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Une drôle de BD qui explique tout!
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http://www.dailymotion.com/video/x6ue9b_soros-la-crise-nest-pas-finie_news
Un jeune de 23 ans a été arrêté après l'agression du proviseur d'un lycée grenoblois mardi, a annoncé le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos.
«Je suis venu exprimer à la fois ma sympathie mais aussi ma détermination vis à vis des problèmes de violence à l'école», a déclaré le ministre après s'être rendu sur place.
Il a souligné que "les violences étaient souvent le fait de personnes extérieures aux établissements".
«J'essaie d'être extrêmement présent derrière les personnels quand ils se font agresser parce que c'est un scandale qu'on agresse les représentants de l'autorité, de la culture et du savoir, que sont les membres de l'éducation nationale», a-t-il ajouté. «Dans ces affaires-là, il n'y a pas d'égalité entre les adultes et les jeunes, et il faut d'abord essentiellement être du côté de l'institution», a dit le ministre dénonçant le «zèle» de certains à «mettre en garde à vue» des professeurs quand «ils s'énervent un peu».
«L'agresseur a été identifié, arrêté. Il était sur le coup d'une condamnation. Nous sommes en face d'un récidiviste bien connu des services de police, hélas», a dit M. Darcos. Le suspect est le conducteur présumé du scooter qui a fait intrusion dans le lycée, déclenchant l'intervention du proviseur. Il est connu par les services de police pour être impliqué dans de multiples affaires de stupéfiants, vols, incendie.
Le proviseur avait indiqué l'avoir ceinturé lorsque ses amis, qui observaient la scène depuis la rue, se sont rués dans le lycée pour tenter de le libérer. Ils ont asséné des coups au responsable d'établissement ainsi qu'à son proviseur adjoint. La police recherche les complices qu'elle espère interpeller prochainement.
Leparisien.fr avec AFP -09.10.08
(photo: 26 novembre 1955)
Lors d'une messe au Vatican célébrant le cinquantième anniversaire de la mort de Pie XII, jeudi 9 octobre, Benoît XVI a souhaité la poursuite du procès en béatification de ce pape qui fait l'objet d'une controverse pour son attitude jugée trop passive et silencieuse face à la Shoah. Benoît XVI a estimé que Pie XII s'était dépensé sans compter "pour la défense des persécutés sans aucune distinction de religion, d'ethnie, de nationalité et d'appartenance politique", notamment pour les juifs menacés d'extermination, et déploré que le débat historique à son sujet n'ait "pas toujours été serein".
Lundi 6 octobre, le grand rabbin de Haïfa, Shear Yshuv Cohen, premier religieux juif invité à s'exprimer devant un synode d'évêques catholiques actuellement réuni au Vatican, s'était fait l'écho des réserves de nombreux juifs face à ce procès en béatification. Il avait estimé que Pie XII "ne doit pas être pris comme modèle et ne doit pas être béatifié parce qu'il n'a pas élevé sa voix face à la Shoah".
Pie XII est né à Rome le 2 mars 1876
Le cardinal Pacelli est élu au pontificat le 2 mars 1939
Décédé le 9 octobre 1958
La propriétaire d'un gîte de Julienrupt, dans les Vosges, poursuivie par l'une de ses clientes, qui l'accuse de lui en avoir refusé l'accès parce que sa mère et elle portaient le voile islamique, a été condamnée mercredi par la Cour d'appel de Nancy à deux mois de prison avec sursis. Une peine réduite puisqu'en première instance elle avait été condamnée à quatre mois de prison avec sursis pour discrimination religieuse.
La prévenue devra également s'acquitter de 500 euros de dommages et intérêts auprès de quatre parties civiles, ainsi que d'un euro symbolique à la Ligue des droits de l'homme, la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme et le Mouvement contre le racisme et l'amitié entre les peuples, également parties civiles. En première instance, le tribunal correctionnel d'Epinal avait condamné la propriétaire au paiement de 4400 euros d'amende aux différentes parties civiles.
Yvette Truchelut était jugée pour avoir refusé l'accès de son gîte à Horia Damiati et sa mère, ainsi qu'aux cinq personnes - dont un nourrisson et un adulte handicapé - les accompagnant, parce que les deux femmes n'acceptaient pas d'ôter leur voile islamique comme elle le leur avait demandé. "Je ne leur ai pas refusé le gîte. J'ai demandé qu'elles retirent leur voile dans les parties communes", a précisé la propriétaire le 3 septembre à l'audience d'appel, ce qui a été contesté par Horia Damiati. Yvette Truchelut, "couverte d'injures" depuis cet incident selon son avocat, a depuis choisi de fermer son gîte.
"Le dossier a été monté en sauce, ce qui à un moment a donné lieu à des débordements", a reconnu l'avocat général Philippe-Cédric Laumosne qui, se refusant à faire des deux femmes des "martyres", n'a pas requis d'amende à l'encontre de Yvette Truchelut.
LCI.fr 09.10.08
http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafYH3j.html
Pas question de risquer la moindre erreur. Ou d'en refaire une... Six jours après que le nom de Nicolas Sarközy a été sifflé par les apprentis réunis à Bercy, trois jours après avoir écourté sa visite à Sandouville, de crainte d'être malmené les salariés de l'usine Renault, l'Elysée ne voulait rien risquer qui ternisse l'image du président de la République.
D'autant que le chef de l'Etat avait dérapé au Salon de l'Agriculture, l'autre salon très populaire organisé porte de Versailles. Le 24 février dernier, comme notre site LeParisien.fr l'avait révélé dans une vidéo (toujours consultable sur notre site), Nicolas Sarközy avait répondu à un badaud qui lui disait «touche-moi pas, tu me salis» un sonnant et trébuchant «alors casse-toi, pauv'con».
Ce matin, pour le 100e Salon de l'Auto, rien n'a donc été laissé au hasard. Ni le comité d'accueil, confié aux militants UMP du XVe arrondissement, fiers de serrer le carton d'invitation frappé des armes de l'Elysée. Ni les barricades de gardes du corps. Ni le timing, l'ouverture du hall 1 au public ayant été repoussée de quelques minutes pour éviter un mouvement de foule.
Seul un militant écologiste a brisé l'harmonie en criant «Climat en danger, Sarko complice» à deux reprises avant d'être conduit à l'extérieur. Un peu plus tard, devant un parterre de responsables du secteur automobile, Nicolas Sarkozy n'a pas manqué de lui répondre... en le traitant d' «agité du bocal».
Sarközy sait-il que "l'agité du bocal" (le ténia) est une expression de Céline pour qualifier Jean-Paul Sartre?
Ce jeudi s'annonçait bien. A l'ouverture, le CAC 40 cote 2,09% . A 15 h 30, il atteint + 2,84 %. Mais peu avant 17 heures, patatras !, il passe dans le rouge et tous les gains de la journée s'envolent. A la clôture, il perd 1,55%. La Bourse de Londres a aussi terminé jeudi en baisse, le Footsie-100 perdant 1,21% après avoir passé la quasi-totalité de la journée dans le vert.
«C'est une catastrophe. Les titres des assureurs et des banques mutualistes dévissent aux Etats-Unis, ce qui entraîne toute la cote ici. Il n'y a même plus besoin d'avoir des annonces pour voir les cours plonger», a expliqué un vendeur d'actions parisien.
Selon lui, ce décrochage soudain pourrait s'expliquer par la reprise des ventes à découvert sur les valeurs financières à la Bourse de New York, alors qu'elles étaient interdites depuis le 19 septembre. Ce mécanisme, pratiqué par de nombreux spéculateurs, consiste à emprunter une action dont on pense que le prix va baisser et à la vendre aussitôt, avec l'espoir d'empocher une forte plus-value au moment où il faudra la racheter pour la rendre au prêteur (spéculation ou anticipation à la baisse).
Bientôt, les traders vont voir des extraterrestres danser sur leurs écrans!
Le président russe Dimitri Medvedev a rendu hommage le 24 septembre 2008 aux victimes du Goulag, devant le monument aux millions de déportés à Magadan, sur la côte Pacifique de la Russie, où les détenus étaient regroupés dans des barges qui remontaient le fleuve Kolyma pour être répartis dans les camps de travail forcé. Le président a qualifié les camps de "page tragique de l'histoire du pays".
(Faits & Documents n°262 - 1er au 15 octobre 2008)
Réfléchir & Agir n°28 Hiver 2008, extrait de l’article Science & Race d’Edouard Rix:
“L’on dispose de nombreuses études sur la répartition raciale de l’intelligence, en particulier aux USA. La plus célèbre a été publiée en 1969, par Arthur R. Jensen. Pour ce professeur de psychologie à l’Université de Berkeley, le QI des Noirs américains se situe en moyenne quinze points en dessous de celui des Blancs, des facteurs génétiques, plus que socio-économiques, expliquant ces différences psychoraciales.
Dernière grande étude, publiée en 1994, The Bell Curve est un pavé de 845 pages, écrit par le psychologue Richard Herrnstein et le sociologue Charles Murray. Les auteurs confirment l’existence d’une différence de QI entre Blancs et Noirs de quinze points en faveur des premiers. Ils en concluent que les programmes d’affirmative action en faveur des minorités ethniques sont vouées à l’échec, et que les USA se diviseront à l’avenir entre une “élite cognitive”, d’origine européenne et asiatique, et un sous-prolétariat de couleur, financièrement et intellectuellement défavorisé.
En réponse à la campagne de diabolisation dont ils ont été victimes, Herrnstein et Murray ont reçu l’appui de cinquante-deux universitaires, signataires d’un manifeste publié le 15 décembre 1994 dans l’édition européenne du Wall Street Journal. On peut y lire: “Comme le montrent toujours de vastes enquêtes réalisées à l’échelle nationale aux Etats-Unis, les résultats obtenus par les Noirs de dix-sept ans, pour les mathématiques, les sciences et la lecture, se rapprochent en moyenne de ceux obtenus par les Blancs de treize ans”. De même, “les étudiants noirs issus de familles aisées n’obtiennent pas de meilleurs résultats en moyenne que les Blancs issus de familles pauvres”. Leur conclusion rejoint celle de The Bell Curve: “Il n’existe pas de données convaincantes donnant à penser que les courbes de QI des différents groupes ethniques et raciaux soient en train de converger”.
Plus récemment encore, dans IQ and Global Inequality, deux universitaires, Richard Lynn et Tatu Vanhanen, établissent une étroite corrélation entre les mesures du QI des populations et le degré de développement d’un pays.”
Source:Europa Nostra
Un vent de panique a soufflé à nouveau mercredi sur les Bourses mondiales qui ont poursuivi leur plongeon entamé lundi, malgré la baisse surprise des taux directeurs des grandes banques centrales et un plan de choc qui revient à une nationalisation partielle des banques britanniques.
La dégringolade a été accentuée par les sombres perspectives du Fonds monétaire international (FMI) pour l'économie mondiale, annonçant un coup d'arrêt brutal à la croissance, qui n'atteindrait que 0,1% aux Etats-Unis et 0,2% dans la zone euro l'an prochain.
"Reprenez vos esprits", a lancé le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, en direction des marchés financiers. "Le pessimisme excessif est très mauvais conseiller".
Dans un geste sans précédent depuis les attentats du 11 septembre 2001, six banques centrales -- la BCE, la Réserve fédérale américaine (Fed) et leurs homologues suédoise, britannique, canadienne et suisse -- ont annoncé une baisse d'un demi-point de leurs taux directeurs. Au même moment la Chine a elle aussi annoncé une baisse du loyer de l'argent.
Mais rien ne semblait pouvoir rassurer les investisseurs, affolés par la poursuite de la crise et ses répercussions sur l'économie, en dépit des initiatives des gouvernements, qui se sont multipliées depuis l'adoption vendredi aux Etats-Unis du Plan Paulson, doté de 700 milliards de dollars.
Wall Street a perdu 2% au terme d'une séance en montagnes russes, tandis que la Bourse de Sao Paulo, première place d'Amérique latine, a accusé une chute de 3,82%.
Auparavant, les Bourses européennes avaient clôturé en forte baisse: Londres a plongé de 5,18%, Francfort de 5,88% et Paris de 6,39%. En Asie, Tokyo a dévissé de 9,38%, une baisse historique, la plus forte depuis plus de 20 ans.
La thérapie de choc des banques centrales a été saluée par la France et l'Allemagne et, aux Etats-Unis, elle a fait l'unanimité, une fois n'est pas coutume, auprès des deux rivaux dans la course à la Maison Blanche, le républicain John McCain et le démocrate Barack Obama.
Toutefois, la baisse de taux décidée par la Réserve fédérale est insuffisante pour sortir les Etats-Unis de la crise, jugeaient mercredi les analystes.
Les mesures adoptées par le Congrès américain pour faire face à la crise financière commenceront à porter leurs fruits dans deux semaines et demie, a déclaré par téléphone le président américain George W. Bush à son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, selon des propos rapportés par un porte-parole de la présidence du Brésil.
Le secrétaire au Trésor américain Henry Paulson a déclaré que d'autres faillites d'institutions financières étaient à prévoir aux Etats-Unis malgré le plan de sauvetage des banques.
"Même avec les nouveaux outils du Trésor, certaines institutions financières vont faire faillite", a reconnu M. Paulson, qui a souligné que la patience était nécessaire face à des turbulences sur les marchés "qui ne vont pas se terminer rapidement".
Comme pour lui donner raison, la Fed a annoncé qu'elle allait fournir à l'assureur AIG, qui avait été nationalisé à la mi-septembre, 37,8 milliards de dollars de liquidités supplémentaires, après que ce dernier eût consommé une grande partie du prêt de 85 milliards fourni par la Fed.
L'euro a été dopé par la baisse des taux, valant 1,3660 dollar vers 20H40 GMT, contre 1,3599 dollar mardi soir. Les prix du pétrole ont reculé à 88,95 dollars, en baisse de 1,11 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Les gouvernements restaient mobilisés sur tous les fronts pour renforcer le système bancaire et éviter un assèchement complet du crédit.
Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a annoncé que le Trésor entrerait dans le capital des banques en cas de besoin, mais avec des actions sans droits de vote, excluant ainsi une nationalisation.
La France mettra en place une structure juridique permettant à l'Etat d'intervenir financièrement en faveur des banques françaises.
Le Premier ministre britannique Gordon Brown a invité les autres pays de l'UE à adopter un "plan européen de financement" du système bancaire, un projet déjà évoqué par l'Italie et les Pays-Bas, mais rejeté par l'Allemagne.
Une réforme de la régulation du système financier, proposée par Londres, devrait figurer au menu de la réunion vendredi à Washington des ministres des Finances et banquiers centraux des pays du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni).
Une réunion du Groupe des 20 (G20), rassemblant les ministres et banquiers centraux des principaux pays riches et émergents, aura lieu samedi à Washington en marge des réunions d'automne du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.
La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy "sont convenus que les actions de l'Allemagne et de la France relatives à la crise financière seront totalement coordonnées", a annoncé l'Elysée.
Le grand chambardement du paysage bancaire s'est poursuivi: la Caisse d'Epargne a approuvé son projet de fusion avec la Banque Populaire, un mariage qui permettrait de créer la deuxième banque de dépôts française.
En Islande, l'Etat a pris officiellement le contrôle de la banque Glitnir, au bord de la faillite. Fait inédit, un millier d'Islandais se sont rassemblés à Reykjavik pour exprimer leur inquiétude face à la crise financière qui menace de mettre à genoux leur pays.
AFP. 09.10.08
Le patron de Skyrock encourt un an de prison avec sursis pour avoir "corrompu" une jeune fille de 17 ans. Verdict le 3 novembre.
L'histoire prendra fin lors de vacances à Madagascar: la "confiance" est rompue, Laetitia a flirté avec un jeune homme de son âge. Elle dit qu'on ne la considère plus digne de rester dans le groupe.
La jeune fille, devenue majeure, attendra 2001 pour déposer une plainte pour viol, après avoir noué des relations stables avec un jeune homme et commencé une psychothérapie.
Pour Pierre Bellanger, l'affaire est tout autre: il se dit "désolé de voir l’état de Laetitia", mais "n’a jamais voulu corrompre, ni salir qui que ce soit". Il n'est pas un "gourou" et estime avoir vécu une "histoire d'amour partagée": "Elle avait le goût du sexe, de l'amour et était heureuse." Il dit aussi: "La polygamie choisie est une relation d'expérience".
"Je dirai donc que je ne suis pas ni n'ai jamais été pour l'égalité politique et sociale des noirs et des blancs, que je ne suis pas, ni n'ai jamais été, pour le fait d'avoir des électeurs ni des jurés noirs, ni pour le fait de les former à exercer ses fonctions, ni en faveur des mariages mixtes; et je dirai en plus de ceci, qu'il y a une différence physique entre la race blanche et la race noire qui interdira pour toujours aux deux races de vivre ensemble dans des conditions d'égalité sociale et politique. Et dans la mesure où ils ne peuvent pas vivre ensemble mais qu'ils coexistent, il faut qu'il y ait une position de supériorité et d'infériorité, et moi-même, autant que n'importe quel autre homme, je suis pour le fait que la position de supériorité soit attribuée à la race blanche."
EVIAN, 8 octobre - RIA Novosti. Le président français Nicolas Sarközy a reconnu mercredi à Evian (France) que la Géorgie avait agressé l'Ossétie du Sud, tout en qualifiant de "disproportionnée" la réaction de Moscou.
"Je fais confiance au président Medvedev pour parler ouvertement. Je pense que la réaction des forces russes face à l'agression géorgienne était disproportionnée. Oui, en effet, il s'agit d'une offensive militaire lancée par la Géorgie, c'était une erreur", a déclaré M. Sarközy.
On lui pardonnera son bémol...
Les dirigeants d'AIG ont passé des vacances dans un complexe luxueux de Californie (ouest) quelques jours à peine après le sauvetage de l'assureur par les autorités américaines pour 85 milliards de dollars, se sont émus mardi des parlementaires.
"Moins d'une semaine après que les contribuables aient sauvé AIG, des responsables de l'entreprise pouvaient être vus en train de boire et manger dans l'un des complexes hôteliers les plus huppés du pays", a affirmé le démocrate Henry Waxman devant la commission de la Transparence et de la réforme du gouvernement de la Chambre des représentants.
La banque centrale américaine a sauvé l'assureur de la faillite le 17 septembre en lui accordant un prêt en échange de 79,9% des parts de la société, soit une nationalisation de fait. "Moins d'une semaine plus tard, AIG organisait une "retraite" d'une semaine pour les responsables de la compagnie au très sélect St Regis de Monarch Beach, en Californie", a insisté M. Waxman au deuxième jour d'auditions de cette commission sur la crise financière.
Il a précisé que la facture de cette retraite luxueuse s'élevait à 440.000 dollars, dont près de 200.000 dollars pour payer les chambres (à 1.000 dollars la nuit ou plus), et plus de 150.000 dollars pour les repas, ainsi que 23.000 dollars de soins de remise en forme, alors que "les Américains moyens souffrent économiquement, perdent leurs emplois, leurs maisons et leur assurance santé". "C'est le genre de chose qui bouleverse mes électeurs, dont beaucoup sont en train de perdre leurs maisons et leurs plans de retraite", s'est ému le représentant démocrate Elijah Cumming, estimant qu'ils étaient "bouleversés à juste raison".
Interrogé par les parlementaires, l'ancien PDG d'AIG Martin Sullivan a rappelé qu'il avait quitté la compagnie plusieurs mois auparavant. "Si j'avais vu des factures comme celles-là, je peux vous assurer qu'en tant que PDG j'aurais posé des questions", a-t-il dit.
Mais le directeur du service des assurances de l'Etat de New York, Eric Dinallo, est venu au secours des dirigeants d'AIG, expliquant que la retraite californienne pouvait avoir pour but d'éviter une fuite des talents de la compagnie et que la direction avait peut-être "pensé qu'elle devait fédérer tout le monde pour préserver la productivité" et "protéger les clients en les empêchant de fuir". "Je suis d'accord sur le fait qu'il y a eu quelques dépenses inconsidérées, mais l'idée de réunir les principaux cadres pour faire en sorte que les 85 milliards puissent, dans la mesure du possible, être remboursés, n'est pas forcément une décision insensée de la part de l'entreprise".
Le Monde - 08.10.08
Un rayon de soleil perce le ciel gris. Il est 9 h 40 hier matin et Marc Machin, 26 ans, apparaît dans la cour d’entrée de la maison d’arrêt de Rouen (Seine-Maritime). Il pousse un chariot bleu qui déborde de sacs, embrasse son avocat, puis son père et enfin Josette, la fidèle visiteuse de prison. Incarcéré depuis près de sept ans pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot, tuée sur le pont de Neuilly le 1 e r décembre 2001, Marc Machin voit sa peine suspendue.
Mardi 7 octobre, peu après sa sortie de la maison d'arrêt de Rouen, Marc Machin s'est rendu chez Josette, sa visiteuse de prison, et son mari. Nous l'y avons retrouvé, à Mézières-sur-Seine, dans les Yvelines. Accusé du meurtre d'une femme au pont de Neuilly, le jeune homme de 26 ans raconte la dureté de ces six années passées en prison où il se savait innocent. En mars dernier, un autre homme, David Sagno, s'est en effet accusé des deux meurtres du pont de Neuilly. Ses traces ADN ont été retrouvées sur des vêtements et sous un des ongles de la première victime.
Il y a six mois, un SDF, David Sagno, s’est accusé du même meurtre, puis d’un deuxième commis en mai 2002 au même endroit, livrant des détails troublants qui ont conduit la justice à douter de la culpabilité de Marc Machin, condamné pour avoir tué Marie-Agnès Bedot.
Libre mais pas encore réhabilité, le jeune homme a goûté à sa première journée hors d’une prison. « Soulagé », « serein », selon ses propres termes, il ne s’est pas éternisé à Rouen, gagnant rapidement la maison de Josette près de Mantes-la-Jolie (Yvelines) avant de se rendre à Paris pour achever un petit marathon médiatique aux côtés de son père et de son avocat. « C’est une très grande satisfaction de voir que tous les efforts réunis dans cette affaire hors norme depuis six mois portent leurs fruits », a commenté Me Balling, qui a maintenant « bon espoir » de voir la cour de révision se pencher sur le cas de son client. Véritable miraculé, Marc Machin a longtemps été le seul à croire en son innocence. Il a trouvé dans la religion, puis dans la confiance d’un aumônier, d’une visiteuse de prison et du soutien indéfectible de son père, les raisons de s’accrocher. « J’ai traversé des moments de dépression, mais je n’ai jamais perdu espoir », confie celui qui veut maintenant « reconstruire » sa vie, passer son permis de conduire, trouver du travail, avant de se replonger dans le combat pour sa réhabilitation. Le chemin risque d’être long. « On redouble d’énergie pour aboutir à la vérité, commente Me Balling. Et lui faire retrouver le statut qu’il n’aurait jamais dû perdre : celui d’innocent. »
Confrontées à une nouvelle journée noire sur les places financières mondiales, les grandes banques centrales ont annoncé mercredi une baisse concertée de leurs taux directeurs, une mesure choc qui n'a toutefois pas suffi à enrayer la spirale baissière des Bourses.
La nouvelle a dopé l'euro qui s'est affiché en nette hausse face au dollar en milieu d'échanges européens, valant 1,3604 dollar, contre 1,3599 dollar mardi soir.
Six banques centrales mondiales dont la BCE et la Fed ont frappé un grand coup en abaissant de manière inattendue leurs taux directeurs, alors que la crise financière enfle et menace de plus en plus la croissance.
La Banque centrale européenne (BCE), la Réserve fédérale américaine (Fed), et leurs homologues suédoise, britannique, canadienne et suisse ont toutes baissé leurs taux respectif d'un demi-point. Et au même moment la Chine a elle aussi annoncé une baisse des taux des prêts à un an.
En zone euro, le taux de refinancement passe désormais à 3,75%, aux Etats-Unis à 1,5%.
La thérapie de choc des banques centrales a été immédiatement saluée par le président français Nicolas Sarkozy, qui y voit une "décision très importante". La chancelière allemande Angela Merkel a jugé que cette action pouvait "aider à restaurer la confiance.".
Le Fonds monétaire international (FMI) a toutefois douché les espoirs d'une prochaine sortie de crise en estimant dans son rapport semestriel que "beaucoup de pays européens entrent ou s'approchent de la récession".
L'organisme a encore abaissé sa prévision de croissance pour la zone euro à 1,3% cette année contre 1,4% auparavant, et table sur seulement 0,2% de croissance l'an prochain.
La zone euro devrait faire moins bien que les Etats-Unis cette année, pour lesquels le Fonds table sur 1,6%, et guère mieux l'an prochain, puisque le rapport prévoit 0,1% de croissance outre-Atlantique.
Ces prévisions ont pesé sur les Bourses européennes, qui sont repassées dans le rouge.
A Paris, après une baisse supérieure à 2% à l'ouverture, puis une dégringolade à -8,18% dans la matinée, le CAC 40 revenait à l'équilibre à 12H00 GMT, avant de rechuter nettement pour abandonner 4,80% à 13H15 GMT.
L'indice vedette Dax de la Bourse de Francfort s'enfonçait à nouveau mercredi en milieu de séance, perdant 4,68%, après avoir plongé de 6,82% dans la matinée.
La Bourse de Londres était en nette baisse mercredi vers 13h15 GMT malgré l'adoption d'un plan de sauvetage des banques, le Footsie-100 cédant 4,50%.
Les principales bourses européennes avaient ouvert en forte baisse dans le sillage d'une chute historique à Tokyo, sans considération pour l'annonce à Londres en tout début de matinée d'un plan massif de soutien au secteur bancaire britannique.
Londres a annoncé un plan de sauvetage qui comprend une nationalisation partielle des premières banques du pays, via des prises de participation pouvant aller jusqu'à 50 milliards de livres (65 milliards d'euros).
Le gouvernement britannique compte proposer une réforme de la régulation du système financier, vendredi lors d'une réunion à Washington des ministres des Finances et banquiers centraux des pays du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni).
A Rome, le gouvernement italien a prévu l'adoption mercredi soir de "mesures urgentes pour garantir la stabilité des banques et de l'épargne", tandis qu'à Madrid, l'exécutif espagnol avait annoncé mardi la création d'un fonds de soutien au système financier de 30 milliards d'euros.
La France a annoncé la mise en place d'une "structure juridique" qui permettra à l'Etat d'"intervenir financièrement" en faveur des banques.
Mais les initiatives gouvernementales qui se sont multipliées depuis l'adoption du Plan Paulson, doté de 700 milliards de dollars, vendredi aux Etats-Unis, n'ont pas suffi à enrayer la spirale baissière sur les marchés.
A Moscou, les deux Bourses RTS et Micex ont interrompu les échanges 35 minutes après l'ouverture après avoir enregistré des baisses de 11,25% et 14,35%. Bucarest a suspendu ses transactions jusqu'à jeudi.
A Tokyo, l'indice Nikkei a clôturé mercredi sur une chute de 9,38%, la pire depuis le "lundi noir" de 1987.
La déconfiture a gagné toute l'Asie: en clôture, Hong Kong a perdu 8,2%, Bangkok 6,88%, Singapour 6,61%, Séoul 5,81%, Sydney 5% et Shanghai 3,04%. A Jakarta, la séance a été suspendue après une chute de plus de 10%.
Mardi, Wall Street était tombé à son plus bas niveau depuis cinq ans après une chute de 5,11% du Dow Jones et de 5,80% du Nasdaq. Mercredi, le Dow Jones a ouvert en baisse de 2,12% et le Nasdaq de 2,52%.
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Le Libor est une série de taux de référence du marché monétaire de différentes devises.
Son nom a été formé par la contraction des mots anglais London interbank offered rate (en français, « taux interbancaire offert à Londres »). Historiquement, c'est le premier des nombreux taux IBOR
IBOR est le sigle générique d'Interbank Offered Rate, ou taux interbancaire offert, c'est-à-dire le taux auquel une banque de première catégorie, à un moment donné et pour une échéance donnée, prête à une autre banque de première catégorie en blanc (en anglais : unsecured lending), c'est-à-dire sans que le prêt soit gagé par quelque actif que ce soit, comme des titres de créances négociables ou des valeurs mobilières.
Une femme de 90 ans, qui par désespoir s'était tirée une balle dans la poitrine alors que le shérif venait l'expulser et saisir sa maison, a ému Fannie Mae, le géant du refinancement immobilier qui a effacé son emprunt, a-t-on appris lundi auprès de la société.
"Il n'y aura pas d'expulsion et nous cessons toute procédure. De plus, nous sommes prêts à signer l'acte de propriété de la maison en faveur de sa propriétaire", a confirmé à l'AFP Mme Marilyn Kornfeld, porte-parole de Fannie Mae.
Addie Polk, une veuve, habite dans sa maison d'Akron (Ohio, nord) depuis près de trente ans. Elle avait contracté une hypothèque sur son habitation pour la somme de 45.620 dollars en 2004 alors que le pavillon avait été acheté en 1970 pour 10.000 dollars et payé en totalité, selon l'Akron Beacon Journal.
Ne pouvant honorer sa dette, Mme Polk a fait la sourde oreille aux avertissements des huissiers et sa maison a été formellement saisie en septembre. Mercredi lorsque le bureau du shérif est venue l'expulser, Mme Polk s'est blessée d'un coup de fusil à la poitrine, refusant de partir, a rapporté le journal.
Avec le Michigan (nord) et la Floride (sud), l'Ohio est un des Etats très sévèrement touché par les saisies immobilières. Plus de 5% des emprunteurs sont en difficulté ou subissent une procédure de saisie. Il y a eu 67.000 saisies dans cet Etat au cours du premier semestre 2008.
AFP. 08.10.08