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GAELLE MANN - Page 581

  • L’Inde et le Rafale : leçons de souveraineté, par Aymeric Chauprade

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    Publié par le 12 avril 2015 dans Éditoriaux

     

     
    M. Narendra Modi, Premier ministre de l'Inde (DR).

    M. Narendra Modi, Premier ministre de l’Inde (DR).

    Les annonces décisives que M. Modi, Premier ministre indien, a faites à l’Élysée à Paris le 10 avril portent en elles une leçon essentielle. La France n’est grande aux yeux du monde que lorsqu’elle remplit sa mission historique : celle d’une nation souveraine et d’exception.

    Souveraineté diplomatique tout d’abord : c’est en raison de son siège au Conseil de Sécurité aux Nations-Unies que la France peut aujourd’hui proposer à l’Inde son aide pour qu’elle intègre cette instance internationale de règlements des conflits mondiaux; quelle valeur ajoutée aurait eu à offrir la France si elle avait bradé cette position diplomatique majeure à l’Union européenne ? Son domaine maritime propre en Océan Indien en fait un partenaire-clé pour la politique de l”Acting East” de M. Modi dans les domaines de la sécurité maritime, du renseignement et du maintien de la paix.

    Souveraineté culturelle ensuite : La France n’est pas ce pays “moisi” si souvent décrit par tous ceux qui la haïssent tout en bénéficiant de sa générosité, mais au contraire, une nation millénaire dont l’identité culturelle (des monuments historiques au cinéma) séduit au point que l’Inde souhaite engager des partenariats-clés dans ces domaines.

    Souveraineté industrielle enfin : c’est uniquement en raison de l’investissement massif de l’État régalien dans les industries de souveraineté (défense, nucléaire) que notre pays peut se poser en partenaire fiable de l’Inde dans la durée (de l’Ouragan au Rafale en passant par le Mirage 2000) ; l’investissement dans nos filières aéronautique (derrière Dassault Aviation) et nucléaire (avec Areva) est non seulement stratégique mais rentable pour notre économie et nos emplois. C’est pour ne pas avoir consenti de pareils efforts financiers et technologiques que d’autres pays européens, comme l’Allemagne, ne peuvent prétendre à de tels partenariats stratégiques, avant-hier avec le Brésil, hier avec l’Égypte, aujourd’hui avec l’Inde et demain, espérons-le, avec les Émirats arabes unis et la Malaisie.

    Ce n’est pas l’Eurofighter, mais le Rafale, que M. Modi a choisi ; ce n’est pas vers l’Europe de la défense ou l’OTAN que M. Modi s’est tourné pour assurer sa propre défense, mais vers la capacité française à lui transférer la technologie de ses propres systèmes d’armes (aviation de chasse, missiles et sous-marins); ce ne sont pas les usines à charbon allemandes polluantes mais les centrales nucléaires françaises que M. Modi souhaite acquérir pour garantir l’indépendance énergétique de son pays; ce n’est pas un Disneyland apatride mais une nation chargée de monuments historiques que M. Modi a voulu visiter en premier.

    C’est donc une grande leçon de souveraineté que M. Modi est venu nous apporter et la preuve, du même coup, que seul un projet tourné vers l’indépendance nationale, qu’elle soit diplomatique ou technologique, peut de nouveau rendre à la France le rang qu’elle mérite.

    Aymeric Chauprade

    Crédit photo : joseluiscel via Flickr (cc)

    REALPOLITIK TV

  • La politique d’asile en France est “au bord de l’embolie”, selon la Cour des comptes

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    Source : Francetv info – « La politique d’asile en France est “au bord de l’embolie”, selon la Cour des comptes »
    La politique d’asile en France ne serait “pas soutenable à court terme”, à en croire un document de la Cour des comptes, révélé par Le Figaro, lundi 13 avril. Avec un coût avoisinant les 2 milliards d’euros par an, elle “est au bord de l’embolie”, estiment les magistrats.

    Des déboutés qui restent en France
    Ce document confidentiel est un “relevé d’observations provisoires”, “une sorte de rapport d’étape”, précise le quotidien, alors que débute, mercredi, l’examen par la commission des lois du Sénat d’un projet de loi réformant le droit d’asile. Selon cette analyse, “la politique d’asile est devenue la principale source d’arrivée d’immigrants clandestins en France”.

    Le rapport pointe “une hausse de la demande d’asile jusqu’en 2013″, avec “66 251 dossiers déposés” cette année-là, pour un coût par demandeur de 13 724 euros, ainsi que les dépenses pour les personnes déboutées, dont le montant “serait équivalent à celui consacré aux demandeurs d’asile”. La Cour souligne également que, “malgré l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) qui leur est notifiée, seuls 1% des déboutés sont effectivement éloignés”, la majorité “reste en situation irrégulière en France”.

    Le document de la Cour des comptes émet des recommandations provisoires. Il préconise notamment de réduire le montant des allocations mensuelles versées aux demandeurs d’asile, de mettre en place un guichet unique de traitement des dossiers et d’exécuter les obligations de quitter le territoire français pour les personnes déboutées.

    Dans un autre rapport, publié en février, le commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe avait exhorté la France à lutter contre la hausse des actes haineux et à mieux accueillir les demandeurs d’asile, notamment syriens.

    Crédit photo : European Commission DG ECHO via Flickr (cc) 

  • [Tribune] Inacceptable ! Par Vincent Revel

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    13/04/2015 – FRANCE (NOVOpress)
    Que pouvons-nous faire ? Contre cette injustice qui fait du citoyen, victime de vols et d’agressions, un coupable en puissance, pour le simple fait d’avoir osé se défendre, je ressens comme beaucoup un sérieux malaise.

    A l’image de Dominique Venner qui, confronté au déclin de notre nation, ressentant une forme d’impuissance face à la dynamique de déconstruction de nos sociétés occidentales, confiait dans Un Cœur rebelle s’être plusieurs fois posé cette question, je ne peux qu’être interpellé et profondément choqué par ces tribunaux de la République, devenus, avec le temps, des moyens d’action et de simples outils politiques entre les mains de nos nouveaux censeurs. Comme le dit Laurent Obertone dans son livre La France Orange Mécanique, nul citoyen d’aujourd’hui n’est à l’abri de cette violence, sans cesse justifiée, « or, pour des raisons morales – égalitaires -, la société – l’institution légitime – ne fait pas ce qu’il faut pour préserver les citoyens, et par-dessus le marché les prive de tout moyen de défense, en les criminalisant et en les culpabilisant… Les gens n’ont plus le droit de se défendre. »

    Domestiqués, ils respectent les lois, suivent les nouvelles règles, imposées par notre bourgeoisie cosmopolite, et croient encore au contrat social qui les lie à l’Etat républicain, ou font mine d’y croire, jusqu’au jour où leur vie dérape, leur échappe. Broyés par une justice qui a épousé le dogme du bien vivre ensemble et les valeurs égalitaristes de nos sociétés multiculturelles, les citoyens courageux, ceux qui ont décidé de ne pas abdiquer devant l’intolérable et l’inacceptable, deviennent dès lors des symboles à abattre pour montrer au reste du troupeau ce qui attend ceux qui voudraient aussi se rebiffer.

     

    La « racaille » se voit innocenter. Le signal est fort et sans ambiguïté. Le droit change de camp et la responsabilité se change en culpabilité. « La situation donne une illusion de toute puissance aux asociaux. En revanche, l’impuissance des citoyens normaux est bien réelle… Le respect et la tolérance que l’on exige des citoyens ou des policiers ne sont rien moins que l’acte de soumission illégitime des gens honnêtes envers les voyous. »

    Sept ans de prison ferme pour avoir eu le mérite de se défendre ! Voilà comment fonctionne la justice au pays des droits de l’homme, en ce printemps 2015. La légitime défense, acte interdit par la loi pénale mais permis moralement en cas d’agression, devient, en ces temps troubles, un véritable sujet de société. Hier, c’était Monsieur Galinier. Aujourd’hui, c’est le buraliste Luc Fournié. Demain à qui le tour ? Je le répète avec insistance : « Que pouvons-nous faire ? »

    Vincent Revel

    Crédit photo : Frachet, via Wikipédia, (cc).

     

  • Mobilisation générale contre la loi Renseignement

    Florian Philippot, Vice-Président du Front National : Mobilisation générale contre la loi Renseignement.
    Signez la pétition « Loi Renseignement : 100% flicage – 0% sécurité »

    Pétition signée!

  • Communiqué de Jean-Marie Le Pen - 13 avril 2015

     13.4.15

     

     
     
     

    Communiqué de presse de Jean-Marie LE PEN

    Président d’honneur du Front National

     

    Je dois d’abord dire que je suis navré de voir que l’espace public de liberté, tant d’opinion que d’expression, ne cesse de se réduire dans notre pays et même dans nos rangs.

    Et pourtant, nous avons longtemps professé, à l’instar de Saint Jean, que « c’est la Vérité qui nous rendra libre » et j’ai toujours dit que je préférais être battu sur mes idées qu’élu sur celles de mes adversaires.

    Je n’ai pas changé !

    Je ne ferai rien qui puisse compromettre la fragile espérance de survie de la France que représente le Front National avec ses forces et ses faiblesses.

    Elu par le Congrès de Tours Président d’Honneur du Front National, après l’avoir fondé et conduit dans une constante adversité pendant une quarantaine d’années, je pensais être une bonne « locomotive » pour conduite la liste aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

    En effet, j’y avais obtenu plus de 33% des voix et fait élire cinq députés aux dernières élections européennes et avais l’appui de la grande majorité des conseillers régionaux dont je suis le Président de groupe.

    Une crise grave a été ouverte au Front National, au prétexte de deux interviews, l’une à RMC-BFMTV et l’autre à l’hebdomadaire Rivarol.

    Ceci ne justifiait pas le hourvari qu’on a déclenché dans nos rangs au risque d’affaiblir dangereusement notre mouvement.

    Je ne serai pas complice de cette manœuvre.

    C’est pourquoi j’ai décidé de ne pas être candidat aux élections régionales.

    Je remercie chaleureusement tous ceux, personnalités, élus, responsables, militants, qui m’ont apporté leur soutien dans cette épreuve, et tout particulièrement mon ami, le député Bruno Gollnisch.

    Je leur demande, dans l’intérêt supérieur de la France, de soutenir la candidature de Marion Maréchal-Le Pen, député du Vaucluse.

    Tant que Dieu me prêtera vie, je resterai à ma place au poste de combat

     Saint-Cloud, le 13 avril 2015
     
     
     
  • Marion Maréchal-Le Pen: «Un ticket avec Bruno Gollnisch n'est pas envisageable»

     

    Marion Maréchal-Le Pen n'envisage pas d'alliance avec Bruno Gollnisch.

    INTERVIEW - La députée FN du Vaucluse confirme sa candidature en Paca mais refuse de faire un ticket avec le fidèle de son grand-père.

     
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    LE FIGARO. - Jean-Marie Le Pen a encore surpris lundi quand il s'est prononcé en faveur de Bruno Gollnisch à la présidence de la région…

    Marion Maréchal-Le Pen. Cela est d'autant plus ambigu, qu'il ne me l'avait pas présenté comme tel durant notre conversation. Mais tant mieux car je lui aurais dit, dès le départ, qu'il n'en était absolument pas question. Si je ne suis pas complètement fermée à l'idée d'un ticket - et il appartiendra à Marine Le Pen de trancher et si elle me le demande je le ferai -, en revanche, je n'accepterai pas d'en faire un avec Bruno Gollnisch.

    Pourquoi?

    Il n'y a aucune attaque personnelle car Bruno Gollnisch est un homme intelligent et d'expérience. Mais ce n'est pas envisageable parce que cela ne me correspond pas, ce serait brouiller les pistes et ce serait incompréhensible politiquement. Qu'on le veuille ou non, en termes d'image, il incarne le Front d'une certaine époque, qui me semble un peu révolue. Du fait de mon jeune âge, j'espère incarner la génération qui vient et le renouveau. Je ne me reconnais pas dans sa ligne, même si je sais que l'on nous met souvent dans le même lot mais c'est un raccourci grossier et faux. Moi, je suis clairement dans le Front national de Marine Le Pen.

    L'avez-vous dit à Jean-Marie Le Pen?

    J'ai dit clairement à Jean-Marie Le Pen que je ne souhaitais pas une candidature sous tutelle. Si je dois mener cette candidature, je le ferai avec mes équipes et ma façon de faire. Il était d'ailleurs parfaitement d'accord avec cela en me disant que je ne devais pas m'inquiéter et qu'il ne pratiquerait pas l'ingérence. Il m'avait simplement suggéré de mettre Bruno Gollnisch en position éligible mais rien de plus.

    Personnellement, comment aborderez-vous la question du cumul des mandats?

    Le problème se posera différemment selon l'existence ou pas d'un ticket à la tête de la région. J'ai voté pour la loi sur le non cumul entre un exécutif local et un mandat national. Celle-ci s'appliquera en 2017 mais une chose est sûre: si je suis amenée à prendre la direction de la région, je démissionnerai de mon mandat de députée avant 2017.

    LE FIGARO

  • Roubaix : « Je m’appelais Kevin, je suis devenu Farid » (màj video)

     

    2h40

     

    (extrait Zone Interdite – M6 – 12 avril 2015)

     

  • Populisme italien : le thermomètre qui monte

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    Pour la première fois peut-être, tout en se passant des alliances avec les conservateurs immobilistes et autres libéraux convaincus de la droite molle, on peut parler de rassemblement.
    Journaliste
     
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    D’accord, ce n’est pas nouveau, le populisme ayant toujours été assez notable chez nos cousins italiens. Outre les traditionnels et constants électorats radicaux, ces deux dernières années, ceux qui rêvaient d’une révolution douce avaient placé leurs espoirs dans les manifestations des « Forconi » (sorte de « Bonnets rouges ») et dans le parti « Cinque Stelle » du comique Beppe Grillo, qui a très vite montré ses limites.

    
La nouveauté est que, pour la première fois peut-être, tout en se passant des alliances avec les conservateurs immobilistes et autres libéraux convaincus de la droite molle, on peut parler de rassemblement. Un fait particulier dans un pays où les mouvements dits « national-populistes » (il faudrait vraiment leur trouver une dénomination satisfaisante !) sont nombreux et en opposition pérenne, parfois pour de minimes divergences.

    Ainsi, la récente manifestation du 28 février dernier à Rome, organisée par la Lega Nord et rassemblant plusieurs de ces mouvances, fut un succès : Lega Nord, CasaPound, Fratelli d’Italia… tous ralliés autour du slogan « Renzi, rentre chez toi » 1 mais surtout unis autour des thèmes les plus graves : immigration, sortie de l’euro, souveraineté et préférence nationales.

    Le mérite en est au travail du nouveau secrétaire général de la Lega Nord, Matteo Salvini. Il a su mettre entre parenthèses les aspects – osons le dire – plus sots de la ligue, comme le mépris et les inlassables moqueries des Italiens du Sud (chez lesquels un projet similaire à la Lega semble voir le jour) ; amoindrir le sécessionnisme du Nord permettant ainsi à d’autres mouvements comme CasaPound de se rapprocher ; et focaliser sur la véritable urgence : l’immigration de masse.

    La situation est catastrophique, Frontex annonçant un million de futurs immigrés prêts à traverser la Méditerranée cette année. Et tant que la politique italienne, avec son opération Mare Nostrum, se résumera à lancer ses bateaux à la rescousse dès qu’un boat people pointe au large, le rythme n’est pas près de ralentir. Le message « venez donc, les militaires italiens vous escortent jusqu’à la rive, et les Français financeront votre installation » lancé à toute l’Afrique encourageant les candidats au départ.

 Cependant, comme en France avec les promesses du Front national, l’incertitude demeure : quand bien même quelque coalition arriverait au pouvoir, pourra-t-elle vraiment faire quelque chose en matière d’immigration et d’économie ? Mais, surtout, un véritable changement de nos sociétés (à défaut de révolution) pourra-t-il naître des urnes ? Si cela fut le cas dans les années 30, il faut se rappeler qu’à l’époque les souverainetés nationales existaient encore et les pouvoirs forts étaient quand même beaucoup moins forts.

    Notes:

    1. Matteo Renzi, président du Conseil italien.
     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • La lapidation: une tradition chrétienne, selon Marion Ruggieri

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    Quand il est possible de devenir ministre de la Culture sans disposer du moindre échantillon de cette culture, que peut-on attendre d’une speakerine d’Europe 1 ?
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    Quand je ne sais pas, j’ouvre un dictionnaire, une encyclopédie, ou je recherche sur Internet.

    J’ignorais l’existence de Marion Ruggieri, n’étant pas adepte des logorrhées radiophoniques ressassant quotidiennement la doctrine de la bien-pensance, dignes héritières de Radio Paris.

    Marion Ruggieri officie sur Europe 1.

    Pour beaucoup de mes coreligionnaires, l’enquêtrice Ruggieri est sortie de l’anonymat le 9 avril dernier en questionnant Saphia Azzeddine au sujet de la lapidation : « Et vous racontez d’ailleurs que [la lapidation] a été inventé par les chrétiens, hein, que c’était une vielle tradition chrétienne. »

    L’employée Ruggieri ne connaît pas le Nouveau Testament. Quand il est possible de devenir ministre de la Culture sans disposer du moindre échantillon de cette culture, que peut-on attendre d’une speakerine d’Europe 1 ? Ruggieri n’allait pas nous citer Jean, chapitre 8, versets 3-11, mais elle aurait pu avoir entendu parler de Jésus empêchant la lapidation de la femme adultère, elle aurait pu avoir ouï l’expression « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ».

    En quelques clics, la préposée au 15 h d’Europe 1 aurait pu apprendre que la lapidation était déjà pratiquée en Grèce au VIIIe siècle av. J.-C., et que les chrétiens se faisaient plutôt rares, voire très discrets, durant les siècles précédant la naissance de Jésus-Christ.

    Plus tard, les chrétiens furent les victimes de la lapidation, tel saint Étienne qui, avant de désigner un club de football, fut le premier martyr chrétien. Aujourd’hui, le Nigeria, l’Arabie saoudite, le Soudan, l’Afghanistan, le Pakistan, les Émirats arabes unis, le Yémen et quelques autres pays pratiquent encore la lapidation. J’informe l’apprentie d’Europe 1 que ce n’est pas par tradition chrétienne.

    Europe 1 a donc diffusé « l’imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération des personnes à laquelle le fait est imputé » et, facteur aggravant, il s’agit de diffamation publique « envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance à une religion déterminée ». Il est évident que cela ne restera pas impuni, j’ai confiance dans la justice de mon pays.

    Si, d’aventure, demain, des chrétiens déterminés lapident ladite Ruggieri Marion, il est certain que politiques et médias exigeront le « pas d’amalgame » car « les chrétiens sont les premières victimes du fanatisme chrétien », puis lanceront une campagne de lutte contre la christianophobie et, enfin, proposeront la construction d’églises. Quant à moi, je condamnerai avec la plus grande fermeté et je me joindrai à une marche sous la bannière « Je suis Marion » (Ruggieri, s’entend).

    J’ai confessé mon ignorance quant à la biographie de l’auxiliaire Marion Ruggieri. Fidèle à ma remarque liminaire, j’ai comblé cette lacune en consultant Wikipédia : « Marion Ruggieri est une journaliste française, fille d’Ève Ruggieri. Elle présente, depuis 2011, l’émission « Il n’y en a pas deux comme elle » sur Europe 1. »

    À l’instar de Marion Ruggieri, ce résumé est suffisant. Mais il était nécessaire.

     
     
    BOULEVARD VOLTAIRE
     
  • Jean Raspail craint de voir « l’âme de la France disparaître »

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    12/04/2015 – FRANCE (NOVOpress)
    Bruno de Cessole est rédacteur en chef Culture à Valeurs actuelles. Après avoir échangé avec Jean Raspail, qui se livre dans Valeurs actuelles cette semaine, Bruno de Cessole raconte les coulisses et l’envers du décor de cet entretien.

     

  • VIDEOS - Hillary Clinton candidate à la présidenteille de 2016

    http://www.leparisien.fr/international/video-etats-unis-hillary-clinton-candidate-a-la-presidentielle-de-2016-12-04-2015-4686195.php

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    Elle a 67 ans

     

  • Le pouvoir gay : les derniers secrets de Richard Descoings (Sciences-Po)

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    19h36

    La journaliste du Monde, Raphaëlle Bacqué, consacre un livre à Richard Descoings, ancien directeur de Sciences-Po, retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel à New York en 2012, « Richie », (Grasset). Une radioscopie du pouvoir gay.

    « Richie » est aussi une radioscopie du pouvoir gay en France. Le récit fera surtout parler pour ça : Raphaëlle Bacqué brise les tabous en exposant au grand jour les réseaux homosexuels, racontant connexions, lieux de pouvoir, rencontres. Richard Descoings et Guillaume Pepy [Président de la SNCF] louent ensemble un appartement près de la place de la Madeleine, où se retrouve toute une génération de hauts fonctionnaires homosexuels venant de la Cour des comptes, du Quai d’Orsay, du Conseil d’État.

    L’histoire peut se raconter de multiples façons, comme pour chacun d’entre nous. Dans son cas, le cœur ­névralgique serait cependant toujours le même : il s’est rejoint puis il s’est séparé. La journaliste du Monde Raphaëlle Bacqué consacre un récit à l’ancien directeur de Sciences-Po Richard Descoings. Elle avance sur la corde raide des devoirs et des droits de l’écrivain. Il mélangeait tout ; elle doit tout trier.

    Raphaëlle Bacqué se confronte, comme jamais, à la problématique du public et du privé. Jusqu’où aller dans le privé, alors qu’il affichait son homosexualité ? Elle n’est pas tenue de s’arrêter avant lui. Que croire de l’image publique, alors que sa politique de cours rémunérés muselait le Tout-Paris? Elle rend hommage au réformateur audacieux et s’attache aux faits. L’auteur du « Dernier Mort de Mitterrand » a intitulé son enquête fouillée Richie*, ainsi que le surnommaient ses étudiants, car il s’est si peu appartenu au faîte de la notoriété.

  • Une Femen s’acharne sur Nouvelles de France, nous avons besoin de votre mobilisation !

    http://www.ndf.fr/poing-de-vue/08-04-2015/une-femen-sacharne-sur-nouvelles-de-france-nous-avons-besoin-de-votre-mobilisation#.VSrFLbkcSM8

    J'ai signé la pétition

  • La remigration, c’est possible : les exemples d’Israël et de l’Algérie

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    12/04/2015 – PARIS (NOVOpress via Kiosque courtois)
    En juin 2012, les autorités de l’Etat hébreu prenaient la mesure des problèmes liés à l’immigration extra-hébraïque en Israël et de l’inquiétude qu’elle génère dans la population juive de souche. Le mois précédent,  une manifestation contre l’immigration sub-saharienne, plus violente que les autres, avait dégénéré dans le sud de Tel-Aviv. Le gouvernement de Jérusalem mettait alors sur pied une vaste opération de reconduite des migrants sur leurs terres d’origine, opération intitulée « Retour à la maison ».

    Mises à part quelques réticences, bien vite endiguées, du côté des associations de droits de l’homme, cette politique a reçu l’approbation d’une très large majorité de l’opinion publique juive. Pour Benyamin Netanyahu, c’est carrément le « rêve sioniste » que la présence de ces populations exogènes risque de faire disparaître. Et le Premier ministre d’appeler « à protéger le caractère juif et démocratique d’Israël ».

    Le ministre israélien de l’Intérieur de l’époque, Elie Yishaï, par ailleurs dirigeant du parti identitaire juif Shass, déclarait sur les chaînes de télévision de l’Etat hébreu « Il s’agit d’une étape importante pour le rapatriement des clandestins et le retour d’un sentiment de sécurité pour les habitants de localités israéliennes ». On notera un réel souci d’humanité de la part des autorités dans le déroulement des opérations. Le ministre précisait en effet que tout  clandestin volontaire pour le rapatriement de sa famille se verrait allouer l’équivalent de 500 dollars par adulte et 100 dollars par enfant. Ainsi, les familles avaient l’assurance, pourvu qu’elles collaborent, que les petits ne seraient pas séparés de leurs parents.

    Ensuite l’Etat hébreu se lançait dans l’édification d’un mur le long de la frontière égyptienne, afin de contenir les infiltrations d’immigrés passant par le Sinaï. L’ouvrage fut mené à bien en un temps record : 250 km en quelque six mois. Depuis, les conditions des immigrés, clandestins ou non, se sont largement durcies. Ces derniers, massivement internés dans des centres de rétention situés dans le désert du Néguev, doivent dorénavant choisir entre deux options : la prison ou l’expulsion vers un pays africain.

     

    Le souci de l’identité juive a été au cœur de la dernière campagne pour les élections législatives, qui a vu la victoire du Likoud, le parti du Premier ministre Netanyahu. Ce dernier a clairement proposé aux Israéliens deux conceptions antagonistes de l’Etat hébreu : « État démocratique juif » contre « État-nation du peuple juif ». C’est cette dernière définition, profondément identitaire, qui a été plébiscitée par les électeurs, qui ont donné la majorité au Likoud associé aux partis ultra-orthodoxes : Foyer juif, Shass, Israel Beytenou et Yahadut Hatorah.

    Une fois de plus, Israël nous montre la voie. Il est vrai que les autorités de l’Etat hébreu ont davantage les coudées franches que leurs homologues françaises : en Terre Promise, aucun association talmudique ou assimilé ne s’amuserait à contester le bienfondé de l’action gouvernementale en matière de respect de l’identité juive, alors que l’identité française semble être le cadet des soucis du Crif, de Sos-Racisme et autre Ldh. Rappelons par exemple qu’un Arno Klarsfeld, immigrationniste à fond sur le sol français, a fait son service militaire en Israël en tant que… garde-frontière. Mais il faut également prêter attention à ce qui se passe au sud de la Méditerranée en matière de pressions migratoires.

    Si un bon nombre de migrants subsahariens ont pour objectif final Londres via Lampedusa et Calais, il n’en demeure pas moins qu’ils transitent et parfois s’installent au Maroc, en Algérie ou encore en Libye, provoquant de fortes tensions avec les populations locales. C’est ainsi que l’Algérie, à l’instar d’Israël, a récemment mis en place une véritable politique de remigration pour gérer le problème des clandestins d’Afrique noire, réagissant semble-t-il dans l’urgence à l’afflux important et récent de clandestins subsahariens auquel elle a dû faire face l’année dernière. En partenariat avec les pays d’origine de ces migrants, principalement le Niger, le gouvernement algérien organise le rapatriement de ces clandestins, qu’il soit volontaire ou s’appuie comme en Israël sur des arrestations policières.

     

    Ces exemples algérien et israélien nous montrent que la remigration (ré-émigration diront certains…) est possible dès lors qu’il existe une ferme volonté politique au sommet de l’Etat. Le problème migratoire, qui se monte à quelques dizaines de milliers d’unités en Algérie et Israël, se compte en millions par an pour ce qui est de l’Europe. Face à cette situation, il est urgent que l’Europe, et singulièrement la France, prennent modèle sur ces deux pays.

    Crédit photo : DR.


  • Alain de Benoist présente son livre "Le Traité transatlantique et autres menaces"


    Alain de Benoist présente son livre "Le Traité... par kontrekulture

      

    Propos recueillis par Kontre Kulture

    Le philosophe Alain de Benoist présente son dernier livre, Le Traité transatlantique et autres menaces, disponible chez Kontre Kulture.

    E&R

  • Allemagne : une femme de 65 ans enceinte de quadruplés

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    Si cette quadruple grossesse arrive à terme, Annegret Raunigk aura au total 17 enfants.

    12 Avril 2015, 16h36 | MAJ : 12 Avril 2015, 17h39

            
     
     
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                                                         Annegret Raunigk était ce dimanche à la une du tabloïd Bild, le quotidien allemand le plus vendu.

    Déjà mère de 13 enfants et 7 fois grand-mère, Annegret Raunigk, une Allemande de 65 ans, est désormais enceinte de quadruplés, une grossesse qui lui vaut de défrayer la chronique outre-Rhin. Selon la radio/télévision allemande RTL, et si la grossesse se déroule sans encombre, cette professeure pourrait devenir la plus vieille mère de quadruplés au monde.

     
     

    Elle n'en est pas à sa première grossesse tardive : en 2005, elle avait déjà attiré l'attention en Allemagne en accouchant d'une petite fille à l'âge de 55 ans.

    Malgré une famille déjà étendue, cette Berlinoise n'a pas hésité à recourir depuis un an et demi à de multiples inséminations artificielles pour exaucer le souhait de sa plus jeune fille de 9 ans, qui désirait un petit frère ou une petite soeur.

    «Je n'ai pas peur, je reste en bonne santé et en forme»

    La dernière tentative en date a largement excédé ses espérances puisque les quatre ovules implantés ont tous été fécondés. Annegret Raunigk aurait pu n'en garder qu'un seul, mais il n'en était pas question selon elle. «Cela a bien sûr été un choc pour moi. (...) J'en ai parlé avec mon gynécologue (...), j'ai réfléchi et j'ai ensuite pris ma décision, que je connaissais déjà au fond de moi», a-t-elle confié à Bild.

    Cette professeure d'anglais et de russe doit partir cette année à la retraite, mais ne s'inquiète ni de son âge, ni du qu'en dira-t-on. «Je n'ai pas peur, a-t-elle assuré à RTL. Je pars du principe que je reste en bonne santé et en forme.»

    Insolite, l'histoire d'Annegret Raugnik suscite l'intérêt des principaux médias allemands : le quotidien populaire Bild l'a placée en une de son édition de dimanche, et la chaîne RTL a prévu de diffuser un entretien télévisé avec elle.

    Le Parisien

  • Valls au Portugal : il est « hors de question » que la France « qui possède l’arme nucléaire » tombe entre les mains du FN »

    9h50

    Les élections départementales sont passées, mais Manuel Valls n’a pas l’intention de diminuer ses efforts contre le Front national. Dans une interview à la télévision portugaise (SIC) vendredi, le Premier ministre français a estimé qu’il était « hors de question » que la France « tombe entre les mains du Front national ».

    « La France possède l’arme nucléaire, il est hors de question que ce pays tombe entre les mains du Front national » » Ouest-France

    Manuel Valls a accusé les candidats du Front national de tenir « des propos antisémites, racistes, anti-musulmans, homophobes et sexistes« , au cours de l’interview dont des extraits ont été diffusés vendredi soir. Le Premier ministre a fustigé un « discours anti-européen (…) qui vise à diviser et à toujours prendre comme bouc émissaire les immigrés ou les musulmans » et qui « peut détruire la société française« .

     

    Les élections départementales en France ont été marquées fin mars par l’enracinement du Front national et la défaite du PS, qui avait déjà subi trois revers en 2014, aux municipales, européennes et sénatoriales. « La gauche (…) ne mourra pas« , a toutefois martelé Manuel Valls. « Ses idées, ses valeurs, sa volonté de lutter contre les injustices, ça reste un projet magnifique« , selon lui.

    « Mais ses structures politiques peuvent mourir, peuvent être balayées (…) par la montée de l’extrême droite en France« , a-t-il prévenu, « même si je l’ai combattue et qu’elle a sans doute reculé, par une meilleure mobilisation de l’électorat de gauche« .

    « Le paysage politique français a été bouleversé et il faut en tenir compte« , a-t-il ajouté. « Il faut se battre pour faire reculer l’extrême droite. Et nous ne pourrons le faire que si nous sommes unis, si nous portons haut et fort nos valeurs, et si nous obtenons des résultats« .

    Source

    Merci à Stormisbrewing

    NdB: Il ne faut jamais sous-estimer l'adversaire et prendre les propos de Valls à la légère serait une grave erreur.

  • Le cimetière français Saint-Eugène d’Alger totalement profané, ordures partout, croix enlevées

    croix.jpg

     

    De Manuel Gomez, Journaliste, Ecrivain
    . Société
    18 février 2015
    25713 Vues

    image: http://lagauchematuer.fr/wp-content/uploads/userphoto/77.jpg

    Manuel Gomez Journaliste, Ecrivain
    Manuel Gomez
    Journaliste, Ecrivain

    L’acteur Roger Hanin, qui avait quitté Alger en 1948, mais s’était fait le complice des indépendantistes du FLN (décoré en 2000 par le président Bouteflika de la plus haute distinction nationale « Achir » pour son engagement, et celui de son père, en faveur de l’indépendance de l’Algérie), avait émis comme l’une de ses dernières volontés d’être enterré à côté de son père au cimetière de Saint-Eugène (Alger).

     

    Cela n’a pu se faire et l’on a évoqué pour cet empêchement des problèmes techniques.

    Roger Hanin a donc été enterré à 15 mètres environ de la tombe de son père, Joseph Lévy.

    Kader, conservateur de ce cimetière, ne s’étend pas sur l’origine de ces problèmes techniques. (Source le quotidien El Watan)

    En revanche, et malgré ma question restée sans réponse à El Watan et à une délégation des juifs d’Algérie, il est impossible de savoir si la tombe du père de Roger Hanin n’a pas été tout simplement profanée, comme des centaines d’autres tombes, et qu’il s’agit de la raison principale de l’impossibilité de donner suite au souhait de l’acteur décédé ?

    *250 tombes profanées dans le cimetière juif de Sarre-Union, dans le Bas-Rhin, c’est injustifiable et ignoble. C’est la première fois avec une telle ampleur sur le sol de France et cet acte soulève l’indignation nationale.

    Mais des questions se posent :

    *Un cimetière profané en France est-ce plus grave qu’un cimetière profané dans un autre pays ? *Un cimetière juif profané est-ce plus grave qu’un cimetière chrétien, ou d’une autre religion ?

    Des centaines de cimetières sont profanés dans le monde, en France, en Algérie, et dans ce pays cela nous concerne puisqu’il s’agit de cimetières où reposaient des Français, mais cela ne réveille pas toutes les consciences en France, en tous les cas pas les mêmes !

    *Fin 2005, une délégation d’anciens de Mers-el-Kebir (Algérie) visite le cimetière où reposent les plus de 1300 victimes de cette tragédie (juillet 1940). Une découverte terrible les attend : le cimetière laissé à l’abandon depuis 1993 (date à laquelle le «Souvenir Français» a cessé de s’en occuper pour raisons de sécurité) a été vandalisé et profané. Plus une seule croix debout, les plaques ont été dévissées. La tombe de l’amiral Darlan fracassée, le mausolée dans lequel sont déposés les ossements des marins non identifiés est à ciel ouvert. La délégation des marins est révoltée. (De nombreuses photos sont prises par l’un des participants, Raymond Quessada)

    Le gouvernement français interpellé se permet, avec l’accord des autorités algériennes, de raser les tombes et de remplacer les croix par des blocs de béton afin de ne pas provoquer l’actuelle République algérienne alors que la très grande majorité des victimes est originaire de Bretagne, donc catholique.

    En 1940 Mers-el-Kebir fut une honte pour De Gaulle et l’Angleterre, mais en 2005 ce fut une honte pour la France et pour son gouvernement d’avoir cédé à cette humiliation.

    Il s’agissait là de la plus grande profanation d’un cimetière dans le monde et je ne me souviens pas d’une indignation nationale !


    En savoir plus sur http://lagauchematuer.fr/2015/02/18/le-cimetiere-francais-saint-eugene-dalger-totalement-profane-ordures-partout-croix-enlevees/#rVjdYm5ZTao9E1cH.99

     

  • Petit enfant vivant après un avortement

    Attention « âmes sensibles » s’abstenir !

    ALTERMEDIA  FRANCE-BELGIQUE

     

  • Avortement: encore et toujours plus...

     

    avortement.jpg

    Sur proposition de deux députées PS, l’Assemblée nationale vient de voter l’abandon des sept jours de réflexion que la loi IVG de 1975 avait instaurés.

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    Ainsi donc, sur proposition de deux députées PS, l’Assemblée nationale vient de voter l’abandon des sept jours de réflexion que la loi IVG de 1975 avait instaurés. Ce délai de sept jours avait pour but de permettre aux femmes (les hommes n’existent pas dans la loi IVG, officialisant leur marginalisation et leur déresponsabilisation) de prendre le temps de décider après une juste information sur cet acte et ses conséquences (juste information qui n’a jamais été mise en œuvre par les pouvoirs publics). Ce délai « imposé aux femmes », comme on peut le lire dans la pensée unique des médias, leur était offert pour discerner et peser leur décision face à un acte grave.

    Avec la loi de 1975, l’IVG demeurait en réalité interdite. Elle était seulement dépénalisée en cas de recours en raison « d’une situation de détresse » de la femme. Il n’y avait donc pas de droit à l’avortement sauf dans l’esprit des militants pro-IVG et des médias et politiques acquis à leur cause. Ce qui faisait quand même beaucoup de monde, et avec une grande capacité d’influence.

    Résultat : après des années de matraquage intellectuel, de manipulation des consciences dans les collèges et lycées (où il est interdit de tenir un discours autre que celui du Planning familial) et de mensonges institutionnalisés, on endort les consciences et on fait croire que l’IVG est un acte sans gravité.

    Il ne reste alors plus qu’à poursuivre l’œuvre destructrice vers « toujours plus » : une mineure peut avorter sans l’accord de ses parents (mais elle ne peut faire une sortie scolaire pour aller au musée). La prise en charge de l’IVG est de 100 %, bien qu’il ne s’agisse pas d’une maladie à soigner. La loi du 4 août 2014 crée un « droit à l’IVG » (« la femme enceinte qui ne veut pas poursuivre une grossesse peut demander à un médecin l’interruption de sa grossesse ») et supprime la condition de détresse avérée (qui n’était déjà plus exigée depuis un arrêt du Conseil d’État de 1980). Elle sanctionne l’entrave à l’information sur l’IVG (c’est-à-dire le fait de donner une information autre que celle du Planning familial).

    Aujourd’hui, avec la suppression à venir des sept jours, avorter sera aussi banal que faire une prise de sang. Ne réfléchissez pas, n’hésitez pas, ne vous posez pas de questions, mes bonnes dames… avortez après votre séance de zumba. Tenez, lisez Charlie pendant que je vous aspire votre amas de cellules !

    Pourquoi est-ce que je devine que la prochaine étape sera d’obliger les médecins à pratiquer l’IVG contre leur conscience ?

    Il y a, chaque année, 200.000 IVG dans l’indifférence totale. Indifférence des séquelles que cet « acte banal » cause aux femmes et aux pères, et indifférence pour les centaines de milliers de petits cœurs qui battent à huit semaines et qui s’arrêtent brutalement.

    Heureusement, nous avons la satisfaction de savoir qu’un fœtus français devient un humain à douze semaines, bien avant le fœtus anglais à qui il faut dix-huit semaines ! C’est pour ça qu’on est moins bon au rugby ?

     
    BOULEVARD VOLTAIRE