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Y avait-il une personnalité politique française?
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Y avait-il une personnalité politique française?
A la fin de la cérémonie officielle, l'hymne national a retenti et la procession s'est dirigée vers la cathédrale de Klagenfurt où un requiem devait être donné. Les obsèques proprement dites devait avoir lieu dans la foulée en famille dans la chapelle de la propriété privée de Jörg Haider à Bärental.
Jörg Haider est décédé samedi 11 octobre dans un accident de voiture dans la banlieue de Klagenfurt. En signe de deuil, le match de la 13e journée du championnat d'Autriche de football entre le club de Klagenfurt, Austria Carinthie, et le Rapid Vienne prévu ce samedi a été reporté.
AFP- 18.10.08
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a déclaré samedi qu'il fallait présenter un nouveau budget 2009 intégrant les modifications provoquées par la crise financière, alors que le gouvernement doit défendre son projet, inchangé , à partir de lundi à l'Assemblée nationale.
«Si l'on veut recréer la confiance, il faut que les Français puissent véritablement savoir de quoi demain sera fait, il faut commencer par le budget 2009», a déclaré M. de Villepin sur la chaîne i-télé. «Celui-ci ne peut pas être celui qui a été prévu».
«Il y a d'énormes changements qui sont intervenus», a-t-il ajouté. «Faisons en sorte que sur des secteurs aussi importants que le logement, que l'emploi à travers les contrats aidés, que l'éducation, les mesures appropriées puissent être prises», a-t-il dit.
«On ne peut pas partir sur des bases qui n'existent plus», a-t-il poursuivi. «La croissance était estimée autour de 1%, ce ne sera plus le cas, on prévoit une croissance de 0,2% l'année prochaine. Ce sont effectivement des données nouvelles qu'il faut intéger», a ajouté l'ex-chef de gouvernement.
Le Parisien - 18.10.09
AFP.18.10.08. La fondatrice de l'association française SOS Attentats, Françoise Rudetzki, a dénoncé le "chantage" exercé selon elle par l'ex-membre des Brigades rouges Marina Petrella afin de ne pas être extradée vers l'Italie, dans une tribune parue samedi dans le quotidien Le Figaro.
"Pour ne pas en faire une martyre, au nom de la clause humanitaire, elle ne sera pas extradée. Les familles des 413 morts et les milliers de blessés au-delà des Alpes entre les années 1970 et 1980 apprécieront", ajoute la fondatrice de SOS Attentats, association aujourd'hui dissoute.
Mme Rudetzki a demandé à ce que la "douzaine d'autres brigadistes qui coulent des jours tranquilles en France" soient "extradés immédiatement avant que d'autres pressions ou menaces ne s'exercent contre nos institutions, contre nos valeurs, contre notre conscience".
La France a renoncé à l'extrader en raison de son état de santé très détérioré.
Dans une lettre publiée par Le Monde daté de jeudi, Marina Petrella a exprimé, "si elle est acceptée", sa "compassion" pour les victimes de ce mouvement armé italien d'extrême gauche.
Sa "compassion", mais pas son repentir!
Le président français Nicolas Sarközy s'arrêtait ce samedi chez son homologue américain George W. Bush à Camp David pour le presser, au nom des Européens, d'accepter une refondation de la structure financière mondiale en crise et la tenue rapide d'un sommet international.
M. Bush a admis vendredi la nécessité de veiller à ce que les dérèglements de la machine financière qui menacent aujourd'hui de surchauffe toute la mécanique économique mondiale ne se reproduisent pas. Son administration a aussi surmonté ses réticences et accepté le principe d'un sommet international qui réunirait les pays du G8 et les grandes économies émergentes. Elle s'est dite ouverte à toutes les propositions valables.
M. Sarkozy, lui, a de nouveau exhorté à tirer les leçons de la crise et a mis en garde contre le risque de ne voir dans celle-ci qu'une "parenthèse" après laquelle tout pourrait "recommencer comme avant". Au risque d'irriter les Américains, il a parlé de l'émergence d'un "monde nouveau": "Ce monde nouveau, ou bien nous arriverons à le réguler, à l'organiser, à le moraliser, et alors de cette crise sortira un progrès pour l'humanité, ou bien nous n'y parviendrons pas et le chacun pour soi, les égoïsmes, les fanatismes, la logique d'affrontement prévaudront, et alors, ce monde sera peut-être pire que celui que nous avons connu", avait-t-il déclaré devant l'Assemblée nationale du Québec.
La Maison Blanche s'est cependant beaucoup employée à convaincre de ne pas trop attendre des discussions de Camp David. M. Bush reçoit MM. Sarkozy et Barroso parce qu'ils sont "dans les parages", sur le chemin du retour entre le Canada et l'Europe, a dit sa porte-parole, Dana Perino. "Je peux vous assurer que je ne crois pas qu'on réécrira Bretton Woods demain à Camp David", a-t-elle plaisanté.
Selon elle, la date et le lieu d'un sommet international ne devraient même pas être décidés à Camp David, où les trois dirigeants devaient s'en tenir, selon le voeu américain, à de brèves déclarations à la presse à l'arrivée de MM. Sarkozy et Barroso, avant leurs entretiens et un dîner. M. Sarkozy a cependant relevé que le principe d'un tel sommet avant la fin de l'année était acquis.
Il voudrait le voir se tenir en novembre à New York, là où tout a commencé selon lui.
Les Européens, qui reprochent aux Américains d'avoir laissé la bride sur le cou aux banquiers et aux investisseurs au nom du sacro-saint principe de la libre entreprise, se félicitent d'avoir comme rarement réussi dans la crise à coordonner leur action et à assumer un rôle contestant aux Américains leur "leadership".
Dans le "monde nouveau" dont il a parlé vendredi et dont l'émergence coïnciderait avec la fin de l'ère Bush, M. Sarkozy, qui exerce actuellement la présidence tournante du Conseil européen, a estimé que les Américains devaient "comprendre aussi qu'ils ont des partenaires, qu'ils ne sont pas seuls dans le monde".
AFP. 18.10.08
Le Fonds monétaire international (FMI) a ouvert une enquête sur son directeur, le français Dominique Strauss-Kahn, dans le cadre d'une affaire de népotisme présumé lié à des relations intimes avec une subordonnée, a annoncé samedi un porte-parole à l'AFP.
L'enquête porte au départ sur des relations intimes que M. Strauss-Kahn, ancien ministre français de l'Economie âgé de 59 ans, aurait entretenues avec Piroska Nagy, une ancienne haute responsable d'origine hongroise du département Afrique du FMI et mariée.
Tous deux auraient échangé des courriels sur cette "possibilité" qui se serait concrétisée cette année lors d'une conférence en Europe, poursuit le Wall Street Journal (WSJ).
Les courriels ont été découverts par l'époux de Mme Nagy, un économiste argentin renommé, Mario Blejer, autrefois employé au FMI, selon la même source.
Les enquêteurs se demandent si M. Strauss-Kahn a fait preuve de favoritisme à l'égard de Mme Nagy au FMI, ou au contraire aurait tenté de se venger.
Dans un communiqué cité par le quotidien économique new-yorkais, M. Strauss-Kahn indique qu'il coopère avec l'enquête.
"L'incident qui s'est produit dans ma vie privée" a eu lieu en janvier 2008, a-t-il déclaré dans ce texte cité par le journal. "A aucun moment, je n'ai abusé de ma position de directeur du fonds", affirme-t-il.
En 2007, le président de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz, avait dû quitter ses fonctions après avoir été accusé d'avoir personnellement demandé l'avancement de sa compagne, également employée par la Banque mondiale.
Il avait annoncé son départ de l'organisation multilatérale le 17 mai 2007, après six semaines d'une crise qui avait sérieusement ébranlé la crédibilité de l'institution et de ses procédures de contrôle en matière de conflits d'intérêts.
Selon le WSJ, le conseil de Mme Nagy, Robert Litt, assure qu'elle n'a subi aucun pression pour quitter le FMI et qu'elle a touché une prime de départ semblable aux autres salariés de son rang.
http://fr.youtube.com/watch?v=JVnqvVlTdX4
Pour traduction et explications en français:
http://tf1.lci.fr/infos/elections-usa/0,,4126606,00-le-vote-juif-dans-la-campagne-.html
Les plaintes s'accumulent dans l'affaire «des carnets secrets» d'Yves Bertrand, ancien directeur des Renseignements généraux de 1992 à 2004.
Après celles déposées par l'avocat de Nicolas Sarközy et par l'homme d'affaire Jean-Noël Tassez pour «dénonciation calomnieuse», c'est au tour de Lev Forster, conseil de Charles Pasqua de déposer plainte pour les mêmes motifs.
Lundi, le parquet de Paris devrait se prononcer sur l'ouverture ou non d'une enquête préliminaire après le dépôt de ces plaintes.
leparisien.fr- 17.10.08
Nicolas Sarközy, via son avocat Thierry Herzog, désapprouve et s'oppose fermement à la parution du Manuel vaudou Nicolas Sarkozy, disponible en librairie depuis le 9 octobre. Il menace même de poursuites si ces produits ne sont pas retirés de la vente.
La semaine dernière, une maison d'édition avait lancé la vente de deux livres sur Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Ces deux courts ouvrages étaient accompagnés, pour chacun, d'une poupée vaudou à l'effigie des deux finalistes de la dernière présidentielle, avec des aiguilles permettant de «piquer» ces petites figurines.
«Nous avons reçu un courrier recommandé de l'avocat de Nicolas Sarkozy, explique l'attaché de presse de «K&B», la maison d'édition qui commercialise le manuel vaudou Nicolas Sarkozy. Il nous menace de poursuites judiciaires si nous ne retirons par le produit».
Dans un communiqué, «K&B» affirme, déjà, son refus de retirer ces poupées de la vente: «Compte tenu de l'aspect humoristique du projet, des personnalités politiques et publiques que représentent Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, les Éditions K&B estiment être dans leur bon droit et n'entendent donner suite à aucune demande de retrait des librairies, qu'elles jugent totalement disproportionnée. La jeune maison d'édition est aujourd'hui déterminée à faire vivre ces projets qui ont nécessité des mois d'élaboration et de travail.»
Une quarantaine d'eurodéputés de pays scandinaves ont lancé une campagne demandant que le Parlement européen s'engage à ne pas utiliser pour ses élus des hôtels ayant recours à des prostituées ou diffusant des films pornographiques.
Dans cette missive, les eurodéputés demandent que le Parlement européen "n'utilise que les hôtels qui donnent la garantie que l'établissement n'est pas impliqué dans le commerce du sexe" et que des consignes écrites en ce sens soient données "à tout le personnel", députés et fonctionnaires.
Le Parlement, qui se réunit alternativement à Bruxelles, où il travaille le plus clair du temps, et à Strasbourg en France, son siège officiel, s'alignerait sur les pratiques des pays scandinaves, font valoir les initiateurs de la campagne.
Les pays du Conseil Nordique (Danemark, Finlande, Islande, Norvège et Suède) ont pris une telle décision en 2006.
L'une des signataires, la Suédoise Hélène Goudin, a indiqué qu'il s'agissait aussi d'interdire aux élus et à leurs collaborateurs les hôtels qui diffusent des films pornographiques dans leurs chambres.
"Nous sommes de manière générale contre l'exploitation des femmes", a-t-elle expliqué à l'AFP. "L'Union européenne est une Union de valeurs et nous pensons que nous devrions avoir un consensus à ce sujet".
AFP. 17.10.08
Le creusois est un gâteau pur beurre aux noisettes dont la recette, rédigée sur un parchemin du XVe siècle, a été retrouvée en 1969, lors de travaux réalisés dans une ancienne habitation monacale.
Très vite, certains pâtissiers du département ont décidé de se regrouper au sein d'une association pour faire de ce gâteau aux noisettes une spécialité régionale.
Le chef de l'Etat a ouvert la voie en déposant jeudi une plainte contre le directeur des Renseignements généraux (DCRG) de 1992 à 2004, pour notamment "dénonciation calomnieuse".
Cette plainte était toujours "à l'étude" vendredi au parquet de Paris qui peut décider de la classer ou d'ouvrir une enquête préliminaire. La dénonciation calomnieuse est punie de cinq ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.
Couvrant une période 1998-2003, les carnets manuscrits de l'ancien DCRG ont été saisis lors d'une perquisition dans le cadre de l'affaire Clearstream. L'hebdomadaire Le Point a publié le 8 octobre des extraits de ces 23 carnets qui fourmillent "d'indiscrétions" et de détails sur des affaires politico-financières récentes, la vie privée et publique du Tout-Paris et des hommes politiques.
Me Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy, a expliqué que la plainte pour dénonciation calomnieuse visait uniquement M. Bertrand dans la mesure où il aurait transmis les "allégations" contenues dans ces carnets à l'Elysée, Matignon et l'Intérieur.
"M. Sarközy agit ainsi comme il l'a fait en janvier 2006, en étant le premier homme politique à porter plainte dans l'affaire de dénonciation calomnieuse Clearstream, avant que Laurent Fabius ou Dominique Strauss-Kahn par exemple ne lui emboîtent le pas", a relevé auprès de l'AFP Me Herzog.
"Ca ne tient pas debout", a répliqué M. Bertrand, pour qui le chef de l'Etat "porte plainte contre des brouillons, des brouillons qui en plus étaient sous scellés, et qui ont été piqués".
M. Bertrand est attaqué sur un autre front avec la plainte déposée vendredi par l'homme d'affaires et de médias Jean-Noël Tassez. "Nous visons les propos prêtés à Bertrand selon lesquels M. Tassez a versé de l'argent à M. Sarkozy (Angolagate - ndb), a expliqué Me Barratelli, avocat de M. Tassez.
L'affaire a également trouvé un écho politique avec la tribune publiée jeudi dans Le Point par l'ancien Premier ministre Lionel Jospin qui relève "le nombre extravagant (trente-trois) de rendez-vous" qu'Yves Bertrand "aurait eus avec Dominique de Villepin" entre janvier 2001 et octobre 2002.
"Il apparaît clairement que ce haut fonctionnaire indélicat et nuisible a été maintenu en fonction et protégé par le président Jacques Chirac pendant douze ans", a déclaré M. Jospin à LCI. Comme on lui demandait si on devait à M. Bertrand la divulgation de son passé trotskiste, Lionel Jospin a répondu: "Je pense qu'il y a eu volonté de malveillance à mon égard".
L'ancien Premier ministre Edouard Balladur a justifié la plainte déposée par Nicolas Sarközy. "Il faut tout faire pour mettre un point d'arrêt à un certain nombre de pratiques détestables et je dirais même méprisables", a déclaré M. Balladur à Canal +. "Tout n'est pas permis sous prétexte qu'on est dans la vie publique ou dans la vie politique. Ce n'est pas parce qu'il est président de la République en exercice qu'il n'a pas le droit de se défendre", a-t-il dit.
M. de Villepin a justifié en retour ses entretiens avec M. Bertrand par le fait qu'en période de cohabitation (1997-2002), l'Elysée devait être "régulièrement" informé des "grandes questions" telles que la menace terroriste.
« Nous proposons une nouvelle conception de la prison : une prison moderne, digne, et une nouvelle vision de la privation de liberté avec la prison "hors les murs". Le fait de condamner, de sanctionner, de priver de liberté peut prendre d'autres formes que l'emprisonnement » a déclaré Madame Dati dans un entretien au journal Le Monde fin juillet.
Cette idée, prétendument moderne, d'abolir les murs de la prison a de quoi surprendre. Elle fait étrangement écho à ces lobbys qui, au nom des droits de l'homme, militent contre la répression et pour l'abolition des prisons. Le simple terme de « prison hors les murs » employé par Madame Dati, a pour effet de brouiller les frontières entre la société et l'espace carcéral. Non seulement on fait sortir les détenus de prison, mais on introduit la prison dans la vie des gens, au cœur même des familles.
En 2005, on a inauguré à la maison centrale de Poissy (Yvelines) le domicile en prison avec la création d' unités de vie familiale, des appartements privatifs construits à l’intérieur de la prison, qui permettent aux détenus de recevoir leur famille pour une durée de 6 à 72 heures ! Aujourd'hui on crée la prison à domicile...
D'un point de vue politique, quel message donne-t-on à entendre aux délinquants ? Ne faut-il pas au contraire réaffirmer clairement le principe de la séparation et de la privation physique de liberté pour ceux qui choisissent délibérément de rompre le pacte social ? Jusqu'à preuve du contraire, la prison reste le procédé le plus sûr pour neutraliser un individu dangereux.
L'un des arguments invoqués par le Gouvernement est qu'un condamné placé sous surveillance électronique coûte 22 euros par jour contre 63 euros par jours pour une détention en établissement pénitentiaire. Mais peut-on réduire une question aussi grave à une affaire de porte-monnaie ? Oui aux économies et à la réduction des dépenses publiques mais non à l'affaiblissement des fonctions régaliennes de l'Etat.
Si l'on veut faire des économies, il faudrait commencer par arrêter d'engloutir des centaines de millions d'euros dans des politiques préventives qui ont fait la preuve de leur échec. En effet, les investissements du ministère de la Justice en faveur des « travailleurs sociaux » impliqués dans les programmes dits de prévention, de rééducation et de réinsertion, privent le système carcéral, des budgets dont il a pourtant cruellement besoin pour construire de nouveaux établissements pénitentiaires.
Il faut savoir que le budget annuel de l’administration pénitentiaire est passé de 150 millions d’euros en 1981 à 1,2 milliards d’euros en 2001 et à 2,4 milliards d’euros en 2008. Cette explosion est due, en majeure partie, aux dépenses liées aux activités socio-éducatives et culturelles entreprises depuis l'arrivée au pouvoir de François Mitterrand. Des centaines de bibliothèques et de salles de spectacles ont été construites dans les prisons depuis 1981. Photographes, comédiens, écrivains, musiciens, peintres, chanteurs, et « artistes » en tout genre se produisent constamment dans les prisons aux frais du contribuable, sans que rien ne viennent prouver qu'ils aient un quelconque effet bénéfique sur la réinsertion des détenus.
C'est pourquoi la seule question qui compte aujourd’hui, à nos yeux, est celle de déterminer la meilleure stratégie pour contraindre les individus violents à réduire leur activité. Il en va du droit fondamental de chaque citoyen à la sécurité. La prison à domicile peut-elle aussi efficacement défendre l'ordre public et garantir la sécurité des personnes que l'enfermement ? Il est permis d'en douter.
En effet, un tel projet, en donnant la priorité à la réinsertion par rapport à la punition, risque d'affaiblir considérablement le sens de la peine. Une peine dite « alternative » à la prison est-elle encore une peine ? De telles innovations profitent d'abord et avant tout aux délinquants et aux criminels. Elles facilitent l’exécution de leurs peines qui perdent ainsi une partie notable de leur pouvoir de dissuasion. En privant la sanction de son caractère rigoureux autant qu’exemplaire, on crée un sentiment d'impunité, avec pour corollaire immédiat, l'augmentation de la criminalité.
Comme l’a montré Gary Becker, prix Nobel d’économie en 1992, si la criminalité augmente, c’est que le crime paie. Le criminel se détermine en fonction de la réalité qu’il constate. Or les taux de crimes impunis, de peines non appliquées et de libérations anticipées sont les véritables signaux qui incitent ou non à l’activité criminelle. Le choix de privilégier des alternatives à la prison risque fort d'être reçu comme un signal d'encouragement pour les délinquants.
Certes, le projet précise que la prison « hors les murs » concernera uniquement les détenus passibles d'une condamnation à moins de deux ans de prison. Mais cela n'enlève rien à la gravité de l'affaire. Les petits délits et les agressions en tout genre ne doivent en aucun cas être sous-estimés par la justice. Ils peuvent constituer de très graves atteintes aux droits des personnes, d'autant plus graves qu'ils touchent majoritairement les personnes les plus modestes. Voler le portefeuille d'une grand-mère est loin d'être anodin, quand on sait que beaucoup de personnes âgées ne touchent que quelques centaines d'euros par mois de pension. Le vol dans les magasins porte préjudice aux petits consommateurs qui verront le prix des services et de leurs produits familiers augmenter. En outre, la petite délinquance fait le lit d'une économie souterraine qui alimente la grande criminalité, celle de la drogue, des mafias et du terrorisme.
Mais nombre de magistrats considèrent cette petite délinquance comme secondaire et peu digne d'intérêt. A leurs yeux, les délits financiers sont beaucoup plus intéressants. Ils rêvent de mettre en examen de grands patrons, un ministre...
Enfin, si le taux d’occupation des prisons tourne autour de 130 %, c'est aussi et surtout parce que les militants des droits de l’homme s’opposent à toute construction de nouvelle prison, au nom de la lutte contre le « tout-répressif ». Ce type de militantisme procède en fait de l'utopie d'un monde parfait, dans lequel il suffirait que les citoyens soient socialisés et bien instruits pour que toute tentation de faire le mal soit repoussée. On connait le mot de Victor Hugo : « ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons ». Sur le plan de la pure efficacité, la répression reste la meilleure des préventions, ce qui n'empêche pas, loin de là, d'ouvrir des écoles.
Selon l’Observatoire International des Prisons (OIP), un lobby d'extrême gauche extrêmement actif, « la France ne manque pas de places de prison ou de surveillants, elle a trop de détenus ». Ce qu'ils réclament, sous couvert des droits de l'homme, c'est l’abolition des prisons : zéro détenu, zéro prison.
Un tel discours est indéfendable, et ce pour 3 raisons :
1° Il laisse croire que les détenus sont des victimes
2° Il occulte le droit des vraies victimes à une justice équitable
3° Il néglige la question, pourtant centrale, de la sécurité publique.
Il faut au contraire affirmer clairement que :
1° c'est la société, c'est-à-dire le citoyen de base, qui doit être « protégée » au maximum, quand bien même cela entraînerait des désagréments pour les détenus.
2° qu'il n'est par principe pas souhaitable que les criminels soient réintégrés dans la société, sauf exception. En aucun cas le « bénéfice du doute » ne doit leur être accordé.
3° qu’il est hors de question d’assurer aux criminels détenus un séjour « gratifiant ». En effet, la dureté du quotidien en prison doit participer à l’aspect « dissuasion » de la peine.
4° Que le développement d'un parc pénitentiaire digne de ce nom constitue la véritable priorité d'une politique pénitentiaire responsable.
Institut pour la Justice, août 2008
NdB: Je recommande la lecture de tous les articles de ce site
Il a été décelé "dans le cadre des procédures habituelles de contrôle", selon le communiqué.
La ministre de l'Economie Christine Lagarde a demandé à la Commission bancaire, l'autorité de tutelle des banques, de "diligenter une mission de contrôle" à la Caisse d'Epargne,
Selon une source proche du dossier, l'équipe en charge des dérivés actions n'a "pas respecté" certaines limites en termes de montants investis sur ce marché en dépit des "instructions" qui leur avaient été données "compte tenu des conditions de marché".
La banque a été contrainte de "solder cette position" alors que les marchés étaient en pleine tourmente, a-t-on ajouté.
En juin 2008, la Caisse d'Epargne avait pris la décision de fermer progressivement d'ici le début 2009 son activité pour compte propre, jugée trop risquée, a-t-on précisé.
La perte est intervenue pendant la semaine où le groupe Caisse d'Epargne a annoncé son intention de se marier avec le groupe Banque Populaire pour former la deuxième banque française.
Le directeur financier de la CNCE devrait être limogé tandis que des sanctions ont déjà été prises contre l'équipe responsable de cet "incident", soit une "demi-douzaine" de personnes au total, a précisé la source proche du dossier.
http://fr.youtube.com/watch?v=AA3JKJtW4lA
Jose Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange, né en 1903, mort fusillé par les Rouges en 1936.
http://www.dailymotion.com/video/x6iu3i_defile-de-falange_news
Le juge Baltasar Garzon a ouvert jeudi une instruction sur les dizaines de milliers de "disparus" de la guerre civile et du franquisme oubliés dans des fosses communes, bravant la loi d'amnistie qui a jeté un voile pudique sur cette page noire de l'Histoire de l'Espagne.
Le juge Garzon estime au contraire dans un procès verbal dont l'AFP a obtenu copie que "toute loi d'amnistie qui cherche à blanchir un crime contre l'humanité sera nulle de plein droit".
Dix ans après s'être rendu célèbre en faisant interpeller l'ex-dictateur chilien Augusto Pinochet à Londres, le juge madrilène s'est déclaré compétent pour enquêter sur la disparition de 114.266 personnes pendant la guerre civile espagnole (1936-39) et les premières années de la dictature (1939-75).
Le juge Garzon réclame dans un délai de dix jours des certificats de décès du général Franco et de 34 hauts responsables de son régime, afin de pouvoir déclarer l'extinction de l'action pénale à leur encontre.
Mais il dévoile son intention d'engager d'éventuelles poursuites contre d'ex-dirigeants, entre 1936 et 1951 (période sur laquelle veut enquêter le juge), de la Phalange, un parti d'extrême-droite allié à Franco, en demandant au ministère de l'Intérieur de vérifier si certains sont encore en vie.
Il s'agit de la première enquête judiciaire jamais ouverte sur ces faits par la justice espagnole, qui s'est reconnue en 2005 une compétence universelle pour juger des crimes contre l'humanité et de génocide commis hors de ses frontières, notamment au Chili, en Argentine, au Guatemala ou au Rwanda.
Le "pacte du silence" jusqu'ici en vigueur au sein de la société espagnole a été fortement remis en cause depuis le début des années 2000 par des associations de familles de victimes, qui avaient demandé au juge d'enquêter sur la disparition de proches en localisant les corps et en éclaircissant les circonstances de leur mort.
Sous la pression de ces associations, le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero a fait adopter en 2007 une loi de réhabilitation des victimes du franquisme qui a été critiquée par la droite.
Le juge Garzon avait entrouvert début septembre la porte à son enquête, en demandant des informations sur les disparus du franquisme à diverses institutions: ministères, municipalités, Eglise catholique ou encore "Valle de los Caidos", le mausolée où reposent Franco et des milliers de victimes de la Guerre civile.
Le magistrat motive sa décision en estimant que les disparitions forcées de l'époque constituent de possibles délits de "détention illégale permanente", donc non prescrits, "dans un contexte de crimes contre l'humanité", même si cette qualification n'a été fixée en droit que lors des procès des criminels nazis de Nuremberg, après la Seconde guerre mondiale.
Selon la branche espagnole d'Amnesty International, la décision du juge représente "un signal d'espoir" pour les familles et donne "corps à l'obligation pour l'Etat espagnol d'enquêter".
AFP. 16.10.08
A la clôture à 17 h 30, la bourse de Paris a elle lourdement chuté de presque 6% (5,92%). Même effondrement à Londres où le Footsie, le principal indice, a perdu lui aussi 5,35%. Un peu après 17 heures, le CAC chutait même de plus de 7,6%, atteignant ainsi son plus bas niveau depuis août 2003. En deux jours, Paris a perdu près de 12% engloutissant ainsi le rebond du début de semaine qui avait suivi l'annonce d'un plan global au niveau européen.
Mauvais indicateurs aux Etats-Unis
Plusieurs indicateurs américains ont entraîné les marchés européens dans la chute : la production industrielle aux Etats-Unis a chuté en septembre de 2,8%, soit son recul le plus fort depuis décembre 1974, enfonçant les prévisions des analystes.
Par ailleurs, l'activité du secteur industriel de la région de Philadelphie (Nord-Est des Etats-Unis) s'est fortement contractée en octobre, l'indice mesurant les conditions du secteur ayant plongé à -37,5, bien pire qu'attendu, enregistrant la plus forte baisse mensuelle de son histoire.
Ventes massives des fonds spéculatifs
Autres raisons de cette poursuite de la chute des marchés : les ventes massives des titres que gèrent les fonds spéculatifs. La chute est nourrie par «les ventes massives des "edge funds"(fonds spéculatifs, ndlr) qui se débarrassent de leurs titres» afin de trouver des liquidités, explique ainsi .
«Nous sommes désormais dans la seconde phase de recul des marchés où la liquidation des positions va saper toute remontée durable», selon Simon Denham, directeur de Capital Spreads.
D'autres analystes pensent en revanche que le bout du tunnel est proche. «Je pense que nous avons touché le fond vendredi», estime Peter Cardillo, d'Avalon Partners.
Pour Gregori Volokhine, de Meeschaert New York, «beaucoup de mesures ont été prises par les banques centrales ici et en Europe» pour débloquer le marché du crédit. «Il faut leur laisser le temps de faire effet», affirme-t-il.
Les dirigeants de l'Union européenne réunis à Bruxelles avaient pourtant trouvé un accord mercredi sur un plan de près de 2.000 milliards d'euros qui prévoit pour l'essentiel la nationalisation des banques en difficulté et des garanties publiques sur les prêts interbancaires. Mais la cascade de mauvais indicateurs américains a eu raison de la sérénité des bourses européennes;
En Russie, les deux bourses de Moscou ont elles aussi terminé leur séance en chute, cédant près de 10%.
En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a subi jeudi la deuxième pire chute de son histoire, dévissant de 11,41% en clôture sur un marché paniqué par le plongeon de Wall Street la veille au soir et les perspectives de récession mondiale. La Bourse de Shanghai a perdu 4,25%.
Leparisien.fr avec AFP