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R.I.P. Jörg Haider
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R.I.P. Jörg Haider
L'ex-membre des Brigades rouges Marina Petrella, menacée d'être extradée en Italie en vertu d'un décret de juin, a finalement été autorisée à rester en France en raison de sa "situation de santé" selon l'Elysée, une décision qui met fin à un long combat mené par ses proches.
L'Elysée a précisé que la décision avait été prise en raison de la "seule situation de santé" de l'ex-brigadiste, âgée de 54 ans et hospitalisée à l'hôpital Sainte-Anne à Paris dans un état mental et psychique très détérioré, selon les médecins.
"Les médecins qui l'ont examinée ont conclu que la dépression profonde dont elle souffre est susceptible de mettre en cause son pronostic vital", selon un communiqué.
Le président Sarkozy a, pour cette raison, "demandé au Premier ministre de faire application de la clause humanitaire de la convention d'extradition (franco-italienne, ndlr) de 1957 et de rétracter le décret d'extradition la concernant", a-t-on précisé à l'Elysée.
Me Terrel s'est félicitée d'une décision "humaine, nécessaire et légitime", importante "symboliquement pour la France".
"Le cauchemar s'arrête. Je remercie les autorités d'avoir compris la situation de ma femme", a confié à l'AFP le mari de Marina Petrella. Hamed Merackchi n'a pas vu son épouse, avec laquelle il a eu une fille qui aura onze ans à la fin de l'année, depuis "le 7 août" et la décision de la cour d'appel de Versailles de la remettre en liberté pour raisons de santé.
C'est "un grand soulagement car les conditions étaient telles que c'était la seule solution pour permettre à ma mère de se reprendre", a renchéri Elisa Novelli, la fille aînée de l'ex-brigadiste.
Un décret du gouvernement, en date du 3 juin, autorisait l'extradition de Marina Petrella vers l'Italie, où elle a été condamnée en 1992 à la perpétuité pour complicité dans le meurtre d'un commissaire à Rome en 1981.
Ancienne dirigeante de la "colonne romaine" des Brigades rouges réfugiée en France depuis 1993, Mme Petrella avait été arrêtée en août 2007 dans le Val-d'Oise où elle travaillait comme assistante sociale.
La décision a été "notifiée samedi à Marina Petrella à l'hôpital", a ajouté Me Irène Terrel.
En l'apprenant, elle "a beaucoup pleuré. Mais elle n'est pas en état" d'être soulagée, a poursuivi l'avocate. "Les médecins sont réservés" sur sa guérison", a-t-elle ajouté.
L'Elysée a souligné que cette "mesure individuelle n'atténue en rien l'engagement de la France en matière de lutte contre le terrorisme ainsi que sa coopération avec les autres démocraties dans ce domaine".
La romancière française Fred Vargas a approuvé la décision de Nicolas Sarkozy et a répondu à un journaliste lui demandant de réagir aux propos de la veuve d'une victime des Brigades rouges en déclarant "Si cette femme voyait revenir le presque cadavre de Marina Petrella, de 32 kilos sur une civière et qu'elle la voyait de ses yeux être enfermée dans cette cellule jusqu'à ce qu'elle y meure, je ne sais pas si cela lui apporterait la consolation, car personne ne peut s'en réjouir 30 ans après". AFP.12.10.08
http://www.wat.tv/video/sarkozy-gaullisme-crise-news-100sq_p264_.html
Simple mais efficace. Depuis mars, le bailleur 3 F a mis en place un système de porteurs pour pallier les conséquences des pannes d’ascenseur prolongées. Un service dont profitent depuis lundi les habitants de la résidence la Daunière, aux Ulis (Essonne). Hier matin, gilet fluo sur le dos, Laou Camara attendait ainsi en bas du bâtiment D, où l’ascenseur a été vandalisé dans la nuit de vendredi à samedi.
Il est inutilisable pour plusieurs semaines. « Vous avez besoin d’aide, madame ? » Mawa ne se fait pas prier. Entre sa fille, ses paquets et la poussette, atteindre le deuxième étage par les escaliers relève du parcours du combattant. « C’est sûr que ça va plus vite avec lui, se félicite Mawa. Autrement, j’aurais dû faire plusieurs allers et retours. »
Le Parisien -10.10.08
Fils d'un cordonnier qui fut un nazi de la première heure, brillant orateur à l'allure dynamique, Jörg Haider, décédé samedi dans un accident de la route, incarnait depuis plus de 20 ans le "visage" de l'extrême droite autrichienne, l'une des plus fortes d'Europe.
Donné plusieurs fois pour fini, ce bretteur ambitieux et impitoyable âgé de 58 ans venait de signer un inattendu retour en force sur la scène politique nationale après avoir recueilli plus de 10% des voix aux législatives du 28 septembre, démontrant une force de séduction intacte malgré un ton adouci.
Il est décédé aux premières heures de samedi dans un accident de la route près de Klagenfurt, dans cette province de Carinthie (sud) qu'il avait érigée depuis 1999 en fief et en vitrine de sa politique populiste. Cet accident aurait été provoqué par une "vitesse excessive",estimée à "plus de 70km/h", entraînant une sortie de route: il est mort de ses multiples blessures durant son transfert à l'hôpital.
Né le 26 janvier 1950 à Bad Goisen, en Haute-Autriche (centre) dans une famille imprégnée d'idéologie nazie, Jörg Haider prit en 1986 le contrôle du FPÖ, un petit parti fondé par d'anciens nazis qui ne recueillait que 4% des voix. En 1989, il se fait élire gouverneur de Carinthie.
En 1991, Haïder doit cependant renoncer à son poste pour avoir fait l'éloge de la politique de l'emploi du IIIe Reich.
En 1995, il récidive en qualifiant la Waffen-SS de "partie de l'armée allemande à laquelle il faut rendre honneur". Multipliant parallèlement les dérapages antisémites, il déclare au Parlement de Vienne que les camps de concentration nazis n'étaient que des "camps disciplinaires".
Ces sorties ne l'empêchent pas d'être réélu gouverneur de Carinthie en 1999 --poste où il a été confirmé en mars 2004-- ni surtout de triompher aux législatives la même année.
Haider accepte alors de céder formellement la tête du FPÖ et de ne pas briguer de fauteuil ministériel pour permettre l'entrée de sa formation au gouvernement.
Assagi par l'exercice du pouvoir, le FPÖ voit progressivement fondre son assise électorale, suscitant la fronde de son aile droite.
En mars 2005, Haider tente de rétablir son leadership et de redorer l'image du FPÖ en écartant les "ultras", à savoir les pangermanistes xénophobes et nationalistes qui l'avaient porté au pouvoir en 1986.
Mais il est lui-même mis en minorité et abandonne le mois suivant sa formation au jeune et virulent Heinz Christian Strache, dont il fut le mentor, créant un parti populiste plus modéré, le BZÖ, et se retirant en Carinthie.
Revenu sur la scène nationale l'été dernier, il signe sa campagne électorale la plus modérée, abandonnant ses diatribes les plus férocement xénophobes pour concentrer son discours sur la lutte contre le chômage et la vie chère ainsi que contre les privilèges et la corruption à Vienne et Bruxelles.
Haider, qui n'a jamais fait amende honorable pour ses dérapages passés ni abjuré ses anciennes sympathies pour le nazisme, s'était encore fait admonester la semaine dernière par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) pour avoir exilé des "demandeurs d'asile" dans un centre isolé au milieu des alpages.
http://fr.youtube.com/watch?v=0jevsDSxlVE
http://fr.youtube.com/watch?v=MrZPaI1MrxU
Vive l'Autriche!
Vive l'Europe des nations!
Le chef du parti populiste autrichien BZÖ et gouverneur de Carinthie, Jörg Haider s'est tué samedi matin dans un accident de la route, a annoncé la police de Klagenfurt (sud).
Selon les premières indications, M. Haider, âgé de 58 ans, circulait seul à bord de sa voiture de service sur une route nationale au sud de la capitale de la Carinthie lorsque son véhicule a quitté la route pour une raison encore inconnue. Peu avant l'accident, il venait de doubler un autre véhicule dont la conductrice a alerté la police. M. Haider, dont la voiture a effectué plusieurs tonneaux après avoir quitté la chaussée, a été grièvement blessé à la tête et au thorax et est décédé peu après des suites de ses blessures, a encore indiqué la police.
Il devait participer samedi à une fête de famille en Carinthie à l'occasion du 90e anniversaire de sa mère.
Lors des élections du 28 septembre dernier, Jörg Haider, qui avait repris la tête du parti populiste autrichien BZÖ fin août, avait réussi à hisser sa formation à la quatrième place de l'échiquier politique autrichien avec 10,7% des suffrages juste derrière l'autre parti d'extrême droite FPÖ de Heinz-Christian Strache qui a obtenu 17,5% des voix.
Jörg Haider n'avait pas exclu que son parti entre dans une coalition gouvernementale soit avec les sociaux-démocrates (SPÖ) en tête avec 29,3% ni avec les conservateurs (ÖVP, 26%). Lui-même avait indiqué qu'il resterait gouverneur de Carinthie, un poste qu'il occupait depuis 1999.
Le chef des sociaux-démocrates Werner Faymann avait cependant exclu toute coalition avec l'extrême droite.
Jöerg Haider avait surtout fait parler de lui en 2000 lorsque son parti de l'époque, le FPÖ dont il s'est dissocié en 2005 pour créer le BZÖ, était entré au gouvernement du chancelier conservateur Wolfgang Schüssel.
Les propos antisémites de Jörg Haider avaient alors entraîné des sanctions diplomatiques européennes contre l'Autriche pendant plusieurs mois.
AFP. 11.10.08
Les routes sont extrêmement dangereuses en Autriche pour certains...
Est-ce un accident de la route ou un meurtre déguisé?
Cet accident rappelle celui qui avait causé la mort de Jean-Pierre Stirbois, leader du Front National.
Prison Planet, Paul Joseph Watson, 8 octobre 2008
Les banquiers centraux du monde se réunissent cette semaine à Washington pour la conférence du FMI et de la Banque Mondiale, et on s'attend à ce qu’on lubrifie les rouages pour créer un mécanisme de gouvernance économique mondial, une patrouille de police économique mondiale, de facto une dictature financière, sous prétexte de prévenir le retour d’une crise financière.
Peter Mandelson, le membre des Bilderberg récemment nommé Ministre des Affaires au Royaume-Uni, soutenait la semaine dernière que de nouvelles solutions globales sont nécessaires car « il n’existe guère de mécanisme mondial de gouvernance économique, » ajoutant : « C’est le moment d’un Bretton Woods pour ce siècle, » indique le Telegraph, en notant que « L’opinion est maintenant en train de s’affermir autour de la cause d’une nouvelle architecture mondiale faisant respecter les règles qui assurent que les leçons soient apprises. »
Ceci fait suite à la proposition de créer un nouvel organe de l'UE pour réglementer les banques sur l'ensemble du marché financier européen.
Les haut fonctionnaires de l'UE, notamment le commissaire de l'économie Joaquin Almunia, a déclaré que l'UE devrait avoir de plus grands pouvoirs pour réglementer les opérations des institutions financières en Europe et agir sur elles.
Les médias influents géants, comme le Wall Street Journal, poussent à un « nouvel ordre mondial » afin de résoudre la crise, pendant que le Premier ministre britannique Gordon Brown en appelle à un « nouvel ordre financier mondial » pour remplacer les institutions créées après la Seconde Guerre Mondiale.
Les "élitistes" sont encore à la hauteur de leurs vieux trucs, après tout, le léopard ne modifie jamais ses taches.
Ils ont créé le problème follement irresponsable de la réserve fractionnaire bancaire [*], la bulle de la dette et la crise du crédit en gonflant sans cesse la masse monétaire, et maintenant, ils vont proposer leur solution à la crise : centraliser un peu plus le pouvoir économique mondial dans moins de mains.
La nomination de l'ancien directeur général de Goldman Sachs à la supervision du renflouage, pour assurer que les banquiers se partagent entre eux le butin du plus grand fric-frac de l'histoire ne leur suffit pas. Ils veulent aller en "pension complète" et exploiter la crise qu'ils ont provoquée pour accélérer le programme balbutiant de gouvernement mondial, dont la meilleure part est cours d’élaboration depuis au moins 100 ans.
Original :http://www.infowars.com/?p=5151
Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info
* NDT : Le principe de la réserve fractionnaire est la fameuse règle permettant à une banque de « prêter » un multiple de la « réserve » qu’elle « détient. »
John McCain se demande jusqu'où aller dans ses attaques personnelles contre Barack Obama. Jeudi, ses conseillers ont soupesé la question lors d'une conférence téléphonique. Certains commencent à s'inquiéter des répercussions de leur assaut contre la personnalité du candidat démocrate.
La stratégie consistant à mettre en cause le patriotisme, les origines et les fréquentations d'Obama avait été décidée vendredi dernier lors d'une réunion de son état-major de campagne à Phoenix (Arizona). Depuis, McCain et ses alliés passent leur temps à distiller la peur sur le sénateur de l'Illinois. «Qui est-il vraiment ?», martèle le sénateur de l'Arizona sur les podiums, pointant du doigt ses relations «avec un vieux terroriste dépassé» du nom de Bill Ayers, ancien activiste violent devenu quasi-notable de Chicago. «Il ne voit pas l'Amérique comme vous et moi», renchérit sa colistière, Sarah Palin. «Imaginez ce que vous ressentirez si vous vous réveillez le 5 novembre avec Barack Hussein Obama comme président élu des États-Unis», a lancé Bill Platt, président local du Parti républicain, mercredi à Bethleem (Pennsylvanie).
Les réactions du public conservateur dépassent les attentes du ticket républicain. «Qu'on lui coupe la tête !», s'est écrié un homme au meeting de Bethleem. La veille, un supporteur de McCain portait un T-Shirt représentant Obama sous le masque de Satan. En Ohio, une pancarte affichait : «Obama = Oussama», en référence à Ben Laden. Dans un documentaire diffusé sur Fox News, un activiste de droite, Andy Martin, décrit le travail d'«organisateur de communauté» effectué par Obama dans sa jeunesse comme «un entraînement extrémiste pour renverser le gouvernement.»
D'après son conseiller Mark Salter, John McCain est «très content» du tour pris par sa campagne. Lundi, il avait déclaré au New York Times vouloir faire du scrutin «un référendum sur la personnalité d'Obama». Dans le Los Angeles Times, Timothy Garton Ash, professeur à Stanford (Californie), analyse ainsi la stratégie républicaine : «Seule la guerre des cultures peut nous faire gagner. Sur l'Irak, on perd. Sur l'économie, on perd. Mais en caricaturant “l'altérité” d'un candidat nommé Barack Obama, on a une chance d'arracher la victoire.» Dans le Washington Post, Dan Balz «décode» le message : «Il y a quelque chose de sinistre à propos d'Obama.» Les démocrates ne se font pas d'illusion sur le sens profond de ces attaques : «Il y a mille raisons de voter pour Obama et une raison de voter contre, la race», estime l'élu de Pennsylvanie Thimothy Letson. Dans les sondages, 83 % des Américains assurent que la couleur de peau ne joue aucun rôle dans leur choix. Mais une étude de l'université de Stanford évalue l'écart potentiel entre les déclarations des sondés et leur vote à 6 % des voix, pratiquement l'avance actuelle d'Obama. C'est «l'effet Bradley», du nom d'un candidat noir au poste de gouverneur de Californie en 1982, qui avait perdu de justesse alors que les sondages le donnaient gagnant. Dans le cas d'Obama, s'y ajoute une complication : 46 % des Américains sont incapables d'identifier sa religion et 13 % pensent qu'il est musulman.
McCain compte sur ces facteurs pour remonter le courant. Mais il prend garde de ne pas trop se découvrir. Jeudi, le candidat républicain a maintenu la «ligne rouge» tracée devant le nom de Jeremiah Wright, l'ancien pasteur d'Obama dont les diatribes «antiaméricaines» avaient fait polémique durant les primaires. Pressé par certains de l'inclure dans ses attaques, comme l'a déjà fait Sarah Palin, il s'y refuse au nom «du respect de la foi ». « Ce n'est pas à cause de la race», assure un de ses conseillers. L'inquiétude commence pourtant à percer sur les limites de sa stratégie : «J'aimerais que John ait un discours positif sur la résolution des problèmes de l'Amérique», dit son ami sénateur Lindsey Graham.
La Bourse de Paris a poursuivi vendredi son plongeon, emportée dans le tourbillon de panique mondiale, le CAC 40 chutant de 7,73% pour conclure la pire semaine de son histoire, et revenir au plus bas depuis cinq ans.
Malgré le léger rebond de mardi, le CAC 40 a chuté de 22,16% sur la semaine, la pire de ses vingt ans d'existence.
Francfort a abandonné 7,01%, Londres 8,85% et l'Eurostoxx 50 9,21%.
"Les fondamentaux sont jetés par la fenêtre. C'est un mélange de panique et de ventes forcées. On vend à n'importe quel cours", explique Xavier de Villepion, vendeur d'actions chez Global Equities, ajoutant: "tout le monde attend le G7".
La nervosité des marchés accroît encore la pression sur la réunion des ministres de l'Economie et des Finances et des gouverneurs des banques centrales des sept pays les plus industrialisés (G7), qui débutait à Washington à 18H00 GMT.
La séance a pâti également du "débouclage de 400 milliards de dollars de CDS (instruments financiers dérivés permettant aux entreprises de se couvrir contre le risque de crédit) émis par (la banque américaine en faillite) Lehman Brothers", comme le souligne le courtier Aurel.
De son côté, Valérie Plagnol, directeur de la stratégie du Crédit Mutuel-CIC, relève que "la contagion gagne les marchés de la planète alors que l'assèchement des liquidités atteint son paroxysme".
Ni la multiplication des mesures et garanties gouvernementales en faveur du secteur bancaire, ni l'annonce mercredi de baisses de taux concertées de sept grandes banques centrales, n'ont suffi à ralentir la propagation de la crise financière et apaiser les craintes des investisseurs.
La réaction des marchés "montre que le ralentissement de la croissance économique devient un motif d'inquiétude et que les investisseurs sont confrontés à une énorme inconnue, ce qui pourrait être une profonde récession", relèvent dans une note les analystes de Global Equities.
"En l'absence de signes d'amélioration des taux interbancaires et avec la chute des marchés d'actions, il faut se demander ce qui peut être fait de plus pour éviter le passage de la récession à la dépression", s'inquiète Paul Niven responsable de l'allocation d'actifs chez F&C Asset Management.
Le plongeon s'est étendu à tous les secteurs, ArcelorMittal chutant de 12,67% à 21,915 euros, Renault de 14,49% à 28 euros, Saint-Gobain de 10,22% à 26 euros.
Les évolutions sectorielles "sont désormais étrangement homogènes sur l'année et déconnectées des fondamentaux, notamment des révisions de croissance bénéficiaire", explique la Lettre mensuelle de la française des placements.
Les valeurs financières ont poursuivi leur chute, BNP lâchant 10,50% à 59,86 euros, Société Générale 13,04% à 50 euros, Crédit Agricole 12,03% à 11,44 euros et Axa 10,74% à 17,16 euros.
Quelques rares valeurs ont toutefois résisté, Dexia gagnant 2,87% à 5,99 euros après avoir obtenu la garantie des Etats français, belge et luxembourgeois pour emprunter sur les marchés, LVMH 0,48% à 51,53 euros et Areva 3,69% à 453,25 euros.
Paris - AFP 10.10.08. - 21h16
Ce ne sera ni Ingrid Betancourt - qui avait pourtant calé une conférence de presse, au cas où - ni le dissident chinois Hu Jia. Le nouveau prix Nobel de la Paix s'appelle Martti Ahtisaari. Président de la Finlande de 1994 à 2000, il est ainsi récompensé pour ses nombreuses médiations à travers le monde. Choisi parmi 197 personnalités et organisations en lice pour ce prix Nobel, le diplomate succède ainsi à Al Gore et au Groupement intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), consacrés l'an dernier.
Médiateur notamment de l'accord de paix dans la province indonésienne d'Aceh, Martti Ahtisaari, 71 ans, est récompensé «pour ses importants efforts, sur plusieurs continents et pendant plus de trois décennies, en vue de résoudre les conflits internationaux», a déclaré à Oslo le président du comité Nobel norvégien, Ole Danbolt Mjoes.
Le prix Nobel, qui consiste en une médaille, un diplôme et un chèque de 10 millions de couronnes suédoises (un million d'euros), sera remis à Oslo le 10 décembre, date-anniversaire de la mort de son fondateur, l'industriel et philanthrope suédois Alfred Nobel.
Pour la première fois, les fils d'Ethel et Julius Rosenberg, exécutés en 1953 aux Etats-Unis pour espionnage au profit de l'Unuin soviétique, ont admis la culpabilité de leurs parents. Leur principal complice (condamné à 18 ans de prison), âgé de 91 ans, Morton Sobell, est passé aux aveux dans le New York Times après avoir nié pendant plus de 50 ans.
(Faits & Documents n°262 - 1er au 15 octobre 2008)
L'affaire Rosenberg a été l'une des grandes causes de la Guerre froide: leur condamnation à mort provoqua un vaste élan de solidarité à travers le monde, entraînant notamment tout les intellectuels français, persuadés de l'innocence de ce couple de modestes Américains communistes, perçus comme des victimes du Maccarthysme.
Jusqu'à leur exécution en 1953, les époux Rosenberg ont clamé leur innocence. Ethel a ainsi écrit, quelques heures avant de mourir:
« Mon mari et moi sommes innocents, nous ne pouvions trahir notre conscience. »
Ethel et Julius Rosenberg, un couple de juifs newyorkais, ont été arrêtés en 1950, accusés d'espionnage au profit de l'URSS concernant l'arme atomique, que les Etats-Unis étaient alors les seuls à posséder.
Le patron du FBI, Edgar Hoover, était convaincu de tenir en Julius, lui-même ingénieur électricien, le chef d'un réseau soviétique impliquant son propre beau-frère, ancien employé de l'usine atomique de Los Alamos. Ce beau-frère, David Greenglass, sera d'ailleurs un des principaux témoins de l'accusation.
Le verdict de culpabilité ne suffit pas à convaincre les défenseurs des Rosenberg, et les campagnes de solidarité redoublèrent d'intensité dans le monde. Elles ne parvinrent toutefois pas à empêcher leur passage sur la chaise électrique au pénitencier de Sing Sing, le 19 juin 1953, quelques mois après la mort de Staline.
(Rue89)
A lire: Association pour le réexamen de l'affaire Rosenberg
La Bourse de Francfort le 10 octobre 2008
Les marchés financiers européens et américains ont poursuivi leur chute libre vendredi après-midi, s'enfonçant davantage dans un krach historique et accroissant la pression sur les grands argentiers du G7 qui se réunissent en fin de journée à Washington.
Après avoir déjà plongé de 7,33% jeudi, Wall Street a accéléré la chute des Bourses européennes: Paris, Londres et Francfort chutaient vers 13H50 GMT de plus de 10%.
L'indice vedette de Wall Street est repassé dans le vert une demi-heure après, effaçant une partie de ses pertes et permettant aux Bourses européennes de limiter la casse.
Les autres Bourses européennes --de Madrid à Amsterdam et de Lisbonne à Athènes-- subissaient des pertes semblables, tandis qu'à Moscou, les autorités ont préféré carrément ne pas ouvrir les deux marchés, le RTS et le Micex.
Les gouvernements ont multiplié des mesures et garanties pour sauver le secteur bancaire de la faillite, six grandes banques centrales ont envoyé un électrochoc en baissant simultanément leurs taux, mais rien n'y fait: les investisseurs continuent à s'affoler.
"C'est la panique, tout devient absurde, les gens vendent même les vaches sacrées" (valeurs refuges), témoigne le directeur des ventes de la salle des marchés "Global Equities" à Paris, Xavier de Villepion.
L'effervescence boursière tranche avec la paralysie du marché interbancaire, qui manque toujours désespérément de liquidités. Echaudées par les déboires de grands établissements financiers, les banques continuent en effet d'ignorer les injections massives de liquidités par les Banques centrales.
Signe d'une défiance croissante, les Allemands confient de plus en plus leurs économies aux caisses d'épargne, malgré la garantie de l'Etat annoncée par la chancelière Angela Merkel pour tous les comptes en banque. Et seuls 55% d'entre eux estiment que leurs économies sont en sécurité, selon un sondage.
Seule consolation pour les particuliers, les cours de l'or noir baissent. Le pétrole est passé sous 80 dollars à Londres et à New York, en raison de la chute de la demande. Le brut est loin de ses records historiques du 11 juillet à plus de 147 dollars.
Les grands argentiers du G7, qui se réunissent à partir de 18H00 GMT à Washington, auront du mal à parler d'une seule voix, tant les remèdes pour affronter la crise divergent d'un pays à l'autre.
Le Premier ministre britannique Gordon Brown a appelé les gouvernements du monde entier à suivre l'exemple du Royaume-Uni dans son initiative "révolutionnaire" visant à secourir le système bancaire par le biais de nationalisations partielles.
La chancelière allemande Angela Merkel a plaidé pour une règlementation internationale des marchés pour éviter de nouvelles crises financières.
Le chef du gouvernement espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero a demandé à Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, de "réunir d'urgence les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Eurogroupe" pour une "action forte et coordonnée" face à la crise financière.
Mais même le plan Paulson de soutien au secteur financier américain, portant sur 700 milliards de dollars, est resté impuissant à ramener la confiance des investisseurs.
Alors que les Etats-Unis se retrouvent en position d'accusés face aux autres membres du club, le président George W. Bush devait faire une déclaration à 14H00 GMT pour "assurer aux Américains qu'ils peuvent avoir confiance".
Selon la presse japonaise, Tokyo va proposer au G7 la création d'un fonds d'urgence d'environ 200 milliards de dollars (146 milliards d'euros) pour prêter de l'argent aux petits pays affectés par la crise financière mondiale.
Après les journées noires de lundi et mercredi, les grandes Bourses affichent des reculs dignes de la définition informelle du krach --une baisse des cours de plus de 20% en quelques jours-- qui justifient les comparaisons avec les crises de 1929 et 1987.
Cauchemar général en Asie également. En clôture, Tokyo a subi une nouvelle chute historique de 9,62%, Hong Kong a perdu 7,2%, Sydney et Manille 8,3%, Singapour 7,34% et Bangkok 9,61%.
A l'issue de sept séances consécutives de baisse, le Nikkei de Tokyo plonge donc de 24,33% sur la semaine. Et de 54,68% depuis son pic de juillet 2007, à l'aube de la crise mondiale. La Bourse de Tokyo respirera jusqu'à mardi, lundi étant jour férié au Japon.
A Paris, avant la clôture hebdomadaire, le CAC-40 perdait déjà plus de 20% depuis lundi, portant ses pertes depuis le début de l'année à 43%. Le CAC 40 pulvérise ainsi les records de baisse hebdomadaire établis après les attentats du 11 septembre 2001 (-11,42%) et début juillet 2002, après la révélation des manipulations comptables du géant américain des télécommunications Worldcom (-9,06%).
Et la menace d'une contagion de la crise financière à "l'économie réelle" se fait plus pressante. Selon des analystes parisiens, la paralysie du marché interbancaire met des établissements en faillite potentielle faisant craindre une flambée du chômage.
Outre le G7 financier et un possible G8, Washington accueillera également à partir de samedi des réunions du G20, rassemblant les ministres et banquiers centraux des principaux pays riches et émergents, et les réunions d'automne du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.
AFP. 10.10.08.- 17h
Cette crise mondiale prend des allures quasi surnaturelles...
Les bourses asiatiques s'écroulaient de nouveau vendredi, paniquées par la chute de Wall Street, à quelques heures d'une réunion cruciale des grands argentiers du Groupe des Sept.
Après une accalmie précaire jeudi, les marchés d'Asie ont plongé dans la matinée, dans le sillage du Dow Jones qui a terminé sur une baisse de 7,33%, la septième consécutive, atteignant son plus bas niveau depuis cinq ans.L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo plongeait de 10,44% en début d'après-midi et se dirigeait vers sa pire chute en clôture en 21 ans. La compagnie japonaise Yamato Life Insurance s'est déclarée dans la matinée en cessation de paiement, devenant le premier assureur nippon à se déclarer en faillite depuis le début de la crise financière internationale.
Les autres marchés asiatiques vivaient également une séance cauchemardesque. Vers 04H15 GMT, Hong Kong perdait 7,48%, Shanghai 3,81%, Séoul 7,34%, Sydney 7,54%, Singapour 6,71%, Bangkok 7,19% et la Nouvelle-Zélande 4,80%. "On est au-delà de la panique", a estimé Oh Hyun-Seok, de Samsung Securities auprès de Dow Jones Newswires.
"Après la chute de General Motors, les inquiétudes vis-à-vis de l'économie mondiale s'aggravent et il n'y a aucun signe d'une amélioration des conditions du crédit", a-t-il dit.
Le baril de pétrole Brent pour livraison en novembre est tombé sous les 80 dollars dans les échanges électroniques en Asie, plombé par la crise financière et les inquiétudes sur la demande de brut.
Ce nouvel effondrement des marchés renforce la pression sur la réunion des ministres de l'Economie et des Finances et des gouverneurs des banques centrales des pays les plus industrialisés (G7) qui débute à Washington à 14H00 (18H00 GMT). Ils devraient "discuter des démarches entreprises par chacun pour faire face à cette crise et des moyens de renforcer nos efforts collectifs", a déclaré le secrétaire américain au Trésor Henry Paulson.
Les Etats-Unis pourraient se retrouver en position d'accusés face aux autres membres du club (Allemagne, Canada, France, Grande-Bretagne, Italie et Japon). Le président américain George W. Bush fera une déclaration vendredi vers 14H00 GMT pour "assurer aux Américains qu'ils peuvent avoir confiance" car "les responsables économiques agissent énergiquement de toutes les manières possibles pour stabiliser notre système financier", a déclaré sa porte-parole. Les deux leaders démocrates du Congrès lui ont demandé de convoquer un sommet de crise du G8 (les Sept et la Russie) pour tenter de trouver une réponse à la tourmente financière.
Fébriles, les marchés boursiers européens s'étaient enfoncés jeudi dans le rouge après un rebond initial, malmenés par les inquiétudes persistantes sur l'avenir du secteur bancaire. L'électrochoc des baisses de taux concertées de six grandes banques centrales occidentales annoncées mercredi n'aura finalement pas réussi à endiguer la spirale baissière.
Londres a terminé en recul de 1,21%, Francfort de 2,53%, Paris de 1,55%.
Le problème de fond persiste: le marché interbancaire reste paralysé, car les banques ne se prêtent plus entre elles, paniquées à l'idée de possibles faillites.
La Banque du Japon a mis vendredi 5.500 milliards de yens (41 milliards d'euros) à la disposition des banques, sa plus forte injection de liquidités en une journée depuis le début de la crise financière. La BCE avait mis sur le marché 100 milliards de dollars jeudi, doublant la somme habituelle.
En ordre dispersé, les gouvernements continuent de tenter de colmater les brèches du système bancaire afin d'éviter les faillites et de rouvrir le robinet du crédit.
Dans le même temps, les Etats continuent à multiplier les mesures susceptibles de rassurer les épargnants.
Les Pays-Bas ont annoncé qu'ils mettraient à la disposition du secteur financier 20 milliards d'euros et se porteraient garants de l'épargne des 120.000 clients néerlandais d'Icesave.
L'Irlande a étendu sa garantie totale sur les dépôts bancaires à cinq banques étrangères fortement implantées dans le pays.
Et les Etats belge, français et luxembourgeois ont à nouveau volé au secours du bancassureur franco-belge Dexia, partiellement nationalisé la semaine dernière, en lui apportant leur garantie pour lui permettre d'emprunter sur les marchés.
"Certaines institutions financières vont faire faillite" aux Etats-Unis en dépit des récentes mesures, a averti M. Paulson. Selon le New York Times, Washington envisage désormais de prendre des parts dans le capital de "beaucoup de banques américaines pour essayer de ramener la confiance dans le système financier".
La chancelière allemande Angela Merkel, interrogée sur d'éventuelles nationalisations bancaires, a déclaré qu'elle ne "pouvait rien exclure définitivement".
AFP. 10.10.08
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