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  • Le Front national met Sarkozy au pied du mur

    Le Front national a demandé  à Nicolas Sarkozy de "tirer toutes les conséquences" de ses nouvelles annonces sur la sécurité "en rétablissant l'expulsion effective et définitive des délinquants étrangers" et en "réformant profondément" le code de la nationalité.

    La vice-présidente du FN Marine Le Pen "somme" le chef de l'Etat "de tirer toutes les conséquences de ses déclarations en rétablissant l'expulsion systématique, effective et définitive des délinquants étrangers", "en décrétant un moratoire immédiat sur l'immigration et en réformant profondément notre code de la nationalité", indique un communiqué du parti.

    Le président a notamment annoncé son intention de déchoir de la nationalité française "toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d'une personne dépositaire de l'autorité publique".  Pour le parti d'extrême droite, "les propos du président de la République qui procèdent d'une nouvelle gesticulation estivale, n'ont qu'un mérite, celui de confirmer officiellement le caractère criminogène de certaines immigrations, vérité pour laquelle le Front national est persécuté depuis trois décennies".

    "Nous promettant une nouvelle "nouvelle loi" pour durcir le dispositif, celui qui a supprimé le renvoi dans leur pays d'origine des délinquants, nous propose d'envisager maintenant d'étendre les déchéances de nationalité.

    De qui se moque-t-on"?, juge le Front national.

    Le Figaro - 31/07/10

  • Israël: tirs de missiles sur Gaza - un mort, huit blessés graves

    Des avions israéliens ont tiré des missiles contre plusieurs objectifs dans la bande de Gaza dans la nuit , faisant un mort et huit blessés, en riposte à un tir de roquette palestinien contre le sud d'Israël. Un militant du Hamas, âgé de 22 ans, a été tué par un missile tiré sur une caravane, près du camp de réfugiés de Magazhi, dans le centre de la bande de Gaza, a annoncé un responsable du Hamas.

    L'armée israélienne a affirmé que le site en question était un "entrepôt de fabrication d'armes". Hier soir tard, les avions israéliens ont tiré au moins quatre missiles contre des bâtiments utilisés par les forces de sécurité du mouvement islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza, blessant huit personnes, dont plusieurs grièvement, selon le responsable des services d'urgence de Gaza, Mouawiya Hassanein.

    Il s'agit des anciens bâtiments utilisés par le président palestinien Mahmoud Abbas avant son éviction par le Hamas de la bande de Gaza en 2007. En prévision de nouvelles frappes, le Hamas a ordonné l'évacuation de tout son personnel chargé de la sécurité.

    Le Figaro - 31/07/10

  • Hortefeux surenchérit sur la déchéance de nationalité...

    Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux veut étendre les possibilités de déchéance de nationalité aux cas d'excision, de traite d'êtres humains ou d'"actes de délinquance grave", dans un entretien à paraître demain dans le Parisien/Aujourd'hui en France.

    Interrogé sur le cas de Lies Hebbadj, soupçonné de polygamie, le ministre a indiqué que "des déchéances de nationalité doivent pouvoir être prononcées dans de telles situations mais aussi en cas d'excision, de traite d'êtres humains ou d'actes de délinquance grave".

    Projet de loi le 7 septembre au Sénat

    Hier à Grenoble, le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy avait déjà fait part de sa volonté de modifier la législation afin que la nationalité française puisse être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait "volontairement porté atteinte" à la vie d'un policier, d'un gendarme, ou de tout autre "dépositaire de l'autorité publique".

    Les nouvelles dispositions évoquées par le chef de l'Etat figureront dans le projet de loi sur la sécurité intérieure qui sera examinée au Sénat le 7 septembre et dans celui sur l'immigration qui sera présenté "en septembre à l'Assemblée", a par ailleurs précisé Brice Hortefeux.

     À l'heure actuelle, un Français peut se voir déchu de sa nationalité en cas de condamnation pour "atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation" ou pour terrorisme ou s'il s'est livré "au profit d'un Etat étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciable aux intérêts de la France".  Une personne naturalisée peut également perdre sa nationalité française si elle a été acquise par "mensonge ou par fraude".

    Le Figaro - 31/07/10

  • Des dangers de l'Histoire

    Selon Dimitri Casali, spécialiste du 1er Empire, publié sur le blogue d’Eric Brunet, journaliste à France télévision, « [l]es 116 pages des nouvelles instructions officielles pour les programmes scolaires » envisagent de facto la suppression ou la marginalisation de certaines périodes de l’Histoire de France, dont  les règnes de François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon. Les astuces programmatiques pour éluder l’évocation de ces grands noms, avec toute la gloire nationale qui y est attachée, n’apparaît nullement incompatible avec la philosophie, ou pour mieux dire, avec l’idéologie, qui régit maintenant l’éducation de moins en moins nationale (et que l’on devrait nommer maintenant « l’endoctrinement mondialiste »). Car sa finalité avouée consiste à favoriser le « vivre ensemble » (entendez l’occultation de tout ce qui pourrait fâcher dans notre passé), l’intégration dans la dimension « globalisée » du nouvel ordre mondial (de là le lycée du « XXIe siècle ») et l’approche compassionnelle des problèmes (droits de l’homme, des femmes, antiracisme, etc.), en lieu et place de la réalité sociale et politique telle qu’en elle-même, c’est-à-dire parcourue par des heurts, des violences, des « intolérances », des intérêts plus ou moins bien compris et lestés de toute l’épaisseur de l’humaine condition.

    Cette décision sournoise, hypocrite (par exemple l’étude du Roi soleil est cantonnée, dans la classe de 5ème, … à la fin du mois de juin !) n’est guère surprenante, et renvoie à sa juste place, c’est-à-dire à une opération de com., tous les faux débats autour de l’ « Identité nationale ». En vérité, quand on aura compris une fois pour toutes que la caste oligarchique qui gère le pays a définitivement coupé les liens non seulement avec le peuple de France, mais aussi avec son Histoire, on aura gagné un temps précieux, et on pourra songer concrètement à l’envoyer dans les poubelles de cette même Histoire. Quand on voit ces faces de clowns tristes à la télévision, l’idée qu’on est dans un pays occupé, avec des marionnettes bouffonnes préposées à la basse besogne, vient tout de suite à l’esprit.

    Cette façon de traiter l’Histoire (qui est pourtant l’un des points forts de l’Université française) n’est pas nouvelle. Certains thèmes, comme la citoyenneté à Athènes et au IIe siècle de l’Empire romain ne sont pas dus au hasard, dans la mesure même où leur approche est singulièrement pipée par la charge idéologique qui l’accompagne, par la déformation qui en découle et l’absence complète de mise en perspective. De plus en plus, le découpage didactique s’effectue au profit de grands sujets de société (lutte des femmes, traite négrière, génocide juif, fusillés de 17, droits civiques, etc.), et non par rapport aux problématiques intrinsèques de la réalité historique.

    Certes, tout historien sait que la vision du passé dépend des questions qu’on lui pose. Depuis longtemps la démarche naïve du positivisme, qui postule une vérité à partir d’un amoncellement de connaissances, est considérée comme une erreur heuristique. L’Histoire à la Mallet et Isaac ou à la Lavisse est tributaire d’une Histoire nationale fondée sur le mythe républicain et sur la vision d’une France conçue comme un bloc mémoriel. Plutôt que de se lamenter, il faut s’interroger sur les questions actuelles qui sont posées à notre Histoire.

    Deux objectifs sont visés semble-t-il. D’abord, éradiquer le plus possible les références « contre-productives ». Ce but est le plus politique, au sens littéral du mot, car il cherche à neutraliser toute espèce de conflit, surtout celui qui pourrait mettre en cause le système. Or, la nature des périodes mises sur la touche par le nouveau tricotage (détricotage ?) programmatique de l’enseignement de l’Histoire est significative : ce sont des moments où le pays s’est manifesté, d’une façon ou d’une autre, par le sentiment que, collectivement ou individuellement, les Français avaient atteint la grandeur (sentiment que notre « élite » a oublié depuis belle lurette !). Et il ne s’agit pas seulement de gloire militaire, mais aussi d’un sens de l’État dont l’assise repose sur une contrainte acceptée par la collectivité, une gestion virile de l’économie et de la société, une intelligence pratique des hommes, qui ne se laisse pas berner par des rêveries humanitaristes  (les hommes d’État susnommés possédant tous une sensibilité « machiavélienne »), un souci des arts et des lettres conçu comme l’héritage de la Rome antique. On voit ce qui peut fâcher une classe politique libérale, protestantisée, jansénisée, partageant les haines des « exclus de l’Histoire », réglant ses compte avec cette dernière en prenant une revanche posthume, détestant toutes les dépenses « inutiles » visant à la seule gloire (il faut que l’art rapporte), méprisant celle octroyée sur le champ de bataille au risque de son sang (le seul combat justifié étant celui qu’on mène à la bourse). L’éviction de nos gloires passées relève donc du réflexe de boutiquier, et d’une peur panique que le peuple endormi ne se réveille à leur souvenir.

    Le second objectif consiste à remplacer les référents historiques considérés comme obsolètes par d’autres désignés comme positifs. La vulgate idéologique actuelle, dans sa douce stupidité, considère qu’au fond l’homme est bon, et qu’il a été abusé par une minorité perverse assoiffée de pouvoir et animée par une rage sadique. Les tromperies sur la « fausse gloire » (militaire, politique etc.) ont occulté la véritable finalité de toute société humaine, à savoir la chute de toutes les frontières qui séparent (la ronde des peuples ! embrassons-nous !), la communication tous azimuts, qui remplace le conflit, l’adoption d’une novlangue en lieu et place d’un langage politiquement incorrect, le « vivre ensemble » de type disneylien, qui nous convainc qu’on vit dans le meilleur des mondes, et l’égalité de tous en matière sociétale (mais pas économique), de façon à éliminer toutes les discriminations (dont la liste, à y regarder de près, est infinie). De quoi produire des générations d’abrutis et de « citoyens » sans caractère.

    Il est inutile de vouloir corriger cette dérive en criant à l’erreur. Ceux qui ont réalisé cette infamie savent ce qu’ils font. Toutes les lois mémorielles, la criminalisation de certaines pensées, et tout simplement la rhétorique écœurante de connerie qui se déverse dans les médias quotidiennement  sont là pour nous rappeler aux réalités d’un système de plus en plus totalitaire (1984 et le Brave New World d’Huxley ayant commencé par la révision de l’Histoire).

    Que faire donc, au lien de geindre ?

    Au fond, les choses sont plus claires comme cela, et l’ennemi est maintenant démasqué. Inutile donc de vouloir réformer, de trouver, à droite et à gauche, dans la secte mondialisée qui veut nous déraciner une quelconque bonne volonté, sinon un minimum d’honnêteté. Elle a l’intelligence de ses intérêts, ce que nous n’avons pas.

    L’état catastrophique de l’enseignement peut d’ailleurs nous apporter un grand bienfait. En effet, toute réalité censurée devient de ce fait désirable, révolutionnaire. On se refilera bientôt l’Histoire de Napoléon sous le manteau. Et l’épopée de la commune sera lue d’une main, avec dans l’autre le cocktail Molotov.

    Claude Bourrinet

    NPI - 31/07/10

  • Marseille: une jeune fille de 17 ans violée à la plage des Catalans

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    Plage des Catalans

    La nouvelle a créé "une réaction d'épouvante", comme dit le maire des 1er et 7e arrondissements de Marseille, Patrick Mennucci. "On ne peut pas imaginer que deux jeunes de cet âge aient déjà le profil de délinquants sexuels", pestait, hier soir, l'élu. Les faits se sont produits jeudi après-midi, vers 16h30, sur la plage des Catalans (7e ).

    Une jeune fille de 17 ans va se baigner. Quelques minutes plus tard, elle regagne le sable en pleurs. Elle va aussitôt se confier aux sauveteurs du poste de secours. À ses interlocuteurs, elle raconte qu'elle vient d'être victime d'un viol. Alors qu'elle se trouvait dans l'eau, deux mineurs l'ont abordée. Et tandis que l'un d'eux l'immobilisait, le second, qui est aussi le plus âgé, la violait. Un acte de pénétration sexuelle passible de la cour d'assises et de quinze années de réclusion criminelle.

    Très vite pourtant, les deux jeunes gens vont être interpellés. Ils étaient encore sur la plage, comme animés d'un incroyable sentiment d'impunité. La brigade des mineurs de la Sûreté départementale a été chargée de l'enquête. Pressé de questions, le plus jeune finira par raconter ce qui s'est passé. Les deux auteurs sont originaires de La Belle-de-Mai (3e) et des quartiers nord de Marseille. De source proche de l'enquête, on indiquait hier soir qu'ils ne semblaient pas avoir pris la mesure de la gravité de leurs actes. "La justice doit être extrêmement sévère. Les dispositifs de police ont fonctionné. C'est rassurant" , insistait Patrick Mennucci.

    Les deux auteurs présumés ont été déférés hier soir au Parquet des mineurs.

    Lundi, un exhibitionniste de 44 ans avait été surpris à deux reprises dans l'anse de Malmousque (7e) dans des positions incongrues, devant une fillette de 12 ans, puis devant un adolescent de 14 ans. Étranger en situation irrégulière, il doit faire l'objet d'une mesure d'éloignement.

    La Provence.com - 31/07/10

  • Foot: Sarkozy félicite chaudement les mini-Bleus

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    Les mini-Bleus - ( Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
     
    Le président de la République Nicolas Sarkozy a félicité aujourd'hui l'équipe de France de France des moins de 19 ans sacrée championne d'Europe hier à Caen en battant l'Espagne (2-1).

    Dans un communiqué transmis par l'Elysée, le chef de l'Etat "adresse ses plus chaleureuses félicitations à chacun des joueurs et à l'ensemble de l'encadrement". "Cette équipe, au-delà des pures qualités techniques indiscutables, a montré beaucoup de générosité, de dynamisme et d'enthousiasme", a souligné Nicolas Sarkozy.
    Le Figaro - 31/07/10

  • Insécurité: à Perpignan c'est l'enfer! Des familles françaises préfèrent partir...

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    Agressions, incivilités, trafics, montée du communautarisme, des tensions raciales et des violences tribales... Victimes de cette situation, des familles migrent. Des anonymes qui vivent aujourd'hui en France comme des exilés de l'intérieur. Après les émeutes de Grenoble et Saint-Aignan, reportage à Perpignan.

    Myriam P. s'en souvient comme si c'était hier. Elle se souvient des cris dans la rue, des insultes qui montaient, de la horde qui gonflait, se massait sous ses fenêtres, des projections de pierres et de carrelages qui menaçaient de tomber dans la chambre de sa fille endormie et bientôt des coups de boutoir dans sa porte, après qu'une quinzaine de jeunes eurent défoncé le portail de son immeuble.

    Réfugiée dans les toilettes de son appartement, tenant blottie contre elle son bébé tandis qu'elle essayait désespérément de joindre la police, elle pouvait les entendre qui hurlaient:« On va vous crever, sales céfrans (Français, ndlr). » Son mari, lui, arc-bouté derrière la porte d'entrée, pouvait voir voler en éclats son mur devenu poussière de plâtre. « On a cru vivre nos derniers instants. Sans l'intervention de la BAC, c'en était fini. » C'était dans la nuit du 17 au 18 avril, au 14 de la rue des Trois-Journées, en plein cœur de Perpignan. A cinquante mètres de la splendeur gothique qu'est la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, et à deux cents mètres à peine du commissariat principal. Coupables d'avoir osé demander que cessent sous leurs fenêtres les rodéos de scooters et menacé de prévenir les flics.

    Pendant cinq jours, encore traumatisé par la violence de l'agression, le jeune couple a bénéficié, grâce à leur assureur, de la protection d'un vigile. Mais après? Renforcer la cloison? Dérisoire! S'en remettre aux caméras de surveillance installées dans la ville pour prévenir des agressions? Elles ont fait la démonstration que la dissuasion ne suffisait pas face à des délinquants mineurs le plus souvent impunis. A quoi bon vouloir rester dans ce quartier quand leurs agresseurs étaient déjà libres, alors qu'eux-mêmes, à quatre heures du matin, n'avaient pas fini de déposer plainte? L'un d'eux, à 15 ans, comptait déjà 122 arrestations à son actif. Rester? Autant tenter le diable! « C'était intenable, donc nous sommes partis. Il aurait fallu me payer très cher pour que j'y reste un mois de plus », dit-elle aujourd'hui avec le sentiment coupable qu'en choisissant l'exil, elle démissionne et abandonne le terrain à ces nouveaux barbares.

    Pour autant, cette jeune femme énergique sera la seule à témoigner à visage découvert, parce qu'« il faut sortir de l'omerta, briser la spirale du silence ». C'est qu'elle n'est pas seule à avoir connu l'enfer. Certains n'ont pas eu sa «chance».

    Direction Saint-Assiscle, un quartier résidentiel de Perpignan. Le 2 juillet, Katy et Thierry, son compagnon, ont été à leur tour victimes de la violence ordinaire. Sur sa page Facebook, la jeune femme de 35 ans livre, lasse, ses sentiments:« C'est pas la joie en ce moment avec la merde qui traîne dans mon quartier... J'ai failli perdre la vue à l'œil gauche. Voilà, c'est pas trop la fête à Perpignan. » Lorsqu'elle consent à nous parler, enfin, elle explose. Son compagnon ? Agressé au poing américain et à la barre de fer, alors qu'il était descendu s'interposer, voyant que deux gamins à vélo qui rentraient du cinéma étaient sur le point de tomber dans un guet-apens, au milieu de jeunes caillassant des voitures. Ils étaient quinze à s'acharner sur lui. Résultat : douze points de suture sur le visage et trois autres sur le crâne. Elle ? Rouée de coups par des gosses à qui elle distribuait des bonbons à l'occasion des fêtes de quartier! « Pendant que nous déposions plainte, certains jeunes étaient déjà à nos fenêtres, salissant d'insultes notre fille de 10 ans qui n'arrivait plus à dormir et qui attendait notre retour... la menaçant : "On va t'attraper !" Depuis, elle fait des cauchemars ! » Et son petit frère de 8 ans, un garçon qui ne s'est jamais battu et, insiste Katy, a toujours été premier de sa classe... lui ne cesse désormais de répéter:« Quand je serai grand, je vous tuerai tous. » Depuis, des bandes traînent sous leurs fenêtres et font pression pour qu'ils retirent leur plainte. « Nos voisins eux-mê mes nous le demandent, pour en finir avec cette histoire qui empoisonne la vie de l'immeuble. Boîte à lettres fracassée, courrier volé, je suis aujourd'hui obligée de convenir de rendez-vous avec la postière pour récupérer mes lettres ! » Intimidations, menaces, comment, dans ces conditions, rester plus longtemps ? Pour Katy, la conclusion s'impose d'elle-même : « Longtemps, la France a été une terre d'asile. Aujourd'hui, c'est à notre tour de nous réfugier, parce que c'est trop tard et que la situation nous a échappé. »

    Comme Daniel W. Rossé, passé à tabac pour un paquet de cigarettes, alors qu'il déambulait dans les rues du quartier Saint-Matthieu, il a fui le centre-ville où il vivait depuis dix ans. « Lorsque je me suis relevé, j'ai mis une heure à faire trois cents mètres pour rentrer chez moi. Quand je me suis présenté au commissariat quelques jours plus tard, les flics n'ont même pas daigné enregistrer ma plainte. »

    Les histoires se ressemblent comme de tragiques copiés-collés. Comme si rien n'était fait. Ou que ce qui est entrepris l'était en vain. Difficile pourtant de croire qu'une telle violence peut régner à Perpignan, et qu'en plein centre-ville, certains quartiers sont de véritables zones de non-droit, aux mains de petits caïds à peine sortis de l'adolescence. Les façades, pour beaucoup, sont ravalées, lessivées. Il n'y a pas de tags. Tout juste quelques travellers, comme on les appelle, qui quémandent trois sous et une cigarette en jouant de la guitare sur le trottoir, une bouteille de Bud à la main. Un calme trompeur. « C'est que les racailles qui habituellement squattent le quai Vauban, terrorisent le quartier Saint-Jacques ou le quartier Saint-Matthieu, ont quitté la ville, tous frais payés par la municipalité, pour la Côte d'Azur », observe un commerçant excédé.

    Abdel, lui, a anticipé le retour de ces « fils indignes » de l'immigration. Agressions, insultes, il a fini par fermer son restaurant de couscous en centre-ville, qui faisait le bonheur des troupes de théâtre à la sortie des spectacles, pour en ouvrir un autre à la fin du mois d'août, dans un quartier plus paisible, en périphérie.

    Latifa (le prénom a été changé), une Algérienne aujourd'hui à la retraite, a honte elle aussi. Honte que ces « Arabes » ou ces « Gitans », dit-elle sans s'entourer des précautions dont le plus souvent usent les commerçants ou les politiques, qui préfèrent évoquer « les populations difficiles », puissent imposer aux habitants de Perpignan un « quasi couvre-feu». « Vous comprenez, insiste-t-elle au téléphone, moi, j'ai connu la guerre. » Les rodéos de scooters, les vols à l'arraché, les trafics, les gosses camés ont fini par dissuader les gens de sortir le soir. Quai Vauban, où a été délocalisé le Quick, les restaurants font le plein de leurs terrasses en journée. Le soir, la clientèle, lorsqu'elle se déplace, se réfugie dans les arrière-salles. « Quand on sort, dit Latifa, on ne peut s'empêcher de se retourner en sursaut au moindre bruit. Ce n'est pas normal. »

    Exaspérés, certains parlent de s'organiser en milice

    Quartier Saint-Matthieu, nous avons rencontré Carlos, une grande carcasse brune qui ne craint pas grand monde. C'est lui qui, au début du mois, est venu porter secours à André Crémer, 88 ans, agressé avec sa femme alors qu'il venait d'acheter du pain, et qui mourra quelques jours plus tard des suites de ses blessures. Assis sur les marches qui conduisent à la CAF, Carlos raconte, jetant parfois un regard un peu inquiet sur les passants qui nous observent, saluant aussi des voisins, des amis. Ceux qui restent encore. Il raconte l'absurdité d'une ville, où bientôt il faudra renoncer à se défendre, renoncer à dire non, sous peine d'être accusé de provocation. Lui vient d'Argentine. Il vit ici depuis plus de vingt-cinq ans. Il a vu se dégrader la situation, se déshumaniser le centre-ville, se transformer la rue Petite-la-Monnaie, autrefois l'artère la plus commerçante. Aujourd'hui, les échoppes sont presque toutes fermées. Ce ne sont plus que rideaux de fer baissés. Il a vu, il y a quelques années, arriver les bobos qui cherchaient à investir l'un des quartiers historiques de Perpignan, avant de quitter leurs appartements au bout de trois mois. Il a entendu et cru les discours sur la mixité sociale. Aujourd'hui, il constate que les communautés s'affrontent, qu'il n'y a plus aucune volonté d'assimilation, et que les gens ne se contentent pas d'importer leur culture, mais aussi leurs problèmes. « Vous imaginez, moi, si j'étais arrivé en bombacha (pantalon gaucho, ndlr), le sombrero vissé sur la tête, avec mon cheval et mes moutons que j'aurais laissés ch... dans la rue ? »

    Maire adjoint UMP chargé de la sécurité, Pierre Parrat minimise. Pour lui, depuis 2005, et les émeutes qui ont vu s'affronter les populations gitane et maghrébine, la situation s'est améliorée. Chiffres à l'appui, il nous en fait la démonstration. On veut bien le croire, croire qu'il ne s'agit que d'un sentiment d'insécurité exacerbé par la crise. Et pourtant, il faut pouvoir entendre cette exaspération sourde qui monte, cette colère qui gronde, la désespérance de beaucoup. Certains parlent à demi-mots de s'organiser en milice pour rétablir l'ordre. D'autres font provision d'armes. « En face, ils ne nous ont pas attendus pour s'équiper. » Le maire lui-même, dans une réunion publique, le 8 juillet, reconnaissait le phénomène:« Ce sentiment d'impunité et d'insécurité prend le pas sur notre vie en société. Il n'y a qu'à voir les magasins qui vendent des bombes lacrymogènes et des matraques électriques littéralement dévalisés par des particuliers. C'est inacceptable. »

    Perpignan est une poudrière. Dans certains quartiers, comme le Bas-Vernet, les médecins ne se déplacent plus en urgence le soir et vous dirigent directement vers l'hôpital. Comme à Béziers. Ou à Nîmes. En mai dernier, un praticien de SOS Médecins a été agressé dans la cité du Valdegour. En réponse, Bernard Sialve, fondateur de la structure nîmoise, a fait valoir son « droit au retrait », « parce qu'il n'est pas de métier qui mérite que l'on puisse mourir pour l'exercer ». « Depuis, dit-il au téléphone, la situation est redevenue normale. » Lorsqu'ils sont appelés en pleine nuit pour ausculter les malades, ils demandent aux habitants d'assurer la sécurité de leur véhicule et de leur personne, faute de quoi, ils ne peuvent intervenir. Bernard Sialve se contente de cela. Un Etat de non-droit où émergent partout des zones d'inégalités territoriales.

    Le Figaro - 31/07/10

  • New York infestée par les punaises!

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    NEW YORK — La ville qui ne dort jamais? Prière de ne pas en parler aux New-Yorkais, contraints de veiller pour traquer des punaises de lit qui ont pris d'assaut les bâtiments de la ville, allant jusqu'à s'immiscer au milieu des petites tenues d'une célèbre boutique de lingerie...

    Mais où s'arrêtera l'invasion? Appartements, bureaux, boutiques: plus rien ne semble stopper les minuscules suceurs de sang.

    Face au danger, les autorités ont promis des moyens (un demi-million de dollars) et des menaces: "Nous voulons envoyer un message aux punaises", a lancé la présidente du Conseil municipal, Christine Quinn. "Prenez garde! Vos jours sont comptés".

    Mais le message a du mal à convaincre tous les New-Yorkais. Les punaises de lit "commencent à se répandre un peu partout, la situation dans les bureaux est dramatique", observe un expert du site www.bedbugcentral.com (punaise se dit "bedbug" en anglais, ndlr).

    Les chiffres donnent le vertige: 31.719 plaintes liées aux punaises ont été formulées au cours des douze derniers mois aux services d'urgence de la ville, soit 26.000 de plus que l'an passé.

    D'habitude, la discrétion est de mise face à ce problème qui peut conduire à la révocation d'un bail ou des factures salées en cas de recours à des exterminateurs.

    Mais l'invasion a pris une dimension peu commune, et plusieurs boutiques branchées, comme "Hollister" et "Abercrombie and Fitch", ont même dû fermer temporairement.

    Pis: les punaises ont même eu le culot d'envahir un haut lieu de la lingerie américaine: une boutique Victoria's Secret. Même cause, même effet: la boutique a fermé le temps d'éradiquer les fautives.

    Mais le mal est fait et le magasin en a pris pour son grade.

    "C'est dégoûtant", se lamentait Adriana Baglenao, une cliente de 42 ans. "Je n'ai acheté que des pyjamas, mais il est clair que je vais les mettre à laver sur le champ".

    A peine plus grandes qu'un grain de riz, les punaises de lit sont des insectes coriaces qui vivent en moyenne 10 mois. Portées disparues ou presque après la Seconde Guerre mondiale, elles ont profité de l'interdiction d'insecticides jugés toxiques, comme le DDT, et du boom des voyages internationaux pour signer leur retour.

    La menace plane désormais sur New York où découvrir qu'un bâtiment est infesté semble presque aussi grave que de recevoir un mauvais diagnostic médical...

    "Oh mon Dieu, ne me dites pas que j'ai des punaises...", s'est émue Robin, une femme vivant à Manhattan, en apprenant que son immeuble figurait sur le site www.bedbugregistry.com, qui répertorie les sites touchés à travers tout le pays.

    Les punaises de lit ne sont guère dangereuses, mais leur morsure est désagréable et entretient leur piètre réputation: elles mordent quand leurs proies dorment, comme des vampires.

    "C'est psychologique. Ca rend les gens complètement dingos", estime Jeremy Ecker, de "The Bedbug Inspectors", une entreprise qui propose de traquer les punaises grâce à des chiens renifleurs.

    "C'est comme les chiens renifleurs qui recherchent de la drogue, des bombes ou des cadavres", explique-t-il. Ils "sont entraînés à ne chercher qu'une seule odeur et à ne détecter que les punaises".

    M. Ecker tarife 350 dollars (plus taxes) ses services. Si cela semble élevé, il faut songer au sacrifice qu'il réalise: l'entraînenemnt des chiens implique d'avoir des punaises de lit sous la main, et M. Ecker n'hésite d'ailleurs pas à les nourrir en plongeant son... avant-bras dans un nid.

    AFP. 31/07/10

  • L'avenir de l'affaire Bettencourt entre les mains du procureur Courroye - Et la justice, entre quelles mains se trouve-t-elle?

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    Philippe Courroye, procureur de Nanterre

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/woerth-pourrait-etre-affaibli-par-l-audition-1184511

    NANTERRE — Liliane Bettencourt, Eric Woerth, Patrice de Maistre : le procureur Philippe Courroye a désormais entre ses mains le récit des témoins-clés de l'affaire Bettencourt-Woerth et doit décider s'il poursuit ou non les différents protagonistes de ce dossier tentaculaire.

    Menées au pas de charge six semaines durant, les enquêtes ouvertes par le parquet de Nanterre après la découverte d'enregistrements clandestins réalisés au domicile de la milliardaire, ont connu leur point d'orgue cette semaine, avec les auditions de Liliane Bettencourt et Eric Woerth.

    Attendues avec impatience, ces auditions à forte charge symbolique n'ont toutefois pas suffi à dissiper les zones d'ombre de cette affaire gigogne, les différents protagonistes du dossier ayant campé sur leurs positions face aux enquêteurs de la brigade financière.

    Interrogée pendant deux heures lundi à son domicile de Neuilly-sur-Seine, Liliane Bettencourt, 87 ans, n'a pas apporté d'éléments nouveaux aux policiers, notamment sur le statut incertain de l'île d'Arros (Seychelles) et sur les dons que son mari et elle ont adressés à des responsables politiques.

    Lors de cette audition, décrite comme "courtoise" par son avocat, Me Georges Kiejman, l'héritière de L'Oréal a ainsi indiqué à plusieurs reprises ne pas se souvenir des faits évoqués ou ne pas être en mesure d'apporter les précisions demandées, n'étant pas elle-même directement en charge de la gestion de sa fortune.

    Entendu à son tour jeudi pendant près de huit heures dans son bureau du ministère du Travail, Eric Woerth, qui a officiellement quitté vendredi ses fonctions de trésorier de l'UMP, a également récusé tous les soupçons qui pèsent sur lui, selon son avocat, Me Jean-Yves Le Borgne.

    M. Woerth a ainsi nié être intervenu pour favoriser l'embauche de son épouse Florence, en novembre 2007, chez le gestionnaire de la fortune Bettencourt, comme le laissent entendre les enregistrements clandestins réalisés par la majordome de la milliardaire.

    Il a par ailleurs rejeté toute opération de financement illégal de l'UMP lors de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, comme l'en a accusé à plusieurs reprises face aux enquêteurs l'ancienne comptable de Mme Bettencourt, Claire Thibout.

    Vendredi, ces auditions ont été complétées par une nouvelle garde à vue du gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre. Le patron de Clymène, qui avait déjà été entendu les 15 et 16 juillet, a "apporté des précisions" aux enquêteurs, après les témoignages des autres protagonistes de l'affaire, selon son avocat, Me Pascal Wilhelm.

    Avec ces auditions, qui viennent s'ajouter aux multiples perquisitions et interrogatoires menés depuis la découverte des écoutes pirates, le procureur Philippe Courroye a toutes les cartes en mains, désormais, pour décider des suites à donner à cette affaire sensible.

    Ouverture d'une information judiciaire, avec désignation d'un juge d'instruction indépendant ? Renvoi devant le tribunal correctionnel ? Classement sans suite ? Interrogé jeudi sur les suites qu'il entendait donner aux enquêtes en cours, M. Courroye est resté silencieux.

    "Aucune décision à ce stade-là n'a été prise. Les vérifications se poursuivent", a néanmoins indiqué vendredi à l'AFP une porte-parole du parquet de Nanterre.

    Alors que le mois d'août, traditionnellement plus calme sur le plan judiciaire, se profile, avec les vacances judiciaires, le feuilleton de l'affaire Bettencourt devrait s'assoupir durant quelques semaines.

    AFP. 31/07/10

    Pas de perquisitions au domicile du couple Woerth

  • Des croix gammées sur des magasins casher à Paris

    PARIS (AFP-EJP)---Des croix gammées ont été découvertes jeudi sur les façades et vitrines d'une douzaine de magasins casher boulevard Voltaire à Paris (XIe arrondissement), a annoncé l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) y voyant une "nouvelle manifestation de haine antisémite".   

    Une source policière jointe par l'AFP a fait état de quatre croix gammées tracées au marqueur noir sur deux commerces ainsi que sur le mur d'une école juive du boulevard Voltaire et sur la façade d'un immeuble voisin.   

    Les inscriptions ont été effacées par les services municipaux, a précisé l'UEJF dans un communiqué.   

    « Je tiens à exprimer mon émotion et mon indignation à la suite de la découverte de croix gammées sur des façades du boulevard Voltaire », a déclaré le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, dans un communiqué.  

    « De tels actes, qui rappellent les heures les plus sombres de notre histoire, ne doivent pas rester impunis. Au nom de Paris, je redis ma détermination à lutter sans relâche contre l’antisémitisme, et à défendre les valeurs de tolérance et de respect qui fondent l’identité de notre Ville », a-t-il ajouté.

    Patrick Bloche, député-maire PS du XIe arrondissement, a condamné avec une "extrême fermeté" ces actes antisémites "inadmissibles".   

    "Les messages de haine qui ont été inscrits sur les façades et les vitrines de magasins casher ne peuvent que rappeler, avec une terrible intensité, les actes commis à une époque où la France avait perdu toute sa dignité", a-t-il écrit dans un communiqué.

    EJP - 30/07/10

  • VIDEO Des "français" qui veulent rentrer dans leur pays

    http://www.youtube.com/watch?v=1JFpLSQKDuI

    Si les filles de ces musulmans ne peuvent pas porter le voile islamique ou aller dans une école musulmane, alors ces "français" songent à retourner dans leur pays.

  • Brice Hortefeux: "300 camps de Roms seront démontés"

    VIDEO http://www.youtube.com/watch?v=dWpiWP5UP-g

    Élysée : les premières mesures de la réunion sur les Roms et les gens du voyage viennent d’être révélées par Brice Hortefeux : « 300 camps de Roms seront démontés dans les 3 mois qui viennent. Les Roms délinquants seront expulsés » .

    Nul doute que les Roms repartiront donc en Roumanie ou en Bulgarie les poches bien pleines. Car ce sont les départs dits « volontaires » qui font gonfler les chiffres des reconduites à la frontière du gouvernement français. En effet les Roms représentent environ un tiers des expulsions.

    Ces derniers se voient attribuer une très confortable somme d’argent comme le veut la procédure d’aide au retour volontaire :

    • 3500 euros par couple
    • 2000 euros par personne isolée
    • 1000 euros par enfants jusqu’au 5ème enfant
    • 500 euros par enfant au-delà du 5ème enfant

    Sous couvert d’expulsion, c’est donc la plupart du temps un retour financé par le contribuable qui fait partir les Roms, ces derniers ayant évidemment tout intérêt à revenir par la suite.

    Le ministre de l’intérieur Brice Hortefeux a également annoncé un échange de policiers entre la France et la Roumanie, mesure destinée à lutter contre les « comportements » de certains Roms et gens du voyage.

    Le gouvernement nommera dix inspecteurs du fisc afin de « contrôler la situation des occupants » dans certains camps des Roms et gens du voyage.

    Défrancisation.com - 29/07/10

  • Grenoble: Kamel Lahreche, le cousin de Karim Boudouda, a été inculppé

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    Le quartier de La Villeneuve à Grenoble
    Alors que le gouvernement de Nicolas Sarkozy s’acharne sur les "gens du voyage", peu nombreux en France, d’autres communautés semblent étrangement à l’abri de toute mesure d’éloignement.

    Le gérant du bar “Le Yaz Café”, qui se trouve place du Marché au cœur du quartier de La Villeneuve et dans la cave duquel des armes ont été découvertes par la police lundi matin, devait être déféré hier en fin d’après-midi devant un juge d’instruction.

    Kamel Lahreche devait être mis en examen pour “détention d’armes de 1ère et 4ème catégories” et le parquet de Grenoble devait requérir son placement en détention provisoire. Cet homme de 44 ans n’est autre que le cousin germain de Karim Boudouda, le braqueur de 27 ans qui a été tué par un policier lors d’une fusillade après l’attaque du casino d’Uriage ; et dont la mort avait provoqué trois nuits d’émeutes dans le quartier de La Villeneuve.

    Des émeutes au cours desquelles les représentants de l’ordre avaient essuyé des tirs à balles réelles. C’est dans le cadre de ces “tentatives d’homicides sur des agents de la force publique” que Kamel Lahreche a été interpellé : au sous-sol du bar qu’il tient depuis plusieurs années, un sac contenant trois pistolets automatiques de calibres 9 mm et 7,65 ainsi qu’un pistolet-mitrailleur de type Uzi (le même, en l’occurrence, que celui que Boudouda et son complice _toujours en fuite_ ont utilisé pour braquer le casino) a été retrouvé avec une centaine de munitions de différents calibres.

    L’homme prétend qu’un jeune du quartier dont il ne connaît que le prénom a déposé ce sac dans sa cave, il y a plusieurs semaines, et ne serait pas venu le reprendre…

    Une cave qui semblait par ailleurs faire office de stand de tirs : les murs étaient criblés d’impacts de balles et des étuis de projectiles percutés jonchaient le sol. Les armes ont été envoyées au laboratoire d’Ecully afin d’y être analysées. On ignore donc, pour l’instant, si elles ont servi pour tirer sur les forces de l’ordre lors des nuits de violences.

    Source : Le Dauphiné Libéré

    Défrancisation.com - 29/07/10

  • Substitution ethnique: les chiffres d'une démographe

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    Directrice de recherche à l’INED, Michèle Tribalat brise les tabous, met les pieds dans le plat et part en guerre contre l’INSEE, la CNIL, le HCI, le PNUD et le pouvoir politique français qui imposent à l’opinion publique la nouvelle idéologie à la mode : « le bon peuple » doit croire à la « bonne fée » Immigration.
    Elle publie dans son dernier livre « Les Yeux Grands Fermés » des chiffres apeurant qui témoignent de la substitution ethnique face à laquelle les Français et les Européens sont confrontés.

    Extrait :

    En France en 1999, près de 14 millions de personnes étaient d’origine étrangère, soit 24 % de la population recensée en métropole. Si l’on ne garde que deux générations -immigrés et enfants d’immigrés -, qui forment le champ d’enregistrement des données dans d’autres pays, cette proportion est de 17 % . Elle est à comparer, selon une définition voisine, à 22 % aux États-Unis à la même époque, 9,6 % en Norvège en 2000, 20 % en Suède en 2000, 17,5 % aux Pays-Bas en 2000. Cette proportion a très vraisemblablement augmenté dans les années 2000, sans qu’on puisse situer le niveau actuel en France. En revanche, on sait qu’elle a progressé en Suède (25 % au 1er janvier 2009), aux Pays-Bas (20 % au 1er  janvier 2009) et en Norvège (14,7 % au 1er janvier 2009). En Allemagne, la population avec antécédent migratoire représente 18,4 %3 de la population totale dans le Mikrozensus de 2006.

    Si les effets démographiques de l’immigration étrangère se sont effacés dans les régions traditionnelles d’implantation du Sud et du Nord-est, ils se sont déplacés vers l’0uest. Pratiquement tous les départements d’un grand Ouest qui commence aux franges de l’Île-de-France, où la présence d’origine étrangère était autrefois extrêmement faible, ont vu la proportion de jeunes d’origine étrangère augmenter considérablement. C’est la fin d’un peuplement quasi homogène à l’Ouest. Dans le Maine-et-Loire, par exemple, à peine plus d’un jeune sur cent était d’origine étrangère. C’est le cas d’un sur quatorze en 2005.

    À Grigny, dans l’Essonne, 31% des jeunes sont d’origine subsaharienne, soit trois fois plus qu’en 1990.

    À Angers, la proportion de jeunes d’origine étrangère est passée de 3 % à 16 %. Autre exemple, le Loir-et-Cher où la proportion de jeunes d’origine étrangère atteint 13 % en 2005 contre 4 % seulement en 1968. C’est a Blois que l’évolution a été la plus frappante. Cette ville compte désormais un tiers de jeunes d’origine étrangère contre un sur vingt seulement à la fin des années 1960. Plus de 80 % d’entre eux sont d’origine maghrébine, subsaharienne ou turque. En 2005, à Blois, on compte relativement autant de jeunes d’origine maghrébine qu’à Lyon ou dans le 10ème arrondissement de Paris (environ 13%), autant de jeunes d’origine subsaharienne qu’à Courbevoie ou dans le 12ème arrondissement de Paris (autour de 8%) et presque autant de jeunes d’origine turque qu’à Mantes-la-Jolie (respectivement 6 % et 6,7 %). Ces trois origines réunies placent Blois au niveau de Marseille et de Villeurbanne. On le voit, l’évolution modérée de la proportion de jeunes d’origine étrangère au niveau national cache des évolutions territoriales importantes, avec une congestion importante de l’Ile-de-France et une avancée vers l’Ouest très spectaculaire.

    Mais l’évolution a varié selon la taille des communes. Seules les communes d’au moins 10000 habitants ont vu la proportion de jeunes d’origine étrangère augmenter, particulièrement les villes comptant entre 30000 et 100 000 habitants, où elle a plus que doublé (…).

    La concentration montante de jeunes d’origine étrangère dans les zones les plus urbanisées reflète deux mouvements inverses : une prédilection accrue des familles d’origine française pour les petites villes, mais une «préférence ›› immigrée pour les villes plus importantes. Ainsi la part des jeunes d’origine française qui résident dans des communes de moins de 10000 habitants est passée de 52 % en 1968 à 60 % en 2005 tandis que celle des jeunes d’origine étrangère régressait de 43 % à 30 %. La région parisienne détient désormais le record des concentrations communales. Parmi les vingt communes où la concentration dépasse 60 % en 2005, toutes sauf une, Vaulx-en-Velin, sont situées en Île-de-France avec, entête, Clichy-sous-Bois, Aubervilliers et La Courneuve, toutes les trois en Seine-Saint-Denis, où environ trois quarts de la jeunesse est d’origine étrangère. Dans ces trois villes, la proportion de jeunes d°origine étrangère
    ne dépassait guère 20 % à la fin des années 1960. Dans certaines villes du pourtour parisien, les fortes concentrations sont atteintes grâce à l’apport spécifiquement subsaharien. C’est en Ile-de-France que débouche 60 % du flux d’immigration subsaharienne. À Grigny, dans l’Essonne, 31% des jeunes sont d’origine subsaharienne, soit trois fois plus qu’en 1990. C’est le pourcentage le plus élevé de France, devant Les Mureaux, Évry, Stains, Sarcelles, Saint-Ouen, Pierrefitte-sur-Seine, Bondy et Épinay-sur-Seine où il avoisine ou dépasse 20 %. Ils sont désormais plus nombreux que les jeunes d’origine maghrébine à Grigny et à Évry. Les flux migratoire des toutes dernières années n’ont guère changé de nature avec, on la vu, une forte dominance de flux à l’orientation prédéterminée par les liens familiaux. L’Île-de-France reste encore la destination privilégiée. Ce phénomène de concentration locale dans et/ou autour des grandes villes n’est pas propre à la France et concerne nombre de nos voisins Ainsi, en 2005 48 % de l’ensemble de la population d’Amsterdam tous ages réunis, est d’origine étrangère.

    Source : Les yeux grands fermés, pages 155 à 160

    Défrancisation.com - 30/07/10

  • Paul-Eric Blanrue: l'Union Européenne devrait reconnaître le principe de la souveraineté des nations

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    Commentant l’adoption par les ministres des Affaires étrangères de l'Union Européenne (UE) de mesures spécifiques contre l'Iran allant bien au-delà du quatrième train de sanctions décidée en juin par le Conseil de sécurité de l'Onu, l’historien et penseur français Paul-Éric Blanrue, estime que « l'Union européenne (UE) devrait reconnaître le principe de la souveraineté des nations et laisser l'Iran procéder à sa légitime modernisation technologique.

    Interrogé par le correspondant de l’Irna à Paris, sur la position iranienne qui affirme que les sanctions ne feront que compliquer les discussions sur le dossier nucléaire, Paul-Éric Blanrue dénonce l’attitude de l’UE qui, dit-il, « met de l'huile sur le feu au lieu de dépassionner le débat.


    Il ironise sur l’attitude de l’Occident qui cherche à donner l'impression que Téhéran menace la paix mondiale, « alors que nul n'a jamais été capable de prouver que ses ambitions nucléaires sont de nature militaire. C'est bien simple : on nous refait le coup des "armes de destruction massive" de Saddam Hussein ! » s’indigne t-il.


    « Si l'UE tient vraiment à réagir avec intelligence sur la question du nucléaire au niveau international, son rôle est de commencer par le commencement, c'est-à-dire demander des comptes à Israël, qui développe en secret un programme nucléaire militaire sur le site de Dimona, avec, à ses débuts en 1956, je le rappelle, l'aide du gouvernement français de Guy Mollet et de l'avionneur Dassault, rôle repris ensuite par les États-Unis » estime l’auteur de l’ouvrage « Sarkozy, Israël et les juifs ».


    Pour Paul-Éric Blanrue , « il devrait aller de soi qu'un gouvernement ne discute pas sereinement si on le soumet à des conditions qui nient sa légitimité ainsi que la dignité de son peuple ».


    S’interrogeant enfin sur le fait que l'UE considère par principe que l'Iran soit un danger pour la paix mondiale, Paul-Éric Blanrue souligne que « c'est manifestement la position belliqueuse d'Israël qui pose problème au Moyen-Orient et menace de mettre le feu aux poudres dans la région.


    Il dénonce surtout « l'action souterraine des réseaux pro-israéliens, très puissants en France et au sein de l'UE, mais aussi, bien sûr, l'influence des États-Unis, soutien permanent d'Israël, qui ont, depuis George Bush, placé l'Iran dans "l'axe du mal", car ce pays menace ses plans d'hégémonie mondiale.

    IRNA - 29/07/10

  • Le réalisateur américain Oliver Stone "regrette" ses propos sur les juifs

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    Né en 1946 à New York d'un père américain d'ascendance juive et d'une mère française

    LOS ANGELES — Le réalisateur américain Oliver Stone a affirmé mardi "regretter" ses propos controversés publiés dans la presse britannique ce week-end, où il affirmait que si la culture occidentale met l'accent sur l'Holocauste c'est parce que les juifs "contrôlent les médias".

    "En essayant d'avoir une vision historique plus large sur les atrocités commises par les Allemands envers de nombreuses personnes, j'ai fait un amalgame maladroit sur l'Holocauste, j'en suis désolé et je le regrette", déclare-t-il dans un communiqué.

    "Bien évidemment, les juifs ne contrôlent pas les médias ou une quelconque autre industrie", ajoute-t-il. "Le fait que l'Holocauste soit aujourd'hui un sujet très important et toujours d'actualité est à mettre au crédit du travail inlassable de nombreuses personnes engagées dans le travail de mémoire sur cette atrocité -- car ce fut une atrocité", conclut-il.

    Le cinéaste répond ainsi à l'avalanche de réactions suscitées par ses propos publiés dans le Sunday Times, dans lequel il affirmait aussi qu'Adolf Hitler "a fait bien plus de mal au peuple russe" qu'aux juifs.

    Le Centre Simon-Wiesenthal, basé à Los Angeles, avait notamment réagi en qualifiant Oliver Stone de "perroquet de plus dans le choeur antisémite", et appelé Hollywood à s'insurger contre les dires du cinéaste de "Né 4 juillet", "JFK" ou "Wall Street".

    AFP. 30/07/10

  • L'implosion est-elle pour bientôt? La Belgique comme laboratoire de l'Europe de demain

    Le scrutin du 13 juin dernier a vu dans la partie flamande de la Belgique, les indépendantistes de la Nieuw-Vlaamse Alliantie arriver largement en tête (27,8% des voix auxquelles il faut ajouter le score du Vlaams Belang soit 12,3 %). Leur leader, Bart De Wever, qui se déclare un chaud partisans de l’Union européenne, a juré la mort de la Belgique. Républicain il se qualifie de «patriote flamand» et prône l’« évaporation » de l’État Belge, en attendant cette étape ultime il propose une Belgique confédérale, où les régions auraient plus de pouvoir que le gouvernement central, réduit à ne s’occuper que la défense et des affaires étrangères.

    Contrairement à ce que pourraient penser nos lecteurs, ce qui se passe en Belgique n’est pas anodin, tout au contraire ,comme en Italie du Nord, les événements politiques qui s’y déroulent donnent un avant-goût de ce que pourrait bien être l’Europe de demain : des grandes régions indépendantes étant venue à bout des États-Nations et membres à part entière, sans intermédiaire, de l’Union européenne.

    Ce danger, quatre jeunes intellectuels belges, originaires des trois communautés (flamande, wallone et germanophone) : Quentin Martens, Louis-Alfons Nobels, Antoine de Lame, Sandrine Siegers l’ont bien cerné dans un manifeste titré « L’art d’être belge » et publié le même jour dans la presse francophone et néerlandophone. Que nous disent-ils ? « Avec sa mixité, sa diversité de cultures - la rencontre des mondes latin et germanique - et ses richesses linguistiques, la Belgique a été et reste un des laboratoires de l’Europe. Depuis toujours, nous sommes un carrefour de civilisations. Ce qui se passe en Belgique, la méfiance de l’autre et le repli sur soi, est la boîte de Pandore de tous les Etats membres de l’UE. Les minorités linguistiques existent partout en Europe, à l’exception du Portugal. Demain, ce seront l’Écosse, la Catalogne, les minorités slovènes en Autriche. Si nous ne sommes pas capables de vivre ensemble, qui en Europe l’est encore? »

    Cette analyse, le journaliste liégeois Régis Mex la partage totalement dans son article « La Belgique, une victime du Nouvel ordre mondial ? » (AlterInfo 11 Juin 2010). Il va même plus loin : « Comme le souligne avec beaucoup de justesse un des membres du “groupe de Warande”[une association d’hommes d’affaires, de journalistes et de professeurs d’université flamands], Rémi Vermeiren : “Vu le nombre croissant de compétences européennes d’une part, et de compétences régionales d’autre part, il ne reste en fin de compte plus tant que ça de la Belgique.” Ces propos sont en fait valables pour l’ensemble des pays de l’Union européenne. En effet, nous assistons à l’édification d’un État européen parallèlement à la délégation de pouvoirs politiques, financiers, administratifs, etc., aux régions, ces dernières traitant de plus en plus avec l’autorité supranationale de Bruxelles. Entre ces deux pôles, l’État national est pris dans un véritable étau. Vidé de sa substance, l’État belge n’est plus en mesure de freiner l’implosion du pays. »

    Quand à l’universitaire Chems Eddine Chitour, sa vision des choses développée dans « Néolibalisme et états-nations : la Belgique premier maillon faible » (Mondialisation.ca, 18 juin 2010) est elle aussi concordante : « La Belgique est un laboratoire ! Tout ce qu’il s’y passe n’est pas anodin et est à mettre en lien avec le projet d’un nouvel ordre mondial qui est dans son étape “assassinat des Etats-nations”. Cette crise programmée va générer un chaos réorganisateur comme le disait Condoleezza Rice. Ce qui se passe en Belgique semble être une “expérience de masse” qui ne doit pas nous être indifférente. A qui le tour ? Pour que rien ne s’oppose au néolibéralisme qui n’a rien à faire des États-nations faibles, s’intéressant surtout aux consommateurs, les États doivent disparaître au profit d’entités plus “flexibles”. L’Occident a adoubé sans coup férir la partition de la Yougoslavie, puis de l’Irak, et encourage l’atomisation d’autres puissances au nom, en théorie, de la liberté des peuples.
    On l’aura compris, le seul but des puissances financières dirigeant le néolibéralisme est de mettre à genoux les États, ces entités empêchant leur mainmise totale sur le monde. Les pays ayant en leur sein des particularismes régionaux (Pays basque, Corse, Sardaigne, etc.) ont du mouron à se faire si l’exemple de la Belgique venait à être contagieux, au nom de la liberté des peuples, c'est-à-dire en définitive de l’évaporation des Nations que Renan définissait comme “ le désir de vivre ensemble ” ».

    En attendant cela, les activistes du nationalisme flamand ont délaissé le combat contre l’immigration extra-européenne pour se concentrer sur le voisin francophone.

    Ce qui fait que, comme le relève, dans « La Belgique au bord du chaos », notre confrère Nations presse magazine, « Depuis quelques temps, un vent mauvais souffle contre les Belges d’expression française, accusés de tous les maux. » Et de citer des exemples confondants de racisme et de ségrégation. Ainsi dans certaines communes, les élus démocrate-chrétiens et flamands ont négocié avec des promoteurs immobiliers pour qu’ils n’installent pas de francophones chez eux. Dans des villes proches de la frontière linguistique, les Flamands font disparaître les panneaux de rues en français, tout comme dans certains quartiers bruxellois. L’office de l’emploi flamand, publie des offres dans lesquelles il est spécifié qu’il faut aussi être « né en Flandre » en, plus de parler couramment le flamand. Etc.

    Et l’auteur de l’article de relever que « depuis quelques mois, les pressions sur les Wallons et la politique francophobe que certaines municipalités flamandes de l’arrondissement de Bruxelles exercent contre ceux qui parlent mal ou peu le flamand ressemblent à s’y méprendre aux méthodes de purification ethnique larvée utilisées par les extrémistes pan-albanais au Kosovo-Métochie contre les Serbes pour les y chasser. »

    En Espagne, les excès du fédéralisme ont suscités la naissance d’un grand mouvement populaire l’Unión progreso y democracia, un parti qui refuse de se définir comme de gauche ou de droite et qui vise à défendre les liberté des citoyens face aux communautés autonomes (nous vous en avions parlé dans le n° 1 de Flash). En Belgique, la réaction se fait encore attendre, mais signe peut-être d’un frémissement, la Belgische unie - Union belge, le parti unitariste belge a nettement amélioré ses scores lors des dernières élections.

    Christian Bouchet

    VOXNR - 30/07/10

  • Les chevaux de bois du carrousel de la Tour Eiffel ne tourneront plus

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    "Bon... La police est là. Ils attendent les démonteurs avec les grues et les camions..." 5 heures, vendredi matin. Roger Alliot, propriétaire du carrousel situé près de la Tour Eiffel laisse un message sur notre répondeur. Le ton est las, désespéré. Comme prévu, quoique un peu plus tôt, les autorités sont là, prêtes à démonter son installation, visée par une procédure d'expulsion. Quelques heures plus tard, la Ville de Paris annonce le démantèlement du manège. Un manège mythique qui vingt-cinq ans durant, aura fait tourner des milliers de têtes sous le nez de la Dame de fer.
    Jeudi, ce forain de 77 ans expliquait combien cela le rendait "malade" d'imaginer ses chevaux de bois partir un à un. "J'ai dû envoyer ma petite-fille de 24 ans à la campagne... Ici, elle pétait les plombs". Son manège, il était parti, dans les années 1970, l'acheter au fin fond de l'Espagne. Un vrai carrousel à l'ancienne avec ses chevaux de bois, qui montent et qui descendent, donnant l'impression de galoper. Un manège qui transforme les enfants en cavaliers de contes de fées, les grands en gamins de 8 ans. "C'est l'un des rares à posséder 36 chevaux", précisait fièrement Roger Alliot.
     
    "C'est une histoire d'argent"
     
    En 1986, le carrousel s'installe près de la Tour Eiffel ; très exactement à 140 mètres du monument le plus visité au monde. A l'époque, le forain ne dispose que d'une autorisation ponctuelle et provisoire. Elle est prolongée jusqu'en 1987. Ensuite, rien. Le forain s'acquitte chaque année d'un droit de place. Le montant : 50.000 euros. "J'ai toujours réglé mes redevances, je n'ai jamais eu de problèmes ni avec la police, ni avec les parcs et jardins, ni avec la mairie", insiste Roger Alliot. Il affirme demander depuis 1986 à être régularisé. "On n'a jamais voulu légaliser mon emplacement", dit-il. Malgré tout, le manège demeure sans souci, jusqu'en 2001 quand Paris change de maire. Dans un communiqué publié vendredi, la Ville rappelle qu'une décision du tribunal administratif de Paris du 24 mai 2006 "a prononcé l'expulsion du manège", un jugement confirmé en appel en 2007 et que le propriétaire a "ignoré". D'autres procédures ont dû alors être engagées.
     
    La veille, à l'AFP, la Ville expliquait avoir "souhaité mettre de l'ordre dans le secteur des petits marchands qui en fait sont de gros marchands", Roger Alliot ayant, selon elle, l'un des emplacements "les plus rémunérateurs de Paris", avec des chiffres en haute saison touristique atteignant "plus de 10.000 euros par jour". La Ville lance un appel à candidatures, celle de Roger Alliot n'est pas retenue. La redevance du nouvel exploitant "est très supérieure aux 50.000 euros par an" versés par ce dernier, précise la mairie. "C'est une histoire d'argent", accuse Roger Alliot. Et de dénoncer le fait qu'un autre forain très connu à Paris, qui "monte d'autorité" ses manèges comme ceux des Tuileries, "a tellement la puissance de l'argent qu'on le légalise ensuite". D'après lui, c'est ce même forain, qui "comme par hasard" devrait installer l'un de ses manèges à sa place. La mairie précise avoir choisi "après l'étude de plusieurs dossiers", un nouvel exploitant pour le site dont le futur manège devra répondre à de "hautes exigences environnementales".

    S'il ne comptait pas se battre physiquement contre ce démontage, Roger Alliot ne va pas se laisser faire. D'un ton mystérieux, il racontait ainsi, jeudi toujours, qu'en guise de représailles, il dévoilera le nom d'une dame qui, en 2007 lui a proposé de régulariser sa situation en échange de 200.000 euros. Affirmant, elle, avoir subi des accusations de "magouilles" et de "tentatives de racket", la Ville de Paris comptait, elle, déposer plainte pour diffamation contre le forain. "Que la mairie dépose plainte. Nous attendons sans crainte et sans déplaisir cette procédure", a réagi l'avocat de Roger Alliot, Me Portejoie. "Ça fait huit ans de guérilla procédurale et ça continue", a-t-il ajouté en précisant que de son côté "une série de procédures" était encore en cours, pour se plaindre notamment du choix d'un nouvel exploitant. L'avocat s'est aussi étonné de la "précipitation" soudaine de la Ville pour faire exécuter une décision de justice remontant à plusieurs années.
    TF1 News - 30/07/10

  • Les trois jeunes emprisonnés en Croatie libérés sous caution

    Hier après-midi, les trois adolescents d’Argenteuil retenus par les autorités à Dubrovnik, en Croatie, ont été libérés sous caution. Agés de 15 à 17 ans, ils avaient été placés en détention provisoire le 11 juillet à la suite d’une rixe qui s’était terminée par l’hospitalisation d’un Croate de 16 ans souffrant d’une hémorragie cérébrale.

     

     

    Une trentaine d’adolescents français issus de différentes régions (dont quinze d’Argenteuil) étaient depuis une semaine en colonie de vacances à Dubrovnik et c’est durant un « temps d’autonomie » (une sorte de quartier libre) que la bagarre a éclaté aux abords de la vieille ville.

     

    Ils doivent pointer tous les jours au commissariat local

    Hier, les trois mineurs mis en cause dans cette rixe ont donc retrouvé leurs parents, tous sur place depuis le 19 juillet. Mais ils restent placés sous contrôle judiciaire avec l’interdiction de quitter le territoire. Ils doivent d’ailleurs se présenter chaque jour au commissariat local. A priori, les trois autres mineurs — dont deux d’Argenteuil — retenus en Croatie en qualité de témoins des faits ne pourront pas non plus rentrer en avant les conclusions de l’enquête du juge d’instruction chargé de l’affaire, soit au plus tard le 11 août. Le conseiller municipal délégué à la jeunesse, Dominique Mariette (LO), qui avait été dépêché sur place dès le lendemain de la rixe par la mairie d’Argenteuil, est, lui, rentré en . Mais la municipalité assure être en contact quotidien avec les familles et avec le magistrat de liaison envoyé à Dubrovnik par l’ambassade de .

    Quant au jeune Croate blessé, sorti d’affaire, il souffrirait de pertes de mémoire, en particulier des événements qui l’ont conduit à l’hôpital. Ce qui n’arrange pas les enquêteurs puisque les circonstances dans lesquelles la bagarre s’est déclenchée restent floues.

    Face à ces événements, la mairie d’Argenteuil a décidé d’annuler une seconde colonie en Croatie prévue en août, à laquelle quinze autres adolescents de la ville s’étaient inscrits.

    Le Parisien - 30/07/10

    Qui paye le voyage et le séjour des parents?

     

  • VIDEO - Polémique autour d'une expulsion de squatteurs à la Courneuve

    http://www.dailymotion.com/video/xe63l2_evacuation-de-familles-sans-logemen_news

    Une vidéo montre l'évacuation musclée de 190 personnes installées au pied de la Tour Balzac à la Courneuve en Seine-Saint-Denis, parmi lesquelles des femmes enceintes et de très jeunes enfants.

    Ils avaient été évacués une première fois de la barre Balzac, dont la destruction est prévue d'ici la fin de l'année, le 8 juillet. Les quelque 130 squatteurs, dont 57 femmes et 19 enfants, s'étaient ensuite installés dans des tentes au pied de l'immeuble pour réclamer leur relogement. C'est pour mettre fin à ce campement improvisé, auquel s'était joint une cinquantaine d'autres personnes, que les forces de l'ordre sont intervenues le 21 juillet, une opération effectuée «plutôt dans le calme» selon la préfecture. Mais l'association Droit au Logement (DAL) dénonce de son côté des pratiques «brutales» et des «violences policières».

    On y voit notamment une femme enceinte faire un malaise, et une autre se faire traîner au sol alors qu'elle porte son bébé dans le dos, jusqu'à ce que les policiers se rendent compte de la présence de l'enfant entre la mère et le bitume et ne le dégagent. «Les expulsions ne se font pas dans la douceur mais là, un cap a été franchi. C'est la première fois qu'on voit une telle violence avec des femmes et des enfants, s'indigne le DAL, qui réclame des «sanctions» à l'égard des auteurs de ces « brutalités policières ».

     

    La préfecture réfute toute violence policière

     

    Interrogée par Le Parisien, la préfecture de Seine-Saint-Denis maintient qu'il n'est pas question de «violences policières». «Les gens étaient informés selon la procédure légale. Il y a eu une première sommation au mégaphone, puis une deuxième prévenant du recours à la force. Dès lors, le rassemblement interdit est un délit». Concernant la mère traînée au sol avec son enfant coincé entre son dos et le sol, la vision de la préfecture diffère de celle du DAL. «On voit une maman qui n'ignorait pas la présence de son enfant et qui, d'elle-même, se met sur le dos. Le policier ne l'avait pas vu et quand il s'en rend compte, il prend l'enfant dans ses bras».

    Selon Le Parisien, la personne filmant la scène a été invitée par un policier à stopper l'enregistrement, puis sa caméra a été «cassée». Les journalistes étaient «tenus à l'écart ce jour-là», précise le quotidien. Après l'évacuation, 126 personnes avaient été interpellées et conduites en car dans plusieurs commissariats avant d'être libérées au fur et à mesure de la journée. Selon la préfecture, 70 ont accepté des nuitées d'hôtel en attendant une solution de relogement plus permanente.

    Le Figaro - 30/07/10