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Blog - Page 576

  • Provocation à la haine contre les musulmans : la condamnation de Renaud Camus confirmée

    20h12

    La cour d’appel de Paris a confirmé la condamnation de Renaud Camus à 4.000 euros d’amende pour provocation à la haine ou à la violence pour des propos tenus en décembre 2010 lors des «Assises internationales sur l’islamisation» à Paris.

    En première instance , la 17e chambre avait estimé que les propos litigieux «constituent une très violente stigmatisation des musulmans, présentés comme des voyous, des soldats, le bras armé de la conquête», ou encore des «colonisateurs cherchant à rendre la vie impossible aux indigènes, à les forcer à fuir, à évacuer le terrain».

    Le tribunal soulignait que les propos de l’écrivain présentent «les musulmans «comme des guerriers envahisseurs dont le seul objectif est la destruction et le remplacement du peuple français et de sa civilisation par l’islam».

    Me Pierre Mairat, co-président du Mrap s’est félicité de cette décision, soulignant que les propos de Renaud Camus relèvent de l’«exhortation à la haine».


    20 minutes

    Rediff : la conférence de 2010 de Renaud Camus, et les propos incriminés.

  • " Je soutiens Marine, comme j'ai soutenu Jean-Marie"

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    Dominique Martin, Membre du Bureau Politique, Secrétaire départemental, Député européen, Conseiller régional honoraire, Conseiller communautaire, Conseiller municipal de Cluses

    Cluses, le 9 avril 2015

    Adhérent depuis 1983, j’ai toujours su que le Front National n’est pas une fin en soi : c’est un outil politique dont l’objectif majeur est le redressement de la France. Cette reconquête de notre souveraineté nationale est désormais conduite par Marine Le Pen depuis son élection à la Présidence du FN en janvier 2011.

    Par conséquent mon devoir de militant est de tout faire pour concourir à la réussite de mon chef, quel qu’il soit.

    Rien ni personne ne peut ni ne doit s’opposer à cette mission supérieure au service de notre Nation et de nos compatriotes.

    C’est pourquoi mon soutien va désormais totalement à Marine, comme je l’ai fait pour Jean-Marie pendant 28 ans.

  • Crise ay FN. Florian Philippot plaide pour la démission de Jean-Marie Le Pen

    http://www.leparisien.fr/politique/crise-au-fn-florian-philippot-plaide-pour-la-demission-de-jean-marie-le-pen-09-04-2015-4678087.php

  • Stéphane Ravier parle de Jean-Marie Le Pen: "Nous lui devons beaucoup, je luis dois beaucoup"


    Ravier : "Jean-Marie Le Pen ne s'inscrit plus... par Europe1fr

  • La France!

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    J'aime ce pays, et j'aime y vivre car j'y ai mes racines, ces profondes et délicates racines, qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux, qui l'attache à ce qu'on pense et à ce qu'on mange, aux usages comme aux nourritures, aux locutions locales, aux intonations des paysans, aux odeurs du sol, des villages et de l'air lui-même.”

    Guy de Maupassant, « Le Horla ».

    ZENTROPA

  • Apostasie : “Le nombre de mosquées n’a aucune importance”, estime André Vingt-Trois

     

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    BREIZATAO – FEIZ HA BREIZH (07/04/2015) L’ancien archevêque de Paris a multiplié hier les déclarations hérétiques quant à l’islam et son expansion, lui reconnaissant des droits et appelant à la multiplication des mosquées en France. Les fidèles catholiques sont trahis par leurs évêques dans des proportions toujours plus grandes.

    “L’émergence de l’islam n’est pas un problème”

    L’archevêque de Paris a déclaré ne pas voir voir “l’émergence de l’islam comme un problème”.

    L’émergence de l’islam en France pose-t-elle problème à l’Église catholique ? Monseigneur André Vingt-Trois ne le croit pas, malgré les inquiétudes exprimées par l’écrasante majorité des habitants de l’Hexagone.

    “Que des gens aient peur de voir contester leur vision de la vie, du monde, leurs traditions, je le comprends. Mais la façon de réagir, ce n’est pas d’éliminer les interlocuteurs mais de réassurer nos propres convictions”, explique-t-il.

    “Laisser prendre à l’islam ses moyens de vivre”

    L’archevêque de Paris appelle à “laisser prendre à l’islam ses moyens de vivre” et considère que la demande de Dalil Boubakeur de multiplier par deux le nombre de mosquées en France s’appuie sur des chiffres et donc un véritable besoin. “Personne n’interdit de construire des mosquées (…) Si nous sommes capables de réassurer nos convictions, le nombre de mosquées n’a aucune importance”.

    Pasdamalgamisme

    Et le religieux de considérer qu’il est du devoir des “professionnels de l’information” de permettre aux Français de ne pas faire l’amalgame entre religion et terrorisme : “C’est à l’information de faire comprendre que quand on est face aux actes terroristes, on n’est pas face à des faits commandés par l’islam.

    Mgr André Vingt-Trois s’oppose par ailleurs à la volonté de certains responsables politiques, dont Nicolas Sarkozy, d’interdire le voile à l’université. “Je ne vois pas au nom de quoi on interdirait aux gens – sauf intention provocatrice et scandaleuse telle que le niqab – de porter ce qu’ils veulent”, assure-t-il.

    (source)

  • Les gendarmes saturent, 55% ont votés FN au 1er tour des départementales à Satory (où est basé le GIGN)

    http://www.fdesouche.com/586955-satory-78-les-gendarmes-saturent-55-ont-votes-fn-au-1er-tour-des-departementales-ou-est-base-le-gign

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  • Pour Bruno Mégret, Marine Le Pen ne fait qu’appliquer la stratégie qui était la sienne dans les années 1990 (en moins bien)

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    18h03

    IL FALLAIT M’ÉCOUTER – Il avait été, bien avant Marine Le Pen, le chantre de la dédiabolisation du Front national. Une tentative qui s’était soldée par son exclusion du Front national en 1998. Aujourd’hui, Bruno Mégret en est persuadé : il avait raison avant tout le monde.

     

    Dans une interview au Point, en kiosque mercredi 8 avril, l’ancien cadre du FN estime que Marine Le Pen ne fait que mettre en œuvre « une partie de la stratégie qui était la sienne » back in the 1990’s, à savoir la normalisation du parti.

    A l’époque déjà, cette stratégie avait provoqué des tensions avec Jean-Marie Le Pen et ses partisans, se souvient le candidat à la présidentielle de 2002. Et à l’époque déjà, Bruno Mégret avait voulu en finir « avec les dérapages et les références sulfureuses qui empêchaient le FN de progresser ». Un constat qui doit résonner tout particulièrement aux oreilles de Marine Le Pen, après une semaine marquée par les sorties de Jean-Marie Le Pen sur le « point de détail » et le maréchal Pétain et, ce mercredi, par une crise aiguë au Front national.

    Autre satisfecit, « la stratégie d’enracinement territorial » décidée par la présidente du Front national aux élections municipales et départementales. Encore une idée de Bruno Mégret. Il s’agissait alors de pouvoir « disposer partout en France d’élus et de structures qui puissent relayer l’action et le discours » du Front, précise-t-il.

    Pour le reste Bruno Mégret ne ferait pas exactement comme Marine Le Pen. Comme il l’avait déjà indiqué l’année dernière, l’ancien haut-fonctionnaire trouve que le programme du Front national manque de crédibilité. Surtout sur le plan économique. Pour l’ex-député européen, deux orientations devraient être privilégiées par l’équipe dirigeant du FN :

    # Le maintien de l’Euro

    Pour l’ancien président du MNR, la France n’a pas intérêt à sortir de l’Euro et de l’Europe. Certes, « il faut combattre Bruxelles, sa bureaucratie et son caractère tentaculaire » mais la France n’aura d’avenir, selon lui, que si elle participe à une Europe capable de « défendre ses intérêts, son identité, son indépendance et ses valeurs ». Une position aux antipodes de la doxa officielle du FN qui préconise toujours, sur son site, de créer un ministre chargé des Souverainetés pour « accompagner la sortie de l’Euro ».

    Le Lab

  • Marine Le Pen : «Je ne laisserai personne affaiblir le Front national»

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     Home ACTUALITE Politique

      • Par Emmanuel Galiero
      • Mis à jour le 08/04/2015 à 21:15
      • Publié le 08/04/2015 à 19:33

     

    Marine Le Pen se dit prête à prendre une «décision difficile» contre son père après le nouveau dérapage de ce dernier. Crédits photo : © Gonzalo Fuentes / Reuters/REUTERS

    EXCLUSIF - Opposée à son père dans une crise ouverte au sein du parti, la présidente du FN confie, dans une interview au Figaro, son «incompréhension face à la multiplication récidiviste de ses provocations». Elle assure qu'elle ne «soutiendra pas sa candidature aux régionales en Paca».

     
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    Dans une interview au Figaro publiée jeudi, Marine Le Pen commente la crise actuelle au sein du Front national. Opposée ouvertement à son père, elle expose les raisons ayant motivé son choix d'organiser un bureau politique rapidement. «Je me trouve obligée, dans l'intérêt de mon pays, de prendre une décision difficile qui met en cause des liens filiaux. Mais le Front national est le seul outil d'espérance pour la France. Personne ne peut l'affaiblir et je ne laisserai personne le faire. En tout cas, pas tant que je serai présidente.»

    La présidente du Front national confie également avoir rencontré Jean-Marie Le Pen durant plus d'une heure dans son bureau au siège de Nanterre. «Je lui ai fait part de mon incompréhension, dit-elle, face à la multiplication récidiviste de ses provocations qui, évidemment, nuisent au Front national. Je lui ai dit aussi que je ne soutiendrai pas sa candidature aux régionales en Paca.»

    Lorsqu'on lui demande si une candidature dissidente du président d'honneur aux régionales en Paca reste possible, elle répond: «Ce sont des choses qui arrivent. Il y aurait alors un candidat du Front et un candidat dissident.» Enfin, interrogée sur l'âge de son père, né en 1928, elle précise: «Quand on dirige un mouvement politique, on n'a pas à faire entrer en ligne de compte des éléments personnels car les dégâts politiques, eux, sont bien là. On ne peut pas faire régner l'autorité et imposer une discipline à tous, sauf au président d'honneur. Sinon, c'est l'anarchie, le chaos et la contradiction.»

    NdB: De tout cœur avec Marine Le Pen qui se bat pour la France et pour tous les Français! Avec un courage qui force l'admiration! Elle est notre seule espérance face au déclin accéléré de notre patrie.  

  • Ma seule boussole est celle de la persévérance dans notre combat politique

    8 avril 2015

    Communiqué de presse de Bruno Gollnisch

    Bruno Gollnisch

    Attaché comme je l’ai toujours prouvé à l’unité de notre mouvement, je ne souhaite pas participer à des polémiques sur des sujets qui sèment la division, dont la plupart des commentateurs n’ont au mieux qu’une connaissance livresque, et dont la discussion est de surcroît judiciairement interdite par l’effet pervers de législations liberticides.

    L’actualité politique, économique, sociale ou « sociétale» fournit un nombre plus important de sujets en phase avec les préoccupations de nos compatriotes, et en lien avec le mandat parlementaire que j’exerce.

    Le respect de la discipline de notre mouvement, la légitime et fructueuse direction de sa présidente, l’accueil de personnalités de qualité venant d’autres horizons doctrinaux me paraissent pouvoir être compatibles avec la liberté d’expression de Jean-Marie Le Pen, à qui nous devons l’existence même du Front National et sa progression au milieu de tant d’épreuves passées.

    Il n’y a aucune raison de sacrifier quelque composante de notre mouvement que ce soit en raison d’une diabolisation artificiellement entretenue, ni de maintenir un climat de tension que chercheraient à nous imposer nos adversaires, responsables du terrifiant déclin de notre pays.

    Ma seule boussole est celle de la persévérance dans notre combat politique, avec tous les patriotes sincères, qui, dans leurs différences, voire leurs oppositions passées, sont les bienvenus sur ce qui nous unit : la défense de la France et des Français d’abord.

    Bruno GOLLNISCH

  • Un village français

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  • Alain Jamet (FN) : «Le provocateur n'est pas Le Pen, mais Bourdin et Rivarol»

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     Home ACTUALITE Politique

     

    Alain Jamet a été conseiller régional FN dans le Languedoc-Roussillon de 1986 à 2010.                                                   

    Seul membre fondateur du Front national encore en activité au sein du mouvement, ce fidèle de Jean-Marie Le Pen est également membre du bureau politique, de la commission d'investiture et président de la commission des conflits.

     
     

    LE FIGARO.- Comment analysez-vous la situation au Front national?

    Alain JAMET.- Je la suis depuis Montpellier, je ne suis pas au cœur du Carré, le siège du FN. Je découvre les épisodes et les nouvelles positions heure par heure. L'affaire qui, à mon avis, s'est mal engagée, verra son dénouement le 17 avril au bureau politique. Sauf coup de théâtre.

    Que peut-il se passer?

    D'ici là, et particulièrement si Maître Collard y met son grain de sel, cela risque de s'infecter. J'ai constaté en vingt-quatre heures la dégradation d'un climat que je regrette car je suis proche, il est vrai, de Jean-Marie Le Pen mais également de Marine et de Marion. Ce n'est pas le cas de Gilbert Collard. Il n'est pas du Front et il n'a pas à s'occuper des affaires de la présidence d'honneur. Qu'il s'occupe de celles du Rassemblement Bleu Marine.

    Vous qui connaissez bien Jean-Marie Le Pen, comment expliquez-vous son attitude? Pourquoi va-t-il aussi loin?

    Au lendemain des élections, ce qui me semble le plus important est l'exploitation de son discours. Le provocateur n'est pas Le Pen. Il ne fait pas de déclaration personnelle pour exprimer ce qu'il pense. Les vrais provocateurs sont Jean-Jacques Bourdin, de BMFTV, et le journal Rivarol car ce sont eux qui posent les questions. A part une seule fois, au moment de l'affaire «Durafour crématoire», tous les propos reprochés à Jean-Marie Le Pen étaient des réponses à des questions. D'ailleurs, tout ce qu'il pense - parce qu'il dit toujours tout ce qu'il pense - n'a jamais figuré dans le programme du Front national. Ses propos n'engagent que lui, personnellement.

    Mais compte tenu de son statut de président d'honneur et de son expérience politique, n'est-il pas obligé de mesurer l'impact prévisible de ses réponses?

    Oui mais notez que M. Bourdin avait posé récemment la même question provocatrice à Roland Dumas. Sa question venait comme un cheveu sur la soupe. Les circonstances dans lesquelles se trouve le FN, après les départementales et avant les régionales, font que l'on y a donné une importance particulière.

    Le Pen ne cache pas la vérité. Il ne ment pas. Il dit les choses totalement. Voilà le problème.

    Alain Jamet

    Avez-vous reçu un appel de Jean-Marie Le Pen?

    Non. Il le fera peut-être ou pas mais je n'attends aucun appel.

    Vous le connaissez depuis l'université de droit, en 1951. Qu'aimeriez-vous lui dire?

    Depuis que suis au Front donc depuis 1972, je me garde de mélanger au politique mes opinions qui ne regardent que moi-même. Si je n'étais pas au FN, je parlerais différemment mais nous ne sommes pas bâtis de la même glaise. Le Pen ne cache pas la vérité. Il ne ment pas. Il dit les choses totalement. Voilà le problème.

    Selon vous, aura-t-il beaucoup de soutiens en bureau politique?

    Tout le monde reconnaît que des gens continuent à le suivre et pas seulement de vieux grognards. Mais vu ce qui s'est passé au Congrès de Lyon, Marine Le Pen a la majorité. Je ne sais pas si le vote sera secret ou à main levée. Mais nous n'en sommes qu'au début de l'affaire et d'ici le 17 avril, une évolution est possible. Il peut y avoir, comme cela s'est déjà passé, un accord, un modus vivendi ou une réconciliation plutôt qu'une catastrophe. J'attendrai la date et je serai à Nanterre ce jour-là pour prendre mes responsabilités s'il le faut.

    Jean-Marie Le Pen reste-t-il, à vos yeux, le candidat idéal du FN pour les régionales en Paca?

    Je ne souhaite pas vous répondre pour l'instant. Marion Maréchal Le Pen a sans doute autant de mérite à l'être mais je préférerais, en cas de changement, qu'il ne soit pas demandé par un tiers mais accepté par la personne concernée. Je veux aller dans le sens d'une réconciliation générale, au nom de la raison et du sentiment.

    Y croyez-vous?

    Aujourd'hui, non.

    De mémoire, a-t-on déjà assisté à un tel niveau de tension au sein du Front?

    Non, je ne pense pas. Mais il reste encore plus d'une semaine avant que le verdict ne tombe.

    LE FIGARO

  • Ce que peut faire le FN contre Jean-Marie Le Pen

    LE SCAN POLITIQUE- La présidente du FN a annoncé qu'elle s'opposerait à la candidature de son père en Paca. Selon les statuts du parti, une exclusion peut également être envisagée.


     

    Entre Jean-Marie Le Pen et sa fille, la rupture est consommée. Après une nouvelle série de provocations du fondateur du FN, publiées sous forme d'interview dans le journal d'extrême droite Rivarol, Marine Le Pen a annoncé qu'elle s'opposerait à la candidature de son père en région Provence Alpes Côte d'Azur (Paca) aux élections régionales de décembre prochain. Bénéficiant d'une place et d'une influence symbolique particulière au sein de son parti, il devrait être pour la première fois mis en minorité et puni par les siens. Les statuts du Front national, mis à jour en février 2015, et qui ont pu être consultés par différents médias ce mercredi, prévoient un certain nombre de possibilités d'action permettant à Marine Le Pen de donner suite à cette nouvelle polémique.

    » Refuser de l'investir candidat en Paca

    C'est le bureau politique qui détermine par vote quel seront les candidats investis pour le FN. En ce qui concerne les prochaines élections régionales, «rien n'a encore été décidé», explique au Scan Louis Aliot. Suite aux nouvelles provocations de Jean-Marie le Pen dans Rivarol, la présidente du FN a annoncé que le bureau politique du parti se réunira vendredi 17 avril, pour désigner notamment les têtes de listes des régionales. Un doute persiste sur le déroulé su scrutin: à bulletins cachés ou à mains levées.

    Marine Le Pen a annoncé qu'elle s'opposera à cette occasion à la désignation de son père, et qu'elle le lui avait signifié personnellement ce mercredi. Elle avait déjà fait savoir par le passé qu'elle préférait voir sa nièce Marion-Maréchal-Le Pen concourir en Paca en décembre prochain. Jean-Marie Le Pen a pour sa part réaffirmé de son côté sa volonté de se présenter dans une région qu'il connaît bien et où il a rassemblé 33% des voix aux dernières élections européennes. Reste à savoir s'il pourrait pousser sa volonté de nuisance jusqu'à faire cavalier seul.

    » Supprimer le poste de président d'honneur

    Marine Le Pen s'est déclarée plusieurs favorable à la suppression de cette fonction, qui est loin d'être symbolique dans les instances du parti. Le poste de président d'honneur a été taillé sur mesure pour le fondateur du parti. Il permet notamment à Jean-Marie Le Pen de siéger dans toutes les instances du parti et d'y disposer d'un droit de vote. Selon l'article 11-bis des statuts du FN, le président d'honneur est nommé par le congrès du FN qui se réunit tous les trois ans environ, le dernier ayant eu lieu en novembre dernier. Aucune précision ne vient éclairer les conditions éventuelles qui pourraient conduire à sa déchéance. Rien n'indique non plus que ce statut soit conféré à vie, contrairement à ce qu'a plusieurs fois affirmé Jean-Marie Le Pen.

    Interrogé par RTL, le secrétaire général du parti Nicolas Bay indique que ce statut ne lui permet tout de même pas de «redéfinir la ligne politique du mouvement». Les propos tenus par Jean-Marie le Pen «sont incompatibles avec une fonction de direction au sein du FN», a-t-il ajouté. Sera-t-il démis de ses fonctions, comme le souhaite le député Gilbert Collard? «Les statuts sont clairs, il faut pour cela que l'assemblée générale du parti se réunisse, et ce n'est pas facile de réunir un congrès en ce moment», explique au Scan Louis Aliot.

    » Exclure Jean-Marie Le Pen du FN

    L'article 8 des statuts du FN détaille les conditions dans lesquelles un membre du parti peut se trouver exclu: le décès, la démission ou son adhésion à un autre parti politique sont mentionnés, de même que «la condamnation à une peine afflictive ou infamante pour des faits contraires à l'honneur et à la probité». Les statuts prévoient également l'exclusion pour «motif grave», sans donner plus de précision. C'est ce dernier point qui pourrait être invoqué contre Jean-Marie Le Pen par la commission de conciliation et des conflits, l'organe disciplinaire du parti, composé de huit cadres du mouvement.

    Comme annoncé par Nicolas Bay le 19 mars dernier, la deuxième quinzaine d'avril sera justement marquée par la réunion de cette commission. Elle aura charge notamment de statuer sur le cas d'une vingtaine de candidats aux départementales ayant tenu des propos xénophobes, racistes ou homophobes sur les réseaux sociaux. Techniquement, les propos tenus sur BFM TV le 2 avril dernier et répétés dans Rivarol par Jean-Marie Le Pen dans Rivarol ce mercredi sont comparables à ceux qui ont valu l'exclusion du parti à nombre de militants depuis que Marine Le Pen a pris les commandes du parti.

    Sur BFM-TV ce mercredi midi, Steeve Briois, vice-président du FN et membre du bureau politique, explique à ce sujet: «On ne peut pas sanctionner un militant de base parce qu'il compare Taubira à un singe et laisser tout faire à Jean-Marie Le Pen sous prétexte qu'il a fondé le Front national. Est-ce que Marine Le Pen devra trembler tous les matins en s'inquiétant des déclarations de son père?», s'est interrogé le Maire de Hénin Beaumont.

    LE FIGARO

  • Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

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       Communiqués / 8 avril 2015 / Mots-clés : /   

    Jean-Marie Le Pen semble être entré dans une véritable spirale entre stratégie de la terre brûlée et suicide politique.

    Compte-tenu de cette situation, j’ai informé Jean-Marie Le Pen que je m’opposerai, lors du bureau politique du 17 avril prochain qui doit investir les têtes de listes pour les élections régionales, à sa candidature en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

    Son statut de Président d’honneur ne l’autorise pas à prendre le Front National en otage, de provocations aussi grossières dont l’objectif semble être de me nuire mais qui, hélas, portent un coup très dur à tout le mouvement, à ses cadres, à ses candidats, à ses adhérents, à ses électeurs.

    C’est avec une profonde tristesse que je suis contrainte de réunir rapidement un bureau exécutif afin d’envisager avec lui les moyens de protéger au mieux les intérêts politiques du Front National.