Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi s'est dit favorable à l'envoi d'une commission d'enquête "des Nations unies ou de l'Union africaine" pour évaluer la situation dans son pays, dans une interview publiée par Le Journal du Dimanche.
05 mars 2011
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Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi s'est dit favorable à l'envoi d'une commission d'enquête "des Nations unies ou de l'Union africaine" pour évaluer la situation dans son pays, dans une interview publiée par Le Journal du Dimanche.
05 mars 2011
[Communiqué du 4 mars 2011]
« Considérant que l’objet et le lieu de cette manifestation, à proximité d’une salle de prières, sise rue de Suisse, sont de nature à créer des risques importants de troubles à l’ordre public ou de provocations […] la manifestation annoncée est interdite. »
L’arrêté préfectoral d’interdiction de l’apéro porchetta-rosé rue de Suisse a été notifié à Philippe Vardon en fin de journée. Comme nous l’avions soupçonné, la préfecture a rendu sa décision le plus tard possible afin d’éviter toute possibilité de recours (permettant la tenue du rassemblement en cas de victoire) devant le tribunal administratif.
Pour justifier l’interdiction, le Préfet met en avant la proximité d’un lieu de prières musulman. On n’a pourtant jamais vu de préfets refuser la tenue de rassemblement à proximité d’églises, y compris quand ceux-ci se voulaient franchement hostiles envers la religion catholique (comme les récents « kiss-in » homosexuels suite aux propos du Pape).
Il apparaît donc que les croyants musulmans bénéficieraient désormais d’une attention et d’une protection toute particulière de la part de l’Etat.
En fait, cette décision vient simplement reconnaître officiellement ce que nous dénoncions jusque dans le courrier de déclaration de notre rassemblement, et qui est à la base de cette action : la constitution du quartier Notre-Dame en véritable ghetto communautaire, en quartier halal !
La décision du préfet est évidemment scandaleuse, et nous espérons vivement le voir agir avec autant de fermeté lorsque les musulmans reviendront prier dans la rue après les élections, conformément à leur accord avec la municipalité.
Nous remercions vivement tous les Niçois qui nous ont fait part de leur entier soutien depuis mardi.
Enfin, nous invitons tous ceux qui voudraient comprendre quelle est la logique suicidaire qui pousse nos institutions à se coucher ainsi devant les revendications musulmanes à venir assister à la conférence de Joachim Véliocas, directeur de l’Observatoire de l’Islamisation et auteur récemment de « Ces maires qui courtisent l’islamisme », à 18 h au local associatif Lou Bastioun (9 rue Ribotti 06 300 Nice). À l’issue de cette conférence, un buffet convivial nous permettra de partager ensemble un verre de rosé et une tranche de porchetta !
Nissa Rebela
Lamy, Ciotti, Estrosi - (Cliquez sur la photo)
(Communiqué du 3 mars 2011)
Les services de police ont remis aujourd’hui en fin de journée à Philippe Vardon un courrier du Préfet Lamy. Dans celui-ci, le représentant de l’Etat indique :
« Je vous informe qu’en raison notamment du lieu de rassemblement, à proximité immédiate d’une salle de prière musulmane, et de l’objet de votre manifestation, de nature à créer des risques importants de troubles à l’ordre public, j’envisage d’interdire cette manifestation. »
Beaucoup se demandent pourquoi la préfecture tarde, depuis désormais trois jours, à prendre une décision ferme. De toute évidence, les services de l’Etat cherchent à la fois à s’assurer de la solidité de leur décision et à gagner du temps. Dans les deux cas, leur crainte est de voir un tribunal administratif casser leur éventuelle interdiction. Il est certain que si la décision intervient au tout dernier moment cela sera plus difficile…
Dans ce même courrier, le Préfet invite les organisateurs du rassemblement à présenter leurs éventuelles observations.
Voici donc, reproduit dans son intégralité, le courrier de Philippe Vardon au Préfet Lamy.
Monsieur le Préfet,
J’accuse ce jour réception de votre courrier, en tant que principal organisateur du rassemblement « apéro-porchetta rue de Suisse – quartier halal ça suffit ».
Conformément à votre invitation, je tiens à vous faire part à travers le présent courrier de plusieurs remarques concernant votre volonté manifeste d’interdire notre rassemblement.
- Vous évoquez comme premier motif le lieu du rassemblement, « à proximité immédiate d’une salle de prière musulmane ».
Devons-nous comprendre que vous considérez qu’une manifestation ne peut se tenir devant une salle de prière musulmane ? Les salles de prières ou mosquées bénéficieraient-elles d’un droit spécial ? En effet, de très nombreux rassemblements se tiennent régulièrement devant la toute proche église Notre-Dame, sans que –je crois- vous n’ayez jamais jugé utile d’en interdire un.
Peut-être pourriez-vous mettre en avant le caractère polémique de notre rassemblement vis-à-vis des croyances musulmanes ? En effet plusieurs élus de gauche ayant réclamé auprès de vous l’interdiction de notre « apéro », ont fait valoir que la consommation de porc constituait une provocation à l’encontre des musulmans. Cet argument nous semble particulièrement tortueux, sauf à vouloir imposer les interdits d’une religion à l’ensemble des citoyens, ou bien dans une certaine zone autour d’un lieu de culte ? Cela nous semble une logique se situant bien éloignée du principe de laïcité guidant nos institutions.
Nous pouvons évoquer, en guise d’exemple parallèle et pourquoi pas de jurisprudence, les « kiss-in », embrassades publiques, organisés par des associations homosexuelles devant des églises catholiques afin d’y protester contre les positions du Vatican. Ces rassemblements peuvent heurter clairement les croyants catholiques, pourtant il n’est jamais venu à l’idée d’un Préfet de les interdire à ce titre.
-Vous considérez ensuite que « l’objet de notre manifestation » serait « de nature à créer des risques importants de troubles à l’ordre public ».
Notre rassemblement se veut certes revendicatif, mais festif et convivial. Notre communication autour de celui-ci ne présente aucune forme d’agressivité. C’est tout au contraire, dans différents médias, le président de l’association Al Baraka gérant la salle de prière qui a évoqué des risques d’affrontement. Ceux-ci ne provenant pas de nos rangs, doit-on envisager cela comme des menaces à peine voilées (sans mauvais jeu de mot…)?
Vous savez, de par les remontées de vos services, que lors de toutes nos manifestations, nos militants se montrent d’une discipline exemplaire. Pourquoi donc envisager que nous pourrions être, à cette occasion précise, à l’origine de « troubles à l’ordre public » ? Si ce n’est pas de notre côté que se situent vos craintes, je vous demande de bien vouloir le préciser afin de lever toute ambiguïté.
- Je crains qu’en réalité ce ne soit en effet pas la nature de notre rassemblement, mais bien le lieu où nous voulons tenir celui-ci, qui pose problème. Vos services nous ont fait savoir que dans le cas où nous déplacerions le lieu du rassemblement, celui-ci serait autorisé. Bien entendu, pour nous cela n’aurait plus aucun sens. Mais nous voulons tout de même savoir pourquoi ce qui serait possible Place Garibaldi ou rue Arson ne le serait pas rue de Suisse ? L’égalité républicaine pose notamment comme principe que la loi s’applique de la même façon sur l’ensemble du territoire.
Hier, l’Agence France Presse, dans une dépêche consacrée à notre rassemblement, évoquait dans son titre « un quartier musulman » pour désigner la rue de Suisse et ses alentours, faisant écho à notre slogan « Quartier-halal ça suffit ! ». Je ne peux croire qu’un représentant de l’Etat puisse acter le fait qu’un quartier entier de notre ville se transforme en ghetto communautaire, en y interdisant finalement un rassemblement visant justement à dénoncer cette situation.
- Enfin M. le Préfet, comme la majorité des Niçois, j’aurais beaucoup de mal à comprendre cette sévérité à notre égard alors que depuis des mois, voire des années, vous tolérez sans aucune intervention le blocage de la rue de Suisse –de manière régulière et répétée- par des prières musulmanes.
Nissa Rebela
06 mars 2011
Le soir aux Lecques (Var)
La pointe Grenier
Bleu du couchant sur le port des Lecques
(Photos Gaëlle Mann - 5 mars 2011)
Communiqué d’Alexandre Simonnot
Il y a 58 ans, le 5 mars 1953, le dictateur Joseph Staline mourrait.
Le monde était ainsi débarrassé d’un des plus grands criminels de tous les temps et de toute l’histoire. Il est bien évidemment impossible de rendre un quelconque hommage à cet abominable tortionnaire dont le XXe siècle se serait bien passé. C’est aux dizaines de millions de morts du stalinisme qu’il nous faut rendre hommage. Ces femmes et ces hommes spoliés, déportés, torturés, massacrés, éliminés par la barbarie stalinienne.
Ces millions de morts dont on ne parle jamais, ces millions de morts volontairement oubliés, ces millions de morts qui n’intéressent personne !
Surnommé à tort « le petit père des peuples », appellation désignant traditionnellement les Tsars de l’Empire russe, le tyran Staline était en réalité le petit père des pires exactions et des pires ignominies. Pourquoi ce silence sur les millions de morts du communisme ? Pourquoi n’évoque-t-on jamais ces génocides orchestrés par Staline ? Pourquoi ce silence sur les atrocités des Goulags ?
A quand toute la vérité sur ces exterminations de masse ? A quand un grand procès du communisme ? Le respect des morts ne se partage pas et il serait temps d’effectuer, à l’égard des victimes du communisme, un véritable et légitime devoir de mémoire.
Nations Presse Info - 05 mars 2011
(Cliquez sur la photo)
Coup de tonnerre sur la présidentielle ? Selon un sondage réalisé par l'institut Harris Interactive pour «le Parisien» -«Aujourd'hui en France» à paraître ce dimanche, Marine Le Pen arrive en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle avec 23%. Elle devance Nicolas Sarkozy et Martine Aubry, crédités tous deux de 21%.
Depuis mai dernier, dans le centre-ville de Grenoble, en Isère, six passantes ont été agressées sexuellement par un jeune homme, âgé de 16 ans.
L'agresseur, déjà connu des services de police pour avoir commis une agression sexuelle sur une caissière, s’exhibait devant ses victimes avant de se livrer à des attouchements. Parfois il les tabassait.
Il a été interpellé et placé en garde à vue.
source
04 mars 2011
Trois inconnus se présentant comme des fonctionnaires du ministère des affaires étrangères ont insulté le responsable de la galerie parisienne Talmart, et lui ont demandé de dédier l’exposition d’un artiste de Oaxaca à Florence Cassez. "Je me suis bien rendu compte qu’ils n’étaient pas du Ministère, mais je les ai laissés rentrer et je les ai bien reçus, quand tout d’un coup ils ont commencé à me dire que le Mexique ne ressemblait pas à ce qu’on exposait” a déclaré Marc Monsalier, le responsable de la galerie, à Notimex.
Les inconnus lui ont alors demandé de dédier l’événement à Florence Cassez, et de parsemer sa galerie d’affiches et photos de la Française condamnée à 60 ans de prison. “Ils ont dit que le Mexique c’était la drogue, les enfants obèses et des expressions très vulgaires” a indiqué M.Monsalier, traité “d’idiot gauchiste” par ses mystérieux visiteurs. Ceux-ci, sans proférer de menace explicite, ont intimidé le galeriste et l’artiste qui se trouvait à ses côtés, en assurant qu’ils se souviendraient d’eux. Cette intrusion a conduit à la prise de mesures de sécurité de précaution pour l’inauguration de l’exposition du peintre mexicain, Demián Flores, jeudi soir.
M.Monsalier est personnellement opposé à ce que l’Année du Mexique soit dédiée à Florence Cassez. “Il s’agit d’un pur problème de politique intérieur” estime t-il.
Pour en savoir plus sur l’exposition, se rendre sur le site de la galerie Talmart Pour voir l’information complète en espagnol, se rendre sur le site de Grupo Formula.
Le Grand Journal - 03 mars 2011
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Ariège, Pamiers. La société d’exploitation des abattoirs de la ville est dotée d’un piège rotatif . Un nouvel outil qui permet d’abattre les bovins dans le respect des rites juifs et musulmans.
Chez Alisam, magasin d’alimentation spécialisé dans les produits halal, l’étalage de viandes déborde. « Il y a une vraie demande sur Pamiers, confie Christophe, qui s’occupe du rayon boucherie. Nous écoulons environ 300 tonnes de viande halal par an ici. » Problème, le patron travaille depuis le début avec les abattoirs de Castelnaudary. Pourtant aujourd’hui, les abattoirs de Pamiers pourraient assurer les commandes. Depuis cet été, le piège rotatif a fait son apparition zone du Pic. Une machine qui permet de respecter le rite musulman selon lequel l’animal doit être égorgé sans être anesthésié, ce dernier est orienté vers La Mecque et il est maintenu lorsqu’il se débat.
Son coût ? 60 000 euros. Une somme englobée dans l’ensemble du budget dédié aux travaux de rénovation des abattoirs qui ont eu lieu en 2010. Un million d’euros consacré à la remise aux normes des locaux, des machines, en partie supporté par la collectivité. La chambre d’agriculture, la commune et communauté de communes, le conseil général et régional ont participé au financement. François Toulis, président de la chambre d’agriculture de l’Ariège est convaincu : « Il fallait que les abattoirs de Lire la suite…
Defrancisation.com - 04 mars 2011
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L'état de santé du CRS, prénommé Romain et âgé de 33 ans, était stable vendredi en fin de journée, selon une source proche du dossier. Le policier participait à une mission de sécurisation aux abords de la gare SNCF de Noisiel quand lui et ses collègues ont été la cible de projectiles lancés depuis un immeuble voisin.
Un pavé a atteint Romain en plein visage. Il souffre d'une «grave fracture d'un os crânien», ont précisé les sources policières, un premier scanner n'ayant pas détecté de lésions cérébrales importantes. Une opération a été menée «avec succès» mercredi soir afin de résorber cette fracture.
Selon les informations du «Parisien», un témoin capital a été entendu jeudi par les enquêteurs. Celui-ci aurait vu les auteurs de l’agression alors qu’ils prenaient la fuite. De source sûre, il s’agirait « d’au moins deux jeunes, qui seraient redescendus dans une cage d’escalier, après avoir brisé un hublot de plafond. » Ces suspects, qui avaient constitué un stock de munitions composé de pavés sur le toit-terrasse du bâtiment, y seraient montés par une cage d’escalier et seraient ressortis beaucoup plus loin, après avoir couru sur le toit.
Toute personne susceptible de fournir des renseignements utiles à l’enquête ou d’identifier la personne dont le portrait-robot a été réalisé, est priée de contacter la brigade criminelle au 0.800.33.60.98 (appel gratuit).
Source Le Parisien - 04 mars 2011
Le Gouvernement a fait paraître mardi au Journal Officiel un décret attendu depuis l’adoption de la loi LCEN de 2004, qui précise les données que doivent conserver les hébergeurs lors de la transmission ou de la modification de contenus en ligne, pour simplifier les enquêtes et poursuites judiciaires. Un décret qui vise aussi les services de partage de vidéos ou d’hébergement de blogs.
Sept ans après la promulgation de la loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN), le décret relatif à la conservation des données « permettant d’identifier toute personne ayant contribué à la création d’un contenu mis en ligne » est enfin paru ce mardi au Journal Officiel.
Il précise que devront être conservés pendant un an par les hébergeurs à compter de la création, de la modification ou de la suppression d’un contenu :
Beaucoup plus sensible. Les hébergeurs, dont fait notamment partie Dailymotion depuis l’arrêt de la cour de cassation du 17 février 2011, devront conserver les données suivantes pendant un an après la suppression du compte, sans toutefois avoir l’obligation de les collecter si ça n’est pas leur habitude, ni d’en vérifier l’exactitude :
Si le service souscrit est payant, les hébergeurs et FAI doivent aussi conserver le type de paiement utilisé, la référence du paiement, le montant payé, et les date et heure de la transaction.
A noter également que les FAI et autres cybercafés ont l’obligation de conserver pendant un an après contribution à la création d’un contenu :
« Les conditions de la conservation doivent permettre une extraction dans les meilleurs délais pour répondre à une demande des autorités judiciaires« , précise le décret, qui encadre par ailleurs les demandes formulées par les autorités policières dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
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Ce décret sera probablement attaqué devant le Conseil d’Etat par ceux qui estiment que le texte qui dicte aux hébergeurs, aux éditeurs de services en ligne et aux fournisseurs d’accès à Internet les données qu’ils doivent conserver est à la fois dangereux dans son périmètre, et mal rédigé.
NOVOPRESS FRANCE - 04 mars 2011
Emissions FN : Le Journal de Bord de Jean-Marie Le Pen n°219
envoyé par polecom. - L'info internationale vidéo.
Au sommaire cette semaine :
04 mars 2011
Le phénomène de la double nationalité parmi les citoyens algériens a connu un essor significatif ces 15 dernières années atteignant selon des sources diplomatiques 13,5 % de la population algérienne soit un nombre de plus de 4,5 millions de personnes ayant acquis une autre nationalité en plus de la leur.
Echorouk a appris auprès de ces mêmes sources que sur les 4,5 millions d’Algériens et Algériennes possédant une double nationalité, 3 millions d’entre – eux ont acquis la nationalité française et environ 950.000 autres possèdent actuellement la nationalité canadienne.
Le nombre de ceux et de celles possédant la nationalité espagnole et allemande s’élève à environ 1 million de binationaux.
Des milliers d’Algériens ont profité d’un séjour d’étude ou professionnel à l’étranger pour postuler à l’acquisition de la double nationalité auprès des autorités compétentes de ces pays.
La famille révolutionnaire a réagi à ce phénomène de la double nationalité soulignant que cela atteste du manque d’attachement à la mère patrie, l’Algérie.
Selon des sources informées, 60 % des commis de l’Etat algérien sont des binationaux alors que la loi algérienne interdit à ceux et à celles possédant la double nationalité d’occuper des postes névralgiques de prises de décision dans divers secteurs d’activité.
Nations Presse Info - 04 mars 2011
John Galliano au chômage après ses insultes antisémites
envoyé par euronews-fr. - L'actualité du moment en vidéo.
04 mars 2011
Le secrétaire d'Etat au Logement, Benoist Apparu, a déjà estimé le 17 février dernier qu'il fallait "faciliter la construction de mosquées" en France, "quitte s'il le faut à ce que l'Etat y participe".
Le patron de l'UMP, Jean-François Copé, a promis de son côté dans Le Figaro que l'UMP ferait des propositions sur le financement des lieux de culte musulman, dès le 5 avril, sans toutefois toucher à la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat.
Source Le POST -04 mars 2011
Publié le 03/03/2011 par " Le Grand Journal "
Le ministre de l’Education Luc Chatel a jugé “légitime” la décision d’une directrice d’école qui a refusé une maman accompagnatrice parce qu’elle était voilée. ( L’Express)
L’interdiction du port de signes religieux s’étend-elle aux parents d’élèves? Pour Luc Chatel, les parents accompagnateurs lors des sorties scolaires ne peuvent pas être voilés.
Saisi le 29 janvier par les parents d’élèves FCPE du 93 dans une affaire qu’ils jugeaient discriminatoire, le ministre de l’Education nationale a tranché.
Le 19 novembre 2010, une mère, volontaire pour participer à une sortie de classe, a vu sa candidature rejetée. Motif de la directrice de l’établissement scolaire: un foulard ne laissant apparaître que son visage. Bien qu’attachée à la laïcité, la FCPE du 93 a jugé le refus opposé à la maman “attentatoire à sa dignité”.
Pour Luc Chatel, cette décision est “aussi légitime que justifiée”.
Lire la suite sur l’express.fr
Photo: Flickr, deamsofshaka04 mars 2011
03 mars 2011
Alors que le soulèvement du peuple libyen entre dans sa troisième semaine, le colonel Mouammar Kadhafi a contre-attaqué, mercredi 2 mars, menaçant de milliers de morts en cas d'intervention des Occidentaux en Libye et envoyant troupes et avions de chasse à l'attaque de l'Est, contrôlé par les insurgés.
A Tripoli, le Guide de la révolution est apparu devant une foule de partisans lors d'une cérémonie marquant le 34e anniversaire de l'établissement du "pouvoir des masses" dans le pays. "Nous ne pouvons pas permettre aux Américains ou à l'Occident d'intervenir en Libye. S'ils le font, ils doivent savoir qu'ils se jettent dans un enfer et une mer de sang pire que l'Irak ou l'Afghanistan. Nous distribuerons les armes par millions et ce sera un nouveau Vietnam", a-t-il prévenu lors d'un discours de plus de deux heures et demie.
Assurant qu'il ne quitterait jamais le pays et qu'il ne pouvait abandonner le pouvoir, il a de nouveau accusé le réseau Al-Qaida d'être à l'origine de l'insurrection et promis l'amnistie à ceux qui rendraient les armes, tout en assurant qu'il n'y avait "pas de manifestations en Libye".
Les combats s'intensifient dans l'Est. A Benghazi, centre névralgique de la révolte, le Conseil national libyen, mis en place dimanche, a placé à sa tête l'ancien ministre de la justice, Moustafa Abdeldjeïl, et a demandé aux Nations unies d'envoyer des avions "attaquer les bastions des mercenaires africains" que Kadhafi utiliserait contre son propre peuple.
Sur le terrain, les forces libyennes, soutenues par des blindés et par de l'artillerie lourde, ont lancé une attaque à Masra El-Brega, la localité la plus avancée contrôlée par les insurgés dans l'Est. Mais rapidement, des responsables de l'opposition ont assuré qu'ils encerclaient des soldats fidèles au colonel à l'université. Un peu plus au nord, la région d'Ajdabiya a été touchée par des raids aériens qui n'ont pas fait de victimes.
Le bilan des affrontements s'alourdit.Selon le porte-parole de la Ligue libyenne des droits de l'homme, les violences liées à la répression de l'insurrection ont fait 6 000 morts, dont 3 000 à Tripoli, 2 000 à Benghazi et 1 000 dans d'autres villes, comme Zaouïa ou Zenten. Le dernier bilan de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme, remontant au 23 février, était de 640 morts.
La déferlante de réfugiés se poursuit. Sur le plan humanitaire, la situation a atteint un niveau de "crise" critique à la frontière libyo-tunisienne. Une foule s'étendait "sur des kilomètres et des kilomètres" pour quitter la Libye, selon le Haut Commissariat aux réfugiés, précisant que près de 150 000 personnes ont fui ces derniers jours.
Les organisations humanitaires et la communauté internationale ont engagé une course contre la montre. La France et le Royaume-Uni ont annoncé l'envoi de plusieurs avions et d'un navire pour évacuer des milliers de personnes vers l'Egypte.
Le Programme alimentaire mondial, agence de l'ONU, a décrété un plan d'aide alimentaire d'urgence de 38,7 millions de dollars (28 millions d'euros) pour 2,7 millions de personnes en Libye, en Egypte et en Tunisie.
La communauté internationale toujours divisée sur une intervention. Elle réfléchit à tous les moyens, y compris militaires, de faire plier le régime du colonel Kadhafi. Une zone d'interdiction de survol pour éviter que des avions militaires libyens bombardent opposants et civils est toujours à l'étude, même si les Etats-Unis sont encore "loin d'une telle décision", selon la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, qui a invité à la prudence.
Dans le même temps, deux navires de guerre américains, dont le porte-hélicoptères USS Kearsarge, ont franchi mercredi le canal de Suez pour rejoindre la Méditerranée et se positionner au large de la Libye.
L'option d'une intervention militaire suscitait cependant de profondes divisions au sein de l'OTAN, en raison des craintes de réactions dans le monde arabe.
Lire la suite de l'article : sur LeMonde.fr
02 mars 2011