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  • Les armes au phosphore de Tsahal

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    L'armée israélienne achève son retrait  mercredi 21 janvier 2009
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    Chars à la frontière de Gaza le 21 janvier 2009

    Plus aucun soldat israélien ne foule le sol de la bande de Gaza. C'est en tout cas ce qu'annonce mercredi l'armée, qui précise toutefois que des forces restent déployées le long de la frontière "pour faire face à toute éventualité". Les combats dans la bande de Gaza ont cessé dimanche à la faveur d'un cessez-le-feu qu'Israël et les groupes armés palestiniens, dont le Hamas qui contrôle le territoire, avait décrété chacun de son côté.
     
    Plus de 1300 Palestiniens ont été tués dans l'offensive israélienne, la plus vaste jamais menée par Israël dans la bande de Gaza. Et certains d'entre eux ont été victime d'obus au phosphore, des armes très critiquées par la communauté internationale. Selon le quotidien libéral israélien Haaretz, Tsahal enquête sur une éventuelle utilisation "fautive" par une unité de parachutistes d'une vingtaine d'obus de ce type dans une zone peuplée dans le nord de la bande de Gaza. Un porte-parole de l'armée a démenti qu'il y ait une "enquête officielle"...
     
    Brûlures de la peau, foie, cœur ou rein endommagé
     
    Selon des sources militaires citées par le journal, l'armée a tiré deux types d'obus contenant du phosphore : des obus d'artillerie fumigènes contenant une faible quantité de phosphore, et des obus de mortier à forte concentration de phosphore. Une vingtaine d'obus de ce second type, qui causent des brûlures très graves, ont été tirées sur des quartiers de la localité de Beit Lahiya, selon le journal.
     
    L'organisation Amnesty International, dont une équipe s'est rendue dans le territoire palestinien, accuse l'Etat hébreu de "crimes de guerre" pour avoir usé des obus de phosphore. "Nous avons vu des rues jonchées de débris, qui prouvent l'utilisation de phosphore blanc, y compris des particules incandescentes et des restes d'obus tirés par l'armée israélienne", a déclaré un expert en armement qui faisait partie de l'équipe d'Amnesty. L'exposition à ce produit toxique peut se révéler fatale. Il peut provoquer des brûlures de la peau et endommager le foie, le coeur ou les reins. L'équipe d'Amnesty affirme avoir trouvé des particules de phosphore et des obus qui les contenaient à l'intérieur et à proximité de maisons et bâtiments, dont notamment trois obus au phosphore près du complexe de l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens à Gaza-ville.
     
    Enquête sur l'utilisation de munitions à uranium appauvri. L'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) va ouvrir, à la demande des États arabes, une enquête sur des allégations selon lesquelles Israël aurait utilisé des munitions à uranium appauvri durant son offensive à Gaza. "Nous allons enquêter sur le sujet dans la mesure de nos compétences", affirme la porte-parole de l'agence onusienne, Melissa Fleming. La requête a été présentée lundi au nom des pays arabes par l'Arabie saoudite, sous la forme d'une lettre que l'AIEA "est en train de diffuser auprès des États membres". La forme précise de l'enquête sera établie après consultation de ceux-ci, indique Mélissa Fleming.

    Quel réglementation pour ces bombes au phosphore ?

    Les bombes au phosphore blanc ne sont interdites par aucun traité international, en dépit de leur caractère controversé. La manière dont ces armes incendiaires sont utilisées est en revanche réglementée par la Convention sur les armes classiques de 1980, plus spécifiquement par le protocole III "sur l'interdiction ou la limitation des armes incendiaires", entré en vigueur en 1983 mais auquel Israël n'a pas souscrit. Le texte prohibe leur utilisation dans les zones peuplées de civils. L'armée israélienne n'a pas démenti avoir usé des obus au phosphore, soulignant toutefois n'utiliser que des armes non prohibées par les conventions internationales.

  • Israël sait déjà qu'il n'y aura pas de "changement" avec Obama...

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    Barack Obama, un mondialiste sioniste convaincu - A Sdérot (sud Israël) le 23 juillet 2008

    Israël ne s'attend pas à un changement de la politique américaine au Proche-Orient sous l'administration du nouveau président Barack Obama, a déclaré mercredi le vice-Premier ministre Haïm Ramon.

    "La politique des Etats-Unis ne va certainement pas changer sur le fond", a estimé M. Ramon, dans une interview à la radio publique.

    "Cette politique se fonde sur deux principes: "la lutte contre le terrorisme et la nécessité de parvenir à une paix sur la base de deux Etats", israélien et palestinien", a-t-il souligné.

    De son côté, le député du Likoud Yuval Steinitz, un dirigeant du principal parti de l'opposition de droite, a rappelé les déclarations de soutien à Israël de Barack Obama durant sa campagne.

    "Je suis convaincu qu'après les élections de février, Barack Obama aura d'excellents rapports avec Benjamin Netanyahu à la tête de l'Etat, avec lequel il avait eu des entretiens fructueux", a ajouté M. Steinitz.

    L'ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu, leader du Likoud, est le grand favori selon les sondages pour former le prochain gouvernement après les législatives anticipées du 10 février en Israël.

     M. Netanyahu avait lui-même estimé mardi que M. Obama comprenait la "détresse" des Israéliens et la "cruauté des ennemis que nous combattons" en allusion aux islamistes palestiniens du Hamas contre lesquels l'armée israélienne a mené une opération (27 décembre- 17 janvier) dans la bande de Gaza qui a fait plus de 1.300 morts...

    M. Obama avait déclaré dimanche qu'il mettait en place une équipe qui puisse s'engager immédiatement dans "le processus de paix" au Proche-Orient, dès son investiture le 20 janvier.

    Selon le Washington Post, il prévoit de nommer le sénateur à la retraite George Mitchell, artisan de la paix en Irlande du Nord, comme envoyé spécial pour le Proche-Orient, chargé en particulier du conflit israélo-palestinien.

    Dans un rapport qu'il avait préparé en 2001 sur les causes de la seconde Intifada palestinienne, M. Mitchell avait recommandé des mesures de confiance, un retour aux négociations de paix et un gel total de la colonisation juive dans les territoires palestiniens occupés. Cette dernière exigence est complètement rejetée par le Likoud.

    Au cours des dernières semaines, M. Obama a "résisté aux pressions" pour qu'il s'exprime sur l'offensive israélienne, expliquant qu'il n'y avait "qu'un président à la fois" aux Etats-Unis. Il n'en a pas fait mention dans son discours d'investiture.

    Son prédécesseur George W. Bush avait toujours apporté un appui inconditionnel à Israël. Le Premier ministre israélien sortant Ehud Olmert lui a rendu un vibrant hommage en novembre affirmant que "son nom restera gravé en lettres d'or pour de longues années dans le coeur d'Israël".

    AFP.21.01.09

  • LOUIS XVI, ROI DE FRANCE ET MARTYR

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    Le 21 janvier 1793, une date fatale pour la France
    Louis XVI, âgé de 38 ans, est exécuté le 21 janvier 1793 sur la place de la Révolution (précédemment place Louis XV, aujourd'hui place de la Concorde).

    Le roi martyr meurt en homme digne et courageux.

    Les mains liées dans le dos, il s'avance vers le bord de l'échafaud et lance à la foule : «Français, je meurs innocent ; je pardonne à mes ennemis ; je désire que ma mort soit...» Un roulement de tambour couvre ses dernières paroles.

    Sitôt Louis XVI décapité, le bourreau montre sa tête à la populace et celle-ci répond par un cri : «Vive la nation ! Vive la république !»

     
  • Jean-Marie le Pen: lourde peine de prison avec sursis confimée en appel!

    Le Pen - prison - 21 janv 09.jpg

    Jean-Marie Le Pen, qui avait déclaré que l'Occupation allemande en France n'avait pas été "particulièrement inhumaine", a vu mercredi sa peine de prison avec sursis confirmée, la cour d'appel considérant qu'il avait minimisé les crimes commis par les Nazis.

    Voyant dans cette décision "une atteinte extraordinaire à la liberté d'expression", son avocat, Me Wallerand de Saint-Just, a indiqué qu'il se pourvoirait en cassation, voire devant la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) où il espère que son client pourra "bénéficier d'un climat plus favorable".

    Il a rappelé que la semaine dernière, la CEDH avait condamné la France dans l'affaire Aussarresses, estimant que l'ancien général ne s'était pas rendu coupable d'apologie de crimes de guerre, en évoquant dans un livre la torture en Algérie.

    Le 8 février 2008, le tribunal correctionnel de Paris avait reconnu Jean-Marie Le Pen coupable de "complicité d'apologie de crimes de guerre" et de "contestation de crime contre l'Humanité", à la suite de propos publiés en janvier 2005 dans l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol.

    Les magistrats l'avaient condamné à 10.000 euros d'amende et trois mois de prison avec sursis, une peine extrêmement lourde en la matière.

    Le président du Front national avait notamment déclaré : "En France du moins, l'Occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550.000 kilomètres carrés".

    Il avait également présenté une version jugée choquante du massacre d'Ascq, perpétré dans la nuit du 1er au 2 avril 1944, et durant lequel 86 Français avaient été fusillés en représailles au déraillement d'un train allemand.

    Concernant le massacre d'Ascq, a jugé la cour, M. Le Pen l'a certes raconté d'une manière approximative, mais il ne l'a pas pour autant jugé favorablement. Pas plus qu'il n'a tenté de réhabiliter cet épisode qu'il qualifie lui-même de "massacre".

    La 11e chambre l'a donc relaxé de "complicité d'apologie de crimes de guerre", qui était le chef de poursuites retenu par le parquet.

    En revanche, elle a confirmé l'analyse du tribunal pour les faits de "complicité de contestation de crimes contre l'Humanité", poursuivis par l'association des Fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF), qui a déposé la plainte initiale.

    Elle a considéré que M. Le Pen avait bien minimisé de façon outrancière les exactions commises par les nazis et laissé entendre que la Gestapo avait joué en France un rôle protecteur de la population.

    A l'audience du 29 octobre, Jean-Marie Le Pen avait dénoncé un "procès d'intention", estimant que les propos qu'il avait tenus n'étaient "pas monstrueux". Il avait également soutenu que les propos poursuivis étaient "une conversation à bâtons rompus" que Rivarol n'aurait pas dû publier. La cour a rejeté ces arguments.

    Elle a, par ailleurs, confirmé les peines d'amende (respectivement 2.000 et 5.000 euros) du journaliste Jérôme Bourbon et de la directrice de publication de Rivarol, Marie-Luce Wacquez (Camille Galic), pour avoir publié ces propos.

    L'avocat de la FFDJF, Me Olivier Maudret, s'est réjoui d'un tel arrêt qui "confirme que le délit poursuivi peut l'être y compris lorsqu'il est commis par voie d'insinuations, même lourdingues".

     

    AFP. 21.01.09
  • Un octogénaire se pend à la clinique - on appelle la police 9 heures plus tard!

    Un homme de 86 ans, hospitalisé à la polyclinique Saint-Claude de Saint-Quentin (Aisne) a été retrouvé pendu dans sa chambre, dans la nuit de jeudi à vendredi.

    Si l’octogénaire a bien  été découvert au cours de la nuit, les services de police quand à eux n’ont été avertis que neuf heures plus tard…

    Et quand les policiers sont arrivés sur les lieux du suicide, ils ont constaté que la victime avait été détachée, ce qui n’est pas la règle en matière de suicide.

    En effet, en cas de suicide, la police doit être prévenue immédiatement pour procéder aux premières constatations.

    Ce qui n’a pas été le cas à la polyclinique Saint-Claude.

    Face à ce dysfonctionnement, le parquet de Saint-Quentin a ouvert une information judiciaire en recherche des causes de la mort.

    Une autopsie devrait être pratiquée sur le corps de la victime dans les prochains jours.

    Le Post - 18 janvier 2009

    Comment ce vieil homme s'est-il pendu? Il n'y avait donc aucune surveillance...

    Pourquoi la police n'a-t-elle été appelée que neuf heures plus tard?  

    Que s'est-il passé entre-temps?

    Voilà le sort des vieux en France...Ca n'empêche pas la pimpante Bachelot de dormir!

  • "Yes! Oui! Kahn!"

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    Dessin d'ALEX dans Le Courrier Picard - 20 janvier 2009

  • VIDEO Hommage aux ambulanciers de Gaza

    http://www.dailymotion.com/video/x82yac_exclusif-avec-un-ambulancier-gaza_news

    Malgré toutes les précautions oratoires, les images parlent d'elles-mêmes!

  • La Planète des Obamas

    Obama feme vendant T-sh à HARLEM 20 Janv 09.jpg
    Femme vendant des T-shirts à Harlem  - 20.01.09
    Obama supporters noirs à W 20 janv 09.jpg
    Supporters à Washington  - 20.01.09
    Obama tee-shirt 20 janv.jpg
    Washington - 20.01.09
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    Soldat US pleurant devant la télévision en Irak près de Bagdad
    Obama en famille 20 janv 09.jpg
    Avant de prêter serment - 20.01.09
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

  • Julien Dray est protégé par la police!

    Julien DRAY sous surveillance policière pour le protéger.jpg

    Julien Dray bénéficie depuis le week-end dernier d'une discrète protection policière, a révélé mardi matin RTL. Cette surveillance avait été réclamée par Me Léon-Lef Forster, l'avocat du député socialiste de l'Essonne. Visé par une enquête préliminaire pour abus de confiance, Julien Dray aurait en effet reçu des menaces, notamment à caractère antisémite.

     

    Selon l'avocat, il s'agit non pas d'une escorte permanente, mais de «surveillances renforcées», avec des patrouilles plus nombreuses dans le quartier où vivent le parlementaire et sa famille. Ce dispositif se justifie, selon lui, par les mises en causes répétées de Julien Dray dans les médias et notamment la diffusion d'attaques antisémites sur Internet.

    leparisien.fr -20.01.09

     Internet, c'est la plus dangereuse des inventions

  • Le Birobidjan existe toujours!

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    Place centrale de Birobidjan
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    Le Birobidjan (d) couvre une superficie de 36.000 km2
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    A part quelques initiés, tout le monde a ignoré, et ignore toujours, qu’il existe une « république autonome juive », installée il est vrai sur un territoire de l’URSS. En 1928 (donc vingt ans avant la création d’Israël), sur proposition du président Mikhaïl Kalinine, Staline décide de créer à 8 400 kilomètres de Moscou, au Birobidjan, région perdue, marécageuse et désertique de l’Extrême-Orient sibérien, près de la frontière avec la Chine, une « entité nationale juive », avec le statut de terre d’accueil (appelée aussi la "Sion soviétique") pour les Juifs d’URSS.

    En 1934, le Birobidjan reçoit son statut officiel de "région autonome juive". En 1937, on y compte 37 000 Juifs.

     

    La comparaison avec Israël serait évidemment excessive : le Birobidjan n’est pas un « Etat juif », mais une « autonomie » plus ou moins relative selon les époques, où la population juive et la langue officielle yiddish — largement enseignée jusqu’en 1948 — sont peu à peu devenues quasiment fictives.

    Après l’implosion de l’URSS en 1991, un grand nombre de ses habitants a émigré en Israël, en Europe ou aux Etats-Unis. Aujourd’hui, la population serait d’environ 5 800 personnes d’origine ou de religion juive — sur un total d'environ 200.000— et un petit mouvement de retour semble s’esquisser (environ 150 personnes depuis ces dernières années).

     

    La Région (ex-république) autonome juive du Birobidjan, ainsi qu’on l’appelait jusqu’en 1996, était l’un des quatre-vingt neuf « sujets » de la Fédération de Russie, formée après la dislocation de l’URSS. Elle devait être intégrée le 1er mars 2008 à la région de Khabarovsk. Ce regroupement fait partie d’une réforme en cours, dont la caractéristique est de dissoudre des régions et districts de petites minorités ethniques dans des ensembles administratifs régionaux, ou encore de regrouper les villes de Moscou et Saint-Pétersbourg avec leurs régions environnantes de Moscou et Leningrad (l’ancien nom de la ville est resté pour la région). Cette réforme se fait au nom de la « rationalité » économique et administrative. A l’automne 2007, il n’y avait déjà plus que quatre-vingt cinq « sujets » (au lieu de quatre-vingt neuf).

    Le Birobidjan avait été créé après des tentatives infructueuses en vue d’établir un territoire juif dans d’autres régions, notamment la Crimée (Ukraine) où des communes agricoles juives s’étaient formées. Mais, dans ces régions, la création d’une république juive rencontrait de fortes oppositions locales. Au point que le projet criméen, relancé après 1945 et encouragé par les Juifs américains, fut l’un des prétextes de la répression antisémite déclenchée par Staline en 1948 et qui dura jusqu’à sa mort en 1953.

    La création d’un territoire juif en URSS, dont l’idée remonte à 1917, a souvent étonné : elle apparaît comme une version soviétique du « sionisme », alors que celui-ci y était condamné. Il n’en est rien : le projet sioniste visait la terre de Palestine, alors qu’en URSS la politique officielle consistait à former des territoires à titulaires ethniques : il en fut de même pour les Allemands de la Volga, les Tatars de Crimée ou de Kazan, les Abkhazes et les Ossètes de Géorgie installés en « autonomies » sur la terre de leurs ancêtres.

     La « curiosité » du Birobidjan est qu’il a été installé dans une région d’Extrême-Orient où ne vivaient pas de Juifs auparavant. S’il s’agissait, pour Staline, après l’émancipation des Juifs par la révolution bolchevique, de créer une république juive de nature à satisfaire l’aspiration nationale de certains d’entre eux, d’autres observateurs privilégient la volonté de les éloigner et d’en profiter pour peupler une région stratégique, aux frontières de la Mongolie et, au-delà, de la Chine. Cette opération s’explique aussi par le contexte des années 1920-1935, favorable à un certain fédéralisme et au développement des cultures nationales, avant que Staline n’impose centralisme et russification — ce qui n’a pas empêché l’URSS de conserver sa diversité linguistique.

    (Source: le Monde diplomatique - 26 mars 2008)

  • France 2009: nette récession et forte hausse du chômage

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    Woerth et Lagarde le 14 kanvier 2009

    La Commission européenne prévoit une nette récession en France en 2009, qui devrait s'accompagner d'une forte hausse du chômage et d'une explosion des déficits publics, à plus de 5% du PIB, selon ses prévisions économiques actualisées publiées lundi.

    Elle anticipe un recul du Produit intérieur brut (PIB) de 1,8% en 2009, après une croissance de 0,7% en 2008. Elle s'attend ensuite à un léger redressement de la situation, avec une croissance de 0,4% en 2010.

    Ces estimations sont bien plus pessimistes que les précédents pronostics publiés par Bruxelles début novembre. La Commission tablait alors encore sur une stagnation de l'économie en France en 2009 (0,0%) puis sur une croissance de 0,8% en 2010.

    Bruxelles s'attend par ailleurs à ce que cette dégradation nette de la situation économique s'accompagne d'une forte augmentation du chômage et d'un creusement important des déficits.

    Le taux de chômage devrait passer en France de 7,8% en 2008 à 9,8% en 2009 et 10,6% en 2010, selon les prévisions de la Commission.

    C'est la première fois que le taux de chômage en France repasserait au-dessus des 10% depuis 1999, d'après les chiffres de l'institut statistique européen Eurostat.

    Selon la Commission, les déficits devraient dépasser dès 2008 en France la limite de 3% autorisée dans l'UE, à 3,2%, pour passer ensuite à 5,4% en 2009 et s'améliorer légèrement à 5,0% en 2010.

    C'est nettement plus pessimiste que les prévisions du gouvernement français, qui a jusqu'ici seulement reconnu début janvier que le déficit public pourrait dépasser pour 2008 la barre de 3% du PIB, au lieu des 2,9% prévus. Pour 2009, il table sur 3,9%.

    Le ministre du Budget Eric Woerth doit cependant annoncer des chiffres actualisés cette semaine, tenant compte de moins-values fiscales annoncées début janvier.

    Pour "le chiffre final de 2008, que l'on va discuter bien sûr avec les autorités françaises, d'après l'information qui a été publiée en France par le gouvernement, il y a eu à la fin de l'année 2008, en novembre, une chute inattendue des revenus, en particulier en provenance de l'impôt sur les sociétés", a commenté le commissaire européen aux Affaires économiques Joaquin Almunia, lors d'une conférence de presse.

    Par ailleurs, a-t-il ajouté, pour 2009, la Commission a établi ses prévisions à partir d'un chiffre de croissance "plus négatif que les prévisions que je connais jusqu'à présent de la part du gouvernement français".

    "C'est pour cela que les estimations de déficits pour 2009 dans notre cas sont plus élevées que celles des autorités françaises", a-t-il précisé.

    Mais "chiffres à part, le diagnostic de la situation de l'origine des déséquilibres et des mesures nécessaires pour y faire face une fois que la récession sera finie est commun", a-t-il dit.

    "Il y a sur la détérioration du chiffre du déficit public en France d'un côté l'impact de la situation économique -de la chute des revenus et de l'augmentation de certaines dépenses- et en plus l'impact du plan de relance", a-t-il encore ajouté.

    Le commissaire a précisé que, selon ses services, "l'impact dû à la crise économique est plus grand que l'impact budgétaire du plan de relance".

    AFP.19.01.09

  • Sarah Obama, la grand'mère paternelle

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    Sarah Obama, 86 ans, 3ème épouse de son grand-père

    Un tabouret traditionnel à trois pieds, un chasse-mouches et un bouclier, symboles de pouvoir parmi l'ethnie Luo, sont les cadeaux que Sarah Obama compte offrir à son petit-fils Barack pour son investiture comme 44ème président des Etats-Unis.

    Mme Obama, âgée de 86 ans, est originaire de Kogelo, village situé à une soixantaine de kilomètres de la ville de Kisumu (ouest du Kenya).

    Elle a quitté le Kenya le 17 janvier en compagnie d'autres membres de sa famille pour assister le 20 janvier à Washington à l'investiture du président élu Barack Obama.

    Citée lundi dans le journal kényan The Standard, Sarah Obama a expliqué qu'elle avait initialement prévu d'offrir également à son petit-fils une lance traditionnelle de l'ethnie Luo, majoritaire à Kisumu et dont était issu le défunt père de Barack Obama.

    "Mais on m'a dit que pour des raisons de sécurité, je ne serai pas autorisée à monter dans l'avion avec la lance", a-t-elle expliqué au journal.

    "Le jour que j'attendais est finalement arrivé. Je ne peux pas dissimuler ma joie", a-t-elle ajouté.

    "Je serai l'ambassadrice du Kenya à cette occasion et je serai à la hauteur des espérances", a-t-elle assuré.

    Le ministre kényan des Affaires étrangères, Moses Wetangula, a indiqué qu'il sera à la tête d'une délégation gouvernementale pour participer à des festivités de pré-investiture organisées le 19 janvier par les représentations diplomatiques de pays africains aux Etats-Unis.

    "C'est une grande fête à laquelle participeront des délégations de nombreux pays africains", a indiqué à la presse M. Wetangula.

    "Et comme le Kenya est la nation africaine où Obama a ses racines, je serai l'invité spécial de cet événement", a-t-il précisé.

    L'élection à la présidence des Etats-Unis du sénateur démocrate Barack Hussein Obama a été très suivie et provoqué une véritable liesse au Kenya.

    Sarah Obama est la troisième épouse du grand-père de Barack Obama. Aucun lien biologique ne les unit mais le nouveau président la considère comme sa grand-mère paternelle.

  • Poutine a ordonné à Gazprom de reprendre ses livraisons à l'Europe

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    Vladimir Poutine le 19 janvier 2009

    Le géant russe Gazprom a reçu l'ordre de reprendre les livraisons de gaz à l'Europe via l'Ukraine, a déclaré lundi le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, à l'issue d'une rencontre à Moscou avec son homologue ukrainienne, Ioulia Timochenko.

    "Gazprom a reçu l'ordre de commencer les livraisons de gaz dans toutes les directions. Gazprom est prêt à répondre à la demande quotidienne des consommateurs européens", a déclaré M. Poutine.

    Peu auparavant, les compagnies d'Etat russe et ukrainienne, Gazprom et Naftogaz, avaient signé des contrats sur les livraisons de gaz à l'Ukraine et sur le transit vers l'Europe sur dix ans.

  • Le repli d'Israël mérite-t-il le V de la victoire? - Le soldat Gilad Shalit

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    Soldats israéliens quittant la bande de Gaza le 18 janvier 2009
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
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    Noam Shalit exige que Tsahal récupère son fils détenu dans la bande de Gaza - 18 janvier 2009
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    Gilad Shalit, caporal dans l'armée israélienne, fait prisonnier par le Hamas le 25 juin 2006

    Les médias israéliens manifestaient une grande prudence  après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu unilatéral dans la bande de Gaza décrété par le gouvernement d'Ehud Olmert après 22 jours de combats qui ont fait plus de 1.200 morts palestiniens.

    Les deux tabloïds, le Yédiot Ahoronot et le Maariv, publient en Une la même photo montrant un groupe de tankistes sur leur char levant les bras en signe de de joie et brandissant un drapeau israélien en signe de victoire.

    Mais les commentaires sont plus nuancés que cette image. Tous relèvent notamment que le soldat "franco-israélien" Gilad Shalit enlevé en juin 2006 et détenu dans la bande de Gaza par le Hamas n'a pas été libéré.

    Ben Caspit, un éditorialiste du Maariv, parle malgré tout de "victoire". Selon lui, Israël est parvenu à "réhabiliter son pouvoir de dissuasion et à redéfinir les principes de la lutte contre le terrorisme".

    (Le Figaro - 18.01.09)

    ndb: Gilad Shalit est né en 1986 en Israël qu'il n'a jamais quitté. Il possède la double nationalité française et israélienne. Il ne parlerait pas cependant le français. Son père se prénomme Noam et sa mère Aviva. Servant dans une armée étrangère, et la France n'étant pas en guerre avec la Palestine, a-t-il toujours droit à cette double nationalité? Sans doute, puisque Nicolas Sarközy se démène pour lui en Syrie et en Israël, et que Bertrand Delanoë avait fait apposer une affiche le concernant sur la Mairie de Paris...

  • Israël a entamé son retrait de Gaza

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    Des soldats de Tsahal se retirent de la bande de Gaza - 18 janvier 2009

    AFP. 18 janvier 2009. L'armée israélienne a entamé dimanche un retrait progressif de la bande de Gaza après l'instauration d'un cessez-le-feu dans le territoire palestinien, ravagé par 22 jours d'une offensive meurtrière.  

    Quelque heures après l'instauration d'un cessez-le-feu unilatéral israélien, le mouvement islamiste Hamas a à son tour annoncé une cessation des hostilités depuis Damas et donné une semaine à Israël pour quitter entièrement la bande de Gaza.

    Aucun combat ni bombardement n'a eu lieu dimanche, hormis des "accrochages" tôt dans la matinée.  Deux Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne.

    "Je peux confirmer qu'il y a un retrait progressif de l'armée de la bande de Gaza", a déclaré à l'AFP une porte-parole militaire.

    Les chars ont quitté leur principale position dans l'ancienne colonie de Netzarim, au sud de la ville de Gaza, ouvrant pour la première fois depuis le 3 janvier la route entre le sud et le nord du territoire, selon des témoins.

    Les troupes ont également quitté des positions autour de Jabaliya et Beit Lahya (nord).

    Les chars se sont toutefois redéployés aux frontières, côté palestinien, conformément aux annonces d'Israël qui a décidé de maintenir une partie de ses unités afin de faire face à d'éventuelles attaques palestiniennes.

    Ce redéploiement est intervenu après des annonces séparées, par Israël et le Hamas, d'un cessez-le-feu.

    Un cessez-le-feu unilatéral israélien est entré en vigueur dimanche à minuit GMT. A la mi-journée, le Hamas a annoncé une cessation des hostilités.

  • Après Israël, le Hamas annonce à son tour un cessez-le-feu

    Le Hamas a annoncé dimanche 18 janvier  un cessez-le-feu et donné une semaine à l'armée israélienne pour se retirer de Gaza, où des dizaines de corps ont été retirés de décombres dans le nord du territoire, théâtres de combats sporadiques.

    L'annonce du Hamas répond, à quelques heures d'intervalle, à l'arrêt unilatéral par Israël de son offensive de 22 jours dans la bande de Gaza qui a fait au moins 1.300 morts Palestiniens et provoqué des destructions considérables.

    Israël a toutefois laissé positionnées ses forces dans Gaza pour une durée qui n'a pas été précisée.

    "L'ennemi israélien a échoué à imposer ses conditions. Nous, les mouvements de la résistance palestinienne annonçons un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et demandons que les forces de l'ennemi s'en retirent d'ici une semaine", a déclaré Moussa Abou Marzouk, le numéro deux du bureau politique du Hamas.

    Depuis Damas, il a appelé Israël à ouvrir "les points de passage pour laisser entrer les aides humanitaires et les produits de (première) nécessité".

    Le responsable du mouvement islamiste s'est par ailleurs dit prêt à favoriser les efforts diplomatiques arabes et turcs, afin de permettre "la levée définitive du blocus" et "l'ouverture de tous les points de passage".

    "Si le Hamas n'attaque pas et ne provoque pas Israël, nous respecterons notre cessez-le-feu", s'est borné à répondre le porte-parole du gouvernement israélien, Mark Regev.

    Profitant de l'arrêt des bombardements, les services de secours palestiniens ont sillonné toute la matinée les ruines à Beit Lahya et Jabaliya (nord), découvrant une centaine de corps qui n'avaient pas pu être récupérés en raison des combats, a affirmé le chef des urgences Mouawiya Hassanein.

    Après une nuit entièrement calme, la première en 22 jours d'offensive sans précédent, l'armée a lancé un raid aérien dimanche matin dans le nord de la bande de Gaza, blessant cinq personnes, "en riposte à des tirs de roquettes".

    A Beit Hanoun, dans le nord du territoire, une enfant de huit ans a été tuée par des tirs israéliens. Dans le sud, près de Khan Younès, un jeune homme a été abattu par l'armée israélienne, selon une source médicale.

    A Gaza-ville, les habitants se sont aventurés dans les rues pour juger de l'ampleur, immense, des dégâts.

    "Il n'y a plus de maison ici. C'était chez moi", s'est lamenté Yahya Karim, devant les ruines de son domicile du quartier de Zeitoun. "Tout a été détruit".

    "Je demande à Olmert (le Premier ministre israélien): Pourquoi avez-vous détruit ma maison?  Je n'appartiens à aucun groupe politique. Je suis un civil. Je veux la paix", a-t-il lancé.

    Malgré les lourdes pertes palestiniennes, au moins 1.300 morts et 5.300 blessés selon un bilan du Dr Hassanein, des mosquées du Hamas ont clamé la victoire du Hamas.

    "Le mouvement islamiste Hamas félicite notre peuple pour sa victoire courageuse", ont lancé les hauts parleurs de la mosquée al-Kinz, où flottent au vent les drapeaux verts du mouvement islamiste.

    L'armée israélienne a évalué à plus de 500 le nombre de combattants du Hamas tués. L'aviation a mené 2.500 raids tandis que les combattants palestiniens ont tiré 700 roquettes et obus de mortier vers le territoire israélien.

    Côté israélien, 10 militaires et trois civils ont péri durant la même période.

    A Jérusalem, M. Olmert a qualifié de "fragile" le cessez-le-feu unilatéral.

    Le Hamas "a prouvé encore une fois ce matin que le cessez-le-feu est fragile et qu'il doit être réévalué minute par minute", a affirmé M. Olmert, qui s'exprimait avant l'annonce du Hamas.

    "Nous espérons qu'en fin de compte le feu cessera. S'il continue, Tsahal répliquera. Elle est préparée et déployée pour le faire", a-t-il dit.

    Parallèlement, un sommet international de dirigeants arabes et européens s'est ouvert à Charm el-Cheikh, sur la mer rouge pour "consolider" le cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

    Par ailleurs, le président français Nicolas Sarközy, la chancelière allemande Angela Merkel, le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero et le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi ont annoncé qu'ils se rendraient ensuite en Israël.

    Pourquoi ne rendent-ils pas également à Gaza pour voir l'ampleur des destructions et réconforter la population? De quoi ont-ils ont peur? 

  • Cessez-le-feu: Israël dit-il la vérité sur ses pertes humaines à Gaza?

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    Un soldat israélien blessé à Gaza arrive à Beer-Sheva (sud Israël) - 17.01.09
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    Evacuation d'un soldat israélien blessé à Gaza - 17.01.09

  • Cessez-le-feu: mais gare au moindre pétard mouillé!

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    Olmert annonce le cessez-le-feu ET menace de riposter au cas où... - 17 janvier 2009Civils palestiniens dans les décombres 17 01 09.jpg
    Palestiniens dans les décombres à Beit lahyia (nord de Gaza) - 17 janvier 2009
    Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a annoncé samedi l'instauration d'un cessez-le-feu unilatéral à Gaza à partir de minuit GMT et affirmé que l'armée resterait déployée à ce stade dans le territoire palestinien et autour. 

      "A 02H00 locales (minuit GMT), nous cesserons le feu mais nous continuerons d'être déployés dans la bande de Gaza et autour", a déclaré M. Olmert à Tel-Aviv, en soulignant que "si nos ennemis décident de nous attaquer, l'armée israélienne se sentira libre de riposter avec force".

    "Si le Hamas arrête totalement ses attaques, nous jugerons à quel moment nous quitterons la bande de Gaza", a-t-il ajouté.

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    Plus de 1.200 Palestiniens, dont des centaines de civils, ont été tués en trois semaines d'offensive israélienne.


    Au moins 1.203 Palestiniens ont été tués, dont 410 enfants et 108 femmes, et plus de 5.300 blessés, selon les dernières données en date des services d'urgence de Gaza.

    D'après le Centre palestinien des droits de l'Homme à Gaza, 65% des morts sont des civils.

    Côté israélien, 10 militaires et trois civils ont péri durant la même période, victimes de tirs de roquettes sur le sud d'Israël ou tués dans les combats dans la bande de Gaza, certains par une erreur de tir de l'armée israélienne...

    Israël s'est constamment défendu "d'avoir voulu toucher des civils, disant prendre le maximum de précautions dans un territoire surpeuplé" où les combattants palestiniens et la population sont mêlés. Mais des projectiles israéliens se sont abattus à quatre reprises sur des écoles gérées par l'ONU.

    L'incident le plus meurtrier a eu lieu le 6 janvier. Quarante-trois personnes ont été tuées et plus de 100 blessées dans le périmètre d'une école de l'ONU dans le nord de la bande de Gaza, selon des sources palestiniennes.

    Israël avait affirmé "que ses forces avaient riposté à des tirs de mortiers provenant de l'école", avant de revenir sur ses déclarations suite à un démenti de l'ONU.


    Les dégâts sont aussi considérables.

    Le coût des destructions des infrastructures dans la bande de Gaza est estimé à 476 millions de dollars par le Bureau central palestinien des statistiques.

    Selon le Bureau, 4.000 bâtiments d'habitation ont été détruits dans des bombardements israéliens ainsi que 48 bâtiments et bureaux gouvernementaux, 30 commissariats et 20 mosquées sur les 795 restant dans le territoire.

    Le bureau des statistiques cite également les routes, des écoles (18), une partie du réseau électrique et d'adduction d'eau.