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Blog - Page 422

  • Italie : plus de 4.000 migrants, majoritairement africains, secourus ce week-end par la marine

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    20h26

    Plus de 4.000 migrants ont été secourus dans le Canal de Sicile durant le week-end de Noël lors de nombreuses opérations coordonnées par la Marine militaire et les garde-côtes italiens, qui ont qualifié l’année 2015 d’ »exceptionnelle ».

     

    [...] La grande majorité de ces migrants sont originaires d’Afrique sub-saharienne, d’autres sont marocains, tunisiens ou égyptiens. Parmi eux, trois passeurs présumés – deux Gambiens et un Somalien – ont été arrêtés par la police italienne.

    Source

  • Le Nouvel Ordre mondial espère la mort de la civilisation blanche européenne

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    Par Robert Bridge (paru sur le site « Russia Insider » 20 décembre 2015)

    ♦«Si vous ne pensez pas que tout ceci fait partie d’un énorme plan, vous êtes très, très naïf.»

    Des Etats-Unis à l’Europe, l’élite occidentale permet à un afflux massif d’étrangers d’entrer dans leurs pays, transformant radicalement le visage des sociétés occidentales dans la perspective de diviser, de conquérir et d’étendre son pouvoir militaire et financier sur une planète inconsciente.

    Angela Merkel a été récemment qualifiée par le Time’s Magazine de « Personnalité de l’année » pour avoir pris la tête du mouvement d’accueil des réfugiés dont l’arrivée menace de déchirer l’Union européenne.


    Malgré l’image créée par les médias d’une Europe prête à accepter des masses de réfugiés dans leurs sociétés conservatrices, l’histoire récente nous montre une tout autre face de la situation. Dès 2010, la chancelière allemande Angela Merkel, pour répondre à la montée de sentiments hostiles à l’immigration, choqua le monde en reconnaissant que les efforts de créer une société multiculturelle en Allemagne avaient « complètement échoué ».

    Aujourd’hui, Merkel a adopté un ton tout à fait différent face à la vague de réfugiés qui assaille l’Europe des quatre points cardinaux. Comptant sur l’absence de mémoire de l’opinion publique, le leader allemand a souhaité la bienvenue sur toute la longueur de la frontière de son pays, disant au monde que l’Allemagne accepte son destin en admettant plus d’un million d’arrivées nouvelles ; presque le même jour, 130 personnes étaient tuées par des gens se réclamant du fondamentalisme islamiste en région parisienne.

    Une partie du changement sentimental à l’égard des réfugiés est venue de l’histoire tragique d’Aylan Kurdis, l’enfant syrien dont le corps a été rejeté par les flots sur la côte de la Turquie, une fois que le bateau dans lequel il voyageait eut chaviré. Bien sûr, les médias détenus et contrôlés par de grands groupes, et jamais en reste pour parler d’un événement tragique (surtout s’il est accompagné de photos choquantes), l’ont publié sur la première page de tous les journaux européens. C’étaient les mêmes journaux qui ignoraient les malheurs des enfants du Moyen-Orient victimes des agressions de l’OTAN contre des pays souverains comme l’Afghanistan, l’Irak, la Libye et maintenant la Syrie. Il suffit de lire le sous-titre de la première page du Sun, quotidien anglais, qui affirmait : « Bombardez la Syrie pour venger Aylan ». C’est ainsi qu’on instrumentalise une tragédie pour vendre à l’opinion la plus laide des politiques : la guerre.

    Alors que les Européens sont forcés, par une campagne médiatique permanente, à accepter les réfugiés syriens ou sinon paraître des néofascistes (un terme que peu d’Allemands arrivent à accepter en raison du souvenir atroce de l’Allemagne nazie, souvenir que les médias ravivent sans cesse dans le cœur des Allemands), les réfugiés sont attirés comme par un aimant par une Europe qui promet l’argent facile et des emplois à gogo. Notons toutefois qu’il est prouvé que la plupart des nouveaux arrivants en Europe ne viennent pas de Syrie mais d’autres pays déchirés par la guerre comme l’Afghanistan, l’Irak et la Libye.

    Les réfugiés reçoivent en Allemagne jusqu’à 345 euros par mois du gouvernement alors qu’en Suède ce chiffre est de 224 euros. Comparé à la situation des pays d’où viennent les réfugiés, la tentation de recevoir de l’argent automatiquement est impossible à ignorer.

    Ce chaos a-t-il été planifié ?

    Même si, en apparence, la crise des réfugiés sembla avoir pris les gouvernements occidentaux par surprise, en fait elle correspond à leur plan de domination mondiale (une domination tous azimuts) qui fut présenté par un groupe aujourd’hui disparu de néoconservateurs américains connu comme « le projet pour un nouveau siècle américain » (PNAC). En septembre 2000, le groupe a sorti un document qui a pour titre « Reconstruire la défense américaine, les stratégies, les forces et les ressources pour un nouveau siècle » dans lequel des individus assoiffés de volonté de puissance affirment leur but d’asseoir la puissance américaine dans le monde entier afin de rester la super-puissance mondiale suprême.

    Le PNAC identifie 5 nations comme « profondément hostiles à l’Amérique » : la Corée du Nord, l’Irak, l’Iran, la Libye et la Syrie (un peu plus tard l’ancien général américain Wesley Clark en ajoutait trois autres à cette liste : le Liban, la Somalie et le Soudan). On ne s’étonnera pas que deux de ces cinq pays ont déjà été victimes d’une occupation/capitulation dirigée par les Etats-Unis, tandis que la Syrie essaye encore de survivre, et ce uniquement grâce à l’intervention de la Russie. Moscou semble être arrivé à la juste conclusion que l’Etat Islamique est une armée créée et mandatée par les Etats-Unis pour détruire les murs de protection des Etats souverains.

    A en juger par l’ampleur de ces plans diaboliques, il est totalement impossible que les Etats-Unis n’aient pas prévu qu’un flot de réfugiés désespérés se dirigerait bientôt vers l’Union européenne à la recherche de leur survie. Mais, là encore, cela correspond à une partie du plan d’ensemble désiré par les élites américaines, car sinon ils n’affirmeraient pas aussi agressivement les droits des étrangers illégaux face aux droits de leurs citoyens de souche. C’est clair quand on voit les désastres provoqués par l’élite occidentale dans l’économie européenne où des nations comme la Grèce, l’Italie, le Portugal et d’autres sont au bord de la faillite, ne survivant que grâce à des prêts impossibles à rembourser imposés par le FMI et la Banque mondiale.

    Il est tentant d’appeler l’attention sur la vie pittoresque de Barack Hussein Obama – premier président américain noir d’origine kenyane dont on sait qu’il a des opinions bien précises sur la façon dont ont été et sont traitées les minorités – pour expliquer la destruction des frontières nationales dans le monde entier et surtout de façon frappante aux Etats-Unis et dans l’Union européenne. En fait, le milliardaire de l’immobilier Donald Trump semble avoir réussi à se faire nommer candidat des Républicains à l’élection présidentielle sur la seule promesse de construire un « mur gigantesque » pour séparer l’Amérique du Mexique. Alors, pourquoi Obama ne fait-il pas la même promesse pour faire taire une bonne fois pour toutes ce Trump menaçant ?

    Bien que je pense qu’Obama est prédisposé à la fois par la couleur de sa peau et par son histoire à montrer de la compassion pour le sort des réfugiés et des minorités, et par conséquent peu enclin à fermer les frontières de l’Amérique, je ne pense pas que la race du président américain puisse tout expliquer (ce qui empêcherait d’ailleurs toute critique à son égard comme émanant d’un raciste). Le fait est là : Obama applique une ligne écrite il y a plusieurs années. Washington est sous la coupe de manipulateurs cachés trop puissants pour que le hasard intervienne de quelque façon que ce soit dans la politique des Etats-Unis.

    Selon le sociologue allemand Gunnar Heinsohn, au milieu du XXIe siècle, des millions de migrants en provenance d’Afrique et d’Asie (950 millions d’entre eux voudraient d’ores et déjà s’implanter dans l’Union européenne) vont plonger l’Europe dans un retour à la barbarie. N’est-ce pas exactement ce que Barack Obama, avec ses racines africaines, souhaite grâce à sa politique étrangère ?

    Ce serait une erreur de reprocher à l’individu Barack Hussein Obama de détruire la civilisation blanche européenne si fière dans le passé (qui ne tient plus qu’à un fil aujourd’hui dans quelques foyers de résistance tenace comme la Russie, la Hongrie et la Biélorussie). Le responsable est surtout le système maléfique que tout président américain est contraint d’accepter ou de combattre dès son arrivée dans le Bureau ovale (John F. Kennedy est peut-être la meilleure preuve de ce qui arrivera à tout président des Etats-Unis qui essaiera d’être indépendant et d’exiger un véritable changement).

    Nous ne pouvons plus nous permettre de nous faire des illusions sur ce qui se passe réellement dans le monde aujourd’hui. Les Etats-Unis s’activent pour détruire volontairement les vieilles nations, ce véritable ciment qui maintient l’unité des cultures et des civilisations. Peu importe si l’Etat est un ami ou non, chrétien ou musulman, riche ou pauvre. Le plan essentiel est de détruire toute homogénéité raciale et de la remplacer par un système unipolaire impérial dirigé par les Etats-Unis et reposant sur la force brutale pour maintenir « l’ordre et la paix ». Comme déjà dit, c’est plus facile si les citoyens n’ont plus rien de commun avec leurs voisins. Le microcosme de ce système démoniaque est déjà à l’œuvre auprès de l’Américain moyen, aux Etats-Unis, où la police vient de recevoir un armement militaire à user contre le peuple américain. Pendant ce temps, nos frontières restent ouvertes aux tueurs, aux violeurs et aux trafiquants de drogue d’Amérique du Sud.

    En Europe, exactement la même tragédie se joue comme un meurtre de sang-froid en plein jour. Comme le veut la téméraire politique étrangère américaine devenue folle après les attentats du 11 septembre, les pays de l’OTAN sont entraînés, impuissants, dans des batailles en dépit des cris et des protestations des peuples contre ces guerres illégales qui ont déjà eu lieu en Irak, en Afghanistan, en Libye et aujourd’hui en Syrie. Toutes ont abouti, ou aboutiront bientôt, à des Etats en faillite.

    Mais les véritables Etats faillis seront finalement ceux de la vieille Europe coloniale qui est sur la ligne de front du tsunami de réfugiés provoqué par les Etats-Unis qui ruine actuellement la région et menace de submerger toutes les villes, de Lisbonne à Helsinki. Ce développement se poursuit entre les mains de Washington tandis que les peuples d’Europe – de plus en plus terrifiés par les actes de guerre, le terrorisme et l’effondrement financier organisés et planifiés – sont à la recherche d’un sauveur pour venir à leur secours. Le moment venu, ils marcheront gaiement et aveuglément vers leur captivité, tels des agneaux sur le chemin de l’abattoir, croyant qu’ils sont libres jusqu’au moment final de leur destruction – autrement dit, quand le véritable visage du tyran mondial leur aura été révélé et qu’il sera trop tard pour inverser leur destin.

    Robert Bridge
    Russia Insider
    20/12/2015

    Robert Bridge :
    http://russia-insider.com/en/robert_bridge

    Titre original :
    US Elites Are Trying to Destroy Europe with Immigrants
    http://russia-insider.com/en/politics/us-elites-are-trying-destroy-europe-immigrants/ri11942

    Source : Russia-Insider.com

     

  • Un Corse indépendante ? Chiche ! Par Guillaume FAYE

     

    24 décembre 2015 par Guillaume Faye

    C’est un événement fort qu’a fait oublier le score impressionnant du FN aux dernières élections régionales sur le continent : pour la première fois depuis son annexion à la France en 1769 (achetée aux Génois) la Corse sera dirigée par les nationalistes indépendantistes. M. Gilles Simeoni est à la tête de l’exécutif et M. Jean-Guy Talamoni préside l’Assemblée de Corse. Les listes Pè a Corsica ont obtenu 34% des voix. Une grave crise est-elle à prévoir, un bras de fer avec l’État français ? Ou assistons-nous à une comédie ? 

    La Corse sortirait de l’Union européenne

    En théorie, comme pour l’Écosse, la Catalogne, l’Euzkadi basque ou la Flandre, une indépendance juridique totale de la Corse lui permettrait certes d’entrer à l’ONU (ce qui ne sert strictement à rien) mais l’exclurait de fait de l‘Union européenne et…lui interdirait aussi de conserver l’euro – elle devrait créer sa propre monnaie ! En effet, tout nouveau pays (et donc une Écosse, une Flandre, une Catalogne ou une Corse séparées de leurs pays respectifs) doit obtenir l’accord unanime des membres de l’UE pour adhérer. Une Corse indépendante qui serait obligée de réadhérer à l’UE se heurterait aux vetos de l’Espagne, de la Belgique, de la France et du Royaume Uni. Voire d’autres pays de l’Union qui ont des minorités nationales agitées. Problème…On pourrait s’arranger mais ça prendrait du temps et ce serait très cher. Un hypothétique futur ”État corse” serait empêtré dans des négociations insolubles.

    Nous verrons plus bas qu’une indépendance de la Corse par rapport à la République française au regard du droit international est théoriquement possible mais juridiquement difficile et économiquement très problématique. D’autres solutions sont possibles.

    La contradiction des nationalistes corses sur l’ethnicité

    La Corse cultive une identité ethnique, fière d’elle-même mais complètement contraire à l’idéologie dominante – ce dont personne ne parle. L’idéologie implicite des nationalistes corses se réfère à la notion de ”peuple corse”, au sens ethnique, incompatible avec l’universalisme français républicain de gauche ”multiracial” et ”multiculturel ”, selon la nouvelle idéologie utopique de la diversité. Cette affirmation identitaire corse est très positive, cependant elle se heurte non seulement à l’idéologie cosmopolite officielle de la ”république” actuelle qui, pourtant, a validé juridiquement – par entorse à ses propres principes– la notion de ”peuple corse”, mais elle entre en contradiction avec les programmes des nationalistes et des indépendantistes eux-mêmes.

    En effet, ces brillants défenseurs du « peuple corse » sont assez silencieux (silence politiquement correct) sur la présence sur leur île d’une minorité immigrée nord-africaine musulmane de plus en plus nombreuse et à la natalité bien supérieure à celle des Corses.        Le nationalisme et l’indépendantisme corses restent dans le moule de l’idéologie dominante et le soupçon de simulacre pèse sur eux. Savent-ils que la natalité des Corses de souche ne permet aucun renouvellement de population et, qu’à terme, démographiquement, le fameux ”peuple corse” ne sera plus qu’un souvenir dans trois générations ? Remplacé par une population arabo-musulmane… Pas assez de naissances, plus de peuple. Les enfants ne naissent pas dans les choux-fleurs.

    Les Corses nationalistes et indépendantistes (comme les Catalans, Basques ou Écossais) concentrent leurs critiques contre l’État central, français, espagnol ou britannique. Fort bien, d’accord. Mais jamais ils ne disent un mot sur la colonisation migratoire qui est le fait majeur, visible. Au contraire, ils semblent d’accord. On croit rêver. Car enfin, la Corse est particulièrement touchée par l’immigration maghrébine musulmane. Certes, du fait de la persistance d’un particularisme corse d’autodéfense, la criminalité immigrée et beaucoup d’autres problèmes bien connus sont contenus, contrairement au continent. Mais ça ne durera pas.

    Bref, les nationalistes et indépendantistes corses sont aussi mauvais que les médecins de Molière. Leur raisonnement est à contresens : ils reprochent à l’État français d’exploiter économiquement la Corse alors même qu’il la subventionne. Mais ils ne reprochent pas à la ”République” l’essentiel, à savoir qu’elle leur impose l’immigration de masse et leur interdit de s’en protéger ! Drôles de ”nationalistes”…

    T’as la monnaie, Talamoni ?

    Le discours inaugural de M. Talamoni, prononcé en langue corse devant l’Assemblée de Corse a choqué les défenseurs du « Français, langue constitutionnelle de la République ». Le problème n’est pas là, on se limite au symbolique et à l’émotif. D’ailleurs combien de Corses maîtrisent la langue corse – surtout à l’écrit – et l’utilisent ? Le problème de l’indépendance corse est économique et financier. Séparée de la France et de l’UE, une Corse indépendante ne bénéficierait plus automatiquement des aides, exemptions fiscales, transferts redistributifs, régimes spéciaux privilégiés dans tous les domaines, etc. de l’État français ou de Bruxelles. Il faudrait les mendier, tenter de les arracher. Sans forcément les obtenir. Le scénario serait très difficile à jouer.

    Contrairement à l’Écosse, la Flandre ou la Catalogne, qui sont des régions riches avec un fort tissu industriel et technologique, la Corse, insulaire, peu peuplée, ne possède pas de puissance économique sérieuse. L’indépendance corse n’est pas viable économiquement. Pis : une Corse indépendante juridiquement et politiquement perdrait immédiatement cette indépendance dans les faits, ce serait un simulacre, un marché de dupes.

    Un pays ne peut pas être indépendant au dessous d’une certaine taille critique, démographique et économique. La Corse ne possède pas cette dernière, ni en terme de population ni de PIB. Son indépendance serait un objet juridique formel mais non pas pratique. La Corse n’est pas Singapour. Un ”petit peuple” ne peut jamais être indépendant, sauf de manière folklorique ; tout simplement parce qu’il ne peut pas, seul, assurer sa défense ni sa logistique économique ni son autonomie de ressources fiscales internes, ni l’équilibre de sa balance des paiements. Pour parler autrement, ce qu’ont bien compris les Antillais, les Guyanais, les Calédoniens, les Tahitiens, dans certains cas l’indépendance peut s’avérer économiquement catastrophique sans procurer aucune souveraineté réelle.     

    Impossibilité pratique de l’indépendantisme corse

    Une des erreurs économiques majeures du programme des nationalistes et indépendantistes est l’interdiction de l’accès à la propriété pour les non-résidents – villas de villégiatures, investissements immobiliers, etc. En dépit des bonnes raisons avancées (réappropriation du terroir par les Corses, lutte contre la spéculation immobilière qui fait monter les prix, etc.), les inconvénients seraient désastreux : manque à gagner fiscal, dépression du secteur de la construction, baisse de la fréquentation touristique.

    Le gouvernement d’une Corse indépendante devrait assumer des charges régaliennes (défense, police, justice), d’Éducation nationale, d’infrastructures, de santé, de sécurité sociale, de fonction publique, qui sont actuellement presque entièrement supportées par la France continentale. Privée de cette manne et des aides de Bruxelles (puisque la Corse ne serait plus membre de l’UE), l’administration corse serait rigoureusement incapable de prélever les recettes fiscales nécessaires. Pour tout arranger, la Corse indépendante devrait créer et battre sa propre monnaie, puisqu’elle devrait abandonner l’euro : même créer une ”monnaie de singe” qui serait inconvertible partout et qui ruinerait les épargnants serait une mission impossible.

    Bref, une Corse indépendante serait en moins de deux ou trois ans un petit pays ruiné, dans une situation proche de celle d’Haïti. Inévitablement, le chaos et la violence s’installeraient, voire une guerre civile insulaire, aggravée par la présence en Corse d’immigrés en grand nombre. On assisterait à deux phénomènes : une fuite migratoire de populations corses vers le continent et un recours par le gouvernement indépendantiste à la mendicité et à l’appel à l’aide auprès de la ” communauté internationale”. Donc à la fin de l’indépendance…

    L’indépendance corse supposerait aussi constitutionnellement un référendum dans l’ensemble de la République française et un référendum en Corse même pour une séparation d’avec la France. Les chances d’une double approbation sont minces. D’autre part, la nationalité corse serait-elle accordée aux Corses résidant dans l’Hexagone et ailleurs ? Sur quels critères ? Ce serait un vrai casse-tête juridique.

    Si j’étais nationaliste corse…

    Les nationalistes et indépendantistes corses sont des romantiques et des politiciens, peu crédibles en matière économique. Il faut aussi malheureusement noter que, pour une majorité de Français, affrontés aux questions majeures du chômage, de l’immigration incontrôlée, de l’islamisation, du terrorisme islamique, la question corse est secondaire. Si la Corse devenait indépendante, cela pourrait laisser une majorité de Français totalement indifférents. Raymond Barre avait d’ailleurs déclaré, par une provocation stupide, qu’il souhaitait, pour des raisons budgétaires, l’indépendance de la Corse.

    Bien sûr, on peut toujours imaginer une Europe fédérale des Régions, une sorte de projection des USA (États–Unis d’Europe). Mais, même dans cette sympathique hypothèse, la Corse n’aurait pas la musculature suffisante (géographique, démographique et économique) pour être une région à part entière. Elle devrait évidemment se joindre à la région voisine (PACA). La Corse seule, pas plus peuplée que le XVe arrondissement de Paris, est trop maigre pour former un véritable État, même dans un virtuel ensemble fédéral européen.   

    Il est à craindre que le discours des indépendantistes et nationalistes corses soit un enfumage politicien. Ils veulent le beurre et l’argent du beurre. Ils cherchent, non pas l’indépendance, mais en fait un statut d’autonomie renforcée, par exemple sur le modèle de la Nouvelle Calédonie, tout en conservant tous les financements, les aides, les exemptions, les transferts, les subventions en provenance de Paris et de Bruxelles. Ce qui leur permettrait de s’instituer en potentats locaux, super clientélistes prétendant évidemment combattre le clientélisme.   

    Talamoni et Simeoni ont adopté une rhétorique pseudo-révolutionnaire et démagogique sur le registre ”la Corse occupée par la France”, auquel ils ne croient pas eux-mêmes une seconde. Le slogan, inspiré du vieux gauchisme des années 70, « libérez nos prisonniers politiques » est pitoyable. Colonna n’est pas un prisonnier politique, c’est un condamné pour assassinat – celui du préfet Érignac. On essaie de donner à ces piètres personnages un statut moral se rapprochant des anciens combattants résistants de la Seconde guerre mondiale. Pathétique.

    Bien entendu, il faut un respect absolu de la culture et de la langue corse et de toutes les traditions corses. Comme de toutes les traditions des peuples européens. Mais qui les menace ? Qui interdit d’apprendre le corse, le breton, l’alsacien ? En revanche, si la langue corse est rendue obligatoire dans l’administration insulaire, les premières victimes seront les Corses eux-mêmes.

    Si j’étais nationaliste corse, dans le cadre d’une autonomie renforcée, d’un statut spécial de l’île, j’exigerais de l’État français une dérogation juridique totale, pour la Corse, aux lois et aux pratiques de la République en matière d’immigration et du droit des étrangers  : 1) abolition du regroupement familial ; 2) abolition du statut de réfugié et de demandeur d’asile ; 3) suppression de toutes les aides et allocations sociales, familiales, médicales, de chômage, de logement, scolaires, etc. aux étrangers résidant en Corse (fermer la pompe aspirante ). La liste serait encore plus longue. Les élus et dirigeants ”nationalistes” corses n’oseront jamais défendre de telles propositions qui, seules permettraient de préserver leur petite ïle d’une submersion démographique ethnique qui a déjà commencé. Tout simplement parce que ce ne sont pas de vrais nationalistes corses ; plutôt des politiciens (political business), pour qui la notion centrale de ”peuple” n’est pas une conviction charnelle mais un slogan publicitaire.

    (merci à Dirk)

  • Régime de Vichy : les archives judiciaires et policières rendues publiques

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    Le maréchal Philippe Pétain  à Vichy en 1942

    Soixante-dix ans après la fin du second conflit mondial, le gouvernement a décidé d'ouvrir au public les archives de la police et de la justice sous le régime de Vichy du maréchal Pétain (1940-1944).

    Un arrêté «portant ouverture d'archives relatives à la Seconde Guerre mondiale» a été publié ce dimanche au Journal officiel. Il a été signé le 24 décembre par Manuel Valls ainsi que par cinq ministres de son gouvernement.

    D'après le texte consultable sur Légifrance, ce document «prévoit la libre consultation, avant l'expiration des délais prévus à l'article L. 213-2 du code du patrimoine, d'archives relatives à la Seconde Guerre mondiale émanant principalement des ministères des affaires étrangères et du développement international, de la justice et de l'intérieur. Il précise également la procédure de saisine, par les services publics d'archives, des autorités émettrices de documents classifiés, en faisant des hauts fonctionnaires de défense et de sécurité placés auprès de ces autorités les destinataires de ces saisines.»

    Dans le détail, cet arrêté -- qui entrera en vigueur ce lundi 28 décembre -- permettra aux chercheurs comme aux citoyens d'avoir accès à différents types d'archives, notamment «les documents relatifs aux affaires portées devant les juridictions d'exception instaurées par le régime de Vichy», «les dossiers de l'administration centrale du ministère de la justice relatifs aux affaires portées devant les juridictions d'exception instaurées par le régime de Vichy et le Gouvernement provisoire de la République française» et «les documents relatifs aux enquêtes réalisées par les services de la police judiciaire entre le 3 septembre 1939 et le 8 mai 1945».

    Instauré le 10 juillet 1940 après le vote des pleins pouvoirs au maréchal Philippe Pétain, le régime de Vichy a notamment adopté une politique de collaboration avec l'Allemagne.

    LE PARISIEN

     

  • Le guet-apens - Pompiers agressés et blessés à Ajaccio: "On a vu des jeunes arriver avec des battes de base-ball"


    Pompiers agressés à Ajaccio: "On a vu des... par BFMTV

    Tiffany Parot, sapeur-pompier à Ajaccio blessée lors d'un guet-apens dans la nuit de Noël, raconte sur BFMTV une soirée très tendue. "On est intervenus sur un incendie dans le quartier des Jardins de l'empereur", se souvient-elle. Soudain, "une bande de jeunes nous a insultés de 'sales Corses de merde', ils avaient des battes de base-ball et des clubs de golf". Les pompiers sont enfin parvenus à quitter le quartier, deux d'entre eux ont été blessés et brièvement hospitalisés.

  • Une fatwa de Daech autorise le prélèvement d'organes sur les prisonniers

    Repéré par Jean-Marie Pottier

     

     

    Selon un document révélé par l'agence Reuters, vendredi 25 décembre, Daech approuve officiellement le principe du prélèvement d'organes sur les prisonniers «apostats». «Dans une décision, jusqu'ici inédite, rendue par les théoriciens de l'organisation islamique, l'EI a approuvé le prélèvement d'organes humains, suscitant des craintes que le groupe terroriste puisse se livrer à du trafic d'organes», écrit l'agence.

    Déniché par le gouvernement américain lors d'un raid dans l'est de la Syrie en mai et traduit par lui, ce document, présenté sous le titre de «Fatwas 61-62 et 64-68», dont Reuters n'a pu confirmer l'authenticité de manière indépendante, explique qu'il est autorisé «de transplanter des organes d'un apostat à un musulman afin de sauver la vie de ce dernier», même si l'opération se révèle mortelle pour le premier.

    Reuters explique que «ce document ne fournit aucune preuve du fait que l'Etat islamique soit actuellement engagé dans du prélèvement ou du trafic d'organes, mais apporte un feu vert religieux à de telles pratiques au regard de l'interprétation très stricte de l'islam par l'organisation, rejetée par la majorité des musulmans».

    En février 2015, l'ambassadeur d'Irak près des Nations unies, Mohamed Alhakim, avait enjoint le Conseil de sécurité de l'Onu d'enquêter sur la mort de douze médecins à Mossoul, affirmant que ces derniers avaient été tués après avoir refusé de procéder à des prélèvements d'organes. «Nous trouvons des corps mutilés, ce qui signifie qu'il en manque certaines parties», avait-il affirmé à la presse, CNN expliquant à l'époque que les mutilations en question pouvaient laisser croire à des prélèvements de reins.

    Des affirmations qu'avait alors démenties un combattant de l'Etat islamique cité par un journaliste du quotidien koweïtien Al Rai: «Les combattants n'ont pas le temps de s'arrêter sur le champ de bataille pour ramasser les corps de leurs propres soldats. Comment pourrions-nous ramasser les corps de ceux que nous tuons et les transporter pour vendre leurs organes?» Notons néanmoins qu'il parlait à l'époque des soldats tués par l'EI, pas des prisonniers exécutés par l'organisation terroriste.

    SLATE.fr

  • Samy Amimour a été enterré le 24 décembre à La Courneuve

     

    INFO JDD - Samy Amimour, ex-chauffeur de bus et assassin du Bataclan, a été inhumé très discrètement le soir du réveillon dans le carré musulman du cimetière intercommunal de La Courneuve.

    cimetière courneuve Paru dans leJDD
     

    Les obsèques ont eu lieu après la fermeture du cimetière. (Jérôme Mars pour le JDD)

    L'enterrement de Samy Amimour a eu lieu jeudi 24 décembre, en toute fin de journée, après que le cimetière intercommunal de La Courneuve a fermé ses portes au public. Le fourgon s'est rapidement perdu derrière la rangée d'arbres qui protège les tombes des regards extérieurs. Derrière les hauts murs en béton, l'inhumation à laquelle n'assistaient que quelques personnes s'est déroulée dans la plus totale discrétion. Selon nos informations, il est le premier des huit djihadistes du 13 novembre à avoir été enterré. Les sept autres dépouilles sont toujours conservées à l'Institut médico-légal de Paris. Le terroriste faisait partie des trois kamikazes qui ont pris d'assaut le Bataclan, où sont mortes la plupart des 130 victimes des attentats parisiens.

    800 à 900 sépultures

    Âgé de 28 ans au moment de l'attaque, cet ancien chauffeur de bus de la RATP (ligne 148 entre Bobigny et Garonor) était né à Paris de parents franco-algériens mais sa famille s'était rapidement établie à Drancy. Depuis 2014, il s'était installé en Syrie avec sa femme, qui a accouché quelques jours après sa mort. Samy Amimour était rentré clandestinement en France pour perpétrer les attentats du 13 novembre. Le cimetière de La Courneuve, coincé entre le parc du même nom et l'autoroute A1, dispose depuis 2013 d'un carré musulman particulièrement vaste pouvant accueillir entre 800 et 900 sépultures. De quoi offrir un certain anonymat à celle du djihadiste, les autorités redoutant que sa tombe ne soit l'objet d'un culte malsain ou, inversement, de dégradations répétées.

     

    Samy Amimour, un des assassins du Bataclan (DR).

    Ses deux autres comparses du Bataclan, Foued Mohamed-Aggad de Wissembourg, près de Strasbourg, et Ismaël Omar Mostefaï, originaire de Courcouronnes mais qui a également vécu à Chartres, devraient également être enterrés en France. La loi prévoit que les communes de résidence doivent organiser les obsèques de leurs administrés si les familles le demandent. Devançant une éventuelle requête, le maire de Courcouronnes avait déclaré au Figaro qu'il n'y avait plus de place dans le carré musulman de sa commune. Parmi les huit terroristes morts à Paris, trois n'ont toujours pas été identifiés et d'autres, qui résidaient en Belgique, pourraient être confiés aux autorités bruxelloises. Au final, les villes de Paris ou de Saint-Denis pourraient être tenues de s'occuper des corps non réclamés.

    Début 2015, Amedy Coulibaly, le tueur de l'Hyper Cacher, avait été inhumé au cimetière de Thiais, et les frères Kouachi à Gennevilliers. Avant eux, en 2012, Mohamed Merah a été enterré dans un cimetière de la banlieue de Toulouse. Malgré les demandes de sa famille, l'Algérie avait refusé de le récupérer. Samy Amimour, ironie du calendrier religieux, a été inhumé le soir du réveillon chrétien, qui coïncidait pour la première fois depuis près de cinq cents ans avec l'anniversaire de la naissance de Mahomet.

    Marie-Christine Tabet - Le Journal du Dimanche

     

  • Le maire d’Ajaccio confirme notre info : la salle de prière attaquée n’était pas déclarée (MàJ)

    http://www.fdesouche.com/684273-ajaccio-la-salle-de-priere-attaquee-est-elle-officiellement-une-salle-de-sport#

  • Tweets d'Estrosi et de Cambadélis

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  • " Sales Corses, cassez-vous, vous n'êtes pas chez vous ici!"- Nouvelle descente dans la cité

    « Sales Corses de merde, cassez-vous, vous n’êtes pas chez vous ici! »

    Afin de clarifier la situation, des proches des secouristes relatent ce qui a été dit le soir des faits dans le quartier de l’Empereur à Ajaccio. Lorsqu’ils ont essayé de monter dans le camion, les agresseurs auraient lancé selon la même source : « Sales Corses de merde, cassez-vous, vous n’êtes pas chez vous ici! ». Les « nous sommes chez nous », criés en chœur dans le quartier vendredi soir par les manifestants trouvent alors une autre résonance. Si l’agression des deux pompiers la nuit du 25 décembre a déclenché une vive réaction des Ajacciens, ce sont aussi les propos qui auraient été tenus par les agresseurs, et connus de nombreux participants, qui auraient donc mis le feu aux poudres. Corse Matin


     

    Sur une école d’Ajaccio, un drapeau français brûlé et remplacé par celui du Maroc (rediff)

    (…) Le drapeau tricolore ornait la façade de l’école des Jardins de l’empereur, un quartier à forte population d’origine maghrébine, sur les hauteurs d’Ajaccio. L’emblème national était accroché entre ceux de l’Europe, bleu à étoiles dorées, et de la Corse à tête de Maure. (…) L’Express

    FDS

    NdB: Les Corses sont chez eux partout en Corse depuis des millénaires! Et même depuis la préhistoire!

    Vive Kallisté, l'Ile de Beauté!

  • Bernard Cazeneuve: "Respect pour...

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  • Ajaccio. "Il y aurait pu y avoir des morts" raconte un pompier agressé qui décrit la violence du guet-apens

    Ecoutez attentivement le récit de ce pompier

  • A propos de la mosquée d'Ajaccio...

    (augmenter le niveau du zoom pour tout lire)Capture.PNG Ajaccio.PNG

  • Mgr Pontier, archevêque de Marseille : "Les religions font partie des solutions"

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    http://www.laprovence.com/article/actualites/3728685/mgr-pontier-les-religions-font-partie-des-solutions.html

     

  • Béziers : Ménard s'attaque aux musulmans qui protègent une messe de Noël

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    L'initiative de musulmans de Béziers (Hérault) se voulait un geste d'apaisement. Elle aura suscité la colère du maire Robert Ménard. L'ancien journaliste, élu à la tête de la ville avec le soutien du Front national, a vivement critiqué ce samedi le fait que la messe de Noël à l'église de la Devèze se soit tenue sous la «protection» de fidèles musulmans.

    Une initiative similaire qui a eu lieu à Lens (Pas-de-Calais) a pourtant été particulièrement appréciée. Le curé de la paroisse Saint-François d'Assise a même terminé sa prière en invitant les représentants musulmans près de l'autel pour leur remettre la lumière de Bethléem, symbole de paix. Un esprit de fraternité qui s'exprime visiblement mieux dans le Nord que dans le Sud.

    Dans un communiqué intitulé «"Garde musulmane" : que fait l'Etat ?» et publié sur la page Facebook de la ville de Béziers, Robert Ménard s'en prend à ce qu'il nomme des «patrouilles musulmanes» et annonce qu'il va saisir la préfecture à ce sujet.

    «Ainsi donc la messe de Noël à l'église de La Devèze s'est tenue sous la prétendue "protection" d'un groupe de musulmans, écrit-il. Ainsi donc ce même groupe s'est rendu ensuite à la cathédrale pour se livrer aux mêmes simagrées médiatiques. Ainsi donc ce groupe de musulmans était dirigé par deux activistes connus pour leur engagement fondamentaliste et anti-israélien (...) Dans quel pays vit-on ? Où est passée la France ? Que fait, que dit l'Etat ? Le Préfet ?»

    Les musulmans comparés à des «pyromanes»

    Habitué des polémiques, le maire de Béziers ironise ensuite sur la nécessité de l'initiative des musulmans de la ville : «Une garde musulmane "protégeant" une église catholique. Contre qui ? Des hordes de moines bouddhistes ? Des chamans sibériens ?» «Depuis quand les pyromanes protègent des incendies ?» s'interroge finalement le cofondateur de Reporters sans frontières, comparant ainsi les musulmans à des «pompiers pyromanes».

    Robert Ménard évoque également la «garde biterroise» qu'il souhaitait lancer en faisant appel à des citoyens volontaires et dont la légalité est actuellement contestée par la préfecture. Dans son message , il critique ainsi «un Etat si prompt à réagir pour empêcher la mise en place de la garde biterroise mais bien silencieux lorsqu'il s'agit d'une "garde musulmane"».

    LE PARISIEN

    Ces propos ont suscité de nombreux commentaires négatifs d'internautes choqués. Ce qui n'a pas empêché le maire de Béziers d'enfoncer le clou en dénonçant sur Twitter «un avant-gout de libanisation de la France».

     
     
     
     

     

    Dans un communiqué publié en fin d'après-midi, SOS Racisme annonce sa décision de porter plainte contre les propos de Robert Ménard. L'association dénonce «la volonté d'attiser la haine envers les musulmans, collectivement qualifiés de pyromanes par le maire de Béziers.» «Pour Robert Ménard, tout geste de fraternité est une abomination car il vient affaiblir son projet foncièrement raciste» relève-t-elle. SOS Racisme fait également le lien avec la flambée de violences en Corse. « Les propos de Monsieur Ménard contribuent à entretenir et à nourrir cette haine qui s’est par exemple déployée hier (Ndlr : vendredi) à Ajaccio où une manifestation aux cris de « Arabi fora » s’est conclue par le saccage d’une mosquée.»
  • Pompiers agressés à Ajaccio : au moins 300 personnes font une descente dans la cité (MàJ : mosquée saccagée)

    http://www.fdesouche.com/684143-pompiers-agresses-ajaccio-au-moins-300-personnes-font-une-descente-dans-la-cite

     « Je dis aux individus de ce soir, les pseudos courageux, que nous ne sommes pas dans certains quartiers du continent où règnent la terreur et le chaos. Ici c’est Ajaccio et nous ne laisserons personne dicter ses propres règles, imposer la peur et s’accaparer un quartier de notre ville. Si cela les indispose, ils sont libres de partir », a de son côté commenté le président du Sdis de Corse-du-Sud Charles Voglimacci dans un communiqué.

    (…) Le Point

  • Christmas 1914

    (merci à Dirk)

  • La déchéance de la pensée est pire que la déchéance de la nationalité

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    Mme Taubira et Mme Duflot se sont efforcées ces derniers jours de nous convaincre que la déchéance de la nationalité était une abomination juridique et morale.

    Telles deux Marianne, défenderesses des droits universels, la main sur le cœur, Mme Taubira et Mme Duflot se sont efforcées, ces derniers jours, avec la conviction et la passion que l’on connaît à nos politiciennes, de nous convaincre que la déchéance de la nationalité était une abomination juridique et morale. Comment déchoir de sa nationalité un homme et une femme nés français, même pour fait de terrorisme ? C’est contraire à la Constitution de la France, et c’est contraire à la tradition humaniste du pays de Voltaire et de Diderot.

    Sauf que, Mesdames, l’histoire de la France ne commence pas en 1789 et que le droit du sol ne s’est vraiment établi qu’à partir de 1889. On n’est pas à une cuillère à café d’inculture de la part de ces personnes. De plus, il y a deux grains de sable dans leur raisonnement et dans celui de la meute qui les suit.

    D’abord, il s’agit de binationaux. Curieuse situation quand on y réfléchit : y a-t-il une nationalité du cœur et une nationalité du portefeuille ? C’est un autre débat. En d’autres termes, même déchu de l’une de ses nationalités, l’ex-citoyen sera toujours citoyen d’un autre pays et ne sera donc pas apatride.

    Mais il y a plus grave. Et ceci semble avoir été occulté par tous les commentateurs : les personnes visées ne sont pas seulement des terroristes et des barbares, ce sont des agents, des militants, des combattants d’un pays étranger appelé pudiquement Daech. Ce sont donc des traîtres et ils appartiennent à un État : l’État islamique. Par conséquent, non seulement ils ne risquent pas de devenir des apatrides, mais, à l’expiration de leur peine, ils devraient être envoyés dans leur pays d’adoption. Et on le sait, cet État n’est pas avare en vrai-faux passeports.

    Par conséquent, pourquoi limiter la déchéance de la nationalité aux seuls binationaux ? Les terroristes de Daech ont déjà un autre passeport dans leur cœur.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE