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  • Sarkozy veut impliquer la Chine dans la gouvernance mondiale

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    Sarkozy et Hu Jintao (Cliquez sur la photo double pour la voir en totalité)
     

    PEKIN — Au premier jour de la visite d'Etat du président français Nicolas Sarkozy en Chine, Paris et Pékin ont décidé mercredi d'ouvrir "une nouvelle page" dans leurs relations, après les mois de brouille autour de la question du Tibet.

    Nicolas Sarkozy a entamé en milieu d'après-midi à Pékin sa deuxième visite d'Etat en Chine par un entretien avec son homologue chinois Hu Jintao.

    Le président Sarkozy est accompagné de son épouse Carla Bruni-Sarkozy.

    "La visite du président Sarkozy en Chine a ouvert une nouvelle page dans les relations sino-françaises. Nous sommes déterminés à construire un partenariat global stratégique avec la France, qui soit durable, sain, stable et tourné vers le monde", a affirmé M. Hu, lors d'une déclaration conjointe avec M. Sarkozy, devant la presse, à l'issue de leur entretien.

    De son côté, M. Sarkozy n'a eu de cesse, et dans une interview à l'agence officielle Chine nouvelle, puis lors de la déclaration commune avec son homologue chinois, d'insister sur l'importance du rôle de la Chine au plan mondial.

    "J'ai la conviction qu'il n'y a pas de reprise de la croissance sans la stabilité du monde, et que la stabilité du monde n'est pas possible sans une implication plus forte de la Chine" sur la scène internationale, a affirmé M. Sarkozy.

    Selon le président français, "nous avons besoin d'une Chine qui prenne toutes ses responsabilités, toute sa place" dans le monde.

    Avec ces déclarations, tant Paris que Pékin montaient ainsi leur détermination à tirer un trait sur une brouille qui avait duré plusieurs mois, fin 2008 début 2009, en raison de plusieurs événements liés à la question du Tibet (flamme olympique malmenée à Paris au printemps 2008, rencontre entre M. Sarkozy et le dalaï lama en décembre...) et qui avaient ulcéré Pékin.

    Dans ce contexte apaisé, Nicolas Sarkozy a prôné la mesure sur les dossiers divisant la Chine et ses partenaires commerciaux comme la question de la sous-évaluation du yuan.

    "La conviction française est qu'il est parfaitement improductif de s'accuser les uns les autres. Il est beaucoup plus intelligent de préparer l'évolution nécessaire de l'ordre monétaire du XXIe siècle", a-t-il déclaré.

    Les Etats-Unis, l'Union européenne mais aussi désormais des pays émergents estiment que la sous-évaluation de la monnaie --qui fait baisser le prix des produits chinois-- donne un avantage concurrentiel injuste à la Chine.

    "Nous allons travailler très en amont pour préparer la présidence française du G20 en réfléchissant à un nouvel ordre monétaire multipolaire", a affirmé M. Sarkozy, ajoutant que Paris et Pékin allaient également "réfléchir à la régulation des prix des matières premières".

    Durant leurs entretiens "approfondis", les deux chefs d'Etat ont passé en revue des dossiers internationaux, notamment celui du nucléaire iranien, mais aussi des sujets économiques bilatéraux, comme la coopération franco-chinoise dans le domaine du nucléaire civil, avait plus tôt indiqué Nicolas Sarkozy.

    Alors que le premier béton du deuxième réacteur nucléaire de type EPR vendu par le français Areva à la Chine vient d'être coulé, Nicolas Sarkozy a affirmé "souhaiter que (les deux parties) puissent discuter de deux tranches supplémentaires sur le site" de Taishan, dans la province du Guangdong (sud).

    Il a précisé espérer "un accord intergouvernemental à l'automne" à ce sujet, à l'occasion de la visite prévue en France du chef de l'Etat chinois.

    Les deux réacteurs nucléaires de 3e génération ont été vendus en novembre 2007 par Areva pour 8 milliards d'euros, combustible compris.

    Le président Sarkozy poursuivra ses entretiens jeudi avec le président de l'Assemblée populaire de Chine, Wu Bangguo, et vendredi avec le Premier ministre Wen Jiabao.

    AFP. 28/04/2010

  • VIDEOS - Une gigantesque marée noire menace les côtes américaines

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Alors que la marée noire consécutive au l'incendie et le naufrage d'une plateforme pétrolière jeudi dernier menace les côtes de la Louisiane, aux Etats-Unis, des équipes d'intervention s'employaient mercredi à essayer d'enflammer la nappe de qui flotte sur les eaux du golfe du Mexique.

    Avec la fuite quotidienne de 159 000 litres de pétrole, la nappe d'hydrocarbure atteint désormais 965 km de circonférence et se trouve à moins de 30 km des côtes. Une flottille de bateaux déployée par les gardes-côtes américains et la compagnie britannique - exploitante de la plateforme - était occupée à la mi-journée à tenter de comprimer le pétrole en l'emprisonnant dans un barrage flottant.

    «Ce pétrole sera ensuite déplacé vers une zone plus éloignée, où il sera enflammé et brûlera de manière contrôlée», a expliqué dans un communiqué la cellule de crise chargée de l'opération. «Aujourd'hui nous procédons à une sorte d'essai de mise à feu pour savoir, dans un premier temps, si c'est faisable», a expliqué une porte-parole des gardes-côtes, le capitaine de corvette Cheri Ben-Ieseau.

    En première ligne, les marais côtiers de Louisiane

    Les Etats-Unis sont menacés par la plus grande marée noire de leur histoire. En première ligne, les marais côtiers de Louisiane qui constituent un sanctuaire pour la faune, en particulier les oiseaux aquatiques. Les autres Etats américains de la région, la Floride, l'Alabama et le Mississippi notamment, craignent que la nappe de pétrole ne souille dès ce week-end leurs plages et ne pollue les pêcheries, cruciales pour l'économie locale.

    Seulement, la mise à feu de cette nappe de pétrole - si elle réussit - pourrait aussi présenter des dangers pour l'environnement avec le risque de projection dans l'atmosphère d'immenses bouffées d'une épaisse fumée noire et de déchets visqueux dans la mer. L'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) devait contrôler la qualité de l'air tout au long des opérations et des responsables ont assuré que si les normes de sécurité étaient transgressées, les opérations seraient interrompues.

    Onze personnes portées disparues

    Mardi, les efforts de BP pour colmater les fuites ont échoué malgré l'utilisation de quatre bras robotiques opérant par 1 500 mètres de fond. Et les ingénieurs se démènent pour construire un large couvercle sous-marin destiné à endiguer la fuite. BP envisage également de forer des conduits de secours destinés à injecter un enduit spécial pour boucher définitivement le puits, mais cela pourrait prendre deux à trois mois.

    La plateforme a coulé jeudi dernier non loin des côtes américaines après une explosion et un incendie survenus le 20 avril au soir. Une semaine après l'accident, onze personnes étaient portées disparues.

    Le Parisien - 28/04/2010

  • Le tricentenaire de la Chapelle royale de Versailles

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    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
     Si vous êtes amené à visiter la célèbre cité du Roi Soleil, au sein du plus grand château au monde, ne manquez pas l’exposition « Une chapelle pour le roi ». Elle sacre à Versailles les 300 ans de la chapelle royale, dont la construction alla de 1687 à 1710 sous la direction de Jules Hardouin-Mansart. Un chef d’œuvre de l’art classique à une époque où l’Europe parlait français de Paris à Saint-Pétersbourg.

    Un haut lieu de l’histoire française où se déroulèrent les cérémonies les plus importantes de l’Ancien Régime, notamment, le mariage de Louis XVI et Marie-Antoinette. Une architecture grandiose s’offre aux visiteurs qui découvriront de nombreux chefs-d’œuvre : les peintures de la voûte représentent les trois personnes de la Trinité, le grand tapis de la nef, ou encore, l’orgue, situé dans la tribune au-dessus du maître-autel, inauguré en 1711, oeuvre de Robert Clicquot. Mais aussi, des pièces d’orfèvrerie inédites, telles que le mobilier liturgique offert par Louis XIV au tombeau de Jésus-christ, le Saint-Sépulcre, à Jérusalem.

    L’exposition se tient jusqu’au 18 juillet. Renseignements : 01 30 83 78 00.
    Un site internet permet également de visiter la chapelle en 3D : www.chapelle.chateauversailles.fr

    NOVOpress - 26 avril 2010


  • Un conseiller de la Maison-Blanche obligé de s'excuser pour une blague juive

    Le général James Jones, conseiller de la Maison-Blanche pour la sécurité nationale, s’est excusé aujourd’hui pour la blague juive qu’il a racontée au début d’une allocution récente devant le Washington Institute for Near East Policy, un groupe de réflexion pro-Israël. Je résume la blague:

    «Un militant taliban se perd et erre dans le désert en quête d’eau. Il arrive enfin dans un petit magasin tenu par un juif et demande de l’eau. Le commerçant juif lui dit qu’il n’a pas d’eau mais qu’il peut lui vendre une cravate. Le taliban se met à jurer et crier en s’adressant au commerçant juif. Le juif, imperturbable, donne un conseil au militant impoli : “Au-delà de la colline se trouve un restaurant où on te vendra de l’eau.” Le taliban, tout en continuant à jurer, fini par s’en aller vers la colline. Une heure plus tard, il revient au magasin de cravates. Il entre et dit au marchand : “Ton frère me dit que j’ai besoin d’une cravate pour rentrer dans le restaurant.”»

    Badabing!

    Selon ce billet publié sur un blogue du journal The Forward, la blague du général a fait rire l’assistance, parmi laquelle se trouvaient plusieurs juifs. Mais tous les auditeurs ne l’ont pas trouvée drôle, certains se demandant si un responsable de la Maison-Blanche pouvait se permettre d’ironiser sur le stéréotype du juif cupide. «Pouvez-vous imaginer s’il avait raconté une blague noire devant un auditoire d’Afro-Américains?» a demandé une source du Forward.

    Quoi qu’il en soit, la Ligue anti-diffamation a dénoncé la blague du général Jones, et celui-ci a présenté ses excuses peu après.

    Cyperpresse.ca - 26 avril 2010

  • Avortement: le sévère retour en arrière de l'Oklahoma

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     L'Etat de l'Oklahoma a adopté des lois qui rendent notamment plus difficile l'avortement des femmes violées et n'oblige plus les médecins à révéler à la mère une malformation du foetus.

    Nouvelle offensive de l'Amérique conservatrice contre l'avortement. Les parlementaires de l'Etat de l'Oklahoma ont adopté mardi une série de lois qui restreignent la liberté des femmes à se faire avorter. Des dispositions qui comptent parmi les plus «extrêmes» du pays, selon les organisations favorables à l'avortement.

    L'un des textes protège dorénavant les médecins contre d'éventuelles plaintes de parents en cas de malformations du nouveau-né. De fait, les médecins qui choisiraient de ne pas divulguer les résultats d'analyses sur des malformations du foetus - une amniocentèse qui permet de détecter certaines anomalies chromosomiques par exemple - ne pourront pas être poursuivis en justice.

    L'avortement est rendu plus difficile même pour les femmes qui ont été victimes de viol ou d'inceste. Avant de mettre un terme à leur grossesse, elles devront ainsi prendre connaissance d'une description détaillée de leur foetus et voir une image réalisée par échographie. Elles devront d'ailleurs se soumettre à une échographie par voie vaginale plutôt qu'abdominale car les médecins sont appelés à utiliser la méthode «qui montre l'embryon ou foetus le plus nettement».

     

    Les lobbys «pro-life» redoublent d'activisme

     

    Le gouverneur démocrate de l'Etat, Brad Henry, avait tenté la semaine dernière de bloquer ces textes par son veto. Mais mardi, les parlementaires de l'Etat de l'Oklahoma, à majorité républicaine, sont passés avec l'aide de voix démocrates. Le veto du gouverneur n'est en effet pas absolu et peut être outrepassé avec une majorité des deux tiers.

    Le Center for Reproductive Rights, une organisation favorable à la liberté de choix pour l'avortement, a aussitôt porté plainte. Il conteste notamment la constitutionnalité du dispositif obligeant les femmes à subir une échographie vaginale, affirmant que cela empiète «profondément sur la vie privée», protégée aux Etats-Unis par le 14e amendement de la Constitution.

    C'est au nom de ce même amendement qu'en 1973, la Cour suprême des Etats-Unis avait décidé que les Etats ne pouvaient pas limiter les droits à l'avortement avant que le foetus soit considéré comme viable - généralement autour de 24 semaines - ou lorsque la vie de la femme est en danger. Mais plusieurs Etats ont depuis adopté des lois restreignant de facto ces droits à l'avortement.

    Après l'élection d'Obama les lobbys «pro-life», très actifs aux Etats-Unis, ont redoublé d'activisme, menant la fronde contre sa réforme de la santé. Il y a quelques semaines, l'Etat du Nebraska a également voté des dispositions interdisant les avortements après 20 semaines de grossesse. Nebraska comme Oklahoma font figure de bastions traditionnels de l'Amérique républicaine et conservatrice. L'Oklahoma fait partie de la «Bible Belt», la partie la plus rigoriste du pays. Dans les deux cas, ces nouvelles législations devraient néanmoins faire l'objet d'âpres batailles judiciaires qui pourraient bien mener, comme dans les années 1970, jusqu'à la Cour suprême.

    Cet arsenal législatif interdit les avortements après 20 semaines de grossesse, à moins que la femme enceinte ne soit en danger de mort ou de grave infirmité physique. Par ailleurs, ces lois ne mentionnent plus la prise en compte de la santé mentale de la femme ni des circonstances dans lesquelles elle est tombée enceinte comme le viol ou l'inceste.

    ELLE et Le Figaro - 28/04/2010

    Abolition de la peine de mort pour les bébés!

  • Abominable: un bébé abandonné meurt après cinq jours d'agonie dans son berceau - les services sociaux mis en cause

    http://www.rtl.fr/fiche/5939470040/un-bebe-meurt-abandonne-les-services-sociaux-d-isere-mis-en-cause.html

    Pourquoi et surtout comment ce bébé de 10 mois a-t-il pu être laissé seul ?

    Cet enfant est mort de déshydratation et de malnutrition au Péage-de-Roussillon, en Isère, sans doute victime d'une carence des services sociaux et peut-être aussi de la justice selon des informations de notre correspondant RTL Serge Pueyo. Alors qu'elle ne se trouvait pas à son domicile, la maman de l'enfant, une toxicomane, a dû être hospitalisée dans un état grave suite à une overdose. Le père, lui aussi toxicomane, avait quitté le domicile familial. Leur enfant, un petit garçon nommé Lorenzo, a été retrouvé mort, après 5 jours d'agonie, seul, dans son berceau.

    Sur RTL, le père de l'enfant se dit "sous le choc" et annonce qu'il va "porter plainte contre les services sociaux", coupables à ses yeux d'avoir trop attendus.

    Le premier enfant de la mère toxicomane lui avait déjà été retiré. En septembre dernier, le conseil général avait donc signalé le cas de cette famille à la justice. Au bout de 6 mois d'enquête, un juge a ordonné la mise en place d'une assistance éducative renforcée avec la visite fréquente d'assistantes sociales au domicile du bébé.

    Mais l'Association de la Sauvegarde de l'Enfance a tardé à mettre en œuvre cette mesure. Un mois après la décision du juge, le bébé est décédé, abandonné par les adultes.

    Suite à ce drame, le conseil général de l'Isère dénonce l'inertie de l'Association de la Sauvegarde de l'Enfance et a demandé  l'ouverture d'une enquête contre cette association chargée d'appliquer les décisions de justice.

    Le parquet de Grenoble a ouvert une information judiciaire pour privation de soins ayant entrainé la mort par ascendant.

    RTL Info - 28/04/2010

  • VIDEO - La lettre d'une ancienne déportée censurée par la mairie de Parthenay

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    Ida Grinspan en voyage à Auschwitz-Birkenau (Cliquez sur la photo)
     

    La mairie de Parthenay a censuré une lettre écrite par Ida Grinspan, ancienne déportée, qui devait être lue dimanche à des élèves dans le cadre de la Journée nationale du souvenir des victimes et héros de la déportation.

    Selon le Courrier de l'Ouest de mercredi, Nathalie Lanzi, professeur d'histoire-géographie au collège de la Couldre (Deux-Sèvres), avait demandé à l'ancienne déportée d'Auschwitz de rédiger un texte sur son histoire.

       Les élèves devaient le lire dimanche, lors de la commémoration de la ville. Ida Grinspan relatait son arrestation par trois gendarmes à 14 ans, le 30 janvier 1944. Mais son témoignage a heurté Michel Birault, adjoint en charge des affaires patriotiques et lui-même ancien gendarme. A contrecoeur, l'enseignante a accepté de remplacer le mot «gendarmes» par «hommes».

     

    Michel Birault a ensuite présenté le texte au maire Xavier Argenton (NC) qui, lui, a refusé sa lecture. «Ne stigmatisons pas une catégorie professionnelle qui dans ces temps troubles avait obéi aux ordres de l'autorité légitime», a-t-il dit à son adjoint. Ce texte «n'est pas de nature à apaiser les ressentiments à une époque où le repentir est malheureusement mis en exergue», a-t-il ajouté, selon le Courrier de l'Ouest.

    «Mon objectif n'était pas de blesser mais de dire l'histoire. Je suis attachée au devoir de mémoire et au souci de vérité», a conclu Nathalie Lanzi, également conseillère régionale ().

    Pour Ida Grinspan, «c'est terrible, cette mentalité-là. Il faut savoir regarder la vérité en face. Ce que je dis dans ce texte, je le dis à chaque fois que j'interviens dans une école. Je dis simplement ce qui a été».

    Depuis plus de vingt ans, cette femme accompagne les voyages scolaires du Mémorial pour la Shoah en Pologne, pour témoigner de l'enfer du camp de concentration d'Auschwitz.

    Le Parisien - 28/04/2010

  • La Russie met en ligne les preuves du massacre de Katyn par Staline

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    (Cliquez sur la photo pour l"agrandir)

    La Russie a mis en ligne mercredi des documents déjà déclassifiés sur le massacre de milliers d'officiers polonais en 1940 par la police de Staline, une mesure symbolique ordonnée par le président Dmitri Medvedev sur fond de réchauffement des relations russo-polonaises. "Sur décision du président de la Fédération de Russie, D.A. Medvedev, les copies électroniques de documents originaux sur le 'problème de Katyn' du 'dossier nº 1' ont été publiées", est-il écrit sur le site de l'Agence fédérale des archives, rusarchives.ru.

    Le président Dmitri Medvedev, en visite à Copenhague, a estimé que la Russie devait "au monde" d'être transparente sur ce dossier et a laissé entendre que les archives toujours classifiées pourraient être transmises à la Pologne. "J'ai ordonné que les travaux nécessaires soient menés pour que les documents (classifiés) intéressant nos collègues polonais leur soient transmis après la mise en oeuvre des mesures appropriées", a-t-il assuré. Parmi les documents mis en ligne, le plus marquant est une note du chef de la police politique (NKVD), Lavrenti Beria, portant la signature du dictateur soviétique Joseph Staline, où il est proposé d'exécuter les officiers polonais. Mais, comme l'ont rappelé M. Medvedev et rusarchives.ru, ce contenu n'est pas une surprise, les documents ayant été déclassifiés en 1992 et transmis à Varsovie.

    Un geste "avant tout symbolique"

    À la suite de l'invasion par l'URSS en septembre 1939 des régions polonaises de l'Est en vertu du pacte germano-soviétique, environ 22.000 officiers polonais, prisonniers de l'Armée rouge, ont été abattus dans la forêt de Katyn et à Mednoïe (Russie), ainsi qu'à Kharkiv (Ukraine). Pendant des décennies, l'Union soviétique a accusé les nazis d'avoir commis ces assassinats. Ce n'est qu'en avril 1990 que le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev a reconnu la responsabilité de son pays dans ces massacres.

    Le Point - 28/04/10

  • Bande de Gaza: un Palestinien de 20 ans tué par des tirs israéliens

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    Un Palestinien âgé de 20 ans a été tué mercredi dans la bande de Gaza à la suite de tirs israéliens en marge d'une manifestation contre la zone tampon instaurée par Israël à sa frontière avec l'enclave palestinienne, ont affirmé des sources médicales palestiniennes.

    Ahmed Salim, touché par balle à une jambe, a été transporté à l'hôpital Al-Shifa, où il est décédé, a rapporté le chef des services d'urgence de Gaza, Mouawiya Hassanein.

    Selon un correspondant de l'AFP et des témoins, ce Palestinien se trouvait au sein d'un groupe de quelques dizaines de protestataires qui --à l'écart de la manifestation-- jetaient des pierres en direction de soldats israéliens postés le long de la frontière.

    L'armée israélienne n'a pas souhaité faire de commentaire dans l'immédiat.

    Mercredi, quelques centaines de personnes ont participé à cette manifestation hebdomadaire contre la zone tampon établie par Israël sur plus de 300 mètres dans le but affiché d'empêcher les attaques de groupes armés palestiniens depuis le territoire contrôlé par le Hamas islamiste.

    Plusieurs personnes ont été blessées dans le cadre de ces manifestations, en dépit des affirmations répétées par Israël qu'il ne pratique que des tirs de sommation visant à empêcher les protestataires d'entrer sur ce qu'elle considère comme une zone militaire interdite.

    Le Point - 28/04/10

  • Emirats: un imam jugé pour pédophilie

    Un imam indien d'une mosquée de Dubaï a comparu hier devant un tribunal de cet émirat du Golfe, accusé d'avoir abusé sexuellement d'un garçon américain de huit ans, a rapporté aujourd'hui la presse locale.

    L'imam, identifié par ses initiales Z.H. et âgé de 26 ans, est accusé d'"abus sexuel" sur le garçon auquel il enseignait, ainsi qu'au frère de ce dernier, le Coran dans une mosquée de Dubaï, a précisé le quotidien Gulf News.
    En s'isolant avec le garçon, l'imam l'a serré dans ses bras et l'a embrassé, selon l'acte d'accusations cité par Gulf News.

    De son côté, le quotidien gouvernemental Emarat Al-Youm, citant le père de la victime, rapporte que l'accusé a attiré le garçon dans une pièce, adjacente à la mosquée et qui lui sert de lieu de résidence, où il l'a "violé".
    L'accusé a plaidé non coupable. "C'est injuste. Je suis innocent. Je n'ai commis aucun crime", a-t-il dit devant le tribunal, selon Gulf News.

    Durant l'enquête, il a pourtant avoué avoir "agressé sexuellement le garçon" qui s'était défendu en "lui donnant un coup de coude pour s'échapper", a ajouté Gulf News, en citant un rapport de police.

    En avril, une cour d'appel de Dubaï avait confirmé la peine de mort prononcée en première instance contre un Emirati, condamné pour avoir violé et tué un garçon pakistanais de quatre ans dans une mosquée de Dubaï, au premier jour de la fête musulmane d'Al-Adha (Sacrifice), en novembre.
    Aux Emirats arabes unis, dont fait partie Dubaï, la loi prévoit la peine de mort pour le crime de viol.

    Le Figaro - 28/04/10

  • Viande halal pour les CRS: indignation syndicale

    Un tract, rédigé par une section locale d'Unité SGP police FO (premier syndicat de gardiens de la paix) et affiché dans une caserne de CRS à Rouen début avril, dénonce en termes très virulents le fait que de la viande halal ait figuré au menu des policiers.

    Dans ce tract en date du 6 avril dont l'authenticité a été confirmée, le bureau local de ce syndicat écrit au commandant de la compagnie de CRS 31 basée à Rouen.

    Il lui signale que les CRS, de passage en région parisienne et cantonnés à Pondorly (Val-de-Marne), mangent de la viande halal au mess "et ceci à notre insu". Il lui demande de mettre fin "à des approvisionnements au rituel étranger à nos coutumes", selon une argumentation proche de celle de l'extrême droite et éloignée des écrits habituels de ce syndicat.

    "Il serait inutile de vous rappeler que tout musulman qui entre dans notre corporation se voit proposer un régime au regard des us et coutumes de sa religion", écrit ainsi le bureau local. "Ce qui ne veut pas dire, ajoute-t-il, que les catholiques de notre unité doivent 'avaler' toutes les couleuvres qu’on leur propose et que les athées ou agnostiques ne revêtiront pas la 'burka' (sic) après avoir digéré, avec beaucoup de mal, les indigences de nos gérants" du mess des CRS.

    Le tract ajoute que "manger halal c'est payer l'impôt islamiste" [bien islamiste et non terroriste : cette citation a été corrigée suite à une erreur initiale de l'AFP, ndlr] et précise : "Nous ne voulons pas être complices de cette déviance, et nous ne voulons plus manger Halal à l’avenir".

    Interrogé, le syndicat, par la voix de son porte-parole national Yannick Danio, a jugé ce tract "très indélicat".  Il a ajouté que son organisation "enquêtait" sur le "problème soulevé" par le tract à savoir que de la viande halal serait bien au menu de plusieurs compagnies de CRS "apparemment dans un souci d'économie".

    Le Figaro - 28/04/10

  • Un collégien poignarde son professeur en Moselle

    Le pronostic vital de ce professeur de collège n'est pas engagé. Une réflexion sur un cahier mal tenu serait à l'origine du geste du garçon.

    C'est un drame qui a bouleversé le collège Lionel Terray d'Aumetz, en Moselle. Mercredi matin, après une réflexion que lui fait son professeur de Sciences de la Vie et de la Terre sur la tenue de son cahier, un élève de 4ème est invité à venir s'en expliquer à la fin du cours, vers 10 heures. C'est à ce moment que l'adolescent de 13 ans sort un couteau et poignarde son enseignant à l'abdomen. Aussitôt alertés, les secours prodiguent des soins à la victime, âgée d'une soixantaine d'années. Ses «jours ne sont pas en danger», selon le SAMU.

    L'agresseur présumé, qui n'avait jamais fait parler de lui auparavant, a pris la fuite juste après l'attaque mais a été interpellé dans un champ à proximité de l'établissement, peu avant 13 heures par une patrouille de gendarmerie. Il a été immédiatement placé en garde à vue.

    Dans la matinée, l'adjoint à l'inspecteur d'académie de Moselle et le recteur se sont rendus au collège en compagnie des enquêteurs chargés de l'affaire. Le cabinet du recteur indique que les équipes enseignantes sont «très affectées par l'événement».

    Luc Chatel, le ministre de l'Education nationale a quant à lui «fermement condamné» cette agression à l'arme blanche, un «geste inqualifiable». Dans un communiqué, il affirme apporter son soutien à l'enseignant dans ces épreuves ainsi qu'à l'ensemble de la communauté éducative. Il souhaite par ailleurs que «toute la lumière soit faite sur les circonstances de l'événement», rappelant sa «volonté indéfectible de faire reculer la violence en milieu scolaire par la mise en œuvre de l'ensemble des orientations issues des états généraux de la sécurité à l'école» tenus début avril à Paris.

    A l'issue de ces réflexions communes, Luc Chatel avait notamment annoncé sa volonté de «redonner du sens aux sanctions» et de renforcer la sécurité au sein des établissements difficiles.

    Le Figaro - 28/04/10

  • Les foibe, témoignages d'un génocide oublié

    Les foibe sont, en Croatie, Slovénie et Italie du nord-est, ce que l’on nomme en France des avens, c’est-à-dire des gouffres profonds. Habituellement, ces lieux font les délices des spéléologues. En Croatie et en Slovénie, leur accès leur sont cependant strictement interdits car ils pourraient y faire des découvertes macabres et fort peu politiquement correctes… Les foibe ont, en effet, été largement utilisées, de 1943 à 1948, pour l’extermination des populations indésirables qu’elles soient anti-communistes ou de souche non-balkanique. Des milliers d’hommes, de femmes, d’enfants, de vieillards, y ont été jetés, au point de les combler parfois partiellement.

    En Istrie, territoire italien depuis le traité de Rapallo de novembre 1920, ce sont près de 20.000 personnes qui périrent dans les foibe lors de massacres perpétrés par les troupes communistes croates. Ceux-ci commencèrent le 8 septembre 1943, date de la retraite des armées régulières italiennes, après la signature de l'armistice consécutif au renversement de Benito Mussolini. Très vite, cependant, les Allemands reconquirent les zones prises par les Yougoslaves et occupèrent toute la région, ce qui les interrompit. Mais cela ne dura qu’un temps et ces massacres connurent leur apogée en mai et juin 1945, lorsque les Yougoslaves s’emparèrent de toute la presqu’île. Ils se poursuivirent jusqu'en février 1947 quand, par le traité de Paris, l'Italie accepta de céder l’Istrie à la Fédération yougoslave. Conçus dans le but de terroriser la population italienne majoritaire et de la pousser à l’exil, le résultat de ces assassinats de masse fut celui escompté : le pourcentage d’italophones en Istrie passa en moins de trois ans de plus de 50 % à 7 %.

    Comme devait l’avouer le président italien, Giorgio Napolitano, le 10 février 2007, ces faits furent ensuite « niés ou volontairement ignorés en raison de préjugés idéologiques et d’aveuglement politique. Ce fut une tragédie cachée en raison de calculs diplomatiques et de convenances internationales. » Il fallu ainsi attendre 2004, pour qu’une journée du souvenir « en mémoire des victimes des foibe et de l'exode des Istriens », qui se célèbre chaque 10 février, soit instituée par une loi votée à l'initiative du gouvernement de Silvio Berlusconi, sous la pression de l'Alleanza nazionale de Gianfranco Fini.

    De plus, en juillet 2008, le pape Benoît XVI reconnut comme martyr le prêtre italien, Francesco Giovanni Bonifacio, qui avait été assassiné dans la foiba de Villa Gardossi en 1946. Pasteur zélé, le Père Francesco avait eu le grand tord, aux yeux des titistes, de tenter de soutenir spirituellement et moralement ses fidèles victimes de la purification ethnique que menaient alors les Yougoslaves.

    Si le sujet des foibe n’est plus tabou en Italie depuis maintenant six ans, il l’est encore en Croatie et Slovénie où plus de 40.000 malheureux furent « enfoibés ».

    Après le 8 mai 1945, les camps créés par Ante Pavelic, l'allié croate d’Adolf Hitler, et ses partisans, pour parquer les juifs, tsiganes et Serbes ne furent nullement fermés.

     Bien au contraire, les partisans communistes de Tito, continuèrent à les utiliser en en changeant seulement la « clientèle ». C’est à partir d’eux que des milliers de Croates et de membres de minorités à la slavité douteuse (principalement les Liburnes et les Tchakaviens) furent amenés sur les lieux de leur supplice : les foibes. Tous ces massacres furent, sur l'ordre de Staline, brusquement interrompus en 1948, alors que les Alliés démocratiques occidentaux, qui ne pouvaient les ignorer, avaient quant à eux toujours adopté un silence complice…

    La plus connue des foibe de Croatie est celle de Yazovka, près de Zagreb. Elle contient les restes d’environ 12.000 victimes. Ce n'est qu'après l'effondrement de la Yougoslavie, en 1991, que cet aven de 43 mètres de profondeur fut explorée. On y trouva un volume de squelettes qui permit d’évaluer le nombre de morts et de vivants y ayant été jetés, et de savoir qui ils étaient : des hommes bien sûr, mais aussi de nombreux invalides de guerre – parfois des amputés avec leurs prothèses et leurs béquilles -, des femmes, des adolescents, des prisonniers de guerre allemands…

    Le principal ordonnateur des assassinats de Yazovka fut Veceslav Holjevac, le maire de Zagreb. Or sa fille, Tatjana Holjevac occupe actuellement une place importante dans l’establisment croate. Il en est de même pour plusieurs autres descendants des « bourreaux des foibe ». Cela explique qu’en 1999, après l’avènement d'un régime de gauche, le Parlement croate vota une loi interdisant l'exploration de toutes les foibe du pays et empêchant de ce fait toute recherche historique sur ce sujet… Tant que cette loi restera en vigueur on ne saura pas réellement le nombre de dépouilles qui gisent sans sépultures dans les avens croates…

    PS : On ne met pas de s à foibe car c’est un pluriel (une foiba = des foibe).

    Christian Bouchet

    VOXNR - 24/04/10

  • Irak: face aux menaces, les chrétiens érigent une grande statue de Jésus

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    Un vigile de garde devant la statue du Christ à Hamdaniya, près de Mossoul, le 15 avril 2010
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Les chrétiens du nord de l'Irak ont choisi de défier les menaces des extrémistes en érigeant à Hamdaniya une grande statue du Christ rédempteur sur le modèle de celui qui se dresse sur le mont du Corcovado à Rio de Janeiro.
     Elle fait certes piètre figure à côté de la monumentale sculpture de 38 mètres qui domine la baie de la deuxième ville du Brésil, mais avec ses quelque quatre mètres de haut -piédestal compris-, la statue est devenue le lieu le plus visité de Hamdaniya, la plus grande localité chrétienne du nord.

    "Il ne s'agit pas de laisser une trace de notre présence dans cette région car nous n'avons pas l'intention de partir. En érigeant une statue de Jésus les bras ouverts, nous voulons lancer un message de paix et de coexistence à tous les Irakiens", affirme Bachar Girgis Habbache, 48 ans, coordinateur pour les affaires chrétiennes de la ville.

    "Nous avons toujours tenté de vivre de manière pacifique avec tous, même ceux qui nous ont menacés", ajoute-t-il.

    Dans un rapport publié en novembre, l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) affirmait que les minorités, notamment chrétiennes, du nord de l'Irak, étaient les victimes collatérales du conflit entre Arabes et Kurdes sur des territoires disputés et également des extrémistes sunnites.

    "Il s'agit d'une oeuvre minime comparée à tout ce que les chrétiens ont fait pour l'Irak depuis des siècles et si cette statue est amovible, l'histoire des chrétiens dans ce pays ne peut pas être effacée. Nous sommes dépositaires d'une longue histoire et sommes loyaux à notre pays", ajoute cet homme qui est chargé par l'Eglise de la préservation des monuments religieux.

    L'oeuvre, en brique et plâtre, a été installée au milieu de cette cité de 45.000 habitants, dont l'immense majorité est syriaque catholique. Située à 400 km de Bagdad, cette bourgade agricole compte aussi 10% de chabacks, minorité musulmane kurdophone.

    L'initiative et la réalisation sont le fait de deux gardes de sécurité de la ville qui ont aussi des talents d'artiste. "Avec l'aide de 20 volontaires, nous l'avons construite en moins d'un mois. Nous avons déboursé environ 150.000 dinars (128 dollars)", confie l'un d'eux, Alaa Naser Matti, 41 ans.

    "Elle est faite pour durer plus de 30 ans. Nous l'avons peinte en blanc qui est la couleur de la paix et elle sera restaurée chaque année. Nous avons choisi de faire un Jésus avec les bras ouverts, ce qui signifie qu'il prend la ville sous sa protection et veut répandre la paix en Irak", explique-t-il.

    Entre le 14 et le 23 février, huit chrétiens avaient été tués à Mossoul et dans ses environs, et depuis l'invasion conduite par les Américains en 2003, il ne reste plus que 550.000 chrétiens, en majorité des Chaldéens catholiques, sur les 800.000 qui vivaient dans ce pays.

    Le pape Benoît XVI a condamné les récentes violences contre les chrétiens en Irak et demandé aux autorités de protéger "les minorités religieuses les plus vulnérables" du pays.

    Fin 2008, une campagne systématique de meurtres et de violences ciblés a fait 40 morts parmi les chrétiens de Mossoul, provoquant le départ de plus de 12.000 d'entre eux.

    "Quand je passe ici, je me signe et demande de tout mon coeur à Jésus de nous sortir de nos difficultés, nous sauver des voitures piégées et de tous ceux qui nous tuent sans pitié", explique Badriah Jedi, une femme de 72 ans, en allumant un cierge devant la statue.

    L'Express - 27/04/10

  • Nîmes: émotion et exaspération après l'agression d'une vieille dame de 87 ans en centre ville

    Hier, une dame de 87 ans a lourdement chuté après le vol à l’arraché de son sac.

    Vive émotion à la Lampèze. Emotion et exaspération des riverains de cette rue après une nouvelle agression de personne âgée. Il était à peu près midi quand cette dame de 87 ans qui rentrait à son domicile, rue Meynard, a été victime d’un vol à l’arraché. Selon des témoins, deux jeunes hommes lui ont arraché son sac des mains, ce qui a entraîné une lourde chute de la victime. Lunettes cassées, blessure à la tête - du sang a coulé sur la chaussée - elle a été prise en charge par les pompiers qui l’ont dirigée vers l’hôpital.

    Non loin de là, la boulangère de la rue de la Lampèze a vu les deux individus prendre la fuite à pied, passant juste devant son commerce.

    « Je leur ai couru après, racontait peu après Chantal Herrard, visiblement très bouleversée par cette nouvelle affaire. « Les grands-mères ne peuvent plus sortir de chez elles, assure la boulangère. C’est invivable cette situation, jusqu’à quand cela va-t-il durer ? Ça va mal finir cette histoire. Je suis écœurée. »

    Car les agressions dans ce quartier de Vauban-Révolution se multiplient depuis de nombreuses semaines. En plein jour, contre des personnes âgées, sinon des adolescents (lire Midi Libre du 27 mars). Des riverains assurent que les voleurs sont probablement toujours les mêmes. Il est ainsi évoqué une bande de jeunes hommes vivant dans un squat de la rue Graverol. « On le sait, on les a suivis, on les a même vus jeter les sacs volés par-dessus un mur, explique Philippe Treil, président du comité de quartier Gambetta, qui ne décolère pas : en six semaines, on en est à une douzaine d’agressions comme celle-là. La police est au courant. Mais elle nous dit que nous lançons des accusations sans preuve. Ce n’est pas le cas ! Ils sont identifiés par tous, sauf par la police. Qu’est-ce qu’elle attend ? » Et de lancer cet avertissement : « S’il faut faire nous-mêmes la police, on trouvera des volontaires. »

    Hier, alertés, des policiers sont venus, peu après l’agression, écumer les rues du quartier. En vain. Sur le terrain, un homme de la brigade des enquêtes de voisinage indiquait : « On est passé au squat. Il n’y a personne... Il nous faudrait les attraper en flagrant délit. »  La boulangère se lamente : « C’est une honte la fermeture du commissariat Rangueil. Au moins, quand ils étaient là les policiers, ils pouvaient venir plus rapidement quand on les appelait. Vraiment, ça n’arrange pas les choses. »

    Midi Libre - 27/04/2010


  • La Superbombe de l'empire du Mal

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    (Cliquez sur la photo)
    D’après la Maison Blanche, Les États-Unis pourraient d’ici quelques années avoir une bombe d’une puissance telle qu’elle pourrait remplacer les armes nucléaires.

    Une arme de précision capable d’ atteindre n’importe quel objectif sur Terre en une heure.

    Bien que l’arme ne soit toujours pas finalisée, le gouvernement Obama a accepté une requête de la Russie stipulant que les États-Unis doivent se débarrasser d’un missile nucléaire pour chacune de ces nouvelles armes « conventionnelles » mises en service, tel qu’il est écrit dans les nouveaux accords START sur le désarmement nucléaire que le président Obama et son homologue russe Dmitri Medvedev ont signé deux semaines plus tôt, a indiqué la Maison Blanche au New York Times.

    L’arme se nomme Prompt Global Strike – soit Frappe Globale Instantanée. Elle est destinée à pointer directement Oussama Ben Laden dans une grotte, détruire un missile nord-coréen embarqué ou une installation nucléaire iranienne...

    La déflagration provoquerait des dégâts équivalant à une arme atomique.

    Obama a émis un avis favorable sur l’arme, mais n’a pas donné son feu vert pour le moment. Une première version pourrait être produite avant 2014 et inclue dans l’arsenal du Pentagone entre 2017 et 2020.

    Source Unt.Se via Egalité & Réconciliation

    Altermedia Info - 27/04/2010

     

  • Le Salon du livre de l'antiracisme et de la diversité

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    Cela aurait pu s’intituler “un kibboutz à Paris”…

    La LICRA, la mairie du 6ème arrondissement et la librairie “La Procure” organise dimanche 2 mai de 14H à 19 H le salon du livre de “l’antiracisme et de la diversité”.

    Parmi les auteurs présents et même si en terme de diversité ce n’est pas terrible, vous aurez la chance de rencontrer:
    Jean-Luc Allouche, Claudine Attias, Elie Barnavi, Catherine Barry, Pierre Darmon, Josy Eisenberg, Caroline Fourest, Patrick Klugman et bien d’autres encore… quelle chance!

    Altermedia Info - 27/04/10

  • L'affaire Hebbadj appelle une réforme du code de la nationalité et du contrôle des aides sociales

    Communiqué de presse de
    Marine LE PEN
    Vice-présidente du Front National


    L’affaire Hebbadj appelle une réforme du code de la nationalité et du contrôle des aides sociales
    L’affaire de la famille polygame de Nantes ne doit pas se limiter à une amende de 22 euros ni même un simple questionnement sur l’éventuelle déchéance de nationalité de l’intéressé tant elle apparait comme un défi aux valeurs de la République française :

    Comment se fait-il que l’Etat ait pu en 1999 accorder la nationalité française à un individu connu pour son prosélytisme islamiste au sein d’un groupe salafiste virulent ? Cette affaire montre l’absence totale de contrôle dans l’octroi de la nationalité française. N’est-il pas temps de décider d’un moratoire sur l’immigration, de réduire les conditions d’accès à la nationalité et de contrôler les dossiers de demande de naturalisation ?

    En révélant qu’il est lié à ses épouses par des mariages religieux non précédés de mariages civils, M. Hebbadj avoue qu’il a violé le droit du mariage républicain. En réalité, M. Hebbadj se croit autorisé avant l’heure à appliquer dans notre pays une loi islamique qui ne reconnait pas l’autorité civile. Est-il prévu d’identifier ces pratiques sur tout le territoire et y mettre un terme ? M. Fillon qui a reçu les représentants du culte musulman a-t-il évoqué cette question avec eux ?

    M. Hebbadj se vante de vivre avec quatre « maîtresses » mais oublie de mentionner qu’elles sont entièrement à la charge de la collectivité dans des pavillons séparés sans travailler ? Combien précisément la famille Hebbadj touche-t-elle d’aides sociales diverses (APL, Allocations mères célibataires, allocations familiales, cantines scolaires, aides diverses,…)? Pourquoi la vérité sur ces situations n’est-elle pas rendue publique par les autorités pour que les Français qui travaillent et qui payent puissent en apprécier le coût réel ?

    Pourquoi s’il y a eu fraude à l’aide sociale a-t-il fallu attendre que ce chef de famille donne une conférence de presse pour s’en alerter ? le service de contrôle de l’aide sociale sont-il, à ce point, défaillants ?

    Même si la nationalité française est retirée à M.Hebbadj, il ne pourra vraisemblablement être reconduit dans son pays d’origine compte tenu des dispositions actuelles sur l’expulsion. Ne faut-il pas sans délai revoir ces dispositions ?
    Marine Le Pen, Vice Présidente du Front national, demande aux pouvoirs publics une réponse ferme, rapide et claire à toutes les questions que pose cette affaire. Elle demande l’application effective de l’interdiction de règles islamiques en dehors de tout cadre légal républicain(polygamie- célébration de mariages religieux non précédés de mariages civils). Elle demande également que soit ouverte la réforme du code de la nationalité et que soient revus les contrôles lors de l’octroi de la nationalité française.

    NP Info - 27/04/2010

  • Perpignan lance un cri d'alarme

    ST-MATHIEU, LA REAL, RUE DES AUGUSTINS. Habitants et commerçants du centre historique en ont assez des incivilités, de l’insécurité, des dégradations, des trafics qui leur empoisonnent la vie au quotidien. Ils tirent à nouveau la sonnette d’alarme.

    "Vivre ensemble".C’est le nom que des habitants et commerçants du quartier du centre historique ont donné à l’association qu’ils ont créée il y a quelques mois. Leur volonté est de trouver des solutions pour que la cohabitation, dans le respect de l’autre, ne soit pas une utopie. Mais est-ce encore possible ?

     Une pétition (*) a été lancée par l’association fin 2009 « pour la reconquête et la défense du centre historique et de la qualité de vie à Perpignan », afin de « ramener le calme, la sécurité des biens et des personnes, le respect des règles élémentaires de vie en commun et la propreté dans notre ville ».

    Climat d’insécurité Il semble bien que la coupe soit pleine pour des habitants et riverains du centre ville. Ils en ont assez de voir leur cadre de vie dégradé par les comportements de certains et de se sentir, de jour comme de nuit, en insécurité. « Nous sommes victimes d’insultes, surtout le soir après 20 h, de menaces pour des riens, explique Caroline Rives, habitante du quartier et présidente de l’association. Parce qu’on regarde une personne dans la rue, parce qu’on demande à quelqu’un de baisser le volume de sa musique… ». Et Thierry Fontaine commerçant dans la rue des Augustins et secrétaire de l’association de préciser : « Depuis deux ans, on constate une dégradation lente et régulière qui est en partie due aux trafics (cigarettes, drogues, alcool) qui se déroulent dans les rues : le noeud du problème, c’est rues Saint-Mathieu, Grande la Monnaie et des Dragons ». Les membres de l’association constatent aussi « l’absence de la police nationale » et « l’impuissance de la police municipale ».

    « Zone de non droit » Cette pétition, qui a recueilli près de 300 signatures, est « la dernière sonnette d’alarme qu’on tire, se désespère Caroline Rives qui tient à rester dans son quartier et à y retrouver une certaine sérénité. Nous espérons qu’elle va faire réagir les gens concernés à qui nous l’avons adressée. Tout le monde est au courant de ce qui se passe ici, mais personne ne fait rien. On est arrivé à saturation ». « Nous sommes dans une zone frontière, une zone de non droit, une zone interdite, un ghetto, confirme Thierry Fontaine, balançant entre découragement, écoeurement, mais aussi envie de faire bouger les choses. Les jeunes en cause, qui ont moins de 15 ans, savent qu’ils ne risquent pas beaucoup sur le plan de la justice. Ils sont même fiers d’être arrêtés par la police. A un moment ou un autre, tout ça va dégénérer et finir par péter. Les gens en ont marre ». « Tous ces jeunes en bande n’ont peur de rien », remarque à son tour Patrice Burel, commerçant lui aussi dans la rue des Augustins.
    Par son action, sa prise de parole, son « cri d’alarme », sa pétition et les réponses qu’elle en attend, l’association et ses membres désirent « mettre fin à l’immobilisme » et aussi sensibiliser les Perpignanais « pour qu’ils gardent les clés de leur ville ».

    (*) La pétition accompagnée d’un long courrier explicant la situation a été adressée aux ministres de l’Intérieur et de la Justice, au préfet des P.-O., au procureur de la République à Perpignan, aux sénateurs Paul Blanc et Jean-Paul Alduy, au député François Calvet, au directeur général de la police nationale Frédéric Pechenard, au directeur départemental de la sécurité publique Jean-François Scoffoni et au maire Jean-Marc Pujol.

    NP Info - 27/04/2010