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GAELLE MANN - Page 1844

  • Ringarde...

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    Le 4 octobre 2008

    L'épouse du président français, Carla Bruni-Sarközy, a interprété une de ses nouvelles chansons samedi soir en direct à la télévision allemande, avant d'expliquer sur le plateau de l'émission que faire de la politique était "plus difficile que de faire de la musique".

    La politique, "c'est plus dur que de faire de la musique, c'est un travail difficile", a affirmé l'épouse de Nicolas Sarkozy, qui était invitée dans l'émission de divertissement "Wetten, dass..." ("On parie que ?"), une institution de la chaîne publique ZDF et une des émissions les plus suivies dans les pays germanophones.

    L'ex-mannequin, qui s'exprimait en anglais, et dont les propos étaient simultanément traduits en allemand, a confié lors de cette émission réalisée en direct de Nuremberg (sud) avoir de "l'admiration" pour les hommes politiques, des "êtres humains comme nous" qui "agissent pour les autres".

    Accompagnée à la guitare, sur fond de décor quelque peu rétro (avec vasques de fleurs et silhouettes de Tour Eiffel), Carla Bruni avait auparavant interprété sa chanson "L'Amoureuse". Des millions de téléspectateurs, pour peu qu'ils comprennent le français, ont pu ainsi l'entendre proclamer "Je suis l'amoureuse, je suis ton amoureuse. Et je chante pour toi la seule de toutes les choses qui vaille d'être là".

    Lors de l'entretien avec le présentateur Thomas Gottschalk, en présence du couturier Karl Lagerfeld, Carla Bruni a précisé: "Il n'y a rien qui me manque dans ma vie d'avant. Je n'ai plus le droit d'être très insolente, mais je ne le souhaite pas non plus".

    Interrogée sur ce qu'elle avait apporté avec elle lors de son emménagement à l'Elysée, la chanteuse a précisé "ma guitare, mes livres et moi-même".

    La "première dame de France", qui fait actuellement la promotion de son nouvel album "Comme si de rien n'était", avait déjà participé en direct à la mi-septembre à une émission de variétés à la BBC britannique, où elle avait chanté "Tu es ma came", avant d'expliquer lors d'une interview qu'il lui arrivait de déranger son mari "au milieu de la nuit" avec sa musique. AFP. 05.10.08

    Elle avait déclaré qu'elle ne chanterait plus en public...

  • Photos de famille...

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    Jacques Martin, Cécilia Ciganer-Albeniz-Martin, Marie-Dominique Culioli-Sarközy, Nicolas Sarközy - avec leurs bébés respectifs Judith Martin et Pierre Sarközy

  • Laporte: "Je ne suis pas le papa!"

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    Le secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte a déclaré dimanche à l'issue d'un discours officiel qu'il n'était "pas le père de l'enfant que porte Rachida" Dati, la ministre de la Justice.

    M. Laporte, qui s'exprimait à l'occasion de la journée "Vivre Sport, Vivre l'Europe" célébrant les champions des 26 pays de l'Union Européenne, a conclu son discours officiel avant de reprendre le micro que s'apprêtait à saisir sa ministre de tutelle, Roselyne Bachelot.

    "Je tenais à dire que je ne suis pas le père de l'enfant que porte Rachida", a dit l'ex-sélectionneur du XV de France de rugby alors que la garde des Sceaux se trouvait à ses côtés, présente à la manifestation sur le Champ de Mars en qualité de maire du VIIe arrondissement où l'esplanade est située.

    La ministre a alors étouffé un rire, ainsi que l'ensemble de l'assistance composée de nombreux sportifs et officiels du sport français. AFP. 05.10.08

    Ce n'est pas Aznar, ce n'est pas Laporte...
    On se fiche complètement de savoir qui l'a engrossée!
  • Qu'il parle en hébreu, ce sera plus clair!

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    Le 4 octobre 2008

    Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a déploré dimanche une "confusion phonétique" par laquelle le quotidien israélien Haaretz lui a fait dire qu'Israël "allait manger l'Iran" si ce pays se dotait de l'arme nucléaire.

    M. Kouchner a tenu à préciser dans un communiqué "que durant l'entretien en anglais avec les journalistes du Haaretz, il a utilisé le mot "hit" (frapper) et non "eat" (manger) à propos d'une hypothétique réaction israélienne s'agissant de l'Iran".

    Le ministre, a ajouté le communiqué, "évoquait en effet l'éventualité d'une frappe israélienne destinée à empêcher l'Iran de se doter d'une arme nucléaire".

    Le ministre, qui effectuait une visite dimanche à Jérusalem, "regrette le malencontreux quiproquo que cette confusion phonétique a provoquée".

    HIT... !

  • Ajaccio: deux suspects déférés au parquet pour "menaces racistes"

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    Deux hommes en garde à vue et soupçonnés d'avoir blessé trois jeunes maghrébins au fusil de chasse vendredi soir à Ajaccio vont être déférés au parquet pour avoir proféré des "menaces à caractère raciste" avant la fusillade, a annoncé dimanche José Thorel, le procureur d'Ajaccio.

    "L'enquête sur la fusillade a révélé qu'une dizaine de jours auparavant, des menaces à caractère raciste avaient été commises par les individus placés en garde-à-vue", a indiqué le procureur lors d'une conférence de presse.

    Les deux hommes vont être déférés à 18H00 au parquet d'Ajaccio pour "menaces de mort et menaces de violence sur des personnes à caractère raciste", a précisé le magistrat qui a demandé leur placement sous mandat de dépôt.

    Un différend aurait opposé il y a quelques jours les deux agresseurs présumés à plusieurs jeunes au sujet d'une voiture taguée.

    Selon un témoin, interrogé par l'AFP, l'homme interpellé samedi matin aurait brandi une arme et proféré des menaces racistes lors de cette altercation, déclarant. "Sales Arabes, je vais vous buter un par un, vous êtes tous sur ma liste", aurait-il dit.

    L'homme de 44 ans, interpellé rapidement après les faits, est connu dans le quartier pour "des faits et des propos à connotation raciste", a souligné José Thorel.

    Il a déjà été condamné à quatre reprises pour "des faits de violence aggravée, délit de fuite après un accident de la circulation, conduite sous l'emprise de l'alcool", a-t-il ajouté.

    Le suspect nie avoir participé à la fusillade et se dit victime "de malveillances de la part de la communauté maghrébine", a précisé le magistrat. "L'enquête pour tentative de meurtres n'a pas permis de rassembler suffisamment de preuves pour incriminer les deux gardés-à-vue" a expliqué le procureur. "Néanmoins des indices laissent penser qu'ils peuvent être impliqués soit directement soit à titre de complice", a-t-il dit.

    Selon la même source, l'adolescent le plus sérieusement blessé lors de la fusillade devrait être transféré sur le continent dans les prochains jours afin d'extraire le plomb qui s'est fiché dans son globe oculaire.

    Boxeur confirmé dans un club ajaccien, son parcours sportif risque d'être compromis en cas de mutilation.

    Le procureur général auprès de la cour d'appel de Bastia, Paul Michel s'est rendu dimanche à Ajaccio afin de rencontrer les victimes et leurs familles.

    Le magistrat a souligné "l'attitude exemplaire de sérénité" des trois victimes et de leurs parents.

    Mais qui a tagué cette voiture, portant ainsi atteinte au bien d'autrui?

  • Antoine: sa mère met en cause le procureur

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    Sans vouloir « créer la polémique », le procureur de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), Jean-Yves Coquillat, a présenté hier sa « stratégie de défense » face aux dernières déclarations de la mère du petit Antoine, 6 ans, porté disparu depuis le 11 septembre.


    « Depuis le début, le procureur s’est mis en tête que mon compagnon et moi, à cause de notre casier judiciaire et notre mode de vie atypique, avions le profil de coupables idéaux, s’est étonnée publiquement Alexandrine Brugerolle de Fraissinette. Il a concentré ses investigations pour prouver notre implication jusqu’à nous faire placer en garde à vue et à passer sous silence les éléments de l’enquête qui ne servent pas son hypothèse. » Et la mère d’ajouter avec ironie : « Ce serait pas mal qu’ils se mettent à le chercher ! »

    « Lorsque les gendarmes lui ont posé des questions, elle leur a demandé de s’adresser aux murs… »

    Des déclarations qui ont exaspéré Jean-Yves Coquillat. « Je crois rêver ! Jamais, depuis l’affaire du baron Empain, autant de moyens humains, matériels et scientifiques n’ont été déployés pour retrouver quelqu’un. Certes, nous n’avons pas déclenché l’alerte enlèvement, mais il y a des critères juridiques très précis pour le faire, et ils n’étaient pas réunis. En revanche, nous avons lancé tout de suite l’opération Sarbacane, qui est une diffusion internationale faite auprès des services de polices et des contrôles aux frontières. Par ailleurs, aucune piste n’est privilégiée, contrairement à certaines affirmations : enlèvement, homicide, fugue, nous étudions toutes les hypothèses.
    Si la volonté de la mère d’Antoine est vraiment de retrouver son enfant, pourquoi ne nous aide-t-elle pas plus ? Elle n’a guère collaboré pour l’instant. Lorsque les gendarmes lui ont posé des questions, elle leur a demandé de s’adresser aux murs ou à la porte… Lors de sa garde à vue, elle s’est plainte de la qualité de sa literie et de la nourriture, mais elle n’a pas répondu à certaines de nos questions. Elle dit qu’elle tient à disposition des enquêteurs une liste de personnes susceptibles d’avoir enlevé Antoine. Pourquoi ne la donne-t-elle pas ? »

    Les avocats de la jeune femme tentent d’expliquer ce comportement. « Elle n’a pas supporté d’être soupçonnée », plaident Me s Canis et Lebert. C’est pour ça qu’elle n’a pas collaboré. Avant de poursuivre : « On s’inquiète surtout de voir que la photo d’Antoine ne se trouve pas dans tous les lieux publics, comme on tente de nous le faire croire. »

    Alexandrine a également évoqué une piste que les enquêteurs n’avaient pas révélée pour l’heure. « On a vu les phares d’une voiture devant le porche le soir du 11. Il y a des témoignages importants, dont on n’a pas parlé. On n’a dit que ce qu’on a voulu », a-t-elle déclaré. A cela, le procureur rétorque qu’il s’agit en effet d’une « piste prise très au sérieux depuis le début » et qui n’avait « pas besoin d’être médiatisée ».

    Plus étonnant encore dans ce dialogue par médias interposés, Jean-Yves Coquillat a été formel hier : « Il y a dans le dossier un élément matériel compromettant qui a justifié les gardes à vue. L’enquête progresse. J’ai la volonté farouche de retrouver Antoine et de confondre les auteurs. Ils n’auront pas de répit. J’ai toute confiance en les enquêteurs. Je sais que le travail de fourmi finira par payer… »

    Trois semaines après la disparition à Issoire du petit Antoine, l’enfant demeure introuvable, malgré les moyens hors du commun engagés sur le terrain. En dépit des milliers d’auditions réalisées sur place, personne n’a officiellement croisé le garçonnet entre le 9 et le 11 septembre. La clé de cette mystérieuse disparition se trouve peut-être dans ce détail.

     

    Le Parisien - 05.10.08

  • Ben Shalom Bernanke, président de la Fed

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    Un de ceux qui gouvernent les Etats-Unis

    Ben Shalom Bernanke, né le 13 décembre 1953 à Augusta, Géorgie, aux États-Unis, est le président de la Réserve fédérale des États-Unis.

    Le 24 octobre 2005, Georges Bush l'a nommé à la tête de la Fed, poste qu'il occupe depuis le 1er février 2006.

  • La mère d'Antoine soutient la thèse de l'enlèvement

    «Il y a toujours une gendarmerie ouverte à toute heure du jour et de la nuit pour y déposer mon enfant. Ils peuvent faire encore marche arrière, ce n'est pas trop tard», a déclaré Alexandrine Brugerolle de Fraissinette. Dans un entretien publié samedi dans le quotidien La Montagne, elle lançe un appel aux ravisseurs de son fils, Antoine, porté disparu depuis le 11 septembre à Issoire (Puy-de-Dôme). 

     La jeune femme de 23 ans, qui s'est constituée partie civile après avoir été remise en liberté de sa garde à vue, dit avoir trouvé des «éléments confortant sa position» dans le dossier d'instruction auquel elle a désormais accès.  «L'hypothèse d'un enlèvement n'a pas été prise au sérieux, sinon la photographie d'Antoine aurait été diffusée dans tous les lieux publics», affirme-t-elle, des propos démentis catégoriquement par le parquet de Clermont-Ferrand.

    «C'est une stratégie de défense dictée par ses avocats», a déclaré samedi le procureur de la République, Jean-Yves Coquillat, en notant que la mère d'Antoine avait «attendu 15 jours pour se constituer partie civile et trois semaines pour lancer un appel aux ravisseurs.

    . L'enquête continue tous azimuts et elle progresse tous les jours, mais on ne peut pas tout dévoiler.» «Les enquêteurs ouvrent des portes et en ferment d'autres et je crois fermement que le travail finira par payer», a-t-il dit, ajoutant: «J'ai dit que notre but était de retrouver Antoine et de confondre le ou les auteurs et notre détermination est intacte».

    Par ailleurs, la mère d'Antoine, qui a fait six mois de prison pour trafic de stupéfiants, dit ne pas croire à une vengeance du milieu de la toxicomanie, «dont les méthodes sont plus dures» et estime qu'il «n'y a aucun rapport avec la disparition» du petit garçon. Elle affirme en outre avoir donné aux enquêteurs une liste de «personnes susceptibles de vouloir lui faire du mal» et qu'«Antoine aurait pu suivre», mais dont le procureur dit «ne pas avoir eu connaissance».

    04.10.08

  • Une maison maudite à jamais

    La mise aux enchères de la propriété du pédophile meurtrier Marc Dutroux scandalise la Belgique.

    «Vend pour 70.000 euros vaste maison avec parties en ruine. Habitation à rénover. Atelier. Pâture avec terrain. Centre ville». L'annonce apparemment anodine a fait bondir le bourgmestre (maire) de Sars-La-Buissière. Car la maison qui se trouve au 43 rue de Rubignies de ce village du sud de la Belgique n'est autre que la demeure du pédophile Marc Dutroux, condamné à la prison à perpétuité pour l'enlèvement et le viol de six jeunes filles belges. Quatre d'entre elles avaient trouvé la mort pendant leur captivité.

    C'est dans ce pavillon, désormais en ruines et laissé à l'abandon qui domine un terrain de 4 168 m², qu'ont été retrouvés en 1996 les corps de deux de ses victimes, Julie et Melissa. Marc Dutroux avait enlevé les deux fillettes en 1995 et les avait emprisonnées dans une cellule qu'il avait aménagée dans la cave de la demeure, où les deux amies sont mortes de faim. Leur tortionnaire a toujours clamé, pour sa défense, que Julie et Melissa avaient succombé alors qu'il purgeait une peine de prison pendant l'hiver 1995 et qu'il n'avait pu s'en occuper.

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    «Un musée des horreurs»

    La mise aux enchères de la propriété, prévue le 6 novembre, emplit de malaise Sars-La-Buissière et ravive les plaies d'une affaire qui avait ébranlé le Royaume. L'ancien maire du village désire stopper la vente pour éviter que la maison de devienne un «musée des horreurs», si jamais elle tombe dans les mains d'un propriétaire peu scrupuleux et appâté par le gain. «Il faut que la commune prenne possession du terrain et abatte la maison», propose André Bondroit. «Je crois qu'il existe des gens suffisamment vicieux pour acheter ce bien et s'en servir à des fins mercantiles et diaboliques» poursuit-il.

    «Dans l'Eglise de Sars, il y a déjà un endroit consacré à Julie et Melissa, il ne faut pas en mettre partout», remarque l'ancien bourgmestre au micro de RTL Belgique.

    Les propositions de reconversion du terrain ne manquent : une habitante suggérait, toujours sur RTL, de transformer l'endroit en parc pour enfants.

  • Une solution européenne à la crise?

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    Réunion des désunis
    Le plan Paulson adopté, quelle solution européenne ? Les dirigeants des quatre pays européens du G8 sont réunis depuis 16h30 à l'Elysée. Objectif de ce mini-sommet : remettre un peu d'ordre et arracher une stratégie commune à des partenaires européens apparus désunis face à la crise financière internationale.
     
    Autour de la table : Nicolas Sarközy, président en exercice de l'Union européenne la chancelière allemande Angela Merkel, le président du conseil italien Silvio Berlusconi et le Premier ministre britannique Gordon Brown. Les présidents de la Commission européenne José Manuel Barroso, de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker et de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet seront également présents.
     La réunion devait être suivie par un dîner de travail, auquel se joindra le Premier ministre français, François Fillon. 

    "Les dirigeants politiques doivent prendre leurs responsabilités et ceux qui sont à l'origine du préjudice doivent contribuer à une solution", a dit la chancelière allemande en arivant. "Vous prenez ce qu'a dit Angela Merkel, vous le traduisez en français, et c'est exactement ce que je pense", a enchaîné Nicolas Sarkozy. "A un problème mondial, il faut une réponse mondiale", a-t-il souligné. Gordon Brown a pour sa part fait part de son "bon espoir que toutes les parties prennent les mesures nécessaires pour sauvegarder leurs économies respectives".
     
    Le socialiste Strauss-Kahn : pas de "chacun pour soi"
     
    "Le résultat escompté, c'est clairement beaucoup plus de coordination", a déclaré samedi la ministre française de l'Economie Christine Lagarde. Nicolas Sarkozy a reçu en début d'après-midi le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn. A la sortie d'un entretien de plus d'une heure, DSK a affirmé que le président voulait "une coordination des Européens et une réponse collective, qui veut éviter qu'il y ait une absence de solidarité entre les Européens, cette réponse est juste. C'est celle que je soutiens", et "je crois qu'ils en sont capables". "Il faut qu'il soit indiqué aux marchés" que les pays européens ne vont pas agir "chacun pour soi", a estimé Dominique Strauss-Kahn. Il s'est aussi montré pessimiste sur les conséquences de la crise, annonçant que le FMI allait publier des prévisions de croissance en baisse, car la situation économique mondiale est "très préoccupante", les pertes des banques sont "plus importantes que ce que nous avions mesuré". "Le FMI pense que le problème est global et qu'il faut une réponse globale", a-t-il souligné. (Voir la vidéo)
     
    Le sommet constitue la première étape de l'hypothétique "remise à plat" du système financier international que Nicolas Sarkozy a proposée à ses pairs. A ce stade, il ne devrait pas accoucher de mesures concrètes. Le président du Parlement européen, l'Allemand Hans-Gert Pöttering, a tenu à rappeler vendredi à Madrid que ce "G4" ne pouvait servir qu'à faire des propositions et que les véritables décisions devaient être prises à 27. "C'est une réunion des Européens du G8 pour préparer les échéances internationales à venir", prend-on soin de préciser dans l'entourage du président français. "On va parler de la crise financière, de ce que l'on peut faire, on va essayer d'élaborer une position européenne commune sur ces sujets. On ne va pas sauver la planète".
     
    "Réagir au cas par cas"
     
    D'autant que la préparation de la réunion, particulièrement délicate, a fait éclater au grand jour de sérieuses divergences entre les 27 sur les remèdes à utiliser pour protéger le système financier européen. L'idée avancée jeudi par la ministre française de l'Economie Christine Lagarde dans un journal allemand de constituer un fonds européen de sauvetage des banques, projet pour lequel un montant de 300 milliards d'euros a été cité, a été accueillie par un tir de barrage. Pas question d'"accorder des chèques en blanc aux banques, qu'elles se soient comportées de manière responsable ou pas", a vertement répliqué  Angela Merkel, qui préfère réagir "au cas par cas".
     
    L'idée d'un tel fonds a également été rejetée par MM. Trichet et Juncker. Quant à Gordon Brown, s'il a reconnu que la crise financière avait une "dimension européenne", il a jugé "normal" que des solutions soient recherchées au niveau de chaque pays. Le Premier ministre britannique a annoncé qu'il proposerait la création d'un fonds européen de 12 milliards de livres (15,3 milliards d'euros) pour aider les petites entreprises, lors du mini-sommet. La décision de Dublin d'offrir une garantie de deux ans sur tous les dépôts dans les six grandes banques irlandaises a suscité la réprobation des autres pays européens. Le sommet devrait d'ailleurs adresser au moins un message implicite aux Irlandais, selon un diplomate français.
     
    A défaut d'un plan unique, les Européens souhaitent harmoniser leurs réponses à la crise. "L'intérêt européen commande un effort intense de coordination et de convergence des actions à mener", a écrit vendredi M. Sarkozy dans une lettre à M. Barroso, également adressée aux vingt-six partenaires de la France dans l'UE.
     
    Dès lundi, la Commission de Bruxelles doit proposer aux ministres de l'Economie des 27 une série de mesures. Parmi elles, une meilleure réglementation des rémunérations des dirigeants d'entreprise, notamment les "parachutes dorés", cibles de critiques après les récentes nationalisations de banques.

    LCI.fr - 04.10.08

  • Dati condamne "avec la plus grande fermeté"...

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    Les enquêteurs écoutent les témoignages de jeunes maghrébins

    La ministre de la Justice, Rachida Dati, a condamné "avec la plus grande fermeté" l'agression la veille à Ajaccio (Corse) de trois adolescents d'origine marocaine, dont l'un a été sérieusement blessé à l'oeil par des tirs de fusil de chasse. Exprimant dans un communiqué "sa sympathie aux personnes blessées et à leurs familles", Dati a demandé "au parquet général de donner instruction au parquet d'Ajaccio de faire toute la lumière sur cette affaire et de veiller à ce que les auteurs de ces faits soient sanctionnés avec la plus grande "vigueur". (vigueur ou rigueur? NdB)


    "Si le caractère raciste de l'agression est confirmé par l'enquête judiciaire, les dispositions du code pénal qui aggravent les condamnations en cas de racisme devront être rigoureusement appliquées", a-t-elle ajouté. Vendredi soir, un groupe de jeunes Maghrébins se trouvait, selon des témoins, sur un terrain de sport et prolongeait dans le calme la fête de l'Aïd el-Fitr, qui marque la fin du ramadan, quand il a été pris pour cible par trois hommes armés d'un fusil de chasse circulant en voiture. Ces derniers ont tiré à quatre reprises.


    "C'est un fait de violence inqualifiable qui sera sévèrement puni lorsque les auteurs seront retrouvés. Le caractère raciste n'est pas écarté mais n'est pas établi non plus", a déclaré le procureur de la République d'Ajaccio, José Thorel, lors d'une conférence de presse samedi. L'enquête, confiée à la PJ d'Ajaccio, a été ouverte pour "tentatives de meurtre". (Le Figaro - 4 octobre 2008)

    Elle ne fait pas de telles déclarations lorsqu'il s'agit de Français agressés ou tués de façon raciste par des maghrébins. Chassez le naturel...

  • Ajaccio: 4 jeunes tirés au fusil de chasse cette nuit

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    Deux enquêteurs recherchent des indices dans la résidence des "Jardins de l'Empereur"

    Trois adolescents d'origine maghrébine ont été blessés, dont un sérieusement à l'oeil, par quatre tirs de fusil de chasse, vendredi vers 22H30, dans un quartier populaire sur les hauteurs d'Ajaccio, dans ce qui semble être une agression à caractère raciste.

     
    "C'est un fait de violence inqualifiable qui sera sévèrement puni lorsque les auteurs seront retrouvés. Le caractère raciste n'est pas écarté mais n'est pas établi non plus", a déclaré le procureur de la République d'Ajaccio, José Thorel lors d'une conférence de presse samedi.

    Une enquête, confiée à la PJ d'Ajaccio, a été ouverte pour "tentatives de meurtre".

    Un groupe de jeunes d'origine maghrébine se trouvait, selon des témoins, sur un terrain de sport du quartier et prolongeaient dans le calme la fête de l'Aïd el-Fitr, qui marque la fin du ramadan. Ils ont été pris pour cible par des hommes armés d'un fusil de chasse qui circulaient en voiture et ont fait feu à quatre reprises, a indiqué le procureur.

    S'appuyant sur des témoignages, les enquêteurs ont interpellé un habitant du quartier dans son appartement. Quatre autres personnes qui se trouvaient avec lui ont également été arrêtées puis rapidement relâchées.

    Agé de 44 ans, l'homme nie avoir participé aux faits. Quatre fusils de chasse ainsi que des munitions ont été saisis chez lui.

    Un autre homme a été interpellé samedi matin, a précisé le magistrat. Selon les premiers éléments recueillis par les enquêteurs, un différend aurait opposé il y a quelques jours les deux agresseurs présumés à plusieurs jeunes à cause d'une voiture taguée.

    Selon un témoin interrogé par l'AFP, l'homme interpellé samedi matin aurait brandi une arme et proféré des menaces racistes lors de cette altercation, déclarant: "sales Arabes, je vais vous buter un par un, vous êtes tous sur ma liste".

    Les trois victimes, âgées de 16 à 19 ans, inconnues des services de police, ont été conduites à l'hôpital de la Miséricorde à Ajaccio. Deux d'entre elles, légèrement blessées, ont quitté l'hôpital dans la nuit. La première a été atteinte par un plomb au-dessus de l'oeil. La deuxième a été touchée par 17 projectiles répartis entre le visage, la gorge et le thorax.

    Le troisième adolescent a été plus sérieusement touchée à l'oeil et opéré dans la nuit. Interrogé par Europe 1, il a expliqué qu'il était "tranquillement avec des amis en train de discuter". "Soudain j'ai entendu un boum et j'ai reçu quelque chose dans la tête", a-t-il raconté.

    "Je suis tombé par terre parce que ça m'a sonné et puis j'ai entendu les autres crier "des plombs, des plombs", a ajouté le jeune homme selon qui les médecins ne savaient pas encore s'il allait perdre son oeil.

    "Mon fils sortait de la mosquée avec ses amis", a raconté à l'AFP le père d'une des victimes, précisant qu'ils étaient "simplement passés saluer leurs camarades".

    Après l'agression, près de 80 jeunes se sont regroupés et ont dénoncé des "insultes racistes incessantes ces dernières semaines".

    Dans la nuit, un groupe s'est introduit dans l'appartement d'un des tireurs présumés, y a commis des dégradations et a jeté un papier enflammé dans la cuisine, déclenchant un début d'incendie rapidement stoppé par les pompiers.

    Sur ces derniers faits, une enquête pour "dégradations et destruction de biens par incendie" a été ouverte.

    SOS Racisme s'est dit "scandalisé" par l'agression et a appelé "à sanctionner sévèrement les auteurs".

    Le président UMP de l'Assemblée de Corse, Camille de Rocca Serra, a dénoncé "une violence gratuite" "insupportable" et le Parti socialiste un "acte odieux". AFP. 04.10.08

     

  • Revoilà DSK!

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    Sarközy et Strauss-Kahn, directeur du FMI, se congratulent à l'Elysée le 4 octobre 2008

  • Les jeux à gratter sont-ils truqués?

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    Du nouveau dans le scandale des jeux à gratter de la Française des jeux: un livre, un reportage censuré et une enquête toujours en cours!

    On avait des doutes sur le fait que les tickets à gratter puissent être truqués...

    C'est un fait, selon Robert Riblet, joueur retraité passionné de PMU, et Gilles Delbos, journaliste de télévision, qui sortent leur livre "100% des perdants ont tenté leur chance."

    Les très populaires jeux de hasard de la Française des jeux -6 millions de tickets sont vendus chaque jour, selon Le Parisien- ne le seraient pas tout à fait, selon le duo d'enquêteurs.

    Pourquoi?
    Tout est programmé, explique Robert Riblet au Parisien. Dans chaque carnet de tickets (de 150€), un tiers du montant est offert aux joueurs en petites sommes (de 1 à 10 € selon les jeux). Et quand il y a un lot de 20 à 40.000 € (selon les jeux, toujours), il n'y en a qu'un et on peut savoir lequel.

    Des preuves?

    Possible. Un ancien courtier de la Française des jeux aurait donné à M. Riblet ses livres de comptes manuscrits, validés par la FDJ, qui valideraient ses propos.

    Un reportage censuré?
    En 2005, avec Gilles Delbos alors journaliste pour M6, Robert Riblet a fait une tournée des bars-tabacs pour un reportage du magazine "Capital."
    Quand ils demandent à un buraliste ce qu'il fait quand il arrive à la fin d'une série et que "le" lot important n'a pas été gagné, il répond : "Je les prends! Je les achète pour moi..." rapporte Le Parisien.
    Un reportage qui aurait été partiellement censuré. Selon le journaliste, il aurait eu tort de s'attaquer à "un des gros annonceurs de la chaîne".
    "L'objectif était de diffuser ce sujet sans s'attirer trop d'ennuis" selon la rédaction d'M6.

    "La chaîne a agi par prudence car M. Riblet était à l'époque en procès avec la Française des jeux. Le reportage a été diffusé le 5 février 2006" dit M6, ce jeudi, au Post, précisant qu'elle "ne reviendra pas sur cette histoire qui date."

    Où en est l'enquête?
    Une information judiciaire pour "tromperie, publicité mensongère et escroquerie" a été ouverte il y a un an par le juge d'instruction à Nanterre Alain Philibeau. Le 1er décembre 2007, il a placé la FDJ sous le régime du témoin assisté, à mi-chemin entre simple témoin et mis en examen.

    Que dit la Française des jeux?
    "Combien voulez-vous?" a répondu la Française des jeux (FDJ) au joueur, dans un bureau d'avocat le 7 juillet 2005, selon Le Parisien, lui proposant d'acheter son silence.

    Depuis qu'elle sait que M. Riblet sait, elle aurait "peu à peu avoué sa faute" selon Le Parisien, et progressivement modifié son règlement pour augmenter les gains.

    Les jeux à gratter rapportent environ 3 millliards d'euros par an à l'Etat.
    Le Post - 03.10.08

  • Leur expulsion nous coûte cher!

    La prévision de crédits pour parvenir à l'objectif de 26 000 reconduites à la frontière d'étrangers en situation irrégulière s'élève à 42 millions d'euros, selon le programme "immigration et asile" du projet de loi de finances 2009, présenté le 26 septembre par le ministre du budget Eric Woerth.

    Le texte précise par ailleurs qu'"il apparaît qu'avec 17 210 reconduites au 30 juin 2008, l'objectif [de 26 000 reconduites à la frontière] sera dépassé pour l'année". En ce qui concerne les mesures d'éloignement, la prévision de crédits est de 42 millions d'euros, avec 39 millions pour les frais de billetterie (le coût moyen d'un billet étant estimé à 1 500 euros) et 3 millions pour la location d'avions. Le montant moyen d'une expulsion est ainsi évalué à 2 186 euros.

    BUDGET EN BAISSE POUR LE MINISTÈRE DE L'IMMIGRATION

    Pour la rétention administrative, le montant de la dotation prévue pour 2009 est de 28,8 millions d'euros. A la mi-année, 1 538 places étaient gérées par la police et 434 par la gendarmerie, 2 030 places au total étant prévues pour 2009. Le coût moyen d'une place en rétention est de 38,84 euros par jour.

    Par ailleurs, le coût estimé du nouvel appel d'offres lancé par le gouvernement pour les missions d'information et d'assistance juridique dans les centres de rétention est de 15 millions d'euros sur trois ans. Le marché public actuel, souscrit avec l'association Cimade, était, dans la loi de finances 2008, d'un montant de 4,56 millions d'euros, soit 57 790 euros par intervenant de la Cimade.

    Le programme "immigration et asile" est globalement doté de 436 millions dans le projet de loi de finances 2009, lequel prévoit une enveloppe globale de 513,8 millions d'euros pour le ministère de l'immigration, soit une forte baisse (de 96,2 millions, - 15,7 %) par rapport à l'année passée, qui avait vu la création du ministère.

    Le Monde - 03.10.08

  • The new one dollar bill...

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  • Ossétie du Sud: 6 morts dans un attentat

    Un attentat à la voiture piégée a fait six morts et quatre blessés, vendredi 3 octobre, près d'une base russe en Ossétie du Sud, rapporte l'agence Itar-Tass.

     Un véhicule bourré de dynamite a explosé près de la caserne des forces russes, située à Tskhinvali, la "capitale" de la province géorgienne sécessionniste. Alors que le ministère de la défense russe a déclaré à l'agence Reuters qu'il vérifiait l'information, un porte-parole du gouvernement sud-ossète a confirmé l'explosion auprès de l'AFP.