourquoi certains pays auraient-ils le droit de posséder des armes de destruction massive ? Il faut qu'elles soient interdites à tous ou permises à tous. La Libye a mis fin à son programme nucléaire, c'est une grande contribution à la paix et l'exemple d'une nation responsable. Mais je vous livre solennellement ce message : la convention d'Ottawa, signée par un certain nombre de pays en 1997, visait à interdire la production de mines antipersonnel. Tous les pays qui ont signé ce traité doivent revenir sur leur signature. La mine antipersonnel est une arme défensive, pas offensive. C'est le moyen de défense le plus simple. Si on l'interdit, qu'est-ce qui nous reste : les couteaux, les haches, les marteaux ? Tout cela est burlesque."

    Le Guide procède à une lecture "islamique" de l'histoire: "On assiste à une certaine fièvre nationaliste, idéologique et religieuse dans le monde. L'erreur qui est commise aujourd'hui, c'est de penser que l'islam, c'est la religion de Mahomet. Non : c'est celle de Jésus, de Moïse et celle de Mahomet, le dernier des prophètes. Croire en Dieu, ses anges, ses prophètes, c'est ça l'islam. Jésus n'a pas été envoyé à l'Europe, mais aux fils d'Israël, pour corriger la loi de Moïse. Ils ont essayé de tuer Jésus, mais comme le dit le Coran, ce n'est pas Jésus, c'est un autre qui a été crucifié. La croix que vous portez n'a aucun sens, comme vos prières n'ont aucun sens." L'Unesco l'attend, mais le Guide tient à sa séance de dédicaces. Du Livre vert à ses biographies autorisées en passant par ses romans et ses poèmes, les ouvrages ont été entourés d'un ruban doré pour les invités. Ambassadeurs, admirateurs, éditeurs, on se rue sur la petite table où Kadhafi signe ses oeuvres.

    Thérèse de Saint Phalle, cousine de Valéry Giscard d'Estaing, est ravie de "l'amitié" que le colonel lui a couchée sur papier. Gracieusement offerts eux aussi, des tapis de souris frappés du site Internet du Guide, pour lire ses discours : www.algathafi.org, "quand Kadhafi parle", traduit-il.

    Kadhafi se moque de la France, lui fait affront sur affront, et c'est à Sarközy que nous devons ces injures. Ce n'est pas seulement pour les contrats d'armement que les "initiés" lui font tant de courbettes et de ronds-de-jambe, certainement pas... Le Guide a peut-être promis sa neutralité ou même son alliance dans le conflit avec l'Iran? Ou bien encore de prendre la défense d'Israël dans le monde arabe ?

  • La "libérateur des femmes" au Pavillon Gabriel

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    Au Pavillon Gabriel
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    Les "Amazones" de Kadhafi au Louvre
    Bienvenue à son excellence !" Il y avait des boubous, beaucoup de voiles et des drapeaux verts, mercredi 12 décembre, au pavillon Gabriel, près des Champs-Elysées. Derrière le président (UMP) du groupe d'amitié France-Libye à l'Assemblée nationale, Patrick Ollier, mille "associatives" venues de tout l'Hexagone écoutent Mouammar Kadhafi débattre de "la situation des femmes dans le monde".

     

    Le "Guide" avait suggéré à l'organisatrice de la rencontre, son amie Khadidja Khali, présidente de l'Union française des femmes musulmanes et soutien public de Nicolas Sarközy pendant la campagne présidentielle, de demander aux "femmes françaises de se lever". Elle ne peut rien lui refuser. Pour l'accueillir, elle a d'ailleurs loué, pour une jeune Vendéenne de 18 ans, chargée ce soir de recevoir l'hôte de la France, un costume de reine : "Le colonel adore Louis XIV."

    L'assemblée est invitée à poser des questions, mais prévenue qu'"il ne faudrait pas fâcher" le dirigeant libyen. Youyous pour l'orateur lorsqu'il défend "la femme africaine, victime d'injustice, qui élève ses enfants quand l'homme se marie à plusieurs reprises et les abandonne". Applaudissements moins vifs quand il critique : "Les conditions tragiques de la femme européenne, obligée de faire parfois un travail dont elle ne veut pas. Je voudrais sauver la femme européenne qui se débat."

    "Il admire les femmes, il les a libérées et promues. En Libye, il y a des femmes colonels, par exemple, s'enthousiasme l'écrivain Calixthe Beyala après la rencontre. Ça peut déplaire à l'Occident, mais la réalité, c'est que l'Afrique l'aime, parce qu'il lui a donné sa fierté." Venue en curieuse, la présidente de Femmes et libertés, Catherine Chastenet, s'interroge : "Comment peut-on dire qu'il a fait beaucoup pour les femmes dans le monde alors qu'il a torturé les infirmières bulgares ?" Mais Mme  Khali, niant l'évidence, est formelle : "Je suis allée voir ces infirmières. Je le dis en mon âme et conscience, elles n'ont pas été torturées."

  • La planète des singes ?

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    Mantes-la-Jolie (Yvelines)

    Un nouveau pas a été franchi dans les violences visant le personnel de l'Education nationale. Lundi soir, une surveillante d'un collège de Mantes-la-Jolie a été victime d'une agression sexuelle, commise à la sortie de l'établissement. Les agresseurs , âgés de 12 à 15 ans, ont été arrêtés hier matin, au sein même de l'établissement, par les policiers de Mantes-la-Jolie. Ces onze adolescents doivent être présentés aujourd'hui au parquet de Versailles pour agression sexuelle. Lundi, vers 17 h 30, la surveillante, une jeune femme d'une vingtaine d'années, termine sa journée. Elle se dirige vers l'arrêt de bus proche du collège. Une douzaine d'adolescents la repèrent.

    Arrivés à sa hauteur, ils l'encerclent. Pendant quelques minutes, en pleine rue, ils se livrent alors à des attouchements, n'hésitant pas à lui caresser la poitrine, les parties intimes et les fesses à travers les vêtements. Prise au piège, effrayée, la jeune femme proteste vainement. A l'arrivée du bus, ses agresseurs prennent la fuite. Malgré la violence de l'agression, elle parvient à retenir leurs visages et leurs noms. Ils sont tous élèves au collège Paul-Cézanne.

    Interpellés hier, les adolescents - « certains sont de vrais gamins », rapporte un proche du dossier - sont inconnus des services de police. Ils habitent tous le quartier sensible du Val-Fourré. Au cours de sa garde à vue, l'un d'entre eux s'est excusé.

    La moitié des enseignants a 25 ans

    Avec ses 544 élèves, le collège Paul-Cézanne se trouve confronté depuis des années à des actes de violence. En septembre, des collégiens avaient lancé des bombes artisanales dans la cour et sur les murs de l'établissement. Les syndicats avaient alors pointé du doigt la gestion du personnel par l'administration : la moitié des enseignants a 25 ans et l'équipe dirigeante a été entièrement renouvelée cette année.

    (Source: Le Parisien 13-12)

     

  • Le désert des Sodomites

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    (Cires au musée de Dubaï)

    Un tribunal de Dubaï a condamné mercredi deux des trois Emiratis, dont l'un est séropositif, accusés du viol d'un jeune Franco-Suisse en juillet dans cette ville-émirat du Golfe à des peines de 15 ans de prison

    La mère de la victime a estimé la condamnation insuffisante et son avocat a indiqué qu'il ferait appel.

    Le troisième accusé, un mineur, est jugé séparément devant un tribunal pour enfants.

    "Quinze ans de prison, c'est rien pour quelqu'un qui savait qu'il avait le sida", a déclaré à l'AFP la mère de l'adolescent, Véronique Robert.

    Elle faisait allusion au fait que l'un des deux hommes condamnés mercredi est porteur du virus du sida, une information qui n'avait été portée à la connaissance de la victime et de sa famille que plusieurs semaines après les faits.

    L'avocat de Mme Robert, Me Hussein Al-Jaziri, a déclaré à l'AFP qu'il ferait appel.

    "Ma cliente estime que c'est peu", a-t-il dit à propos du verdict. "De toute façon, ce n'est qu'un premier pas et nous allons faire appel".

    On ne disposait pas de réactions des avocats de la défense.

    Le ministère public avait requis la peine maximale contre les deux accusés adultes. Dans le code pénal émirati, la peine maximale, qui est laissée à la discrétion du juge, peut aller jusqu'à la peine de mort.

    Pour protester contre la manière dont l'affaire a été instruite par la justice de l'émirat, Mme Robert, une journaliste, a lancé une campagne appelant à boycotter Dubaï, en s'appuyant notamment sur un site internet ouvert le 23 octobre, www.boycott.dubai.com, où elle demande le soutien du public et de personnalités à plusieurs demandes.

    Mme Robert exige principalement des autorités de l'émirat qu'elles créent un centre de traitement spécial pour les mineurs victimes de viol.

    L'affaire a connu un retentissement énorme dans la presse internationale, notamment américaine, provoquant l'embarras des autorités des Emirats arabes unis en général et de celles de Dubaï en particulier.

    Ville-émirat en pleine expansion économique, Dubaï, qui ambitionne de devenir un centre mondial du tourisme et des affaires et accueille chaque année des millions de touristes, en majeure partie européens, est très soucieuse de son image.

    Selon l'acte d'accusation, le 14 juillet, l'adolescent, âgé de 15 ans, et un autre jeune Français du même âge, sortaient d'un centre commercial huppé de Dubaï quand un jeune Emirati qu'ils connaissaient leur a proposé de les raccompagner chez eux en voiture.

    Dans le véhicule se trouvaient deux autres Emiratis âgés de 18 et 36 ans. La voiture a alors changé de direction et pris la route du désert, où l'adolescent a été violé sous la menace d'un couteau et d'une canne de billard.

    Les avocats de la défense avaient soutenu que les accusations contre leurs clients étaient fondées sur de "fausses déclarations", qu'il s'était agi d'une relation sexuelle "consentie et non imposée" et que la victime était un "menteur".

  • EL KADHAFIGARO, EX-QUOTIDIEN FRANCAIS...

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    Après s'être acheté Sarkozy, Kadhafi se paie Le Figaro

    En visite en France, Kadhafi use de son pouvoir d'achat sur le Président comme sur Le Figaro, où il a publié une publicité pour son site. Bon commerçant, le quotidien lui réserve un traitement de faveur.



    Après avoir appris que cinq jours de location de Nicolas Sarközy coûtaient 10 milliards d'euros, Mouammar Kadhafi a prouvé ce mercredi que celle du Figaro pour une journée revenait à 40 000 euros. Il s'agit environ du prix net de l'espace publicitaire que le « Colonel » s'est payé en page 10 du quotidien (63 000€ brut), suivant les tarifs de sa régie publicitaire, Publiprint. Renseignement pris, aucun des trois principaux quotidiens généralistes (Libération, Le Monde et Le Parisien/Aujourd'hui en France) ne se sont vus proposer l'encart contenant le « Message d'Al-Gathafi », en fait une simple présentation du site du dirigeant libyen assorti d'un extrait de discours.


     En bas à gauche de la page 10 du Figaro du 12 décembre 2007.

    Libye, pays de Cocagne
    Dans toutes les régies publicitaires, y compris celle du Figaro, on assure que « les pubs à caractère politique ou polémique sont systématiquement soumises à la rédaction pour validation. » Une responsable du Parisien note même que « les annonces politiques sont presque automatiquement refusées : le journal ne veut pas prendre parti. » Le Figaro a pour sa part pris la voie d'un engagement qu'il assume jusque dans ses pages Débats, où une tribune de Calixhe Beyala dénonce « l'anathème » français sur Kadhafi. Elle y vante un pays de Cocagne où chacun se voit offrir un appartement tout équipé dès 25 ans et où les femmes bénéficient d'un traitement remarquable pour un pays musulman. Tout bien réfléchi, la dernière information n'a rien de nouveau : le « Colonel » aime tant les femmes qu'il en a fait commander 200 dès sa descente d'avion à Orly !

    La fabuleuse disparition de l'opposition
    Selon Publiprint, l'annonceur, en l'occurrence l'ambassade de Libye, s'est manifesté la semaine dernière et ne souhaitait promouvoir que le site Internet du chef d'Etat. Curieuse coïncidence : depuis samedi, le traitement de la visite de Kadhafi dans Le Figaro a été d'une confondante bienveillance. Mardi 11 décembre, point de « Malaise » comme dans Le Parisien, et pas d'alarmisme quant au « Silence », comme dans Libération. Non, Le Figaro, lui, ne gâche pas la fête : les critiques des Bayrou, Royal, et autre opposant bruyant, sont condensés en trois petites colonnes en pied de page. Des choix éditoriaux francs qui attisent l'inquiétude de certains journalistes de la rédaction, déjà soucieux de l'arrivée d'Etienne Mougeotte à la direction. Selon le service publicité, c'est précisément au nouveau patron du journal qu'a été soumise la demande d'autorisation pour l'annonce concernant le site Internet du « Colonel ». Au moment où nous écrivions ces lignes, ni lui, ni le directeur adjoint Jean-Michel Salvator, n'était disponible pour répondre à nos questions.
    (Source: Marianne2)
     
    A quand Le FIGARO
    -FATMA ?
     Nous pensons aux familles des victimes des attentats terroristes, aux opposants politiques pendus haut et court, et à ces malheureuses infirmières bulgares emprisonnées et torturées pendant 8 ans dans ce pays de Cocagne... Libérées mais toujours coupables pour la Justice libyenne!

  • Fête de la Lumière en Suède le 13 décembre

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    En Suède, après le couronement de Sainte Lucie
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    A l'église suédoise de Paris
    Chaque année en Suède, les célébrations de la Sainte-Lucie, comptent parmi les plus importantes de l'année.
    Au coeur de l'hiver et de la nuit noire surgit une lumière.
    Une à deux semaines après le premier avent, la fête de Saint Lucie se situe au coeur des fêtes de Noël qui commence 4 semaines avant Noël et finissent treize jour après Noël lors de l'Epiphanie.
    La Sainte Lucie était déjà fête au moyen-âge. A cet époque, le calendrier Julien était en vigueur et la Sainte Lucie était la plus longue nuit de l'année. Pour se protéger des forces maléfiques qui reignaient à l'extérieur, les hommes se tenaient éveillés en mangeant et festoyant toute la nuit.
    Les célébations modernes de Santa Lucia datent de 1927 lorsque le journal Stockholms Dagblad organisa le premier cortège de la Sainte Lucie

  • VIDEO Interview de Kadhadi sous sa tente à Paris

    http://www.dailymotion.com/video/x3qi2g_interview-du-colonel-kadhafi_news

    Lire le commentaire en-dessous de la vidéo. Kadhafi dit en substance aux immigrés africains: "Si vous êtes maltraités en Europe, il faut rentrer en Afrique. Je prépare un plan pour vous aider à rentrer chez vous."

  • Emeutes ethniques à la Réunion (D.O.M.)

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     Miss France 2008, une ravissante métisse ex-Miss Réunion 2007...
    Plusieurs dizaines de jeunes de la commune de Saint-André, à la Réunion, ont tenté cette nuit d'incendier le bureau de police de la ville, et ont mis le feu à des voitures et commerces.

    Les incidents ont démarré vers 22 heures quand des jeunes armés de bâtons et de barres de fer, ont attaqué le commissariat, fermé à cette heure-là et situé en centre-ville. Ils ont mis le feu à une poubelle poussée sous le porche, ce qui a provoqué un début d'incendie et dégradé la façade
    .
    Quand les policiers sont arrivés sur place, ils ont été accueillis à coups de pierre et ont dû battre en retraite. Les jeunes ont ensuite mis le feu aux locaux d'une agence d'assurance qui a été détruite ainsi qu'à deux voitures. Le patron d'un camion de pizza a été légèrement blessé par un coup de barre de fer.

    Après ces dégradations, la bande a quitté le centre-ville où les renforts de police et de pompiers ont commencé à arriver. Le directeur départemental de la sécurité publique Michel Clément s'est également rendu sur place.

    «Des individus ont tenté d'incendier le poste de police pour attirer les policiers sur place» a-t-il dit. Selon les premiers éléments de l'enquête, les jeunes voulaient se venger de l'interpellation d'un des leurs par la police.

    Le sénateur-maire de Saint-André Jean-Paul Virapoullé (UMP) a vivement dénoncé ces actes, estimant que le meneur est un «gangster notoire» qui «n'est pas de nationalité française». «Si la justice ne peut pas nous mettre à l'abri de ces pratiques, nous ferons régner l'ordre nous-mêmes».
    (Source le Parisien -12.12.07)
     
    Ce qu'il faut, c'est "casser" la France, partout où flotte son drapeau! Des "fauteurs d'émeutes" s'y emploient: les émeutes ne sont jamais "spontanées" comme on voudrait nous le faire croire...
    Inhabitée lorsqu'elle a été découverte par hasard par des navigateurs portugais vers 1500, l'île de la Réunion (Ile Bourbon au 17-18 èmes siècles) a été principalement peuplée d'Hindous et d'Asiatiques attirés par ses terres fertiles. Ils firent venir comme esclaves des Noirs d'Afrique orientale. La population se métissa rapidement. Les Français y étaient peu nombreux, en raison de la distance qui les séparait de la métropole, le canal de Suez n'étant pas encore percé. Vivre si loin de la France était alors considéré comme un exil.
     L'esclavage a été aboli à la Réunion en 1848. 

     

  • Ce matin, sur RTL, Lagarde taclée par J.M. Apathie

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    Jean-Michel Aphatie : Bonjour, Christine Lagarde.

    Christine Lagarde :
    Bonjour.

    Le colonel Kadhafi, invité en France pour une visite officielle, s'est exprimé, hier, devant des associations africaines qu'il avait lui-même invitées à l'UNESCO. Il y a déclaré, ceci : "Nous, Africains, avons été réduits en esclavage et déplacés comme du bétail. Après tout cela, nous sommes envoyés dans les banlieues et nos droits sont violés par les forces de police. Si dans ce pays, l'étranger, l'immigré est réprimé, brimé, alors comment ce pays peut-il surenchérir en matière des Droits de l'Homme ?" Que pensez-vous de ces déclarations, Christine Lagarde ?

    Je n'étais pas à l'UNESCO, hier soir. Je revenais d'Argentine avec le Premier ministre. Je n'ai pas la teneur...

    C'est choquant ?

    ... précise de son propos.

    C'est ça !

    Ecoutez, j'observe qu'il a eu des réunions intéressantes avec le Président de la République, que le Président de la République le reçoit à nouveau aujourd'hui. Ce que j'espère, c'est qu'il entendra ce que le Président de la République lui dit en matière de Droits de l'Homme. Je crois qu'il est important...

    Mais visiblement, non. Voyez !

    ... de se parler pour s'entendre et de s'entendre pour se comprendre.

    Les droits des immigrés "violés par les forces de police" ?

    Ah écoutez, ça fait partie des propos...

    Un chef d'Etat qui vient dire ça en France.

    ... manifestement excessifs de ce personnage.

    Ce voyage vous met-il mal à l'aise, Christine Lagarde ?

    Vous savez, pour tout ce qui concerne les contrats, en particulier, parce que je crois qu'il y a eu un peu de polémique à ce sujet, c'était des choses qui étaient annoncées depuis longtemps puisqu'à l'occasion de la visite du Président de la République, tous ces sujets avaient déjà été évoqués.

    Le fait qu'il se rende en France ça correspond tout à fait à l'approche du Président de la République qui consiste à parler à tous ceux qui sont prêts à parler, tout simplement pour les faire évoluer, pour dialoguer avec eux ; et je pense que c'est une bonne chose parce que si on ne se parle pas, eh bien il y a d'autres moyens à ce moment-là de communiquer qui sont souvent beaucoup plus graves, et je pense en particulier à des attentats récents qui ont ensanglanté l'Algérie, par exemple. Je crois que le dialogue - toujours - est préférable à d'autres moyens tels que la violence.

    "La France n'est pas qu'une balance commerciale", disait Rama Yade, au début de la semaine.

    Elle a raison. Elle a raison. La France n'est pas qu'une balance commerciale, bien évidemment.

    A votre réponse précédente, on aurait pu le croire, Christine Lagarde ?

    Mais non. Mais vous savez, le fait que d'une part, on ait un dialogue avec un certain nombre d'autres chefs d'Etat qui sont prêts à faire un chemin par rapport à un espace de violence dans lequel ils se situaient, c'est une chose. Et le dialogue me paraît, je le répète, toujours préférable à la violence. Ca, c'est une chose. Par ailleurs, il y a des relations commerciales qui se nouent entre les Etats. Je vous rappelle que c'était Montesquieu qui disait que "là où il y a du commerce, il y a de bonnes moeurs". Faire du commerce, c'est parfois une façon aussi d'aller vers l'autre.

    Il y a des bonnes moeurs avec le colonel Kadhafi ?

    Je n'ai pas dit ça. Je vous ai cité Montesquieu qui, en son temps, observait que le commerce était souvent une meilleure façon de dialoguer plutôt que de faire la guerre...

    Oui, la vie est drôle... Vous avez fait une grande partie de votre carrière Outre-Atlantique, aux Etats-Unis. Si on vous avait dit, un jour, que vous défendriez le colonel Kadhafi ?

    Attendez, je ne suis pas en train de défendre le colonel Kadhafi. Je crois que de toute façon, il est parfaitement capable de se charger de la défense de ses propres intérêts.

    Vous avez raison ! Vous présenterez, ce matin, un projet de loi sur le pouvoir d'achat en Conseil des ministres. Rachat des RTT, déblocage de la participation, primes défiscalisées... Il n'y a rien dans ce projet de loi pour les chômeurs et les retraités. Pourquoi ?

    On est allé au plus pressé, au plus efficace et à ce qui pouvait être mis en oeuvre immédiatement. Je vous rappelle qu'il y a quatre mesures. Il y a d'une part, le déblocage de la participation pour ceux des salariés qui en disposent jusqu'à concurrence de 10.000 euros.

    Il y a une prime que les entreprises peuvent verser en exonération de charges sociales pour ceux qui ne disposent pas de participation.

    Il y a la monnétisation de la RTT et des comptes épargne temps, qui est un moyen pour les salariés de disposer de leur pouvoir d'achat.

    Et puis, il y a un quatrième moyen qui, lui, est relatif au logement et qui permet, en particulier, d'indexer les loyers sur l'indice des prix à la consommation, ce qui est beaucoup plus favorable que l'indice des prix à la construction, que l'indice composite qui existait jusqu'à maintenant.

    Donc, vous voyez, ce sont des mesures qui ont pour objet, à la fois, de remettre du pouvoir d'achat dans l'économie, d'alléger les loyers pour les locataires et puis, de remettre un peu le travail au coeur du système une fois de plus puisque c'est la logique dans laquelle nous sommes et qui permet de monnétiser, je l'ai dit, de ce qu'on appelle ces fameux RTT, qui sont du temps libre que des salariés peuvent choisir par accord avec leur employeur, de monnétiser.

    Et je le disais : rien pour les retraités, les chômeurs ! Alors que les retraités, les chômeurs ont un problème du pouvoir d'achat ?

    Non, mais je suis très contente que vous parliez de chômeurs parce que moi, je voudrais me féliciter d'un chiffre qui est le chiffre du chômage.

    Ah, je ne parlais pas pour ça !

    On est aujourd'hui à 7%...

    Je parlais du pouvoir d'achat des chômeurs !

    ... Oui, mais vous me lancez sur les chômeurs et je voudrais simplement me féliciter de ce chiffre...

    Et alors, justement, on va parler des chômeurs.

    7,9 %, c'est du jamais vu depuis cinq ans.

    D'accord ! Voilà, donc ça c'est le chiffre de baisse du chômage...

    Un chômage qui baisse de manière constante depuis plusieurs années, et de manière importante.

    Et les statistiques disent que le sous-emploi monte, c'est-à-dire 2,8 millions de personnes qui travaillent dans des conditions qui ne sont pas celles qu'elles souhaiteraient.

    Non, ce qui exact, c'est qu'il y a du temps partiel, en particulier. Et ça, c'est un sujet sur lequel nous allons beaucoup, beaucoup travaillé en 2008. Il y a le temps partiel, y'a l'emploi des seniors et y'a l'emploi des jeunes.

    Sur les jeunes, j'observe que les chiffres s'améliorent sur, à la fois, les temps partiels et en particulier les temps partiels subis. Et sur l'emploi des seniors, il faut absolument que nous travaillons et en qualité de ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi je vais m'attaquer à ces questions-là.

    Alors, pouvoir d'achat des retraités et des chômeurs. Est-ce qu'on peut rien faire pour eux ?

    Ecoutez, j'observe qu'en ce qui concerne les retraités, d'abord, il va y avoir au 1er janvier une augmentation qui est habituelle et en ce qui concerne les chômeurs, une fois de plus, je crois que la meilleure façon de lutter contre le chômage, c'est d'inciter tous ceux qui cherchent du travail à avoir une démarche pro-active. Je suis en train de mettre en oeuvre la fusion entre l'ANPE et l'UNEDIC qui a précisément pour objet de mettre en place une plateforme de services où les demandeurs d'emploi trouvent un accueil, un accueil personnalisé, des propositions de formation afin de s'adapter aux emplois qui sont aujourd'hui en demande.

    Vous savez qu'aujourd'hui, M.Aphatie, il y a plus de 500.000 postes qui ne trouvent pas de salariés. Alors, nous avons un tout petit peu moins de 2 millions de personnes en recherche d'emplois. Tout l'objet de cette réforme, tout l'objet de notre démarche c'est de faire en sorte que ces 500.000 postes qui cherchent un salarié, eh bien trouvent quelqu'un et réciproquement que le plus possible de demandeurs d'emplois trouvent un emploi.

    François Fillon, Premier ministre, a indiqué aux "Echos" de lundi que pour 2008, les incertitudes sont plus fortes sur la croissance. Allez-vous revoir votre prévision de croissance ? Pour le Budget 2008, vous aviez prévu 2,25 et elle semble très optimiste en fonction de tout ce qui se passe.

    Pendant l'été, j'ai été abreuvé de commentaires sceptiques sur la croissance en 2007. On a parlé de...

    Et là, c'est le Premier ministre qui en rajoute un d'un commentaire sceptique...

    Laissez moi finir ! On m'a parlé de 1,6%, puis, on a parlé de 1,7%. Puis au fur et à mesure où les chiffres étaient finalement assez bons sur le troisième trimestre 2007 en particulier, où les intentions d'achat des industriels se précisaient, on a dit : "Ah, peut-être 1,8%, et puis maintenant, on est à 1,9%". Alors, vous savez les précisions de croissance, elles fixent des objectifs. Elles permettent de construire des budgets. Le budget 2008, il est construit sur une fourchette qui va de 2% à 2,5%, avec un point médian qui est 2,25.

    Et vous gardez cette prévision ?

    On garde cette prévision. Elle est bâtie sur des hypothèses qui nous paraissent justes ; et je ne pense pas compte tenu en particulier du sucroît de croissance que nous attendons des mesures qui ont été prises, et cet été avec les heures supplémentaires, qui marchent bien, et maintenant avec le pouvoir d'achat, je ne vois pas de raisons de les modifier.

    Et le Premier ministre a tort de parler d'incertitude ?

    Le Premier ministre n'a pas tort de parler d'incertitude. Il a raison d'évoquer un certain nombre de points qui sur le plan international en particulier, constitue des menaces mais contre lesquelles nous avons pris les mesures internes pour doper la croissance...

    Christine Lagarde, pour qui le Commerce favorise les bonnes moeurs - mais c'est Montesquieu qui l'a dit, paraît-il - était l'invitée de RTL ce matin. Bonne journée.

  • Le "halo du chômage" ou comment on fait baisser les chiffres réels

    Le taux de chômage pour la France métropolitaine (hors DOM) est passé sous la barre des 8 % au troisième trimestre 2007 : il a atteint 7,9 % selon les chiffres publiés par l'Insee mardi 11 décembre. La baisse est de 0,2 point par rapport au trimestre précédent et de 1 point en un an. Ce taux, calculé selon la définition du BIT (nombre de chômeurs rapporté au nombre de personnes actives, en emploi ou au chômage), correspond au nombre de 2 203 000 personnes.

     

    Il faut remonter à la fin 2002 pour retrouver un taux inférieur à 8 %. En ajoutant les DOM, le taux de chômage au troisième trimestre est de 8,3 %.

    Cette baisse du chômage s'accompagne d'une montée du "sous-emploi". Selon l'Insee, 1 443 000 personnes sont en situation de sous-emploi, soit 5,6 % des personnes ayant un emploi. Cette catégorie du BIT recouvre notamment les "personnes qui ont un emploi à temps partiel, qui souhaiteraient travailler plus d'heures et qui sont prêtes à le faire". D'après l'Insee, la part du sous-emploi "augmente depuis le début 2006, soit depuis le début de la baisse du chômage". L'institut national indique aussi que 2 825 000 personnes "n'ont pas d'emploi et souhaitent travailler", soit 5,7 % de la population des 15 ans et plus. Cette nouvelle catégorie, appelée "halo du chômage", regroupe plus de monde que les chômeurs au sens du BIT (en "recherche active d'emploi").

    (Source Le Monde)

    Soit pour la France hors DOM: 7,9% + 5,7% = 13,6% !

  • Comme les Faucons en Israël...

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    Qu'on enlève ce drapeau français qui n'a plus aucune signification!
    Le chef de l'Etat y évoque longuement la visite du "guide libyen" en France. Expliquant que M. Kadhafi "a renoncé à l'arme nucléaire , renoncé au terrorisme , indemnisé les victimes des attentats de l'UTA et de Lockerbie", il estime qu'il "faut parler à Kadhafi". "J'ai la conviction que la France doit parler avec tout le monde en tenant fermement le discours des valeurs qui sont les siennes", explique le président.

    "Je vous rappelle que les chefs d'Etat et gouvernements du monde entier n'ont guère hésité à se rendre à Tripoli ces quinze dernières années", poursuit-il, citant par exemple les dirigeants italiens, britanniques et américains, avant de rappeler que Mouammar Kadhafi "n'est pas perçu dans le monde arabe comme un dictateur". "Il est le plus ancien des chefs d'Etat de la région et dans le monde arabe, ça compte."
    Les autres dirigeants n'ont pas invité le "Guide" dans leur pays...Et l'opinion de la France n'a pas à être celle du monde arabe!


    M. Sarközy balaye au passage les critiques qui l'accusent d'avoir adopté une "realpolitik" qui ignorerait les droits de l'homme. "J'ai été le candidat des droits de l'homme. Que peut-on mettre à mon bilan ? J'ai sorti les infirmières bulgares de leur prison. Obtenu des preuves de vie d'Ingrid Betancourt", énumère le président de la République, qui estime qu'on attend de lui "des résultats". Il conclut par une question au directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, Jean Daniel, qui l'interroge : "Pouvez-vous me citer un mot, un fait qui prouvent que j'aurais renoncé à défendre les droits de l'homme ?"

    Enfin, répondant aux piques lancées par M. Kadhafi lors de son intervention à l'Unesco, mardi, Nicolas Sarközy a reconnu que si la France "veut porter un message exemplaire" en matière de droits de l'homme, elle doit elle-même "être exemplaire". Sur la situation des prisons, vivement critiquée par dans un rapport du Comité de prévention de la torture du Conseil de l'Europe, il reconnaît qu'il y a "des progrès à faire". "C'est à moi de faire les gestes, affirme-t-il, car de la même façon qu'en Israël, ce sont les faucons qui font la paix, en France, c'est la droite qui améliorera les libertés individuelles."

    (Source:Le Monde -12.12)

    Sarközy confond la politique d'Israël (état qui colonise) avec celle de la France (pays qui est "colonisé"). Et l'Assemblée Nationale, ce n'est pas la Knesset...

  • Montigny-lès-Metz: non-lieu requis pour Francis Heaulme

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    Patrick Dils innocenté après avoir avoué plusieurs fois 
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    Francis Heaulme: les analyses génétiques se sont révélées négatives
    La police n'a plus aucune piste...
    Vers un 4ème procès Dils? se demandent les avocats des familles des deux garçonnets de 8 ans, retrouvés le crâne fracassé à coups de pierre le long d'un talus de chemin de fer le 28 septembre 1986.

  • Kadhafi la hyène

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    Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a interpellé mardi les Occidentaux, et principalement la France, sur les Droits de l'Homme en leur demandant s'ils respectaient eux-mêmes ces droits à l'égard des immigrés, lors d'un discours à Paris devant des membres de la communauté africaine.
    "Avant de parler des Droits de l'homme, il faut vérifier que les immigrés bénéficient chez vous de ces droits", a-t-il déclaré, selon la traduction en français de son discours prononcé en arabe. "Nous sommes dans le pays qui parle des Doits de l'Homme. Y-a-t-il certains de vos droits qui ne sont pas appliqués?", a demandé le dirigeant libyen, en s'adressant à ses "frères africains immigrés" présents dans le grand amphithéâtre du siège de l'Unesco. "Nous sommes l'objet d'injustices. Notre continent a été colonisé, nous avons été réduits en esclavage, déplacés dans des navires comme du bétail. Aujourd'hui nous travaillons dans le bâtiment, dans la construction de routes...Après tout cela, nous sommes envoyés dans les banlieues et nos droits sont violés par les forces de police", a ajouté le colonel Kadhafi.

    "Les Africains immigrés sont considérés comme des marginaux, des nécessiteux. Ils expriment leur colère par la violence, allument des incendies", a-t-il ajouté, dans une claire allusion aux récentes émeutes dans les banlieues.  "Je réprouve la violence, mais ceux qui expriment leur mécontentement vivent des situations difficiles en Europe, cela mérite qu'on y réfléchisse".
    Kadhafi inaugure une autre forme de terrorisme: le terrorisme verbal. Car il ne s'agit, ni plus ni moins, dans ses propos, que d'incitation à la haine raciale anti-Blancs sur le territoire français. Et de provocation à la guerilla urbaine.

  • Les Droits du Terroriste

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    Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a été reçu mardi avec les honneurs à l'Assemblée nationale à Paris et, au deuxième jour d'une visite déjà controversée, a contredit le président Nicolas Sarközy sur la question particulièrement sensible des Droits de l'Homme. 

    Mouammar Kadhafi a affirmé ne pas avoir évoqué le sujet des Droits de l'Homme, alors que le chef de l'Etat avait insisté la veille sur le fait qu'il avait demandé au dirigeant libyen de "progresser" sur ce dossier.

    "Tout d'abord nous n'avons pas évoqué, moi et le président Sarkozy, ces sujets", a-t-il dit dans un entretien à la chaîne de télévision publique France 2. "Nous sommes des amis assez proches, nous coopérons", a-t-il ajouté.

    M. Sarkozy a bien "parlé" des Droits de l'Homme avec son hôte, lors d'un entretien lundi et du dîner officiel, a immédiatement répliqué Claude Guéant, secrétaire général de la présidence. "J'en ai été témoin", a-t-il dit.
    QUI MENT?

    Ces déclarations risquaient d'attiser la polémique sur la venue du dirigeant libyen en France , la première depuis 34 ans.

    En fin de matinée, Kadhafi a été reçu avec les honneurs à l'Hôtel de Lassay, résidence officielle du président de l'Assemblée, où avait été déroulé le tapis rouge et où il a été salué par la garde républicaine, conformément au protocole prévu pour les chefs d'Etat.

    L'opposition de gauche a boycotté la rencontre dans un lieu aussi symbolique, ainsi que certains élus de la majorité.

    Le chef du parti socialiste, François Hollande, s'est demandé "ce que venait faire" le colonel Kadhafi à l'Assemblée nationale, et le député socialiste Pierre Moscovici a critiqué la venue d'un "dictateur" dans le "temple (maçonnique) de la démocratie".

    M. Kadhafi n'a toutefois pas pu s'adresser, comme il l'avait souhaité, aux élus réunis dans l'hémicycle, un honneur auquel avaient eu droit des chefs d'Etat comme l'Américain Bill Clinton ou l'Algérien Abdelaziz Bouteflika.

    Il a été reçu par le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, avant de s'adresser à des parlementaires.

    Prenant la communauté internationale à rebrousse-poil, le leader libyen a alors rejeté toute "internationalisation" du dossier du Darfour.

    "Si nous laissons les habitants du Darfour se débrouiller eux-mêmes, la crise du Darfour se terminera d'elle-même", a-t-il affirmé, au moment où l'ONU s'apprête à déployer sa plus importante mission de paix dans cette province du Soudan, une stratégie qu'appuie Paris.

    Il a aussi affirmé qu'il fallait "un seul Etat démocratique" israélo-palestinien, jugeant "pas faisable de séparer" les Israéliens et les Palestiniens.  Aïe!

  • Le tabac qui tue

    Strasbourg (Bas-Rhin)

    Le drame a eu lieu dimanche, en début d'après-midi, à Buhl (Haut-Rhin).

     Des adolescents discutent dans une rue jouxtant un petit immeuble. Jonathan est l'un d'entre eux. Vers 14 heures, ce jeune homme de 17 ans, accompagné de sa petite amie, est pris à partie par un autre ado, qu'il connaît. La raison : une cigarette que le premier aurait refusée au second. Bientôt, le ton monte, les deux garçons se bousculent. Selon un témoin, l'agresseur s'éloigne, rentre chez lui, puis revient un couteau à la main, qu'il plante dans le coeur de Jonathan. Rapidement sur place, les pompiers ne sont pourtant pas parvenus à ranimer le garçon, domicilié à Mulhouse et qui passait le week-end à Buhl, chez son beau-père. Les gendarmes ont interpellé, non loin du lieu du drame, le meurtrier "présumé", qui fêtera ses 17 ans dans dix jours. (On espère qu'il ne fêtera rien ! "Il aura 17 ans", c'est tout)

    « Les faits ne sont pas établis de façon claire, assurait hier Carine Greff, substitute du procureur de Colmar. Il y a eu une altercation entre la victime et l'auteur, qui a frappé le coup fatal. On essaie de comprendre ce qui s'est passé exactement. » C'est pourquoi la garde à vue du suspect - réputé irascible et violent, selon le maire de Buhl - a été prolongée. Il sera présenté au parquet aujourd'hui.

     

  • VIDEO: A TOULOUSE, LE MÊME JOUR, IL SE PASSAIT CECI... ET AUCUN MEDIA N'EN A PARLE!

    http://www.dailymotion.com/video/x3o70f_video-accident-police-toulouse-vill_news

    Les médias ne parlaient que de l'accident de Villiers-le-Bel, mais à Toulouse, le même jour, une voiture de  police était percutée à 180 km/h dans la cité de La Reynerie...

  • La fin d'une utopie?

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    Et si nous assistions à la fin d'une dangereuse et pitoyable utopie: celle de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme?
    L'Homme in abstracto n'existe pas. Ce sont des hommes, des femmes et des enfants qui existent, des créatures de chair et de sang. Sur celles-ci, au nom des Droits de l'Homme et de la Démocratie, on n'hésite pas à déverser des bombes et des missiles hyper-sophistiqués, dernier cri de la technique militaro-industrielle.
    Est-ce la Déclaration des Droits de l'Homme ou bien celle des Droits du Cadavre?
    En dépit cette vibrante Déclaration, qui hésite à serrer la main sanglante d'un terroriste? Personne... Sarközy ne fait
    pas exception!
    Et l'on voit Rama Yade "sortir des ses gonds", mais ne pas prendre la porte comme son honneur l'y obligerait!
    Que de crimes commis en Irak, en Afghanistan, en Palestine, et partout dans le monde au nom de cette Déclaration qui ressemble à un sépulcre blanchi...

    Une ministre  au bord de la démission, des dissensions au sein de la majorité et une opposition déchaînée, l'arrivée du leader libyen à Paris le jour anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme provoque un profond malaise...

    Une ministre qui sort de ses gonds, un concert de protestations venues de la gauche, mais aussi d'une bonne partie de la majorité, des contrats, en particulier trois milliards pour Airbus, et un accord de coopération pour le nucléaire civil : tel est le bilan de la première journée de la visite à Paris du colonel Mu'ammar al-Kadhafi. Et dire qu'il ne repart que samedi... Avant même que le leader libyen ne se pose à Orly hier en début d'après-midi, la polémique avait redoublé d'intensité après l'interview accordée à notre journal par la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme, Rama Yade.

    Des propos qui ont valu à la benjamine du gouvernement (31 ans) une convocation dès potron-minet à l'Elysée.

    Rama Yade tancée, mais toujours ministre. Nicolas Sarközy a même pris soin, plus tard dans la journée, de réaffirmer publiquement son soutien à l'une de ces figures qu'il a érigées en symbole de la France du XXIème siècle. Et qu'il avait d'ailleurs été tout fier de présenter à Kadhafi lors de sa visite à Tripoli en juillet dernier ! Voir débarquer à Paris, le jour du 59ème anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, un leader qui a longtemps parrainé le terrorisme international et retenu en otages des infirmières bulgares, a quelque chose de choquant. De là à penser que cette visite en grande pompe, valant réhabilitation internationale pour Kadhafi, est le prix payé par l'Elysée en échange de la libération des Bulgares, il n'y a qu'un pas... que beaucoup franchissent. Comme si, aux yeux de Nicolas Sarközy la signature de contrats propres à doper les commandes des grands groupes, et donc l'emploi, valait décidément quelques entorses aux « valeurs » de la pseudo-France.


    Dans les années 1970, déjà, Pompidou et Giscard vendaient à Kadhafi des Mirage. Aujourd'hui, Sarkozy - selon les mots d'un de ses conseillers - accorde à un Kadhafi qui a (officiellement) renoncé au nucléaire et au terrorisme le bénéfice de la « rédemption ».

    (Source: Le Parisien - 11.12.07)

  • ATTENTATS A ALGER

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    Deux attentats à la voiture piégée, de loin les plus meurtriers de ces dernières années en Algérie, ont fait au moins 62 morts mardi matin dans les hauteurs d'Alger, devant des bâtiments officiels dont des locaux de l'ONU.

    Les deux attentats ont fait 62 morts et des dizaines de blessés, parmi lesquels "plusieurs étrangers", selon des sources hospitalières.

    Dix collaborateurs algériens du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont péri dans l'un des deux attentats, perpétré devant les locaux de ces organisations dans le quartier résidentiel et diplomatique de Hydra, a indiqué un haut responsable de l'ONU à Alger.

    L'autre attentat, perpétré non loin de là, avait démantelé un peu plus tôt un bus de transport d'étudiants bondé, faisant de nombreuses victimes à son bord.

    Les attentats, qui n'avaient pas été revendiqués en fin de matinée, ont été perpétrés avec "des voitures piégées, dont une avec un kamikaze à bord", a indiqué à la presse le ministre algérien de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, qui s'est déplacé immédiatement sur les lieux.

    L'organisation de ces deux attentats simultanés rappelle ceux du 11 avril dernier, revendiqués par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, devenu la Branche du réseau Al-Qaïda au Maghreb islamique (BAQMI): deux voitures piégées avaient explosé, l'une visant le Palais du gouvernement, l'autre un commissariat de banlieue. On avait dénombré au moins 30 morts et plus de 200 blessés.

  • Toujours le CRIF: Rencontre judéo-catholique...

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    Le CRIF, en association avec le Congrès juif européen et le Service national des Evêques de France pour les Relations avec le judaïsme, organise un colloque sur le thème : « Dix ans après la Déclaration des Evêques de France à Drancy : quel dialogue pour l'avenir ? ». Le CRIF vous invite à cette rencontre judéo-catholique qui se tiendra le mardi 11 décembre à 19h30 à l'Hôtel de Ville de Paris (Entrée 3 rue Lobau 75004).

    Les différents sujets abordés seront :
    - Hommage à Jean-Marie Lustiger
    - Le rôle pionnier de la France dans le dialogue judéo-catholique
    - Dix ans après Drancy, où en est le dialogue entre Juifs et Catholiques ?
    - Transmission de l'enseignement de l'estime aux jeunes générations

    Ce colloque se déroulera, entre autres, en présence de :
    - Anne Hidalgo, Adjointe au maire de Paris
    - Richard Prasquier, Président du CRIF, vice-président du CJE et de la Commission interreligieuse du CJE
    - Joseph Sitruk, Grand rabbin de France
    - André Vingt-Trois, Cardinal archevêque de Paris et Président de la Conférence des Evêques de France
    - Norbert Hofmann, Secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des Chrétiens, représentant le Saint-Siège
    - Jean-Pierre Ricard, Cardinal archevêque de Bordeaux, vice-président de la Conférence des Evêques européens
    - René-Samuel Sirat, Grand rabbin du Consistoire
    - Pinchas Goldschmidt, Grand rabbin de Moscou, vice-président de la Conférence des rabbins européens
    - Gilles Bernheim, Grand rabbin de la synagogue de la Victoire
    - Patrick Desbois, Directeur du Service national des Evêques de France pour les Relations avec le judaïsme

    Pour participer à ce colloque, inscription obligatoire au CRIF: 01 42 17 11 11

    Les entrées se feront en fonction du nombre de places disponibles dans la salle.

    (Source: News Press - dessin de VOUTCH)