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Blog - Page 286

  • JOURNAL TVL DU 30 AÖÛT 2016

  • 6500 migrants secourus au large de la Libye

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    23h56

    Les gardes-côtes italiens ont annoncé ce soir avoir coordonné le secours d’environ 6500 migrants au large de la Libye, l’une des journées les plus chargées de ces dernières années en Méditerranée.

    « Le centre opérationnel a coordonné 40 opérations de secours » au large de la Libye, les navires des gardes-côtes et de la marine italienne, de l’opération européenne anti-passeurs Sophia, de l’agence européenne Frontex et d’organisations humanitaires « ont sauvé 6.500 migrants », ont annoncé les gardes-côtes sur leur compte Twitter.


    Le Figaro

    Les Remplaçants?

  • VIDEO - Frontière serbo-hongroise : des conditions de vie « terrifiantes » pour les clandestins

    https://youtu.be/HHgC7huQfcg

     

    20h21

    Röszke-Horgos, principal point de passage à la frontière serbo-hongroise, n’est plus sous le feu des projecteurs. Pourtant, la situation des réfugiés y est toujours aussi compliquée. Au cours de l’été, plus de 100 personnes ont traversé chaque jour la frontière.

     

    Aujourd’hui, elles sont environ 250, la majorité sont originaires d’Afghanistan et du Pakistan. Dans ce camp de fortune côté serbe, la moindre action s’avère difficile à accomplir.

    NdB: Qu'ils repartent! Ils n'ont rien à faire en Europe.

  • Chevènement : «Il y a à Saint-Denis, par exemple, 135 nationalités, mais il y en a une qui a quasiment disparu.»

    20h09

    «Il y a à Saint-Denis, par exemple, 135 nationalités, mais il y en a une qui a quasiment disparu.» Cette phrase, qui sous-entend que la nationalité française s’est fait dévorer dans cette commune de Seine-Saint-Denis, a été prononcée ce matin sur France Inter par Jean-Pierre Chevènement, qui est censé prendre la tête de la Fondation pour l’islam de France.

    Une sortie qui a fait bondir des élus du département, à l’instar de son président, Stéphane Troussel, qui «demande à François Hollande et Bernard Cazeneuve de renoncer à sa nomination». Et de préciser : «Après son appel à la « discrétion » auprès des musulmans, le président pressenti de la Fondation pour l’islam de France a multiplié ce matin sur France Inter les confusions et dérapages. Un esprit aussi confus pour tout mélanger sur des notions aussi importantes que la nationalité et la citoyenneté Française ne peut pas être nommé à ce poste.»

    De son côté, le député PS de Seine-Saint-Denis Mathieu Hanotin a lancé une pétition s’opposant à la nomination du «Che», «scandalisé» qu’il est par «sa rhétorique paternaliste et colonialiste», explique-t-il au Lab.

    Interrogé par BuzzFeed, un collaborateur de Jean-Pierre Chevènement affirme que cette histoire de nationalité qui disparaît était «un lapsus» : «Il ne faisait pas référence aux Blancs, c’est du grand n’importe quoi. Mais de toute façon, dès que Jean-Pierre Chevènement parle, il fait polémique.» [...]

    Libération

    NdB: Il ne faut surtout pas faire référence aux Blancs, sinon on est jeté à la poubelle!

    Je suis blanche et fière de l'être!

  • Le chantier de la réforme de l'islam est lancé

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/08/29/01016-20160829ARTFIG00346-le-chantier-de-la-reforme-de-l-islam-est-lance.php

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    Les "remplaceurs"

     

  • Jean-Louis Harouel : «Les femmes qui portent le burkini sont des militantes»

     

     

     

    FIGAROVOX/ANALYSE - Pour Jean-Louis Harouel, l'interdiction du burkini sur certaines plages est parfaitement conforme au droit. Pour lui, le port du vêtement islamique traduit une volonté politique d'imposer une culture et des modes de vie contraires à notre histoire et nos valeurs.


    Jean-Louis Harouel est professeur agrégé de droit à Paris II et auteur de «La grande falsification. L'art contemporain», «Le vrai génie du christianisme» et «Revenir à la nation» (Editions Jean-Cyrille Godefroy). Son dernier ouvrage Les droits de l'homme contre le peuple est paru aux éditions Desclée de Brouwer.


    LE FIGARO - La justice a validé ce week-end l'arrêté municipal interdisant le port du burkini à Cannes. Des associations «anti-islamophobie» réclamant en urgence la suspension de l'arrêté municipal cannois du 28 juillet se sont vues déboutées par le tribunal administratif de Nice. Cette décision est-elle surprenante? Vous semble-t-elle conforme au droit français?

    Jean-Louis HAROUEL - Cette décision n'est aucunement surprenante car parfaitement conforme à la jurisprudence du Conseil d'État, sachant que celle-ci n'a pas été statique à travers le temps mais a évolué en fonction du contexte politique et social. Dans des périodes relativement apaisées, cette jurisprudence était résolument libérale et faisait passer les libertés avant les soucis de l'ordre public, comme en témoigne le célèbre arrêt Benjamin de 1933. Cependant, dans la seconde moitié des années 1930, les passions politiques s'exacerbant et l'ordre public étant sans cesse plus menacé, intervient en 1936 le tournant de l'arrêt Bucard, par lequel le Conseil d'État a abandonné cette jurisprudence libérale pour faire prévaloir les impératifs de l'ordre public. Et il faudra attendre 1953 pour que s'opère avec l'arrêt Naud un retour au libéralisme de la jurisprudence Benjamin.

    Aujourd'hui, dans le contexte d'un affrontement de civilisations donnant lieu à un conflit armé ayant fait en un an des centaines de victimes sur le territoire national, il est logique que reviennent au premier plan les exigences de l'ordre public, et le juge des référés a d'ailleurs invoqué «le contexte de l'état d'urgence et des récents attentats» pour justifier sa décision en la fondant sur «un risque de troubles à l'ordre public».

    Le juge note en outre que «sont respectées les dispositions de l'article 1er de la Constitution («La France est une République laïque»), qui interdisent à quiconque de se prévaloir de ses croyances religieuses pour s'affranchir des règles communes régissant les relations entre collectivités publiques et particuliers.»

    Certes, mais en l'occurrence, il ne s'agit pas d'un service public, mais d'une plage…

    Le fait d'administrer et gérer au bénéfice des usagers une portion du domaine public affectée à l'usage du public constitue une activité exercée dans l'intérêt général, et relève donc de la notion de service public.

    Est-ce un premier pas vers l'interdiction de tous les signes religieux dans l'espace public? N'est-ce pas une vision de la laïcité excessive? Cette dernière sert-elle de cache-sexe à un combat plus spécifique contre l'islam politique?

    L'islam est, par nature, politique. On ne saurait trop le rappeler: l'islam est un système total qui mêle le religieux, le politique, le juridique, la civilisation. L'islam est un code de droit qui prétend remplacer le droit du pays d'accueil. Si bien que toute concession faite à l'islam comme religion est un abandon consenti à l'islam comme système politico-juridique ainsi qu'à la civilisation islamique.

    Face à l'islam, la laïcité conçue comme neutralité ne suffit pas. Le cas de figure n'est pas le même qu'avec le catholicisme. Notre laïcité s'est certes construite contre l'Église, mais en accord avec les paroles fondatrices du christianisme: rendre à César et à Dieu ce qui leur revient respectivement. L'islam est au contraire l'anti-laïcité par excellence, si bien que notre État laïque devrait le combattre beaucoup plus durement qu'il n'a combattu le catholicisme.

    Ainsi que je le préconise dans mon récent livre Les droits de l'homme contre le peuple, il faut pour l'islam un régime dérogatoire comme en Suisse où la construction de minarets est interdite alors qu'on peut bien sûr y construire des clochers.

    Cela vient après l'affaire du parc aquatique privatisé pour les salafistes dans les Bouches-du-Rhône. Ce genre de pratique est tolérée dans certaines villes pour la communauté juive par exemple. Que répondez-vous à ceux qui dénoncent le «deux poids, deux mesures»?

    Peut-on citer le nom de quelqu'un ayant opéré un massacre en France au nom d'une quelconque mouvance du judaïsme?

    En Corse, la baignade de jeunes filles en burkini a provoqué une violente rixe entre jeunes corses et jeunes d'origine maghrébine. Que cela vous inspire-t-il?

    C'est un exemple des troubles à l'ordre public que peut entraîner cet étalage sur les plages françaises des pratiques identitaires islamiques. Surtout dans le contexte des récents massacres commis par des islamistes au nom de leur dieu.

    Par ailleurs, il est clair qu'en Corse où la population est restée plus près de son sol, plus ancrée dans ses villages, elle se montre plus réactive face au processus de la conquête islamiste non dite mais bien réelle dont l'Europe occidentale est l'objet. Cependant, même dans l'Hexagone, de plus en plus de gens ont conscience du lien qui existe entre les carnages des terroristes islamistes et le folklore identitaire arabo-musulman qui est le terreau où se nourrit le djihadisme.

    Après l'arrêté de Cannes, pris le 28 juillet, une autre commune des Alpes-Maritimes interdit la baignade en burkini: Villeneuve-Loubet. Cela est-il le signe d'une prise de conscience face au danger de l'islam politique, au-delà de la menace terroriste?

    On peut l'espérer. Notre pays est actuellement en guerre, et s'il ne veut pas être vaincu dans cette guerre, il doit savoir contre qui et contre quoi il se bat. Pour ne pas perdre une guerre, il faut impérativement nommer l'ennemi. Or, en l'espèce, celui-ci est double: d'une part les djihadistes violents qui massacrent dans notre pays; et d'autre part, les djihadistes «civilisationnels», qui œuvrent inlassablement à rendre toujours plus présents sur notre sol leur civilisation, leurs règles et leur mode de vie.

    À moyen et long terme, le plus grand danger pour les Français est la conquête feutrée de la France par le djihadisme civilisationnel, conquête qui s'opère au nom des droits de l'homme. Les femmes qui portent des vêtements de bain islamiques sont des militantes de la conquête de notre pays par un groupe humain porteur d'une civilisation antagoniste. Cet été, les plages sont la nouvelle partie de notre territoire que visent à s'approprier les islamistes.

    LE FIGARO

    A lire absolument!

  • Prêtres et religieuses interdits de plage à Nice ?

    http://www.christianophobie.fr/breves/pretres-religieuses-interdits-de-plage-a-nice#.V8TE2Xzr2M8

    + PHOTOS

  • Vallaud-Belkacem : «La réforme du collège se fait, qu’on le veuille ou non»

     

    >Société|Christel Brigaudeau|29 août 2016, 6h45 | MAJ : 29 août 2016, 8h51|79

    Najat Vallaud-Belkacem assure que la réforme du collège se fait «qu'on le veuille ou non».

     

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    (LP / Olivier Corsan.)
     
     
    Christel Brigaudeau
     
     

    LE FAIT DU JOUR. Réforme du collège, laïcité, recrutement des enseignants... à trois jours de sa dernière rentrée scolaire, Najat Vallaud-Belkacem rouvre les dossiers chauds. Et l'enjeu est de taille à huit mois de la présidentielle. Le puissant SNES-FSU appelle déjà à une grève le 8 septembre.

    C’est avec un large sourire, et un ton plus offensif qu’à l’accoutumée, que Najat Vallaud-Belkacem, dans son ministère de la rue de Grenelle, a accueilli mercredi une poignée de journalistes, dont «Le Parisien», pour une rencontre de près de deux heures avant la rentrée des classes. « Je suis contente que les choses se fassent », répète-t-elle à plusieurs reprises. Un exercice de conviction, destiné à défendre pied à pied un bilan promis, elle le sait, à de vifs débats dans la campagne présidentielle.

     

    C’est votre dernière rentrée, en tant que ministre de l’Education nationale de ce gouvernement. Comment l’abordez-vous ?

     

    Je l’aborde avec beaucoup d’enthousiasme, et même une forme d’impatience. C’est la première rentrée où l’ensemble de notre refondation de l’école va se voir dans sa cohérence. Les conditions sont réunies pour que cette rentrée se passe de manière apaisée. Depuis un an, on sent les effets sur le terrain des moyens supplémentaires que nous avons donné à l’éducation nationale. Au primaire, par exemple, nous aurons en cette rentrée plus de 3900 enseignants supplémentaires déployés sur le territoire, pour un nombre d’élèves stable par rapport à l’an dernier : cela signifie un meilleur encadrement, de meilleures capacités de remplacement, la poursuite du déploiement de dispositifs plébiscités sur le terrain comme « le plus de maîtres que de classes. »

     

      

    L’engagement du président Hollande de créer 60 000 postes dans l’enseignement et la recherche, dont 54 000 pour l’éducation nationale, sera-t-il tenu ?

     

    Oui. En cette rentrée, nous avons atteint 42 338 postes effectifs, et à la rentrée 2017, la date butoir de notre engagement, nous aurons rempli l’objectif de 54 000. Nous n’avons pas seulement créé des postes, nous avons aussi recréé une formation initiale pour les enseignants, qui ne sont plus livrés à eux-mêmes dans les classes. Nous développons aussi la formation continue, dont le budget a augmenté de 25% depuis deux ans, et nous avons procédé à une revalorisation salariale d’ampleur. Ainsi, les professeurs des écoles vont percevoir 100 euros supplémentaires par mois. Par ailleurs, nous avons fait en sorte que ceux qui s’engagent, en travaillant dans des zones en difficulté par exemple, soient mieux reconnus, avec une augmentation de salaire pouvant aller en fin de carrière jusqu’à 1000€ de plus par mois, comparé à aujourd’hui.

     

    On estime que les réticences ont concerné entre 5 et 10% des établissements.Des établissements seront en grève le 8 septembre, contre votre réforme du collège qui entre en vigueur en cette rentrée. Comment peut-elle s’appliquer sans l’adhésion de ceux qui sont censés la porter ?

     

    Cette réforme fait partie d’un ensemble très cohérent et c’est pourquoi, qu’on le veuille ou non, elle se fait, dans l’intérêt des élèves. Nous avons veillé à actionner l’ensemble des leviers : nous donnons 20% d’autonomie aux établissements pour choisir une offre pédagogique pertinente, des temps d’enseignement pluridisciplinaire (EPI) et d’accompagnement personnalisé des élèves. En même temps, nous instaurons de nouveaux programmes et une évaluation qui correspondent à ces nouvelles pratiques. On estime que les réticences ont concerné entre 5 et 10% des établissements. Nous continuerons de les accompagner. Un gros travail a déjà été fait en amont : nous avons déjà consacré 700 000 jours de formation (pour 215 000 professeurs dans les collèges publics et privés, NDLR) pour préparer la réforme du collège. C’est inédit.

     

    En quoi cette réforme va-t-elle réduire les inégalités ?

     

    Pour réduire les inégalités à l’école, il faut bien sûr traiter les établissements les plus en difficulté – c’est indispensable, c’est pourquoi nous avons mené la réforme de l’éducation prioritaire. Mais ça ne suffit pas, il faut aller au-delà et repenser l’ensemble du système. C’est ma conviction et le sens de mon action : donner plus de moyens à ceux qui en ont le moins, et revoir les pédagogies pour qu’elles s’adaptent à tous. C’est la raison pour laquelle nos nouveaux programmes fonctionnent par cycles de trois ans. On laisse le temps aux élèves de consolider leurs apprentissages, à des rythmes différents. Si quelque chose n’est pas acquis au CP, il faut y revenir au CE1, et au CE2.

     

    Pour tout le monde, il y aura à la rentrée des exercices quotidiens de dictée et de calcul mental.N’est-ce pas une manière de baisser les exigences ? Comment un élève qui a échoué dans une classe réussira-t-il dans la classe supérieure ?

     

    Les nouveaux programmes, notamment dans les petites classes, insistent comme jamais sur les fondamentaux. Je suis mère de famille, je sais quelle est l’importance d’acquérir la lecture, l’écriture et le calcul en temps utiles. En français, en plus des dix heures hebdomadaires habituelles, les nouveaux programmes insistent pour que dix autres heures, dans le cadre d’autres matières, servent à des travaux d’écriture et de lecture. Pour tout le monde, il y aura à la rentrée des exercices quotidiens de dictée et de calcul mental. Notre lutte contre les inégalités ne se fait pas aux dépens de l’excellence, comme veut le faire croire la droite. La vérité, c’est que la droite ne s’est jamais souciée des inégalités scolaires et sociales.

     

    Pourquoi avoir décidé la suppression d’une partie des classes bilangues au collège ?

     

    Et si on s’intéressait pour une fois à ce que 92% des collégiens vont y gagner ? La réforme du collège prévoit d’avancer l’apprentissage d’une deuxième langue vivante de la 4e à la 5e. C’est un changement ambitieux en phase avec les réalités du monde dans lequel les élèves vont vivre. Dans ce contexte nouveau, comme je l’avais annoncé, nous proposerons la LV2 en 6e pour tous ceux qui débutaient une autre langue que l’anglais en primaire, et pour tous ceux qui ont débuté l’anglais en primaire, une LV2 dès la 5e. Les règles sont désormais connues et les mêmes pour tous. Dois-je rappeler que le système actuel, quand on met bout à bout toutes les options, revenait à accorder à une minorité d’enfants 650 heures de scolarité supplémentaire, par rapport à leurs camarades ? Notre idée est au contraire de revoir le système dans sa globalité, pour donner à chacun la possibilité de réussir.

     

        
    Notre lutte contre les inégalités ne se fait pas aux dépens de l’excellence, comme veut le faire croire la droite. La réforme prévoit un accompagnement « personnalisé » des élèves... en groupes voire en classe entière. Comment est-ce possible ?

     

    La réforme, c’est 4000 postes nouveaux (dans 7000 collèges publics, NDLR) pour permettre la mise en place de petits groupes. L’accompagnement personnalisé est un temps qu’on prend dans le cadre des disciplines pour vérifier, y compris en groupes, si chacun a bien compris la leçon. Encore une fois, tout se tient. Les programmes ont été rationalisés, et non pas simplifiés, pour laisser plus de liberté aux enseignants. Jusqu’ici, ils passaient l’année à courir pour boucler le programme. Les pédagogies étaient pensées pour une masse indistincte d’élèves, et très vite dans l’année, on ne s’adressait en définitive qu’à ceux qui avaient compris.

     

    L’école vit, comme toute la société, sous la menace d’attentats. On demande aux enseignants de signaler leurs élèves qui sembleraient en voie de radicalisation. N’est-ce pas une trop lourde responsabilité pour eux ?

     

    Cette question s’est posées après les attentats de janvier, avec des enseignants qui craignaient de passer pour des substituts de la police. Mais, preuve que notre pays a passé un cran dans la préoccupation à l’égard du terrorisme, l’état d’esprit a beaucoup changé, et les établissements ont signalé plus de 600 cas, selon nos derniers chiffres à disposition, entre la rentrée 2015 et le début de l’année 2016.

     

    Que pensez-vous de la proposition de Nicolas Sarkozy d’interdire le voile dans les universités ?

     

    J’estime qu’il n’y a pas à traiter de la même façon les élèves à l’école, et les adultes libres de leurs convictions qui fréquentent la faculté. Par ailleurs, l’université accueille aussi des étudiants étrangers, qui peuvent venir d’endroits où il est de coutume de porter un foulard, voire un voile. Qu’est ce que serait l’université si elle commençait à leur fermer ses portes ?

     

    LE PARISIEN

     

  • Tremblay-en-France : échanges entre jeunes musulmans et le restaurateur du "Cénacle" accusé d'islamophobie


    Tremblay-en-France : échanges entre jeunes... par leparisien

  • Tremblay : accusé d’islamophobie, le restaurateur s’excuse auprès des musulmans


    Tremblay-en-France : échanges entre jeunes... par leparisien

     

    >Île-de-France & Oise>Seine-Saint-Denis>Tremblay-en-France|T.P.|28 août 2016, 17h04 | MAJ : 29 août 2016, 11h57|137
     
     
    T.P.
     
    Tremblay-en-FranceTremblayCénacleMusulmansIslamophobieRestaurant
     

    La discussion s’est engagée juste devant le restaurant le Cénacle, à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis). Dimanche après-midi, le patron qui avait pris à partie et renvoyé samedi deux clientes au prétexte qu’elles étaient voilées, en lançant notamment « tous les musulmans sont terroristes », a rencontré plusieurs jeunes et des membres de la communauté musulmane de Tremblay.

     

    Le parquet de Bobigny a indiqué avoir ouvert dimanche une enquête pour «discrimination à caractère racial».

     

    Vers 15 heures, encadré par plusieurs policiers, Jean-Baptiste, le restaurateur, a tenté d’expliquer ses propos : « J’ai pété un plomb, et je m’en excuse. J’ai un ami qui est mort au Bataclan, j’ai tout mélangé. Ce que j’ai dit, je ne le pense absolument pas : mes propos ont dépassé ma pensée… »

     

    Un dialogue un peu vain

     

    Pas de quoi convaincre les Tremblaysiens venus à sa rencontre, pour la plupart des trentenaires issus de la communauté musulmane. « C’est venu d’où, cette volonté de stigmatiser ces deux femmes ? C’est à cause des médias, de ce que vous voyez chaque jour à la télévision ? » tente de comprendre Sidi, un chauffeur-livreur de 22 ans.

        

    « Oui, à la télé on voit des gens qui en tuent d’autres. Et on nous dit que ce sont des musulmans », répond, fébrile, le restaurateur. De quoi agacer un autre homme : « Il n’y a que des musulmans, devant vous. Si on était tous terroristes, vous seriez vivant ? »

     

    Sidi ajoute : « Ça fait 22 ans que j’habite ici, je suis musulman, vous ai-je embêté une seule fois ? » — « Non, c’est vrai », reconnaît timidement Jean-Baptiste, livide. « Je suis musulman et je vous invite à prendre un café chez moi. Vous verrez que je ne suis pas un tueur », lance un autre en serrant la main du restaurateur.

     

     

    La polémique n’a cessé d’enfler sur les réseaux sociaux depuis la diffusion d’une video captée par les deux femmes qu’il avait renvoyées. Plusieurs identitaires ont salué son choix d'exclure ses clients voilées tandis que de nombreux musulmans appelaient à porter plainte ou à boycotter son établissement.

     

      

    Ce dimanche, Laurence Rossignol, la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, a réagi en précisant qu’elle avait saisi la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (Dilcra).

        

    De son côté, le Comité contre l’islamophobie en France (CCIF) a annoncé qu’il apporterait « assistance psychologique et juridique » aux deux femmes exclues de l'établissement.

     

    LE PARISIEN

     

  • Arrêtés anti-burkini : quatre villes dont Nice et Fréjus assignées en justice

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    >Société|29 août 2016, 17h19|51

    Paris, août 2016. Sefen Guez Guez, avocat niçois du comité contre l'islamophobie (CCIF)  a assigné en justice les communes de Nice, Roquebrune-Cap-Martin, Menton et Fréjus.

    (LP / Arnaud Dumontier)
     
     
     
     
    SociétéBurkiniRoquebrune-Cap-MartinNiceMentonFréjus
     

    Quatre villes de la Côte d'Azur ont été assignées en justice par le comité contre l'islamophobie (CCIF) pour obtenir la suspension de leur arrêté anti-burkini, a indiqué ce lundi l'avocat niçois de l'association. «J'ai déposé un référé liberté pour les communes de Nice, Roquebrune-Cap-Martin, Menton et Fréjus», précise Sefen Guez Guez.

     

    «La loi sur la laïcité autorise l'exercice du culte, même à l'extérieur, mais l'arrêté municipal, lui, interdit toute manifestation de signes religieux ostentatoires. Cela concerne toutes les religions même si dans les faits on voit bien que les seules personnes inquiétées sont de confession musulmane», a commenté Me Guez Guez. Concernant Fréjus, l'audience aura lieu devant le tribunal administratif de Toulon (Var) mardi à 14h30, et pour Menton, Roquebrune et Nice, ce sera mercredi à 10 heures devant le tribunal administratif de Nice (Alpes-Maritimes).

     

    L'exemple de Villeneuve-Loubet

     

    Vendredi, le Conseil d'Etat a suspendu l'arrêté de la commune de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) et estimé que les tenues de baignade intégrales ne troublaient pas l'ordre public. Plusieurs villes voisines, comme Nice ou Menton, ont refusé de plier et décidé de continuer à verbaliser tant que leur arrêté ne serait pas formellement invalidé par les juridictions administratives.

       

    La plupart des maires des villes balnéaires de la Côte d'Azur ont interdit cet été le maillot de bain intégral musulman ou «burkini», certains y voyant une provocation après l'attentat islamiste qui a fait 86 morts le 14 juillet à Nice. Plusieurs élus réclament par ailleurs une loi sur ce sujet. Dans les Alpes-Maritimes, Antibes est la seule grande commune balnéaire du littoral dont le maire LR, Jean Leonetti, un proche du candidat à la primaire de droite Alain Juppé, n'a pas pris un arrêté similaire.

    LE PARISIEN

     

    NdB: Le burkini, comme la burqa à la plage, ne sont que des provocations. Quant à la question de l'hygiène, elle n'est pas abordée...

  • Pays-Bas : en tête des sondages, le PVV veut « fermer toutes les mosquées » et « interdire le Coran »

     

    20h20

    Le parti néerlandais d’extrême droite PVV, en tête des sondages pour les législatives de mars 2017, veut « fermer toutes les mosquées » et « interdire le Coran », selon son programme électoral publié jeudi par son président, le député Geert Wilders.

    « Toutes les mosquées et écoles musulmanes fermées, interdiction du Coran », indique, sans plus de détails, le document d’une page intitulé « Projet – Programme électoral PVV 2017-2021″ publié sur le compte Twitter du député qui écrit: « les Pays-Bas à nouveau à nous ».
    Le parti pour la liberté (PVV) souhaite « désislamiser » le pays, annonce-t-il, notamment en fermant les frontières et centres de demandeurs d’asile ainsi qu’en interdisant l’arrivée de migrants originaires de pays musulmans, le port du foulard dans la fonction publique et le retour aux Pays-Bas de personnes parties en Syrie. [...]

    7 sur 7

  • Chevènement : « Faire un islam de France, c’est une cause nationale »

     

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    16h28

    Alors que la polémique sur le burkini divise la classe politique, l’ancien ministre Jean-Pierre Chevènement voit dans la construction d’un « islam de France », autour d’une fondation dont il doit prendre la présidence, une «cause nationale qui devrait réunir la gauche et la droite». Dans un entretien à l’Agence France-Presse, l’ancien ministre en dit plus sur la future fondation.

     

    Ces 4 millions de musulmans, quelle est leur place dans la société française ? Il est évident que l’enjeu de l’islam de France est majeur pour l’unité de la République et l’avenir du pays. »

    Il y a  bien plus de 4 millions de musulmans en France: c'est un chiffre ancien! Disons qu'il doit y en avoir entre 10 et 15 millions en 2016, sinon davantage! (NdB)

      

    Il revient également sur le principe de la laïcité. « Ma conviction, c’est qu’il faut préserver la laïcité, mais pour cela il faut bien la faire comprendre. La laïcité n’est pas dirigée contre la religion. Elle recommande à chacun, et c’est le sens de ce que j’ai dit en évoquant une certaine discrétion, de faire l’effort, dans les lieux publics de débat, de s’exprimer avec des arguments raisonnés, et pas à la lumière d’une révélation, d’un dogme. Cela concerne toutes les religions, signale l’ancien candidat à la présidentielle. Le défi, c’est de faire en sorte qu’il y ait un islam républicain. Ce n’est pas évident, je crois que c’est possible, et toutes les sensibilités de l’islam ont signé un engagement dans ce sens le 28 janvier 2000, alors que j’étais ministre de l’Intérieur. C’est l’intérêt de la France qui est en jeu. »

    [...] Cette mission est nécessaire : faire un islam de France, c’est une cause nationale qui devrait réunir la gauche et la droite. Et c’est une affaire de longue haleine, qui ne va pas durer trois ou quatre ans. Il y a 17 ans que j’ai lancé la “consultation des musulmans de France” ! Et combien de temps a-t-il fallu à la religion catholique pour trouver son équilibre ? » conclut-il.

    Le Point

    NdB: Depuis l'an 2000, de l'eau a coulé sous les ponts... et il y a eu depuis de graves attentats islamistes, qui ont fait environ 230 morts sur notre territoire, sans compter les blessés handicapés à vie.

  • Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

    ELEVATION

     

    Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
    Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
    Par delà le soleil, par delà les éthers,
    Par delà les confins des sphères étoilées,

    Mon esprit, tu te meus avec agilité,
    Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
    Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
    Avec une indicible et mâle volupté.

    Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
    Va te purifier dans l'air supérieur,
    Et bois, comme une pure et divine liqueur,
    Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

    Derrière les ennuis et les vastes chagrins
    Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
    Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
    S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;

    Celui dont les pensers, comme des alouettes,
    Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
    - Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
    Le langage des fleurs et des choses muettes !


        Charles Baudelaire - Les Fleurs du mal

  • USA: deux religieuses catholiques poignardées à mort dans le Mississippi par un Noir de 46 ans

    Elles se dévouaient pour les plus démunis dans un centre médical

  • L'Iran protège un site nucléaire avec un bouclier antiaérien S-300

      Mis à jour

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    Un système de défense antiaérienne S-300 récemment livré par la Russie a été déployé dans le centre de l'Iran pour protéger le site nucléaire de Fordo, a annoncé dimanche la télévision d'Etat IRIB.

    Un reportage vidéo y a montré un camion S-300 en train de pointer ses installations de tirs vers le ciel, aux côtés d'un autre équipement de DCA. Protéger les sites nucléaires est primordial "dans toutes les circonstances", a déclaré à l'IRIB le général Farzad Esmaili, le commandant de la défense antiaérienne iranienne. "Aujourd'hui, le ciel d'Iran est un des plus sûrs de la région", a-t-il assuré.

    Ces images ont été diffusées quelques heures après que le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, eut affirmé devant le général Esmaili et de hauts responsables des forces aériennes que la puissance militaire iranienne avait un objectif uniquement défensif.

    "Le système S-300 est un système de défense, pas d'attaque, mais les Américains ont fait de leur mieux pour que l'Iran ne l'obtienne pas", a encore dit Ali Khamenei.
     
    Le Figaro
     
     

  • Calais: le seuil des 10.000 migrants franchi: la situation devient explosive

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    • Par Jean-Marc Leclerc
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    Vue aérienne de la «Jungle», à Calais, où les conflits entre migrants de différentes nationalités se multiplient. Crédits photo : Michel Spingler/AP

    Alors que les rixes se succèdent, la situation dans les camps de la région devient intenable, selon la police.

    L'ambiance était tendue à Calais, elle devient explosive. Selon une note remise jeudi dernier au syndicat de police Alliance (majoritaire chez les gardés et gardiens), le nombre de migrants au camp de la Lande, baptisée la «jungle», «devrait atteindre les 10000 d'ici à début septembre». Les chiffres des associations humanitaires, qui évoquaient 9000 personnes (4500 en juin), sont maintenant dépassés par les propres estimations des forces de l'ordre.

    Et encore ne s'agit-il que des migrants de Calais, car si l'on compte le camp de Grande-Synthe, près de Dunkerque, et les multiples implantations sauvages dans plusieurs agglomérations côtières, ce sont au moins 12000 déracinés qui se concentrent dans la région, dans l'espoir de rejoindre la Grande-Bretagne.

    Pour le secrétaire général d'Alliance, Jean-Claude Delage, «il y aura bientôt tellement de gens dans la “jungle” que chaque jour qui passe rend plus périlleuse une évacuation en masse.» D'autant qu'il faudra reloger la plupart de ces personnes. Le gouvernement a annoncé cet été vouloir faire passer le nombre de places dans des «centres d'orientation» ailleurs en province de 2000 à 5000. Mais les 3000 places supplémentaires promises n'existent, pour l'heure, que sur le papier.

    Expulser les indésirables? Ceux qui ne répondent pas aux critères de l'asile, les migrants économiques donc, sont une majorité dans les camps concernés. Ils ont, en principe, vocation à partir. Mais voilà: dans le Pas-de-Calais, alors que les arrivées n'ont jamais été aussi importantes, les éloignements exécutés par les services de la Police aux frontières (PAF) ont diminué. Entre le 1er janvier et le début du mois d'août, à peine plus de 1100 illégaux ont été expulsés, soit une baisse de 4% par rapport à la même période de l'année précédente. Dans le même temps, dans le Nord, pour un total de 450 expulsions environ, il n'y a que sept éloignements de plus… en sept mois.

    Xavier Bertrand, le président les Républicains du conseil régional des Hauts-de-France, le regrette: «Le gouvernement n'a que trop tardé.» Lui assure ne «plus rien attendre» du trio exécutif Hollande-Valls-Cazeneuve. Car au-delà même de l'évacuation éventuelle du camp de la Lande et de ses ersatz, il convient, selon lui, de renégocier les accords du Touquet qui obligent la France à jouer les gardes-frontières pour le compte des Britanniques, moyennant quelques compensations financières. «Un marché de dupes !», proteste-t-il.

    Selon la note du syndicat de police Alliance, dans l'urgence, pour faire face aux assauts répétés des migrants qui tentent de monter dans les camions sur les axes routiers comme l'A16, la Place Beauvau a fait passer à Calais le nombre de compagnies de CRS de 8,5 à 10,5, soit environ 150 hommes de plus. «La Sécurité publique est très souvent employée sur la problématique migrant et non pas sur son cœur de métier et cela se ressent sur le quotidien», estiment les auteurs de la synthèse d'Alliance qui affirment que «les chiffres de la délinquance sur Calais explosent.»

    «Une zone de non-droit»

    À les lire, «le camp n'est absolument pas contrôlé». Il «est devenu une zone de non-droit, aucun collègue ne peut y pénétrer la nuit. Seule une entrée est contrôlée par lecteur optique et identification, là où des mobil-homes sont implantés.» Une sécurité minimale pour «1500 migrants seulement», constatent-ils. L'idée d'un «couvre-feu» réclamé par Xavier Bertrand semble leur convenir. «Pourquoi pas?», écrivent-ils. Et d'ajouter: «Il est de notoriété publique que les migrants sont instrumentalisés par des activistes, tels les Black Blocs ou les No Borders, connus et identifiés par les collègues». La plupart, selon eux, sont «membres d'associations d'origine anglaise».

    Depuis fin juillet, deux migrants sont morts lors de rixes. Les délégués d'Alliance le redoutent: «Il va y avoir d'autres morts.» Ainsi, «dans la nuit du 22 au 23 août, une rixe a éclaté entre 400 Afghans et 400 Soudanais, faisant un mort et six blessés graves.» Conclusion: «Le ras-le-bol des Calaisiens et des commerçants est palpable. L'économie, le tourisme s'en ressentent, les policiers ont l'impression de ne servir à rien.»

    Cette inquiétude est partagée par tous les syndicats de policiers. L'Unsa-police, bien implantée chez les CRS, confirme qu'«en quelques semaines, le nombre de repas servis au camp de la Lande a augmenté de 30%». Or tous les migrants ne se signalent pas aux autorités.

    Denis Hurt, le délégué zonal de cette organisation syndicale, révèle qu'«une vingtaine de migrants parvient à passer chaque jour en Angleterre». Et pourtant, selon lui, «ce n'est visiblement pas l'eldorado tant espéré, puisque certains reviennent.»

    À Calais, la police se prend à rêver qu'une solution se dessine avant l'automne. Car c'est la nuit que les migrants les plus décidés passent à l'action. «Quelques usagers de la route ont déjà été pris à partie», confie Denis Hurt. Or, dans quelques semaines, la nuit sur le Calaisis tombera beaucoup plus tôt, aux heures de sortie de travail. Des confrontations plus fréquentes sont à craindre.

    LE FIGARO

  • Paris : un jeune de 20 ans meurt poignardé en pleine rue à Montparnasse

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    >Île-de-France & Oise>Paris>Paris VI|Céline Carez|28 août 2016, 12h00 | MAJ : 28 août 2016, 23h17|24

    Un jeune homme de 20 ans a été poignardé à mort samedi soir, rue Peguy, à Paris (VIe arrondissement).

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    Céline Carez
     
     
     

    Un jeune homme mort sur le trottoir dans une rue du quartier de Montparnasse (VIe)… Dimanche, les riverains de la rue Peguy, dans ce secteur « si tranquille », se concertaient, incrédules, devant le sol encore rougi par le sang de la victime. Un jeune de 20 ans, poignardé, est décédé samedi à 19 h 45, alors qu’il faisait encore jour.

     

    « On a vu le gars par terre, sur le dos, qui baignait dans son sang, poursuit un riverain. Des gens se sont arrêtés. Une femme a tenté de lui faire un massage cardiaque. Lorsque la police est arrivée, ils nous ont demandé de rentrer chez nous. »

     

    Une rixe pourrait être  à l’origine de l’homicide

     

    Police et pompiers ont été appelés pour un « homme en arrêt cardio-respiratoire ». En vain. Les secours, arrivés rapidement sur place, n’ont rien pu faire. Ils ont constaté le décès à 20 h 15. « Le corps est resté sur le trottoir jusqu’à minuit, recouvert d’un drap blanc, témoigne Luc*, un gardien d’immeuble. La police avait coupé l’accès à la rue. »

     

    Les circonstances de cet homicide par arme blanche sont encore floues. D’après une source proche du dossier, il y a eu une rixe. Un homme a d’ailleurs été interpellé et placé en garde à vue. L’enquête a été confiée au 3e DPJ (district de police judiciaire). Le crime s’est passé en bas d’un foyer d’étudiants et de jeunes travailleurs, géré par la RIVP (Régie immobilière de la Ville de Paris), au 93, boulevard du Montparnasse. « La victime y vivait, croit savoir une source proche du dossier. La bagarre aurait d’ailleurs commencé dans l’immeuble. »  

       

    * Son prénom a été changé

      leparisien.frCéline Carez