+ 2 VIDEOS
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
+ 2 VIDEOS
(Réseau Voltaire) - Selon le site internet du magazine Foreign Policy du 28 août 2013, la NSA aurait intercepté les communications entre le chef de l’unité syrienne des armes chimiques et un haut responsable du ministère syrien de la Défense. Ce dernier était paniqué après l’attaque chimique ayant coûté la vie à 1 429 personnes [1].
Cette information, largement diffusée par la presse atlantiste, a contribué à accroître la certitude affichée par les États occidentaux en la culpabilité de la Syrie.
Pourtant, la source de l’intoxication n’est pas états-unienne : la veille, 27 août, la chaîne de télévision Jewish News One annonçait que les interceptions avait été réalisées par Tsahal [2].
De son côté, une source militaire syrienne a confirmé, antérieurement à l’attaque, la présence d’officiers de Tsahal à Douma (zone contrôlée par la Brigade de l’islam) d’où les deux obus contenant des produits chimiques (mais pas nécessairement des gaz de combat) ont été tirés.
L’emballement occidental est ensuite le fait de quelques individus liés à Israël, sous l’impulsion du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
[1] « Exclusive : US Spies say intercepted calls prove Syria army used nerve gas », Foreign Policy, 28 août 2013.
[2] « Tsahal indique que [le] gouvernement syrien est responsable », Jewish One, 27 août 2013.
© wikimedia.org/Art-top/cc-by-sa 3.0
Dans la matinée du 3 septembre le navire ayant à bord une unité de fusiliers marins a quitté le port de Novorossiisk et a mis le cap sur le Bosphore.
Selon le ministère de la Défense de Russie, le navire de garde Neoustrachimiy et les grands navires de débarquement Chabaline, Admiral Nevelski et Peresvet sont déjà déployés en Méditerranée.
http://french.ruvr.ru/news/2013_09_03/La-Russie-envoie-en-Mediterranee-le-navire-de-debarquement-Novotcherkassk-7812/
Le président syrien Bachar el-Assad a mis en garde lundi contre le risque d'une "guerre régionale" en cas d'action militaire occidentale, alors que Washington et Paris tentent de convaincre leurs opinions de la nécessité de frapper le régime syrien accusé d'avoir utilisé des armes chimiques. "Le Moyen-Orient est un baril de poudre et le feu s'en approche aujourd'hui. (...) Tout le monde perdra le contrôle de la situation lorsque le baril de poudre explosera. Le chaos et l'extrémisme se répandront. Le risque d'une guerre régionale existe", a déclaré le président syrien au journal Le Figaro.
Alors que Paris est en première ligne au côté de Washington pour mener une riposte, le président Assad a mis en garde contre une "politique hostile au peuple syrien". "Le peuple français n'est pas notre ennemi, mais (...) dans la mesure où la politique de l'État français est hostile au peuple syrien, cet État sera son ennemi. Il y a aura des répercussions, négatives bien entendu, sur les intérêts de la France", a-t-il menacé.
Le président François Hollande s'est déclaré la semaine dernière "déterminé" à frapper le régime de Damas, accusé d'avoir utilisé des armes chimiques le 21 août, une attaque qui a fait "au moins 281 morts" selon Paris. Aux États-Unis, Barack Obama, qui s'est dit prêt samedi à frapper le régime syrien, mais a demandé un vote du Congrès, multiplie les appels téléphoniques à destination de membres de la Chambre des représentants et du Sénat pour tenter de convaincre les élus, qui doivent se prononcer dans la semaine du 9 septembre.
Le Point - 02/09/13
Le 31 août 2013
Manuel Valls vient d’annoncer 14 % de naturalisations supplémentaires entre 2012 et 2013. Ajoutant qu’il comptait revenir aux 100.000 par an. Vous applaudissez ?
Vous tombez bien, voici le dernier communiqué de l’In-nocence (n°1624), Sur la simplification du processus de naturalisation :
Le parti de l’In-nocence déplore et condamne de la façon la plus rigoureuse les nouvelles dispositions avancées par M. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, et visant à simplifier et faciliter de manière très sensible, pour les étrangers, l’obtention de la nationalité française. M. Valls revient, par ces nouvelles mesures, sur quelques-unes des très rares dispositions du précédent quinquennat qui avaient eu un léger effet en vue d’un ralentissement du changement de peuple. Les très faibles et dérisoires barrières subsistant, telle l’exigence d’une connaissance minimale de notre langue, de notre histoire et de notre culture, sont cette fois levées. Pourront devenir françaises des personnes qui n’ont strictement rien à voir avec notre peuple et ses traditions.
Le parti de l’In-nocence rappelle que, conformément à son programme, il est résolument hostile à toute nouvelle naturalisation, exception faite, au cas par cas, pour les hommes et les femmes ayant rendu à la patrie de signalés services.
98 % des délits commis en France sont le fait d’individus qui pourraient bénéficier de la “peine de probation” souhaitée par Christiane Taubira. En clair, autant de personnes qui n’iraient pas en prison. Que cela vous inspire-t-il ?
Toute la politique pénitentiaire est une aberration parce qu’elle ne s’attaque qu’aux symptômes et pas au mal. La surpopulation carcérale, par exemple, n’est qu’un effet latéral du changement de peuple, la nocence généralisée étant l’instrument de la conquête. Nous ne rêvons ni d’un monde où tous les criminels soient en liberté, ni d’une France couverte de prisons et de caméras de surveillance. Nous voulons un pays à la nocence réduite, marginale, comme autrefois, où l’on ne soit pas obligé de se protéger de tout et de tous à tous les instants : or, cela, multiculturalisme et pluriethnisme l’interdisent absolument. Ils ne peuvent pas engendrer des sociétés de confiance, ils créent des sociétés de guerre civile, plus ou moins larvée suivant les moments.
Comment réagissez-vous aux propos de François Hollande qui affirme vouloir « punir » la Syrie ?
Au lieu de libaniser la France, de la syrianiser, kossovariser, arabiser, islamiser à toute allure, c’est-à-dire d’en faire volontairement un chaudron explosif prêt à éclater à tout instant, on ferait mieux de rechristianiser le Liban, quitte à l’agrandir d’un peu de Syrie. Le sort effroyable des chrétiens d’Orient est constamment présent à mon esprit. Je crains que la seule solution d’avenir, pour eux, soit la création d’un État-refuge, un deuxième Israël, en somme, un Grand Liban chrétien. Quand donc le monde consentira-t-il à admettre ce qui crève les yeux, que le mélange des civilisations (contrairement au jeu harmonieux de leurs influences réciproques) n’apporte que le malheur et la violence, surtout quand l’une des composantes est l’islam ? L’islam ne peut être composante de rien, sinon de lui-même.
Vous espérez réunir ce week-end tous ceux qui font du refus du Grand Remplacement leur priorité. Un nouveau parti ?
Un nouveau parti, un nouveau mouvement, une confédération, un syndicat, un front du non, ce n’est pas à moi d’en préjuger, les participants décideront : le regroupement de tous ceux, associations et individus, qui n’en peuvent plus du changement de peuple et de civilisation, le Grand Remplacement, tel qu’il s’opère dans la violence quotidienne et le silence, c’est-à-dire le mensonge d’État et l’invention permanente, par le complexe médiatico-politique (le “Med-Pol”) d’une langue entièrement mensongère, tout spécialement chargée de ne pas dire, de ne pas montrer, de révéler seulement quand on est sûr qu’il est trop tard, que personne ne peut plus rien y faire.
BOULEVARD VOLTAIRE
Evoquant le drame syrien à Arcachon où il participe à la réunion des Amis de Nicolas Sarkozy, l’ex-ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a estimé que "ce qui s’y passe est une tragédie"
Photo Frédéric Speich
Evoquant le drame syrien à Arcachon où il participe à la réunion des Amis de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, l’ex-ministre UMP des Affaires étrangères a estimé que "ce qui s’y passe est une tragédie".
"La situation est extraordinairement difficile et je serai le dernier à dire "y a qu’à, faut qu’on". D’abord ne rien faire ce serait le déshonneur des démocraties et la complicité avec le massacre qui se perpétue en Syrie. Mais agir comporte des risques redoutables… Pour ma part, je pense qu’il faut agir, et dès le départ j’ai pris position pour une intervention. Pas n’importe comment. D’abord pas tout seul, la France n’a ni les moyens militaires, ni la légitimité politique. Il faut donc une coalition".
"Nous affranchir de la légalité internationale"
Et Alain Juppé d’ajouter : "Compte tenu de la difficulté de la situation et de la difficulté des décisions à prendre, compte tenu aussi du contexte, qui ne ressemble pas du tout à ce que nous avons déjà vécu lors de l’intervention en Côte d’Ivoire, en Lybie, au Mali, parce que dans ces trois cas, nous avions un feu vert du Conseil de sécurité des Nations-Unies qui aujourd’hui est bloqué par l’obstination russe. Il faut donc nous affranchir de cette légalité internationale, ce qui constitue d’une certaine manière une rupture dans la ligne diplomatique de la France.
"Et bien, je crois que dans un tel contexte, une telle décision ne peut être prise par un homme seul. Le Président doit s’adresser aux Français pour leur donner toutes les informations nécessaires, et expliquer dans le détail la stratégie qui est la sienne. Même si la Constitution ne l’y oblige pas, je pense que dans un tel contexte, le Parlement devrait s’exprimer par un vote, pour que le Président puisse s’adosser aux moins à l’adhésion de la représentation nationale".
Et le maire de Bordeaux de conclure : "Le climat de cette rentrée est lourd… La perte de confiance envers le Président et le gouvernement me semble profonde et durable. Et nous devons être à la hauteur de nos responsabilités avec une seule ligne directrice, le bien public, et l’intérieur supérieur de la France."
La Provence
Exclusif.
F.G. | Publié le 30.08.2013, 21h35
SUR LE MÊME SUJET
LeParisien.fr
« Face à cette situation, nous appelons les citoyens européens à se mobiliser pour défendre le droit de lutter contre la montée du nazisme »
Cette place est réservée à Savvas Michael-Matsas, intellectuel radical de renommée internationale et secrétaire général du Parti ouvrier révolutionnaire (EEK), ainsi qu’à l’ancien doyen de l’École polytechnique d’Athènes Konstantinos Moutzouris. L’Aube dorée occupe quant à elle la place de… la partie civile. Le monde à l’envers !
Savvas Michael est poursuivi pour diffamation, incitation à la violence et trouble de la paix civile, suite à une plainte de l’Aube dorée. Le parquet a retenu comme charges contre lui la diffamation (de l’Aube dorée désignée comme groupe «criminel» par un tract de l’EKK), l’incitation à la violence du fait de l’appel à lutter contre les nazis, et le trouble de la paix civile censément menacée par l’appel à manifester contre ces derniers, toujours dans le même tract. Ce n’est point un hasard si au même moment dans les médias de l’extrême droite Savvas Michael fait l’objet d’attaques nauséabondes et de propos ignominieux, notamment en sa qualité de juif et d’intellectuel marxiste. Car l’Aube dorée, selon ses habitudes, inverse les rôles et tente de se présenter en victime ; on ne s’étonnera pas de découvrir dans la blogosphère nazie que Savvas Michael est dénoncé comme «un agent de la conspiration juive mondiale contre la Nation grecque, pour provoquer une guerre civile et établir un régime judéo-bolchévique…» et que sa photo y est publiée, accompagnée d’un véritable appel au meurtre antisémite du genre «Écrasez la vermine juive»…
Bref les néonazis grecs excellent dans un rôle conforme à la plus pure tradition national-socialiste. Mais que fait la justice ? Poursuit-elle les auteurs de ces propos ? Non seulement elle n’en fait rien, mais elle retient la plainte du parti néonazi contre le philosophe juif, de sorte qu’il se trouve actuellement poursuivi pour un tract politique contre les nazis tandis que ceux-ci continuent à agresser et poignarder des migrants, des homosexuels et des militants de gauche en toute impunité. L’appel à lutter contre le néonazisme deviendrait ainsi un délit passible des tribunaux.
De son côté, Konstantinos Moutzouris est accusé d’avoir autorisé au média alternatif Athens Indymedia d’émettre depuis l’enceinte de l’École polytechnique, ce qui révèle à quel point la liberté d’expression est actuellement remise en question. Notons que deux procès déjà intentés contre lui pour des accusations afférentes avaient abouti à la relaxe.
L’affaire remonte à mai 2009 lorsque des associations antiracistes et plusieurs organisations de gauche avaient appelé à manifester contre un rassemblement organisé par un comité de riverains infiltré par l’extrême droite. Une intervention policière musclée avait dispersé la contre-manifestation tandis que les membres de l’Aube dorée s’en prenaient violemment à un squat occupé par des migrants en faisant au moins cinq blessés, fait pour lequel aucun d’entre eux ne fut jamais inquiété. À l’époque l’Aube dorée avait déposé plainte contre toutes les organisations ayant appelé à manifester le 9 mai, mais celle-ci est restée aux oubliettes jusqu’à novembre 2012, quand le procureur a décidé d’ordonner une information judiciaire. D’une longue liste des personnes mises en cause, seulement les deux prénommés ont été mis en accusation et renvoyés devant un tribunal. La visée antisémite ne fait pas de doute concernant Savvas Michael ; après tout la justice grecque dans sa plus haute instance avait estimé que le pamphlet antisémite et négationniste de Constantinos Plevris, où est affirmé que «juif et homme sont des notions contradictoires» exprimait une opinion scientifique sur un sujet qui prête à débat ! Quant aux plaignants et aux témoins à charge contre Plevris, ils se sont trouvés sur le banc des accusés pour… dénonciation mensongère et diffamation, et il a fallu plusieurs années de procédure pour qu’ils soient définitivement innocentés.
Bref la pénalisation de la dénonciation de nazis risque de s’installer durablement dans les mœurs judiciaires grecques. Le procès du 3 septembre apporte une nouvelle confirmation de cette funeste tendance alors que la montée plus qu’alarmante de l’Aube dorée se poursuit inexorablement dans une société saccagée par les mesures dictées par la troïka et appliquées par un gouvernement à sa solde. Et le silence, sinon la complicité d’une Europe censée être construite sur le «Plus jamais ça ! » se fait de plus en plus assourdissante…
Face à cette situation, nous appelons les citoyens européens à se mobiliser pour défendre le droit de lutter contre la montée du nazisme, un droit remis en question en la personne de Savvas Michael-Matsas, à qui nous tenons à exprimer notre entière solidarité, au même titre qu’à Konstantinos Moutzouris.
CRIF
En Géorgie, un monument à Staline a été inauguré dans la ville de Telavi ce dimanche.
Selon un représentant de la Société internationale de Staline, ce monument a été fabriqué avec des dons recueillis. Dans une interview à l’agence EFE, il a déclaré que « personne ne peut interdire d’aimer Staline. Il est notre compatriote le plus célèbre. »
Les autorités de la ville affirment que le monument a été installé sans autorisation, et n’excluent pas la possibilité qu’il soit démonté.
En juillet dernier, le nouveau gouvernement géorgien a décidé de restaurer le monument à Staline à Gori, qui a été démonté en 2008. Le président géorgien Mikhaïl Saakashvili a critiqué cette décision, en qualifiant Staline d’« anti-Géorgien ».
E&R
La presse française n’est pas tendre avec François Hollande qui en vassal trop zélé a été « piégé » comme un débutant par le patron de l’empire du bien, Barack Obama. Le président américain, dont l’entourage évoquait de possibles frappes militaires en Syrie dés le 29 août, a finalement annoncé que sa décision était suspendue à un vote du Congrès. La rentrée des parlementaires américains est le 9 septembre. Selon « un haut responsable de la Maison Blanche» ont rapporté les agences de presse, M. Obama a lancé « une intense campagne de lobbying pour tenter de convaincre des parlementaires sceptiques (…). Le président Obama, le vice-président Joe Biden et le chef des services de la Maison Blanche ont tous les trois multiplié les appels téléphoniques à destination de membres de la Chambre des représentants et du Sénat ». Bref résume Philippe Waucampt dans Le Républicain Lorrain, entre «la défection des Britanniques » -les parlementaires consultés par David Cameron se sont prononcés contre une intervention militaire- et le recul des Etats-Unis, François Hollande est désormais « dans le rôle du cocu magnifique ».
Dans Les Echos, Cécile Corduret constate elle aussi que le président de la République est le seul sur la scène internationale à vouloir attaquer au plus vite la Syrie. « Soucieux de sauver la face, l’exécutif maintient ses ambitions et refuse de demander un vote au Parlement, comme l’ont fait ses alliés », ce qui est aussi « une position à contre-emploi ». Voter? «Je ne vois pas quel serait l’intérêt politique» affirme Elisabeth Guigou, présidente de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale. A contrario, le député socialiste Patrick Menucci réclame un vote. «On a tout intérêt à convaincre l’opinion publique que cette intervention doit se faire». «Chacun comprend qu’on ne peut pas intervenir en Syrie sans la participation des Etats-Unis» a-t-il précisé.
Un avis largement partagé au sein des dirigeants de l’UMP qui comme Jean-François Copé souhaitent aujourd’hui un débat à l’assemblée et qui sont comme leurs homologues socialistes les relais serviles des vœux de Washington via l’Otan.
Mais intervenir pour quoi faire et avec quelles justifications ? Les informations présentées par les Etats-Unis et leurs alliés sur l’utilisation de gaz toxique par le régime syrien dans la banlieue de Damas le 21 aout sont plus que soumises à caution.
La tradition de mensonges, de montages divers et variés utilisés par l’administration américaine pour justifier ses interventions armées ne sont plus à démontrer. On se souvient de Colin Powell à la tribune de l’ONU il y a dix ans montrant une fiole censée prouver que l’Irak détenait des armes de destructions massive. Ce qui était un bidonnage complet pour justifier le renversement du régime de Saddam Hussein qui a débouché sur le chaos sanglant que l’on sait.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, lors d’une allocution prononcée devant l’Institut des relations internationales de Moscou a résumé le sentiment d’une large partie des opinions publiques, malgré l’intense propagande menée contre le régime laïc syrien dans nos contrées.
« On nous a montré quelques images où il n’y a rien de concret: ni cartes géographiques ni noms (…). Ce que nous ont montré par le passé et plus récemment nos partenaires américains, ainsi que les Britanniques et les Français ne nous convainc absolument pas », a ainsi déclaré M. Lavrov.
Membre de la commission d’enquête internationale de l’ONU sur les violations des droits de l’homme en Syrie, la magistrate suisse Carla Del Ponte avait déclaré en mai dernier que les milices hostiles au régime de Bachar el-Assad « ont utilisé des armes chimiques, faisant usage de gaz sarin ». La semaine dernière Mme Del Ponte précisait aussi que « La commission d’experts (de l’Onu, NDLR) n’a trouvé aucune preuve de l’usage d’armes chimiques par l’armée syrienne ».
En France, selon un sondage CSA pour Atlantico seulement 45% des personnes interrogées sont pour une intervention de l’Onu en Syrie. D’après une enquête Ifop pour Le Figaro, ce pourcentage monte à 55%… mais 59% des sondés sont opposés à une intervention française. Des résultats similaires se retrouvent dans les pays occidentaux : 58% des Allemands selon une enquête de la télévision publique et 59% des Américains selon un sondage You Gov sont hostiles à une intervention armée de leur pays
Selon un autre sondage réalisé les 29 et 30 aout par l’institut BVA pour i télé CQFD – Le Parisien et Aujourd’hui en France , les Français seraient opposés à 64 % à une participation de notre pays à une intervention militaire contre la Syrie. Plus précisément 37% des personnes interrogées redoutent que cette intervention fasse tomber la Syrie sous la coupe d’un régime islamiste, 35 % que cette attaque embrase la région, 22% qu’ elle ne change rien à la situation des habitants au quotidien. L’installation d’un régime fanatiquement anti-chrétien en Syrie, le massacre des minorités et la déstabilisation des pays limitrophes, et notamment du Liban, sont en effet des menaces sérieuses et évidentes comme l’a déjà précisé Bruno Gollnisch.
Le Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a choisi d’être invité sur le media communautaire Radio J pour cracher son mépris au visage des Français qui doutent de l’opportunité d’intervenir en Syrie. Comparant de facto le régime laïc syrien au régime hitlérien. « Je ne voudrais pas a-t-il déclaré que les mêmes qui recevaient M. el-Assad un 14 juillet (c’était en 2008, NDLR) montrent aujourd’hui un esprit munichois face à ces atrocités ».
Des propos dénoncés par Jean-Luc Mélenchon qui reprenant la balle au bond a jugé que « ces déclarations (de M. Désir) sont une relativisation du nazisme qui est intolérable».
La relativisation des crimes américains commis au nom des droits de l’homme et de la liberté l’ait tout autant, alors même que nous avons sous les yeux, nous l’évoquions plus haut, les résultats chaos dans lequel ils ont plongé l’Irak en chassant du pouvoir le régime laïc de Saddam Hussein et du parti Baas
Selon le dernier bilan rendu public par la Mission d’assistance des Nations unies en Irak (UNAMI), près de 5000 civils ont été tués, et 12 000 blessés depuis le début de l’année 2013 en Irak. Le mois de juillet a été le plus sanglant depuis 2008 avec officiellement 1057 morts.
Un terrorisme qui prospère de plus belle depuis le départ (inéluctable) des troupes américaines il ya dix-huit mois et qui se nourrit aussi des appels au djihad lancés en Syrie par les brigades internationalistes islamistes. En Irak aussi attentats, massacres, et enlèvements sont revendiqués très majoritairement par un groupe islamiste affilié à al-Qaïda.
Censé surfer sur l'actualité des élections législatives, le spot TV affichait le slogan «L'Allemagne vote blanc»...
C’est tellement gros qu’on a du mal à y croire. Le géant des confiseries Ferrero et l’agence de publicité mondialement reconnue M&C Saatchi viennent pourtant d’encaisser un échec publicitaire retentissant en Allemagne. Et une polémique pour le moins explosive.
Pour le lancement permanent des «Ferrero Küsschen» («petits baisers») au chocolat blanc, des confiseries jusque-là distribuées occasionnellement en Allemagne, ils ont conçu un spot publicitaire sur le thème des élections législatives actuellement en préparation outre-Rhin.
Le pitch: une boîte de chocolats géante qui harangue ses supporters sur un podium lors d’un meeting avec le slogan: «Nous voulons des Ferrero Küsschen blancs pour toujours». Et des militants arborant sur des banderoles les messages «Yes Weiss (blanc en allemand) Can», en référence au slogan de campagne de Barack Obama ou encore «Les noix blanches restent». Et en bouquet final, sur un poster géant: «L’Allemagne vote blanc».
Excuses
Des messages qui ont aussitôt enflammé les réseaux sociaux où les accusations de racisme ou de soutien au parti d’extrême droite anti-immigration NPD ont aussitôt fusé. Face à la polémique, le groupe Ferrero a décidé de retirer la publicité et s’est fendu d’un communiqué, rapporte Der Spiegel.
«Il est important pour nous de souligner clairement que nous sommes strictement opposés à toute forme de xénophobie, extrémisme de droite ou de racisme», explique la marque. «Toutes nos déclarations concernaient exclusivement le chocolat blanc – et sans intention xénophobe», poursuivait-elle, ajoutant «regretter que sa publicité ait été mal comprise».
Rosh Hachana sera fêté cette année le jeudi 5 septembre et vendredi 6 septembre 2013 (mercredi soir et jeudi soir, car une journée juive commence après la tombée de la nuit).
Rosh Hachana signifie littéralement la “tête de l’année”. On y fête le nouvel an, le jour du jugement et du shoffar (on souffle dans une corne de bélier). Les deux jours de Rosh Hashana sont chômés. Différents aliments sucrés sont consommés ces deux soirs pour espérer une douce nouvelle année. L’aliment le plus symbolique est la pomme dans le miel mais on mange aussi de la grenade, de la courge, des dattes, du nougat (mais tout cela dépend de son origine et ses habitudes).
Et ne vous étonnez pas si vous voyez de nombreux juifs le long du canal ou de la Seine ayant l’air de vider leurs poches, le premier jour de Rosh Hachana il est coutume de jeter symboliquement ses péchés à l’eau et commencer la nouvelle année sur de nouvelles bases !
Channa Tova (bonne année) 5774 à tous. En attendant Yom Kippour (le Grand Pardon) samedi 14 septembre 2013…
En savoir plus sur http://www.evous.fr/Nouvel-an-juif-annee-5772-cette-semaine,1167993.html#1lMU5RfGTFHmOv4V.99
http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/565037/jewish/Roch-Hachana-5774.htm
Le président Obama vient de donner son feu vert à un gigantesque programme militaire visant à augmenter les capacités d’armes nucléaires tactiques de l’Otan en Europe, dans le cadre du bouclier défensif de l’Alliance atlantique.
Ce programme, financé à hauteur de 11 milliards de dollars (8,4 milliards d’euros), servira à moderniser l’arsenal nucléaire américain constitué de près de 200 têtes nucléaires présentes sur les six bases de l’Otan dans cinq pays européens (Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Italie, Turquie).
Une partie de ce budget est consacrée au développement d’une nouvelle arme nucléaire : la B-61-12. Elle est conçue pour s’attaquer aux bunkers dissimulant des armes nucléaires, chimiques ou biologiques, son coût est de 21,5 millions d’euros pièce. Considérée comme une arme tactique, elle n’est pas concernée par le traité de non-prolifération des armes nucléaires.
Sources : NuclearWatch / Defensedaily / Sudinfo.be / Le Journal du Siècle
Le président russe Vladimir Poutine a demandé samedi aux Etats-Unis de fournir la preuve que le régime syrien avait utilisé des armes chimiques.
"Concernant la position de nos amis américains, qui affirment que les troupes gouvernementales (syriennes) ont utilisé (...) des armes chimiques et disent avoir des preuves, hé bien, qu'ils les montrent aux enquêteurs des Nations unies et au Conseil de sécurité", a-t-il dit à des journalistes. "S'ils ne le font pas, cela veut dire qu'il n'y en a pas", a-t-il ajouté.
http://www.lorientlejour.com/article/830734/poutine-washington-doit-fournir-la-preuve-de-lusage-darmes-chimiques-par-la-syrie.html
ALTERINFO
Un homme de 24 ans a été poignardé dans un bus à Paris dans la nuit de samedi à dimanche, vers 1h30 du matin. L’agression a eu lieu aux alentours de la Porte d’Orléans (XIVe), à bord du Noctilien de la ligne N21, qui assure le trajet entre Chilly-Mazarin (Essonne) et Châtelet, via le XIVe arrondissement.
La victime a été très grièvement blessée, transportée à l’hôpital par le SAMU, avec un pronostic vital engagé. L’agresseur, lui, est en fuite. Les raisons de l'agression sont inconnues. L’enquête a été confiée à la police judiciaire.
LeParisien.fr
Photо: EPA
C'est ce qu'a déclaré le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, dans une interview, accordée aux chaînes de télévision américaines. Selon Kerry, les résultats de l'analyse des échantillons de sang et de cheveux, recueillis sur le leu de l’attaque présumée, qui sont devenus disponibles pour les Américains, indiquent la présence du sarin.
« Les tests, recueillis dans l'est de Damas, ont montré que les cheveux et le sang ont des résultats positifs sur les traces de gaz sarin », a indiqué Kerry.
Le secrétaire a également exprimé sa confiance que le Congrès américain approuve la demande du président Barack Obama sur une intervention militaire dans le conflit syrien.
http://french.ruvr.ru/news/2013_09_01/Les-Etats-Unis-ont-recu-des-preuves-de-lutilisation-du-gaz-sarin-en-Syrie-7037/