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  • Patrice de Maistre a bien un compte en Suisse

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    Dans le Journal du dimanche, Patrice de Maistre dément l'information révélée par Le Point le 22 juillet concernant sa présence sur la liste des 3.000 évadés fiscaux brandie en août 2009 par le ministre du Budget Éric Woerth : "S'il y a un de Maistre dans cette liste, assure-t-il, ce n'est pas 'Patrice'."

    Le Point maintient l'ensemble de ses informations. Le nom de Patrice de Maistre figure bien parmi les titulaires de comptes à HSBC Genève. Ce compte a été vidé en 1997 et il est resté inactif depuis.

     

    Le Point - 26/07/10

  • Grenoble: un contrat sur les policiers de la BAC

    Depuis vendredi, un SMS circule sur les téléphones portables de tous les policiers de France : " Les effectifs BAC-Grenoble ont été mis en repos de force par le préfet et obligés de quitter la région avec femmes et enfants. La BAC étant impliquée dans la mort du braqueur, les bruits courent que ses amis ne vengeront sa mort que par la mort d'un BACman au lance-roquettes si nécessaire."

    Depuis l'embrasement la semaine dernière de la cité de La Villeneuve à Grenoble, après la mort d'un jeune braqueur tué dans une course-poursuite avec la BAC, les esprits s'échauffent dans la police.

    En effet, selon des écoutes téléphoniques et des tuyaux recueillis auprès d'informateurs, plusieurs policiers de la BAC locale feraient l'objet d'un contrat. Une menace suffisamment sérieuse pour que le ministère de l'Intérieur ait mis sous protection ces policiers et leurs familles. Sur les 45 hommes de la BAC de Grenoble, la plupart ont obtenu d'être mis "au repos". Pour les remplacer, on a fait appel à d'autres BAC, notamment celles de Lyon et de Marseille. Ont été également déployés sur place, le RAID (Recherche Assistance Intervention Dissuasion), le GIPN (Groupe d'intervention de la police nationale) et la BRI (Brigade de recherche et d'intervention).

    Un lance-roquette en circulation ?

    La hantise de la Place Beauvau est d'avoir un policier au tapis, ce qui pourrait déclencher une grève générale alors que les troupes sont à cran. Ainsi le SMS conclut : "Comme l'État n'est pas capable d'assurer la protection de ses fonctionnaires, il organise leur fuite. Ne prenez plus de risques pour un État qui ne peut garantir la sécurité des premiers de ses défenseurs. Faites passer."

    D'après nos informations, un lance-roquettes circulerait actuellement dans la cité de La Villeneuve. Craignant qu'il ne soit utilisé contre l'hôtel de police, la sécurité a été renforcée autour cet immeuble.

    Le Point - 26/07/10

  • Pourquoi Dexia avait refusé un retrait en espèces de 500 000 euros à Liliane Bettencourt

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    Liliane Bettencourt avait demandé à retirer non pas 100.000, mais 500.000 euros" en décembre 2006: c'est ce qu'indiquent des documents internes de Dexia, découverts lundi par les enquêteurs de la brigade financière.
     "Devant l'énormité d'un tel retrait en espèces, et craignant sans doute d'avoir à se justifier devant Tracfin, l'organisme chargé de la lutte contre les mouvements illicites de capitaux, les responsables de la banque ont refusé de lui accorder une telle somme", précise l'hebdomadaire Marianne, qui s'interroge sur la destination de cet argent.
    TF1 News - 23/07/10

  • Liliane Bettencourt entendue par la brigade financière

    L’audition de Liliane Bettencourt par les policiers de la brigade financière, qui avait débuté vers 11heures, ce lundi, s’est achevée à 13H15.

    De retour de vacances dans sa résidence de Formentor (Espagne), l'héritière de L'Oréal a été entendue - «sans pause», a précisé son avocat - comme témoin dans le cadre de l'enquête sur les enregistrements clandestins de ses conversations avec son entourage.

    L’audition «s’est passée très courtoisement, s’agissant de souvenirs qui sont parfois très anciens et que ma cliente n’a pas forcément gardé à l’esprit avec détail», a précisé Me Georges Kiejman devant la presse, en sortant du domicile de sa cliente. Selon lui, les policiers ont procédé à une perquisition du bureau du secrétariat de la milliardaire à l’issue de l’audition.

    Toujours d’après le récit de l’avocat, les enquêteurs ont par ailleurs interrogé Liliane Bettencourt sur le statut de l'île d'Arros, aux Seychelles, qu’elle détient via une fondation basée au Liechtenstein.

    «Nous avons indiqué aux policiers que nous allions leur remettre une note précisant mieux le statut juridique de l’île», a ajouté Me Kiejman.

    L’héritière de L’Oréal, âgée de 87 ans, a également été entendue sur «ses relations avec Eric Woerth» et sur les déclarations de son ex-comptable, Claire Thibout, qui dit avoir effectué, à la demande du gestionnaire de fortune, Patrice de Maistre, des retraits en espèces destinés à des décideurs politiques. «Sur le financement des partis politiques, elle a confirmé que ça n’a jamais été son centre d’intérêt, c’était plutôt celui de son mari», André Bettencourt, a souligné l'avocat.

    Interrogé par l’AFP, l’entourage de la richissime vieille dame a indiqué lundi que la milliardaire avait «vécu son audition comme quelque chose de très désagréable qui s’est passé le mieux possible».

    Plus tôt dans la matinée, son avocat était arrivé en taxi devant l’hôtel particulier de sa cliente, laissant présager un début d’audition imminent: «Je ne vais pas assister Mme Bettencourt lors de son interrogatoire qui se passera sans mon concours, avait-il pourtant affirmé. Ma présence ici est affectueuse, qui pallie l’absence de sa fille.»

    Cinq enquêtes ouvertes

    Au total, cinq enquêtes ont été ouvertes après la découverte des enregistrements clandestins. Ces derniers, réalisés entre mai 2009 et mai 2010 au domicile de la milliardaire part son majordome, suggèrent notamment l'existence d'une fraude fiscale.

    Au coeur de la tempête politico-judiciaire, l'héritière de L'Oréal a accueilli vendredi avec «soulagement» le rejet par le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, d'une nouvelle demande de mise sous tutelle déposée par sa fille, Françoise Meyers-Bettencourt.

    Vendredi, les policiers de la Brigade financière ont saisi de nombreux documents, relatifs notamment aux dispositions testamentaires de Liliane Bettencourt, lors de perquisitions visant son notaire Jean-Michel Normand.

    Ces perquisitions ont été réalisées à la demande de la juge Isabelle Prévost-Desprez, qui enquête sur un éventuel abus de faiblesse aux dépens de la milliardaire. Ces saisies renforcent les suspicions d'abus de faiblesse dont serait victime la richissime vieille dame selon sa fille, Françoise Meyers-Bettencourt, estime l'avocat de cette dernière, Me Olivier Metzner.

    Mais Me Kiejman voit, lui, dans la conduite de l’enquête un signe de «partialité» de la juge. Dans un communiqué, l’avocat juge «indécent et scandaleux que le contenu de la saisie pratiquée chez le notaire de (sa) cliente, sur demande de Mme la présidente Prévost-Desprez, a aussitôt été complaisamment porté à la connaissance de la presse, portant encore une fois atteinte au respect de la vie privée de Mme Liliane Bettencourt».

    Le Parisien - 26/07/10

  • VIDEO Sarkozy confirme la mort de Michel Germaneau

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/sahel-nicolas-sarkozy-condamne-l-assassinat-de-michel-germaneau-1164747

     

    Dans une courte déclaration à la presse, ce lundi à 10h30, le de la République a confirmé le décès de Michel Germaneau, l'otage français retenu au Niger puis Mali. Dénonçant un «acte barbare, odieux», a parlé «d'un assassinat», confirmant que les ravisseurs n'avaient pas attendu la fin de l'ultimatum.

     «Le commis contre Michel Germaneau ne restera pas impuni», a-t-il conclu.

     

    Nicolas Sarkozy quittait le «conseil restreint de défense et de sécurité» réuni en urgence à l'Elysée pour faire le point sur l'affaire. Etaient présents François Fillon, Bernard Kouchner (Affaires étrangères), Brice Hortefeux (Intérieur), ainsi que le directeur général de la sécurité extérieure (DGSE) Erard Corbin de Mangoux et le directeur central du renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini. Le ministre de la Défense Hervé Morin était représenté par son directeur de cabinet.

    Quelques minutes avant ce conseil, tandis que l'Elysée ne donnait aucune information sur le sort de l'otage, un élu de la région du Kidal confirmait à l'AFP la mort de Germaneau, «décapité sous les yeux du chef de l'unité de l'Aqmi qui le détenait. «Il était bien vivant lors du raid, mais caché dans une zone montagneuse dans la région de Kidal, vers la frontière avec l'Algérie. L'endroit est une forteresse imprenable, où les islamistes ont posé des mines et construit des abris pour se protéger de toute attaque aérienne», a ajouté l'élu.

    Germaneau aurait été décapité

    Hier, dimanche, le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait annoncé l'exécution de l'otage français, âgé de 78 ans, dans un enregistrement sonore diffusé dimanche soir par la chaîne Al-Jazira. Une réponse, expliquait-il, à la mort de six de ses membres lors d'un raid mauritanien mené jeudi avec le «soutien technique» de la France.

    «Nous annonçons avoir exécuté l'otage français dénommé Michel Germaneau samedi 24 juillet pour venger nos six frères tués dans la lâche opération de la France», aux côtés des forces mauritaniennes, a déclaré le chef de l'Aqmi, Abou Moussab Abdelwadoud, dans cet enregistrement.

    «Aucune preuve de vie de l'otage» depuis mai

    Samedi, une source au ministère français de la Défense avait reconnu n'avoir «aucune preuve de vie» de l'otage, capturé en avril dans le nord du Niger, et avait confirmé que le raid mauritanien mené jeudi contre une unité d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) visait bien à libérer Michel Germaneau.

    Dimanche, au Mali, des sources au sein de services de sécurité et de renseignement avaient assuré que l'inquiétude était à son comble sur le sort du Français, impliqué dans l'action humanitaire. «Les nouvelles de Germaneau ne sont pas bonnes», disait l'une d'elles. «On est très inquiet au moment où de folles rumeurs et des informations lugubres circulent sur son sort».

    Originaire de Marcoussis (Essonne), cet ingénieur à la retraite, passionné d’Afrique, multipliait les voyages depuis 2006 au nord du Niger pour construire une école dans le village de In-Abangharet, en collaboration avec deux petites associations baptisées Enmilal et Tanemert. Jeudi, des militaires maliens et français ont tenté de le libérer mais, vient d'assurer Nicolas Sarkozy, il ne se trouvait pas sur le lieu du raid. La France avait le «devoir» de mener le raid au Mali pour tenter de sauver Germaneau, a affirmé le chef de l'Etat.

    Le Parisien - 26/07/10

  • Agression au couteau à Beauvais: la piste du délinquant sexuel multirécidiviste

    Depuis deux jours, un homme est en garde à vue dans les locaux de la PJ pour l’agression sanglante commise lundi sur une mère et sa fille à Beauvais. Mais le profil de l’agresseur présumé d’Estelle et d’Odile Villerelle jette un éclairage nouveau sur l’affaire. La thèse du cambrioleur surpris s’étiole au fur et à mesure que celle du prédateur sexuel prend de l’épaisseur.

     


    L’homme de 30 ans interpellé vendredi à Songeons est en effet connu pour être un délinquant sexuel multirécidiviste. Il devrait être présenté aujourd’hui à la procureur de Senlis, Chantal Berger.
    Si les soupçons qui pèsent sur lui sont confirmés, il pourrait être mis en examen pour tentative d’homicide suivie d’un ou plusieurs crimes.
    Rappels des faits. Lundi matin, Estelle, 25 ans, est sauvagement agressée au domicile de ses parents, rue des Capucins, dans un quartier tranquille de Beauvais. Venue passer quelques jours de vacances dans l’Oise, la jeune femme, enseignante à Sarreguemines, en Moselle, est alors seule dans le pavillon familial.
    Armé d’un couteau, son agresseur lui assène plusieurs coups au poumon et à la colonne vertébrale. Le calvaire de la jeune femme dure plusieurs longues minutes. L’intrus s’acharne, la frappe à l’aide d’un pèse-personne puis l’asperge d’eau de Javel. Rentrée de courses peu de temps après, la mère, Odile, 50 ans, subira le même déchaînement de violence jusqu’à ce qu’une voisine, alertée par les des victimes, mette l’agresseur en fuite.
    Commise en pleine période estivale, la sordide agression apparaît d’abord comme un cambriolage qui aurait mal tourné. D’autant que, sur place, l’agresseur abandonne un carton et une radiocassette. Pourtant, très vite, les enquêteurs de la PJ explorent d’autres pistes, notamment celles d’un déséquilibré, d’un ex-amant déçu ou d’un violeur.
    Cette dernière hypothèse pourrait finalement être la bonne. Elle est en tout cas accréditée par le pedigree du suspect interpellé vendredi. Selon nos informations, l’individu — déjà condamné à plusieurs reprises pour exhibition, agression sexuelle et au couteau — serait sorti de prison en mai dernier. « Il est archiconnu des services de police et de la , confie un proche du dossier. Depuis son adolescence, il va crescendo dans la violence et, vu ses antécédents, il ne serait pas étonnant qu’il cherchait d’abord à violer. »

    Le Parisien - 25/07/10

    Il était en liberté!

     

     

  • Demjanjuk contraint par ses juges de comparaître physiquement

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    Accusé d'être impliqué dans l'assassinat de 27.900 Juifs dans des camps de la mort du régime nazi, l'Ukrainien naturalisé américain John Demjanjuk, qui est âgé de 90 ans, a été contraint, mardi 21 juillet 2010, de comparaître en personne devant ses juges.
     
    Il avait refusé d'assister physiquement aux deux précédentes audiences pour des raisons médicales. Cette fois, il a été amené de force dans le prétoire du tribunal de Munich sur une civière sur ordre des juges après un examen médical qui l'a trouvé en état de se présenter à l'audience.
     
    Photo : D.R.
     
    Source : Reuters
    CRIF - 23/07/10

  • Concours de basket pour les enfants déshérités de Gaza - Il n'y a pas que des salauds sur cette terre

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    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    RAFAH (Territoires palestiniens) — Le grondement qui monte jeudi après-midi de l'aéroport international de Gaza n'est pas celui d'un avion, la piste étant détruite depuis des années, ni même de la chasse israélienne, qui frappe régulièrement les tunnels de contrebande à proximité.

    Il s'agit du martèlement pacifique de milliers de ballons de basket, un record du monde que les enfants palestiniens de Gaza vont inscrire dans le livre Guinness.

    Parrainé par les Etats-Unis, basket oblige, le défi est de faire rebondir le ballon par le plus grand nombre de participants, garçons et filles, en même temps et sans s'arrêter pendant cinq minutes.

    Aujourd'hui, les quelque 7.500 gamins gazaouis réunis sur l'aéroport désaffecté, à côté de Rafah (sud de la bande de Gaza), pulvérisent facilement le précédent record détenu depuis septembre 2007 par 3.050 basketteurs de l'Indiana (Etats-Unis). 7.203 ont réussi leur dribble.

    Le coup de sifflet final se conclut par une envolée de milliers de ballons de basket orange dans le ciel bleu méditerranéen.

    Mais l'arrière-scène est irréelle: les bâtiments vides, certains effondrés, de l'aéroport international de Gaza, à moitié détruit au début de la seconde Intifada des années 2000 et qui n'a pratiquement jamais servi.

    "Je suis très heureuse aujourd'hui parce qu'on a gagné, après deux semaines d'entraînement, pour montrer au monde ce dont nous sommes capables à notre âge, à Gaza", explique la petite Madleen Elshaikh Ahmed, 11 ans, de Khan Younès.

    "Notre message, c'est que les enfants palestiniens sont parmi les meilleurs du monde", renchérit sa camarade Iman el-Hendy, 12 ans, un brin patriote.

    Le record, supervisé par des juges indépendants, n'attend plus que l'homologation officielle dans quelques jours, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) qui a organisé la compétition dans le cadre de ses camps d'été.

    L'été dernier, des milliers d'enfants avaient battu le record du monde de vols simultanés de cerfs-volants (plus de 3.000) sur une plage de Gaza.

    Les jeunes Gazaouis s'attaqueront de nouveau à leur propre record dans une semaine.

    Beaucoup d'enfants de la bande de Gaza, gouvernée par le mouvement islamiste Hamas, souffrent de problèmes psychologiques depuis l'offensive meurtrière menée en décembre 2008-janvier 2009 par l'armée israélienne dans le territoire qui a fait plus de 1.400 morts palestiniens, dont plus de 300 enfants, selon des sources palestiniennes.

    Les 1.200 camps d'été de l'UNRWA auront accueilli cette année, pour leur 4e édition, plus de 250.000 enfants de réfugiés palestiniens entre le 12 juin et le 5 août.

    AFP. 22/07/10

  • Les camps de Croatie: "du sadisme pur" selon Shimon Peres

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    Le président Shimon Peres a visité, dimanche, les camps de concentration de Croatie. Il s'agit, selon ses mots, de "sadisme pur". Lors de sa visite, il a appelé Mahmoud Ahmadinejad, président iranien et virulent négationniste de la Shoah, à se rendre dans ces lieux.

    Shimon Peres et son homologue croate, Ivo Josipovic, ont fait le tour du camp où un monument est érigé à la mémoire des 85 000 Juifs, Serbes, Tsiganes et Croates antifascistes qui y furent assassinés, entre 1941 et 1945, par le régime croate pro-nazi.

    Le camp de Jasenovac est le pire de la quarantaine de camps, érigés en Croatie. Les détenus, y compris des personnes âgées et des enfants, y étaient tués avec des fusils, des couteaux et des marteaux. Beaucoup étaient torturés ou mouraient de faim. Environ 30 000 Juifs sont morts en Croatie pendant la guerre.

    Le prédécesseur de Peres, Moshé Katsav, avait été le premier chef d'Etat israélien, à se rendre en visite officielle en Croatie en 2003. A l'issue de ces trois jours de visite, Peres a souligné qu'il était heureux du réchauffement des relations entre les deux pays. Il a remercié Josipovic de son accueil et a assuré être fier que les deux hommes "contribuent à éduquer l'humanité au respect des droits de l'Homme."

    JERUSALEM POST - 25/07/10

  • Peres se rend au camp de concentration de Jasenovac, "l'Auschwitz croate"

    Le président israélien, Shimon Peres, s'est rendu aujourd'hui sur le site du camp de concentration croate de Jasenovac, où périrent pendant la Seconde guerre mondiale des milliers de Serbes et de Juifs, victimes du régime pro-nazi croate.

    Shimon Peres, accompagné de son homologue croate Ivo Josipovic, devait visiter le musée de l'ancien camp, qualifié parfois d'"Auschwitz croate", et déposer une gerbe au monument à la mémoire des victimes, avant de prononcer une brève allocution.
    Une prière juive devait être également dite sur le site, situé à une centaine de kilomètres au sud-est de Zagreb.

    Shimon Peres est le deuxième chef de l'Etat israélien à se rendre à Jasenovac. Moshe Katsav avait fait le déplacement en 2003.

    Le nombre des victimes à Jasenovac sous le régime pro-nazi croate - la plupart des Serbes, des Juifs, des Roms et des antifascistes croates - est sujet à controverses. Il varie de plusieurs dizaines de milliers à 700.000, selon des chiffres avancés par la Serbie.

    Le Figaro - 25/07/10

  • Le Liban tire sur un avion israélien

    L'armée libanaise a annoncé que ses batteries antiaériennes avaient ouvert le feu aujourd'hui en direction d'un avion de reconnaissance israélien qui violait l'espace du Liban. "Les batteries antiaériennes ont tiré en direction d'un avion de reconnaissance israélien de type 'MK' qui survolait à basse altitude le secteur est du sud (du pays), l'obligeant à revenir vers les territoires occupés (Israël)", a précisé l'armée dans un communiqué.

    L'armée libanaise publie des communiqués quasi quotidiens signalant des violations israéliennes de l'espace aérien libanais. Mais elle n'ouvre le feu que si les appareils se trouvent à portée de ses batteries. Les survols du territoire libanais par l'aviation israélienne sont considérés par l'ONU comme une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, qui avait abouti à la cessation des hostilités en 2006 entre Israël et le mouvement chiite libanais Hezbollah appuyé par Damas et Téhéran.

    Israël soutient que ces survols visent à surveiller ce qu'elle affirme être un transfert clandestin d'armes au Hezbollah, via la Syrie.

    Le Figaro - 25/07/10

  • Affaire Woerth: questions autour de la campagne de Sarkozy

    Depuis que son nom est associé à l'affaire Bettencourt, Éric Woerth demande à pouvoir être entendu par la police judiciaire. Le Conseil des ministres ayant autorisé son audition, celle-ci devrait avoir lieu dans les jours qui viennent.

    Point besoin d'être grand clerc pour deviner la teneur des explications que fournira l'actuel titulaire du portefeuille du Travail, par ailleurs trésorier de l'UMP.

    Il le martèle sans cesse depuis la diffusion des conversations piratées au domicile de Liliane Bettencourt : il n'est jamais intervenu dans un quelconque contrôle fiscal, il n'a jamais demandé à Patrice de Maistre, le gestionnaire de la fortune de la milliardaire, de recruter sa femme et il n'a jamais recueilli des fonds en espèces pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

    De Maistre sur la liste

    « Déontologiquement, je suis très à l'aise. Quand on s'expose, il faut s'attendre à prendre des paquets d'eau », déclarait Éric Woerth il y a quelques semaines, en essayant de faire bonne figure. Hier, après une période d'accalmie, le ministre a essuyé deux nouveaux grains. Le site Internet de l'hebdomadaire « Le Point » a révélé que Patrice de Maistre figurait sur la liste des 3 000 évadés fiscaux clients de la filiale suisse de la banque HSBC, qu'Éric Woerth avait sommés en 2009 de régulariser leur situation fiscale.

    Le compte détenu par Patrice de Maistre ne fonctionnait apparemment plus depuis 1997. Mais le fait que l'identité du financier figure dans cette liste, copiée clandestinement par un employé de l'établissement, est tout de même du plus mauvais effet. D'autant que les deux hommes, contrairement à leurs déclarations, se voyaient fréquemment. L'hebdomadaire « Marianne », qui a eu accès aux agendas de Claire Thibout, l'ancienne comptable de Liliane Bettencourt, a pointé une dizaine de rencontres, dont plusieurs dîners aux domiciles respectifs des deux couples.

    Décidément très précis, l'agenda de Claire Thibout mentionne à la date du 18 janvier 2007 l'indication suivante : « Donner enveloppe qui donnera à Patrice ». Le lendemain, celui de Patrice de Maistre porte ces trois mots : « Café avec Éric ». Cette proximité ne peut qu'interpeller au regard des premières déclarations de Claire Thibout. L'ancienne comptable de Liliane Bettencourt soutient qu'elle retirait fréquemment des espèces à la banque. Celles-ci étaient remises ensuite, en dehors de sa présence, à des hommes politiques. Elle a indiqué que Patrice de Maistre servait parfois d'intermédiaire, notamment au moment de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

    Retraits en liquide

    L'existence de certains des retraits allégués par la comptable a été corroborée par les enquêteurs. Manifestement, à cette époque, les époux Bettencourt avaient besoin d'énormément de liquidités. Si l'on en croit l'hebdomadaire « Marianne », l'octogénaire aurait d'ailleurs demandé à la banque Dexia de mettre à sa disposition une somme de 500 000 euros fin 2006. Mais elle se serait heurtée à un refus. Manifestement embarrassé, le groupe bancaire franco-belge se refuse à toute déclaration. Mais il ne dément pas l'information.

    Cette tentative de retrait, si elle a bien eu lieu, ne permet pas de caractériser à coup sûr une infraction. Mais elle crée une forte présomption de financement politique illicite, d'autant plus prégnante que les agendas particulièrement explicites de Claire Thibout et de Patrice de Maistre permettent d'effectuer un certain nombre de recoupements.

    Une fois encore, c'est la prise en charge de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy qui revient sur le tapis. Un sujet que ne devrait pas pouvoir éluder Éric Woerth lors de son audition par la police judiciaire. À l'époque, il était déjà le grand argentier de l'UMP.

    SUD-OUEST - 24/07/10

  • Bettencourt/retrait de 500 000 € refusé: de Maistre évoque un "train de vie extraordinairement élevé"

    Le retrait de 500.000 euros que la banque Dexia a refusé à Liliane Bettencourt en décembre 2006 s'explique par un "train de vie extraordinairement élevé", déclare Patrice de Maistre, qui cite l'exemple d'une bague à 400.000 euros.

    Dans un entretien au Journal du dimanche, le gestionnaire de la fortune de Mme Bettencourt réfute catégoriquement que cette demande d'argent ait pu être liée à un financement de la future campagne présidentielle de 2007 : "tout cela relève du fantasme".

    "La maison Bettencourt affiche un train de vie extraordinairement élevé", souligne M. de Maistre. Il relate un épisode au cours duquel l'ex-comptable Claire Thibout a refusé 400.000 euros à Mme Bettencourt.

    "Mme Bettencourt souhaitait simplement s'acheter une bague", explique Patrice de Maistre, qui remarque que le "retrait important" refusé par Dexia "semble intervenir à quelques jours de Noël".

    L'hebdomadaire Marianne paru samedi a révélé que la banque Dexia, où l'ex-comptable de Liliane Bettencourt a retiré à sa demande 100.000 euros en espèces quatre mois avant la présidentielle de 2007, avait refusé au préalable un retrait de 500.000 euros.

    "Devant l'énormité d'un tel retrait, et craignant sans doute d'avoir à se justifier devant Tracfin, l'organisme chargé de la lutte contre les mouvements illicites de capitaux, les responsables de la banque ont refusé de lui accorder une telle somme", poursuit l'hebdomadaire, qui s'interroge sur la destination de cet argent.

    Patrice de Maistre confirme par ailleurs que, début 2007, Eric Woerth lui a demandé de rencontrer sa femme Florence. M. Woerth "m'a soumis l'idée que je rencontre son épouse, qui travaillait dans une banque de gestion de patrimoine, afin de voir avec elle l'évolution de sa carrière", déclare M. de Maistre.

    Mais "Eric Woerth ne m'a pas demandé d'embaucher sa femme", assure M. de Maistre, qui a passé 36 heures de garde à vue dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de blanchiment de fraude fiscale et de conflit d'intérêt entre les fonctions occupées par Mme Woerth auprès de lui et celles de son mari au ministère du Budget (2007-2010).

    AFP. 25/07/10

  • Les 500.000 € de Madame Bettencourt? C'était pour s'acheter une bague!

    La politique cosmétique peut parfois déboucher sur un vaudeville : l'audition de Patrice de Maistre, le gestionnaire de Madame Bettencourt, qui prétend que les 500 000 € qu'elle voulait retirer en espèces de la banque Dexia, quelques mois avant l'élection présidentielle, n'étaient que de l'argent de poche, quelques misérables fifrelins destinés à acheter des cadeaux et des sucreries à la veille de Noël.

    500 000 € ? A moins qu'avec ce pactole, elle puisse renflouer les restaus du coeur,ou bien sauver de la famine quelques centaines de milliers d'enfants en Afrique.

    "Elle voulait aussi, tout simplement, s'acheter une bague" ajoute l'homme de confiance de la milliardaire,qui dénonce les "fantasmes des journalistes en mal de copie" lorsqu'ils imaginent qu'une partie de la somme devait probablement rejoindre le bas de laine du candidat de Madame Bettencourt à l'élection présidentielle !

    Le vaudeville vire carrément au cynisme lorsqu'on apprend grâce aux carnets de l'ex-comptable Claire Thibout, que l'honorable Eric Woerth avait rendez-vous avec l'honorable Patrice de Maistre, dans un café. Sans doute pour lui montrer la nouvelle bague de Madame Bettencourt.

    Vingtras - MEDIAPART 25/07/10

  • Incendie criminel sur la Côte Bleue, près de Marseille: 900 hectares de végétation ravagés

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    Un incendie d'origine criminelle qui a ravagé 900 hectares de végétation près de l'étang de Berre (Bouches-du-Rhône) depuis samedi soir était en voie d'extinction dimanche. "On espère en venir à bout dans le courant de l'après-midi, après avoir mis de l'eau sur toutes les lisières", a déclaré le colonel Gérard Patimo, chef du PC installé à Carry-le-Rouet, station balnéaire de la côte Bleue, au pied de collines dont une partie offre désormais un paysage lunaire. "On traite toujours le flanc droit, le seul encore un peu actif entre Saint-Julien et Sausset. Le vent reste soutenu, mais les rafales ne sont pas aussi fortes qu'annoncé", a-t-il ajouté.

    Les derniers foyers, statiques, sont situés dans un secteur vallonné difficile d'accès, qui nécessite des moyens de débroussaillement pour acheminer les tuyaux, en complément des noyages aériens. Quelque 450 pompiers et une centaine d'engins restaient mobilisés en début d'après-midi.

    L'origine criminelle du feu a été confirmée, un véhicule 4 x 4 de luxe ayant été retrouvé incendié en plein milieu du massif sur une voie qui n'était pas ouverte à la circulation, selon la même source. Volé auparavant, ses occupants l'auraient abandonné en le brûlant. L'incendie, qui a démarré à Châteauneuf-les-Martigues samedi vers 21 heures et était visible depuis Marseille à une quinzaine de kilomètres de distance, a été attisé par un très fort mistral soufflant jusqu'à 90 km/h. Il n'a pas fait de victimes, ni de gros dégâts, détruisant un cabanon et léchant le toit de maisons isolées sur les hauteurs de Carry.

    750 hommes mobilisés

    Plus de 750 hommes et 130 engins ont été dépêchés sur les lieux, avec des renforts des départements voisins. Les largages aériens, interrompus samedi à la tombée de la nuit, ont repris dimanche à 7 heures avec quatre Canadair, un Dash 8 et deux hélicoptères bombardiers d'eau.

    Dans la nuit colorée de lueurs rougeâtres, les pompiers ont concentré leurs efforts sur les zones périurbaines. À Sausset-les-Pins, les flammes se sont approchées à quelques dizaines de mètres des premières maisons d'un lotissement. "On a vécu une mauvaise aventure, avec tout ce que cela peut comporter de stress et de larmes. Le feu était à 30-40 mètres de chez nous, c'était l'angoisse", a commenté un propriétaire, Franck Jaillet, au lever du jour, sous une pluie de cendres et dans une atmosphère difficilement respirable. "Sur ces communes de la côte Bleue, c'est un drame", a souligné le maire UMP de Sausset, Éric Diard. "Elles avaient déjà été touchées (par des incendies) dans les années 1970-80. Depuis, la nature avait repris ses droits".

    À Carry-le-Rouet, l'incendie a provoqué l'évacuation, par précaution, des 2.000 vacanciers du camping Lou Souleï, dont certains ont été hébergés dans un gymnase. Le directeur, Hervé Artero, a pris lui-même la décision d'évacuer, qu'il a communiquée par micro aux campeurs, et la sortie s'est faite dans le calme. L'établissement compte quelque 10 % de clients étrangers. "On était à table, on a commencé à voir de la fumée blanche, puis noire, on a vraiment été surpris, on a eu peur. On nous a dit : faites vos valises", a raconté Cindy Bertrand, originaire de l'Ain, qui a passé la nuit au gymnase. Les vacanciers ont pu réintégrer les lieux dimanche matin.

    C'est le premier gros incendie de l'été en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il y a un an, 1.100 hectares de végétation avaient été dévastés aux portes de Marseille et plus de 6.000 avaient brûlé en Corse.
    AFP. 25/07/10

  • FRANCIS JAMMES (1868-1938)

     J'aime l'âne

    J’aime l’âne si doux
    marchant le long des houx.
     
    Il prend garde aux abeilles
    et bouge ses oreilles ;
     
    et il porte les pauvres
    et des sacs remplis d’orge.
     
    Il va, près des fossés,
    d’un petit pas cassé.
     
    Mon amie le croit bête
    parce qu’il est poète.
     
    Il réfléchit toujours.
    Ses yeux sont en velours.
     
    Jeune fille au doux cœur,
    tu n’as pas sa douceur :
     
    car il est devant Dieu
    l’âne doux du ciel bleu.
     
    Et il reste à l’étable,
    fatigué, misérable,
     
    ayant bien fatigué
    ses pauvres petits pieds.
     
    Il a fait son devoir
    du matin jusqu’au soir.
     
    Qu’as-tu fait jeune fille ?
    Tu as tiré l’aiguille...
     
    Mais l’âne s’est blessé :
    la mouche l’a piqué.
     
    Il a tant travaillé
    que ça vous fait pitié.
     
    Qu’as-tu mangé petite ?
    — T’as mangé des cerises.
     
    L’âne n’a pas eu d’orge,
    car le maître est trop pauvre.
     
    Il a sucé la corde,
    puis a dormi dans l’ombre...
     
    La corde de ton cœur
    n’a pas cette douceur.
     
    Il est l’âne si doux
    marchant le long des houx.
     
    J’ai le cœur ulcéré :
    ce mot-là te plairait.
     
    Dis-moi donc, ma chérie,
    si je pleure ou je ris ?
     
    Va trouver le vieil âne,
    et dis-lui que mon âme
     
    est sur les grands chemins,
    comme lui le matin.
     
    Demande-lui, chérie,
    si je pleure ou je ris ?
     
    Je doute qu’il réponde :
    il marchera dans l’ombre,
     
    crevé par la douceur,
    sur le chemin en fleurs.

    De l'Angélus de l'aube à l'Angélus du soir (1898)


    Ils m'ont dit

    Ils m’ont dit : « Il faut chanter la vie à outrance ! »
    ... Parlaient-ils des ménétriers ou des noix rances ?
    ou des bœufs clairs dressés hersant avant l’orage ?
    ou de la tristesse du coucou dans les feuillages ?
     
    — « Pas de pitié ! Pas de pitié ! » me disaient-ils.
    ... J’ai mis un hérisson blessé par un gamin
    dans mon vieux pardessus et puis dans un jardin,
    sans m’inquiéter davantage de leurs théories.
     
    Je fais ce qui me fait plaisir, et ça m’ennuie
    de penser pourquoi. Je me laisse aller simplement
    comme dans le courant une tige de menthe.
    J’ai demandé à un ami : Mais qui est Nietzsche ?
     
    Il m’a dit : « C’est la philosophie des surhommes. »
    — Et j’ai immédiatement pensé aux sureaux
    dont le tiède parfum sucre le bord des eaux
    et dont les ombres tout doucement dansent, flottent.
     
    Ils m’ont dit : « Pourrais-tu objectiver davantage ? »
    J’ai répondu : « Oui... peut-être... Je ne sais pas si je sais. »
    Ils sont restés rêveurs devant tant d’ignorance,
    et moi je m’étonnais de leur grande science.

    Le Deuil des primevères (1901)

     

     

     

  • Woerth apparaît détendu à Chantilly - Comme si de rien n'était...

    Eric Woerth à Chantilly.jpg
    A Chantilly, ce week-end
    Le ministre du Travail Eric Woerth, qui doit être entendu prochainement par la police dans le cadre de l'affaire Bettencourt, est apparu détendu aujourd'hui, à la sortie d'une réunion à la mairie de Chantilly, dans l'Oise.

    Eric Woerth, qui est maire de la ville, s'est refusé à tout commentaire à l'issue de cette réunion dont rien n'a filtré. "Il n'y a rien d'extraordinaire", a commenté un membre de son entourage. "M. Woerth passe régulièrement les week-ends dans sa permanence à Chantilly", a-t-il ajouté.

    Après la réunion, le ministre s'est rendu, peu avant midi, dans un café du centre-ville situé entre l'hôtel de ville et son domicile, pour prendre un café avec des amis. Il est ensuite rentré à pied chez lui, saluant les voisins et s'arrêtant parfois pour discuter avec certains d'entre eux.

    Interrogé sur son emploi du temps de la journée, Eric Woerth a déclaré qu'il "sort[ait]d'une réunion à la mairie" et qu'il allait assister au "jumping cet après-midi". Il s'agit d'un concours international de saut d'obstacles à cheval, classé cinq étoiles qui se tient à Chantilly du 23 au 25 juillet.
     
    Le Figaro - 24/07/10

  • Grenoble: Kalid, 19 ans, a été condamné à 3 mois de prison ferme

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    Samir, le père de Kalid, est en larmes

    C’est le premier émeutier du quartier de la Villeneuve à comparaître. Devant le tribunal correctionnel de Grenoble, Kalid, 19 ans, est jugé en comparution immédiate pour avoir lancé des pierres sur des policiers dans la nuit du 17 au 18 juillet, lors des violences urbaines qui ont suivi la d’un . Les cheveux peroxydés, vêtu d’un maillot de l’équipe de , l’adolescent pleure comme un bébé.

    C’est parce qu’il a envoyé un SMS à un ami, « MDR, je suis en émeutier », que Kalid a été identifié par la police. Dans le box, le jeune homme dit avoir été « dépassé par les événements » : « J’ai été pris par la mauvaise ambiance du quartier. C’était le bordel, ça criait de partout.
    Je voulais ajouter mon grain de sel. J’ai ramassé deux pierres et je les ai lancées vers les policiers. Jamais j’aurais dû le faire. Je regrette. Si je pouvais m’excuser envers les policiers, leur envoyer une lettre d’excuses…
    » Et Kalid sanglote.
    Lycéen, il vient d’effectuer sa première année de bac pro en maintenance des équipements industriels. Son père est chaudronnier, sa mère tient un commerce. Il est déjà passé deux fois devant le juge des enfants. Pour des broutilles. Un refus d’obtempérer alors qu’il était à scooter et une bataille de yaourt liquide dans une rame de tramway.
    Mais pour la procureure, « les faits sont d’une grande gravité. Il a participé à ces violences urbaines. Il a même remonté son tee-shirt pour dissimuler son visage. Attaquer les institutions, les forces de l’ordre, ce n’est pas admissible. Le parquet est déterminé à poursuivre tous ceux qui voudraient semer la terreur et la violence et qui estiment que la loi républicaine ne s’applique pas à leur quartier », déclare Estelle Cros, en réclamant une peine de six mois de prison, dont trois avec sursis, avec mandat de dépôt à l’audience.
    Me Emmanuel Decombard, l’avocat de Kalid, s’insurge : « C’est un quasi primodélinquant et vous voulez l’envoyer en prison, lui faire porter le chapeau pour les vrais émeutiers, ceux qui ont tiré sur les policiers à balles réelles et qui sont tranquillement chez eux. Kalid a 19 ans, il est bien inséré. Il ne faut pas que sa vie s’arrête », lance-t-il au tribunal. Le jeune homme s’excuse une dernière fois : « Je ne pensais pas que ça irait si loin », lâche-t-il en pleurant encore. Condamné à trois mois de prison ferme, Kalid part directement en prison.
    Son père, Samir, est lui aussi en larmes : « Je suis vraiment en colère. Trois mois de prison pour avoir jeté deux cailloux… Ils ont voulu faire un exemple avec mon fils. Mais c’est un gamin. Il ne méritait pas ça. Il a dû vouloir frimer devant ses copains. Il n’a rien à faire en prison. C’est injuste. Maintenant, il est détruit. » Un père qui affirme « condamner toutes les violences qui ont eu lieu dans le quartier de la Villeneuve ».
    Le Parisien - 24/07/10
  • Demain la guerre civile!

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    Par Roger Holeindre, président du CNC et premier vice-président du FN

    Dès le début de cet article, je tiens à faire remarquer à mes lecteurs qu’en ce qui concerne le titre, je n’ai pas mis un point d’interrogation.

    J’ai toujours prié pour que notre pays ne connaisse pas de troubles internes graves… Aujourd’hui, je pense que les crétins sans foi qui nous gouvernent, ou qui essaient de nous gouverner, nous emmènent vers un désastre sanglant !

    Tout a été fait ces dernières décennies pour que les forces de l’ordre aient… petit à petit… les mains liées. Les voyous ont toujours raison et la police, quoi qu’elle dise, quoi qu’elle fasse… TOUJOURS TORT !

    Un état d’esprit nauséeux a été mis en place et les « anars » de tous les médias s’en donnent à cœur joie. Il est vrai que M. Sarkozy a généreusement distribué des bâtons pour se faire battre. Avec ses airs de petit loubard de banlieue, ses éternelles promesses… la main sur le cœur… n’ont pas, non plus, arrangé les choses.

    Mais cet homme est le Président de notre République et la façon dont il est caricaturé, ridiculisé, chaque jour par l’ensemble des médias, fait qu’il a perdu toute crédibilité.

    Le marxisme est mort… un beau jour… derrière feu le mur de Berlin… qui est vendu aujourd’hui en morceaux dans les échoppes… mais la vérole marxiste, elle, se porte bien, puisqu’une grande partie de nos journalistes en reste imprégnée, comme par une sorte de pandémie mentale à gonocoques rouges… dont on ne guérit jamais.

    Les peuples du monde dit libre avaient réussi à ne plus croire « aux lendemains qui devaient chanter ». Ils avaient compris que Karl Marx, Mao, Staline et compagnie, n’étaient que des criminels, des charlatans sanglants !

    Il faudra expliquer à nos descendants pourquoi les adeptes du « libéralisme libéral » d’aujourd’hui, auront réussi à faire encore plus de mal aux populations de la planète

    Certes, sans avoir recours aux assassinats programmés et généralisés qui laissaient des traces, mais par des mensonges éhontés, une dictature « douce », une falsification de l’histoire et un bourrage de crâne, auprès duquel celui du sieur Goebbels peut passer aujourd’hui pour un travail d’amateur.

    Ce dernier 14 juillet a été l’objet de plusieurs opérations malveillantes envers la France et ce, encore, de la part de scribouillards dont une grande majorité est politiquement nulle, pour ne pas dire composée d’ignares malfaisants et sans patrie.

    Je ne sais sur proposition de qui la France de M. Sarkozy a décidé d’inviter à Paris les chefs d’État de ces ex-colonies qui, voici cinquante ans, accédèrent à l’indépendance ? Mais ce que je sais, c’est que ces chefs d’État étaient donc nos hôtes officiels, et que la moindre des choses était de ne les considérer que comme tels ! Pourtant, aussitôt, la quasi-totalité de notre presse et de nos médias entra en transe… Tous les marxistes aux mains rouges de sang, tous les justiciers de banlieue, les guillotineurs du dimanche, les droits-de-l’hommiste, se déchaînèrent sans aucune retenue, avec d’autant plus d’aisance qu’ils savaient ne rien risquer.

    À entendre tous ces Fouquier-Tinville au petit pied… ces dirigeants venus d’Afrique n’étaient pas démocrates ! L’étaient-ils donc hier, quand ils étaient marxistes où socialos scientifiques ? Quand, grâce à Moscou, une grande partie de ces États avaient basculé dans la terreur et, copiant la maison mère… installaient des goulags locaux, dont les leaders ne régnaient que par le meurtre organisé et les tueries de masse… s’en prenant partout aux ethnies minoritaires que la France avait sauvegardées.

    Le peuple français est-il donc devenu tellement « abruti » qu’il ignore que ce sont les mêmes, ou leurs pères, qui, hier, poussaient à l’indépendance immédiate… même pour les territoires les moins avancés où la France aurait dû, ne serait-ce que par charité humaine, rester quelques décennies de plus.

    Une grande partie de ces colonies ne voulaient pas de l’indépendance immédiate. Aimé Césaire, lui-même, l’a dit et écrit vingt fois !

    Quant aux Français connaissant et aimant l’Afrique (il y en eu beaucoup), ils sonnaient le tocsin pour alerter les populations métropolitaines abusées par des marchands de vent… Attention… à notre départ, c’est le tribalisme qui règnera sans partage ! Ce fut le cas presque partout ! Dans le même temps où ils insultaient nos hôtes, les « anticolonialistes de salon » trouvaient nécessaire d’en remettre une couche sur la France… ses forfaits… ses crimes… mélangeant allègrement, une fois encore, esclavage et colonisation, alors que le premier fut stoppé net… par la seconde !

    De nouveau, la légende des tirailleurs… chair à canon, fit la une de certains journaux et permit aux « petits marquis » de la télévision de traîner une fois encore leur pays, dont ils se foutent… dans la boue.

    Tout le rituel antifrançais était bon en ce jour de fête nationale… « Nous les avons exploités »… « Nous les avons pillés »… Dans quel marbre faudra-t-il donc graver la vérité, à savoir… qu’à notre départ, la forêt était intacte… la faune aussi… Il restait 1.800.000 éléphants… Quant au pétrole, nous ne l’avions nulle part exploité… sauf en Algérie, ce qui nous valut les problèmes que l’on connaît.

    Faut-il constamment, à titre d’exemple, rappeler qu’à notre départ la forêt recouvrait encore la quasi-totalité de Madagascar, et que l’île exportait de la viande de zébu dans le monde entier ?

    Et que dire de cet acharnement à vouloir supprimer nos liens avec ces États. À entendre ces « raisonneurs »… Il faut mettre fin à la France-Afrique ! Ces gens qui savent tout (c’est ce qu’ils prétendent), ignorent que ce qu’il y avait à reprocher à cette coopération entre nos anciennes colonies et Paris, c’étaient les trafics en tout genre, initiés par les réseaux gaullistes, mais qui perdurèrent ensuite avec autant d’assiduité… Ces magouilles d’ailleurs ne coûtaient rien à ces États, puisque… avant que des mallettes de billets quittent ces capitales africaines « indépendantes », il fallait déjà que Paris ait envoyé les fonds sous forme de prêts ; ce n’est que la ristourne qui revenait dans les caisses des partis.

    Ce sont les concussionnaires… qu’il fallait mettre en prison… mais il fallait aussi protéger les intérêts de la France et, par ricochet, ceux des nouveaux États, en préservant notre pré carré nécessaire pour nos grandes industries… et nos PME… au travers de contacts humains souhaitables, facilités par une langue commune et un passé commun qui ne fut pas ce que raconte les affabulateurs.

    Les plus abrutis de nos concitoyens se laissent même aller à dire… « D’ailleurs, ils ont la Chine ! » Voilà une bonne nouvelle ! En 1945, quand les Chinois occupaient le Tonkin, Ho Chi Minh qui souhaitait leur départ déclara dans un discours célèbre, à l’adresse de ses partisans… « Croyez-moi, il vaut mieux sentir la crotte des Français pendant quelques temps… que de manger la merde des Chinois pour l’éternité… »

    Que font donc les Chinois en Afrique ? Ils commencent par se désintéresser totalement des droits de l’homme… Ils soutiennent tous les régimes, fussent-ils totalement corrompus… et ils achètent tout… métaux précieux, pétrole, bois tropicaux… quitte à raser des forêts entières… le cobalt, l’uranium…

    Ils accaparent tous les chantiers d’infrastructure, voies ferrées, ponts, routes, immeubles… Leurs prix sont imbattables par le fait qu’ils imposent leur propre main-d’œuvre, payée à la chinoise et logée de même. De plus, ne reculant devant rien, en plus de mépriser les « locaux », dans leur sillage arrivent des commerçants pour qui tout est bon… y compris les petites échoppes tenues jusqu’alors par des ressortissants du pays.

    Aux dernières nouvelles, ils implantent même leurs prostituées, au grand dam des « filles de joie locales » dont elles cassent les tarifs. Sans oublier le trafic d’ivoire et de cornes de rhinocéros, vendues chez eux comme aphrodisiaque !

    Il est sûr et certain que les peuples d’Afrique n’accepteront pas cette mainmise encore longtemps !

    Déjà, des contremaîtres chinois, tenus par des plannings très serrés et des objectifs drastiques, très précis… en temps et en argent… s’énervent… et en sont arrivés à frapper des adjoints locaux… ce qui ne « s’arrange » que grâce à des versements… sonnants et trébuchants !

    Pendant ce temps, chez nous, feignant d’ignorer tout ce qui les dérange… décrivant le monde tel qu’ils le voient avec leurs lunettes déformantes… nos intellectuels de gauche, et la racaille antifrançaise, ayant annihilé tout sentiment national ; s’alignent sur la « pétroleuse verte », Dominique Voynet, qui déclarait récemment, « Tout cela est à mettre à la poubelle ! » Elle avait bien raison, puisqu’au moment de l’enquête sur la nationalité, un ministre de M. Sarkozy s’est rendu en banlieue pour expliquer à une soixantaine de dirigeants d’associations… que la France… ce n’était… ni un pays… ni une langue… ni une race… en fait, ce n’était rien !

    Si l’on fait correctement un état des lieux, on s’aperçoit que ces nihilistes vont finir par avoir raison, car la double nationalité, le fait que beaucoup de ces jeunes aillent faire leur service militaire outre Méditerranée, voire en Israël… tout cela ne peut que renforcer le communautarisme qui est un poison mortel pour nos nations d’origine chrétienne.

    Le dénigrement systématique de nos valeurs qui ont fait la France, la complaisance sordide, allouée jour et nuit dans tous nos médias à ceux qui prônent une politique antinationale, donnent les résultats que nous pouvons constater chaque jour dans nos banlieues.

    À cela s’ajoute bien sûr, tous les racontars sur la guerre d’Algérie, et que, malgré le fait que nous ayons gagné cette guerre, des « spécialistes de l’on ne sait quoi », racontent aux lascars inassimilables de nos banlieues, que l’armée française n’était composée que d’un ramassis d’assassins qui ne pensaient qu’à violer leurs grand-mères, avant d’être écrasée par les héros du FLN !

    L’islamisation actuelle de notre pays, même avec l’immigration-invasion mise en place par nos dirigeants, n’aurait jamais été possible…

    • Si la nation s’était tenue debout.
    • Si nous nous étions fait respecter ;
    • Si nous n’avions jamais permis que notre Pape fut roulé dans la fange…
    • Si nos évêques avaient fait respecter la « Fille aînée de l’Église » et n’avaient pas confondu les slogans syndicaux avec les Évangiles…

    Quoi qu’il se passe dans les banlieues, et il s’y passe des choses de plus en plus graves, les micros et les caméras arrivent aussitôt et propagent les déclarations des voyous, des loubards et trafiquants qui devraient être en prison.

    Seuls les journalistes d’aujourd’hui ignorent quelles étaient les consignes données aux tueurs du FLN par leurs avocats français….

    Premièrement, niez ! Niez tout ! y compris l’invraisemblable !

    Deuxièmement, déclarez jusqu’à plus soif que vous avez été torturés !

    Voilà, c’est cela la guerre psychologique à laquelle le général De Gaulle ne croyait soi-disant pas, quand il fallait l’appliquer au FLN.

    Lui-même et ses successeurs, tous ses successeurs, de droite comme de gauche, ont trouvé préférable de l’appliquer aux Français… en faisant taire les … « Desouche »… en changeant la population par l’immigration de substitution.

    Le résultat est que, abasourdis, les Français qui aiment encore leur pays, qui ne veulent pas le voir disparaître… se taisent, muselés par des lois liberticides, un peu étonnés quand même en apprenant que des soirées « pinard-cochon » sont interdites… et que des individus se glorifient en placardant des photos où l’on voit des « ordures » se torcher l’arrière-train avec notre drapeau national !

    Qui peut nier aujourd’hui, quelle loi nouvelle pourrait nous interdire de dire… que la préférence nationale voulue par une majorité de Français, est devenue une préférence étrangère… à tel point que devant la rigueur annoncée, peut-être nécessaire, les réfractaires auraient moult raisons plus ou moins valables de se plaindre… mais n’attaquent jamais les sorties d’argent du peuple au profit exclusif d’étrangers (logements en hôtels, polygamie, etc, etc…)

    Au temps de la guerre d’Indochine, le général Giap, chef de l’armée viêt, disait, après des combats perdus face aux soldats français, qui jamais ne perdirent l’espoir… « Quand j’avais des doutes sur l’issue de nos combats… je lisais la presse parisienne… j’étais rassuré »

    C’est exactement le même raisonnement que faisaient les dirigeants du FLN battus durant la bataille d’Alger… battus dans les djebels… écrasés par le courage de nos troupes, qu’elles fussent composées d’engagés ou d’appelés du contingent qui, n’en déplaise à la FNACA, ont, dans leur écrasante majorité, fait leur devoir de citoyens français, sans oublier nos soldats musulmans abandonnés aux couteaux des égorgeurs.

    Que le Dieu des soldats les garde en son paradis… et que, par compassion, Il se penche sur notre patrie, la France… qui ne veut pas mourir… et qui ne mourra pas : Car, ceux qui pensent (quels qu’ils soient) qu’ils peuvent disposer de notre patrie à leur guise… se trompent ! S’il le faut, nous nous battrons ! Et nous aurons à nos côtés beaucoup de Français venus d’ailleurs, qui ne pensent pas… eux… que la France leur doit tout… mais qui savent qu’être Français, cela correspond à des droits… certes… mais aussi à des DEVOIRS !

    NPI - 24/07/10

  • Bettencourt- Perquisitions à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière - La milliardaire entendue "la semaine prochaine"

    Les locaux de l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, siège de trois associations qui figureraient dans le testament de Liliane Bettencourt, ont été perquisitionnés vendredi, a-t-on appris auprès du parquet de Nanterre, confirmant une information du Parisien.

    Liliane Bettencourt sera quant à elle entendue "la semaine prochaine" par les policiers, probablement à son domicile de Neuilly (Hauts-de-Seine) dans le cadre des enquêtes ouvertes à Nanterre, a-t-on appris samedi auprès de son entourage, confirmant une information du site de -Match.

     


    "Mme Bettencourt rentrera d'Espagne en début de semaine et sera entendue par les policiers de la Brigade financière, probablement à son domicile", a précisé à l'AFP l'entourage de la milliardaire.

    Les trois associations de recherche médicale, perquisitionnées vendredi par la brigade financière, seraient bénéficiaires testamentaires de l'île d'Arros, aux Seychelles, au même titre que l'artiste François-Marie Banier, affirme le Parisien dans son édition de samedi, comme l'avait déjà révélé Le Monde.
    Les associations Orvacs, Solthis et le Crepats ont été fondées par Gilles Brücker et Christine Katlama, un couple de médecins très réputés dans le domaine de la publique et de la recherche contre le sida.

     

    Dans Le Monde du jeudi 22 juillet, M. Brücker avait affirmé avoir découvert avec stupeur trois jours plus tôt dans ce même quotidien que ses associations étaient bénéficiaires testamentaires de l'île d'Arros et n'avoir jamais eu aucune discussion à ce sujet avec Mme Bettencourt, bien qu'il se soit rendu en famille sur l'île à deux reprises, en 2000 et 2006.

    Estimée à 500 millions d'euros, la propriété de cette île des Seychelles ne serait toutefois pas précisément établie par les enquêteurs.


    M. Brücker, ami d'enfance de François-Marie Banier, a en revanche confirmé que Liliane Bettencourt l'avait nommé en 2003 comme son exécuteur testamentaire, mais avoir appris seulement en 2009 que cette fonction serait assortie d'une dotation d'un million d'euros.


    Au coeur de la tempête politico-judiciaire, Mme Bettencourt est actuellement en villégiature à Formentor (Espagne). Elle a accueilli vendredi avec "soulagement" le rejet par le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, d'une nouvelle demande de mise sous tutelle déposée par sa fille, Françoise Meyers-Bettencourt.


    L'entourage de Mme Bettencourt avait précisé vendredi que son patrimoine s'élevait au 1er mars à environ 15,63 milliards, dont 92% sont destinés à sa fille et ses deux petits-enfants.

    AFP - 24/07/10