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Blog - Page 250

  • Election de Trump : le Hongrois Orban salue la fin du « politiquement correct »

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    23h00

     

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, régulièrement épinglé par l’administration Obama pour ses tendances autoritaires, s’est réjoui jeudi d’une future levée des « contraintes paralysantes du politiquement correct » sous le président américain élu Donald Trump.

    « Nous allons pouvoir revenir à la vraie démocratie, aux discussions honnêtes, loin des contraintes paralysantes du politiquement correct », a-t-il déclaré lors d’une conférence organisée par la Banque européenne pour le reconstruction et le développement (Berd) à Budapest. « Nous vivons un grand moment, à une grande époque » où « la civilisation occidentale a réussi à se libérer de l’emprise d’une idéologie », a estimé M. Orban, qui avait été le seul chef de gouvernement de l’Union européenne à apporter son soutien candidat républicain durant sa campagne.

    Les relations américano-hongroise se sont dégradées depuis le retour de M. Orban au pouvoir en 2010 en raison de ses efforts pour contrôler la justice, les médias et les organisations non-gouvernementales.
    En 2011, la candidate démocrate malheureuse Hillary Clinton, alors chef de la diplomatie américaine, s’était ouvertement inquiétée, lors d’une visite à Budapest, des atteintes aux « contre-pouvoirs démocratiques » en Hongrie.
    En 2014, le président américain Barack Obama avait cité la Hongrie, pourtant alliée des Etats-Unis au sein de l’Otan, parmi une liste d’Etats où « des intimidations visent de plus en plus ouvertement la société civile ».
    L’administration américaine avait la même année interdit de séjour aux États-Unis plusieurs hauts responsables hongrois en raison de soupçons de corruption.

    « La Hongrie a eu des différents avec les Etats-Unis, mais avec le Parti démocrate, pas avec son peuple », a assuré jeudi le bras droit de M. Orban, Janos Lazar, soulignant la perspective d’un « nouveau départ » avec M. Trump.

    Source

  • « Les classes moyennes supérieures blanches et les gens qui ont une éducation supérieure » ont aussi voté pour Trump

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    23h36

    Sylvie Laurent, chercheuse à l’université de Stanford et enseignante à Science Po, a affiné le profil des électeurs qui ont permis à Donald Trump de devenir le 45e président des États-Unis.

    « On a beaucoup voulu penser que le prolétaire blanc était l’archétype de l’électeur de Trump« , a rappelé jeudi 10 novembre sur France Info Sylvie Laurent. Mais selon elle, il s’agit d’une « façon très étroite de voir les choses« .

     

    « En réalité, Donald Trump a emporté l’assentiment chez beaucoup de catégories sociales que l’on n’attendait pas« , a-t-elle précisé, énumérant les autres catégories séduites par le candidat républicain, à savoir « les classes moyennes supérieures blanches« , « les gens qui ont une éducation supérieure » et « les femmes« , « y compris celle qui ont une éducation supérieure« .

    Selon Sylvie Laurent, « Donald Trump est le symptôme, que l’on a vu venir depuis très longtemps, d’une dégradation de la vie démocratique américaine par le creusement des inégalités.  » L’Américain moyen est ainsi devenu « un nouveau précaire« . [...]

    « Et Donald Trump, avec cette parole disruptive, inopportune, a donné l’idée qu’il ne respectait pas les codes« , a affirmé la chercheuse, précisant qu’il ne s’agit « non pas des codes de la bienséance, mais des codes des gens du ‘club’, des gens qui savent, des gens de l’élite, qui disent au peuple ce qu’il doit dire, ce qu’il doit penser, la façon dont il doit manger, l’environnement qu’il doit respecter, le travail qu’il doit accepter et les valeurs qu’il doit embrasser. »

    francetvinfo

    Excellent!

     

  • Donald Trump : « Mes priorités sont l’immigration, l’emploi et la santé »

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    23h47

     

    « Nous avons beaucoup de grandes priorités : l’immigration et le problème des frontières, puis l’emploi, très important, et ensuite la santé. »

    Politico

  • «Ne pas mettre la charrue avant les bœufs» : Hillary Clinton signait des Unes annonçant sa victoire

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    © Reuters Source: Reuters

    Quelques heures avant l'annonce des résultats de l'élection qu'elle a finalement perdue, la candidate démocrate a été photographiée en train de dédicacer la couverture anticipée du magazine Newsweek portant le titre «Madame le président».

    Les faits se sont déroulés à Pittsburgh en Pennsylvanie, où la candidate démocrate était venue faire un dernier meeting pré-électoral. Elle a alors été photographiée en train de dédicacer des numéros non encore parus du magazine Newsweek dont la Une l'annonçait victorieuse.

    La photo a été prise par le photographe Justin Sullivan et postée sur Twitter par la journaliste d'ABC News, Cecilia Vega. La couverture de Newsweek présente Hillary Clinton, le visage rayonnant, comme célébrant sa victoire que le magazine croyait certaine, ornée du titre : «Madame la Présidente». 

     

    L'affaire de la couverture anticipée de Newsweek a fait grand bruit à l'annonce des résultats. En effet, la fuite sur Twitter de cette Une, le 7 novembre, avait provoqué de vifs remous sur les réseaux sociaux, certains internautes y voyant la preuve que les médias connaissaient déjà l'issue du scrutin du 8. Le magazine avait été obligé de se défendre en assurant qu'une couverture rendant compte d'une victoire de Donald Trump avait également été préparée.

    Lire aussi : Une couverture sur la victoire de Clinton déjà prête ? Le magazine américain Newsweek s'explique

    RT

  • Eric Zemmour : « Trump assume le conflit quand Marine Le Pen tente d’apaiser »

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    10/11/2016 – FRANCE (NOVOpress) : Ce matin sur RTL, Eric Zemmour a bien évidemment consacré sa chronique à l’élection de Donald Trump, portant un regard différent de la plupart des observateurs sur Marine Le Pen, d’ordinaire présentée comme l’équivalente française du prochain président des Etats-Unis, ce qu’il n’analyse pas ainsi.

    « Le facteur sonne toujours deux fois. Après le Brexit, Donald Trump. Après l’Europe, les Etats-Unis. Et la France dans tout ça ?, s’est abord interrogé Eric Zemmour. La menace se précise. Pour la bien-pensance. Pour les élites. Pour les médias. Pour les sondeurs qui se sont encore trompé. Pour les communicants qui conseillent toujours aux politiques de lisser leur discours » « Trump, a-t-il ajouté, c’est la défaite du féminisme, de l’antiracisme, du cosmopolitisme, de l’écologie », résumant par cette formule l’événement qui vient d’avoir lieu : « Trump, c’est une subversion inouïe de l’idéologie dominante. »

    Pour Zemmour, contrairement à ce que disait Marine Le Pen hier soir sur France 2, « le nouveau Président américain est élu par une Amérique blanche et populaire, l’Amérique de souche qui ne veut pas mourir, qui se bat contre les tendances démographiques. Trump est le candidat des ploucs, des mâles blancs, des ouvriers, le candidat de l’Amérique périphérique, dédaignée et méprisée par les grandes métropoles. » Et si « nous avons aussi notre France périphérique », à laquelle Marine Le Pen parle en priorité et que Nicolas Sarkozy avait séduite en 2007. « ces deux-là peuvent se réjouir, mais pas trop vite. »

    Marine Le Pen, explique l’essayiste, « a raison de voir [en l’élection de Trump] la légitimation de ses idées protectionnistes ou de sa méfiance pour le système ou la finance internationale ». Mais, ajoute-t-il aussitôt, « Trump provoque délibérément là où Marine Le Pen veut dédiaboliser » :

    « Il assume le conflit quand Marine Le Pen tente d’apaiser. Il a proposé d’interdire l’entrée des musulmans en Amérique, quand elle a déclaré l’islam compatible avec la République. Il est la cible des mouvements féministes et gays, que Marine cherche à séduire. Le vote Trump ne manifeste pas la volonté du peuple américain de recouvrer une souveraineté, qui n’a pas été abandonnée, mais le vote identitaire d’une Amérique qui veut rester l’Amérique. »

    Pour Zemmour, « la victoire de Trump va alerter tous les adversaires du Front national » et [elle] « ne détruit pas le plafond de verre qui empêche l’accès de Marine Le Pen à l’Elysée : elle le renforce. En tout cas, à court terme », favorisant paradoxalement l’élection… d’Alain Juppé.

    « En mai 1981, rappelle Eric Zemmour, la France élisait un président socialiste. Quelques mois plus tôt, Margaret Thatcher s’était installé au 10, Downing Street et Ronald Reagan à la Maison Blanche. Le couple anglo-saxon ouvrait le bal de la mondialisation libéral. La France socialiste était prise à contrepied. […] La France risque encore une fois le décalage historique. Ô elle s’alignera, c’est sûr, mais on sait pas quand, ni comment, ni à quel prix… »

  • La décision du Conseil d’Etat : des crèches oui, Jésus non !

     

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    Le Conseil d’Etat s’est prononcé ce mercredi, quelques semaines après son rapporteur sur l’affaire des crèches. Deux installations de crèches de Noël, l’une par la commune de Melun, l’autre par le département de Vendée, avaient fait l’objet d’une contestation devant le juge administratif. La vision sereine d’une paix tout enfantine avait rendu nos révolutionnaires malades : la France est laïque, mort au petit Jésus. La Cour administrative d’appel de Paris avait d’ailleurs, en dernier lieu, jugé illégale l’installation de la crèche de la commune de Melun tandis que celle de Nantes avait accepté la Vendéenne. C’est donc le Conseil d’Etat qui avait la charge de trancher, saisi d’un recours en cassation contre ces deux arrêts.

    La situation permet effectivement de telles discussions : les Français sont terrorisés par les crèches de Noël et on les comprend aisément.

    Le Conseil d’Etat a donc réfléchi et tranché : on peut autoriser certaines crèches, à l’unique condition qu’elles ne rappellent pas le catholicisme. Il fallait oser écrire pareille bêtise, c’est fait.

    L’institution rappelle en effet, dans sa décision, l’article 28 de la loi de 1905, « qui met en œuvre le principe de neutralité, interdit l’installation, par des personnes publiques, de signes ou emblèmes qui manifestent la reconnaissance d’un culte ou marquent une préférence religieuse. » C’est la loi, et ce n’est pas nouveau effectivement.

    Mais le Conseil d’Etat se permet une lecture d’une souplesse surtout idiote. L’installation d’une crèche est donc légale « si elle présente un caractère culturel, artistique ou festif, mais non si elle exprime la reconnaissance d’un culte ou une préférence religieuse ».

    Sauf que la crèche sans Jésus, et Jésus sans le catholicisme… En clair, il va être difficile de refuser une « préférence religieuse » à une installation qui est une manifestation claire de l’une des plus grandes fêtes de la religion catholique. Elle est en effet devenue une grande fête dans laquelle se reconnaissent tous les Français, même les moins pratiquants… Peut-être parce qu’il existe – que la libre- pensée me pardonne – quelques racines catholiques dans le pays.

    Cette décision du Conseil d’Etat n’a aucun sens mais elle s’explique : la levée de boucliers populaires avait été telle quand certains réclamaient l’interdiction des crèches qu’il fallait bien réagir, le peuple n’étant pas tout à fait prêt à perdre totalement son identité. Alors on en tolère des bribes, sans leur sens… Jusqu’à ce que tout le monde soit perdu.

    Marie Pommeret

    Article et dessin parus dans Présent daté du 11 novembre 2016

  • Élection américaine: l'exécutif et la gauche pris de court par le «scénario catastrophe»

     

    Pour les autorités françaises, qui n'ont pas vu venir l'élection de Donald Trump, cette victoire ouvre une «période d'incertitude» qu'elles veulent aborder avec «lucidité et clarté».

    Le visage des mauvais jours. Quelques heures après la victoire de Donald Trump, François Hollande a félicité du bout des lèvres son nouveau partenaire américain. Dans sa courte allocution prononcée depuis l'Élysée, il a surtout mis en garde celui-ci, expliquant froidement que s'il comptait engager «sans tarder une discussion avec la nouvelle Administration américaine», il le ferait «avec vigilance et franchise». Car «certaines positions prises par Donald Trump pendant la campagne doivent être confrontées aux valeurs et aux intérêts que nous partageons avec les États-Unis», a-t-il ajouté.

    Pour le président, qui n'a jamais caché son aversion pour le milliardaire américain (il avait même confié qu'il lui donnait des «haut-le-cœur»), cette élection ouvre une «période d'incertitude» qu'il veut aborder avec «lucidité et clarté». Une période qui invite à «prendre conscience des inquiétudes qui sont provoquées par les désordres du monde dans tous les peuples». «Nous devons trouver les réponses (…) capables de dépasser les peurs mais aussi de respecter les principes qui fondent la démocratie», a-t-il dit, après s'être entretenu au téléphone avec Angela Merkel.

    «Comme pour la nuit du Brexit, ça s'est retourné»

    Les autorités françaises n'ont pas vu venir l'élection de Trump. Alimenté par l'ambassade de France à Washington, mais aussi par les équipes de Hillary Clinton, l'entourage du président était persuadé «jusqu'à 1h30, 2 heures du matin» que cette dernière allait gagner. Et puis, raconte un conseiller, «comme pour la nuit du Brexit, ça s'est retourné». Ces derniers jours, les conseillers de l'exécutif restaient convaincus que l'Amérique n'oserait pas se lancer dans une «aventure» Trump. L'entourage de Hollande, en lien avec celui de Clinton, préparait d'ailleurs activement le scénario «Hillary». «Le communiqué de l'Élysée est déjà prêt», confiait lundi un conseiller. Les proches du président avaient également organisé l'appel téléphonique que Hollande devait passer à Clinton, après son élection. Raté.

    «La leçon de cette élection est simple: lorsqu'on ne protège plus le peuple, il se venge»

    Benoît Hamon, candidat à la primaire de gauche 

    Selon un conseiller, l'hypothèse Trump n'a jamais été étudiée «avec sérieux» au sommet de l'État. «Nous connaissons les contours de la future Administration Clinton, nous avons tous les contacts, ajoute-t-il. Tout ce travail n'a jamais été fait avec Trump. Nous ne connaissons pas son entourage, nous ne savons pas comment les joindre.» «Trump, ce serait l'inconnu, le scénario catastrophe», confiait la veille de l'élection un diplomate de haut rang. Début août, Hollande estimait pourtant que cette «élection mondiale» aurait des conséquences sur la présidentielle française, «droitisant» la campagne si Trump était élu. Cela va-t-il être le cas? Sans aucun doute. «La victoire de Trump va doper les extrêmes et les populismes», affirme un conseiller.

    À droite mais aussi à gauche, où les positions risquent de se tendre un peu plus, en dépit de l'appel au rassemblement et à la fin des «enfantillages» lancé mercredi par le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis. «La gauche ne se rassemblera pas parce que l'on a affaire à des gens qui ne sont pas responsables et qui se font les porte-parole des angoisses», confie, dépité, un ministre énumérant «Jean-Luc Mélenchon, les écologistes, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon».

    «Les Clinton français»

    De fait, l'ex-ministre de l'Éducation s'est dit convaincu qu'«ici, comme aux États-Unis, ces Clinton français ne gagneront pas contre Marine Le Pen». Selon lui, ces «Clinton français» vont de François Hollande, «résigné à la régression sociale et la crispation identitaire proposées par la droite», à Emmanuel Macron, imprégné d'«angélisme libéral». Conclusion de Hamon: «La leçon de cette élection est simple: lorsqu'on ne protège plus le peuple, il se venge

    De son côté, Jean-Luc Mélenchon, candidat de «la France insoumise», a fustigé le principe de la primaire, estimant que de l'autre côté de l'Atlantique aussi «les primaires ont été une machine à museler l'énergie populaire». Pour Macron, qui se plaît à se présenter en candidat hors système, l'élection de Trump est l'expression d'un «profond» rejet du «système» et démontre que «rien» n'est «jamais écrit à l'avance».

    «Nous ne devons pas mépriser l'Amérique des “casquettes rouges”, celle que beaucoup n'ont pas vue et qui est dans la rue avec fierté en ce moment même» 

    Manuel Valls

    Manuel Valls, qui met en garde depuis des mois sur la montée des populismes, sait que la gauche n'est pas prête à tirer les leçons de cette nouvelle et spectaculaire énième alerte. Au cours du Conseil des ministres, il a lancé un nouvel avertissement: «Nous ne devons pas mépriser l'Amérique des “casquettes rouges”, celle que beaucoup n'ont pas vue et qui est dans la rue avec fierté en ce moment même. Si on se contente d'être “étonné”, “indigné” et “triste”, on aura l'attitude de ceux qui n'ont rien compris, comme pour le Brexit. Le peuple américain n'est pas sur une autre planète. Il a voté en connaissance de cause, en sachant ce que Trump proposait.»

    Plus tard, devant les députés, Valls énumérait les réponses à apporter: «le besoin de frontières» et de «réguler l'immigration», «la nécessité (…) de combattre le terrorisme et de nommer le totalitarisme islamiste», «de mieux redistribuer les richesses». Valls n'a pas fait mouche. À ce stade, l'appel au rassemblement est un fiasco.

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 10/11/2016. Accédez à sa version

  • Les Brigandes - Midi Libre

  • JOURNAL TVLibertés DU 10/11/16

  • L’inacceptable soumission du pâtissier

     

    L’affiche trônait au-dessus du comptoir : "nous garantissons à notre aimable clientèle que toutes nos pâtisseries sont réalisées avec de la gélatine de poisson"

    Surpris par cette affiche que je n’avais jamais vue, j’interrogeais la fille du pâtissier sur la raison de cette surprenante et récente annonce. Un peu gênée, elle m’expliqua qu’il avait été décidé de remplacer la gélatine de porc par de la gélatine de poisson pour une question d’hygiène...

    Devant cette explication embarrassée et peu convaincante, je lui demandais alors si cela n’avait pas été décidé pour se soumettre aux exigences de clients musulmans. L’air presque soulagé, elle m’indiqua qu’effectivement il s’agissait de se conformer à leur demande de pâtisseries hallal.

    Voilà le fin mot de l’histoire. Pour satisfaire quelques clients minoritaires et qui n’ont aucun droit à exiger que la loi musulmane s’applique dans les commerces, ce pâtissier bien connu des environs d’Aix les Bains a donc accepté de se soumettre et de soumettre la grande majorité de ses autres clients, à une loi religieuse, la charia, qui ne possède en effet aucune légitimité juridique à s’appliquer en France, pays laïque par excellence.

    Mais les confidences n’étaient pas terminées.

    La fille du pâtissier, qui semblait en avoir gros sur le cœur, poursuivit en m’expliquant que cette aberration était allée plus loin. Leurs clients musulmans avaient ensuite exigé que dans leur magasin de Chambéry, ils fermassent la porte commune que ce pâtissier avait avec un commerce vendant des spécialités savoyardes, fromage et charcuterie. En effet, ces clients "exotiques" craignaient que les parfums et senteurs émanant de ces charcuteries, qui enchantent les papilles de tout bon savoyard ou simple gourmet, rendent impures les pâtisseries voisines.. !

    Voilà comment une simple question de vie quotidienne rend mieux compte que tous les grands discours de l’affrontement de deux civilisations où la plus minoritaire essaye et réussit, grâce à la complicité et au renoncement du plus grand nombre, à imposer ses propres lois et codes culturels.

    Il est donc nécessaire de rappeler à ce pâtissier bien connu qu’islam en arabe veut dire soumission et que rien ne l’oblige en France à se soumettre à la loi de cette religion partagée par seulement 4 à 6 millions de personnes sur, il faut le rappeler, 66,6 millions de Français !

     

    Marcel GIRARDIN

    Conseiller municipal de Voglans  (Savoie)

    (merci à Dirk)

  • Réactions de Florian Philippot à l'élection de Donald Trump

    http://www.frontnational.com/videos/reactions-de-florian-philippot-a-lelection-de-donald-trump/

    Trois vidéos très intéressantes!

  • Contrairement aux pronostics, Wall Street bondit proche d’un record après la victoire de Trump

     

    0h03

    Wall Street a déjoué la plupart des pronostics mercredi en réagissant par une nette hausse à l’élection de Donald Trump à la présidence américaine, au point de presque battre un record: le Dow Jones a pris 1,40% et le Nasdaq 1,11%.

     

    Selon les résultats définitifs, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average a gagné 256,95 points à 18 589,69 points, à une cinquantaine de points de son record de clôture, et le Nasdaq, à dominante technologique, 57,58 points à 5251,07 points. L’indice élargi S&P 500 a avancé de 23,70 points, soit 1,11%, à 2163,26 points.
    «C’est une réaction particulièrement inattendue pour la Bourse (…) qui essaie de digérer les ramifications de la victoire inattendue de Trump», a reconnu David Levy, de First Republic Advisors.
    Depuis mardi soir et la fin des élections américaines, les marchés évoluent sur des «montagnes russes», a-t-il rappelé.
    Les places mondiales, sur lesquels les investisseurs affichaient une large préférence à l’idée d’une victoire de la démocrate Hillary Clinton, ont d’abord chuté, comme se concrétisait l’élection imprévue de M. Trump, mais Wall Street a rapidement trouvé de l’élan après quelques hésitations à l’ouverture et n’a ensuite fait qu’accélérer.

    Journal de Montréal

  • #Monde - Donald Trump remporte l’élection américaine : le détail des résultats

    Publié le 9 Novembre 2016

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    Le républicain a remporté 290 grands électeurs sur les 270 nécessaires pour gagner. Sa rivale démocrate en totalise, elle, 218.
     

    La candidate démocrate n’a pas encore pris la parole devant ses partisans

    Publié dans le Monde le 9 novembre 2016
     
    Donald Trump sera le prochain président des Etats-Unis. Un peu avant 9 heures, heure française, le candidat républicain avait remporté 290 grands électeurs sur les 270 nécessaires pour gagner l’élection. Sa rivale démocrate Hillary Clinton en a, elle, remporté 218.
     
    La victoire du candidat républicain s’est dessiné au fil de la nuit, alors que M. Trump a remporté la plupart des « swing-states », ces Etats-clés déterminants pour le résultat final : la Floride (29 grands électeurs), la Pennsylvanie (20 grands électeurs), l’Ohio (18 grands électeurs), la Caroline du Nord (15 grands électeurs), l’Iowa (6 grands électeurs).
     
    Il l’a également emporté dans l’Alaska, l’Arizona, l’Utah, le Montana, l’Idaho, le Wyoming, le Kentucky, l’Indiana, la Louisianne, le Missouri, la Géorgie, la Virginie-Occidentale, le Tennessee, l’Oklahoma, le Mississippi, la Caroline du Sud, le Dakota du Nord et le Dakota du Sud, le Nebraska, le Kansas, le Texas, l’Arkansas, le Wisconsin et l’Alabama.
     
    Tout juste élu, Donald Trump a affirmé mercredi matin lors de son discours de victoire devant un parterre de fidèles à New York qu’il serait « le président de tous les Américains », au terme d’une campagne particulièrement acrimonieuse.
     
    La candidate démocrate n’a pas encore pris la parole devant ses partisans mais a appelé au téléphone le vainqueur de l’élection pour le féliciter, a confirmé M. Trump. Selon le porte-parole de la campagne d’Hillary Clinton, elle s’exprimera jeudi... Lire l'intégralité.
  • Les six victoires de Donald Trump

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    Magnifique victoire de Donald Trump qui, à 2 h 56 du matin, mercredi, avait dépassé le chiffre fatidique de 270 grands électeurs et donc pris une option décisive sur la Maison Blanche où il entrera officiellement le 20 janvier prochain. Le New Yorkais a obtenu plus de voix populaires et raflé bien davantage d’Etats que sa rivale Hillary Clinton. C’est une superbe victoire semblable à celle de Ronald Reagan en 1980. Tout le pays est recouvert de couleur rouge, celle des républicains, et ne laisse aux démocrates et à leur couleur bleue que quelques taches périphériques.

    Trump avait l’habitude de dire que ce qu’il avait entrepris n’était pas une campagne électorale « classique » mais un véritable mouvement politique avec ce que cela impliquait de nouveau et de percutant. Ceux qui ne l’ont pas pris au sérieux ont eu tort : ce mouvement fut un tsunami à l’américaine, c’est-à-dire qu’il a tout emporté sur son passage. Il ne reste presque rien du paysage qui existait encore la veille de cette élection. Il y aura désormais un avant et un après 8 novembre.

    La victoire de Trump a provoqué six défaites. Et c’est même dans ces six défaites que l’événement de ce 8 novembre prend toute sa signification. Première défaite, celle, bien sûr, d’Hillary Clinton. Personnage flou, ambigu, arriviste qui a payé en une journée à la fois son amateurisme, sa corruption et son arrogance. La deuxième victime est le président Barack Obama lui-même. Il comptait bien sur l’ex-First lady pour récupérer le flambeau du gaucho-libéralisme, assurer la gestion du legs de ses deux mandats et pousser jusqu’aux extrêmes le démantèlement de l’Amérique. C’est raté. Troisième défaite : celle de l’establishment qui a commis, dès le début de cette course présidentielle, l’impardonnable erreur de considérer le milliardaire comme un marginal avant de s’apercevoir, mais trop tard, qu’il pouvait aller loin.

    La quatrième défaite, c’est chez les caciques, les notables du parti républicain, que l’on en trouve les traces les plus caractéristiques. Des gens comme l’ancien président George Bush, le sénateur John McCain, l’ancien candidat à la présidence Mitt Romney et bien d’autres n’ont rien compris. Ils n’ont rien compris au personnage de Trump, à ce qu’il avait d’imprévisible et de novateur. Ils n’ont rien compris à la dynamique qu’il a réussi à intégrer aux primaires républicaines. Et ils n’ont rien compris au souffle destructeur qui menaçait d’emporter l’idéologie et les structures d’un conservatisme sclérosé.

    Cinquième défaite : celle du globalisme. En fait, ce n’est pas exactement une défaite mais un coup d’arrêt. Avec Trump dans le Bureau ovale, les manipulateurs seront bien obligés de marquer le coup, de geler, pour un temps au moins, leurs opérations visant à corroder l’indépendance nationale américaine. Sixième victime du 8 novembre : les médias. C’est sans doute le naufrage le plus spectaculaire de cette histoire. Une sorte de Titanic journalistique. Entre ceux qui affirmaient que Trump n’avait aucune chance de gagner seulement deux primaires et ceux qui claironnaient 48 heures avant l’élection qu’Hillary allait la remporter triomphalement, on obtient une galerie de portraits où la suffisance le dispute à l’hypocrisie.

     

    Pourquoi Trump a-t-il gagné ? D’abord parce que tous les groupes sur lesquels il s’appuyait (les Blancs, les indépendants, les démocrates déçus) ont montré jusqu’au bout leur fidélité et leur cohésion. Ensuite, parce que Trump s’est présenté très tôt comme l’homme du changement, le pourfendeur de l’establishment, l’initiateur d’indispensables réformes. Enfin parce qu’il a développé durant toute cette course un programme populiste qui a pris du social à la gauche et du national à la droite. Mélange qui a plu dans l’Amérique profonde assaillie de problèmes auxquels Trump s’est intéressé pour bâtir son discours et sophistiquer son charisme. A ces trois raisons s’ajoute l’opération qui a consisté à démolir le personnage d’Hillary Clinton. Cette opération fut la moins difficile à mener : Avec ses scandales et son cynisme, l’intéressée avait pratiquement apporté à son vainqueur sa propre tête sur un plateau.

    Christian Daisug

    Article paru dans Présent daté du 10 novembre 2016
    sous le titre « Le grand retour du peuple »

     

     

  • Les tweets de la droite FN et du qui saluent la victoire de Trump

    http://fr.novopress.info/201566/les-tweets-de-la-droite-et-du-fn-qui-saluent-la-victoire-de-donald-trump/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+novopressfrance+%28%3A%3A+Novopress.info+%7C+Agence+de+presse+ind%C3%A9pendante%29

  • Robert Ménard invite Donald Trump à venir à Béziers

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    09/11/2016 – FRANCE (NOVOpress) : Robert Ménard, qui a fêté l’élection de Donald Trump en compagnie de Miss Languedoc et une casquette Trump sur la tête, a adressé au candidat vainqueur une lettre de félicitations et a invité le prochain Président des Etats-Unis à venir dans sa « ville de résistance ». Voici la lettre de Robert Ménard à Donald Trump :

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