http://www.2424actu.fr/actualite-societe/affaire-bettencourt-eric-woerth-sous-pression-1134263
19/07/10
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19/07/10
http://www.dailymotion.com/video/xe2q1b_emeute-gens-du-voyage-saint-aignan_news
http://www.dailymotion.com/video/xe2q1f_emeute-gens-du-voyage-saint-aignan_news
Près de 300 militaires sont déployés autour de Saint-Aignan (Loir-et-Cher) dont la gendarmerie a été attaquée ce matin par des membres de la communauté de gens du voyage pour protester contre la mort d'un des leurs tué par un gendarme, a indiqué la préfecture.
En fin d'après-midi, la préfecture du Loir-et-Cher avait parlé d'une centaine de militaires déployés. Les forces de l'ordre assureront la sécurisation et le contrôle de la zone et "s'opposeront à toute reprise de violence", selon un communiqué de la préfecture.
La commune de Saint-Aignan, 3.400 habitants, a été réveillée dimanche matin par un inhabituel face-face entre gendarmes et gens du voyages. "Une cinquantaine d'individus, dont certains cagoulés et armés de haches, de gourdins, etc. ont dégradé les locaux du peloton d'autoroute et des cabines de péage à Saint-Romain", a expliqué la préfecture.
"Ils se sont ensuite rendus à Saint-Aignan où ils ont commis de nouvelles dégradations : bris de vitres, dégradation de trois commerces, de panneaux, de feux tricolores de signalisation, tronçonnage d'arbres, incendie de deux véhicules", a-t-elle poursuivi, confirmant un récit livré à l'AFP par le maire de la commune.
Le Figaro - 19/07/10
Selon Bénédicte Laude, substitut du procureur de la République de Blois, les agresseurs, une quarantaine, dont certains au visage dissimulé, avaient d'abord pris d'assaut le peloton de gendarmerie d'autoroute de Saint-Romain-sur-Cher.
18/07/10
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18-19/07/10
PARIS — Environ 400 personnes ont assisté dimanche à Paris à la cérémonie nationale "à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'Etat français", 68 ans après la rafle du Vel d'Hiv.
Cette cérémonie officielle, organisée chaque année par le ministère de la Défense et à laquelle assistaient élus, autorités civiles et militaires et de nombreux représentants d'associations, a rendu hommage aux 13.152 juifs étrangers arrêtés lors de la rafle du Vel d'Hiv, les 16 et 17 juillet 1942, mais aussi aux "Justes parmi les nations", ces hommes et femmes qui ont porté secours à des juifs, permettant de sauver de nombreuses vies.
Devant le monument commémoratif, une courbe de béton rappelant l'inclinaison d'un vélodrome, sur lequel sept personnages sculptés sont étendus, le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Hubert Falco, a affirmé que la rafle du Vel d'Hiv, ordonnée par l'occupant nazi et exécutée par la police de Vichy, restait "une tache dans notre conscience nationale et une indignité dans l'histoire de notre pays", reconnaissant que "l'Etat français a trahi la France".
Après que la Garde républicaine eut interprété la Marseillaise, Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), a mis en garde contre le "confusionnisme que nous risquons", qui "ne cherche pas à oublier ou à nier" mais "à trivialiser une route ouverte à tous les amalgames".
M. Prasquier s'est ainsi offusqué d'avoir pu entendre des slogans comme "Israéliens nazis" lors des manifestations de soutien à la flottille pour Gaza.
Pour sa part, Raphaël Esrail, président de l'Union des déportés d'Auschwitz, a souhaité que les victimes des camps de la mort disposent d'un mémorial à Birkenau (Pologne), qui actuellement "manque cruellement à l'Europe d'aujourd'hui", "afin que l'Europe de demain ait pleinement conscience de son histoire".
A quelques encablures de l'endroit ou s'érigeait le Vélodrome d'Hiver, démoli en 1959, Simone Veil, rescapée des camps, a estimé que "les lieux de la déportation qui existent toujours devraient être protégés, pour que l'on sache ce qu'il s'y est passé".
Dimanche après-midi, une autre cérémonie s'est tenue à Sceaux (Hauts-de-Seine), avec la participation de Joseph Weismann, rescapé de la rafle du Vel d'Hiv, dont l'histoire a inspiré le film "La Rafle" de Rosa Bosch.
Des sanglots dans la voix, M. Weismann a raconté les conditions atroces dans lesquelles lui et des milliers d'autres ont été entassés dans ce vélodrome, avant d'être internés dans le camp de Beaune-la-Rolande (Loiret), puis séparés de leurs parents et conduits à Auschwitz. "Un chaos apocalyptique qui dure, qui dure et qui n'en finit pas", a décrit M. Weismann.
AFP. 18/07/10
Après la Colombie, la France. Ingrid Betancourt a annoncé samedi dans un communiqué avoir refusé une offre d'indemnisation proposée par la France pour ses six années de captivité aux mains de la guérilla des Farc. La Franco-colombienne a toutefois expliqué «remercier l'Etat français d'avoir reconnu généreusement son droit à une réparation».
Depuis des mois, en toute discrétion, Ingrid Betancourt, en parallèle de sa démarche en Colombie, bataillait pour obtenir une indemnisation de la France. Selon le Journal du Dimanche, le conseil d'administration du Fonds lui aurait proposé 450.000 euros. Une somme insuffisante aux yeux de l'ancienne otage des Farc. Le Fonds avait prévu de se réunir une nouvelle fois en septembre pour en débattre.
Pourquoi Ingrid Betancourt a-t-elle alors fait volte-face ? Nul doute que la polémique engrangée (sic) par sa démarche en Colombie a pesé dans la balance. Sa demande d'indemnisation de près de huit millions de dollars présentée fin juin à l'Etat colombien a en effet déclenché une vague d'indignation dans le pays, l'opinion publique n'hésitant pas à parler d'«ingratitude» et de démarche «honteuse». C'est en larmes que l'ex-otage annoncait mardi dernier finalement renoncer à cette somme.
Le Figaro - 18/07/10
VIDEO http://videos.tf1.fr/jt-we/fillon-en-nouvelle-caledonie-5928581.html
Plus solennelle que festive. La première cérémonie de levée des drapeaux tricolore et kanak au siège du haut-commissariat de la République à Nouméa s'est déroulée sans incident, presque dans l'indifférence. Quelques centaines de personnes ont assisté à l'événement présidé par François Fillon et une grande partie de la classe politique locale, élus caldoches et kanaks côte à côte. Si une bonne centaine de militants kanak a regretté bruyamment de ne pas pouvoir rentrer dans l'enceinte du haut-commissariat, le reste de la population a vécu cette journée historique sans passion. Seule une cinquantaine de militants du Front national a protesté contre cette reconnaissance du drapeau kanak en manifestant sur les quais de Nouméa.
La marche vers l'émancipation de la Calédonie a donc franchi, la nuit dernière, une nouvelle étape. «C'est une journée historique. Je pense aujourd'hui à Jean-Marie Tjibaou qui hissa le premier, en 1984, le drapeau de la Kanaky. Un drapeau qu'il avait lui-même confectionné avec ses enfants», se souvient Kedy Xuma, ému aux larmes. A côté de lui, Henri Jumie affiche ses couleurs en arborant un tee-shirt sur lequel on peut lire «157 ans de y-a-bon bawana, ça suffit ». Cet indépendantiste voit plus loin : «Un jour, il n'y aura qu'un seul drapeau, celui du pays, la Kanaky !»
Comme prévu dans les accords de Nouméa signés en 1998 par Lionel Jospin, indépendandistes et anti-indépendandistes ont trouvé un compromis sur un des signes identitaires les plus symboliques : le drapeau. Proposée par Pierre Frogier, député UMP de l'archipel, la solution d'une cohabitation des deux bannières (française et kanak) l'a finalement emportée. Hier, François Fillon est venu saluer symboliquement ce moment. Quelques minutes avant la monté des nouvelles couleurs de la Calédonie, Julien Boanémoi, président du Sénat coutumier, a lu un petit discours sobre : «Il faut assumer notre histoire, oublier la domination et l'oppression et chacun aura sa place sous le soleil du Pacifique !» Deux danseurs kanak en tenue traditionnelle soufflent trois coups dans leurs toutoutes (gros coquillage mélanésien) et donne le feu vert à la montée des couleurs. La bannière symbole des indépendantistes arborant flèche faîtière dans un soleil sur fond bleu, rouge et vert flotte à côté du drapeau bleu blanc et rouge. Un Marseillaise chantée a capella par des écolières clôt la cérémonie.
Dans l'après-midi, François Fillon accomplira un autre geste fort en prenant la parole une première pour un chef de gouvernement devant le congrès de la Nouvelle Calédonie. Devant quelques uns des compagnons de route de Tjibaou, le premier ministre a retracé l'histoire «douloureuse» de la France et de la Nouvelle Calédonie. Evoqué les «moments de tragédie» et les «moments de fraternité». «Cette histoire nous oblige à rester fidèles et loyaux aux accords de Matignon (ndlr, 1988) et de Nouméa», a-t-il affirmé. Alors que les élus pro et anti-indépendantistes ont entamé les discussions sur le futur statut institutionnel, François Fillon a appelé à préparer «sereinement» la consultation qui décidera l'avenir de l'archipel qui n'aura pas lieu avant 2014. Enumérant les solutions possibles, il a envisagé l'indépendance pure et simple ; l'indépendance tout en gardant avec la République une plus large autonomie. Mais il n'a pas caché sa préférence : «La mienne va au maintien de ce lien qui nous unit depuis plus de 150 ans.»
Dans la soirée, François Fillon, exténué de fatigue, confie à quelques journalistes à propos des élus calédoniens : «Ils ont pris la mesure de leurs responsabilités». Puis il se réjouit du climat «très positif» qui règne en Nouvelle-Calédonie. Bien meilleur, selon lui, que dans bien d'autres territoires d'outre-mer.
De notre envoyé spécial à Nouméa
Le Figaro - 17/07/10
« C’est Beyrouth. Je te jure, c’est Beyrouth ! » s’exclame un habitant du quartier de la Villeneuve en voyant passer des voitures de police toutes sirènes hurlantes. Au-dessus des immeubles, dans le ciel nocturne, passe un hélicoptère de la gendarmerie, équipé de projecteurs et d’une lumière infrarouge pour filmer les attroupements. Des CRS tentent d’encercler des petits groupes de jeunes, insaisissables, qui courent et cassent tout ce qui se trouve sur leur chemin. Une quinzaine d’entre eux, certains le visage masqué par un T-shirt blanc, détruisent deux abribus avec des battes de base-ball. « Les jeunes m’ont dit : vous avez tué un des nôtres. De toutes les manières, vous êtes une sale race, on va vous tuer aussi », assure de son côté un policier déployé à la Villeneuve, confirmant la haine de la police exprimée par de nombreux jeunes du quartier. « Tout ce qui est européen, on va tirer dessus », dit-il avoir également entendu.
Des riverains de tous âges, personnes âgées comme enfants, descendent dans la rue pour regarder les scènes de violence, et expriment eux aussi leur colère. Au passage des CRS, une femme âgée leur crie : « Rentrez chez vous ! ». « Les flics, quand on en a besoin, ils sont jamais là, zéro. Et quand on en a pas besoin, ils viennent. C’est à cause d’eux tout ça », accuse une jeune femme en djellaba bleue, descendue dans la rue à une heure avancée de la nuit alors que les forces de l’ordre tirent des flash-balls en l’air pour disperser les groupes. « Toutes les mamans, elles sont venues et elles ont vu le corps par terre. Qu’est-ce que ça veut dire tout ça. Les enfants sont choqués. Les flics sont des chiens », ajoute une trentenaire portant le voile intégral, descendue vérifier que sa voiture ne brûlait pas. Un groupe de sexagénaires se lamente : « les jeunes déconnent. Ils n’ont plus rien dans la tête. Il ne faut pas qu’il y ait un autre mort, ça sert à rien tout ça », lance l’un d’entre eux.
« Ils l’ont laissé crever par terre »
La police affirme avoir agi en état de légitime défense lors de la mort de Karim Boudada, poursuivi jusque dans le quartier de la Villeneuve après le braquage du casino d’Uriage-les-Bains. Selon les forces de l’ordre, les malfaiteurs ont ouvert le feu avec des fusils d’assaut, blessant un policier à la tête. Les policiers assurent qu’ils ont alors riposté, tuant l’un des deux braqueurs, pendant que l’autre parvenait à prendre la fuite à pied.
Mais dans le quartier de la Villeneuve, la thèse ne passe pas, malgré l’annonce d’une autopsie samedi, qui doit préciser les circonstances de la mort de cet « enfant du quartier », et le lancement d’une enquête par l’Inspection générale de la police nationale. « Le quartier a très mal vécu la mort du jeune. Ils l’ont laissé crever par terre, ils ont laissé son corps sur le bitume au lieu de le transporter », affirme un habitant, répétant à l’envi la thèse qui circule dans ce quartier populaire de la Villeneuve. « Le sang venait de la tête. Il avait pas de cagoule. C’est sûrement les flics qui l’ont enlevée », assure pour sa part un jeune se disant témoin des échanges de tirs avec les policiers. Lui aussi accuse les services de secours de n’avoir pas tenté de le réanimer.
Des effectifs de police en baisse
Face à la recrudescence de violences dans la région depuis plusieurs mois, le secrétaire départemental du syndicat SGP-FO, Daniel Chomette réclame des « effectifs supplémentaires » pour sécuriser l’agglomération grenobloise, touchée par une récente vague de violences, assurant que la police a « atteint un seuil de rupture ». Dans une lettre adressée au ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat Unité SGP-Police, souligne que les effectifs de la sécurité publique de Grenoble ont subi une « baisse de 20 % » depuis 2008. Dans le même temps, dit-il, une vingtaine d’homicides ont été commis ces dernières années dans des affrontements entre bandes rivales grenobloises et les attaques à main armée se sont multipliées dans la région. Nicolas Comte demande « expressément des renforts de policiers nationaux » dans la circonscription de Grenoble. Le syndicat Alliance s’inquiète pour sa part de voir qu’une nouvelle fois « des criminels lourdement armés n’ont pas hésité à tirer à plusieurs reprises sur des policiers pour couvrir leur fuite ». Il rappelle le meurtre d’une policière municipale à Villiers-sur-Marne, près de Paris, le 20 mai dernier.
Quant au député-maire PS de la ville, Michel Destot, il a de nouveau réclamé la tenue d’un « Grenelle de la Sécurité urbaine qui réunisse, aux côtés des ministres compétents, les principaux élus et les préfets afin qu’une stratégie commune soit élaborée, notamment en terme d’affectation de moyens ».
NPI - 18/07/10
Décidément, on ne quitte pas les Bettencourt et Betancourt (c’est digne des Dupond et Dupont)… Quand on est dans le domaine de l’argent on y reste, on s’y baigne, on s’y noie.
Alors quoi de neuf pour Ingrid ?
On apprend que la France lui aurait fait une offre d’indemnisation pour ses six années de détention. Une offre du Fonds de garantie des Victimes à hauteur de 450.000 euros, explique Le Monde.fr.
Mais « ayant renoncé à entamer une sollicitation d’indemnisation en Colombie, Ingrid Betencourt tient à agir en conséquence avec la France qui l’a soutenue grandement pendant les six années de sa séquestration et depuis sa libération » annonce un communiqué de son service de communication.
Ce renoncement a été publié tard samedi soir précise Le Monde, quelques heures après que Le JDD ait contacté les services de l’Elysée, l’un des avocats d’Ingrid Betencourt et l’organisme d’indemnisation.
Bien à propos ?
En effet, le JDD s’apprêtait à publier des informations à ce propos, relatant notamment que notre ex-otage aurait considéré que les 450.000 euros proposés en première intention « constituaient une indemnisation insuffisante au regard de son préjudice » précise le journal, « son cas devait être à nouveau débattu au mois de septembre ».
Ca tombait mal cette proposition en pleine affaire Woerth/Bettencourt/Banier and co, pas la peine d’en rajouter au feuilleton de l’été.
NPI - 18/07/10
http://www.youtube.com/watch?v=e2CjxrdDgvU
18/07/10
Malgré l’intervention du Raid et du GIPN, déployés sur place, l’homme qui tirait à balles réelles n’a pu être interpellé. «Toute la nuit, nous avons joué au chat et à la souris dans les galeries de l'Arlequin sans pouvoir interpeller ce tireur», a expliqué Brigitte Jullien, précisant que les violences avaient cessé «faute de combattants» aux alentours de 3h30. Déjà, la veille, des fonctionnaires avaient été la cible de tirs à balles réelles. Ils avaient répliqué, tirant à cinq reprises, sans faire de blessés.
Onze personnes ont été interpellées dans la nuit pour port d’arme ou détention d’objets pouvant servir de projectile, a-t-on appris de même source. Et lors d'un coup de filet dans le quartier dimanche matin, quatre autres personnes soupçonnées d'avoir tiré sur les policiers ont été interpellées. Cinq individus ont aussi été interpellés dans la nuit de vendredi à samedi. Parmi eux, un bon nombre «n'est pas lié aux émeutes» et ne sera pas poursuivi, selon une source judiciaire. Trois jeunes seront jugés lundi en comparution immédiate pour avoir pillé un commerce tandis qu'un mineur a été mis en examen pour incendie de véhicule, a précisé cette source.
Au total, quinze voitures ont été incendiées dans la nuit de samedi à dimanche, jugée «beaucoup plus calme» que la veille. Outre les voitures, «quelques poubelles» ont été incendiées dans ce quartier de la Villeneuve, ont précisé les pompiers, soit un bilan très inférieur à la nuit précédente au cours de laquelle une soixantaine de véhicules avait été incendiée.
Venu sur place samedi, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a exprimé sa volonté de «rétablir l'ordre public» à la Villeneuve, qui avait été quadrillé par un fort dispositif des forces de l'ordre composé de plus de 300 CRS ainsi que d'hommes du GIPN (groupement d'intervention de la police nationale) et du RAID. Ce dispositif dissuasif va être maintenu jusqu'à mercredi matin, a annoncé Brigitte Jullien.
Les violences ont été déclenchées à la suite de la mort d'un malfaiteur multirécidiviste, issu du quartier, Karim Boudouda, 27 ans, tué vendredi lors d'un échange de tirs avec la police après l'attaque d'un casino en Isère. La mère du malfaiteur a lancé dimanche dans la presse locale un appel au calme. Mais elle a également dit son intention de porter plainte pour éclaircir les circonstances de la mort de son fils. Si cette plainte est validée par le parquet de Grenoble, elle serait incluse dans l'enquête dont l'IGPS a été saisie. Il est déjà établi que les policiers ont tiré en état de légitime défense.
20 minutes - 18/07/10
http://actu.orange.fr/videos/violents-incidents-a-grenoble-apres-la-mort-d-un-braqueur_25285.html
http://www.dailymotion.com/video/xe2e5i_guerilla-urbaine-a-grenoble_news
18/07/10
Pour la première fois en France, un apéritif nationaliste "saucisson-pinard" a eu lieu. Lancé par le comité Toulon Nation et repris par le Front national, le rassemblement a réuni entre 50 et 80 "patriotes".
Var-Matin 17/07/10
Une banderole Front National du Var accrochée aux pieds de la statue de David, place Cuverville, en pleine rade de Toulon et sous l’œil médusé des touristes, on n’avait pas vu cela depuis longtemps. A l’appel du collectif Toulon-Nation, le FN varois a participé à un très convivial apéro « Saucisson-Pinard » ce vendredi 16 juillet, qui a rassemblé plus de 200 Toulonnais.
Frédéric Boccaletti, conseiller régional FN et secrétaire départemental FN du Var, l’avait bien prédit : puisque le préfet autorise le concert de la rappeuse Diam’s à Solliès-Pont, il n’osera pas interdire un apéritif dans la plus pure tradition française et en réplique à l’islamisation de notre pays. Gagné, il n’a pas osé !
Le représentant du collectif a tout d’abord rappelé au micro qu’ici à Toulon, nous étions chez nous, qu’« ici c’est la France ! », pour reprendre le slogan de la dernière affiche FNJ. Et que ceux qui ne respectaient pas nos traditions ou voulaient nous imposer leur moeurs étrangères n’avaient rien à faire chez nous.
Frédéric Boccaletti a souligné, dans son allocution, qu’en dépit des intimidations du préfet (interdiction de distribuer de l’alcool sur la voie publique), l’apéro « Saucisson-Pinard » a bien eu lieu à Toulon et que c’est une première en France !
NPI - 17/07/10
Les conditions d'embauche de Florence Woerth, l'épouse du ministre du Travail, intéressent notamment les policiers, qui opèrent dans le cadre de l'enquête, ordonnée par le parquet de Nanterre pour blanchiment de fraude fiscale et trafic d'influence. L'avocat d'Eric Woerth, Me Jean-Yves Leborgne, a quant à lui assuré que l'embauche en 2007 de Florence Woerth par le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt ne "résultait pas d'une pression" du ministre et n'avait "aucune interférence" avec ses fonctions passées au Budget.
Jusqu'à sa démission en juin, Florence Woerth travaillait pour la société Clymène, qui gère les avoirs de l'héritière de L'Oréal, Liliane Bettencourt. Elle était rémunérée 140 000 euros par an, plus une prime de 60 000 euros et une voiture de fonction. Selon le quotidien, la police a en sa possession, depuis les perquisitions réalisées dans les sociétés du gestionnaire de fortune de la milliardaire Patrice de Maistre, une note datée du 31 août 2007. Un CV de Florence Woerth, avec cette mention, en bas de page : "rémunération environ 200 000 euros (…) Je suis obligé d'en parler à LB vu le mari 120 000 euros".
"J'l'ai fait pour lui faire plaisir"
A ce sujet, Patrice de Maistre déclare : "Il s'agissait d'une note que j'ai dû amener à M. et Mme Bettencourt pour évoquer le recrutement de Mme Florence Woerth dans mon équipe. Cette démarche était due au fait que son mari était ministre, et que c'était donc sensible…", raconte le gestionnaire de la fortune Bettencourt. Il indique par ailleurs aux policiers que "Mme Woerth ne représentait pas un risque majeur".
En 2006, il dit avoir appelé Eric Woerth à la demande d'André Bettencourt, qui veut financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. "Je l'ai (Eric Woerth) vu ensuite deux ou trois fois début 2007, dit Patrice de Maistre, parce qu'il m'a demandé de recevoir sa femme et ce pour essayer de la conseiller sur sa carrière alors, me disait-il, qu'elle n'était pas entièrement satisfaite".
Dans les enregistrements clandestins, réalisés par le majordome Pascal Bonnefoy chez les Bettencourt, il était déjà dit que l'embauche s'était faite à la demande d'Eric Woerth. "Quand je l'ai fait, déclarait Patrice de Maistre lors d'une conversation avec Mme Bettencourt, le 23 avril, son mari était ministre des Finances, il m'a demandé de le faire. J'l'ai fait pour lui faire plaisir."
Nouvelobs.com - 17/07/10
Plus de 30 bouteilles parfaitement conservées contenant très probablement du champagne Veuve Clicquot des années 1780 ont été retrouvées par une équipe de plongeurs dans une épave au large de la Finlande, a-t-on appris samedi 17 juillet auprès des découvreurs.
Après plus de deux siècles en mer Baltique dans des conditions idéales de conservation, soit des température froide et l'absence de lumière, le précieux nectar "fabuleux", selon une oenologue qui l'a goûté, deviendrait ainsi, en cas de confirmation, le plus vieux champagne encore buvable au monde.
"Nous sommes en contact avec (le fabricant de champagne) Moët & Chandon et ils sont sûrs à 98% qu'il s'agit de Veuve Clicquot", a déclaré Christian Ekström, le chef de l'équipe qui a fait l'extraordinaire découverte au large des îles Aaland, situées dans la mer Baltique à mi-chemin des côtes suédoises et finlandaises. "Il y a une ancre sur le bouchon, et ils me disent qu'ils sont les seuls à avoir utilisé cet emblème" en Champagne, a-t-il ainsi expliqué.
Secret bien gardé
La découverte a été faite le 6 juillet par Christian Ekström et six plongeurs suédois par 55 mètres de fond, près d'une épave d'un vieux gréement, mais l'équipe avait jusque là gardé le secret. "La visibilité était très mauvaise, à peine un mètre. On n'a pas réussi à trouver le nom du navire, ni une cloche, alors j'ai remonté une bouteille pour trouver une date", raconte-t-il.
"Selon nos archives, la bouteille est des années 1780. Or Veuve Clicquot a commencé sa production en 1772, et ensuite les premières cuvées ont été élevées pendant dix ans, donc ça ne peut pas être avant 1782. Et cela ne peut pas être après 1788-89 avec la Révolution française qui a paralysé la production", dit-il. La bouteille, en très bon état mais sans étiquette, a été fabriquée à la main et sur le bouchon figure la mention "Juclar", des lacs d'Andorre d'où viendrait le liège.
"Le vin est absolument fabuleux", a annoncé Ella Grüssner Cromwell-Morgan, une oenologue d'Aaland à qui Christian Ekström a demandé de goûter le précieux nectar après sa découverte, expliquant également qu'une "piste sérieuse" indique "qu'il s'agit d'une livraison du roi Louis XVI au tsar russe Pierre le Grand. Le fabricant a trace d'un envoi qui n'est jamais arrivé à destination."
Probablement le plus vieux champagne du monde
Si la date et la provenance sont confirmées, il s'agirait également du plus vieux champagne buvable au monde, un record actuellement détenu par un Perrier-Jouet de 1825 dégusté l'an dernier par des oenologues en Grande-Bretagne. "J'en ai encore un verre dans mon frigo et toutes les cinq minutes j'y retourne pour le respirer. Il faut que je me pince pour y croire", s'est réjouie l'oenologue d'Aaland.
"La robe est d'un or sombre, ambré. Le nez est très intense, avec beaucoup de tabac, mais aussi des raisins et de fruits blancs, de chêne et d'hydromel. La bouche est vraiment surprenante, très sucrée mais avec tout de même de l'acidité", a-t-elle décrit, expliquant ce goût au fait "que le champagne était beaucoup moins sec à l'époque, où l'on maîtrisait mal le processus de fermentation."
L'experte évalue la valeur de chaque bouteille à environ 500.000 couronnes suédoises (53.000 euros) comme prix de départ pour une mise aux enchères. "Mais s'il s'agit du vin de Louis XVI, cela pourrait dépasser plusieurs millions" dit-elle.
Nouvelobs.com - 17/07/10
Patrice de Maistre par ailleurs raconté au cours de son audition avoir vu l'actuel ministre du Travail «deux ou trois fois en 2007 parce qu'il m'a demandé de recevoir sa femme et ce pour essayer de la conseiller sur sa carrière alors, me disait-il, qu'elle n'était pas entièrement satisfaite». Florence Woerth, embauchée le 12 novembre 2007, a quitté en juin dernier ses fonctions chez Clymène, le «family office» chargé de faire fructifier la fortune de Liliane Bettencourt.
Eric Woerth avait assuré le 21 juin qu'il n'était pas intervenu pour faire embaucher sa femme, assurant même qu'il y avait «une muraille de Chine» entre ses activités et celles de son épouse. «On me dit que j'ai facilité l'embauche de ma femme: c'est faux et archi-faux, avait martelé le ministre. On me dit que ma femme a été à l'origine de fraudes fiscales de la part de quelqu'un de bien connu, Mme Bettencourt: c'est faux et archi-faux. On me dit que ma femme aurait été informée de comptes en Suisse ou je ne sais où possédés par Mme Bettencourt: c'est faux et archi-faux».
Source: Le Figaro - 17/07/10
La guerre de tranchées qui déchire le tribunal de Nanterre au sujet de l'affaire Bettencourt vient de donner lieu à une nouvelle bataille: le parquet a refusé, vendredi 16 juillet, de transmettre à la juge Isabelle Prévost-Desprez une pièce essentielle de la procédure. Le veto du ministère public, dirigé par le procureur Philippe Courroye, porte sur la communication à la magistrate des retranscriptions des enregistrements pirates réalisés au domicile de Liliane Bettencourt par l'ancien majordome de la milliardaire. Un fait qui est tout sauf anodin.
La juge Prévost-Desprez, présidente de la XVe chambre du tribunal de Nanterre, a en effet été autorisée, en début de semaine, par la cour d'appel de Versailles, à mener ses propres investigations sur le contenu des enregistrements clandestins, révélés le 16 juin par Mediapart. Or, avec ce refus de communication de pièces élémentaires de la part du parquet de Nanterre, qui passe outre de facto la décision de la cour d'appel, l'affaire menace de virer au vaudeville; une farce judiciaire qui pourrait faire sourire s'il n'était question d'un dossier aussi sensible.
Le ton d'une lutte sans merci entre deux magistrats de renom est donné. Où l'on assiste, en coulisses, au choc frontal entre deux modèles de justice antagonistes. Avec d'un côté, un procureur de la République, Philippe Courroye, soumis hiérarchiquement au pouvoir politique, qui donne le sentiment de vouloir coûte que coûte garder le contrôle d'une affaire explosive susceptible d'éclabousser le gouvernement et le président de la République – pour lequel le magistrat ne cache pas son amitié.
Et de l'autre, une juge, Isabelle Prévost-Desprez, statutairement indépendante, qui souhaite quant à elle récupérer l'enquête à son compte, en profitant de la découverte d'éléments nouveaux (les enregistrements du maître d'hôtel), comme la loi l'y autorise.
Comment le tribunal de Nanterre, désormais divisé en deux camps qui se haïssent jusque dans leurs conceptions respectives de la justice, en est-il arrivé là?
Petit rappel des faits. Le 1er juillet dernier, Isabelle Prévost-Desprez, présidente de la chambre financière du tribunal de Nanterre chargée de juger le photographe François-Marie Banier, soupçonné d'abus de faiblesse au préjudice de Liliane Bettencourt, a décidé de reporter sine die le procès de l'artiste, en ordonnant un supplément d'information. Soit la réalisation d'investigations complémentaires, jugées indispensables par la magistrate et de nombreuses parties depuis la révélation du contenu des enregistrements pirates, réalisés entre mai 2009 et mai 2010 à l'insu de l'héritière de l'empire L'Oréal et de ses plus proches conseillers, dans son hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine.
Le parquet de Nanterre s'est opposé à la décision de la juge Prévost-Desprez, arguant qu'il menait déjà trois enquêtes préliminaires sur les multiples volets de l'affaire (familial, fiscal et politique), investigations dont les mêmes enregistrements pirates sont à l'origine. Mais mardi 13 juillet, la 8e chambre correctionnelle de la cour d'appel de Versailles, présidée par Marie-José Valantin, a donné raison à Mme Prévost-Desprez en l'autorisant à mener ses propres investigations sur les derniers développements de l'affaire. Parallèlement à celles du parquet, donc.
MEDIAPART - 17/07/10