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  • Obus au phosphore blanc utilisés contre des civils

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    Obus au phosphore blanc tombant sur Gaza (12 janvier 2009)

    L'armée israélienne, accusée d'avoir recours à des obus au phosphore dans des zones civiles au cours de son offensive dans la bande de Gaza, a assuré lundi "respecter le droit international".

    "L'utilisation de nos armes s'exerce dans le cadre des frontières légales du droit international", a indiqué un porte-parole de l'armée à l'AFP.

    De son côté, le porte-parole du Premier ministre Ehud Olmert, Mark Regev, a déclaré à l'AFP que "ces munitions utilisées par Israël sont similaires à celles utilisées par toutes les démocraties occidentales y compris les états membres de l'OTAN".

    Un médecin palestinien, le Dr Youssef Abou Rich, a affirmé dimanche que l'armée utilisait à Gaza des bombes au phosphore blanc, des munitions controversées.

    L'ONG Human Rights Watch a également dénoncé l'utilisation d'obus au phosphore par l'armée israélienne.

    "Il apparaît qu'Israël utilise du phosphore blanc comme un écran de fumée, un moyen en principe permis dans le cadre du droit humanitaire international. Cependant, le phosphore blanc peut causer de graves brûlures. Le risque de blesser des civils est aggravé par la forte densité de la population à Gaza", indique le communiqué.

    L'ONG "considère que l'usage du phosphore blanc dans les zones fortement peuplées de Gaza viole l'obligation faite par le droit international humanitaire de prendre toutes les précautions possibles pour éviter de blesser ou tuer des civils", ajoute l'organisation.

    Pendant la guerre du Liban en 2006, l'armée israélienne accusée d'utiliser des bombes à fragmentation, dont l'usage est lui aussi interdit dans des zones habitées par des populations civiles, avait assuré que ces armes étaient utilisées "conformément aux normes internationales".

    Le phosphore blanc est un agent toxique et l'exposition à ce produit peut se révéler fatale. Il peut provoquer des brûlures de la peau et endommager le foie, le coeur ou les reins.

    Son utilisation n'est interdite par aucun traité international. Cependant le protocole III de la Convention de 1980 sur les armes conventionnelles interdit son usage contre les populations civiles ou contre des forces militaires stationnées au milieu de populations civiles.

     

     
     
  • Israël envoie des renforts à Gaza...

    Israël envoyait dimanche des renforts de réservistes pour ses opérations dans la bande de Gaza, après avoir évoqué une éventuelle fin de son offensive contre le Hamas dans le territoire palestinien où près de 900 personnes ont été tuées en seize jours.

    Le recours aux réservistes, rapporté par les télévisions israéliennes, pourrait préluder du lancement d'une «troisième phase» dans l'offensive avec des assauts au coeur des villes et dans les camps de réfugiés, après les bombardements aériens des premiers jours et le déploiement de troupes au sol qui a suivi.

    Interrogé par l'AFP, un porte-parole militaire a indiqué qu'une partie des réservistes avaient déjà participé à des combats mais qu'ils étaient de plus en plus nombreux à être «intégrés» dans les unités en opération sur le terrain.

    Selon les médias, le gouvernement hésitait jusqu'à présent à donner son feu vert à une «troisième phase» prévoyant le recours massif à des réservistes, synonyme d'une escalade.

    Désaccords entre les "reptiles"...

    La ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni préconise un retrait immédiat de l'armée et des attaques systématiques ensuite au cas où le Hamas poursuivrait ses tirs de roquettes vers le territoire israélien.

    Le ministre de la Guerre, Ehud Barak ne souhaite pas non plus passer à la troisième phase, préconisant une trêve garantissant aussi la fin de la contrebande d'armes par des tunnels sous la frontière entre Gaza et l'Egypte.

    En revanche, le Premier ministre démissionnaire Ehud Olmert est favorable à une escalade ainsi que le chef du Shin Beth, le service de sécurité intérieure Youval Diskin et le commandant de la région sud d'Israël, le général Yoav Galant, chargé de l'opération «Plomb durci», selon les télévisions.

    Depuis le début de l'offensive le 27 décembre, des milliers de réservistes ont été mobilisés et subi des entraînements intensifs mais ils n'avaient pas été massivement utilisés dans les combats.

    Ces informations surviennent bien qu'Israël ait pour la première fois envisagé dimanche une fin proche à son offensive.

    M. Olmert, qui avait ordonné vendredi la poursuite des opérations militaires à Gaza malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat, a ainsi annoncé que l'offensive se rapprochait «de ses objectifs».


    Abondant dans le même sens, le vice-ministre israélien de la Guerre Matan Vilnaï a estimé qu'Israël était «proche de l'arrêt des actions terrestres et de l'ensemble des opérations d'une manière générale» dans la bande de Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste Hamas.

    Sur le terrain, où les bombardements se poursuivaient dans la soirée, l'armée israélienne a effectué des incursions dans des quartiers périphériques de Gaza-ville alors que des combats faisaient rage dans le nord du territoire. L'armée israélienne a affirmé avoir visé «50 cibles» dans la journée.

     (Source AFP. 11.01.09)

  • Un jeune globe-trotter danois a inspiré à Hergé les aventures de Tintin!

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    Le jeune Palle Huld en 1928

    A 96 ans, le Danois Palle Huld, se souvient comment, en 1928, en culotte de golf et casquette sur la tête, il effectuait seul, à 15 ans, un tour du monde qui allait inspirer au dessinateur Hergé les aventures du plus célèbre héros de la bande dessinée, Tintin.

     

    Moins d'un an après le périple de Palle, il y a exactement 80 ans, le 10 janvier 1929, le reporter à la houppe faisait sa première apparition -en route pour l'URSS via Berlin- dans Le petit Vingtième, le supplément hebdomadaire d'un quotidien bruxellois.

     

    Le site officiel de Tintin rend hommage à Palle comme "l'ancêtre" du personnage d'Hergé, faisant référence entre autres à une photo de l'adolescent danois sur la Place Rouge en 1928, "portant une large casquette, un ample manteau et des pantalons de golf": le portrait craché de Tintin.

     

    Dans son appartement d'une résidence du troisième âge à Copenhague, Palle a gardé, malgré les ans, le regard espiègle de son adolescence, même s'il a perdu sa tignasse rousse de l'éqoque.

     

    "Mes cheveux roux, si exotiques, m'ont aidé", raconte-t-il, à être choisi parmi des centaines de candidats lors d'un concours organisé en 1928 par le quotidien Politiken pour fêter le centenaire de la naissance de Jules Verne.

     

    Scout à l'allure débonnaire, apprenti dans un atelier automobile de Copenhague, il s'inscrit au concours, car "un tel tour était quelque chose pour moi, un grand rêve que je voulais réaliser".

     

    Sa "bonne bouille de globe-trotter" et sa chevelure rousse, "rarissime au Danemark", ont fini par charmer le rédacteur en chef de Politiken, qui l'envoie tous frais payés faire le tour du monde, "en utilisant tous les moyens de locomotion, sauf l'avion", se rappelle-t-il.

     

    Parti pour un périple de 44 jours, "sous les pleurs de ma mère qui croyait ne plus jamais me revoir", il parcourt seul 32.500 km, "une expérience inoubliable, non sans danger ni embûches" qui l'amène entre autres à Paris, Berlin, Londres, Moscou, Pékin, Montreal, Tokyo, Seoul.

     

    "Je crois que j'étais débrouillard à mon âge, et avais un peu de jugeotte pour sortir sans encombres des pétrins", reconnaît cet acteur à la longue carrière du Théâtre royal de Copenhague, qui "continue, même à 96 ans, à jouer lorsqu'on fait appel" à lui.

     

    Lors de son tour du monde de 1928, il a connu "quelques mésaventures", mais il n'a "jamais pensé au danger guidé par le seul instinct de curiosité, de connaître le monde".

     

    "J'ai eu des aventures inoubliables comme dans le Transsibérien, en passant devant la maison où toute la famille du Tsar a été assassinée" lors de la révolution bolchevique.

     

    Des moments "délicieux aussi en dormant chez des geishas au Japon", confie-t-il, avec une pointe de malice dans la voix.

     

    A son retour au royaume, il a été accueilli comme un héros à son arrivée à la gare frontière de Gedser, dans le sud du Danemark, jusqu'à la gare centrale de Copenhague, où plus de 20.000 personnes avaient réservé à l'aventurier scandinave un accueil enthousiaste sur la place de l'Hôtel de ville.

     

    "C'était délirant, et je remercie deux policiers qui m'ont soulevé en l'air pour échapper à la foule et me mettre en sécurité au siège du journal Politiken", écrit-il dans son livre relatant ses aventures, "Jorden rundt i 44 Dage" (le Tour du monde en 44 jours) préfacé par Jean-Jules Verne, le petit-fils de Jules Verne.

    (Source TV5 Monde -10.01.09)

     

  • L'association NSI ne reçoit pas de subventions...

    Dans les locaux du XXème arrondissement de la petite association NSI, on n’a pas attendu de message radio pour se porter au chevet des personnes âgées et isolées de la capitale. Depuis le 1er janvier, Arlette, la présidente, ne compte plus le temps passé au téléphone, à appeler ses « mamies ».

    « D’abord pour leur souhaiter la bonne année, mais aussi pour les mettre en garde : ne pas sortir, ne pas oublier de boire… leur dire qu’on s’en occupe de leurs courses. »

    NSI, pour Non à la solitude et à l’indifférence, a justement vu le jour au lendemain de la canicule de 2003, créée par des Parisiens bénévoles, ulcérés que des grands-mères et grands-pères puissent décliner dans l’indifférence, sur le palier ou dans la rue d’à côté.

     Six ans et quelques déconvenues plus tard, l’association, frustrée de subventions, n’a pas rendu les armes. Même si les 60 bénéficiaires (un seul « papy ») représentent une goutte d’eau, au regard des quelque 175 000 plus de 75 ans que compte Paris intramuros.

    En signant, les 70 bénévoles s’engagent à rendre visite à une personne, toujours la même, une fois par semaine au moins. Conseils, courses, sorties accompagnées ou simple lecture du courrier… « Il n’y a pas deux missions identiques », dit Arlette. La constante, « c’est que l’on récrée du lien social, pour des personnes dont beaucoup sont complètement isolées. Tout l’entourage de leur âge est décédé. La famille ne se manifeste que deux ou trois fois par an… ».

     Au téléphone, elle entend parfois les larmes d’une grand-mère de 92 ans qui a passé les fêtes à attendre une visite qui ne vient pas. « Cela participe à l’angoisse que l’on sent chez ces personnes, accrue ces jours-ci par le froid, qui fait craindre la grippe, les maladies, l’inéluctable. »

     

  • Les vieux de France: Geneviève, 93 ans

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    A 93 ans, Geneviève vit seule dans son pavillon

    Elle a entendu le message de prévention du ministère passer sur Radio Luxembourg en donnant à manger à son chat. Et balayé l’affaire d’un haussement d’épaule fataliste. « Faut pas s’inquiéter pour moi… » Geneviève est une forte tête, elle se « débrouille » avec une fierté touchante qui fait oublier ses 93 ans dans dix jours et sa frêle silhouette cramponnée à sa canne, dans son pavillon de Colombes (Hauts-de-Seine).

    N’empêche, Geneviève n’a pas mis le nez dehors depuis Noël. Et Geneviève est toute seule. Sa plus proche parente, la femme de son fils décédé, lui passe un coup de fil chaque semaine. Mais ses petites filles ont oublié de lui souhaiter bonne année.


    « Ce qui me sauve, explique-t-elle lucidement, c’est un petit monsieur très gentil du quartier qui me fait mon marché. » Grâce à lui, elle a pu se mixer du poisson frais, se réapprovisionner en fruits, en café. « Même si je n’ai pas très faim, je me force. Et je bois. Mon mari, qui est mort d’un cancer il y a onze ans, m’enguirlandait toujours parce que je ne buvais pas assez… Alors je pense à lui. » Un bol de café au lait le matin, un verre de rosé et un peu d’eau le midi, pareil au dîner et une tisane le soir… « Le compte y est, assure-t-elle. J’ai calculé tout ça avec mon médecin. »
    Le thermomètre du salon affiche 24° : la chaudière, qui avait vingt-cinq ans, vient d’être changée. Elle fonctionne à plein régime. « Sinon j’ai froid », avoue Geneviève, fidèle à son tablier en cotonnade. « Mais je m’aère un peu quand même, la fenêtre de ma cuisine est fermée à l’espagnolette. Et je prends l’air en ouvrant la porte au chat. »

    Le jardin, impraticable, est recouvert de glace, renforçant l’impression d’isolement. « Je ne suis pas du genre à demander de l’aide », avoue la vieille dame. « Mais j’ai de la chance. Des voisins solidaires qui passent régulièrement. » Ainsi Bernard s’est-il précipité l’autre soir quand le quartier a été plongé dans le noir après une coupure de courant. « Je l’ai bien épaté, sourit-elle. Je n’ai pas paniqué. Je me suis dit : Ma fille, fais comme si tu étais aveugle. J’ai réussi à trouver à tâtons une bougie, des allumettes, et je suis descendue avec ma canne dans la cave chercher la vieille lampe à pétrole de maman ! »
    Combien de personnes très âgées vivant à domicile, comme Geneviève, sont aussi alertes ? Peu sans doute. Mais malgré tout l’isolement lui pèse, elle aimerait bien sortir, voir du monde, ou s’endormir paisiblement.
    « Je n’ai qu’une frousse, c’est d’aller dans une maison de retraite. Qu’il m’arrive un pépin et que mon entourage dise : On ne peut pas la laisser comme ça … Alors ce n’est pas un gros coup de froid qui va me faire lâcher la rampe. J’ai vu le reportage des Infiltrés à la télé… Très peu pour moi ! »

     

    Le Parisien -11.01.09

     
  • Ramatoulaye veut plaire à ses maîtres et rentrer en grâce..

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    La secrétaire d'Etat aux "Droits de l'Homme" Rama Yade a déclaré dimanche sur radio J qu'il fallait mettre un terme à la "martyrisation de Gaza" et sa "situation humanitaire désastreuse" dont le Hamas est "en grande partie responsable" en raison de son "comportement criminel".

    "La deuxième semaine de guerre vient de s'achever. Le Hamas est en grande partie responsable de cette situation, mais Israël n'est pas tout à fait innocent et je crois qu'il est normal qu'on demande que la martyrisation* de Gaza cesse", a déclaré Mme Yade au forum de radio J.

    A Gaza, la population est "aujourd'hui prise au piège entre les belligérants", a expliqué Rama, insistant sur le fait que "la situation qui prévaut aujourd'hui" dans le territoire palestinien "est absolument intolérable, inacceptable, inadmissible".

    "On est à plus de 800 Palestiniens tués, il y a des difficultés de circulation dans Gaza, vers Gaza, les points de passage sont bloqués, la trêve qui a été acceptée par Israël -trois heures quotidiennement- est absolument insuffisante", a-t-elle poursuivi, tout en reconnaîssant à Israël "le droit de se défendre face à des actes terroristes, face à des terroristes qui ne renoncent absolument à rien".

    Interrogée sur les récentes déclarations de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, qui a accusé comme d'habitude le Hamas "de se cacher derrière des boucliers humains", Rama a répondu: "Ce que j'observe, c'est les conséquences du comportement du Hamas, un comportement impardonnable, un comportement irresponsable et un comportement criminel qui conduit à la situation humanitaire désastreuse de la population actuellement", a-t-elle ajouté.

    "Mais si le Hamas est responsable, Israël n'est pas non plus tout à fait innocent", a-t-elle répété, faisant référence aux tirs de l'armée israélienne notamment sur des écoles de l'Onu à Gaza...

    "Il faut mettre en pratique le plan de paix franco-égyptien", a-t-elle poursuivi, faisant allusion à un plan de sortie de crise élaboré par le Caire en étroite coopération avec Paris et qui prévoit notamment des garanties sur "la sécurisation des frontières".

    * "Martyrisation" est un barbarisme, c'est "martyre" que l'on doit dire.

    Rappellons que Ramatoulaye Yade est mariée à Joseph Zimet, qui est le fils du célèbre (?) chanteur et conteur yiddish Ben Zimet, juif polonais de nationalité canadienne, qui vit actuellement à Dakar.

  • Manifestation à Paris pour Ophélie Bretnacher

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    Dimanche 11 janvier 2009

    Environ 500 personnes se sont rassemblées dimanche sur le Champ de Mars à Paris pour demander plus de coopération entre les polices française et hongroise, dans l'enquête sur la disparition le 4 décembre d'une étudiante française en Hongrie.

     

    Les manifestants se sont ensuite rendus à l'ambassade de Hongrie, où les parents de l'étudiante ainsi que la députée UMP Catherine Vautrin, ont été reçus par l'ambassadeur.

    Au même moment à Budapest, 80 à 100 personnes, essentiellement des étudiants, ont participé à une marche silencieuse sur le parcours qu'avait emprunté Ophélie Bretnacher juste avant de disparaître au pied du pont Lanchid.

    "Cette situation est assez symptomatique de ce qui se passe en Europe en matière juridique", a précisé Me François Gery, avocat de la famille.

    "Une plainte a été déposée au parquet de Budapest, et a été rejetée le 6 janvier. Une autre a été déposée en France, afin de demander une entraide judiciaire, et est en cours de traitement", a-t-il ajouté.

    "La plainte a été déposée afin de mettre en place un cadre de coopération", a souligné Francis Bretnacher, le père d'Ophélie. La plainte a été déposée contre X pour enlèvement le 5 janvier.

    "Nous n'avons pas d'objection à cette coopération. Elle existe depuis début décembre", a précisé l'ambassadeur de Hongrie, Laszlo Nikicser, devant la famille et la presse.

    Ophélie Bretnacher achevait à Budapest un master de finances de l'Ecole supérieure de commerce de Reims dans le cadre du programme européen d'études Erasmus. Elle avait disparu dans la nuit du 3 au 4 décembre, après une soirée en discothèque avec des amis.

    Rien n'est à ce stade venu étayer l'hypothèse d'un acte criminel et les enquêteurs ont reconnu cette semaine privilégier désormais l'idée d'un suicide.

     

     

  • Israël envisage la fin de son offensive

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    Conseil des ministres le 11 janvier 2008

    Israël a pour la première fois envisagé dimanche une fin proche de son offensive à Gaza où seize jours d'attaques ont fait près de 900 morts mais n'ont pas mis fin aux tirs de roquettes palestiniennes.

    Sur le terrain, l'armée israélienne a resserré son étau sur la ville de Gaza où des familles ont fui des quartiers périphériques touchés par des combats meurtriers, qui faisaient également rage dans le nord du territoire contrôlé par le Hamas.

    Le Premier ministre israélien Ehud Olmert, qui avait ordonné vendredi la poursuite des opérations militaires à Gaza malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat, a annoncé dimanche que l'offensive se rapprochait "de ses objectifs"

    "Israël se rapproche de ses objectifs mais plus de patience et de détermination sont nécessaires pour y parvenir afin de changer la situation en matière de sécurité dans le sud et pour que ses citoyens vivent en sécurité pendant longtemps", a déclaré M. Olmert à l'ouverture du conseil des ministres.

     

    A la fin de la réunion, M. Olmert, cité par le secrétaire du gouvernement Oved Yehezkel a affirmé qu'Israël "a infligé un coup sans précédent au Hamas qui ne sera plus jamais le même Hamas", tout en assurant ne pas avoir l'intention de "relâcher" la pression sur le mouvement islamiste.

    Abondant dans le même sens, le vice-ministre israélien de la Guerre Matan Vilnaï a estimé que la fin de l'offensive semblait proche.

    "La décision du Conseil de sécurité ne nous donne plus tellement de marge de manoeuvre. Par conséquent, je suppose que nous sommes proches de l'arrêt des actions terrestres et de l'ensemble des opérations d'une manière générale", a déclaré M. Vilnaï.

    En dépit des attaques israélienne, les tirs de roquettes sur Israël en provenance de la bande de Gaza n'ont jamais cessé, 19 de ces engins visant dimanche des localités du sud sans faire de victime.

    Tôt dimanche, des blindés ont avancé de plusieurs centaines de mètres dans deux quartiers de la périphérie sud de Gaza-ville, Tal al-Hawa et Cheikh Ajline, provoquant la fuite de dizaines de familles.

    Plus de 30 personnes, dont plus de dix activistes mais aussi plusieurs civils, ont été tuées par des tirs israéliens dimanche, selon des sources médicales palestiniennes.

    Sept Palestiniens sont morts dans des attaques dans l'après-midi, l'un à Rafah (sud) et six à Jabaliya dans le nord où d'intenses bombardements étaient signalés.

    L'armée israélienne a largué des tracts à Rafah, appelant à fournir à l'armée, par téléphone, des informations sur les activités des combattants palestiniens. Des tracts ont aussi été largués sur des quartiers de Gaza.

    Selon un dernier bilan du chef des services d'urgence de Gaza Mouawiya Hassanein, au moins 889 Palestiniens ont été tués, dont 275 enfants, et plus de 3.620 blessés depuis le début de l'offensive.

    Le chef du Hamas en exil à Damas, Khaled Mechaal, avait affirmé samedi soir qu'Israël n'avait atteint "aucun objectif" et promis de poursuivre le combat.

  • VIDEO Michel-Richard de Lalande (1657-1726)

    http://fr.youtube.com/watch?v=KXRtpa3tnuA

    Deux ans après la mort de Lully (1687), les faveurs de Louis XIV vont à Michel-Richard de Lalande qui assure les fonctions de surintendant.

    Lalande se consacre alors surtout à la musique religieuse, probablement sollicitée par le roi. Il a laissé 71 grands motets mais il est aussi l'auteur de divertissements pour la cour comme ses célèbres Symphonies pour les soupers du Roy.

  • Notre-Dame sous la neige

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    Janvier 2009  (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
     

     

     

  • Le château d'Angers en feu

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    Parce que l'entrée principale du château, avec son pont-levis, est trop étroite, les pompiers n'ont pu rentrer dans la cour principale avec leurs véhicules. Il leur a fallu de belles longueurs de tuyaux pour intervenir au plus vite et faire appel à toutes les échelles mobiles d'Angers et de son agglomération.

    C'est à 15 h 30 qu' un employé du magnifique château du roi René avait donné l'alerte. Une épaisse fumée sortait du niveau deux du logis royal. "Immédiatement, avec sept autres salariés, nous avons vidé les salles des tapisseries inestimables du 14e, 16e, 17e et 18e siècles. Toutes les collections ont été sauvées", déclare Gérard Cieslik. L'administrateur du château est sous le choc, presque les larmes aux yeux.
    Pas d'inquiétude pour autant pour les inestimables tapisseries de l'Apocalypse : elles sont abritées dans un autre bâtiment, à distance.

    "C'est dramatique, c'est le coeur d'Angers qui brûle", ajoute Jean-Claude Antonini, le maire. Alors que cinquante pompiers sont dépêchés sur le site, le feu a déjà embrasé la toiture. Les hommes se divisent en deux groupes : le premier attaque par les escaliers intérieurs, le second à bout de lances, à l'extérieur. Le combat est féroce. Les poutres et les planchers flambent, les ardoises explosent. Les hommes du feu combattent sans relâche pour préserver la chapelle Sainte Geneviève, accolée au logis royal. Le monument date de 1410. Un joyau architectural. Après une heure de combat, la chapelle est épargnée, mais tout le Logis royal est en feu. Des pompiers de Brissac-Quincé, Plessis-Grammoire, Tiercé, des communes environnantes d'Angers sont appelés en renfort. La nuit tombe et autour du château des dizaines de badauds lèvent la tête pour apercevoir des flammes de plus en plus hautes.

     Ouest-France- 10.01.09
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    Un incendie a détruit 400 m2 de toiture au château d'Angers samedi après-midi.

    Le feu a semble-t-il pris sous les voliges de la toiture du corps de logis royal, à l'angle nord de la forteresse du XIIe siècle, selon la Préfecture du Maine-et-Loire.

    Le sinistre est d'origine "probablement accidentelle", a-t-on précisé.

    Une cinquantaine de pompiers de l'agglomération d'Angers ont circonscrit le feu peu avant 19h. La toiture du corps de logis royal a été entièrement détruite par les flammes mais la chapelle du XVe siècle attenante à cette partie de la forteresse n'a pas été touchée. L'incendie n'a fait aucune victime.

    Alertés par la fumée en milieu d'après-midi, les employés du monument ont rapidement fait évacuer les visiteurs du château. Ils ont également pu sauver, avec l'aide des pompiers, les tapisseries anciennes -dont la tenture de la Passion, datant du XVIe siècle- des deux salles d'exposition qui se trouvent dans le logis royal.

    Le château d'Angers, bâtisse emblématique aux 17 tours, à été construit au XIIIe à la demande de Saint-Louis, sur une première forteresse datant du Xe siècle. AP

  • Les bombes à l'uranium appauvri

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    Bombes GBU 39

    La presse israélienne s’est vantée des exploits technologiques de son armée de l’air qui utilise des Smart Bombs GBU 39 à l’uranium appauvri pour bombarder ses cibles dans la Bande de Gaza, un territoire de 360 km2 d’une densité de population de 3823 habitants au km2. Les récents raids aériens sur la frontière avec l’Egypte pour détruire les tunnels se font, selon un officier de l’armée israélienne, avec ces GBU 39 à l’uranium appauvri.

     

     

    Ces GBU 39, dites Smart Bombs (Bombes Intelligentes) sont de petites bombes, bon marché, développées par l’industrie militaire américaine pour frapper des cibles en profondeur du type bunkers. Le congrés américain a donné son accord, en septembre 2008, pour la fourniture de 1000 de ces bombes à l’armée israélienne, et la première livraison a eu lieu début décembre 2008. Ces GBU 39 ont été utilisées, samedi 27 décembre 2008, contre des cibles souterraines, et, dimanche 28 décembre 2008, pour détruire des tunnels sur la frontière égyptienne. Ces GBU 39 sont réputées être trés précises, pèsent 113 Kg, avec une charge explosive de 22,7Kg et ont les mêmes capacités de pénétration que les bombes de 900 Kg. Leur petite taille, permet d’augmenter le nombre de bombes transportées par les avions de combat F15 ou F16 et par conséquent le nombre de cibles visées ce qui explique la violence des attaques de samedi 27 décembre 2008 principalement sur la ville de Gaza surpeuplée. Le dard de ces bombes est à l’uranium appauvri, UA 238, multipliant leur force de pénétration. Elles peuvent être utilisées par mauvais temps et ont une portée de 110 Km.

     

    L’uranium appauvri est un redoutable poison chimique et radiologique qui brûle aisément à l’impact et se réduit à 90 % en particules radioactives extrêmement petites (particules nanométriques de quelques milliardièmes de mètre) qui échappent à tout type de masque à gaz. Ces combustions répétées d’uranium voyagent avec les mouvements d’air contaminant l’atmosphère et pénétrant dans les organismes via la respiration. Presque tout l’uranium dont se servent les aviateurs se retrouve sous forme « de gaz métallique radioactif invisible dans la biosphère » que les populations respirent. Il n’est pas difficile d’imaginer les conséquences catastrophiques que de tels bombardements avec des bombes GBU 39 à l’uranium appauvri auront sur la population de la bande de Gaza : cancers, malformations congénitales, maladies du système immunitaire, et ce d’autant plus que la population souffre de malnutrition chronique et de manque de soins à cause du blocus israélien. Les conséquences de l’utilisation de bombes à l’uranium appauvri en Afghanistan et en Irak sont très bien documentées, notamment par des photos insoutenables de nouveaux nés malformés. En larguant des bombes GBU 39 à l’uranium appauvri sur des zones densément peuplées de Gaza, Israël procède à un « nettoyage ethnique » lent de la population palestinienne qui sera automatiquement contaminée, et à une destruction de l’environnement. C’est un véritable crime contre l’humanité.

    ( Source: Mireille DELAMARRE - Alter Info - 04.01.09)

  • Maureen: faut-il tuer tous les cons?

    La petite Maureen, 6 ans, se souviendra longtemps de cette journée du 8 janvier. Elève à l'école Jules-Verne de Cesson, en Seine-et-Marne, la fillette a été privée de déjeuner jeudi 8 janvier, son inscription à la cantine n'ayant pas été enregistrée. "Quand ma fille s'est présentée à la cantine à 11h30, l'agent lui a dit qu'elle n'était pas inscrite et lui a demandé d'aller jouer dehors en attendant que les autres mangent. Elle est restée dans la cour toute seule par -4°C", raconte son père au Parisien, qui révèle l'affaire.

    "Lorsqu'elle est revenue en classe à 13h30, elle a confié à la maîtresse qu'elle n'avait pas mangé. On lui a dit qu'il ne restait plus de nourriture. L'enseignante aurait au moins pu m'appeler ! J'habite à 50 m de l'école, je lui aurais apporté un repas !", s'indigne la mère de la petite Maureen.

    Toujours selon Le Parisien, la mairie a reconnu "une erreur matérielle et humaine", l'inscription ayant bien été prise en compte au téléphone deux jours plus tôt. L'agent municipal responsable de l'erreur a lui été suspendu trois jours et une procédure disciplinaire est en cours. De leur côté, les parents de l'enfant ont décidé de ne pas en rester là et de prévenir l'inspection d'académie.

  • Israël va intensifier son offensive

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    Missiles israéliens explosant au-dessus de Gaza le 10 janvier 2009

    AFP.10.01.09.Israël a menacé samedi d'intensifier son offensive dans la bande de Gaza, entrée dans sa troisième semaine, qui a fait plus de 800 morts, au moment où la diplomatie s'activait au Caire en vue d'un cessez-le-feu.  

    Israël, qui a décidé de ne pas tenir compte d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat, a continué de pilonner la bande de Gaza.
    Cette offensive a provoqué une vague d'indignation dans les capitales européennes, où des dizaines de milliers de personnes ont manifesté aux cris de "halte au massacre", "liberté à la Palestine" ou encore "Israël assassin".

    Dans l'après-midi, l'aviation a largué des milliers de tracts sur Gaza-ville avertissant la population d'une prochaine "intensification des opérations".

    L'armée "va bientôt intensifier ses opérations contre les tunnels, les dépôts d'armes, et les terroristes dans toute la bande de Gaza", a affirmé l'armée dans les tracts en arabe.

    Malgré la pression militaire, les groupes palestiniens sont parvenus à tirer une dizaine de roquettes faisant quatre blessés, défiant l'armée qui s'est fixé comme objectif de faire cesser ces tirs.

    Dans la plus grave attaque samedi, huit membres d'une même famille, dont un enfant de 12 ans, ont été tués dans des bombardements à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, selon une source médicale palestinienne et une victime.

    Au total, 28 personnes ont trouvé la mort, notamment dans le nord où les combats les plus violents opposent les troupes israéliennes aux combattants du Hamas, a affirmé le chef des services d'urgence palestiniens Mouawiya Hassanein. Un responsable militaire du Hamas, chargé des tirs de roquettes, a notamment été tué à Gaza.

    L'offensive israélienne a coûté la vie à 828 Palestiniens, dont 235 enfants et 98 femmes et des dizaines d'autres civils, et fait plus de 3.350 blessés depuis son lancement le 27 décembre.

    10 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l'opération "Plomb durci", selon l'armée israélienne.

    Sur le front humanitaire, l'Agence de l'ONU d'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé une imminente reprise de la distribution d'aide humanitaire, partiellement suspendue jeudi.

    L'agence a assuré avoir reçu, de la part d'Israël, "des assurances crédibles que la sécurité des personnels de l'ONU" serait "pleinement respectée".

    "Alors que les opérations militaires entrent dans leur troisième semaine, la situation des civils devient de plus en plus précaire", a réaffirmé le Comité international de la Croix-Rouge dans un communiqué publié à Genève.

    Un million de personnes vivent sans électricité, 750.000 sont sans eau et les hôpitaux fonctionnent grâce à des générateurs de secours qui risquent de s'arrêter en cas de manque d'essence, selon l'ONU.

    La décision de poursuivre la guerre a été prise vendredi par le cabinet de sécurité. Le Premier ministre Ehud Olmert a jugé la résolution de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat "inapplicable" en raison de "la poursuite des tirs de roquettes".

    Pendant ce temps, la diplomatie poursuivait ses efforts pour mettre fin à la guerre, en particulier au Caire où une délégation du Hamas devait faire part aux autorités égyptiennes de ses "remarques" sur une initiative de sortie de crise du président Hosni Moubarak.

    M. Moubarak a proposé un plan prévoyant notamment "un cessez-le-feu immédiat pour une période limitée", permettant l'établissement de couloirs humanitaires et laissant le temps à l'Egypte d'oeuvrer pour un cessez-le-feu "global et définitif".

  • ONU: l'armée israélienne a tué des civils (dont la moitié étaient des enfants) qu'elle avait rassemblés auparavant dans une maison

    L'armée israélienne a tué cette semaine dans un bombardement 30 civils qui faisaient partie d'un groupe de 110 Palestiniens qu'elle avait rassemblés dans une maison de Gaza, a déclaré vendredi l'ONU en citant des témoins.

      "Selon plusieurs témoignages, le 4 janvier, des soldats ont évacué environ 110 Palestiniens vers une seule maison à Zeitoun (dont la moitié était des enfants) en leur ordonnant de rester à l'intérieur", a affirmé un communiqué de l'Office de l'ONU pour la coordination humanitaire (Ocha).

    "Vingt-quatre heures plus tard, les forces israéliennes ont bombardé à plusieurs reprises cette maison, tuant environ 30" personnes, ajoute le communiqué.

    Selon Ocha, il s'agit de "l'un des plus graves incidents depuis depuis le début des opérations" israéliennes dans la bande de Gaza, le 27 décembre.

    "Ceux qui ont survécu et ont pu le faire ont marché deux kilomètres vers la route de Salaheddine avant d'être transportés vers un hôpital dans des véhicules civils. Trois enfants, le plus jeune étant âgé de cinq mois, sont morts à leur arrivée", a ajouté Ocha.

     Interrogée, une porte-parole de l'armée israélienne a affirmé ne pas disposer d'information sur cet incident mais a ajouté que l'armée enquêtait...

    La Croix-Rouge internationale a accusé jeudi l'armée israélienne de l'avoir empêchée d'accéder à des blessés palestiniens pendant plusieurs jours dans ce même quartier de Zeitoun de Gaza-ville, dont des enfants coincés dans leur maison avec le corps de leur mère tuée dans des combats.

    Selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), des ambulances n'ont été autorisées que mercredi - soit cinq jours après le début des combats- à accéder à plusieurs maisons dans le quartier de Zeitoun où se trouvaient des blessés et des morts.

    AFP. 10.01.09

  • Encore un faussaire de l'Holocauste! "Un ange aux barbelés" d'Herman Rosenblat

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    Herman Rosenblat et sa femme Roma Radzicki
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    Le monde de l’édition est une nouvelle fois confronté à une falsification de l’Holocauste après la révélation par l’auteur du livre Angel at the Fence (Un ange aux barbelés), Herman Rosenblat, que sa fabuleuse histoire d’amour née en 1944 le long des fils de fer barbelés d’un camp annexe de Buchenwald n’était qu’une construction imaginaire.

    Huit mois après la révélation (par Le Soir) des mensonges de Misha Defonseca, cette Belge catholique qui s’était fabriqué un faux passé de jeune Juive raconté dans son best-seller et le film de Vera Belmont Survivre avec les loups, c’est, cette fois-ci, un authentique rescapé de la Shoah qui a vendu son imaginaire pour de la réalité.

     

    L’histoire était, cette fois encore, trop belle pour être vraie. Au point de subjuguer (ou d’appâter) la maison d’éditions Berkley Books, une filiale du géant américain Penguin et un producteur hollywoodien qui débutera, malgré tout, le tournage du film inspiré de cette escroquerie en mars prochain après y avoir affecté un budget de 25 millions de dollars (après des modifications...).

     

    Herman Rosenblat, jeune Juif polonais, se retrouve à l’âge de 12 ans en 1944 dans le camp de Schlieben, une annexe de Buchenwald. Ses frères le protègent et le nourrissent, lui le plus faible de la fratrie. A la libération, les quatre, qui ont perdu leurs parents, se retrouvent à Londres, puis aux Etats-Unis.

    Ce seul témoignage d’un enfant des camps nazis eût suffi à produire un récit authentique. Mais Rosenblat (ou ses éditeurs ?) l’ont enjolivé d’une incroyable « love story », propre à satisfaire les sentiments les plus communs et ceux, plus intéressés, de l’édition et du cinéma.

    L’histoire racontée par Rosenblat fait intervenir, durant son temps de détention, une fillette, âgée de 9 ans, qui venait chaque jour lui apporter, à travers les barbelés du camp, des pommes.

     Jusqu’au jour où il lui aurait dit : « Ne viens pas demain, je serai gazé à 10 h. » Et Rosenblat affirme que Roma, cette fillette devenue femme, il la rencontra vingt ans plus tard à New York où elle aussi, réfugiée juive polonaise, avait émigré. Ils se seraient rencontrés fortuitement. Roma et lui auraient évoqué leurs souvenirs de guerre ; elle lui aurait raconté l’histoire des pommes données à un jeune détenu, et Rosenblat aurait alors sursauté : « Ce jeune prisonnier, c’était moi… » Ils se marièrent en 1958 et eurent deux enfants.

    L’idée du livre serait venue à Herman Rosenblat dans les années 90. Victime d’un hold-up dans le magasin de télévision où il travaillait et hospitalisé, il aurait vu en rêve sa mère, morte en déportation, lui demander de raconter cette histoire. Il la soumit à un concours de nouvelles d’un journal ; il fut invité deux fois au show télévisé d’Oprah Winfrey qui déclara avoir découvert dans les aventures d’Herman et de Roma « la plus belle histoire d’amour » de sa carrière de présentatrice-vedette.

    Une enquête du journal The New Republic allait vite révéler le pot aux roses.

    La seule clôture du camp de Schlieben était adossée à une caserne SS ; Buchenwald ne disposait pas de chambre à gaz ; la famille de Roma habitait à 300 km du camp. Ses anciens codétenus démentirent ses propos.

    Herman Rosenblat assure « avoir voulu apporter du bonheur aux gens… ».

    (Source: lesoir.be - 30.12.08)

     

     

     

     

     

  • Malgré le froid...

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    Fleur de géranium (Photo Gaëlle Mann)

  • Ophélie Bretnacher: dernière vidéo

    http://mf.index.hu/player_ng.swf?file=/belfold/ophelie_deak

    Après un mois de recherches à Budapest, l'étudiante française reste introuvable. Les images de la vidéosurveillance livrées jeudi 8 janvier par la Hongrie ne font que renforcer la conviction de son père qui ne croit pas au suicide. 

    A l'Assemblée: http://www.dailymotion.com/video/x7ygpd_la-disparation-dophlie-lassemble-ne_news

     

    Le parquet de Budapest vient de rejeter la plainte déposée par les parents d'Ophélie. Pour autant, la police hongroise n'arrête pas les investigations : un nouvel appel à témoins vient d'être lancé pour retrouver deux pêcheurs. Le point sur un mois d'enquête.

    Mercredi, l'Office du procureur municipal de Budapest a rejeté la plainte pour enlèvement, déposée par Sylvie et Francis Bretnacher car « selon les informations et les faits à la disposition des autorités, il n'y a aucun soupçon qui soutienne l'hypothèse criminelle », a-t-il annoncé dans un communiqué.

    Une plainte rejetée qui ne signifie pas l'arrêt des investigations, encore moins le classement de l'affaire. En témoigne le nouvel appel à témoins lancé : les policiers recherchent activement deux pêcheurs qui ont été aperçus par des caméras de surveillance, circulant en aval du pont durant le créneau horaire où Ophélie a disparu.


    C'est loin d'être la seule piste explorée. Depuis le 4 décembre, jour où la jeune Rémoise s'est évaporée dans la nature, les policiers ont visionné des centaines de vidéos de surveillance, interrogé toutes les personnes qui sont entrées dans la boîte de nuit le soir du 3 décembre. Ils ont, à plusieurs reprises, entendu près de 120 personnes : famille, proches, amis de la disparue. La thèse du suicide reste une piste possible parmi tant d'autres : la cellule d'investigation n'abandonne pas la piste de l'enlèvement par une connaissance et tente de déterminer si un inconnu est entré en contact avec Ophélie, quelques jours avant sa disparition.


    Un mois d'enquête qui a permis de fermer plusieurs portes : deux jours après la disparition, un homme s'est présenté au commissariat indiquant qu'il avait entendu un cri ce soir-là, près du pont. Les enquêteurs ont pris très au sérieux cette déclaration, malheureusement, ils ont vite compris qu'il s'agissait d'un faux témoignage. Et puis, il y a eu cette voiture suspecte stationnée un long moment, place Roosevelt durant cette nuit fatidique. Alors qu'ils n'avaient en leur possession qu'une plaque d'immatriculation partielle, ils ont réussi à identifier le véhicule. Le conducteur a été longuement entendu, mais là aussi, il s'agissait d'une fausse piste.

     

     
    Quatre jours après la disparition soudaine d'Ophélie, une étudiante américaine a été très violemment agressée en centre-ville de Budapest : victime d'une tournante, tabassée et laissée pour morte sur un coin de trottoir. Pouvait-il s'agir des mêmes auteurs ? Là encore, ce fut une fausse piste : quinze jours après, les violeurs étaient identifiés, interpellés. Ils ont un sérieux alibi pour la nuit du 3 au 4 décembre.
    « Ils explorent toutes les pistes, même celles qui paraissent peu probables. La police hongroise n'a quasiment pas d'affaires non résolues. Ça remet en cause leur efficacité. C'est important pour eux d'élucider les faits. » Jacques Cohen, adjoint au maire de Reims, chargé des relations internationales, connaît très bien la ville, les enquêteurs et les autorités françaises sur place. « La police hongroise a l'habitude de manipuler la presse et les témoins afin d'endormir la vigilance et laisser les langues se délier. »


    Les policiers auraient aussi en leur possession tous les enregistrements sonores des conversations téléphoniques échangées, en centre-ville, le soir du drame. Le contenu serait actuellement épluché. Enfin, la plainte déposée à Paris par la famille Bretnacher a reçu une réponse favorable : « Il n'est pas exclu que des enquêteurs français spécialisés dans ce type de dossiers viennent. Ce ne serait pas mal perçu, ça permettrait d'ajouter du crédit en France aux investigations entreprises par les policiers hongrois », assure à Budapest, une source proche de l'enquête.
    Dimanche, une marche silencieuse pour Ophélie est programmée à Paris. Le rassemblement est prévu vers 14 heures au Champ-de-Mars.

    (Source: L'Union - 08.01.09)


  • Vieil homme dans les ruines de Rafah

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      Rafah - 9 janvier 2009

  • Offensive israélienne au 14ème jour du conflit

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    Gaza - 9 janvier 2009
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    Gaza - 9 janvier 2009
     Ces photos sont prises par des journalistes occidentaux- AFP

    Voici les événements des dernières 24 heures, au 14ème jour de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza:

    = ASPECTS MILITAIRES

    JEUDI 8 JANVIER

    - Violents combats à Beit Lahya et Jabaliya (nord). Dans la soirée, une Ukrainienne et son bébé ainsi qu'une Marocaine et deux membres de sa famille sont tués par des tirs israéliens (sources médicales palestiniennes).

    - Trois soldats israéliens, dont deux officiers, tués.

    - Des roquettes tirées du Liban s'abattent sur le nord d'Israël qui riposte par plusieurs tirs d'obus. Le Hezbollah nie toute implication. La Finul renforce ses troupes dans le sud du Liban.

    VENDREDI 9

    - Série d'attaques nocturnes israéliennes visant une cinquantaine de cibles. Incursion de chars à l'est de Khan Younès (sud). Des navires de guerre israéliens bombardent des cibles en bordure de mer.

    - Poursuite des combats malgré l'appel de l'ONU à un cessez-le-feu.

     

    - L'ONU, citant des témoins, affirme que l'armée israélienne a tué cette semaine dans un bombardement 30 civils faisant partie d'un groupe de 110 Palestiniens qu'elle avait rassemblés dans une maison de Gaza. L'armée israélienne dit avoir ouvert une enquête.

    - Une trentaine de roquettes tirées sur le sud d'Israël dont certaines jusqu'à 40 km du territoire palestinien.

    - L'armée israélienne arrête environ 300 Palestiniens dans le nord de la bande de Gaza (témoins).

    = INITIATIVES DIPLOMATIQUES

    - Le Conseil de sécurité de l'ONU lance un appel à un cessez-le-feu immédiat dans sa résolution 1860, adoptée jeudi soir par 14 voix sur 15, les Etats-Unis s'étant abstenus. La résolution "appelle à un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté, menant au retrait complet des forces israéliennes de Gaza". Elle "condamne toute violence et hostilité dirigées contre des civils et tout acte de terrorisme", sans désigner explicitement les tirs de roquettes du Hamas.

    - Le cabinet de sécurité israélien décide la poursuite de l'offensive.

    - Le président palestinien Mahmoud Abbas estime que la résolution est un "pas important".

    - Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU se réunit en session extraordinaire, à Genève.

    = HUMANITAIRE

    - L'Unrwa maintient la suspension de ses activités humanitaires après qu'un de ses convois eut été touché par des obus de l'armée israélienne et un chauffeur palestinien tué. Le Hamas critique cette suspension.

    - Le CICR annonce avoir temporairement réduit ses activités à Gaza-ville après que l'un de ses véhicules eut essuyé des tirs.

    - Le porte-parole de l'Unrwa affirme que la situation humanitaire empire "d'heure en heure".

    = MANIFESTATIONS

    - Appel du Hamas à une seconde "journée de colère" contre l'offensive à Gaza: des dizaines de milliers de personnes manifestent notamment à Amman, Koweït, Bagdad, Alger. Plus de 50.000 personnes se rassemblent à Alexandrie, dans le nord de l'Egypte. Manifestations en Cisjordanie où des heurts éclatent à Ramallah entre sympathisants du Fatah et du Hamas. Des manifestations ont également lieu en Europe.

    = BILAN DES PERTES HUMAINES DEPUIS LE DEBUT DE LA GUERRE LE 27 DECEMBRE

    - Au moins 785 Palestiniens ont été tués et plus de 3.200 blessés (sources médicales palestiniennes).

    - Trois civils et 10 soldats israéliens ont été tués et 154 blessés (armée).

    AFP. 09.01.09