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GAELLE MANN - Page 1944

  • Alain Lipietz va en appeler à la justice universelle pour la déportation des juifs par la SNCF

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    Hélène Lipietz et son frère Alain, député européen des Verts, le 27 mars 2007 
    Le Conseil d'Etat, plus haute juridiction administrative, s'est déclaré incompétent vendredi pour trancher le dossier de la responsabilité de la SNCF dans la déportation des juifs durant la Seconde guerre mondiale, estimant que "le fond du litige relevait des juridictions judiciaires".

    Le député européen Alain Lipietz, qui avait saisi le Conseil d'Etat sur la responsabilité de la SNCF dans la déportation des juifs, a envisagé vendredi d'en appeler à la Cour européenne des droits de l'Homme.

    "Dans la voie judiciaire pénale, il y a prescription pour la SNCF. Il y a là un déni de justice extraordinaire. Il ne reste plus que la justice universelle... Nous allons probablement essayer de passer par la Cour européenne des droits de l'Homme", a déclaré à l'AFP le député européen des Verts.

    "C'est la meilleure solution avant de se résoudre à New York", où des plaintes similaires ont été déposées devant la justice américaine, a-t-il ajouté.

    "La France a abandonné son autonomie juridique sur la question des droits de l'Homme", a-t-il estimé, en soulignant "le risque de délocalisation en masse des procès" vers les Etats-Unis.

    Cependant, son avocat, Me Rémi Rouquette, a précisé à l'AFP qu'il était encore possible d'intenter une action au civil en invoquant le crime contre l'Humanité, cas qui échappe à la prescription.

    Me Rouquette, qui n'avait pas encore discuté de cette possibilité avec la famille Lipietz, a précisé qu'une action pourrait être intentée au tribunal de grande instance de Paris, ville où se trouve le siège de la SNCF.

    Dans son arrêt, le Conseil d'Etat estime que "les juridictions de l'ordre judiciaire sont seules compétentes pour statuer sur les demandes tendant à ce que la SNCF indemnise les préjudices subis du fait des conditions dans lesquelles les victimes de la déportation ont été transportées".

    A l'époque des faits, ajoute-t-il dans un communiqué expliquant son jugement, la SNCF était une société d'économie mixte exploitant le service public industriel et commercial des transports ferroviaires dans le cadre d'une convention... Il s'agissait donc d'une personne morale de droit privé".

    Or, la justice administrative ne concerne les personnes morales de droit privé "que si, et seulement si, le dommage se rattache à l'exercice par cette personne de prérogatives de puissance publique, c'est-à-dire de prérogatives exorbitantes du droit commun, qui lui ont été conférées pour l'exécution de la mission de service public dont elle a été investie".

    La famille du député européen Alain Lipietz avait déposé devant le Conseil d'Etat un recours contre l'annulation le 27 mars 2007, par la cour administrative d'appel de Bordeaux, de la condamnation de la SNCF dans la déportation de quatre de ses membres dont le père de M. Lipietz.
    La réforme des "régimes spéciaux" des cheminots  n'a évidemment aucun rapport avec les procès intentés à la SNCF  pour  déportation de juifs.


  • J.P. Bolufer ne tombera pas tout seul: il réclame une opération "mains propres"!

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    L'immeuble où se trouve l'appartement de 190m2 de J.-P. Bolufer  (non, ce n'est pas le HLM que vous imaginiez...)
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    Christine Boutin, ministre du Logement, et Jean-Paul Bolufer, son Directeur de cabinet
    Moins de 48 heures après les révélations sur le logement à bas prix de son directeur de cabinet, Christine Boutin a été contrainte jeudi 20.12 d'annoncer la démission de Jean-Paul Bolufer, sous la pression de l'opposition et son propre camp, cédant la main sur un de ses dossiers pour la troisième fois en un mois.

    Face au risque qu'une telle polémique jette un discrédit moral sur le gouvernement, François Fillon est monté en première ligne, en diffusant peu après 09H00 un communiqué dans lequel il jugeait - ainsi que Mme Boutin - "nécessaire la démission" du directeur de cabinet Jean-Paul Bolufer.

    Peu après, la ministre du Logement annonçait la démission de son collaborateur, épinglé pour être locataire depuis 1981 d'un appartement de 190 m2 à un prix très modéré appartenant à la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP).

    Une décision contrainte puisque avant que le Premier ministre ne se saisisse du dossier, Mme Boutin n'avait pas donné le sentiment de vouloir trancher dans le vif. Sur RMC, jeudi matin, elle expliquait qu'elle prendrait "une décision quand elle aurait pris connaissance du dossier". "Un dossier complexe", précisait-elle.

    La veille déjà, elle s'était attirée, outre les foudres de l'opposition, un commentaire cinglant du Haut commissaire aux solidarités actives, Martin Hirsch, ainsi qu'une mise en garde du porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez.

    "Si cela arrivait à quelqu'un qui travaille avec moi, je lui dirais de déménager, de me proposer sa démission, de rembourser ou d'en faire don à une association", avait lancé M. Hirsch, mettant en avant des exigences morales.

    En termes plus feutrés, M. Wauquiez avait estimé que, "si jamais il y a des situations individuelles qui sont critiquables, il faut qu'il y soit remédié".

    Jeudi soir, M. Bolufer, "tranquille avec sa conscience", a relevé que "200.000 personnes" étaient dans la même situation( privilégiée) que lui à Paris, laissant entendre qu'il ne quitterait pas son logement.

    C'est la troisième fois en un mois que Mme Boutin doit céder la main sur un de ses dossiers.

    Vendredi, l'accord entre son ministère et les associations pour mettre fin au campement de 374 familles africaines (mal logées, mais logées tout de même) rue de la Banque à Paris (IIe) n'a pu être signé qu'après l'intervention de l'Elysée.

    En effet, après des semaines de blocage durant lesquelles Mme Boutin répétait que "la première des urgences, ce n'était pas de loger des gens mal logés, mais de loger les gens qui n'ont pas de logement", une rencontre organisée le 23 novembre par l'actrice Carole Bouquet entre le président Nicolas Sarközy et Jean-Baptiste Eyraud de Droit au Logement (Dal) permettait de dénouer la situation.

    A partir de là, les négociations ont pu reprendre avec le ministère de Mme Boutin.

    De même, en début de semaine, après l'évacuation musclée des tentes installées par les Enfants de Don Quichotte près de Notre-Dame et la polémique qui s'en est suivie entre Mme Boutin et les associations sur les chiffres de l'hébergement d'urgence, il a fallu l'intervention du Premier ministre pour apaiser les esprits.

    Recevant mardi les principales associations de sans-abri, François Fillon a reconnu que la mise en oeuvre de la loi Dalo comme celle du plan d'action pour l'hébergement des SDF (Parsa) "se heurtait à des résistances et à des obstacles".
    Carole Bouquet va-t-elle être nommée bientôt ministre du Logement à la place de Christine Boutin?


     

  • Tableau de chasse...

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    Après Eric Clapton, Laurent Fabius, Arno Klarsfelfd, Mick Jagger, Vincent Perez, Enthoven (Raphaël) père et fils, Louis Bertignac,  Donald Trump, Jean-Jacques Goldman (la liste des amants de Carla Bruni est longue)...

    C’est le tour de Sarközy!

    Sarközy a même demandé Carla Bruni-Tedeschi en mariage!

    La belle Carla dont les photos nue circulent depuis longtemps sur le web serait peut être la prochaine première dame de France et la femme de Sarko...

    (Source Allmania.com)

  • Villiers-le-Bel: "la deuxième voiture de police"...

    L'avocat des familles des deux adolescents décédés dans la collision de leur moto avec une voiture de police à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), Jean-Pierre Mignard, a demandé une enquête sur l'éventuelle présence d'une deuxième voiture de police sur les lieux de la collision, a-t-il indiqué jeudi à l'AFP.

    «Nous avons demandé au juge chargé de l'instruction la retranscription intégrale des communications radio des voitures de police qui se trouvaient dans la zone entre 14h00 et 18h00 pour vérifier s'il y avait une deuxième voiture de police aux abords de la collision comme l'indiquent des témoignages livrés aux familles», a expliqué Me Mignard.

    Selon une information diffusée sur France Info jeudi matin, des témoignages recueillis par le collectif des familles de Villiers-le-Bel affirment qu'un second véhicule de police se trouvait à Villiers-le-Bel, au moment des faits, sur les lieux de la collision.

     Cette information a été démentie auprès de l'AFP par la procureure de Pontoise Marie-Thérèse de Givry.

    «Aucun élément objectif nouveau n'est intervenu dans le dossier de nature à établir la présence d'un second véhicule de police au moment de la collision. En revanche, il est apparu dès le début de l'enquête, de façon certaine, qu'un deuxième véhicule de police est arrivé sur les lieux quelques minutes après la collision», a déclaré Madame de Givry.

    Ce «deuxième véhicule de police», indiquait-on jeudi matin au ministère de l'Intérieur «n'était pas présent sur les lieux au moment de l'accident».

    Monté par un équipage de la BAC (brigade anticriminalité), il partait en mission pour des «roulottiers et empruntait alors un itinéraire proche de celui du véhicule de patrouille qui entrera en collision avec la moto», explique-t-on de même source.

    «De par cette proximité - une cinquantaine de mètres -, le véhicule de la BAC sera le premier sur les lieux du drame».

    Selon les témoignages recueillis par l'AFP sur place le 25 novembre, une deuxième voiture de police est arrivée très rapidement sur les lieux pour venir chercher les policiers impliqués dans la collision qui commençaient à être pris à partie par des jeunes.

    (le Parisien)

  • Le gouvernement se prend les pieds avec les "35 heures"

      Quelle pagaille! Essayons de comprendre...

    La France n'est plus le pays des 35 heures." C'est le slogan favori du premier ministre, François Fillon, mais c'est loin d'être la réalité. Nicolas Sarközy, pas plus que Jacques Chirac en 2002, n'a osé remettre en cause la réduction de la durée légale du travail, décidée par la gauche. Les Français y ont pris goût, et les grandes entreprises ne sont pas pressées de renégocier des accords où elles ont souvent trouvé leur compte. Le chef de l'Etat a donc choisi de détricoter la loi maille par maille, plutôt que de l'abroger en bloc. Au risque de provoquer confusion et effets contre-productifs.

    Ainsi, afin de "travailler plus pour gagner plus", M. Sarközy a décidé, cet été, d'exempter de cotisations sociales et d'impôt sur le revenu les heures travaillées au-delà des 35 heures. Mais pour éviter un effet d'aubaine coûteux pour le fisc et les organismes sociaux - transformation des primes et augmentations en heures supplémentaires devenues moins coûteuses -, il a imposé des conditions draconiennes d'application.

     Du coup, la loi, trop complexe, n'a pas (encore) généré le sursaut d'activité espéré. D'où les nouvelles mesures, discutées le 18 décembre à l'Assemblée nationale, destinées à permettre aux salariés de se faire payer une partie de leurs journées de RTT.

    Première curiosité : les journées de RTT sont assujetties à l'impôt sur le revenu, contrairement aux heures supplémentaires "pures", et soumises à des cotisations sociales plus élevées pour les bas salaires. Rien ne justifie ce traitement différencié, mis en évidence par Didier Migaud, président socialiste de la commission des finances, et qui a conduit des députés UMP à proposer des amendements pour mettre fin à cette bizarrerie. La seconde incongruité concerne la protection sociale. Pour éviter de creuser le trou de la "Sécu", c'est l'Etat qui financera le manque à gagner dû à l'exemption de cotisations des heures supplémentaires. Il en coûtera 3,85 milliards d'euros en 2008. Ce choix pourrait se défendre si les contribuables ne payaient pas déjà 25 milliards d'euros d'allégements de charges pour financer en partie... les 35 heures !

    Ce phénomène a une explication rationnelle. Les 35 heures ayant conduit à la création de plusieurs smic, il a été décidé, en 2003, de les harmoniser par le haut. Mais pour ne pas trop pénaliser les entreprises, les charges sur les bas salaires ont été allégées. Aujourd'hui, le gouvernement entend réserver ces allégements aux entreprises qui négocient des accords salariaux - en faisant mine d'oublier qu'ils ont été octroyés pour préserver leur compétitivité lors du passage aux 35 heures.

    A ne pas assumer son choix économique - la suppression de la durée légale du travail -, le gouvernement s'est mis dans une impasse. A force de vouloir contourner l'obstacle, la méthode Sarközy atteint ses limites.

    (Le Monde - 19.12)

  • Poutine, élu "personnalité de l'année" par le TIME

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    A Tsar is born
    Le Time se défend d'avoir voulu ainsi tresser les louanges de Poutine, dans un édito titré «Choisir l'ordre avant la liberté».

    Poutine, dit le Time, a réussi à replacer la Russie à la table des puissances mondiales et à lui apporter la stabilité. Il n'est certes «pas un boy scout», ni «un démocrate quelle qu'en soit la définition occidentale», ni un «parangon de la liberté d'expression»

    Mais, ajoute le magazine, la Russie, «cette nation qui avait été rayée de notre carte mentale, émerge comme la cheville ouvrière du XXIeme siècle», un pays nouveau que Poutine, futur ex-président et nouveau premier ministre, va continuer à redessiner à sa guise dans les années à venir. Le Time prévoit ainsi que Poutine fera de la «Mère Russie» un pays d'un genre nouveau, ne répondant ni aux canons politiques de l'Ouest, ni à ceux de l'Est.

     Pour le Time, quoi qu'on pense de Vladimir Poutine, «a Tsar is born».

    Quelle chance ont les Russes!

  • La honte du gouvernement : un SDF découvert mort de froid place de la Concorde

    PARIS (Reuters) - Un SDF a été retrouvé mort jeudi matin place de la Concorde à Paris tandis que les associations appellent à maintenir la pression sur le gouvernement face à la situation de milliers de sans-abris.

    La cause du décès de l'homme découvert au centre de la capitale, qui n'avait pas de papiers d'identité sur lui, n'a pas été déterminée dans l'immédiat, a-t-on précisé à la préfecture de police de Paris.

    Il a été découvert vers 8h40 par des employés des parcs et jardins de la ville de Paris qui ont constaté qu'il n'avait pas de couverture en dépit du froid très vif de ces derniers jours.

    Le collectif "Les Morts de la Rue" affirme que plus de 200 personnes de la rue ont "connu une mort prématurée" en un an et dresse un "constat accablant", selon lui, des "promesses non tenues" par l'Etat.

    Dans une lettre ouverte adressée à Christine Boutin, le collectif dit être "indigné" par les affirmations de la ministre du Logement affirmant qu'il y a actuellement une réponse suffisante pour l'hébergement en urgence des SDF.

    Dans le même temps, les "Enfants de Don Quichotte" entendent relancer les "maraudes citoyennes" avec de bénévoles pour aider les sans-abris à trouver une place d'hébergement et porter sur la place publique les difficultés qu'ils rencontrent.

    "Après l'évacuation du campement de Notre Dame par les forces de l'ordre, et devant la communication gouvernementale cherchant à minimiser la gravité de la crise du logement et de l'hébergement, les Enfants de Don Quichotte restent déterminés à porter la voix des sans abris et des mal logés", déclare l'association dans un communiqué.

    Les Enfants de Don Quichotte ont été délogés samedi par les forces de l'ordre des abords de Notre-Dame de Paris alors qu'ils tentaient d'installer un camp de 250 tentes.

    Trois jours après ce nouveau coup d'éclat, le Premier ministre, François Fillon, a proposé aux associations d'aide aux sans-abri un contrat, dont la signature est fixée au 15 janvier, en vue de résoudre les problèmes d'hébergement des SDF.

    Nous rappelons qu'en dépit sa grande charité chrétienne et de toute sa tolérance, Mgr Vingt-Trois n'a pas autorisé l'ouverture des églises parisiennes aux personnes sans abris. Encore moins celle de Notre-Dame.  Il faut que les lieux soient "propres" pour la messe du dimanche, mais les vivants peuvent crever dehors dans la nuit glaciale! Même pas sous l'abri précaire d'une tente...

    Pas de tentes.

    Pas de soupes chaudes (des fois qu'il y aurait une bout de saucisse ou des lardons dedans!).

    RIEN. 

     

  • Le "fils aîné" de l'Eglise judéo-islamo-chrétienne

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     20 décembre 2007
    Nicolas Sarközy a été reçu jeudi au Vatican par le pape Benoît XVI pour une audience consacrée à la situation internationale, avant le dîner que le président français aura avec Romano Prodi et José Luis Zapatero pour parler de la Méditerranée.
    Marisa Bruni-Tedeschi, la mère de Carla Bruni, la
    nouvelle amie du président (absente), est également du voyage, mais n'a pas assisté à l'audience du pape.

    "Une attention particulière a été portée à la situation internationale, concernant l'avenir de l'Europe, les conflits du Moyen-orient, les problèmes sociaux et politiques de certains pays africains et le drame des otages", indique un communiqué du Vatican publié à l'issue de la première visite de M. Sarközy en tant que président au chef de l'Eglise catholique.

    "Les entretiens cordiaux ont permis de passer en revue quelques thèmes d'intérêt commun relatifs à la situation actuelle du pays (la France, ndlr), en soulignant les bonnes relations qui existent entre l'Eglise catholique et la République française, ainsi que le rôle des religions, en particulier de l'Eglise catholique, dans le monde", selon la même source.

    "Merci de me recevoir", a déclaré au pape le président français, très souriant et visiblement ému, à son arrivée solennelle dans le bureau du souverain pontife où l'escortait une haie de gardes suisses.

    M. Sarközy et Benoît XVI se sont entretenus en tête-à-tête durant une demi-heure en français ("je l'ai appris à l'école", a précisé Benoît XVI - en Allemagne, sous Hitler), puis le chef de l'Etat a offert au pape le livre qu'il a écrit sur la République et les religions tandis que celui-ci lui remettait une médaille commémorative de son pontificat.

    Le président a rencontré ensuite le cardinal-secrétaire d'Etat, Tarcisio Bertone, numéro 2 du Vatican, avant de visiter la basilique Saint-Pierre où il s'est recueilli devant la tombe de Jean Paul II.

    Comme c'est l'usage pour un président de la France, "fille aînée" de l'Eglise, M. Sarközy devait être fait dans l'après-midi "unique chanoine honoraire" de Saint-Jean-de-Latran, un titre conféré au souverain ou président français depuis Henri IV.

    Cet honneur remonte à la conversion du roi protestant au catholicisme (1593) après qu'il eut décidé d'offrir les revenus de l'abbaye de Clairac (Lot-et-Garonne), au chapitre (ensemble des chanoines) de la basilique Saint-Jean-de-Latran.

    Président d'une république laïque, Nicolas Sarközy a plusieurs fois mis en avant son appartenance au catholicisme et qualifié de "déterminante" la part du christianisme dans l'identité nationale française.

    Le pape Benoît XVI, qui avait apprécié la défense des valeurs traditionnelles, notamment familiales, soutenues par Nicolas Sarközy pendant sa campagne, avait salué sa victoire, au soir du 6 mai.

    Pour autant, l'Eglise catholique n'a pas caché ses réserves à propos de plusieurs points de la politique gouvernementale, notamment l'immigration, les tests ADN et même le travail dominical.



     

  • Dans les ors et les cuivres du couchant

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    Photo prise en Méditerranée à bord d'un bâtiment de la Marine Nationale
    (Photo VLAAMS)

  • Le bel appartement HLM de Jean-Paul Bolufer

    Martin Hirsch réclame la tête de Jean Paul Bolufer. Le Haut commissaire aux solidarités actives a estimé mercredi sur RTL que le directeur de cabinet de Christine Boutin, Jean-Paul Bolufer devrait "proposer sa démission". Il apparaît que ce dernier bénéficie d'un appartement à loyer modéré de la Ville de Paris : "Si cela arrivait à quelqu'un qui travaille avec moi, je lui demanderais de me proposer sa démission, je verrai ensuite si je l'accepte ou pas", a expliqué Martin Hirsch. "Je lui dirais de déménager, de me proposer sa démission, de rembourser ou d'en faire don" et enfin il faudrait "voir si ça s'applique à d'autres", a-t-il dit.

    "Je ne sais pas si ce qui est écrit dans 'le Canard enchaîné' est vrai, mais si les choses sont vraies, je pense que les uns et les autres, on est dans des fonctions où on n'est pas là pour se servir les premiers, mais on est là pour servir les autres et on est là pour rester exemplaire", a-t-il ajouté. Et de préciser : "Etre exemplaire, c'est dire qu'effectivement, le parc HLM est réservé à ceux qui en ont le plus besoin".

    Interrogée en début d'après-midi à l'Assemblée nationale sur la question, Christine Boutin a répondu : "Vous me permettrez de régler le problème entre lui et moi".
    M. Bolufer, directeur de cabinet de la ministre du Logement, loue un appartement à loyer modéré (un loyer très largement en dessous des tarifs habituels) appartenant à la RIVP depuis 1981 et paye ses loyers depuis cette date au tarif fixé par la Régie, a confirmé mardi le ministère du Logement après une information du Canard Enchaîné.

    Un logement qu'on lui avait attribué en 1981 alors qu'il était à l'époque directeur de cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris.

    Logement: ce sont en fait des appartements très confortables, souvent assez vastes, ou en duplex! On avance190m2: cela n'a rien d'étonnant... Ces HLM attribués par piston sont situés en plein Paris, souvent ils bénéficient de vues magnifiques aux étages élevés... et aucune "prosmicuité" n'est à craindre. On est entre gens du même milieu! - Un tel "cadeau", qui l'aurait refusé d'ailleurs ?

    M. Bolufer n'est pas le seul à avoir bénéficié de tels privilèges, mais lui s'est fait remarquer par des déclarations intempestives... 

     Avec les sommes économisées sur son loyer et ses charges depuis 1981, il peut se reloger ailleurs sans problème...

    (Source RTL)

    Pour plus de précisons:

    "Vous me permettrez de régler le problème entre lui et moi", a déclaré la ministre du Logement lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, sans répondre précisément sur une éventuelle démission de son directeur de cabinet.

    Christine Boutin était interpellée par le député socialiste Michel Ménard sur les informations du "Canard Enchaîné" selon lequel Jean-Paul Bolufer, le directeur de cabinet de la ministre du Logement, occupe un logement de 190m2 appartenant à la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP), dans le quartier de Port-Royal à Paris, pour un loyer de seulement 6,30 euros le mètre carré. "Si cela est vrai, que comptez-vous faire, le gardez-vous comme directeur de cabinet?", a demandé le député socialiste.

    Dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France" de jeudi, M. Bolufer affirme n'avoir "jamais dissimulé" aucun fait. Il lui est notamment reproché d'avoir sous-loué l'appartement pendant plusieurs années. "Les personnes qui ont occupé mon logement lorsque j'avais pris des fonctions hors de Paris ont acquitté leur loyer auprès de la régie", explique-t-il. "Celle-ci ne m'a jamais envoyé de courrier pour faire part de son désaccord. Pourquoi s'en émeut-elle aujourd'hui?"

    Mais, il avait affirmé qu'il n'avait bénéficié "à aucun moment d'un privilège personnel". "Si des erreurs ont été commises, elles ne peuvent être imputées qu'à une mauvaise gestion du bailleur", souligne le communiqué diffusé par le ministère du Logement. Le directeur de cabinet de Mme Boutin estime que "ce dossier relève  tout au plus d'un litige entre bailleur et locataire". "Ce n'est pas grave"! Mais ça la fiche mal quand on est Directeur de cabinet au ministère du Logement... Mme Boutin connaissait tout de même l'adresse de son collaborateur?

    Dans un communiqué diffusé mercredi, la mairie de Paris a confirmé de son côté que le président de la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP) avait "enjoint" le directeur de cabinet de Christine Boutin de "donner sans délai son congé" pour l'occupation de cet appartement, dans un courrier daté du 14 décembre 2007.


     

  • ORANGE RACISTE ?

    Un client du numéro un hexagonal des fournisseurs d'accès s'est vu attribué le mot de passe "salearabe" pour sa connexion internet

    Mohamed Zaidi avait contacté la hotline d'Orange pour faire état de problèmes avec sa Livebox. Le 7 décembre, une lettre émanant du FAI lui indiquait de nouveaux identifiants pour se connecter, incluant le mot de passe raciste, indique le quotidien Sud Ouest qui révèle l'affaire.

    La direction régionale d'Orange-France Télécom reconnaît que ses services sont bien les expéditeurs du courrier. « S'il apparaît qu'il s'agit d'une intention malveillante d'un conseiller, nous entamerons une procédure disciplinaire susceptible d'aller jusqu'au licenciement » a affirmé sa responsable au quotidien, en exprimant son indignation.

    De son côté, Mohamed Zaidi explique avoir eu des échanges « tendus mais toujours respectueux » avec le service d'assistance d'Orange. Il a déposé une plainte le 17 décembre au commissariat de Pessac (Gironde), son lieu de résidence.

    « Les mots de passe sont normalement générés de façon aléatoire par la machine. Il ne peut y avoir personnalisation qu'en cas de demande du client. Dans le cas présent, une intervention malveillante n'est évidemment pas à exclure», a précisé la responsable régionale d'Orange. Une enquête interne est d'ores et déjà en cours. 

  • A dada!

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    Vladimir Poutine en Mongolie - 15 août 2007
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    En Camargue - 18 décembre 2007- Il fallait bien qu'il l'imite!

    Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône)

    La nouvelle romance du président était dans toutes les têtes hier, lors de sa virée en Camargue, et Nicolas Sarközy prenait plaisir à afficher son ravissement. Mais le chef de l'Etat était venu parler exclusivement d'environnement. Après la mise en scène d'Euro Disney le week-end dernier, l'épisode proposé hier était donc censé évacuer toute incursion sur le terrain de la vie privée pour se concentrer sur la diffusion de belles images du président gambadant dans la nature.

    Première tentative dès son arrivée dans une manade près d'Arles. « Vous-même, vous venez de changer d'environnement... », lui lance un journaliste. Sarközy, qui marche le long d'un corral où s'ébrouent des chevaux, tourne la tête et... se prend des branchages dans le visage, ce qui lui offre un excellent prétexte pour ne pas répondre.


    Une heure plus tard, le chef de l'Etat s'offre un bain de foule aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Là aussi, il refuse d'évoquer son idylle. « Etes-vous heureux ? » lui demande une journaliste. « Vous ne croyez pas que je ne vous vois pas venir », réplique l'intéressé. Il est acclamé quand il entre dans la salle bondée de l'hôtel de ville. « J'avais à coeur de revenir vous voir, maintenant que la pérennité du parc naturel régional de Camargue est assuré. » Alors que, deux mois après la grand-messe du Grenelle de l'environnement, les ONG laissent poindre leur désappointement devant l'incapacité de l'Etat à concrétiser ses promesses, Sarkozy affiche sa détermination. « Les engagements du Grenelle de l'environnement seront scrupuleusement respectés. A la fin de mon quinquennat, je ne veux pas qu'on puisse dire : Il a beaucoup parlé et peu décidé. A ceux qui disent : Est-ce qu'il n'en fait pas trop ? Je dis non. Vous n'avez rien vu, ce n'est qu'un début. »

    Nouveau bain de foule et nouveau refus de commenter sa sortie médiatisée avec Carla Bruni : « Vous me posez la question sur la médiatisation pour la médiatiser. C'est non. » Quand on insiste pour savoir si cette « pipolisation » l'agace, il avoue, de façon à peine audible : « Non, elle ne m'agace pas. » Dans la foule, Christiane, venue de Tarascon, et Arlette, de Nîmes, sont aux anges : « On est contentes pour lui. Carla Bruni est charmante et au moins, il ne sera pas seul pour Noël... »  Stupides commères!

     Sarközy, lui, est déjà reparti s'offrir une balade à cheval avec le photographe Yann Arthus Bertrand et Alain Bougrain-Dubourg. Pour de nouveaux clichés à glisser dans l'album du « Sarko-show ».

  • Ces SDF qui ont froid et qu'on oublie...

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    Métro Corvisart, Bd Blanqui, Paris XIIIème

    Faut-il vivre, ne serait-ce que quelques heures, comme un sans-domicile-fixe pour mieux comprendre la polémique récente sur l'accueil des SDF en France ? Notre journal a décidé de s'immerger dans ce monde froid de la nuit. Reportage.

    A-t-on seulement idée de ce que vivent les sans-abri depuis que le mercure a brutalement chuté en France ? Comment comprendre que certains préfèrent le froid mordant de l'hiver aux centres d'hébergement d'urgence ? Ces derniers jours, la polémique a fait rage sur le nombre et la qualité des places d'accueil mises à la disposition des naufragés de la rue. D'un côté, une ministre, Christine Boutin, résolue à dresser un tableau plutôt souriant des conditions d'accueil pour les SDF. Et face à elle, un front d'associations uni pour dénoncer le manque de structures, leur engorgement, voire l'« indécence » de certains locaux.


    Pour y voir plus clair, notre journal a décidé de se glisser dans la peau des sans-abri, le temps d'une nuit, une nuit seulement... Pas suffisant, certes, pour partager leur quotidien dans la rue (une femme SDF de 45 ans a été retrouvée morte hier matin à Nice). Mais assez - peut-être - pour cerner un peu mieux les réussites et les ratés du dispositif d'aide aux sans-abri, dossier auquel le Premier ministre, François Fillon - qui recevait hier les associations - a décidé de s'atteler. Un parlementaire sera désigné aujourd'hui pour tenter d'établir avant le 15 janvier un « contrat avec des objectifs plus concrets, plus précis » et budgétés. Objectif : « Que des personnes ne soient pas contraintes de dormir dans la rue. »

    Dans la nuit de lundi à mardi, dans le froid glacial (-2°) qui avait enveloppé Paris, nos deux reporters, emmitouflés dans leur sac de couchage, ont été confrontés à l'indifférence des passants. Ils ont guetté quatre longues heures la camionnette du Samu social, bénéficié de l'attention aussi gentille que pro des bénévoles du 115, avant d'atterrir dans un "foyer" chauffé,  mais malpropre, aux toilettes bouchées,  miné par une insupportable promiscuité. Pas une nuit pour dénoncer, mais une nuit pour mieux comprendre...

    Ce parti pris, que nous assumons, a froissé le président-fondateur du Samu social, Xavier Emmanuelli, qui s'explique sur les délais d'attente : « Nos équipes font ce qu'elles peuvent. D'ordinaire, c'est entre deux et trois heures d'attente. Quatre heures, c'est la fourchette haute. »

     

    ( Source: Le Parisien - 19.12)

  • France, terre "d'asiles", va accueillir les guerilleros de la cocaïne

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    La surenchère des FARC... 
    La France est prête à accueillir des guérilleros des FARC de Colombie qui seraient libérés en échange d'otages, mais demande au président colombien Alvaro Uribe de redoubler d'efforts pour faire libérer Ingrid Betancourt, a annoncé le Premier ministre François Fillon mercredi.
    En réponse à une demande de M. Uribe, "la France a indiqué qu'elle était disponible, avec d'autres pays européens et d'autres pays d'Amérique latine" pour accueillir ces guérilleros, a-t-il déclaré sur Europe 1 et RFI.

    De son côté, Nicolas Sarközy a affirmé que l'annonce de la libération de trois otages par les Farc allait "dans le bon sens", mercredi à la sortie du Conseil des ministres.

    Les Forces armées révolutionnaires colombiennes ont proposé de libérer 45 de leurs otages, dont Ingrid Betancourt, en échange de l'élargissement de 500 de leurs membres détenus en Colombie. Mardi, veille d'une journée de mobilisation en faveur de l'otage franco-colombienne, les FARC ont fait un geste en annonçant qu'ils allaient libérer trois otages dont une proche d'Ingrid Betancourt, Clara Rojas.

    M. Fillon, qui avait rencontré six chefs d'Etat latino-américains à Buenos Aires le 10 décembre, a de nouveau insisté sur la mobilisation de Paris. Rappelant la lettre du président Nicolas Sarközy réclamant aux FARC une initiative "humanitaire", il a souligné que la France avait mis en oeuvre "tous les canaux nécessaires" dans la région pour aider aux négociations. "On sent qu'il y a un processus qui correspond très exactement aux initiatives prises par la France il y a plusieurs semaines", a-t-il dit. Le Premier ministre a également maintenu une forte pression sur le président Uribe, pour qu'il "accepte qu'il y ait beaucoup d'interventions".

    La libération d'Ingrid Betancourt est "devenue maintenant une question mondiale. Le monde entier a les yeux rivés sur la Colombie, sur Ingrid Betancourt et sur l'action du président Uribe", a-t-il dit. "Il doit être celui qui doit permettre la libération d'Ingrid Betancourt. C'est plus important que tout pour lui et pour son pays".

    Ce sont les FARC qui libéreront Ingrid Betancourt où et quand ils l'auroint décidé. Contre une "rançon" dont le prix restera ultra-secret... 
    45 otages contre 500 guerilleros!   

  • C.D.FRIEDRICH (1774-1840)

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