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Blog - Page 711

  • Mort de Clément Méric: le principal suspect, Esteban Morillo, a été remis en liberté

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    http://www.leparisien.fr/faits-divers/mort-de-clement-meric-le-principal-suspect-esteban-morillo-remis-en-liberte-02-09-2014-4104957.php

  • STATS AOÛT 2014

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  • Poutine: "je peux prendre Kiev en deux semaines"

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    02/09/2014 à 11:28 - Mis à jour à 11:35

    Source: L'Express

    Le président russe a fait savoir à José Manuel Barroso que, s'il le voulait, il pouvait envahir la capitale ukrainienne en moins de deux semaines. Des déclarations qui interviennent dans la foulée d'une évocation d'un possible état indépendant dans l'est de l'Ukraine.

     

     

    Poutine © Reuters

    Selon Poutine, l'armée russe pourrait être dans les rues de Kiev en moins de deux semaines. Des propos musclés qu'il aurait tenus lors d'une conversation téléphonique et qui ont été repris par La Repubblica et De Spiegel. Barroso aurait en effet révélé la tenue de cette conversation lors du sommet européen de la semaine dernière à Bruxelles. La discussion entre les deux hommes s'engage sur le sujet de la présence militaire russe en Ukraine. Une présence fermement démentie par le président russe et qui aurait alors rétorqué à Barroso que "s'il le souhaitait, il pourrait entrer dans Kiev en moins de deux semaines".

     

    Le Kremlin trouve pour sa part que les propos de Vladimir Poutine ont été "retirés de leur contexte" et que "ce n'est pas approprié" de la part de Barroso. "Cela va au-delà des pratiques diplomatiques, si cela a été fait. Cela n'est pas du niveau d'une personnalité politique sérieuse". "Que ces mots aient été prononcés ou non, je pense que ces citations ont été retirées de leur contexte et avaient une signification totalement différente", a dénoncé M. Ouchakov du Kremlin pour les questions internationales.

     

     

    Un nouvel état en Ukraine est-il possible ?

     

    Ce n'est pas la seule déclaration-choc du président russe. Pas plus tard que dimanche, il a évoqué devant les caméras d'une télévision russe la possibilité de la création d'un État au sud-est de l'Ukraine pour mettre fin aux conflits. Jusqu'à présent la Russie s'était limitée à seulement demander davantage d'autonomie pour ces régions.

     

    Mais la Russie peut-elle vraiment faire apparaître un nouvel État dans l'est de l'Ukraine ? L'Express a interviewé un expert, Yann Kerbrat, professeur de droit international, pour savoir si cela était possible au regard du droit international. Car si l'idée d'un état a été par la suite démentie par le Kremlin, ce genre de situation fait curieusement écho à ce qu'on a pu voir en Crimée ou encore Géorgie avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie.

    Pour qu'un état soit reconnu au niveau international, il faut qu'il existe au sein du pays "une organisation politique - généralement appelée gouvernement - capable d'organiser la société de manière à être respectée par un peuple." précise le professeur. Or on tombe souvent dans une zone grise où certains reconnaissent le nouvel État et d'autres pas.

     

    Et Yann Kerbrat de préciser que "Par exemple, en Géorgie, l'indépendance de l'Abkhazie est reconnue par la Russie et cinq autres Etats, mais pas par le reste de la communauté internationale. La reconnaissance ne fait naître que des obligations pour le pays qui reconnaît. Il s'inscrit alors dans une relation d'État à État et soumet ces relations au droit international: cela implique la mise en place de relations diplomatiques, le respect de la souveraineté du nouvel État...". Le professeur poursuit en stipulant qu'on ne peut considérer l'Est de l'Ukraine comme un état "parce qu'il n'y a pas de gouvernement qui puisse revendiquer l'exercice du pouvoir sur ce territoire de manière exclusive. En effet, l'État ukrainien y mène chaque jour des interventions armées." Mais aussi parce que les "russophones de l'est de l'Ukraine ne peuvent pas s'appuyer sur le droit international pour revendiquer leur indépendance. Le droit à l'autodétermination des peuples ne se confère qu'aux peuples coloniaux." Or, l'Ukraine ne peut pas être considérée comme une colonie ou un territoire occupé puisque la Russie n'est pas officiellement entrée en Ukraine.

    Toujours selon Yann Kerbrat, la reconnaissance d'un état n'a donc qu'une seule véritable limite imposée par le droit international : "il est interdit de reconnaître la naissance d'un État lorsqu'il est issu de la violation de l'interdiction du recours à la force et/ou de la violation du principe de non-intervention qui préserve l'intégrité territoriale." Une limite qui est atteinte si l'on considère que la Russie intervient militairement ou menace d'intervenir en Ukraine et qui du même coup nie la souveraineté de ce pays. De quoi rendre caduque toute velléité de la Russie de rendre l'Est de l'Ukraine indépendant.

  • La faillite libérale-libertaire

    29 août 2014 

    PS corruption

    C’est un « fait divers » d’une horreur absolue qui a bouleversé nos voisins britanniques, une abjection qui prend aussi sa source dans  la dictature du politiquement correct assurant la promotion du multiculturalisme obligatoire et du dogme de l’ antiracisme. Un drame révélé mardi  dans toute son ampleur dans un rapport rendu public. Entre 1997 et 2013, dans la ville de Rotherham (nord de l’Angleterre), 1400 mineurs ont été victimes d’exploitation sexuelle et d’autres sévices.

     Ledit rapport évoque le cas d’enfants « aspergés d’essence puis menacés d’être enflammés, menacés avec des armes,  forcés d’être témoins de viols très violents, battus et enlevés » voire « échangés » dans d’autres villes, ou encore victimes de « viols collectifs« , perpétrés notamment à de multiples reprises sur des fillettes de  11 ans… « Personne ne connaît l’ampleur de l’exploitation sexuelle qu’ont subie des enfants ici à travers les années ».

    Les services  sociaux de cette municipalité avaient été prévenus mais il semblerait que certains auraient sous-estimé  l’ampleur de cette affaire et/ou voulu l’étouffer. Pourquoi? Un des éléments réside  dans le fait, est-il expliqué, que de nombreux agents des services sociaux ont  « fait part de leur nervosité à identifier les origines ethniques des auteurs présumés » (principalement des Indo-Pakistanais), « de peur de passer pour raciste« . Tout est dit…

    Nous savons à quelles extrémités malheureuses, à quels errements et démissions tragiques  peut conduire, dans tous les domaines, la catastrophique doxa libérale-libertaire qui est l’idéologie dominante de la plupart de nos « élites » politico-médiatiques.

    Le gouvernement Valls II l’incarne parfois jusqu’à la caricature avec les nominations (provocations) de Najat Vallaud-Belkacem à la tête du ministère de l’Education et d’Emmanuel Macron, ancien conseiller économique de François Hollande, ancien banquier d’affaires au sein du groupe Rothschild, nouveau ministre de l’Economie, de l’Industrie et du numérique.

     La promotion accordée à Mme Vallaud-Belkacem, ex secrétaire nationale du PS chargée des questions de société et des droits des personnes LGBT,  parle d’elle même dans sa volonté clairement affichée de flatter la frange la plus agressive et extrémiste du lobby progressiste et des adversaires des valeurs traditionnelles.

     Nous le savons, elle est favorable à la gestation pour autrui  contenue dans le projet d’évolution sur la loi de bioéthique dont elle fut la rapporteuse, elle assura la défense  dans les médias du mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels; elle fut également à la manœuvre pour la mise en place  des «ABCD de l’égalité»  assurant l’entrée dans nos écoles de la théorie du genre (gender). Le CV idéal pour diriger l’Education « nationale » selon MM. Hollande et Valls…

    Quant à la nomination d’Emmanuel Macron, elle est largement appréhendée comme la mise en pratique d’un euro-libéralisme qui a les faveurs du duo Hollande-Fabius, comme  un énième effort désespéré aussi,  d’échapper à la spirale de la dette qui atteindra le seuil de 100% du PIB fin 2015 si elle poursuit sur la  même trajectoire.

    Elle  intervient sur fond de croissance zéro, d’ un chômage qui frôle officiellement les 11%,  après 27 mois de hausses continues des impôts et des taxes matraquant nos entrepreneurs, commerçants, artisans,  les catégories populaires et les classes moyennes, à l’heure ou notre déficit atteint 2000 milliards d’euros.

     Sera-t-elle à même de stopper cette course vers l’abîme? L’arrivée de l’UMP compatible Emmanuel  Macron à ce poste  n’est en effet que la confirmation des orientations euromondialistes d’une gauche française soumise à Bruxelles, dont  Bruno Gollnisch estime qu’elles sont directement responsables (mais pas seulement) du déclin français.

    A l’instar de nombreuses personnalités  occupant des postes de premier plan au sein  de la nébuleuse mondialo-bruxelloise bien décidée à en finir avec la souveraineté des Etats nations, M. Macron est dans les petits papiers d’une officine comme le groupe  Bildelberg.

    Il fut un des rares invités français en juin dernier à Copenhague de cette structure » un peu occulte et mondialiste » comme l’a noté Bruno Gollnisch,  en compagnie de sa collègue Fleur Pellerin, de Pierre-André de Chalendar  (Saint-Gobain) ou encore de Natalie Nougayrède, directrice du quotidien  Le Monde de mars 2013 à sa démission le 14 mai de cette année.

    Evoquant la présidence Hollande dans  le livre à paraître intitulé « Moi président », Arnaud Montebourg, n’aurait eu de cesse d’alerter  des conséquences politiques des errements du gouvernement: » On laisse la porte ouverte au FN. On n’en peut plus, on est au bout. Cet amateurisme, ce n’est pas croyable.»

    Une chose est certaine c’est que l’énorme déficit de confiance des Français vis-à-vis  de  la gauche au pouvoir est aussi un frein puissant à une hypothétique reprise économique.

    La gauche a trop échoué, trop  menti, trop trahi. En 2006, François Hollande dans son livre « Devoirs de Vérité« , avait promis de procéder à une « vérification démocratique » à mi-mandat. Il a préféré finalement la fuite avant,  se soumettre encore plus au Parti de l’étranger.  

    Le journal allemand Der Spiegel prédisait cette semaine au bout du bout de la faillite d’une gauche française qui a succédé aux échecs des années Sarkozy un tremblement de terre politique: la révolution patriotique.  « Le prochain président pourrait être Marine Le Pen » avance-t-il. Il n’est pas le seul à le penser.

    Blog de Bruno Gollnisch

  • Cécile Kyenge demande une loi européenne interdisant les partis qu’elle estime ‘racistes’

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    13h31

    Italie – Cécile Kyenge , député européen du Parti démocrate et ancien ministre de l’Intégration, appelle à une loi pour interdire les partis, racistes selon elle, comme la Ligue du Nord et Forza Nuova. «Nous avons besoin d’une loi. Nous ne devons pas permettre qu’il y ait des partis qui prêchent la haine ou l’incitation à la haine. »

    « Nous avons besoin d’une loi qui punissent les partis qui utilisent des affiches racistes. Nous ne devons pas permettre l’existence de partis qui prêchent la haine ou l’incitation à la haine. Et dans toute l’Europe, pas seulement en Italie. Dans le cas contraire, nous acceptons que se répandent les pensées racistes et la discrimination. Nous sommes dans une démocratie et tout le monde est libre d’exprimer son opinion, mais le respect de soi commence là où commence le respect de «l’autre» ».

    Source - Merci à kit de survie

    ——– Rappels ——–

    • Cécile Kyenge, ancien ministre de l’Intégration, a reconnu avoir pénétré illégalement sur le territoire italien lors de son arrivée. Elle a créé la polémique en disant vouloir supprimer la notion d’immigration clandestine en Italie. Elle est issue d’une famille congolaise de 38 enfants nés des quatre femmes de son père

    • Relire : Kyenge : « L’Italie est un pays multi-ethnique »

    • Relire :  Cécile Kyenge veut plus d’Africains en Italie et en Europe

    FDS

  • Hélène Carrère d'Encausse : «Poutine et Porochenko ne savent plus s'arrêter»

     

     

    FIGAROVOX/EXTRAITS - Le secrétaire perpétuel de l'Académie française Hélène Carrère d'Encausse analyse le jeu dangereux auquel se livrent Vladimir Poutine et Petro Porochenko en Ukraine, et expose le rôle que l'Europe pourrait remplir pour désamorcer la crise. Extraits.

     

    Crédits photo : Paul DELORT/Le Figaro

    Hélène Carrère d'Encausse est historienne, secrétaire perpétuel de l'Académie française et spécialiste de la Russie. Elle a publié récemment «Les Romanov: une dynastie sous le règne du sang» (Fayard, mai 2013).


    LE FIGARO. - Vladimir Poutine, qui continue d'envoyer des troupes russes en Ukraine, évoque désormais la création d'un «statut étatique» pour le sud-est de l'Ukraine? Quel est réellement son plan?

    Hélène CARRÈRE D'ENCAUSSE. -Le jeu très inquiétant, auquel nous assistons, entre l'Ukraine et la Russie peut devenir une véritable catastrophe pour l'Europe.

    D'un côté, le président ukrainien, Petro Porochenko, n'a de cesse depuis son arrivée au pouvoir de vouloir reprendre par la force le contrôle de cette partie russophone de l'Ukraine, après avoir refusé d'accepter le principe d'une fédéralisation du pays. Il joue le même jeu que ceux qui ont refusé aux russophones de la région de parler leur langue, décision qui déclencha un processus de révolte de ces russophones et offrit à Vladimir Poutine la possibilité de s'emparer de la Crimée.

    De l'autre côté, Poutine, qui n'a pas selon moi de grand plan préétabli, joue au coup par coup. À la tentation de l'occidentalisation de l'ensemble du pays du président ukrainien qui se dit prêt à adhérer à l'Otan, Poutine, ulcéré par une telle perspective, répond par la provocation. S'appuyant sur les séparatistes ukrainiens, le président russe joue la carte de la déstabilisation du sud-est du pays. Cette partie du pays pourrait ainsi éventuellement devenir la zone de raccord entre la Crimée et la Russie alors que dans l'état actuel des choses la Russie est coupée de la Crimée et doit envisager, pour rendre son rattachement effectif, d'énormes et coûteux travaux de construction d'un pont de plus de 15 kilomètres au-dessus du détroit de Kertch.

    L'agitation et la rébellion de l'Ukraine du Sud-Est menace de devenir irréversible. Les habitants du sud-est du pays pourront-ils oublier qu'ils ont été traités en ennemis et vivent aujourd'hui la guerre civile? Poutine tire avantage de cette situation. Certes, les sanctions contre la Russie se multiplient. Il les sait coûteuses pour les pays qui les décident mais également pour la Russie, qui en paie le prix par des difficultés économiques réelles. Soutenir les séparatistes est sans doute contraire à l'ordre international et à la souveraineté de l'État ukrainien. Envoyer des mercenaires ou des soldats sans uniformes en Ukraine n'est pas légal. Poutine, qui le sait parfaitement mais qui est convaincu que cela est couramment pratiqué dans d'autres conflits, notamment par les États-Unis, conteste du coup les accusations portées contre la Russie sur ce point. Mais la situation de quasi-guerre civile dans cette partie de l'Europe et de l'Ukraine déchirée, incite d'autant plus Vladimir Poutine à intervenir que la Russie est exclue pour l'instant du débat sur l'avenir de l'Ukraine.

    Si cela n'était pas tragique, le conflit entre l'Ukraine et la Russie ressemblerait à une bataille de gamins qui ne savent plus s'arrêter.

    Ils sont, par ailleurs, humiliés par des sanctions prises à leur égard par l'Europe et ils considèrent que leur pays est victime de l'arrogance des pays européens et des États-Unis.

    Poutine n'est-il pas fragilisé par la mobilisation des mères de soldats russes? Bénéficie-t-il du soutien du peuple russe?

    Oui. Les Russes ont vu avec satisfaction le rattachement de la Crimée à leur pays. Ils sont, par ailleurs, humiliés par des sanctions prises à leur égard par l'Europe et ils considèrent que leur pays est victime de l'arrogance des pays européens et des États-Unis. Ils n'oublient pas que Gorbatchev a accordé au chancelier Kohl en 1990 la réunification de l'Allemagne contre l'engagement que l'Otan ne s'installerait pas aux frontières de leur pays. Pourtant, ils ont laissé les pays Baltes entrer dans l'Otan mais ceci constitue pour la Russie un cas particulier, la limite de l'acceptable. L'Ukraine est différente par ses dimensions et ses liens historiques avec la Russie.

    Quant aux mères de soldats russes, leur inquiétude est réelle mais la situation en Ukraine n'a rien à voir avec celle de la guerre d'Afghanistan, qui fut effroyablement meurtrière.

    La présidente lituanienne Dalia Grybauskaite estime que la Russie était pratiquement en guerre contre l'Europe. Le premier ministre polonais Donald Tusk vient d'être nommé président du Conseil européen. Les relations entre la Russie et l'Europe sont-elles amenées à se durcir?

    L'Europe n'a pas d'autre choix. C'est à elle d'agir : elle doit sauver l'unité de l'Ukraine, l'existence même de l'Ukraine étant menacée aujourd'hui de dislocation. Et en Europe, deux pays, la France et l'Allemagne, doivent être les puissances médiatrices de ce conflit.

    La Lituanie est membre de l'Otan et n'a donc pas à craindre la Russie. La nomination de Donald Tusk est une heureuse nouvelle car elle donne à la Pologne la place qui lui revient naturellement en Europe, celle d'un grand État historique, et Donald Tusk est un esprit pondéré capable d'agir en homme d'État et non seulement par passion. Comment oublier qu'il est allé avec Poutine à Katyn pour rendre hommage aux officiers polonais massacrés par Staline en 1940?

    L'Europe n'a pas d'autre choix. C'est à elle d'agir: elle doit sauver l'unité de l'Ukraine, l'existence même de l'Ukraine étant menacée aujourd'hui de dislocation. Et en Europe, deux pays, la France et l'Allemagne, doivent être les puissances médiatrices de ce conflit. Le jour où le président Hollande et la chancelière Merkel s'installeront en face des présidents russe et ukrainien pour leur imposer une discussion pacificatrice, l'Europe aura franchi un grand pas. Et le conflit commencera peut-être sa désescalade. La France et l'Allemagne ont une légitimité pour jouer ce rôle en raison de leurs relations historiques si longues et particulières avec la Russie. Le président Hollande peut compter sur l'autorité que la politique à l'est du général de Gaulle a conférée à la France. La crise ukrainienne peut aussi avoir pour conséquence de modifier la géographie politique du continent européen. Le raidissement antirusse des Européens a pour effet de pousser actuellement la Russie vers l'Asie et vers la Chine. La Russie est historiquement et culturellement un grand pays européen. Elle peut et elle doit être un pont entre l'Europe et l'Asie, qui devient désormais l'acteur premier de la vie internationale. Sanctionnée et critiquée par l'Europe, la Russie est tentée de glisser vers l'Asie et si elle le fait l'Europe sera amputée d'une partie d'elle-même et coupée de cette Asie où va se jouer le sort du monde. C'est pour cela aussi que c'est avec la Russie que les Européens, et d'abord la France et l'Allemagne, doivent débattre de la crise ukrainienne et la non le faire sans elle et contre elle. Sinon la Russie sera convaincue qu'elle n'a d'autre choix que de tourner le dos à l'Europe.

  • L'ingénieur musulman soupçonné de liens avec des jihadistes interdit de centrales nucléaires

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/l-ingenieur-soupconne-de-liens-avec-des-jihadistes-interdit-de-centrales-nucleaires-01-09-2014-4102413.php

  • Plusieurs centaines de soldats russes ont apparemment été tués en Ukraine

    01/09/2014 à 14:28 - Mis à jour à 14:28

    Entre 10.000 et 15.000 soldats russes ont été envoyés en Ukraine au cours des deux derniers mois, et plusieurs centaines ont apparemment été tués dans les combats, a indiqué lundi la présidente du Comité des mères de soldats russes, Valentina Melnikova.

     

     

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    Combattants pro-Russes sur un tank T-64 au sud-est de Donetsk, en Ukraine. © Belga

    Entre 7.000 et 8.000 militaires russes pourraient se trouver en Ukraine actuellement, a-t-elle ajouté, en précisant que ces estimations se fondaient sur les informations fournies par les familles dont les fils ou les maris avaient été envoyés en manoeuvres, avant de devenir injoignables.

    "Les commandants militaires sont en train de mener une opération spéciale secrète", estime Mme Melnikova, qui fait également partie du Conseil public auprès du ministère de la Défense russe. Kiev et les Occidentaux accusent la Russie d'avoir déjà déployé ses troupes régulières dans l'est de l'Ukraine, ce que Moscou dément.

    Selon des défenseurs russes des droits de l'Homme, au moins 200 soldats russes ont cependant été tués à ce jour dans les combats en Ukraine. "Les autorités doivent dire pourquoi les soldats périssent sur le territoire d'un autre Etat et pourquoi cela est passé sous silence", souligne Mme Poliakova, dont l'organisation a été classée la semaine dernière comme "agent de l'étranger" par les autorités. "Plus de 1.000 soldats russes" sont actuellement déployés en Ukraine, selon l'Otan.

    L'Otan va accroître sa présence à l'est et muscler sa force de réaction rapide

    L'Otan va sensiblement accroître sa présence militaire dans ses Etats-membres d'Europe de l'est en réponse à l'attitude agressive de la Russie en Ukraine sans aller jusqu'au stationnement permanent de troupes, a affirmé lundi le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen, à trois jours d'un sommet de l'Otan au Royaume-Uni.

    L'Alliance va aussi augmenter la réactivité de sa force de réaction existante, la "NATO response Force" (NRF) pour qu'elle soit capable de se déployer sur le terrain à très bref préavis, a-t-il ajouté au cours d'une conférence de presse à Bruxelles, notant que "le monde a changé", notamment en raison de l'attitude de Moscou et de l'instabilité à ses frontières, au moment où les jihadistes de l'Etat islamique (EI) occupent des pans entiers des territoires syrien et irakien, deux pays voisins de la Turquie.

  • Front national : On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs

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    Dans Boulevard Voltaire Nicolas Bonnal, favorable au Front national, explique qu’à tout prendre il ne faut pas souhaiter… sa victoire car les banques et le pouvoir américain dresseraient «un mur, plus haut et plus électrifié que le Mur de Berlin». L’essayiste espagnol Javier Portella ne partage pas ce point de vue. Pour lui «on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs» et il faut accepter le principe d’un grand bouleversement. Au passage Portella rappelle que «toutes les révolutions que l’histoire a connues (qu’elles aient été vertueuses ou crapuleuses) se sont produites, d’abord, dans un seul pays qui, isolé, a dû faire face à des ennemis internes et externes». Un texte à lire et à méditer.

     

    Le 25 août – au lendemain de la Saint-Barthélemy, comme l’auteur le souligne avec intention– il est paru sur Boulevard Voltaire un article signé Nicolas Bonnal et intitulé «La victoire du Front national est-elle souhaitable ?» dont l’importance me paraît incontestable… même s’il me faut contester tout à fait ses conclusions :

    http://www.bvoltaire.fr/nicolasbonnal/victoire-du-front-national-souhaitable,100739

    Celles-ci mènent l’auteur, qui partage pourtant les vues du Front national, à souhaiter… sa défaite. Pour une seule raison : la crainte d’effaroucher nos puissants ennemis – les banques et le pouvoir américain –, qui dresseraient «un mur, dit-il, plus haut et plus électrifié que le Mur de Berlin» afin d’empêcher les bouleversements de politique, d’économie et de société qu’entraînerait la victoire du Front si celui-ci était conséquent, bien entendu, avec lui-même.

    A suivre un tel raisonnement, nous sombrerions alors dans la paralysie la plus complète – pire : dans la servitude volontaire – jusqu’à la fin des temps. Ce n’est pas là l’intérêt de l’article. C’est dans ses prémisses.

    Oui, c’est vrai, personne ne l’a jamais dit, et il est grand temps de le dire : l’arrivée du Front au pouvoir – la chose semble désormais imparable, quelle qu’en soit la date – ne devrait pas se borner à quelques retouches par-ci, à quelques remaniements par-là. Si le projet du Front est sérieux, si ce n’est pas de la frime, s’il ne consiste pas à rafistoler un peu la façade pour mieux laisser la maison intacte, ce projet ne peut que conduire à un grand, à un profond bouleversement politique, social, économique, culturel.

    Un tel bouleversement a un nom, même si on ne le prononce jamais afin de ne pas effrayer les braves gens : ce nom est révolution. Une révolution, certes, voulue dans l’ordre, entreprise dans la légalité. Mais révolution quand même.

    Serait-ce donc une révolution pacifique, qui n’aurait à connaître ni heurts ni affrontements ? Voilà ce que Nicolas Bonnal met en doute. Il a raison. Devant un tel bouleversement, rappelle-t-il, ni le pouvoir de l’argent ni celui de l’empire d’outre-Atlantique – celui des banlieues non plus – ne vont rester les bras croisés. Que peuvent-ils faire ? Jusqu’où peuvent-ils aller ? De quelle nature serait ce mur «plus haut que le Mur de Berlin» qu’ils vont sans doute tenter de dresser ? On n’en sait rien, certes, mais il est légitime de tout craindre – et donc de tout prévoir.

    Ce qui, par contre, n’est pas du tout légitime, c’est qu’une telle crainte nous fasse baisser, frileux et peureux, les bras. Il y a des risques, c’est vrai, et il serait fou de l’oublier. (Les risques sont même là avant toute prise effective du pouvoir : les assassinats, par exemple, du leader identitaire Pim Fortuyn, alors que sa popularité montait en flèche, et du cinéaste Theo van Gogh au Pays-Bas sont là pour nous le rappeler ; peu importe, d’ailleurs, quels aient été les commanditaires derniers des crimes : des islamistes du Grand Remplacement ou d’une tout autre nature.)

    Il faut rappeler les enjeux et les risques auxquels il faudra un jour faire face. Mais pour une seule raison : pour mieux y parer le moment venu. Il faut également rappeler que toutes les révolutions que l’histoire a connues (qu’elles aient été vertueuses ou crapuleuses) se sont produites, d’abord, dans un seul pays qui, isolé, a dû faire face à des ennemis internes et externes.

    Il faut rappeler, en un mot, qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Déteste-t-on les éclaboussures des œufs ? Tient-on à garder la cuisine toute proprette et douillette ? Alors, de grâce, qu’on ne fasse surtout pas d’omelette ! Si l’on est timoré, qu’on reste pataugeant dans ses craintes. Mais à une seule condition : celle de savoir que rien ne va alors changer et qu’on va se retrouver, au lendemain d’une «éclatante victoire électorale», Gros-Jean comme devant.

    Javier Portella dans Polemia
    29/08/2014

    ALTERMEDIA

  • Ukraine/Donbass: la Nouvelle Russie en force !

    http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-la-nouvelle-russie-en-force

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  • La victoire fictive de Netanyahou

     

    Quand Benyamin Netanyahou annonce devant un parterre de journalistes « Le Hamas n’a obtenu aucune de ses revendications », et ce moins de 24 heures après l’entrée en vigueur effective du cessez-le-feu, il n’y a que deux interprétations possibles.

    Ou bien il refuse de voir la réalité en face et ment aux colons en les berçant avec ce qu’ils aiment entendre, chose qui lui a d’ailleurs bien réussi durant les vingt dernières années. Ou encore, il a déjà prévu de ne pas appliquer les accords du Caire, ce qui n’est pas impossible et ne serait pas une première pour Israël. Mais dans ce cas, le problème sera avec l’Égypte, initiateur des négociations et garant aux yeux des palestiniens.

    Si l’on croit le premier ministre israélien sur parole, nous sommes en droit de lui demander si, lui, a atteint les objectifs fixés pour sa campagne génocidaire à Gaza. A-t-il détruit les sites de lancement de missiles ? A-t-il réellement détruit les tunnels, et comment a-t-il procédé sachant l’échec cuisant de l’offensive terrestre ? Et par-dessus tout, a-t-il réussi à désarmer la résistance comme il n’a cessé de l’exiger tout au long des vingt jours de négociations ?

    Les missiles existent toujours ainsi que les sites de lancement ; les tunnels existent encore et le peu qui a été détruit sera reconstruit ou remplacé en quelques semaines ; et les cadres de la résistance ont fêté la victoire dans les rues parmi le peuple sans procédure de sécurité drastique.

    En dépit de l’ampleur du drame humain à Gaza, les manifestations de joie n’ont été vues que dans ce qui reste de ses rues, tandis qu’’en Israël, les visages étaient fermés traduisant un mécontentement général vis-à-vis des dirigeants. La presse écrite et audiovisuelle, quant à elle, ne se prive pas de parler clairement de défaite d’Israël face au Hamas.

    Netanyahou et son cabinet ne s’attendaient clairement pas à affronter une telle résistance des factions armées en plus de la résilience du peuple palestinien. Durant les cinquante jours de campagne contre Gaza, Tsahal échoue dans son offensive terrestre, les colons deviennent des habitués des abris anti-missiles et le sommeil quitte les habitants de Tel-Aviv, Haïfa, Akka (Acre), Ashdod et Jérusalem à cause des sirènes.

    Même les menaces du ministre de la défense, Moshe Yaalon, sonnent creux : « Nous frapperons encore plus fort si le Hamas nous attaque ». Que peuvent-ils faire de plus ? Tuer plus de civils innocents ? Détruire plus de monuments historiques (des mosquées de plusieurs siècles d’âge) ? Détruire plus d’écoles et d’hôpitaux ? ..

    Israël a perdu la guerre ne serait-ce que parce qu’il a unifié la résistance palestinienne. Même si Israël a semé la destruction et la mort à Gaza, il a perdu moralement et politiquement, et dans les conférences de presse, on évite soigneusement la question : « Pourquoi Hamas attaque-t-il les soldats du Tsahal, alors que ces derniers attaquent aveuglément les civils ? »

    Malgré tous les moyens mis en œuvre pour cacher la vérité au monde, Israël semble de plus en plus isolé. Espérons que les institutions internationales prouveront leur indépendance et traiteront Israël comme tout pays qui viole les traités internationaux, et que les soldats rendus coupables de crimes de guerre devront répondre de leurs actes devant la Cour Pénale Internationale (CPI).

    Enfin nous serons attentifs à la réponse de l’Égypte aux déclarations de premier ministre israélien qui remettent clairement en cause son statut de garant du respect des accords signés au Caire.

    E&R

  • Deux enfants de 13 et 11 ans sauvent un nonagénaire de la noyade

     

    Julien et Loïc racontent comme ils sont venus au secours d'un homme de 91 ans qui allait se noyer dans une fontaine de Souppes-sur-Loing, en Seine-et-Marne. 

    (LOUBNA ANAKI ET STEPHANE GUILLEMOT / FRANCE 2)

    Par Francetv info

    Mis à jour le 29/08/2014 | 13:58 , publié le 29/08/2014 | 13:43

    Tout est bien qui finit bien. Julien, 13 ans, et Loïc, 11 ans, peuvent être fiers : les deux adolescents ont sauvé de la noyade un homme de 91 ans, qui était en train de se noyer dans une fontaine de la ville de Souppes-sur-Loing (Seine-et-Marne), jeudi 28 août. 

    Les garçons se promenaient en vélo quand Julien a vu la personne en difficulté, allongée toute habillée dans la fontaine. "J'ai cru voir une veste dans l'eau et quand je me suis approché, j'ai vu que c'était un monsieur", raconte Julien, interrogé par France 2.

    Une carrière de pompier bien lancée

    Les deux amis expliquent alors avoir tenté de sortir le nonagénaire de l'eau, en vain. Ils lui ont donc maintenu la tête hors de l'eau, le temps que les secours arrivent. 

    Le vieil homme, qui souffre de la maladie d'Alzheimer, selon France 3 Paris-Ile-de-France, est désormais hors de danger. En plus d'avoir sauvé un homme, Julien peut lui se féliciter d'avoir choisi la bonne voie : le garçon, qui souhaite devenir pompier, doit bientôt rejoindre les jeunes sapeurs.

     

  • Dupont-Aignan va cadenasser les grilles des écoles de Yerres mercredi

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      Publié le 01.09.2014, 12h50 | Mise à jour : 13h23

     

     

     

                                    

    Nicolas Dupont-Aignan. (LP/Delphine Goldsztejn.) | LP_DELPHINE GOLDSZTEJN

                    

      

    Farouche opposant à la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, Nicolas Dupont-Aignan affirme qu’il n’hésitera pas à cadenasser les grilles des écoles de sa commune mercredi. Le député-maire (DLR) d’Yerres refuse l’ouverture des établissements scolaires ce jour en opposition à une réforme qu’il estime « catastrophique ». <btn_noimpr>

    L’élu affirme ne pas avoir trouvé les animateurs pour encadrer les enfants le mercredi. Du coup, les parents craignent qu’aucun accueil en centre de loisirs ne soit proposé ce jour-là. Ce que la mairie dément ce lundi.

     

    Alors que Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, a assuré ce lundi que toutes les écoles publiques devraient appliquer la réforme, Nicolas Dupont-Aignan appelle à une mercredi à Evry devant la préfecture de l’Essonne.

    Dans un communiqué, le député de l’Essonne, Carlos Da Silva, porte-parole du , affirme que « M. Dupont-Aignan, qui prétend célébrer la République à travers le parti qu’il a fondé, n’est pas un maire républicain. (…) C’est aux élus locaux qu’il appartient de tout mettre en œuvre, aux côtés de l’Etat, pour que cette rentrée scolaire se passe au mieux, et non de prendre en otage des enfants et de chercher à instrumentaliser les parents. »

    Le Parisien

  • Mosquée de Fréjus: où en est-on ?

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    Communiqué de Presse de David Rachline, Maire de Fréjus – Conseiller régional de PACA

    La précédente municipalité UMP avait délivré en avril 2011 le permis de construire d’une importante mosquée (plus de 2000 places). Elle a ensuite délivré un permis de construire modificatif en août 2013. Or, ces autorisations, et notamment la dernière en date, posent de sérieux problèmes de légalité, au regard des règles d’urbanisme, de stationnement et en ce qui concerne la capacité des locaux. Sans parler de l’implantation de cette mosquée dans un quartier déjà difficile et du fait qu’elle attirera de nombreux non-fréjusiens.

    La preuve en est que le permis modificatif a été attaqué à la fois par la commune voisine de Saint-Raphaël et par le Préfet du Var. J’avais pour ma part souhaité, à mon arrivée, annuler cette autorisation et consulter la population. Cependant, il est apparu que la Ville n’avait plus la possibilité juridique ni de revenir sur l’autorisation accordée par la précédente municipalité, ni de l’attaquer.

    Nous ne sommes pas pour autant restés inactifs. Ainsi, consulté pour observations par le Tribunal administratif en vue de son jugement, j’ai rappelé mes plus vives réserves quant à la légalité de ce projet. Après différents contrôles sur le déroulement des travaux, et au regard des fortes incertitudes pesant sur la légalité du permis, nous étudions également la possibilité de les interrompre, sachant que cette procédure est là encore strictement encadrée par la loi.

    En tout état de cause, la justice sera sans doute amenée à constater l’irrégularité de l’autorisation délivrée par la précédente majorité UMP. C’est alors que nous pourrons consulter, conformément aux engagements pris durant la campagne et à la logique républicaine, la population par referendum sur ce projet.

  • Louis Aliot invité de l'Opinion - 01 09 14


    Louis Aliot - FN :«François Hollande ne... par Lopinionfr

    Nicolas Beytout de L’Opinion, interrogeait Louis Aliot, vice-président du Front National, député français au Parlement européen, sur les questions d’actualité du moment, dont les difficultés rencontrées ces derniers temps par le gouvernement de Manuel Valls et le président de la République, François Hollande.
    Source : lopinion.fr

  • Mort de Loan, 4 mois: le père aurait porté les coups, la mère "impuissante"

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    Cinq jours après la disparition du petit Loan, 4 mois, à Chénérailles dans la Creuse, le parquet de Limoges a demandé ce lundi la mise en examen des parents pour violences volontaires aggravées ayant entraîné la sans intention de la donner ainsi que leur placement en détention provisoire.

     

     

    Pour ces faits, le couple encourt jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle. 

    Selon le parquet, le père serait bien l'auteur des coups qui ont tué Loan et la mère aurait été impuissante pour protéger l'enfant. La date du décès remonterait, elle, au 20 ou 21 août selon le parquet.

    Dimanche, les parents du bébé étaient passés aux aveux. Le nourrisson n'a pas été enlevé par un mystérieux inconnu sur une aire de loisirs, comme ils l'avaient assuré en donnant l'alerte le 27 août. Placés en garde à vue samedi, ils ont finalement reconnu que l'enfant était mort après une «punition qui a mal tourné, aux conséquences inattendues et non souhaitées», selon plusieurs sources. 

    Christelle Mourlon, 24 ans, et Cédric Danjeux, 31 ans, entendus séparément pendant leur garde à vue, «ont fini par reconnaître que l'enfant avait été victime de violences plusieurs jours avant qu'ils ne signalent sa disparition» le 27 août au soir, a expliqué dimanche le procureur de la République, Sébastien Farges, lors d'une conférence de presse

    Selon les premiers éléments d', «l'enfant a été transporté et enterré près de l'étang» sur la commune de Saint-Sulpice-les-Champs «par les deux parents». Le nourrisson avait été enveloppé dans un sac plastique. «Ils sont ensuite rentrés à leur domicile et ont élaboré un scénario», a ajouté le procureur. Le couple a ainsi continué à préparer les biberons après le décès du bébé d'après des informations fourniées lundi par le vice-procureur de la République.

    Le couple avait guidé dimanche matin les enquêteurs de la gendarmerie jusqu'au lieu où a été enterré le corps du nourrisson, à une quinzaine de kilomètres de leur domicile. Les parents résident à Lavaveix-les-Mines, à 25 km au sud-est de Guéret.

    «Les faits datent de bien avant mercredi»

    Décrivant un «contexte de violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner», le procureur s'était refusé dimanche à «parler de punition envers un enfant de 4 mois». «C'est un bébé qui devait être extrêmement solliciteur» en raison de ses problèmes de , à savoir une malformation cardiaque qui avait nécessité une opération en juillet, le magistrat évoquant une possible «exaspération» de la part des parents...

    La grand-mère de Loan ne «reconnaît plus» sa fille

    Interrogée par le Parisien après le passage aux aveux des parents, la mère de Christelle, Laurence Bouchet-Dionnet, ne «reconnaît plus» sa fille. Samedi, «quand elle est venue me voir à la maison en me disant : On ne sait pas où est le petit, elle me mentait. Aujourd'hui, le pire est là», confie la grand-mère de Loan, 44 ans, sur un ton de colère retenue.

    «Cet enfant, elle comme Cédric n'avaient pas les moyens de l'assumer ni de l'élever. Elle est devenue sa complice», dénonce-t-elle, alors que le père de l'enfant a déjà été condamné pour des violences, la justice évoquant «un climat familial de violences avéré». «Je me demande pourquoi elle ne l'a pas empêché de de faire violence à cet enfant. Donner une fessée à un nourrisson de 4 mois, c'est complètement incompréhensible, surtout quand on sait qu'il était malade ! » souligne Laurence Bouchet-Dionnet. En juillet, Loan avait été opréré pour une malformation cardiaque de l'aorte.


    Les parents de Loan avaient été placés samedi en garde à vue en raison «des incohérences et des invraisemblances» dans leurs discours.

    Depuis mercredi soir, plusieurs dizaines de gendarmes participaient à de vastes recherches, en se concentrant sur l'aire de loisirs de Chénérailles, dans l'est du département, où les parents du petit Loan avaient affirmé qu'il avait été enlevé. Selon leurs déclarations, le bébé se trouvait dans un couffin de type «cosy», près de leur véhicule, non loin d'eux, lorsqu'il avait été kidnappé par une personne qu'ils n'avaient pas pu identifier, ni poursuivre. Au moins deux étangs, situés à proximité, avaient été passés au peigne fin par des plongeurs, sans résultats. Une équipe cynophile et un hélicoptère avaient aussi été mobilisés.

                                                

    LeParisien.fr

    Il n'y avait pas de mystère, il y avait un bébé de 4 mois battu à mort...

  • Décès d’un clandestin expulsé : l’Algérie demande des comptes

     

    algerie
    Le 1 septembre 2014
    Le quinquagénaire de nationalité algérienne s'opposait à son départ forcé de France, départ qui lui avait été notifié par un arrêté ministériel daté du 12 août.
             

    Un homme de 51 ans est mort à bord d’un fourgon de police qui le conduisait vers l’aéroport Charles-de-Gaulle pour procéder à son expulsion vers l’Algérie. À la vue des premiers résultats de l’autopsie, la justice a décidé d’ouvrir une enquête pour « homicide involontaire » puisque le décès serait « a priori accidentel ». Un juge d’instruction a été chargé de l’ensemble des investigations de nature à établir les circonstances qui ont conduit à ce décès.

    Le quinquagénaire de nationalité algérienne s’opposait à son départ forcé de France, départ qui lui avait été notifié par un arrêté ministériel daté du 12 août. Une première tentative d’expulsion, effectuée le 16 août, avait été abandonnée, l’homme se montrant par trop violent à l’encontre des forces de l’ordre. Aussi avait-il dû être reconduit au centre de rétention administratif de Vincennes.

    D’après la police, lors du second transfert, la victime a fait un malaise dans le fourgon en arrivant à l’aéroport de Roissy où il devait embarquer dans un vol en partance pour Alger. L’avocat de la victime a expliqué qu’il ne voulait pas se faire expulser, car toutes les voies de recours n’avaient pas été épuisées. Selon l’Association service social familial migrants (ASSFAM), l’homme, qui « n’avait jamais fait état de problèmes de santé depuis son arrivée au centre de rétention, avait invoqué une audience devant un juge des référés prévue le 28 août ». Pourtant, après le rejet par le juge des référés du tribunal administratif de son recours contre l’arrêté d’expulsion, celui-ci était parfaitement valable.

    « Pris de force, il a probablement dû se débattre. » Voilà comment son avocat voit les choses, incriminant ainsi les policiers. Ceci est difficile à croire, car se rendant compte que l’homme était en train de faire un malaise en arrivant à l’aéroport, ils lui ont prodigué des secours ; même si, hélas, ils n’ont pu par la suite le ranimer.

    Voilà un exemple flagrant des difficultés de la procédure d’expulsion face à un individu qui, refusant de se soumettre à une décision judiciaire, résiste aux policiers. Tous les jours, ces mêmes fonctionnaires côtoient des centaines d’immigrants refoulés qui refusent de partir.

    Mais le casier judiciaire de cet homme, qui avait conduit à la décision d’expulsion, n’est pas immaculé. Depuis 2000, il a été condamné plus d’une dizaine de fois dans notre pays, notamment pour des vols, des escroqueries et des violences. Il a effectué plusieurs séjours en prison. Il était d’ailleurs incarcéré lorsque la décision de l’expulser a été prise.

    Conclusion de cette triste affaire ? Le ministre de l’Intérieur, le fantomatique Bernard Cazeneuve, a déclaré que « l’enquête judiciaire devrait permettre de faire toute la lumière sur les circonstances de ce décès dramatique ». Et, cerise sur le gâteau, l’Algérie a demandé des informations « officielles et précises » sur les circonstances de ce décès. Un pays particulièrement bien placé pour demander des comptes à la France sur un malfaiteur qui n’avait qu’un but : ne pas y retourner…

    J.-P. Fabre Bernadac

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Budapest: rassemblement de soutien aux chrétiens d'Irak

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    PHOTOS et VIDEOS

  • Allemagne: les anti-euro vont siéger dans un parlement régional

    http://fr.euronews.com/depeches/2666262-allemagne-les-conservateurs-de-merkel-gardent-la-saxe/

  • Philippe Vardon sur l'immigration et la remigration

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    http://www.lerougeetlenoir.org/les-inquisitoriales/philippe-vardon-au-sujet-de-notre-controverse-estivale-l-immigration