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GAELLE MANN - Page 1360

  • LECONTE DE LISLE (1818-1894)

    Silence ! Je revois l'innocence du monde.
    J'entends chanter encor aux vents harmonieux
    Les bois épanouis sous la gloire des cieux;
    La force et la beauté de la terre féconde
    En un rêve sublime habitent dans mes yeux.

    Le soir tranquille unit aux soupirs des colombes,
    Dans le brouillard doré qui baigne les halliers,
    Le doux rugissement des lions familiers;
    Le terrestre jardin sourit, vierge de tombes,
    Aux anges endormis à l'ombre des palmiers.

    L'inépuisable joie émane de la vie;
    L'embrassement profond de la terre et du ciel
    Emplit d'un même amour le coeur universel;
    Et la femme, à jamais vénérée et ravie,
    Multiplie en un long baiser l'homme immortel.

    .................................

       Eden ! ô le plus cher et le plus doux des songes,
    Toi vers qui j'ai poussé d'inutiles sanglots !

     

     

    Extrait de QUAÏN - Poèmes Barbares (1862)

     

  • 1571-2011: l'anniversaire de la victoire de Lépante célébré à Nice

    09/10/2011

    NICE (NOVOpress) — 440 ans après la victoire de l’Europe chrétienne coalisée face aux Ottomans lors de la bataille de Lépante, les identitaires niçois ont organisé deux rendez-vous célébrant cet événement ayant eu à l’époque un retentissement tel que le pape décida de faire du 7 octobre la fête de Notre-Dame du Rosaire.

    1571-2011: l'anniversaire de la victoire de Lépante célébré à Nice

    Vendredi 7 octobre, ce sont 70 militants qui se sont rassemblés Place Sasserno, à l’angle des rues de Lépante et Provana de Leyni (du nom du héros niçois commandant la flotte envoyée par la maison de Savoie à la bataille de Lépante). Prenant la parole devant une banderole Niçois souviens-toi : Lépante 1571 victoire de l’Europe chrétienne Philippe Vardon – président de Nissa Rebela et membre du Bureau Politique du Bloc Identitaire – en a appelé au dépassement des égoïsmes nationaux et à l’unité européenne, comme surent le faire les marins-soldats de Lépante. Symbole de cette solidarité européenne face aux défis actuels, des messages de soutien et d’amitié de la direction du mouvement España 2000 et du député européen de la Lega Nord Mario Borghezio ont été lus aux participants. Philippe Vardon concluait son intervention par un vibrant appel à l’offensive : “Face à l’islamisation, nous, fiers Niçois et Européens, sommes plus que jamais la seule opposition ! Non pas parce que nous sommes le dernier rempart, prêt à céder, mais parce que nous sommes déjà la première ligne de la résistance, de la contre-attaque. Nous sommes ces bateaux en train de s’équiper dans les ports d’Europe pour partir à Lépante !”

    Conférence de présentation du nouvel ouvrage des éditions IDées "1571 – Lépante"

    Conférence de présentation du nouvel ouvrage des éditions IDées "1571 – Lépante"

    Le lendemain, c’est au foyer identitaire niçois Lou Bastioun qu’était organisée une conférence de présentation du nouvel ouvrage des éditions IDées (le second après “Éléments pour une CONTRE-CULTURE identitaire” paru le 1er septembre) “1571 – Lépante“. Jean-David Cattin, Benoît Loeuillet et Philippe Vardon étaient présents pour évoquer la bataille et présenter le livre (dans lequel on peut aussi retrouver les signatures de Guillaume Luyt, Mario Borghezio et Frédéric Pichon) en avant-première. Celui-ci sera disponible sous peu dans tous les lieux alternatifs identitaires et sur le net.

    Signalons qu’une équipe de l’émission Dimanche + (Canal +) a suivi les militants identitaires tout au long de cette fin de semaine chargée, ainsi que sur un tractage de marché le samedi matin. Les images devraient être diffusées dans un reportage en décembre.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Mayotte en situation insurrectionnelle, par Bernard Lugan

     

    Communiqué de Bernard Lugan

    Depuis plusieurs jours, l’île de Mayotte que des politiciens irresponsables ont, par misérable calcul électoral, et sans avoir préalablement consulté le peuple français, transformé en département, vit un véritable climat insurrectionnel.

    Pour mémoire, ce Lampedusa d’outre-mer ne produit rien et l’immense majorité de sa population est au chômage ou vit des prestations généreusement versées par la France ; à 60 % ses habitants ne parlent que le swahili ou le malgache, les musulmans polygames y sont majoritaires et sur 200.000 habitants, l’on compte au moins 60.000 immigrés clandestins. Quant à la maternité de Mamoudzou elle met au monde chaque année 7.000 jeunes compatriotes, dont 80 % nés de mères immigrées originaires de toute l’Afrique orientale et jusqu’à la cuvette du Congo [1].

    Pour donner une apparence de légalité à cette départementalisation, les politiciens irresponsables qui nous gouvernent ont organisé un simulacre de référendum concernant les seuls habitants de Mayotte, à l’exclusion des Français métropolitains qui, pourtant, vont de leurs deniers, assurer le suivi de l’opération… Cette seule population appelée à voter n’allant pas refuser les avantages sociaux promis par le nouveau statut de l’île, ce fut donc à 95 % qu’elle plébiscita la départementalisation, synonyme pour elle de RSA et d’alignement sur les prestations de l’assistanat servies en Métropole.

    Cette manne tardant à être concrétisée, nos « chers » nouveaux compatriotes ont entrepris de détruire avec méthode les équipements ultra modernes payés par les Français hexagonaux. A la date de rédaction de ce texte, l’île est ainsi en situation quasi insurrectionnelle. Une fois de plus impuissant et dépassé par les événements, le gouvernement français va, à quelques mois d’un scrutin dans lequel il joue sa survie, acheter la paix sociale en acceptant les exigences des Mahorais qui seront soldées par les impôts des autres Français.

    Face à ce véritable diktat qu’est la départementalisation de Mayotte, le plus incroyable est que, juridiquement, il n’existe plus aucun moyen de revenir en arrière, c’est-à-dire au statut antérieur qui permettait de maintenir cette île de l’océan indien dans l’ensemble français mais sans avoir à subir les conséquences dramatiques de cette surréaliste départementalisation.
    _________

    [1] Voir à ce sujet les nombreux articles et dossiers consacrés par l’Afrique Réelle à cette question.

    NPI

  • Jean-Marie Le Pen soutient Gaza et l'Iran

    Vidéo publiée le 30 juin 2010 par Sodoman13

  • La parole au peuple? Chiche !

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    Présenté depuis des semaines  par la grosse artillerie médiatique,  le premier tour des  primaires socialistes a été un incontestable succès pour le PS qui a réussi son pari de mobilisation du « peuple de gauche ». Réussite qui est  certes à relativiser : le patron de l’UMP,  Jean-François Copé,  a souligné pour se rassurer que les 2 338 000 électeurs Français  (ou qui seront en âge de voter pour la présidentielle) qui ont participé à ce scrutin,  ne représentent « que quatre Français sur 100 »; un  nombre de participants  également à mettre en perspective avec les 42 millions  de Français inscrits sur les listes électorales…

    Pour le reste, ce résultat n’est pas une réelle surprise pour Bruno Gollnisch, puisque les deux principales têtes  de gondole socialistes,   François Hollande  (environ 39%) et  Martine Aubry (environ 31%), très largement interchangeables aux yeux des Français,  raflent sept votes sur dix. Et ce,  sur un programme sensiblement similaire : non remise en cause des principaux  diktats bruxellois,  poursuite de l’immigration,  droit de vote des immigrés, mariage et adoption pour les couples homos, etc.,

    Si surprise il y a, elle  provient non des larmes de Ségolène Royal, non de DSK confirmant son vote en faveur de Mme Aubry  ou du (faible) score attendu de Manuel Valls,  mais  de celui  d’Arnaud Montebourg (environ 17%). Un succès du député PS de Saône-et-Loire qui s’est construit  sur un programme en profond décalage sur les questions européennes avec le discours ultra-dominant au sein de la très euromondialiste direction du PS.

    Nous verrons si ce chevalier blanc de la démondialisation, qui détient désormais largement les clés du scrutin,  donnera clairement des consignes de vote  au profit de M. Hollande ou de Mme Aubry, ou s’il préférera négocier plus discrètement son soutien pour « ne pas désespérer Billancourt »… Le Monde relevait justement que  ce score élevé de M. Montebourg « complique la tâche du futur leader de la gauche qui devra quoi qu’il pense réconcilier les deux gauches au risque de s’aliéner le centre. »

      A dire vrai, il est  évident que la  gauche  anti-européenne fédérée par Jean-Luc Mélenchon -cette « gauche radicale » que Le Monde oppose aujourd’hui à «  la gauche gestionnaire »…-  voire un   certain nombre de  nationaux et de souverainistes opposés à l’Europe des Banksters,  se sont également invités dans la primaire du PS pour  voter Montebourg. Hier soir, Marine Le Pen a  lancé sur France 2  un appel  aux «  hommes et (aux)  femmes de gauche qui rejettent les délocalisations, l’ultralibéralisme, le libre échange brutal, la concurrence déloyale, la ruine par les différents plans de renflouement européen, ceux-là, ce soir, seront orphelins et n’auront plus de candidat. »

    « Je crois très sincèrement que cette primaire (…) démontre qu’il y a un grand appétit démocratique chez les Français,  ils veulent qu’on leur demande leur avis » a relevé la candidate de l’opposition nationale, rappelant la nécessité de redonner la parole au peuple, notamment par le biais du referendum d’initiative populaire et le rétablissement de la proportionnelle.

     Un désir de démocratie directe qui traverse l’ensemble des peuples d’Europe. Nos amis autrichiens du  FPÖ  se sont prononcés ainsi  dernièrement en  sa faveur et pour la possibilité d’organiser jusqu’à quatre consultations référendaires par an.  Le Président du  FPÖ,  Heinz-Christian Strache,   a estimé qu’une consultation du peuple aurait pu notamment  empêcher l’extension  du « Fonds de sauvetage de l’euro »

    Blog de Bruno Gollnisch - 10/10/11

  • Carla Bruni: un périmètre de sécurité autour de la clinique...

    Après l'annonce de premières douleurs le 15 septembre, le blocage d'un étage entier de la clinique de la Muette à Paris le 28 septembre, puis celui de la rue de la clinique hier, la France entière a beau être suspendue au ventre de Carla Bruni-Sarkozy, cette dernière pourrait bien finir par accoucher dans l'indifférence totale, ou presque.

     Car cette attente commence à être lassante. On a beau être impatient de voir arriver le "premier bébé de France", qu'on nous avait annoncé pour n'importe quand à partir du 1er octobre, neuf mois, c'est long, presque autant pour nous que pour la future maman Carla Bruni.

     On saluera toutefois le tact du bébé de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy, qui a eu l'obligeance de ne pas arriver hier, en même temps que le premier tour des primaires socialistes. Ceci dit, le futur bébé pourrait aussi avoir pitié des policiers et des pauvres journalistes qui font le pied de grue devant la clinique.

    Closer - 10/10/11

  • Egypte: l'armée tire à balles réelles sur les Chrétiens

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    (Cliquez sur la photo)

    Dans la petite salle de la morgue, l’air est suffocant. Douze corps sont allongés, épaules contre épaules. L’un a le crâne défoncé, les yeux exorbités. « Tantawi assassin (1) ! », hurlent les hommes et femmes qui se pressent pour voir et embrasser les « martyrs ». 

    Sur l’une des tables, Mina Daniel, un jeune homme aux longs cheveux noirs, baigne dans une mare de sang. Blogueur et militant socialiste, il a participé à toutes les batailles de la révolution de janvier. Son ami Khaled El Said, leader musulman de la Coalition des jeunes de la révolution, est hébété.

    Autour de lui, la foule est hystérique : les femmes lèvent les bras au ciel en pleurant, les hommes aux tee-shirts tachés du sang des blessés scandent des slogans hostiles à l’armée. « Est-ce que l’on n’est pas égyptien ? Est-ce que l’on n’est pas des humains ? », s’exclame Romani Samir, un bijoutier de 30 ans. « Ils ne veulent plus de chrétiens en Égypte ! Que n’importe quel pays nous offre l’asile et nous partirons ! »

    Un prêtre copte note minutieusement les noms des défunts. Au moins 24 victimes des violences de la veille avaient été identifiées lundi 10 octobre, parmi lesquels des soldats. Certains ont été tués par balles, d’autres écrasés par des véhicules de l’armée. « Cela rappelle les pires moments de la révolution, lorsque les manifestants de Tahrir étaient directement attaqués par la police », commente Mohsen Isaaq, 27 ans, qui était dans la marche. Il y a eu par ailleurs au moins 328 blessés.

    Une manifestation pacifique

    Il s’agissait, au départ, d’une manifestation pacifique pour réclamer que l’église du village de Merinab, en Haute-Égypte, en partie brûlée la semaine dernière, soit reconstruite et que les responsables de l’attaque contre l’édifice soient arrêtés et jugés. 

    Depuis plusieurs semaines, ce village proche d’Assouan est agité par une querelle : un groupe d’habitants musulmans – salafistes, selon certains –, affirme que l’édifice est en fait une « salle commune » et que les coptes ne disposent pas du permis nécessaire pour construire les dômes qu’ils veulent ajouter. 

    Le prêtre local assure au contraire que le lieu est enregistré comme église depuis plus de quatre-vingts ans. La manifestation de dimanche se saisissait de cette dernière attaque contre les coptes pour réclamer une loi unifiée sur la construction des lieux de culte en Égypte.

    « Nous sommes partis de Choubra (quartier du nord du Caire) vers 16 heures. Il y avait environ 10 000 personnes. En arrivant dans le secteur d’Oulali, le cortège a été attaqué à coups de pierre par des habitants ou des “baltaguis” » (hommes de main du régime), raconte Bishoï Tamry, un activiste de l’Union des jeunes de Maspero, un groupe de défense du droit des coptes. 

    « Le calme est revenu et nous avons pu repartir. Arrivés devant l’hôtel Ramses Hilton, nous nous sommes retrouvés face à un cordon de soldats. Ils ont tiré en l’air pour disperser la foule », continue-t-il.

    Les soldats ont tiré à balles réelles sur la foule

    Sherif Azer, un militant des droits de l’homme, précise : « Il y avait une forte tension entre les soldats et les manifestants, qui scandaient des slogans contre le Conseil suprême des forces armées (Scaf). On m’a dit qu’il y avait eu des accrochages individuels entre soldats et manifestants, avant que la situation ne dérape. » Des coups de feu sont échangés dans la confusion.

    « La télévision d’État a tout de suite choisi sa version : les coptes sont arrivés armés et ont tiré les premiers sur les soldats qui n’ont fait que se défendre », fulmine Bola Abdu. Il semble clair que des groupes de « baltaguis », des hommes de main payés pour provoquer des violences, ont attaqué les coptes présents.

    La réaction de l’armée a été plus violente que jamais : après les tirs de sommations et les habituelles bastonnades, des véhicules blindés ont zigzagué au milieu des manifestants affolés, fauchant plusieurs personnes. Les soldats ont tiré à balles réelles sur la foule, au hasard.

    « L’armée a voulu montrer qu’elle pouvait utiliser la violence contre les manifestants avant les élections. Comme pour prévenir qu’aller manifester maintenant, c’est risquer sa vie, avance Sherif Azer. Il est plus facile de s’en prendre aux coptes, parce qu’ils savent que la population sera moins solidaire. » 

    Beaucoup redoutent que les événements ne provoquent des affrontements entre coptes et musulmans dans tout le pays, notamment en Haute-Égypte où les chrétiens sont proportionnellement plus nombreux.

    (1) Le maréchal Tantawi dirige le Conseil suprême des forces armées, au pouvoir depuis la chute de Hosni Moubarak, le 11 février dernier.

      NINA HUBINET, au Caire

    Source La Croix - 10/10/11

  • Après le printemps arabe, l'hiver démocratique ?

     

    Communiqué de Marine Le Pen, Président du Front National

    Menées au nom de la liberté et des droits de l’homme, les révolutions dans les pays du Maghreb tournent au fiasco démocratique et à la poussée de mouvements islamistes violents.

    La mort dimanche de 24 chrétiens coptes au Caire qui protestaient contre l’incendie d’une église dans le sud du pays, fait suite aux nombreuses attaques meurtrières dont est victime cette minorité depuis plusieurs mois.

    Cette vague de violences s’étend également à la Tunisie, où 200 islamistes ont tenté de prendre d’assaut le siège d’une télévision privée après avoir attaqué en juillet dernier un cinéma qui diffusait un film sur la laïcité.

    Ces violentes attaques illustrent l’extrême fragilité des processus démocratiques dans des pays confrontés à l’influence grandissante des mouvements islamistes radicaux et les menaces qui pèsent sur les libertés individuelles.

    Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle condamne fermement ces violences perpétrées contre les minorités religieuses et exprime sa plus vive inquiétude face à la possibilité de voir surgir des dictatures islamistes aux portes de l’Europe.

    Elle appelle le gouvernement français à témoigner d’une solidarité particulière à l’égard de ces communautés persécutées et à rappeler aux dirigeants égyptiens et tunisiens, leur devoir d’assurer et de protéger les libertés et la démocratie.

    NPI

  • Nicolas Sarkozy menace la laïcité

     

    Par Bertrand Dutheil de La Rochère, conseiller République et Laïcité de Marine Le Pen

    Décidément, Nicolas Sarkozy ne comprend rien à la laïcité, et donc à la France et à la République. Sa conception de la nation est pleinement communautariste. Elle est dangereuse.

    À Erevan, le 7 octobre 2011, il cite un certain nombre de nos compatriotes, ayant atteint quelque notoriété, sous prétexte de leur origine arménienne. Sinon eux-mêmes, du moins leurs parents ou leurs grands-parents auraient trouvé en France « une seconde patrie », et non leur patrie en dehors de toute considération sur leur ascendance. Cette énumération de citoyens français en fonction de leurs racines ethniques, quels que soient les sentiments personnels des intéressés, est une atteinte portée au principe de laïcité qui place dans la sphère privée tant la religion que la généalogie de chacun.

    Déjà, le 4 octobre, il avait cru devoir flatter les protestants en déclarant que la France leur serait redevable de la liberté de conscience. Que le président de la République en déplacement dans les Cévennes aille visiter les musées réformés et des lieux qui perpétuent le souvenir des Camisards, rien de plus normal. Qu’il souligne que, grâce à la laïcité, la France a mis fin aux conflits religieux qui ne l’ont que trop déchirée, tel est son rôle. Mais que Nicolas Sarkozy se fasse historien pour courtiser un culte est un accroc à la laïcité.

    Lire la suite de cet article »

    NPI - 10/10/11

  • Copé le mauvais joueur...

     

    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    Jean-François Copé se ridiculise en persistant dans son attitude de mauvais joueur face au succès des primaires socialistes.

    Sa mauvaise humeur l’incite à s’en prendre de façon assez ridicule à Arnaud Montebourg, au point de qualifier de « dinguerie » la remise en cause de la mondialisation. Voilà qui en dit long sur le fond de sa pensée : en dehors de l’ultralibéralisme et du libre-échange point de salut. Voilà qui en dit long aussi sur son mépris pour l’électorat qui sort de la bien-pensance copéiste.

    Il faut le reconnaître : il y a à l’évidence des points de convergence entre les projets économiques de Marine Le Pen et d’Arnaud Montebourg : le dépassement du dogme du libre-échange, et la nécessité de mettre au pas les banques et les marchés financiers.
    En ce sens, le très bon score d’Arnaud Montebourg est un signe encourageant qui démontre la profonde aspiration des Français à davantage de protection, même si ces idées disparaissent désormais du débat socialiste au profit du conformisme de Martine Aubry et François Hollande.

    On doit cependant déplorer chez Arnaud Montebourg un manque de cohérence : il n’est pas possible de sortir de la mondialisation débridée sans remise en cause des principes ultralibéraux de l’Union européenne, sans réflexion sur l’euro ; et chacun sait que le protectionnisme au niveau européen restera toujours une chimère, tant il est contraire à l’idéologie européiste. Arnaud Montebourg ne va donc pas au bout de sa logique, et c’est regrettable.

    NPI

  • Laurence Parisot vs Marine Le Pen

    09/10/11

  • Polémique à Lyon autour d'un banquet à la mémoire du Maréchal Pétain

    Il est prévu le 15 octobre prochain à l’occasion du XIVe «Forum de la nation» qui se déroulera au Pavillon du parc de la Tête d’Or.
    Il s’agit d’un colloque regroupant des associations et groupuscules d'extrême-droite. Et cette année le banquet de clôture rendra hommage au Maréchal Pétain.

     Contrairement aux années précédentes, il ne se tiendra pas au même endroit que le colloque, mais dans un autre lieu de la région lyonnaise, tenu secret.

     
    Rédigé par L. L. dans Divers le 07/10/2011
  • Auprès de ma blonde

    Composée sous Louis XIV en 1704 et attribuée, selon une tradition locale, à André Joubert du Collet, cette chanson est probablement l’une des plus représentatives des chants populaires français.
    Cette marche militaire, dont le titre original (« le prisonnier de Hollande ») cadre avec les différents conflits du XVIIe siècle, fut rapidement très populaire à l’époque parmi les troupes.
    Ainsi, l’histoire rapporte que les soldats du duc de Villars, maréchal de France du XVIIe siècle (1653 – 1734) la chantaient en entrant au Quesnoy en 1712.
    Ce chant de marche, populaire encore au XIXe siècle et jusque dans les tranchées de la Grande guerre, passa ensuite dans le grand public puis comme beaucoup d’autres, fut classé parmi les chansons enfantines.
    A noter que l’air pourrait être plus ancien et remonter au XVIe siècle …
    Dans une version ancienne, on peut lire :

    Mon père a fait faire
    Un petit bois joli
    Le rossignol y chante
    Et le jour, et la nuit.
    Il chante pour les filles
    Qui n’ont pas d’amis
    Il chante aussi pour moi
    Car j’en ai un joli

    Il n’est point dans la danse
    Il est bien loin d’ici
    Il est dans la Hollande
    Les Hollandais l’ont pris

    Cette chanson a certainement été retouchée par des auteurs anonymes depuis cette époque, jusqu’à la version que nous connaissons aujourd’hui.

    L’interprétation est ici d’Aimé Doniat, disque 33t « chants et musiques de France ». Autre interprétation : http://www.youtube.com/watch?v=9jUQIIHYwo0

    Dans les jardins d’mon père
    Les lilas sont fleuris ;
    Tous les oiseaux du monde
    Vienn’nt y faire leurs nids.

    Refrain
    Auprès de ma blonde
    Qu’il fait bon, fait bon, fait bon,
    Auprès de ma blonde
    Qu’il fait bon dormir.

    Tous les oiseaux du monde
    Vienn’nt y faire leurs nids ;
    La caill’, la tourterelle
    Et la joli’ perdrix.

    Et ma jolie colombe,
    Qui chante jour et nuit.

    Qui chante pour les filles
    Qui n’ont pas de mari

    Pour moi ne chante guère
    Car j’en ai un joli

    « Dites-nous donc la belle
    « Où donc est votr’ mari ?

    Il est dans la Hollande
    Les Hollandais l’ont pris

    Que donneriez-vous belle
    Pour avoir votre ami ?

    Je donnerai Versailles
    Paris et Saint-Denis

    Les tours de Notre-Dame,
    Et l’clocher d’mon pays

    Et ma blanche colombe
    Qui l’attend jour et nuit

    Contre-info. com - 09/1011

  • Le Tyrol du sud veut racheter sa liberté à Rome

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    (Cliquez sur la photo)

    05/10/2011

    ROME (NOVOpress, via kurier.at) — Le Tyrol du sud veut tirer profit de la menace d’une faillite de l’Italie pour acheter à Rome sa complète autonomie.

    Thomas Widmann, vice-président du Südtiroler Volkspartei (crédit : svpartei.org)

    Thomas Widmann, vice-président du Südtiroler Volkspartei (crédit : svpartei.org)

    « Tirons-nous de ce foutoir » – C’est, en d’autres termes, ce que souhaite Thomas Widmann (photo), vice-président du Südtiroler Volkspartei (SVP) – le “parti populaire du Tyrol du sud”. Ce qu’il entend par là, c’est la totale autonomie du Tyrol du sud. Une autonomie dans laquelle l’État ne conserverait que quelques compétences clé telles que la monnaie et la politique extérieure. Widmann est persuadé que la situation est désormais favorable pour faire ce pas. Le conseil de la province veut profiter de la situation de quasi-banqueroute de l’État italien pour « racheter » à Rome sa totale autonomie. Le moment est venu de s’emparer des compétences de la souveraineté fiscale, la souveraineté juridictionnelle et la police provinciale : « Nous sommes en train de calculer le prix de ces services, et rajoutons encore dix ans par-dessus le marché : mais après ça, nous sommes sortis de ce merdier » – c’est en ces termes que le quotidien tyrolien du sud Dolomiten(Dolomites) a cité le vice-président de la province.

    Le Tyrol du sud veut, à travers cette mesure, lancer le processus de « fuite en avant ». La province ne veut plus assumer son rôle de « cochon de payeur » : l’accord de Milan lui a fait renoncer, selon Widmann, à 500 millions d’euros. La facture du pacte de stabilité s’élèvera à son tour à 280 millions d’euros. « Mais si nous continuons à faire des chèques de ce montant pendant trois ans encore, le Tyrol du sud n’aura plus aucune marge de manœuvre », argumente Widmann. En dépit des efforts accomplis, le plan d’épargne romain de 60 milliards d’euros aura un effet « quasiment nul ». Comme la note de solvabilité de l’Italie a été abaissée, Rome doit payer davantage d’intérêts pour ses obligations de 50 milliards. « L’Italie ne s’est donc pas éloignée d’un millimètre de la situation de faillite par rapport à la situation précédente », a souligné Widmann.

    Le budget de la province doit faire face à des hausses de coûts indéniables au niveau de la santé et du personnel. Tôt ou tard, le Tyrol du sud manquera d’argent pour le social, l’économie et bien d’autres mesures de gestion.

    « Politiciens : il y en a marre »

    La situation politique en Italie, dans un pays à l’économie chancelante, fait l’objet d’un flot de critiques ininterrompues de personnalités italiennes en vue. Samedi dernier, c’est le patron de la marque de chaussures de luxe Tod’s, Diego Della Valle, qui a placé une annonce en pleine page dans les grands quotidiens du pays portant le titre : « Politiciens : il y en a marre ».

    Le texte de l’annonce dit qu’il est temps que les politiciens se réveillent et se rendent compte que beaucoup de gens dans le pays ne leur font plus confiance, voire ne les respectent plus. Beaucoup d’Italiens ne veulent plus être représentés par une classe politique qui, à de rares exceptions près, a perdu tout contact avec la réalité et ne sait plus ce dont les gens ont vraiment besoin. Au lieu de cela, les politiciens n’auraient plus en tête que leurs intérêts personnels ou ceux de leur parti. Cela nuit à la réputation de l’Italie et mène le pays à la ruine.

    Associations patronales

    Les critiques à l’encontre du premier ministre Silvio Berlusconi et de son gouvernement de centre-droit n’ont cessé d’enfler au sein de la population et des décideurs de l‘économie. Ceux qui les émettent reprochent au gouvernement de réagir trop mollement à la crise financière et économique. L’association patronale Confindustria, entre autres, a exigé un plus grand engagement de la part du gouvernement. « Nous en avons marre de passer pour des clowns dans le monde entier », avait en substance déclaré la présidente de la Confindustria, Emma Marcegaglia.

    L’association a menacé, vendredi dernier, de quitter la table des négociations menées avec le gouvernement à propos de la maîtrise de la crise si des mesures n’étaient pas rapidement prises pour relancer l’économie, réformer la fiscalité et limiter les retraites et les dépenses publiques. Berlusconi lui-même doit faire face à quatre procès, entre autres pour corruption et des affaires de mœurs.

    Lundi dernier, le président de la conférence épiscopale italienne avait fustigé le manque de morale de la classe politique italienne en en appelant à une tempête salvatrice. Le pape Benoît XVI avait, quelques jours auparavant, appelé à un renouveau moral en Italie dans un télégramme adressé au chef de l’État, Giorgio Napolitano.

    Crédit photo : MyNeChimKi via Flickr (image sous licence creative commons)

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Crise grecque: notre argent servira à acheter 400 chars lourds US et 20 blindés amphibies

     

    Le gouvernement grec veut acquérir 400 chars Abrams M1A1 et 20 engins blindés amphibies AAV7A1 aux Etats-Unis pour un coût estimé à des centaines de millions d’euros, selon la revue très spécialisée Hellenic Defense & Technology. Les coûts précis ne sont pas connus, mais un char de ce type vaudrait dans les 3,2 millions d’euros d’unité. Le gouvernement américain devrait bientôt donner son accord.

    Vu que la Grèce se trouve au bord de la faillite et doit fortement économiser, on ne peut que s’étonner d’une telle commande qui ne correspond en rien aux besoins des forces armées helléniques, puisque l’armée grecque a déjà commandé à l’Allemagne 70 Leopard-2 Hel (Hellenic), qui ont été livrés entre 2006 et 2009.

    Le peuple grec descend mercredi dans la rue afin de protester contre les plans du gouvernement.

    Source

    NPI