Par Roger Holeindre, président du CNC et premier vice-président du FN
Dès le début de cet article, je tiens à faire remarquer à mes lecteurs qu’en ce qui concerne le titre, je n’ai pas mis un point d’interrogation.
J’ai toujours prié pour que notre pays ne connaisse pas de troubles internes graves… Aujourd’hui, je pense que les crétins sans foi qui nous gouvernent, ou qui essaient de nous gouverner, nous emmènent vers un désastre sanglant !
Tout a été fait ces dernières décennies pour que les forces de l’ordre aient… petit à petit… les mains liées. Les voyous ont toujours raison et la police, quoi qu’elle dise, quoi qu’elle fasse… TOUJOURS TORT !
Un état d’esprit nauséeux a été mis en place et les « anars » de tous les médias s’en donnent à cœur joie. Il est vrai que M. Sarkozy a généreusement distribué des bâtons pour se faire battre. Avec ses airs de petit loubard de banlieue, ses éternelles promesses… la main sur le cœur… n’ont pas, non plus, arrangé les choses.
Mais cet homme est le Président de notre République et la façon dont il est caricaturé, ridiculisé, chaque jour par l’ensemble des médias, fait qu’il a perdu toute crédibilité.
Le marxisme est mort… un beau jour… derrière feu le mur de Berlin… qui est vendu aujourd’hui en morceaux dans les échoppes… mais la vérole marxiste, elle, se porte bien, puisqu’une grande partie de nos journalistes en reste imprégnée, comme par une sorte de pandémie mentale à gonocoques rouges… dont on ne guérit jamais.
Les peuples du monde dit libre avaient réussi à ne plus croire « aux lendemains qui devaient chanter ». Ils avaient compris que Karl Marx, Mao, Staline et compagnie, n’étaient que des criminels, des charlatans sanglants !
Il faudra expliquer à nos descendants pourquoi les adeptes du « libéralisme libéral » d’aujourd’hui, auront réussi à faire encore plus de mal aux populations de la planète
Certes, sans avoir recours aux assassinats programmés et généralisés qui laissaient des traces, mais par des mensonges éhontés, une dictature « douce », une falsification de l’histoire et un bourrage de crâne, auprès duquel celui du sieur Goebbels peut passer aujourd’hui pour un travail d’amateur.
Ce dernier 14 juillet a été l’objet de plusieurs opérations malveillantes envers la France et ce, encore, de la part de scribouillards dont une grande majorité est politiquement nulle, pour ne pas dire composée d’ignares malfaisants et sans patrie.
Je ne sais sur proposition de qui la France de M. Sarkozy a décidé d’inviter à Paris les chefs d’État de ces ex-colonies qui, voici cinquante ans, accédèrent à l’indépendance ? Mais ce que je sais, c’est que ces chefs d’État étaient donc nos hôtes officiels, et que la moindre des choses était de ne les considérer que comme tels ! Pourtant, aussitôt, la quasi-totalité de notre presse et de nos médias entra en transe… Tous les marxistes aux mains rouges de sang, tous les justiciers de banlieue, les guillotineurs du dimanche, les droits-de-l’hommiste, se déchaînèrent sans aucune retenue, avec d’autant plus d’aisance qu’ils savaient ne rien risquer.
À entendre tous ces Fouquier-Tinville au petit pied… ces dirigeants venus d’Afrique n’étaient pas démocrates ! L’étaient-ils donc hier, quand ils étaient marxistes où socialos scientifiques ? Quand, grâce à Moscou, une grande partie de ces États avaient basculé dans la terreur et, copiant la maison mère… installaient des goulags locaux, dont les leaders ne régnaient que par le meurtre organisé et les tueries de masse… s’en prenant partout aux ethnies minoritaires que la France avait sauvegardées.
Le peuple français est-il donc devenu tellement « abruti » qu’il ignore que ce sont les mêmes, ou leurs pères, qui, hier, poussaient à l’indépendance immédiate… même pour les territoires les moins avancés où la France aurait dû, ne serait-ce que par charité humaine, rester quelques décennies de plus.
Une grande partie de ces colonies ne voulaient pas de l’indépendance immédiate. Aimé Césaire, lui-même, l’a dit et écrit vingt fois !
Quant aux Français connaissant et aimant l’Afrique (il y en eu beaucoup), ils sonnaient le tocsin pour alerter les populations métropolitaines abusées par des marchands de vent… Attention… à notre départ, c’est le tribalisme qui règnera sans partage ! Ce fut le cas presque partout ! Dans le même temps où ils insultaient nos hôtes, les « anticolonialistes de salon » trouvaient nécessaire d’en remettre une couche sur la France… ses forfaits… ses crimes… mélangeant allègrement, une fois encore, esclavage et colonisation, alors que le premier fut stoppé net… par la seconde !
De nouveau, la légende des tirailleurs… chair à canon, fit la une de certains journaux et permit aux « petits marquis » de la télévision de traîner une fois encore leur pays, dont ils se foutent… dans la boue.
Tout le rituel antifrançais était bon en ce jour de fête nationale… « Nous les avons exploités »… « Nous les avons pillés »… Dans quel marbre faudra-t-il donc graver la vérité, à savoir… qu’à notre départ, la forêt était intacte… la faune aussi… Il restait 1.800.000 éléphants… Quant au pétrole, nous ne l’avions nulle part exploité… sauf en Algérie, ce qui nous valut les problèmes que l’on connaît.
Faut-il constamment, à titre d’exemple, rappeler qu’à notre départ la forêt recouvrait encore la quasi-totalité de Madagascar, et que l’île exportait de la viande de zébu dans le monde entier ?
Et que dire de cet acharnement à vouloir supprimer nos liens avec ces États. À entendre ces « raisonneurs »… Il faut mettre fin à la France-Afrique ! Ces gens qui savent tout (c’est ce qu’ils prétendent), ignorent que ce qu’il y avait à reprocher à cette coopération entre nos anciennes colonies et Paris, c’étaient les trafics en tout genre, initiés par les réseaux gaullistes, mais qui perdurèrent ensuite avec autant d’assiduité… Ces magouilles d’ailleurs ne coûtaient rien à ces États, puisque… avant que des mallettes de billets quittent ces capitales africaines « indépendantes », il fallait déjà que Paris ait envoyé les fonds sous forme de prêts ; ce n’est que la ristourne qui revenait dans les caisses des partis.
Ce sont les concussionnaires… qu’il fallait mettre en prison… mais il fallait aussi protéger les intérêts de la France et, par ricochet, ceux des nouveaux États, en préservant notre pré carré nécessaire pour nos grandes industries… et nos PME… au travers de contacts humains souhaitables, facilités par une langue commune et un passé commun qui ne fut pas ce que raconte les affabulateurs.
Les plus abrutis de nos concitoyens se laissent même aller à dire… « D’ailleurs, ils ont la Chine ! » Voilà une bonne nouvelle ! En 1945, quand les Chinois occupaient le Tonkin, Ho Chi Minh qui souhaitait leur départ déclara dans un discours célèbre, à l’adresse de ses partisans… « Croyez-moi, il vaut mieux sentir la crotte des Français pendant quelques temps… que de manger la merde des Chinois pour l’éternité… »
Que font donc les Chinois en Afrique ? Ils commencent par se désintéresser totalement des droits de l’homme… Ils soutiennent tous les régimes, fussent-ils totalement corrompus… et ils achètent tout… métaux précieux, pétrole, bois tropicaux… quitte à raser des forêts entières… le cobalt, l’uranium…
Ils accaparent tous les chantiers d’infrastructure, voies ferrées, ponts, routes, immeubles… Leurs prix sont imbattables par le fait qu’ils imposent leur propre main-d’œuvre, payée à la chinoise et logée de même. De plus, ne reculant devant rien, en plus de mépriser les « locaux », dans leur sillage arrivent des commerçants pour qui tout est bon… y compris les petites échoppes tenues jusqu’alors par des ressortissants du pays.
Aux dernières nouvelles, ils implantent même leurs prostituées, au grand dam des « filles de joie locales » dont elles cassent les tarifs. Sans oublier le trafic d’ivoire et de cornes de rhinocéros, vendues chez eux comme aphrodisiaque !
Il est sûr et certain que les peuples d’Afrique n’accepteront pas cette mainmise encore longtemps !
Déjà, des contremaîtres chinois, tenus par des plannings très serrés et des objectifs drastiques, très précis… en temps et en argent… s’énervent… et en sont arrivés à frapper des adjoints locaux… ce qui ne « s’arrange » que grâce à des versements… sonnants et trébuchants !
Pendant ce temps, chez nous, feignant d’ignorer tout ce qui les dérange… décrivant le monde tel qu’ils le voient avec leurs lunettes déformantes… nos intellectuels de gauche, et la racaille antifrançaise, ayant annihilé tout sentiment national ; s’alignent sur la « pétroleuse verte », Dominique Voynet, qui déclarait récemment, « Tout cela est à mettre à la poubelle ! » Elle avait bien raison, puisqu’au moment de l’enquête sur la nationalité, un ministre de M. Sarkozy s’est rendu en banlieue pour expliquer à une soixantaine de dirigeants d’associations… que la France… ce n’était… ni un pays… ni une langue… ni une race… en fait, ce n’était rien !
Si l’on fait correctement un état des lieux, on s’aperçoit que ces nihilistes vont finir par avoir raison, car la double nationalité, le fait que beaucoup de ces jeunes aillent faire leur service militaire outre Méditerranée, voire en Israël… tout cela ne peut que renforcer le communautarisme qui est un poison mortel pour nos nations d’origine chrétienne.
Le dénigrement systématique de nos valeurs qui ont fait la France, la complaisance sordide, allouée jour et nuit dans tous nos médias à ceux qui prônent une politique antinationale, donnent les résultats que nous pouvons constater chaque jour dans nos banlieues.
À cela s’ajoute bien sûr, tous les racontars sur la guerre d’Algérie, et que, malgré le fait que nous ayons gagné cette guerre, des « spécialistes de l’on ne sait quoi », racontent aux lascars inassimilables de nos banlieues, que l’armée française n’était composée que d’un ramassis d’assassins qui ne pensaient qu’à violer leurs grand-mères, avant d’être écrasée par les héros du FLN !
L’islamisation actuelle de notre pays, même avec l’immigration-invasion mise en place par nos dirigeants, n’aurait jamais été possible…
- Si la nation s’était tenue debout.
- Si nous nous étions fait respecter ;
- Si nous n’avions jamais permis que notre Pape fut roulé dans la fange…
- Si nos évêques avaient fait respecter la « Fille aînée de l’Église » et n’avaient pas confondu les slogans syndicaux avec les Évangiles…
Quoi qu’il se passe dans les banlieues, et il s’y passe des choses de plus en plus graves, les micros et les caméras arrivent aussitôt et propagent les déclarations des voyous, des loubards et trafiquants qui devraient être en prison.
Seuls les journalistes d’aujourd’hui ignorent quelles étaient les consignes données aux tueurs du FLN par leurs avocats français….
Premièrement, niez ! Niez tout ! y compris l’invraisemblable !
Deuxièmement, déclarez jusqu’à plus soif que vous avez été torturés !
Voilà, c’est cela la guerre psychologique à laquelle le général De Gaulle ne croyait soi-disant pas, quand il fallait l’appliquer au FLN.
Lui-même et ses successeurs, tous ses successeurs, de droite comme de gauche, ont trouvé préférable de l’appliquer aux Français… en faisant taire les … « Desouche »… en changeant la population par l’immigration de substitution.
Le résultat est que, abasourdis, les Français qui aiment encore leur pays, qui ne veulent pas le voir disparaître… se taisent, muselés par des lois liberticides, un peu étonnés quand même en apprenant que des soirées « pinard-cochon » sont interdites… et que des individus se glorifient en placardant des photos où l’on voit des « ordures » se torcher l’arrière-train avec notre drapeau national !
Qui peut nier aujourd’hui, quelle loi nouvelle pourrait nous interdire de dire… que la préférence nationale voulue par une majorité de Français, est devenue une préférence étrangère… à tel point que devant la rigueur annoncée, peut-être nécessaire, les réfractaires auraient moult raisons plus ou moins valables de se plaindre… mais n’attaquent jamais les sorties d’argent du peuple au profit exclusif d’étrangers (logements en hôtels, polygamie, etc, etc…)
Au temps de la guerre d’Indochine, le général Giap, chef de l’armée viêt, disait, après des combats perdus face aux soldats français, qui jamais ne perdirent l’espoir… « Quand j’avais des doutes sur l’issue de nos combats… je lisais la presse parisienne… j’étais rassuré »
C’est exactement le même raisonnement que faisaient les dirigeants du FLN battus durant la bataille d’Alger… battus dans les djebels… écrasés par le courage de nos troupes, qu’elles fussent composées d’engagés ou d’appelés du contingent qui, n’en déplaise à la FNACA, ont, dans leur écrasante majorité, fait leur devoir de citoyens français, sans oublier nos soldats musulmans abandonnés aux couteaux des égorgeurs.
Que le Dieu des soldats les garde en son paradis… et que, par compassion, Il se penche sur notre patrie, la France… qui ne veut pas mourir… et qui ne mourra pas : Car, ceux qui pensent (quels qu’ils soient) qu’ils peuvent disposer de notre patrie à leur guise… se trompent ! S’il le faut, nous nous battrons ! Et nous aurons à nos côtés beaucoup de Français venus d’ailleurs, qui ne pensent pas… eux… que la France leur doit tout… mais qui savent qu’être Français, cela correspond à des droits… certes… mais aussi à des DEVOIRS !
NPI - 24/07/10