L'Iran ne voudrait pas devoir utiliser le pétrole comme arme, a déclaré dimanche le président iranien Mahmoud Ahmadinejad lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet de l'Opep à Ryad.
© 2007 AFP - 18/11/2007 17:52
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Alors que les proches d'Ingrid Betancourt appellent à un rassemblement aujourd'hui à Paris, le président vénézuélien, Hugo Chavez, attendu mardi à l'Elysée, se démène pour obtenir une « preuve de vie » de la Franco-Colombienne.
au coeur de la rencontre Sarközy-Chavez, mardi, à l'Elysée, la libération d'Ingrid Betancourt, la Franco-Colombienne enlevée il y a plus de cinq ans par les Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), la plus vieille guérilla du monde. En août, Hugo Chavez, la bête noire des Américains, a proposé sa médiation. Elle a été acceptée par Nicolas Sarközy, qui a fait de la libération de la Franco-Colombienne l'une de ses priorités.
Le président colombien a approuvé et mandaté Chavez pour cette difficile négociation. Alvaro Uribe, il y a quelques mois, envisageait pourtant de récupérer les détenus par la force, au risque de jouer leur vie. Il n'est plus aussi intransigeant et ne semble plus croire à une victoire militaire décisive sur les Farc, dont la capacité de nuisance, bien que cantonnée dans la jungle, reste importante. Il ne veut se fâcher ni avec Chavez ni avec Sarkozy.
Et, depuis quelques mois, les Etats-Unis se sont ralliés à l'idée de l'« accord humanitaire » qui inclurait la libération des 45 prisonniers aux mains des rebelles contre l'élargissement de 500 guérilleros enfermés dans des prisons colombiennes.
Pour les spécialistes du dossier, jamais on a été aussi près d'un compromis, qui pourrait permettre à Ingrid Betancourt de sortir enfin de la jungle. Chavez, fidèle à sa promesse, n'a pas chômé, rencontrant même, à Caracas le 9 novembre, un émissaire des Farc. Il compte désormais s'entretenir avec le chef historique des guérilleros, Manuel Marulanda, personnage mythique qui peut à lui seul faire avancer les choses.
Il reste à savoir si Ingrid Betancourt est toujours en vie. Les dernières images de la jeune femme vivante, sur une cassette vidéo, datent d'août 2003. Depuis plus rien, ou presque, malgré les demandes réitérées de la famille d'Ingrid. Un seul témoignage, indirect, atteste que l'otage est toujours vivante. John Frank Pinchao, un sous-officier colombien prisonnier de la guérilla pendant huit ans, évadé le 28 avril, affirme en effet avoir passé quelque temps avec l'ex-candidate à la présidentielle. Une partie de son témoignage est sujette à caution (Pinchao a été briefé par l'armée avant de parler à la presse), mais quelques détails personnels qu'il a donnés à propos d'Ingrid ont rassuré sa famille.
Dans un entretien au « Figaro », vendredi, le président vénézuélien affirme avoir « de bonnes nouvelles pour Sarközy» et espère « obtenir une preuve de vie avant d'arriver à Paris ». Ajoutant tout de même : « Je ne l'ai pas encore. »
De son côté, l'Elysée continue de suivre de très près le dossier. Le secrétaire général, Claude Guéant, assure ne pas savoir exactement ce que Hugo Chavez apportera dans ses bagages. Mais au sujet d'Ingrid Betancourt, il se veut confiant : « Il y a un faisceau de présomptions qui nous font dire qu'elle est bien vivante. Dans notre esprit cela ne fait pas de doute. »
(Source Le Parisien)
http://www.dailymotion.com/video/x3bvpz_jospin-et-la-menace-brune_politics
Alors que des SDF non-musulmans et non-juifs meurent de faim et de froid en ce moment, et aimeraient sans doute se réchauffer avec une soupe au lard, le Mrap interdit de façon discriminatoire la distribution de cette soupe populaire et bien de chez nous par de jeune bénévoles marseillais.
En quoi est-ce "raciste" de manger une soupe d'hiver traditionelle en France?
Le Mrap demande l'interdiction d'une "soupe au cochon" à Marseille
Le Mouvement "contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples" (Mrap) a demandé samedi au préfet de la région Paca d'interdire une distribution de "soupe au cochon identitaire", organisée le 24 novembre à Marseille par l'association "Solidarité marseillaise".
La fédération du Mrap des Bouches-du-Rhône estime que "sous le couvert d'une action de solidarité, il s'agit en fait d'une initiative porteuse de tous les germes de la discrimination raciale", dans une lettre au préfet Michel Sapin dont l'AFP a reçu copie.
Le Mrap, pour qui "cette initiative est portée par des militants d'extrême-droite" et "a pour but de générer des tensions et des affrontements", demande au préfet de Provence-Alpes-Côte d'Azur de veiller à ce qu'une telle initiative ne puisse se répéter dans aucune ville de la région.
Le groupe des Jeunesses identitaires de Marseille a notamment appelé, sur son site internet, à se rendre devant le palais de Justice où la distribution de soupe est prévue le 24 novembre au soir.
Le Conseil d'Etat avait interdit en janvier la distribution d'une "soupe au cochon" aux sans-abri à Paris par une association d'extrême-droite, en annulant une décision du tribunal administratif de Paris qui l'avait autorisée.
Le tribunal administratif de Nice avait confirmé, en janvier, le caractère "discriminatoire" et "xénophobe" de la distribution de "soupe au cochon" qui était faite chaque semaine dans le port de la ville par l'association Soulidarieta.
© 2007 AFP
30 Octobre 2007 - Un quotidien bosniaque fait sa une sur une supposée relation entre Nicolas Sarközy et Tinka Milinovic, une sulfureuse blonde de 34 ans, animatrice d'une émission locale, présentée comme la remplaçante de Cécilia
Le journal bosniaque « Oslobodenje » publie à la une de son supplément variété « Portal » une photo de Tinka Milinovic en compagnie de Nicolas Sarkozy. Il s’agit bien évidement d’un montage, mais le quotidien assure qu’il y a bien eu une certaine intimité entre eux.
Cette rumeur (information de source sûre selon le quotidien) proviendrait d’une traductrice travaillant dans l’hôtel où ils se seraient rencontrés, en Lybie. Le président français se trouvait effectivement en Lybie au mois de juillet pour des affaires officielles. Tinka était elle aussi à Tripoli, pour les besoins d’une émission.
Le belle blonde est connue localement en tant qu’animatrice et pousse la chansonnette de temps en temps. Tinka Milinovic avait participé avec son groupe Six4One à l’Euro Song Contest de 2006, à Athènes. Selon le journal « Oslobodenje », qui rapporte les propos de la traductrice, Tinka Milinovic et Nicolas Sarközy auraient été intimes. Le président lui aurait même fait envoyer un énorme bouquet de roses.
17 Novembre 2007 - Il y a quelques semaines, un quotidien bosniaque faisait sa une sur une supposée relation entre Nicolas Sarkozy et Tinka Milinovic, une sulfureuse blonde de 34 ans, animatrice d'une émission locale, présentée comme la remplaçante de Cécilia...
Cette semaine, c’est le quotidien belge « La dernière heure » qui prend le relais, en faisant sa une sur une interview exclusive de Tinka Milinovic. La jeune femme a démenti catégoriquement les rumeurs avancées par le journal bosniaque « Oslobodenje ». Elle admet cependant qu’ils se sont effectivement croisés le 25 juillet. (Ah!)
Elle a accepté cette interview en espérant que la presse internationale la laissera tranquille, se disant « harcelée par les médias d'Allemagne, du Royaume-Uni, de France, des États-Unis, de l'ex-Yougoslavie ». Mais par-dessus tout, elle affirme avoir été « choquée par le nombre de personnes qui ne cherchaient qu’une chose: salir quelqu'un ».
Mais rien n'est sale en amour...
(Source: YAHOO)
AMSTERDAM (Reuters) - Le châtaignier qu'Anne Frank pouvait apercevoir de sa cachette à Amsterdam, avant sa déportation par les nazis en 1944, ne sera peut-être pas abattu.
La décision de livrer aux tronçonneuses l'arbre malade, qui menace de tomber, a été prise il y a plus d'un an par la municipalité mais la mobilisation des opposants à ce projet a retardé son exécution.
Mardi prochain, à la veille de la date finalement fixée pour abattre le châtaignier, un tribunal se réunira pour entendre les adversaires de la décision et se prononcer sur ce dossier.
Un groupe de protection de l'environnement a proposé de soutenir l'arbre de 27 tonnes à l'aide d'une armature métallique.
La jeune Anne et sa soeur Margot sont mortes du typhus au camp de concentration de Bergen-Belsen en 1945, quelques semaines avant l'arrivée des Alliés.
(YAHOO)
Un homme propose sur le site internet d'enchères eBay une châtaigne issue de l'arbre géant qui fit rêver la petite Anne Frank cachée dans son grenier d'Amsterdam entre 1942 et 1944 pour échapper à l'occupant nazi. "C'est une occasion parce que cet arbre est malade et risque d'être abattu par la municipalité", affirme le vendeur, Charles Kuijpers. L'enchère a démarré modestement à 4,24 dollars et restera postée sur le site internet jusqu'au 21 novembre, date de "l'exécution" prévue de l'arbre, qui est âgé de 150 à 170 ans et pèse 27 tonnes.
(Source: JDD -16.11.07)
Un pas en avant, un dérapage de côté, la méthode Dati n'en finit pas de désarçonner son camp. Certes, la garde des Sceaux vient de franchir une étape périlleuse en achevant son tour de France de la carte judiciaire, annonçant une batterie de suppressions de tribunaux. Un dur labeur qui lui a causé de nombreuses inimitiés au sein du groupe UMP.
La tardive médiation du président du groupe, Jean-François Copé, et du Premier ministre, François Fillon, a permis de circonscrire la grogne et de limiter à trois le nombre de députés UMP qui ont voté, jeudi, contre le budget de la Justice.
Et patatras ! Cet épisode à peine passé, Rachida Dati se prend les pieds dans le tapis de l'aide juridictionnelle. Lors de l'examen de son budget, la ministre a annoncé à l'Assemblée que le gouvernement « s'inspirerait » du rapport sénatorial de l'UMP Roland du Luart pour instaurer « une franchise ».
Tollé dans l'hémicycle. La gauche l'a accusée de vouloir instaurer une « taxe sur les victimes » et une « justice de classe ». Gros malaise dans les rangs de l'UMP, Jean-François Copé étant le premier à avouer sa « surprise ». Quelques heures plus tard, Rachida Dati faisait marche arrière. Il n'y avait plus trace hier, au ministère, d'un tel projet...
Il n'en a pas fallu davantage pour relancer au sein de la majorité le soupçon d'incompétence qui plane sur la ministre de la Justice. Un député UMP francilien pointe la « fébrilité de ses interventions » à l'Assemblée tandis qu'un ponte du parti juge que l'« inexpérience » de Rachida Dati devient « problématique » : « Elle avait déjà oublié de faire de la politique en présentant la carte judiciaire, il serait temps qu'elle apprenne à en faire... », assène-t-il. Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, préfère louer le « grand courage » de sa protégée.
Un jugement que certains élus UMP ne manquent pas de nuancer en soulignant que, pour les municipales, la garde des Sceaux a choisi de se présenter dans le fort bourgeois VIIème arrondissement de Paris, acquis à la droite, plutôt que dans le décisif XIIème , déterminant pour reconquérir l'Hôtel de Ville.
Le secrétaire national du Parti des travailleurs (PT, trotskiste) Daniel Gluckstein a lancé avec des syndicalistes une nouvelle formation à la gauche de la gauche, le "parti ouvrier indépendant" annoncé par Gérard Schivardi lors de sa campagne présidentielle, selon un communiqué diffusé samedi.
M. Gluckstein, des syndicalistes, des grévistes de la SNCF et d'EDF-GDF ont lancé un "comité provisoire" chargé de préparer une "convention pour un parti ouvrier" les 24 et 25 novembre 2007 à Saint-Ouen, lors d'un rassemblement vendredi soir à Paris salle de la Mutualité.
Parmi les orateurs figurait le maire de Lalande-en-Son (Oise), Pierre Jeanneney, qui "prépare avec Gérard Schivardi et une quarantaine de maires la convention pour un parti ouvrier", précise le communiqué.
La réunion à la Mutualité, qui était "remplie" selon les organisateurs, reprenait quelques mots d'ordre de M. Schivardi pour la présidentielle (0,37% des suffrages exprimés): "Non au Traité de Lisbonne, rupture avec l'Union européenne, vers un parti ouvrier de lutte de classe".
"Ce meeting s'est terminé par l'Internationale", ont précisé les organisateurs.
(Source: Le Parisien)
Alex Türk est président de la Commission nationale Informatique et libertés (Cnil)
La Cnil a inspiré l'article 63 de la loi sur l'immigration, qui concernait les statistiques ethniques, censuré jeudi par le Conseil constitutionnel. Vous vous sentez désavoué ?
Alex Türk. Le mot qui me vient est plutôt celui de perplexité ! Cette décision a provoqué une grande incompréhension dans l'institution.
Oui, je l'assume, la Cnil a demandé aux deux députés qui en sont membres* de déposer ce qui était d'abord un amendement au projet de loi sur l'immigration. Cette proposition visait à faciliter les études sur la mesure de la diversité des origines, la discrimination et l'intégration, tout en garantissant le caractère scientifique de ces recherches. Il nous paraissait légitime que ces parlementaires aillent défendre l'une de nos dix recommandations sur le sujet.
C'était bien ce que l'on appelle un « cavalier législatif », comme l'a reproché le Conseil Constitutionnel...
Oui. Mais il fallait profiter de l'occasion offerte par ce texte car il y avait urgence à légiférer dans ce domaine. De plus en plus d'experts, de chercheurs, d'organismes publics ont lancé des enquêtes s'intéressent à l'origine des personnes. Il était nécessaire de cadrer ces recherches par un système d'autorisation préalable systématique de la Cnil, plus protecteur des droits des personnes. Elles existent, elles sont en cours, il fallait trouver une solution pour ces chercheurs.
Sur le fond, les Sages estiment que ce genre d'études ne peut « reposer sur l'origine ethnique ou la race »...
Le principe de cette interdiction est déjà inscrit dans la loi Informatique et Libertés, qui prévoit cependant huit cas d'exceptions. Et cette loi, modifiée en 2004, avait été soumise et approuvée par le Conseil constitutionnel. D'où notre perplexité...
* Les UMP Michèle Tabarot (Alpes-Maritimes) et Sébastien Huygue (Nord).
(Source: Le Parisien 17.11.07)
http://www.dailymotion.com/video/x1ehli_the-chieftains-the-dublin-reels_music
http://www.dailymotion.com/video/x3hde0_kouchner-chante-turque-rie-le-ridic_politics
En se drapant dans le Droit et en se cachant derrière lui, Jean-Louis Debré va permettre à des villages entiers d'émigrer d'Afrique pour venir s'installer en France. Ne faut-il pas constituer un sous-prolétariat pour le Nouvel Ordre Mondial? Un sous-prolétariat qui n'existait plus en Occident? Une main d'oeuvre à très bas prix qui sera disponible in situ sans avoir besoin de recourir à de lointaines délocalisations, devenues plus coûteuses dans les pays émergents...
"Le regroupement familial est ouvert, toujours ouvert, continue à être ouvert à tous les enfants, quelle que soit leur filiation. La loi ne limite pas le regroupement familial à la filiation biologique, c'est-à-dire par le sang. Nous avons tenu à réaffirmer que le regroupement familial pouvait et pourra toujours se faire au profit des enfants adoptés."
"Par des réserves précises, nous avons également rappelé que c'est la loi personnelle de la mère, celle du pays d'origine, qui s'applique en matière de filiation."
"Deuxièmement, le nouveau dispositif ADN prévu par la loi ne dispense en aucun cas les autorités diplomatiques et consulaires de procéder à l'examen au cas par cas du dossier du demandeur. Celles-ci ne pourront pas se contenter de renvoyer à ces tests. Il ne peut y avoir d'application systématique, même dans les Etats figurant sur la liste prévue. Ce n'est qu'en cas de doute sérieux sur la validité des actes d'état civil produits qu'elles pourront proposer un test au demandeur. Et ce, en s'assurant de son consentement."
Jean-Louis Debré est-il assez clair?
(Source: LE MONDE 16.11.07)
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La proportion de soldats qui se voit prescrire des soins psychiatriques à leur retour est de 4,4 %.
Globalement, six mois plus tard, 20,3 % des militaires d'active et 42,4 % des réservistes et des membres de la garde nationale "nécessitent un traitement psychique" lié à leur expérience irakienne.
Cette différence du niveau des troubles entre les militaires de carrière et les réservistes se retrouve dans tous les cas étudiés. La catégorie des "conflits interpersonnels" entre le soldat et ses proches progresse de 3,5 % à 14 % chez les militaires d'active, et de 4,2 % à 21,1 % parmi les réservistes. Le stress post-traumatique passe respectivement dans les deux groupes de 11,8 % à 16,7 % et de 12,7 % à 24,5 %. En l'espace de six mois, il y a deux fois et demie plus de soldats et 3,5 fois plus de réservistes atteints de dépression ; 62,2 % de ces derniers présentent "au moins un symptôme dépressif".
L'étude note enfin que l'alcoolisme fait des ravages bien plus importants que ne l'indiquaient les premiers rapports médicaux. Elle recommande de s'occuper des problèmes de santé mentale des vétérans avant qu'ils ne "s'enracinent de manière chronique" et s'inquiète de la faiblesse des moyens alloués.
Sur 24 millions de vétérans aux Etats-Unis, 500 000 sont aujourd'hui sans domicile fixe. Seuls 400 anciens d'Irak sont inscrits dans une agence d'aide, et 1 500 sont dans un état jugé très dégradé, mais beaucoup rechignent à se faire enregistrer. Un phénomène nouveau consiste en la proportion notoire de femmes parmi ces SDF (11 %, alors qu'elles ne constituent que 4 % des vétérans). Quelque 40 % d'entre elles disent avoir été victimes d'agression sexuelle durant leur service en Irak.
Les associations de secours pronostiquent un prochain "tsunami". La "dégringolade" d'un vétéran - problèmes psychiatriques, perte d'emploi, divorce... - "prend des années", notait la veille Phil Landis, qui dirige un foyer d'anciens combattants à San Diego (Californie) ; or, ceux rentrés d'Irak "dégringolent plus vite que dans le cas des vétérans du Vietnam". Toute la prise en charge de ces soldats est à revoir, jugent nombre d'associations et d'élus. Une récente étude indique que, s'il était assumé par les pouvoirs publics et les assurances, le coût sanitaire réel de l'Irak excéderait sur le long terme celui de la guerre elle-même. Tricare, l'assurance médicale dont disposent les réservistes démobilisés, est "sous-équipé et encombré", note le professeur Milliken. Et ce service n'est offert aux vétérans que durant six mois après leur démobilisation.
(Source LE MONDE 15.11.2007)
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"Ces chiffres montrent clairement une épidémie de problèmes de santé mentale", estime, dans l'émission de CBS, un militant des droits des anciens combattants, Paul Sullivan. La chaîne cite aussi le père d'un soldat de 23 ans ayant mis fin à ses jours en 2005, qui affirme que les dirigeants du pays et l'état-major ne veulent pas que la véritable ampleur du problème soit connue. Le gouvernement "ne veut pas de chiffres", il "ne veut pas que le nombre des morts soit diffusé".
(Source LE MONDE -15.11.2007)
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Ndamosu, 70 ans, vient d'être violée par cinq hommes, pendant que son mari et ses cinq enfants étaient tués par balles. Elle est grièvement blessée à la tête et au bas-ventre. "J'ai l'impression de devenir folle", dit-elle. L'angoisse étreint aussi Ntakobajira, 30 ans, qui fait des cauchemars : "Je rêve que je n'arrive pas à nourrir mes enfants." Elle a été enlevée et violée régulièrement par plusieurs hommes, pendant un an, avant de parvenir à s'enfuir. Au village, sa famille a été assassinée. Les femmes violées se retrouvent souvent mises au ban : "Je me moque de ce que diront les voisins ; mais j'ai peur que les miliciens reviennent la nuit."
LÉSIONS DÉFINITIVES
La petite Elisa, 10 ans, a subi le même sort. A cause de ses lésions, les médecins ont dû procéder à l'ablation complète de l'appareil génital : "Elle ne pourra jamais être mère", commente Denis Mukwege Mukangere, médecin chef de l'hôpital général de Bukavu, la capitale de la région. "Nous soignons 10 femmes par jour, soit 3 000 à 3 600 par an, pour les suites de viol. Parmi elles, 1 000 à 1 200 doivent subir une intervention chirurgicale majeure."
Car ces viols sont accompagnés d'une très grande violence, expliquent les soignants. Au Sud-Kivu, les agresseurs sont pour la plupart des miliciens rwandais qui ont participé au génocide de 1994.
Dès juin et juillet 1994, quand le gouvernement qui les employait a été militairement défait, ils ont fui le Rwanda, souvent sous la protection des soldats français de l'opération "Turquoise". A ces milices s'ajoutent des bandits congolais. Les uns et les autres pillent les minerais précieux de la région, or et casserite, pour s'enrichir et acheter des armes.
Ces faits sont avérés et connus de la communauté internationale. Mais le commandant de la Minuc, envoyé par l'ONU dans la région, déplore le manque de moyens pour protéger les civils : "Je ne dispose que de trois bataillons, soit un soldat pour 143 kilomètres."
"Le Viol, une arme de guerre au Congo", Arte, 15 novembre, 22 h 15.
(Source LE MONDE)
Entendus début novembre à N'Djamena par le juge d'instruction tchadien Dimnandengarti Ngardjimti, les six Français ont tenté de justifier leur action, selon leurs procès-verbaux d'audition que Le Monde a consulté. Le président de l'association, Eric Breteau, interrogé le 3 novembre, a nié tout enlèvement. "Transporter des enfants vers l'aéroport ne veut pas dire enlever des enfants, a-t-il dit au magistrat. Cette opération humanitaire est légale au regard du droit international (…). Mon intention n'est pas de partir clandestinement, parce qu'on ne peut pas faire décoller un avion de manière clandestine."
De son côté, la justice tchadienne dispose d'éléments tendant à démontrer que si les parents avaient confié leurs enfants – 93 d'entre eux seraient d'origine tchadienne, selon les magistrats – à L'Arche de Zoé, c'est parce qu'on leur avait promis la création, au Tchad, d'un centre pour les éduquer.
"Je suis honnête avec moi-même car ce sont bien des enfants soudanais orphelins qui nous sont amenés par des chefs de village, a expliqué Eric Breteau au magistrat. Nous sommes convaincus que ces enfants étaient orphelins de père et de mère. S'ils ne sont pas soudanais, il y a peut-être de mauvaises informations qui nous parvenaient ou des malentendus."
Et M. Breteau de citer alors le cas de quinze enfants originaires de Tiné, au Soudan, qui leur avaient été amenés par leurs délégués locaux. "Nous avons interrogé individuellement ces quinze enfants, et trois ont déclaré avoir des parents et on a renvoyé ces trois enfants."
Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), la quasi-totalité des enfants disent avoir au moins un adulte "qu'ils considèrent comme un parent" et venir de villages tchadiens frontaliers du Soudan, et non du Darfour.
Parmi les mystères que les enquêteurs tchadiens essaient aujourd'hui de percer figure l'affrètement de l'avion censé ramener les enfants en France. Un nom apparaît dans le dossier : Cécilia Sarközy. Le juge souhaite savoir si, comme certains inculpés le disent, Cécilia Sarközy a pu jouer un rôle dans l'opération.
Daniel Gonzalez, membre de l'équipage espagnol de l'avion, a affirmé que l'ex-épouse du président français était annoncée comme faisant partie du périple. "C'est ma compagnie qui m'a appelé pour me dire que je devais voyager sur l'itinéraire Madrid-N'Djamena-Abéché-Vatry-Madrid, a déclaré M. Gonzalez le 5 novembre au juge. On m'a informé seulement qu'il s'agissait d'un vol humanitaire où il y aurait des enfants malades, des médecins, et probablement Mme Sarkozy."
M. Breteau n'a pas confirmé cette information, assurant au magistrat : "Je ne connais pas Mme Sarkozy." Le Monde n'a pu joindre Cécilia Sarközy.
Eric Breteau a expliqué qu'il avait l'intention de prévenir les autorités tchadiennes du départ des enfants, en sollicitant le service de l'immigration. "Nous avons préparé des documents (…) mais on nous a arrêtés avant la procédure." Se retranchant derrière la Convention de Genève, le chef de L'Arche de Zoé a assuré que ces enfants n'avaient pas besoin d'une "autorisation administrative" pour quitter le Soudan.
Le simulacre des faux pansements, tel qu'il a été filmé dans un document de l'agence Capa, était destiné à "amuser les enfants", selon M. Breteau, qui a en outre précisé que L'Arche de Zoé s'était muée en Children Rescue en "avril ou mai". Entendu le 10 août en France par la brigade des mineurs, il avait alors présenté Children Rescue comme une ONG américaine.
La compagne d'Eric Breteau, Emilie Lelouch, interrogée le 5 novembre, a défendu la même position. "Ces enfants nous ont toujours été présentés par les chefs des village soudanais comme les enfants orphelins de père et de mère soudanais, a-t-elle déclaré au juge. Je n'ai donc absolument jamais voulu enlever les enfants, j'ai obéi aux ordres qu'on m'avait donnés afin de sauver ces enfants en les amenant dans un pays en paix (…). Nous n'avons pas à demander l'autorisation pour sauver ces enfants."
Mlle Lelouch a décrit les enfants comme étant dans "un état inquiétant", exigeant "une prise en charge sérieuse". D'où les pansements et bandages. Et "certains ont voulu des bandages pour s'amuser", a-t-elle indiqué.
Avant de conclure en ces termes son audition : "Pour moi, ils restent des orphelins soudanais en danger dans un pays en guerre. Si on nous a trompés, on nous a présenté la situation de ces enfants qui n'était pas la vérité, aucune personne de l'organisation ne le savait. Nous avons toujours été de bonne foi."
Les avocats des six Français ont fait appel de la décision de la justice tchadienne. "Leur opération était un coup d'Etat humanitaire, dans la droite ligne de ce qu'a fait M. Kouchner au Biafra, a réagi Me Gilbert Collard. On va sortir nos compatriotes de là."
(Source LE MONDE 15.11)