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Blog - Page 751

  • Incidents après la qualification de l'Algérie : Gaudin en appelle au préfet de police

     

     
    Marseille / Publié le Vendredi 27/06/2014 à 15H55
     
     

    Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a adressé un courrier au préfet de police des Bouches-du-Rhône, Jean-Paul Bonnetain, pour réclamer "toutes les dispositions nécessaires pour que ces violences inadmissibles ne se reproduisent pas ce lundi 30 juin, lors du match Allemagne-Algérie". Ce même jour, quatre heures avant, la France affrontera le Nigeria.

    "Les incidents violents qui se sont déroulés sur la Canebière et dans l'hypercentre de notre ville (...) ont provoqué de nombreux dégâts et un profond traumatisme auprès des Marseillais, excédés par ces débordements systématiques", affirme Jean-Claude Gaudin. Et d'ajouter : "Il vous appartient de rendre aux Marseillais la quiétude et la qualité de vie auxquelles ils ont droit".

    La Provence

  • Vaulx-en-Velin (69) : un enfant de CM1 violemment agressé à l’école

     

    0h50

    Suite à une prise de bec avec des élèves, un individu d’une vingtaine d’années a sauté le portail de l’école Jean-Vilar pour sauvagement frapper à terre un enfant de 10 ans.

    L’agression s’est déroulée mardi, à l’intérieur même de l’école, alors qu’il était à peu près 15h30. Les élèves de CM1 sont en récréation et jouent au football. Le ballon passe le portail, pour s’écraser un peu plus loin, sur la promenade Lénine. Les gamins interpellent un groupe de quatre jeunes, pour leur demander le ballon. La balle revient.

    La maîtresse demande aux enfants de se mettre en rang. Mais près du portail, la discussion tourne au vinaigre. Insultes. En un bond, un gaillard d’une vingtaine d’années franchit la porte.

    L’institutrice essaie de s’interposer, il la bouscule violemment. Après l’avoir insulté, il jette l’enfant à terre, avant de le rouer de coups de pieds sur le corps et le visage.

    Des enseignants interviennent rapidement pour le mettre en fuite.

    L’agression, rapide, a été d’une rare violence. L’enfant est en sang, et porte la trace des coups, surtout au visage, avec notamment un hématome impressionnant à l’œil.

    Placé en observation aux urgences toute la soirée, il a dû retourner à l’hôpital le lendemain. Il souffre d’une petite fracture à la mâchoire supérieure, juste sous l’œil et il devra se faire opérer mercredi prochain.

    Source

    Merci à Waterman et Neige

    FDESOUCHE

  • Valls : « La France reconnaît la grandeur, la finesse et la diversité de l’islam »

     

    21h19

    Le Premier ministre Manuel Valls a déclaré ce soir qu’il revenait « aux musulmans eux-mêmes d’agir, de refuser les intégrismes, les radicalismes », tout en soulignant que « dans ce combat, la République sera toujours à leurs côtés ».

    Hebergeur d'Images Gratuit

    Le chef du gouvernement s’exprimait à l’issue d’une visite de l’exposition « Hajj, le pèlerinage à La Mecque » présentée à l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris, devant des responsables des cultes chrétiens, musulman et juif.

    « Au-delà des musulmans de France, c’est toute une nation qui reconnaît, ici, la grandeur, la finesse et la diversité de l’islam », a estimé Manuel Valls. « C’est toute une nation qui dit aussi que l’islam a toute sa place en France, parce que l’islam est une religion de tolérance, de respect, une religion de lumière et d’avenir, à mille lieues de ceux qui en détournent et en salissent le message », a-t-il poursuivi. [...]

    Le Figaro

    FDESOUCHE

  • Le Jobbik hongrois qualifie le FN de "parti sioniste"

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    22h44

    Après le refus du Front national français et le FPÖ autrichien de s’allier avec l’extrême droite hongroise au Parlement européen, le dirigeant du Jobbik hongrois ne cache pas sa colère. Dans un entretien au quotidien Magyar Hirlap, Gabor Vona affirme ainsi :

    « Le Jobbik ne forme pas d’alliance avec les partis sionistes, comme le Front national français et le Parti de la liberté [FPÖ] autrichien, pour de simples raisons financières. »

    Le FN et ses alliés traditionnels du Parti pour la liberté (PVV) néerlandais, du FPÖ, de la Ligue du Nord italienne et du Vlaams Belang flamand (Belgique) ont échoué, lundi, à composer un groupe au Parlement européen. Un tel groupe leur aurait permis, entre autres, d’accéder à des subventions. Le FN avait exclu de s’allier avec les néonazis grecs d’Aube dorée, l’élu allemand du NPD ou les Hongrois du Jobbik, un parti ultranationaliste au discours volontiers raciste, antisémite et anti-Roms. (…)

    Le Monde

    FDESOUCHE

  • Un Israélien élu au comité de décolonisation de l’ONU

     

    Un Israélien a été élu au comité de décolonisation de l’ONU. Certains pourraient croire à une plaisanterie, c’est pourtant très officiel. Et les pays arabes sont furieux.

    C’est une bizarrerie de plus dans la galerie déjà très garnie de l’ONU. Le quatrième comité de l’Assemblée générale, celui chargé notamment de la décolonisation et des réfugiés palestiniens vient de se doter d’un vice-président… israélien. Mordehai Amohaï était soutenu par le groupe des Occidentaux, dont l’Union européenne et les États-Unis qui ne ménagent pas leurs critiques et leur ironie lorsque Cuba ou l’Iran sont élus par exemple au conseil des droits de l’homme.

    Furieux, les pays arabes ont demandé et perdu un vote, qualifiant cette nomination de « honte » pour l’ONU à un moment où Israël intensifie la colonisation des territoires palestiniens.

    Difficile justification

    À l’ONU, les diplomates occidentaux ont du mal à justifier ce choix. Le Royaume-Uni, qui préside le groupe, explique que Mordehai Amohaï est élu pour sa capacité personnelle et non nationale et qu’il se doit de faire preuve d’impartialité et de professionnalisme. En coulisses, un diplomate reconnaît un choix aberrant mais explique que les Israéliens sont souvent ostracisés à l’ONU et qu’il fallait bien leur donner un siège quelque part.

    E&R

  • Marine Le Pen déstabilisée par une question sur le Ligue de défense juive

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Marine-Le-Pen-destabilisee-par-une-question-sur-la-Ligue-de-defense-juive-26283.html

    + VIDEO

  • Affaire Pastor: le consul polonais principal suspect

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    Le concubin de Sylvia Pastor est suspecté d'avoir fait verser 100.000 euros pour tuer la riche héritière.

     

    Un scénario digne du cinéma. Le meurtre de l'héritière monégasque Hélène Pastor est en passe d'être élucidé par la police judiciaire niçoise, épaulée par ses collègues de Marseille. Et c'est bien la thèse du complot familial qui expliquerait ce drame dans une famille de «milliardaires». La seule fortune de Mme Pastor est évaluée à 19 milliards d'euros. Hélène Pastor, 77 ans, tombée dans un guet-apens, le 6 mai dernier, à Nice. Son chauffeur-majordome a également été mortellement blessé, ce jour-là. Lui se trouvait dans la trajectoire des tirs.

    Parmi les vingt-trois personnes interpellées dans cette affaire, plus d'une dizaine ont déjà été libérées par la police. Il s'agit, pour l'essentiel, de personnes qui étaient ou pouvaient être au courant du projet criminel, sans pour autant y avoir participé.

    Les principaux suspects devraient être présentés ce vendredi aux juges d'instruction, en vue de leur probable mise en examen et de leur placement sous écrou.

    Interrogé durant quatre jours, Wojciech Janowski, 64 ans, concubin de Sylvia Pastor, 53 ans, fille de la vieille dame, est présenté comme le possible commanditaire de cet assassinat.

    Homme d'affaires et consul honoraire de Pologne à Monaco, Janowski, n'aurait montré aucune faille devant les enquêteurs, niant tout en bloc. La police judiciaire croit cependant pouvoir établir que le concubin de Sylvia Pastor serait passé par l'intermédiaire de son «coach sportif» pour organiser l'opération.

    Conditions d'amateurisme

    Le coach aurait pris attache avec des voyous marseillais pour tout mettre en œuvre, dans des conditions d'amateurisme qui ont laissé pantois les policiers de l'antenne PJ de Nice. Le tireur et le guetteur présumés, d'origine comorienne, âgés de 24 ans et 31 ans, ont en effet agi sans grande précaution, à visage découvert, se rendant sur les lieux du double crime en taxi.

    L'enquête a permis d'établir «des flux suspects sur des comptes bancaires» du concubin polonais. De quoi payer des intermédiaires? Selon Le Parisien, 100.000 euros auraient été déboursés pour assassiner la milliardaire, 10.000 euros ayant notamment été retrouvés chez l'un des deux Comoriens, lors d'une perquisition.

    Une hypothèse est émise dans les milieux policiers: «Sylvia était follement amoureuse de Wojciech Janowski, qui puisait allègrement dans les quelque 500.000 euros de rentes que versait chaque mois Hélène Pastor à sa fille. Le concubin polonais lui promettait le mariage et a peut-être cru pouvoir toucher le jackpot en faisant disparaître la belle-mère pour profiter, à travers sa femme, d'un copieux héritage», spécule un haut fonctionnaire.

    Auditionnée par la PJ, Sylvia Pastor a été mise hors de cause puis libérée dans la nuit de mercredi à jeudi.

    Le Figaro 26 06 14

  • Michèle Teboul : "Je tremble tous les matins pour la communauté juive"

      

    Marseille / Publié le Jeudi 26/06/2014 à 08H33
     

    La présidente du Crif organise son dîner annuel ce soir

    Politique - Actualités - Michèle Teboul : Je tremble tous les matins pour la communauté juive
    Michèle Teboul et le Crif auront pour invité d'honneur le ministre de l'Intérieur bernard Cazeneuve ce soir.

    Photo Patrick Nosetto

     

    Deux ans après Manuel Valls, c'est Bernard Cazeneuve, son successeur au ministère de l'Intérieur qui sera ce soir l'invité d'honneur du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives (Crif). Dans un contexte de violence grandissante à l'égard d'une communauté qui, avec 80 000 membres à Marseille, reste la deuxième la plus importante de France. "Jamais je n'ai été aussi inquiète", confie Michèle Teboul, présidente du Crif. Au cinquième étage d'un immeuble transformé en bunker.

    Les violences faites aux juifs n'ont cessé d'augmenter depuis quelques années. Qu'est-ce qui vous inquiète le plus ?
    Michèle Teboul : Depuis l'affaire Ilan Halimi, les attaques verbales sont devenues insultes, bousculades, coups et assassinats. Ce qui me choque le plus, c'est que depuis Toulouse et Merah, les actes antisémites ont progressé de 200 %. Comme s'il était devenu un modèle pour certains. Ces jeunes qui partent en Syrie et en reviennent, le cerveau lavé, fanatisé, avec pour mission de cibler les juifs, montrent que le danger est partout et n'est pas cernable.

    Avez-vous peur ?
    M.T. : Je suis inquiète comme je ne l'ai jamais été. J'ai très peur qu'un drame survienne à Marseille. J'essaie de rassurer les mamans à la sortie des écoles, mais je ne sais plus qui sont nos amis. Et je tremble tous les matins pour notre communauté en allumant la télévision.

    La France révèle-t-elle à nouveau son visage antisémite ?
    M.T. : On a vu réapparaître, avec les manifestations sur le mariage pour tous, une extrême droite libérée qui n'hésitait pas à scander "Juifs dehors !" On peut penser qu'il s'agit d'une minorité, comme il y en a aussi une à l'extrême gauche qui perçoit les sionistes comme des fascistes, ce qui est un paradoxe terrifiant. Il y a aussi ce discours d'exclusion de Marine Le Pen qui consiste à casser de l'arabe pour mettre les juifs en avant. Mais c'est un piège de haine. Et puis ces jeunes qui partent en Syrie... Beaucoup de gens de la communauté préfèrent désormais partir en Israël.

    Que leur dites-vous ?
    M.T. : Je comprends ceux qui sont très pratiquants et veulent vivre leur religion. Mais à tous, je dis qu'on est d'abord Français et qu'en attaquant les juifs, on attaque la République. Celle qui intègre et doit conserver les identités de chacun. Comme la très grande majorité des musulmans qui sont aussi stigmatisés, nous devons continuer à vivre en paix ici.

    Qu'attendez-vous du ministre de l'Intérieur ce soir ?
    M.T. : Je veux souligner que jamais nous n'avons eu le sentiment d'un gouvernement aussi protecteur. Il y a eu une prise de conscience telle depuis Toulouse que la volonté de nous protéger est forte. De Bernard Cazeneuve, j'attends qu'il dénonce haut et fort ceux qui sont radicalisés au sein de l'UOIF et défendent les imams salafistes ou accueillent avec bienveillance le double langage des frères Ramadan. J'attends qu'il interdise aux imams étrangers de prêcher et qu'il pénalise réellement la parole antisémite en ne laissant rien passer. L'antisémitisme doit être, comme le racisme, une cause nationale.

    La Provence

  • Le Japon, ou l’éloge des sociétés homogènes

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    26/06/2014 -TOKYO (NOVOPress via le Bulletin de réinformation)
    l y a quelques semaines l’un des derniers trublions du monde journalistique, et pourfendeur du politiquement correct faisait encore parler de lui. Lors d’un de ses billets, Eric Zemmour, avait souligné l’incidence de la diversité ethnique en terme de violence et de montée du communautarisme. Il avait affirmé : « Seules les sociétés homogènes comme le Japon, ayant refusé de longue date l’immigration de masse et protégées par des barrières naturelles, échappent à la violence de la rue ».

    Et ce n’est pas le dernier article de nos confrères des Echos qui va aller contre. On y apprend que le Premier ministre japonais Shinzo Abe (photo) renonce à favoriser l’immigration, alors que la démographie du pays est en chute libre, depuis la fin des années 2000.

    Malgré les appels vers plus d’ouverture par certains économistes, le Premier ministre a préféré suivre l’avis de l’opinion publique qui reste globalement convaincue que l’harmonie du pays repose sur l’homogénéité. Pour mémoire, seulement 1,6 % des 127 millions d’habitants du Japon sont étrangers.

    La situation est préoccupante car, selon les études, au rythme actuel, l’Archipel aura perdu un tiers de sa population d’ici à 2060, pour ne plus compter que 87 millions d’habitants.

     

    Comme pour la Russie ou l’Allemagne, le Japon va bientôt compter plus de retraités que de travailleurs ?

    Effectivement, la part des jeunes s’amenuise et les travailleurs viennent à manquer : les retraités représenteront, en 2060, 40 % de la population. Face à ce problème crucial pour l’avenir de son pays, Shinzo Abe a expliqué publiquement qu’il y a beaucoup de « frictions et de mécontentement » dans les pays ayant accepté des immigrés ; et c’est pour cette raison qu’il refusait une ouverture large des frontières et se contentait de programmes limités délivrant des visas de travail très courts.

    Pour relancer son pays, il y a bien sûr une autre solution plus réjouissante, c’est d’augmenter le taux de natalité…

    Un taux qui au Japon est actuellement de 1,4 enfant par femme… Or sur ce sujet, la France est plutôt en pointe et pourrait servir d’exemple.

    De là, à penser que la France puisse retrouver deux piliers de puissance avec la natalité et l’homogénéisation de sa société, il n’y a qu’un pas que certains ont déjà franchi.

    Crédit photo : TTTNIS via Wikipédia (cc).

  • Chômage: "les chiffres sont mauvais" admet Valls qui refuse tout "fatalisme"...

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    Les chiffres du sont tombés et ne sont pas bons : 24 800 nouveaux demandeurs d'emploi en mai et un niveau record de 3,388 millions en métropole. C'est «mauvais» admet Manuel Valls.

     

     

     Mais le Premier ministre ne veut pas faire de cette réalité une fatalité. 

    «Pas de fatalisme. L'heure est à l'action et c'est la responsabilité de tous», a réagit le chef du ce jeudi en marge d'une visite d'une friche ferroviaire à Paris.

    «Je compte sur les entreprises de France, avec les moyens que nous allons leur donner, la baisse du coût du travail, la baisse de la fiscalité», pour inverser la tendance, a-t-il ajouté. Manuel Valls compte sur les effets du pacte de solidarité et de responsabilité actuellement débattu à l'Assemblée nationale. Ce pacte «libère des marges pour investir et embaucher» a-t-il fait valoir.

    Dans la matinée, le ministre des Finances Michel Sapin avait préparé les esprits à la mauvaise nouvelle. «Le premier trimestre de cette année a été plat, trop plat, il est rare que cela fasse évoluer le chômage dans le bon sens», avait-il déclaré.


    LeParisien.fr  26 06 14

  • Affaire Lambert: "Vincent n'est pas un légume"

    http://www.ndf.fr/nos-breves/25-06-2014/vincent-nest-pas-un-legume?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+ndf-fr+%28Nouvelles+de+France%29#.U6xFIHmKCM8

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  • Pour la première fois, des associations LGBT reçues par le Roi d’Espagne

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    Publié par
    De leur côté, les militant.e.s présent.e.s se sont dit satisfait.e.s de cette rencontre, critiquée par certains groupes ultraconservateurs.

     
                

    Simple coup de communication ou véritable geste en faveur des LGBT espagnol.e.s ? Mardi 24 juin, le tout juste couronné Felipe VI recevait au palais royal et parmi plus de 200 ONG ou associations à visée sociale, des représentant.e.s d’associations LGBT espagnoles comme la Federación Estatal de Lesbianas, Gais, Transexuales y Bisexuales (FELGTB), la Fondation Triangle ou la Confédération COLEGAS. C’est la première fois que des associations LGBT rencontrent un Roi d’Espagne.

    «La générosité, l’altruisme, l’empathie, (…)vous méritez que l’on vous félicite pour avoir ces qualités et pour l’exemple que vous donnez jour après jour» a souligné le chef de l’État espagnol lors d’un discours plein d’éloges adressé aux associations. De leurs côtés, les militant.e.s LGBT ont salué le geste du nouveau monarque et ses dispositions à recevoir les associations à peine proclamé roi, alors que la vice Première ministre, Soraya Saénz de Santamaría, (Parti populaire – PP) a toujours ignoré les demandes de rendez-vous souhaitées par la FELGTB de Boti G. Rodrigo.

    RECONNAISSANCE ET VISIBILITÉ
    Informée de la rencontre à peine 48 heures avant, la FELGTB, représentée par sa présidente Boti G. Rodrigo soulève l’importance d’un tel rendez-vous. «Cette invitation est très importante car nous avons été un collectif humain très marginalisé. Avec cette rencontre, le chef de l’État nous a visibilisé.e.s alors que nous étions invisibles jusqu’à présent» observe la militante contactée par Yagg. «J’ai également pu lui dire qu’en tant que chef de l’État espagnol, il doit assumer la défense des droits humains à l’intérieur et à l’extérieur de l’État. L’Espagne doit lutter contre les retours en arrière qui affectent nos droits : on ne peut pas tolérer un pas en arrière de plus» poursuit la présidente de la FELGTB qui déplore que le gouvernement de Mariano Rajoy (PP) mettent en place «des politiques régressives en matière de santé, d’éducation, de famille et de libertés individuelles».

    José María Núñez, président de la Fondation triangle a également remercié cette main tendue à la visibilisation. Pour l’anecdote, le militant a offert aux deux filles du couple royal deux contes Je viens (Vengo, en espagnol) et De qui suis-je tombé.e amoureux/se (De quién me enamoraré) qui traitent du thème de la diversité des relations amoureuses pour les enfants. «La Fondation triangle ne demande pas à ce que le pouvoir royal prennent part au débat législatif, puisque que ce n’est pas sa fonction et cela ne doit pas l’être, mais estime que les nouveaux rois doivent connaître la réalité des personnes LGBT, de leurs familles et de leurs enfants dans leur devoir de représentation de la diversité des citoyen.ne.s espagnol.e.s et au niveau international» a-t-il commenté dans un communiqué repris par le site Dos Manzanas.

    Pour autant, cette rencontre historique n’est pas du goût de tout le monde. Notamment de certains groupements ultraconservateurs comme l’organisation HazteOir ou de certains médias comme La Gaceta relève Dos Manzanas. Mais comme le fait remarquer le père Angel, des Messagers de la paix : «Quand on voit tant d’ONG, grandes, petites, des gays, des lesbiennes, des un ou des autres… On se rend compte que ce n’est pas vraiment certain qu’on soit en train de traverser une crise des valeurs, bien au contraire».

    Photo Capture

    YAGG.COM

  • Entretien avec Pierre Hillard


    Hillard Interview post-conférence du 7 juin à... par ErAquitaine

     

    Propos recueillis par E&R Aquitaine

    L’équipe d’E&R Aquitaine s’est entretenue avec Pierre Hillard, auteur de Chroniques du mondialisme, suite à sa conférence à Bordeaux le 7 juin 2014.

  • Affaire Lambert : la famille déchirée se succède au chevet de Vincent

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    Viviane et Pierre Lambert, les parents de Vincent, mardi avant la décision du Conseil d'État. Crédits photo : FRANCOIS BOUCHON

    La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a pris le contre-pied du Conseil d'État en maintenant ce jeune tétraplégique en vie.

     

    Le coup de théâtre survenu dans l'affaire Lambert mardi soir, après que la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a pris le contre-pied du Conseil d'État en maintenant ce jeune tétraplégique en vie, a un impact majeur dans cette procédure aux développements sans précédent. Symboliquement d'abord, avec l'ingérence des Droits de l'homme qui, s'il y a examen au fond, vont interpréter ce dossier jusque-là jugé sous le seul angle administratif. Surtout, le rebondissement repousse les délais d'arbitrage et exacerbe les tiraillements entre les membres opposés de la famille qui, au quotidien, doivent se partager une réalité ubuesque au chevet de Vincent Lambert.

    Dans sa chambre d'hôpital de Reims, où il est «consigné» par la CEDH qui a interdit à la France de le déplacer, il est aussi dans un bunker ultrasécurisé qui parle bien de l'atmosphère de méfiance et de paranoïa qui règne autour de son «cas». La porte de sa chambre est équipée d'«une serrure tracée permettant l'enregistrement des entrées et sorties avec trois clefs», précise «la procédure de sécurisation», instaurée par l'hôpital. Dans le couloir, une caméra filme les allées et venues, dans la chambre un «babyphone» enregistre les sons. Tout visiteur inconnu du personnel soignant est refusé. Une carte d'identité est nécessaire pour tous les membres de la famille, lesquels sont accompagnés par l'équipe médicale pour l'ouverture de la porte, stipule l'étonnant dispositif. Le personnel «vérifie l'état du patient» à chaque entrée et sortie du visiteur et «lorsque le patient est seul, la porte de sa chambre est fermée à clef». Dans son point 8, la procédure, symbolique des tensions, indique, «en cas de décès de Monsieur Vincent Lambert», de «ne rien toucher afin de préserver les traces et indices», «ne pas toucher au corps ni aux objets dans la chambre», de «fermer la porte à clef», de «prévenir immédiatement le directeur de garde et le médecin de garde qui, lui non plus, ne pourra pas toucher au corps».

    « Mon mari et moi-même, nous sommes ravis de la décision de la CEDH , c'est un grand soulagement !»

    La mère de Vincent Lambert

    Ces précautions ont été mises en place dès le 17 janvier 2014 par le Dr Éric Kariger, médecin de Vincent Lambert à l'origine de son processus de fin de vie, au lendemain de la décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne qui l'obligeait pour la seconde fois à le maintenir en vie.

    Un quotidien glaçant parti pour durer des mois encore, même si chacun évite de se croiser. Les parents de Vincent Lambert, depuis janvier, ont quitté leur maison du Sud pour s'installer à Reims. Son épouse, Rachel, a déménagé en Belgique avec la fillette du couple qui a aujourd'hui 6 ans. «Quand j'ai appris la décision de la Cour européenne par les médias, je me suis effondrée et j'ai pleuré. C'est encore une nouvelle épreuve qui se présente à Vincent et c'est très dur», a-t-elle déclaré mercredi. Pour le Dr Éric Kariger mais aussi un neveu de Vincent Lambert et le député UMP Jean Leonetti, «c'est le délai et le recours de trop». Un «acharnement judiciaire», a même avancé le père de la loi sur la fin de vie.

    «Mon mari et moi-même, nous sommes ravis de la décision de la CEDH, c'est un grand soulagement !, disait mercredi la mère de Vincent Lambert avant de se rendre à son chevet. Et, ce matin, j'ai envie de lui dire: “Vincent, on a encore gagné une nouvelle fois!”»

    Silence du côté du Conseil d'État. Difficile pour lui de mal juger les mesures provisoires de la CEDH, d'autant qu'il s'était rallié - comme le salue l'ouvrage de Frédéric Sudre (Droit européen et international des droits de l'homme, PUF) - à l'interprétation de la CEDH dans une suspension de la procédure d'expulsion d'un étranger vers l'Algérie. Dans une ordonnance de référé du 30 juin 2009, il estimait que «l'inobservation des mesures provisoires prescrites par la Cour» constituait «un manquement» au «droit de recours individuel de l'art. 34» et «une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale»…