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Blog - Page 934

  • Fillon nous montre son château

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    Le manoir de Solesmes dans la Sarthe - 28/08/13

  • Syrie : l'Europe s'accorde, Berlin rejoint Washington

     

      • Par Jean-Jacques Mevel
      • Mis à jour le 07/09/2013 à 18:35
      • Publié le 07/09/2013 à 16:25

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    Catherine Ashton et John Kerry. Crédits photo : POOL/REUTERS

    Les ministres européens des Affaires étrangères ont appelé samedi à une «réponse claire et forte» aux attaques chimiques en Syrie. En outre, Berlin a apporté son soutien à l'appel diffusé par la Maison-Blanche.


     
     

    De notre envoyé spécial à Vilnius en Lituanie

     

    Les Européens ont retrouvé samedi le chemin de l'entente sur la Syrie, en se prononçant à l'unanimité pour une «réponse claire et forte» à l'attaque chimique du 21 aout, sans aller jusqu'à soutenir les frappes militaires souhaitées par Paris et Washington. Mais la France et l'Allemagne, jusqu'ici sur des bords opposés, ont fait les concessions nécessaires pour sortir de l'ornière.

     

    Le texte des 28 de l'UE reprend l'esprit, sinon la lettre, de l'appel publié vendredi par la Maison-Blanche à Saint Petersbourg. «La communauté internationale ne peut pas rester les bras croisés face à un recours immoral aux armes chimiques, écrivent les ministres des affaires étrangères. Une réponse claire et forte s'impose pour signifier qu'un tel crime est inacceptable et ne supporte pas l'impunité.». Dans l'attente des conclusions de l'ONU, les Européens se montrent cependant moins net sur la culpabilité du régime de Damas, parlant «d'indications» et non pas de preuves.

     

    Vingt-quatre heures après le fiasco du G20 à Saint Petersbourg, la surprise du rendez-vous des chefs-diplomates de l'UE a été la décision de l'Allemagne de souscrire au texte, inspiré par la Maison-Blanche, qui réclame «une réaction internationale forte» contre le régime de Bachar el-Assad, tenu pour responsable. L'appel avait déjà l'aval de onze pays, dont la France et le Royaume Uni. Vendredi, c'est l'Élysée qui avait fait le premier pas en acceptant de retenir toute frappe contre la Syrie, jusqu'à ce que l'ONU publie ses propres conclusions sur l'attaque du 21 août. Laurent Fabius salue le ralliement de la chancelière Merkel. Son homologue allemand Guido Westerwelle décrit une concession «décisive» du président Hollande.

    John Kerry, samedi à Vilnius.

    John Kerry, samedi à Vilnius. Crédits photo : Mindaugas Kulbis/AP

    L'échéance d'une attaque contre la Syrie, possible dès lors que le Congrès américain se sera prononcé (il se réunit à partir de lundi), se trouverait ainsi retardé d'au moins plusieurs jours d'après un participant au huis-clos des ministres. Mais tout dépendra de la patience de Barack Obama. Invité à Vilnius, le secrétaire d'État américain John Kerry a salué une convergence retrouvée des deux côtés de l'Atlantique et la «forte» détermination des Européens. Mais il s'est bien gardé d'engager son pays sur nouveau délai.

    «La communauté internationale ne peut pas rester les bras croisés face à un recours immoral aux armes chimiques»

    Les ministres européens des Affaires étrangères

    Dans l'optique européenne, le calendrier des jours à venir se déroulerait ainsi: le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon présenterait, peut-être dès le milieu de la semaine prochaine, les conclusions provisoires de ses inspecteurs au Conseil de sécurité. Pour la plupart des Européens, c'est un rendez-vous essentiel, susceptible de lever les réticences de capitales qui refusent de s'engager sur la base des seuls renseignements américains, français ou britanniques.

    Cette session du Conseil de sécurité serait immédiatement suivie d'un débat sur les conséquences à en tirer. Face à une nouvelle et probable obstruction de Moscou, les Occidentaux auraient réussi à prouver leur bonne foi au reste du monde. «Nous entrerions alors dans un tout autre scénario, même si l'option d'une attaque militaire ne s'impose pas de manière inconditionnelle», dit le ministre luxembourgeois Jean Asselborn, l'un des Européens sans doute l'un des moins va-t-en guerre.

     

    Le Figaro

  • Marseille : Le Front national n’est pas invité à la table ronde organisée par Manuel Valls

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    Le Front national n’a pas été convié à la table ronde organisée ce samedi par Manuel Valls pour tenter de trouver des solutions à la violence endémique qui se déchaîne à Marseille.

    Une absence qui lui permet de se poser en seul recours, face à une « union sacrée » de façade. Le 15e règlement de comptes mortel depuis le début de l’année, celui, jeudi, d’Adrien Anigo, fils de José Anigo, directeur sportif de l’emblématique Olympique de Marseille, semble avoir provoqué un électrochoc qui a stoppé net les querelles politiques agitant la cité phocéenne à l’approche des municipales de 2014, pour céder la place à une union sacrée, du moins en apparence. (…)

    Seule voix dissonante, celle du FN et d’abord de sa chef de file Marine Le Pen qui a dénoncé « de la poudre aux yeux » : « Les grandes déclarations disant on va augmenter le nombre de policiers, on va se réunir autour d’une table, c’est de la poudre au yeux pour calmer les impatiences d’une opinion publique qui se Lire la suite…

    Défrancisation

  • Syrie : l’appel du pape au jeûne et à la prière recueille des adhésions au-delà de l’Église

     

    L’appel du pape François à jeûner et prier samedi contre toute solution armée en Syrie a déjà recueilli des adhésions au-delà de l’Eglise catholique, parmi les musulmans et non croyants et au sein du gouvernement italien.

    Selon plusieurs grands journaux italiens, le grand mufti Ahmad Badreddin Hassoun, chef de l’islam sunnite en Syrie, a accueilli favorablement l’appel : il voudrait même se rendre sur la place Saint-Pierre - même si sa présence est peu probable - et a demandé aux fidèles musulmans de s’associer à la prière du pape.

    Une autre adhésion insolite a été enregistrée : celle de la ministre italienne des Affaires étrangères, Emma Bonino, une athée convaincue membre du Parti radical connu pour d’âpres luttes dans les années 70 pour le divorce et l’avortement, qui s’est dite prête à jeûner aussi pour la paix.

    "Il y a des prières laïques auxquelles je tiens énormément. La non-violence est dans mon ADN, et je ne me défile jamais devant une initiative non violente", a-t-elle expliqué, alors que l’Italie s’est positionnée contre une intervention militaire en Syrie.

    Le ministre italien de la Défense, Mario Mauro, un catholique conservateur, a indiqué vouloir participer au jeûne.

    D’importants mouvements catholiques comme les Focolari et Sant’Egidio - très engagés dans les négociations discrètes de paix sur divers continents - ont affirmé leur plein soutien à l’initiative du pape.

    François avait demandé aux chrétiens de toutes confessions, aux croyants des autres religions, aux athées de s’associer à son appel. Il a appelé les catholiques à jeûner et organiser des veillées de prière samedi.

    Lui-même présidera une veillée de 19H (17H00 GMT) à 23H qui réunira des milliers de fidèles sur la place Saint-Pierre : la récitation du Rosaire, une bénédiction et un temps d’adoration du Saint-Sacrement (l’Eucharistie), avec probablement un discours du pape, sont prévus lors de cette cérémonie très sobre, indique-on au Vatican.

    "Nous voulons que dans notre société, déchirée par les divisions et les conflits, explose la paix", a encore tweeté mardi le pape François.

    Sans faire aucune allusion à la Syrie, dans son homélie quotidienne à la chapelle de la résidence Sainte-Marthe, François a fait remarquer mardi : "Jésus n’a pas besoin d’armées pour vaincre le mal, sa force est l’humilité".

    La diplomatie vaticane a actionné tous ses canaux, avec tous les instruments possibles, a commenté le quotidien du Vatican, l’Osservatore romano.

    La Secrétairerie d’Etat a convié jeudi matin tous les ambassadeurs accrédités auprès du Vatican à un briefing pour expliquer le sens de l’initiative.

    Le Vatican a aussi entrepris d’informer les conférences épiscopales, les autres Eglises chrétiennes et les autres religions.

    Dans une interview diffusée dans les nombreuses langues de Radio Vatican, le secrétaire du Conseil pontifical Justice et paix, Mgr Mario Toso, a évoqué le risque d’une guerre de dimension mondiale et ajouté : "comme l’a fait comprendre le pape François, on peut être angoissé face aux développements qui s’annoncent, à la vue de la façon dont réagissent les grands de la terre".

    Une claire allusion notamment aux Etats-Unis et à la France.

     

    E&R

  • Robert Schuman, démocrate-chrétien et "père fondateur" de l'UE

     

    Robert Schuman est décédé le 4 septembre 1963, il y a cinquante ans. L'Action Française 2000 écrit :

    S"Consacré par l'histoire officielle "père de l'Europe" – au même titre, si l'on peut dire, que Jean Monnet et Alcide De Gasperi – Robert Schuman fut assurément plus européen, au sens lotharingien du terme, que français, en un temps où cette distinction revêtait encore une acuité certaine pour l'esprit public. Allemand de naissance du fait des caprices de l'histoire, ce Mosellan put se prévaloir de deux fidélités incontestables – la Lorraine et la démocratie chrétienne – avant de se consacrer passionnément, après la Seconde Guerre mondiale, au rapprochement franco-allemand, pierre angulaire de la "construction" européenne. En 1945, il a déjà derrière lui une longue carrière politique, à vrai dire sans grand relief, mais orientée par ses années de formation au Luxembourg, où il est né en 1886, et en Lorraine alors annexée par l'Allemagne. Sa première langue est le luxembourgeois, la seconde l'allemand. Avocat à Metz en 1912, donc sous administration allemande, il milite dans des organisations catholiques. Une fois l'Alsace et la Lorraine revenues à la France au terme de la Grande Guerre, il se fera élire député de la Moselle ; durant ce mandat, qu'il conservera jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale, il plaidera pour le maintien du Concordat.

    La cinglante défaite de la France en 1940 bouleversera la vie de Robert Schuman et fera vaciller les convictions de ce député élu sous l'étiquette démocrate-populaire, camouflage démo-chrétien. Le 10 juillet de cette année-là, il fait partie des cinq cent soixante-neuf parlementaires qui votent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Un imprudent retour en Lorraine lui vaudra une arrestation par la Gestapo, qui le considère sans doute comme un traître à sa patrie d'origine. Grâce à des complicités religieuses, il parvient à s'évader et à rejoindre en août 1942 la zone française encore non occupée. Bientôt commencera la seconde vie de Robert Schuman. La IVe République, fondée sur les décombres de la guerre et néanmoins peu soucieuse d'unité nationale – comme en témoigne d'emblée l'Épuration –, lui offrira alors des institutions conformes à sa nature et à ses ambitions. Durant une décennie, il collectionnera les maroquins : ministre des Finances dès 1946, puis président du Conseil (premier ministre), ensuite ministre des Affaires étrangères de 1948 à 1953 ; il finira son parcours ministériel dans un cabinet Edgar Faure en janvier 1956. Pur produit de la démocratie chrétienne, alors baptisée Mouvement républicain populaire (MRP), Robert Schuman ne tardera pas à trouver un point de chute providentiel : de 1958 à 1960, quand la Ve République naissante commence à brader nos départements d'Algérie, il est le premier à occuper la présidence de l'Assemblée parlementaire européenne, prototype du Parlement européen que l'on connaît aujourd'hui. C'est cette assemblée qui lui décernera, ainsi qu'à une dizaine d'autres personnages de l'époque, le titre de "père de l'Europe".

    Il est vrai qu'au ministère des Affaires étrangères Robert Schuman avait manifesté une rare énergie pour donner un contenu à son idéologie européiste. À l'instigation de son complice Jean Monnet, il avait lancé en 1950 l'idée d'une Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) qui sera à l'origine de l'actuelle Union européenne. On l'aura compris, Robert Schuman ne fut guère préoccupé par la médiocrité du système politique et pas davantage par les drames de l'outremer français – qu'il s'agisse du désastre de Diên Biên Phu et de la perte de l'Indochine ou de la tragédie algérienne. Son regard ne portait pas vers ces horizons où s'était autrefois déployée la grandeur française. C'est un homme couvert d'honneurs officiels qui s'est éteint en 1963. Mais moins de dix ans après, le mythe sera entamé par d'embarrassantes révélations consécutives à la déclassification d'archives américaines. Selon ces documents, Robert Schuman et d'autres acteurs majeurs de la "construction" européenne auraient été financés par la CIA agissant par le truchement des fondations Rockefeller et Ford. Ce qui n'empêche pas aujourd'hui la fondation Robert Schuman présidée par Jean-Dominique Giuliani – un habitué des plateaux de télévision – de continuer à répandre la vulgate européiste. Un discours qui a toutefois beaucoup perdu de son pouvoir de persuasion."

    Michel Janva

    Le Salon Beige

  • 1000 rabbins posent la question à Obama: peut-on compter sur vous pour agir en Syrie ?

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    On peut supposer que si le président Barack Obama faisait une téléconférence avec 1 000 curés ou 1 000 imams en simultané, il y aurait quelques remous dans les médias et qu’on s’interrogerait pour savoir si ce dirigeant a toute sa tête.

    Qu’on se rassure, ce n’est pas à mille curés ou imams que le président des Etats Unis vient de s’adresser mais à mille rabbins à qui il a adressé, comme il le fait chaque années, ses vœux pour le nouvel an juif.

    Mais pas seulement puisque Barack Obama a déclaré aux rabbins que la conclusion de la crise syrienne, c’est-à-dire le rôle de son action, allait montrer qu’on ["on", c’est l’Etat prétendu juif] pouvait compter sur lui.

    Un propos qu’il a tenu en réponse à une question qui liait Syrie et Iran

    Quelqu’un disait qu’Obama était le premier président juif des Etats Unis. Il ne s’était apparemment pas trompé.

    Obama souhaite shana tova à 1 000 rabbins

    Dans sa téléconférence annuelle avec  des rabbins, le président des Etats Unis declare que la conclusion de la crise syrienne montrera qu’on peut compter sur lui pour freiner le programme nucléaire de l’Iran

    Par Yitzhak Benhorin, Yrediot Aharonoth (Sionistan) 21 août 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

     WASHINGTON – Le président américain Barack Obama a abandonné quelques minutes la crise syrienne pour souhaiter à quelque 1 000 rabbins un heureux Rosh Hashana (nouvel an juif).

    Un des rabbins qui a participé à la téléconférence annuelle a dit qu’Obama avait été interrogé sur la façon dont on pouvait compter sur le gouvernement des Etats Unis pour stopper le programme nucléaire iranien s’il ne réagissait pas à l’utilisation d’armes chimiques par la Syrie. Obama a refusé de dire aux rabbins ce qu’il envisageait de faire en ce qui concerne la Syrie, mais il a affirmé que la conclusion de la crise actuelle montrerait qu’on peut compter sur lui.

    Le dirigeant des Etats Unis a aussi évoqué le lien inaltérable entre les Etats Unis et Israël ainsi que les valeurs partagées par les deux pays, dont les valeurs juives de justice sociale. Obama a aussi mentionné la participation des Juifs à la lutte pour les droits civiques menée par Martin Luther King Jr. Les USA viennent de commémorer le cinquantième anniversaire du discours de King «J’ai fait un rêve.»

    Pendant la téléconférence, Obama a aussi parlé des efforts de son administration pour promouvoir la réforme de la protection sociale et la paix entre Israël et les Palestiniens.

    les mêmes valeurs

    Vaut mieux l’écrire: Obama et moi, nous partageons les mêmes valeurs



    http://mounadil.wordpress.com/

     
    ALTERINFO.NET - 02/09/13
  • Rationalité occidentale, par Thierry Meyssan

     

    Vous avez aimé l’incident du golfe du Tonkin et la guerre du Vietnam, les couveuses koweïtiennes et la première guerre du Golfe, le massacre de Racak et la guerre du Kosovo, les armes de destruction massive irakiennes et la deuxième guerre du Golfe, les menaces sur Benghazi et la guerre de Libye, vous allez adorer le gazage des civils de la ghouta et le bombardement de la Syrie.

    | Damas (Syrie) | 7 septembre 2013
      
     
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    Contrairement aux commentaires de l’Armée syrienne libre, les victimes du massacre de la ghouta sont des enfants de familles alaouites loyalistes de Lattaquié qu’elle avait fait prisonniers début août et dont elle a massacré les familles

    Dans une note diffusée par la Maison-Blanche, le directeur US du Renseignement James Clapper affirme que 1 429 personnes ont été tuées lors d’une attaque chimique massive sur une douzaine de localités, le 21 août 2013, dans la ghouta de Damas [1].

    Les services français n’ont pas pu procéder sur place à un décompte des victimes, assure une note déclassifiée du coordinateur du Renseignement Alain Zabulon [2]. Cependant, ils en ont vus 281 sur des vidéos, tandis que l’organisation « non-gouvernementale » française, Médecins sans frontières, en a comptés pour eux 355 dans des hôpitaux.

    Les services alliés se référent tous à des vidéos. Ainsi les États-uniens en ont collecté une centaine sur YouTube, tandis que les Français n’en ont trouvé que 47. Washington et Paris les considèrent toutes comme authentiques. Pourtant, certaines d’entre elles ont été postées à 7h00 du matin, heure de Damas (ce qui explique qu’elles soient datées du 20 août sur YouTube qui est basé en Californie), mais avec un soleil presque au zénith, ce qui implique qu’elles ont été tournées à l’avance [3].

    Tous les observateurs ont noté la forte proportion d’enfants parmi les victimes. Les États-Unis en ont comptés 426, soit plus d’un tiers. Certains, mais ni les services états-uniens, ni leurs homologues français, se sont inquiétés de constater qu’ils avaient presque tous le même âge et qu’ils étaient sans famille pour les pleurer. Plus étrange encore, les gaz auraient tué des enfants et des hommes adultes, mais auraient épargné les femmes (sauf 2).

    La large diffusion sur les chaînes satellitaires des images des victimes a permis à des familles alaouites des environs de Lattaquié de reconnaître leurs enfants, enlevés deux semaines auparavant par des « rebelles ». Cette identification a été longue car il reste peu de survivants du massacre perpétré par les alliés des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France dans des villages loyalistes où l’on a découvert, après leur passage début août, plus d’un millier de corps de civils loyalistes dans des charniers.

    États-uniens, Britanniques et Français s’accordent à dire que les victimes ont été tuées par un gaz neurotoxique qui pourrait être du sarin ou contiendrait du sarin. Ils déclarent se fonder sur leurs propres analyses, réalisées dans leurs laboratoires sur des échantillons prélevés par chacun de leurs services. Cependant, les inspecteurs de l’Onu, venus sur place récolter d’autres échantillons, ne donneront leur verdict que dans une dizaine de jours. En effet, les analyses pratiquées par les États-uniens, Britanniques et Français sont inconnues du monde scientifique pour lequel la culture des échantillons nécessite un délai beaucoup plus long.

    S’il est clair que des enfants sont morts d’intoxication chimique, il n’est pas du tout certain qu’ils aient été gazés. Les vidéos qui les montrent agonisants laissent voir une bave blanche alors que le sarin en provoque une jaune.

    Les trois grandes puissances occidentales s’accordent également pour faire porter la responsabilité de cet événement à grandeur variable à l’armée arabe syrienne. Le directeur US du Renseignement précise que ses services ont observé les militaires syriens, durant les quatre jours précédents, en train de mélanger les composants chimiques. Le président du Comité britannique du Renseignement, Jon Day, assure que l’armée arabe syrienne n’en est pas à son coup d’essai et qu’elle a utilisé des gaz en 14 occasions depuis 2012 [4] c’est-à-dire autant que de cas répertoriés d’usage d’armes chimiques par les États-Unis durant le Seconde Guerre du Golfe.

    Les révélations des services états-uniens, britanniques et français sont corroborées par une interception téléphonique. Un haut fonctionnaire de la Défense syrien aurait appelé paniqué le chef de l’unité des gaz chimiques à propos du massacre. Toutefois, cette interception n’a pas été réalisée par les États-uniens, Britanniques ou Français, mais leur a été fournie par l’unité 8200 du Mossad israélien [5].

    En résumé, les services états-uniens, britanniques et français sont à 100 % certains que l’armée arabe syrienne a gazé un nombre indéterminé de civils :
    -  1. Elle a pour cela utilisé une nouvelle sorte de vieux gaz sarin qui ne touche pas les femmes.
    -  2. Les États-Unis ont observé durant quatre jours la préparation du crime sans intervenir.
    -  3. La veille de son utilisation, ce gaz magique a tué des enfants qui avaient été enlevés par des jihadistes deux semaines plus tôt à plus de 200 kilomètres de là.
    -  4. Les événements sont connus grâce à des films authentiques tournés, et parfois postés, à l’avance sur YouTube.
    -  5. Ils sont confirmés par une interception téléphonique réalisée par l’ennemi israélien.
    -  6. Les services occidentaux ont un procédé secret pour identifier le gaz sarin sans avoir à cultiver les tissus humains.
    -  7. Comme il s’agirait de la quinzième opération de ce type, le « régime » aurait franchi une « ligne rouge » et devrait être « puni » par des bombardements le privant de ses moyens de défense.

    En droit international, la propagande de guerre est le crime le plus grave car il rend tous les autres crimes possibles.

    Source
    Al-Watan (Syrie)

  • Histoire à l’école : le Grand Effacement s’accélère !

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    Le 6 septembre 2013

    Joris
    Karl
    Journaliste.

    Dans l’indifférence générale, le pouvoir continue son œuvre de destruction de la mémoire nationale. Logiquement, le Grand Effacement accompagne le Grand Remplacement…

    « Il n’y a pas d’ancêtres des Français. » C’est l’affirmation scandaleuse que l’on peut par exemple lire ce mois-ci dans le hors-série du magazine L’Histoire, « Atlas de France ». La phrase est signée Dominique Borne, ancien doyen de l’Inspection générale de l’Éducation nationale. Ce magazine, pourtant de qualité, a dû satisfaire la ligne éditoriale obligatoire. Depuis quelques années, c’est partout la même antienne, du cours dispensé dans une classe de CM2 aux émissions diffusées à la télé : nous sommes un pays d’immigration depuis la nuit des temps, les Français de souche n’ont jamais existé, etc.

    Comme si cette histoire génétiquement modifiée ne suffisait pas, en haut lieu, on a décidé de pratiquer le Grand Effacement. Renaud Camus ne m’en voudra pas de relooker sa célèbre expression. Car le Grand Remplacement n’est possible qu’accompagné du Grand Effacement. Et dans ce présent orwellien, force est de constater que tableaux anciens, livres d’histoire de France et statues de toutes nos places sont une insulte à l’idéologie dominante. Affreusement monochrome, cet insupportable jadis… Comme une grande claque au mensonge ambiant, l’immensité iconographique est une preuve accablante : non, le passé de la France n’est pas métissé ; oui, il est grandiose. Ceux qui veulent la « France d’après » à marche forcée vont devoir pratiquer un véritable mémoricide.

    Il faut aller vite avant que le peuple ne réagisse : pour cette rentrée 2013, on prétexte donc la « surcharge » des programmes d’histoire (en troisième et en terminale) pour les réduire drastiquement. Il est vrai qu’avec l’étude de la civilisation islamique ou des royaumes africains, il avait déjà fallu quasiment supprimer Clovis, Louis XIV et Napoléon. Rien que ça ! Maintenant, c’est au tour du général de Gaulle de passer à la trappe…

    Le Monde annonce l’ampleur de la boucherie : « Ce n’est pas de petites coupes qu’il s’agit. En Troisième, trente à trente-six heures seraient économisées – soit près du quart du programme, selon le SE-UNSA. En histoire, la première partie sur le XXe siècle qui correspond à 15 % du temps deviendrait une « introduction » réduite à 5 % du temps. L’évolution du capitalisme, du système de production, disparaîtrait pour laisser plus de place aux guerres mondiales et aux régimes totalitaires. »

    La situation actuelle est paradoxale jusqu’à la folie : jamais il n’y a eu autant de revues historiques dans les kiosques ou de documentaires à la télé ou la radio, jamais les musées n’ont été aussi pleins. Le public français est affamé de son propre passé, comme si les gens souffraient d’un manque. Pourtant au même moment, l’enseignement de l’histoire est réduit presque à néant…

    Comprenne qui voudra !

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • La sécurité des canailles n’est plus assurée en France... Par Philippe Randa

     

    Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

     On ne s’en lasse pas de cette histoire…

    C’est celle d’un jeune Syrien, de 18 ans, prodige de football recruté par l’Olympique de Marseille dans le plus grand secret. Lors de son premier match, son club est mené 3 à 0. Il entre alors sur le stade à vingt minutes de la fin et avant que ne résonne le fatidique coup de sifflet de fin de match, marque 4 buts coup sur coup ! Après avoir été ovationné par un stade en liesse, il peut enfin téléphoner à sa mère pour lui raconter son exploit et celle-ci le félicite d’une voix un peu lasse… Un peu refroidi et avant de raccrocher, il lui demande comment sa journée à elle s’est passée…

    — Rien de spécial aujourd’hui, mon fils… On a volé la voiture de ton père, il a du rentrer par le bus ; moi, on m’a bousculé à la sortie de la boulangerie pour me voler mon porte-monnaie, j’ai un peu mal à l’épaule… et ta sœur a été violée dans l’après-midi, elle n’ira pas à l’école demain…

      Ah ! Je suis désolé, maman.

    — Désolé ! rugit-elle. Mais c’est quand même à cause de toi qu’on a dû quitter Damas pour venir habiter Marseille… Tu peux l’être, désolé, c’est trop tard maintenant !

    Une histoire qui fait un tabac sur la Canebière en cette fin d’été… Un peu aussi à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, quoique forcément, ça « le fait moins », vu que le club de foot local, évidemment, n’a pas la même notoriété !

    Toute cette violence quotidienne, tous ces cadavres qu’on ramasse à la pelle alors qu’on n’est même pas encore en automne, ont tout de même permis une belle unanimité de la classe politique. Il paraît que « ça suffit ! »

    Quoi ? La violence quotidienne, ordinaire, banale – vol de voiture, de porte-monnaie et viol de gamine ? – que les medias rapportent plus ou moins systématiquement, à tel point que l’Opinion publique n’y prête plus grande attention, forcément ! C’est tellement répétitif… D’ailleurs, à notre époque où l’on zappe d’une chaîne de télé à l’autre (et on a le choix !), on finit facilement par confondre JT et séries policières… Ils ont cela en commun que même si on rate un épisode, on peut quand même suivre…

    Ou alors, que les voyous s’entretuent les uns les autres ? Alors là, on se demande bien pourquoi ! Et qu’on ne nous parle pas d’éventuelles victimes innocentes quand il s’agit de professionnels de la gâchette… Ils ciblent leur proie et l’exécutent proprement. Sans bavure.

    Jeudi dernier, par exemple… Adrien, le fils de José Anigo, directeur sportif, ex-joueur et entraîneur de l’Olympique de Marseille, s’est fait trouer « à la gorge et à la tête » par deux motards. Ce fut net, sans dommages collatéraux. Un peu comme la guillotine d’antan.

    Évidemment, cet Adrien-là est désormais une victime. De ce règlement de comptes ? Pas seulement : d’abord de sa remise en liberté en 2010 suite à une erreur de procédure ; comme on l’a rappelé, outre son très lourd passé judiciaire, il devait comparaître sous peu aux Assises, pour une série de braquages en 2006 et 2007… Un brave gars, quoi !

    Quel pays, vraiment où la sécurité des canailles n’est plus assurée en dehors des prisons qui sont, comme Dame Taubira ne cesse de le marteler,  tellement surchargées !

    Alors, faut-il que cela cesse, finalement ? Et si on se hâtait lentement…

      

    © Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur (www.francephi.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soient indiquée leurs origines, c’est-à-dire le site www.francephi.com, « Espace Philippe Randa ».

  • Ayrault fête Roch Hachana chez Marek Halter

    Le Premier ministre a accepté l'invitation  de l'écrivain Marek Halter à fêter chez lui, dimanche à Paris, la nouvelle année juive. Un événement politiquement très œcuménique, puisque, outre des ministres (Moscovici, Valls) et la candidate à Paris Anne Hidalgo, Jean-Marc Ayrault pourra y côtoyer les UMP Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Roselyne Bachelot, le centriste Bayrou et quelques autres...

     

    Le Parisien - 05/09/13

  • Christophe Bigot nommé directeur à la DGSE

     

    François Hollande a nommé l’ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot, directeur de la stratégie à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), à compter du 1er septembre.

    Ancien collaborateur de Bernard Kouchner, Christophe Bigot est un ardent « promoteur » de la relation franco-israélienne.

    Il déterminera la stratégie des services secrets militaires extérieurs de la France.

     

    E&R

  • « L’immigration, c’est le génocide des peuples » : Forza Nuova dénonce le projet fou de Cécile Kyenge en Italie

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    06/09/2013 – 18h30
    ROME (NOVOpress)
    – Des militants du parti Forza Nuova ont déposé, mercredi, devant un bâtiment administratif de Rome, trois mannequins maculés de sang factice accompagnés du slogan suivant : « L’immigration, c’est le génocide des peuples. Kyenge, démission ! ». Un appel dirigé contre Cécile Kyenge. La ministre de l’Intégration italienne, aux racines congolaises, ne cesse de vouloir s’attaquer à l’identité du peuple italien. La veille de cette opération, elle était en campagne à Venise afin de réitérer sa volonté d’instaurer le droit du sol en Italie qui favoriserait l’immigration de masse dans ce pays.

     

    « Notre geste veut symboliser le danger dans lequel se trouverait l’Italie si l’on appliquait le droit du sol », a d’ailleurs expliqué Forza Nuova sur son compte Facebook. Depuis avril dernier, Cécile Kyenge mène une croisade en faveur de l’octroi de la nationalité italienne aux enfants nés dans la Péninsule de parents étrangers. Elle veut en finir avec la loi sur la citoyenneté italienne, basée sur le seul droit du sang, à la différence de la France (droit du sol). Cécile Kyenge veut remettre en cause aussi le délit d’immigration clandestine, rendre le marché du travail plus accessible aux étrangers et, dans une langue de bois très politiquement correcte, « lutter contre la violence sexiste, raciste et de toute autre nature ».

    Crédit image : DR.

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Syrie : précision et simplicité « poutiniennes » [via Realpolitik]

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    Via Realpolitik.tv – À la grande joie prématurée des médias français, Vladimir Poutine a déclaré qu’il serait prêt à intervenir résolument, si des preuves solides de l’utilisation d’armements chimiques par l’armée syrienne lui étaient présentées.

    Le Président russe n’a pourtant pas dit cela parce que tout d’un coup, il se serait mis à croire les fables de Barack Obama. La raison est simple, comme toujours avec la diplomatie Poutine-Lavrov : Vladimir Poutine sait que l’armée syrienne n’est pas coupable.

     

    Dans le prolongement de son raisonnement, le Président russe a évoqué le cas où les armes auraient été utilisées par des islamistes, s’interrogeant à juste titre, sur le comportement de leurs sponsors. Les États-Unis vont-ils cesser de financer les fous de Dieu qui constituent l’essentiel de l’ASL ?

    Concernant les systèmes S-300, Vladimir Poutine a confirmé qu’ils avaient été livrés partiellement, et a sous-entendu qu’ils pourraient l’être complètement en cas d’attaques illégales. Il est vraisemblable que les éléments manquant sont déjà en Syrie, sans doute à Tartous ; les assembler prendra donc peu de temps. Pas de quoi se réjouir pour Barack Obama.

    Même sans ces missiles, la DCA syrienne peut non seulement détruire au moins une partie des Tomawaks subsoniques qui lui seront envoyés, mais aussi, et c’est plus grave, un nombre sensible d’avions de l’OTAN.

    Nous croyons encore une fois, que l’enjeu pour les Américains est d’empêcher la déroute totale des islamistes et que pour cela, ils s’efforcent de leur donner des signes, sans lesquels ils abandonneraient leurs positions, mettant fin trop tôt à la guerre. La réalité est que les États-Unis n’ont pas de stratégie. Des frappes limitées de Tomawak remonteront un peu le moral des islamistes, et feront accessoirement monter l’action de Raytheon, qui devra recompléter une centaine de missiles à $ 550 000 pièce, mais c’est tout.

    A moins d’une intervention au sol, Assad va gagner, les islamistes vont se disperser en Libye, en Irak, au Mali et en France, pour recréer des “gangs de Roubaix”, composés de jeunes Français djihadistes fanatisés.

    Le prix que la France paiera pour son soutien aux Islamistes en Syrie risque d’être bien plus élevé que celui qu’elle a payé pour son soutien aux Islamistes bosniaques.

    Xavier Moreau

    Crédit photo : UN Photo Geneva via Flickr (cc) – article reproduit avec l’aimable autorisation de Realpolitik.tv

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Décès d'un des deux survivants du "Führerbunker"

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    BERLIN (Reuters) - L'un des deux derniers témoins de la fin d'Adolf Hitler dans son bunker de Berlin en 1945, le sous-officier SS Rochus Misch, est mort jeudi à son domicile berlinois à l'âge de 96 ans des suites d'une crise cardiaque, a annoncé vendredi son entourage.

    L'ancien Oberscharführer (adjudant), garde du corps du Führer, était chargé du standard téléphonique de la chancellerie dans les derniers jours de la guerre.

    Dans ses témoignages, qui ont donné lieu à un livre et à un DVD, il contestait certains aspects des comptes rendus des journalistes et des historiens.

    "C'était bien moins théâtral qu'on le dit en général. Le pire, c'était le silence (...) Tout le monde parlait à voix basse et personne ne savait pourquoi. Pour moi, c'était le bunker de la mort", a-t-il témoigné.

    Interrogé sur les meilleurs moments de sa vie, Misch n'hésitait pas à montrer des photos du Berghof, la résidence privée d'Adolf Hitler à Berchtesgaden, dans les Alpes bavaroises.

    "Oui, c'était le bon temps, le meilleur que j'aie connu. C'était merveilleux, comme des vacances. Le 'Chef' (Hitler) était détendu quand il était là-bas", a-t-il raconté.

    "A la fin de la guerre, si quelqu'un voulait parler à Hitler, que ce soit le ministre de la Propagande Joseph Goebbels, le chef de la Luftwaffe Hermann Göring ou qui que ce soit, il fallait passer par moi. A chaque fois, c'est moi qui décrochais le combiné."

    Rochus Misch a raconté avoir vu l'après-midi du 30 avril 1945 les corps de Hitler et d'Eva Braun après leur suicide, remontés dans les jardins de la chancellerie pour y être incinérés.

    Fait prisonnier en mai 1945, il a passé neuf ans dans les camps soviétiques.

    L'ex-capitaine SS Günther Schwägermann, aujourd'hui âgé de 98 ans, ancien aide de camp de Goebbels, reste le dernier survivant du bunker.

    Erik Kirschbaum, Guy Kerivel pour le service français

     

    Yahoo! Actu - 06/09/13

  • La statue du général de Gaulle décapitée à Vitrolles

     

     
    Vitrolles / Publié le vendredi 06 septembre 2013 à 14H14
     

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    Hier après-midi, la stèle érigée Rond-point de Caucadis en hommage au général Charles de Gaulle a été sérieusement endommagée. La tête de la statue a en effet été détruite. Un acte malveillant qui a soulevé l'ire de la municipalité qui assure dans un communiqué : "La Ville de Vitrolles condamne avec la plus grande fermeté cet acte dont le seul but est de détruire. Rien ne peut légitimer un tel comportement. Les réparations nécessaires ont d'ores et déjà été envisagées par la Ville. la tête de la statue sera refaite dans les plus brefs délais..."

     

    La Provence

  • Marseille : le récit minute par minute de la prise d'otages à l'hôpital Nord

     

     
    Marseille / Publié le vendredi 06 septembre 2013 à 08H41
     

    Un courrier de l'AP-HM et le récit d'un témoin direct confirment nos informations

    Faits Divers - Justice - Actualités - Marseille : le récit minute par minute de la  prise d'otages à l'hôpital Nord
    Dans la nuit du 12 au 13 août, à l'hôpital Nord, quatre soignantes ont été retenues près de 20 minutes sous la menace d'une arme à feu.

    Photo Patrick Nosetto

    "Ni prise d'otage, ni séquestration" à Marseille, a martelé hier le ministre de l'Intérieur Manuel Valls. Jean-Michel Budet, directeur général adjoint de l'AP-HM, a émis des réserves après nos révélations. Il parle d'"un malade blessé par balles, détenteur d'une arme à feu, qui menaçait le personnel, verbalement, ce qui est assez habituel dans ce milieu." 

    Lui non plus "n'appelle pas ça une prise d'otages". Pour Jean-Claude Gaudin, "il semble que les faits aient été volontairement exagérés pour créer un nouveau coup médiatique". En ce qui nous concerne, nous n'entrerons pas dans les querelles sémantiques et nous maintenons notre version. Voici les faits, tels qu'ils se sont déroulés, minute par minute, racontés par un témoin direct. À sa demande, et pour respecter sa sécurité, nous préservons son anonymat.

    Lundi 12 au soir, au service de chirurgie thoracique, deux infirmières et deux aides-soignantes prennent leur poste pour veiller sur 30 malades, des patients lourds pour la plupart. La chambre voisine de la salle des soins est occupée par un jeune homme blessé par balles, transféré la veille du service de réanimation. Le personnel, venu lui faire des soins, a trouvé son comportement étrange. Il est excité, méfiant. Tout au long la journée, il a reçu de nombreuses visites.

    Dans la soirée, les infirmières sont informées qu'une greffe de poumons va être réalisée dans la nuit. Un greffon a été trouvé . La receveuse est prévenue. Elle doit arriver incessamment dans le service par ses propres moyens.

    À minuit 30, le patient blessé par balles sort de sa chambre où deux visiteurs se sont attardés. Il est excité et transpirant. Il surgit dans la salle des soins et dégaine une arme, un revolver noir à la crosse marron. Il la pointe sur les quatre soignantes, à moins d'un mètre de distance. Il leur ordonne de fermer les portes de service."Le premier qui entre ou qui sort, je le bute. Et si vous donnez l'alerte, je reviens et je vous finis" lance-t-il aux quatre femmes tétanisées.

    Les soignantes tentent de lui expliquer qu'il est impossible de verrouiller des portes battantes, et qu'elles n'ont pas de clés pour fermer les portes des chambres des malades.

    Le téléphone portable du patient sonne à plusieurs reprises. Le ou les interlocuteurs mettent en garde le jeune homme : des hommes le cherchent dans l'hôpital. De fait, plus tôt dans la soirée, une infirmière de réanimation avait contacté le service de chirurgie thoracique pour signaler que des individus "très agressifs" demandaient à voir ce patient.

    Les infirmières tentent d'expliquer au patient qu'une jeune femme en attente de greffe va bientôt se présenter dans le service. Elles ont peur qu'à son arrivée, il fasse usage de son arme. Mais le forcené pense qu'il s'agit d'une ruse pour alerter la sécurité et se montre encore plus menaçant. Les soignantes redoutent de voir surgir dans le service leurs collègues, sorties en début de soirée pour préparer le dossier de la transplantation à venir.

    Au bout d'une vingtaine de minutes, l'alerte parvient enfin à être donnée à l'agent de sécurité de l'hôpital. Le vigile prévient un équipage de la Bac.

    Entre-temps, le patient, toujours armé, marche jusqu'au bout du couloir, vers les portes battantes d'entrée du service où il se tient un instant. À son retour, il n'a plus d'arme.

    Les policiers arrivent à l'hôpital. Dans les escaliers, ils croisent les deux visiteurs du patient qui s'en vont. Parvenus dans le service, les fonctionnaires fouillent l'individu, toujours dans le couloir, puis sa chambre, sans découvrir d'arme. Ils expliquent au personnel qu'ils n'ont pas le droit de perquisitionner les chambres des autres malades.

    Le personnel est interrogé sur les faits, dans le couloir, en l'absence de toute confidentialité. Aucune des soignantes n'accepte de déposer plainte.

    La patiente attendue pour la greffe se présente. En voyant qu'il y a "foule" dans les couloirs (policiers, agents de sécurité...), elle s'écrit , ravie, "Tout ce monde rien que pour moi !"

    Les interrogatoires terminés, l'équipage de la Bac se retire. Le patient déambule toujours dans le couloir du service . Le personnel, qui ignore où est passée son arme, s'inquiète. Les cadres de soins arrivent, décident qu'il vaut expulser l'individu . Mais celui-ci refuse de sortir du service. Il a peur d'être attendu dehors.

    Le patient finit par quitter l'unité pour se réfugier aux urgences, où il réclame des calmants.

    Informé des faits, le directeur de l'hôpital signe une décharge de sortie du patient hors avis médical, au motif qu'il a contrevenu au règlement de l'établissement. L'homme est raccompagné jusqu'à la grille de l'établissement. Il est 3 heures du matin.

    Les soignantes extrêmement choquées poursuivent leur nuit de travail, comme si de rien ne s'était passé. En guise de cellule de soutien psychologique, elles procèdent à la préparation, toujours délicate, de la transplantation pulmonaire. Depuis les faits, ces quatre soignantes, traumatisées, sont en accident du travail reconnu

     

     

    Sophie Manelli

     

    La Provence