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  • La Croix-Rouge interdite à Gaza

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    Genève - chargements pour la bande de Gaza

    Une équipe de quatre experts médicaux du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), dont un chirurgien spécialiste des blessures de guerre, s'est vue refuser l'entrée dans la bande de Gaza par les autorités israéliennes, a indiqué l'organisation samedi dans un communiqué.

    "Pour le deuxième journée consécutive, les autorités israéliennes ont refusé l'entrée dans la bande de Gaza à une équipe de secours médicale du CICR", a précisé le communiqué daté de Genève.

    Le CICR a souligné avoir au préalable informé les autorités israéliennes de leur arrivée, mais l'équipe attend depuis vendredi matin l'autorisation de pénétrer dans la bande de Gaza, bombardée depuis une semaine par l'armée israélienne.

    "Il est absolument nécessaire que cette équipe entre dans (la bande de) Gaza maintenant, car c'est en ce moment que l'on a le plus besoin d'eux", a affirmé le responsable de la délégation du CICR en Israël et dans les Territoires palestiniens, Pierre Wettach, cité dans le communiqué. 

  • Les troupes israéliennes sont entrées dans le ghetto de Gaza

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    Soldats israéliens à la frontière de Gaza - 03.01.09

    Les troupes israéliennes sont entrées samedi dans la bande de Gaza et ont affronté les islamistes du Hamas, pour la première fois depuis le début il y a une semaine de l'offensive israélienne qui a coûté la vie à au moins 463 Palestiniens.

    Le groupe palestinien Hamas, qui contrôle Gaza, a menacé de transformer le territoire palestinien en "cimetière" pour l'armée israélienne, alors que le président palestinien Mahmoud Abbas a condamné l'opération terrestre et réclamé une réunion urgente du Conseil de sécurité de l'ONU pour y mettre fin.

    L'armée israélienne a annoncé que l'offensive terrestre, la première de cette envergure depuis l'évacuation de la bande de Gaza en 2005, durerait de "nombreux jours".

    Israël avait depuis le début de son offensive le 27 décembre bombardé par air et par mer la bande de Gaza, où au moins 463 Palestiniens dont 75 enfants et 21 femmes ont péri, et 2.360 ont été blessés, selon un dernier bilan de sources médicales palestiniennes.

    Pendant la même période, quelque 500 roquettes palestiniennes tirées de la bande de Gaza ont fait quatre morts en Israël, dont un soldat, et une quinzaine de blessés, selon les autorités israéliennes.

    Un "nombre important de forces" participent à la "deuxième phase" de l'offensive, qui a commencé avec l'entrée de troupes dans Gaza, a ajouté l'armée en menaçant les habitants de Gaza qui aideraient des "terroristes" du Hamas.

    Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a signé "un ordre de mobilisation urgente de milliers de réservistes" pour cette offensive.

    Après l'entrée dans Gaza, des chars israéliens ont ouvert le feu sur des positions du Hamas dans le nord de la bande de Gaza, essuyant en retour des tirs de mortier, selon des témoins.

    Des explosions et des échanges de tirs étaient entendus dans plusieurs secteurs, alors que les troupes appuyées par des hélicoptères Apache avançaient dans la bande de Gaza. Les activistes palestiniens ont tiré des obus de mortier et fait exploser des bombes placées en bord de la route à leur passage.

    Un enfant palestinien a été tué et 11 ont été blessés par un tir d'obus de char israélien dans la ville de Gaza, le premier décès recensé de l'offensive terrestre, selon des sources médicales.

    "Votre entrée à Gaza ne sera pas une promenade de santé et Gaza sera votre cimetière avec l'aide de Dieu", a affirmé un porte-parole du Hamas, Ismaïl Radwane, en lisant un communiqué sur la chaîne de télévision du Hamas qui a affiché à l'écran un bandeau affirmant que "des centaines d'hommes et de femmes de la résistance sont prêts pour mener des opérations de martyre (attentats suicide)".

    Dans un message diffusé quelques heures plus tôt, le Hamas avait menacé d'enlever des soldats israéliens.

    L'aviation israélienne a dans le même temps mené des dizaines de raids, tuant au moins 22 Palestiniens samedi, dont 16 dans une mosquée et deux chefs locaux du Hamas, selon les secours palestiniens.

    Les activistes palestiniens ont tiré quant à eux au moins 15 roquettes sur le Sud d'Israël, où trois personnes ont été blessées à Ashdod et Netivot, à respectivement 30 et 20 km de la bande de Gaza, selon l'armée israélienne.

    M. Barak a aussi affirmé que son pays était prêt à toute éventualité à sa frontière nord avec le Liban, dans un avertissement voilé au mouvement chiite Hezbollah qui avait combattu l'Etat hébreu en 2006.

    Pour le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le Hamas et les autres factions de "résistance" doivent infliger "le plus grand nombre de pertes" à l'armée israélienne. AFP.03.01.09

    Ndb: La bande de Gaza, c'est 362 km2 où s'entassent 1,5 million de Palestiniens. Soit l'une des densités les plus fortes du monde.

    Plus de 900.000 des habitants sont des réfugiés ou des descendants de réfugiés qui se sont installés dans ce territoire après avoir fui ou avoir été chassés de chez eux durant la guerre israélo-arabe de 1948. Selon des chiffres officiels palestiniens, plus de la moitié des habitants de la bande de Gaza vivent sous le seuil de pauvreté et au moins 45% de la population active est au chômage.

  • Coucher de soleil au solstice d'hiver

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    21 décembre 2008 - Ile et phare du Planier (d) - Marseille (photo zl)
    Cliquez sur la photo pour l'agrandir!

  • Survivre au chaos dans le Camp de Gaza

    A Gaza, les frappes aériennes se poursuivent au rythme d'une toutes les vingt minutes et la population cloîtrée manque de tout. «Les écoles sont fermées, la crise alimentaire s'aggrave et les hôpitaux sont débordées» a déclaré vendredi le coordinateur humanitaire de l'ONU pour les territoires palestiniens.

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) dénonce une situation épouvantable.

     
        Selon les agences de l'ONU, il n'y a plus de nourriture sur les marchés. Le PAM de l'ONU estime que 80% de la population dépend désormais des dons de nourriture, un chiffre qui augmente chaque jour. Un employé de l'ONG Oxfam, Mohamed Ali, explique que «beaucoup de gens ne mangent pas tous les jours», et que certains payent jusqu'à 25 shekels (six dollars) pour un pain.

     

    De nombreux pays se mobilisent pour apporter une aide d'urgence aux Gazaouis. Ce samedi, le Turquie a envoyé samedi 13 tonnes d'aide médicale. Onze camions syriens, chargés de 230 tonnes de nourriture et de produits médicaux, sont en route vers la bande de Gaza. Le Japon a débloqué 10 millions de dollars  La Libye a affrété un bateau pour transporter 5.500 tonnes d'aliments et de matériel médicale.

    Même si la police du Hamas a sévèrement mis en garde les propriétaires de magasins, certains stockent des provisions en raison de la crainte d'une invasion terrestre israélienne, redoutée par toute la population, qui pourrait aggraver encore les pénuries.

    Le manque d'eau et de nourriture est ressenti tout au long de la bande de Gaza, étroit territoire côtier long de 45 km et large de six à dix km, où s'entassent 1,5 million d'habitants, une des plus fortes densités au monde.

    Plus d'eau ni d'électricité. Quelque 250.000 personnes, sur une population totale d'1,5 million, sont privées d'électricité, selon les informations des représentants des agences humanitaires de l'ONU sur place. L'unique centrale a été fermée le 30 décembre pour la sixième fois depuis début novembre faute de carburant et de pièces détachées.

    Selon un rapport de l'ONU publié vendredi, la principale canalisation du réseau d'adduction d'eau de Beit Hanoun a été touchée cinq fois au cours des dernières 48 heures et sept puits ont été «sérieusement endommagés et ne peuvent être réparés en raison des bombardements». L'eau courante est disponible tous les 5 jours, voire tous les 7 jours, selon les agences humanitaires de l'ONU. 40 millions de litres d'eaux usées se déversent chaque jour dans la Méditerranée. Les égouts se sont aussi répandus dans les rues après que la principale canalisation eut été touchée par des tirs à plusieurs reprises.

    Leparisien.fr avec AFP -03.01.09

  • Encore un bébé mort à l'hôpital par suite de l'erreur de deux infirmières

    Un nourrisson de 6 mois, Louis-Joseph, est mort vendredi à l'hôpital Necker à Paris après une erreur humaine de réglage de perfusion dans un établissement hospitalier des Yvelines, dans un contexte de polémique suscitée par divers incidents mortels dans des hôpitaux.

     

    L'incident, survenu le jour du Nouvel An, est dû à "l'erreur de deux personnels" de l'hôpital de pédiatrie et de rééducation de Bullion, a indiqué à l'AFP le directeur de cet établissement, Yannick Gouriou.

    Les parquets de Versailles et de Paris ont été saisis de l'affaire, selon un communiqué du ministère de la Santé.

    "Le 1er janvier, vers 13H00, une infirmière et une auxiliaire puéricultrice étaient chargées de changer la perfusion de l'enfant, qui se trouvait en attente d'une greffe de l'intestin" et était hospitalisé dans ce centre depuis septembre, a expliqué M. Gouriou.

    "Il fallait régulièrement perfuser l'enfant qui disposait d'un cathéter. Les deux personnels devaient régler la vitesse du dosage mais ont commis une erreur en validant une vitesse trop importante d'écoulement du substitut alimentaire", a poursuivi le directeur.

     Selon ce dernier, "l'infirmière, qui était très grippée ce jour-là, a validé, en appuyant sur la touche de l'appareil, l'action de l'auxiliaire puéricultrice".

    "Lorsque l'autre équipe s'est aperçue de l'erreur, le médecin de garde a appelé le Samu des Yvelines qui a transféré l'enfant en réanimation à l'hôpital Necker", où il est décédé vendredi après-midi, a précisé M. Gouriou.

    La Ddass (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales) des Yvelines a "immédiatement été envoyée" à l'hôpital de Bullion pour enquêter sur cette affaire, a indiqué le ministère de la Santé.

    "L'infirmière, qui souffre terriblement de son erreur, est en arrêt maladie à cause de sa grippe", a précisé pour sa part le directeur de l'hôpital.

    La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a adressé "ses condoléances profondément attristées" aux parents de l'enfant après ce drame survenu moins de deux semaines après la mort du petit Yliès. AFP.03.01.09

  • La situation dans la bande de Gaza tient de l'urgence critique

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    Bombardement israélien sur la bande de Gaza - 3 janvier 2008 (ce n'est pas une roquette)

    AFP. 03.01.09. Israël a bombardé à l'artillerie samedi la bande de Gaza pour la première fois depuis le lancement il y a une semaine de sa guerre contre le mouvement palestinien Hamas qui a promis la capture ou la mort aux soldats israéliens en cas d'offensive terrestre.

    Au moins dix Palestiniens ont été tués en soirée dans un raid aérien israélien contre une mosquée à Jabaliya (nord de Gaza), selon des témoins et des sources médicales.
    Depuis le début de l'offensive le 27 décembre, au moins 452 Palestiniens ont péri dont 75 enfants et 21 femmes, et au moins 2.290 ont été blessés.
    Des chars israéliens ont été vus se déplaçant en direction de la frontière orientale de la bande de Gaza, pilonnée sur sa longueur par l'artillerie, notamment à Beit Hanoun et Jabaliya (nord), et dans le secteur de Khan Younès (sud).

    Les tirs d'artillerie ont commencé vers 16H30 locales (14H30 GMT), selon des témoins. Un journaliste de l'AFP a vu des dizaines d'obus tirés alors que des volutes de poussière s'élevaient de points d'impact, dans le nord du territoire palestinien. Des avions survolaient également le secteur.

    Les commentateurs israéliens spéculaient ces derniers jours sur l'éventualité d'une opération terrestre contre le territoire palestinien.

    Dans un message diffusé sur sa radio interne, le Hamas qui contrôle Gaza a affirmé que des soldats israéliens tomberaient entre ses mains en cas d'offensive terrestre.

    "S'ils (les Israéliens) entrent (dans Gaza), Gilad Shalit aura de nouveaux amis", a-t-il averti, en allusion au soldat israélien fait prisonnier le 25 juin 2006 par un commando palestinien et détenu depuis dans Gaza sous contrôle du Hamas.

    Déjà la veille, le chef du Hamas, Khaled Mechaal, a assuré que son mouvement "ne capitulerait pas" et prévenu qu'un "sombre destin" attendait Israël s'il mettait le pied à Gaza.

    Un porte-parole, interrogé par l'AFP, s'est refusé à tout commentaire se contentant d'indiquer que "l'opération israélienne suivait son cours".

    Israël avait depuis le début de son offensive contre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, le 27 décembre, bombardé le territoire palestinien par les airs et par la mer, menant plus de 750 raids. Dans le même temps, quelque 500 roquettes palestiniennes tirées de la bande de Gaza ont fait quatre morts en Israël, dont un soldat, et une quinzaine de blessés, selon l'armée et la police israéliennes.

    Plus tôt dans la journée de samedi, quatre Palestiniens ont été tués dans des raids israéliens.

    Deux sont morts dans un raid visant leur voiture près de Khan Younès. Le troisième mort est un chef local de la branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, Mohammad al-Jammal, 40 ans, qui a péri dans un raid aérien.

    Un porte-parole militaire israélien a affirmé que ce responsable était chargé de l'organisation des tirs de roquettes dans toute la ville de Gaza.

    Le quatrième a trouvé la mort lorsque l'armée israélienne a visé un établissement scolaire à Beit Lahya (nord). Celle-ci a affirmé qu'il s'agissait d'un édifice utilisé "à des fins terroristes, une base de lancement de roquettes et une planque pour des chefs du Hamas".

    Quelque 40 raids aériens ont été lancés contre la bande de Gaza depuis 00H00 samedi 3 janvieret au moins quatorze roquettes ont visé le sud d'Israël, selon l'armée israélienne. Un de ces tirs a fait deux blessés légers à Ashdod, à environ 30 km de la bande de Gaza.

    L'offensive israélienne s'est traduite par une détérioration de la situation pour la population d'un territoire surpeuplé et pauvre même avant la guerre.

    "La situation actuelle à Gaza est épouvantable et de nombreux produits alimentaires de base ne sont plus disponibles", a déclaré Christine van Nieuwenhuyse, représentante du Programme alimentaire mondial dans les territoires palestiniens occupés. "La situation dans la bande de Gaza tient de l'urgence critique désormais", a répété le coordinateur humanitaire de l'ONU pour les territoires palestiniens Max Gaylard.

    Le président George W. Bush a exhorté tous ceux qui le peuvent à faire pression sur le Hamas pour que le mouvement cesse ses tirs sur Israël et permette un cessez-le-feu qui "signifie quelque chose"...

    Dans le même temps, son administration a dit laisser son allié israélien libre de décider de lancer ou non une offensive terrestre, se contentant de l'exhorter à éviter les victimes civiles.

    Une mission de l'Union européenne conduite par le chef de la diplomatie tchèque Karel Schwarzenberg, dont le pays assure la présidence de l'UE, est attendue au Proche-Orient de dimanche à mardi pour discuter d'un cessez-le-feu.

    Le président français Nicolas Sarközy se rendra lundi en Egypte, Cisjordanie et Israël, et mardi en Syrie et au Liban. Il doit être reçu à Ramallah (Cisjordanie) par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui partira ensuite à l'ONU à New York, pour plaider en faveur d'une trêve.

    Des dizaines de milliers d'Arabes israéliens ont manifesté à Sakhnin, dans le nord d'Israël, pour protester contre les raids israéliens à Gaza, de même qu'à Koweït ou quelque 2.000 personnes ont appelé les régimes arabes à aider les Palestiniens de Gaza.

  • Le début de l'ère messianique

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    Israël: à Sdérot, le 29 décembre 2008, après un tir de roquette

    "L'alerte a fait à nouveau trembler le secteur. Impassibles, un groupe de juifs orthodoxes prient pendant qu'un des leurs souffle dans un Shofar, la corne de bélier annonciatrice du début de l'ère messianique."

    AFP.30.12.08

  • Feu vert des EU pour une offensive terrestre sanglante

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    Armée israélienne déployée à la frontière de Gaza le 2 janvier 2009

    Les Etats-Unis ont estimé que c'était à leur grand allié israélien de décider de lancer ou non une offensive terrestre qui paraît de plus en plus imminente dans la bande de Gaza, malgré les inquiétudes que suscite une telle perspective.

    La Maison Blanche a signifié qu'une telle offensive relèverait du droit d'Israël à se défendre contre le Hamas. La seule restriction qu'elle ait exprimée publiquement, c'est qu'Israël veille à éviter les victimes civiles...

    Dans le même temps, l'administration Bush a assuré poursuivre ses efforts en vue d'un cessez-le-feu. Mais elle n'a rien signalé qui permette de conclure à des progrès. La secrétaire d'Etat Condoleezza Rice a dit ne pas envisager pour l'instant de se rendre dans la région.

    "Ces décisions appartiennent aux Israéliens", a dit un porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe, auquel la presse demandait si les Etats-Unis trouveraient justifiable qu'Israël passe à une phase terrestre de son offensive.

    "Quoi qu'ils fassent, depuis les airs, au sol ou quoi que ce soit de ce genre, fait partie intégrante de la même opération, une opération qu'Israël a décidé d'entreprendre parce qu'il ne voulait plus être soumis au tir de barrage de roquettes que le Hamas a fait pleuvoir sur eux au cours des derniers jours", a-t-il dit.

    Israël a massé des troupes et des chars à la frontière avec la bande de Gaza et le gouvernement israélien se concertait vendredi en soirée sur la suite à donner à l'offensive engagée samedi dernier.

    "Ce que nous avons dit aux Israéliens, c'est qu'il fallait veiller à éviter qu'il y ait les victimes civiles inutiles, et qu'ils devaient continuer à favoriser le flux de ravitaillement humanitaire", a dit M. Johndroe.

    Il s'est gardé de qualifier la situation humanitaire dans la bande de Gaza, après que la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, eut affirmé jeudi à Paris qu'il n'y avait pas de crise humanitaire dans le territoire palestinien.

    "Les Etats-Unis sont très inquiets de la situation et travaillent très dur avec leurs partenaires pour y répondre", a assuré la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice à la Maison Blanche, où elle venait de rendre compte de la situation au président George W. Bush, muet sur la crise depuis une semaine.

    Mme Rice a de nouveau imputé la responsabilité de cette situation au Hamas, à son refus récent de prolonger une trêve de six mois et à ses tirs sur Israël. Elle a accusé le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, d'en tenir la population "en otage" et l'a rendu responsable de la détérioration des conditions de vie dans le territoire...

    Après le rejet par Israël des appels à une trêve, elle a répété que les Etats-Unis voulaient un cessez-le-feu "le plus vite possible". "Mais il nous faut un cessez-le-feu qui soit durable et viable", un cessez-le-feu "qui ne permette pas le retour au statu quo ante, dans lequel le Hamas continuerait à tirer des roquettes à partir de Gaza", a-t-elle dit.

    Interrogé sur les progrès accomplis vers un tel cessez-le-feu, M. Johndroe a répondu que le Hamas continuait à "lancer des roquettes" sur Israël, signifiant par là qu'une exigence essentielle n'était pas remplie.

    Dans ces conditions, Mme Rice, diplomate en chef d'une administration qui n'avait plus que 18 jours devant elle, a dit ne pas envisager de se rendre dans la région, où Nicolas Sarközy sera lundi pour "chercher les chemins de la paix". AFP.02.01.09

  • Obama et l'Iran: les néoconservateurs sont rassurés!

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    De nombreux Américains, de nombreuses personnes dans le monde croient que la politique d’Obama va être aux antipodes de celle du gouvernement Bush. Or à voir les per­sonnes qu’Obama a désignées récemment, on se demande dans quelle mesure le nouveau président est un néoconservateur. Certes, il ne ressemble pas à cent pour cent à McCain mais il appartient à cette tendance.

    Alors qu’avant son élection, très peu de néoconservateurs, comme Ken Adelman, soutenaient Obama, ils sont maintenant nombreux à être enthousiasmés par ses choix. Comme l’écrit le néoconservateur Max Boot, «je dois reconnaître que je suis sidéré par ces nominations, dont la plupart auraient aussi bien pu venir de McCain». David Brooks est
    presque aussi euphorique: «Croyez-moi, j’essaie de ne pas m’associer à la puissante obamania qui déferle sur la haute bourgeoisie côtière, mais les choix ont été exceptionnels. Les événements des deux dernières semaines devraient rassurer tous ceux qui craignaient qu’Obama virerait à gauche ou allait s’automutiler en raison de son inexpérience. Il se prépare à un départ qui justifie presque l’énorme battage médiatique.» Richard Perle se dit «soulagé»: «Contrairement à ce à quoi on pouvait s’attendre, je ne crois pas qu’il va y avoir beaucoup de changements». La néoconservatrice Mona Charen écrit: «La superstition m’interdit presque de commenter les nominations effectuées jusqu’ici par le président élu Obama. La nouvelle a été tellement bien accueillie que j’hésite à la commenter de peur de rompre le charme.»

    Le journaliste Robert Dreyfuss fait remarquer que le gouvernement Obama ne pratiquera probablement pas la même politique irakienne que les néoconservateurs, qu’il va retirer des troupes avec le temps (disons: peut-être), qu’il n’aura pas recours à la rhétorique belliqueuse de l’administration Bush et qu’il coopérera mieux avec la communauté internationale. Cependant, aujourd’hui, la question principale des néoconservateurs et d’Israël est l’Iran. Or le gouvernement d’Obama se montre très belliqueux à l’égard de l’Iran. Que l’on se souvienne qu’Hillary Clinton a déclaré qu’il faudrait le détruire s’il attaquait Israël.

     Dreyfuss écrit: «En ce qui concerne l’Iran, il est bien trop tôt pour renvoyer les faucons. Ils agissent à coup sûr à l’écart des allées du pouvoir mais ils ont plus d’amis dans le camp Obama que ne le croient la plupart des gens. Plusieurs conseillers importants d’Obama – notamment Tony Lake, Susan Rice, future ambassadrice à l’ONU, Tom Daschle, Dennis Ross, de même que des faucons démocrates influents comme Richard Holbrooke, proches du vice-président élu Joe Biden ou de la Secrétaire d’Etat désignée Hillary Clinton – ont fait cause commune avec les faucons va-t-en-guerre du Washington Institute for Near East Policy (WINEP), de l’American Enterprise Institute (AEI) et d’autres instituts partisans de la force.» Dreyfuss montre que ces individus continuent d’être proches des néoconservateurs: «Les organisations comme le WINEP, l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee), l’AEI, le BPC (Bipartisan Policy Center) et l’UANI (United Against Nuclear Iran) estiment avoir pour mission d’entraîner les Etats-Unis dans une épreuve de force avec l’Iran. Ne minimisez pas leur importance. Ceux qui croient qu’une telle confrontation serait inconcevable sous le président Obama devraient demander à Tony Lake, Susan Rice, Dennis Ross, Tom Daschle et Richard Holbrooke s’ils sont d’accord, et si c’est le cas, pourquoi ils continuent de copiner avec les faucons néo-conservateurs.»


    "Je pense qu’en fait, les néoconservateurs ont réussi à convaincre de leurs idées le courant dominant malgré le fiasco irakien. Obama va-t-il choisir de faire la guerre à l’Iran? Bien que cela ne soit pas absolument certain, l’hypothèse n’est pas exclue.
    Voici un scénario possible: Le gouvernement Obama va probablement se concentrer tout d’abord presque totalement sur l’économie et reléguer au second plan la politique étrangère. Quand tous les plans de sauvetage et les incitations commerciales et financières auront échoué à relancer l’économie, il sera alors temps de jouer la carte de la guerre.


    La persistance de la mauvaise situation économique pourrait inciter à détourner l’attention des problèmes intérieurs pour la diriger vers les guerres à l’extérieur. Obama, qui a l’image d’un homme de paix, aura une plus grande crédibilité que Bush ou McCain auprès du peuple américain pour adopter une politique dure envers l’Iran, en particulier après avoir tenté des efforts diploma­tiques sans offrir de contrepartie substantielle à l’Iran.
    Obama sera alors poussé dans cette direction par les néoconservateurs hors de son gouvernement et les faucons au sein de celui-ci.


    Une fois que la diplomatie aura échoué, des mesures plus dures seront envisagées comme étant la seule alternative face à un ennemi prétendument intransigeant. Des mesures comme un blocus maritime provoqueront probablement un conflit militaire qui justifiera le bombardement de l’Iran. La réponse iranienne aux efforts faits pour empêcher la navigation dans le golfe Persique entraînera une escalade vers une guerre de plus grande ampleur.

    Stephen Sniegoski (ALTER INFO - 01.0109)

  • Les EU participent à la guerre contre Gaza selon les Renseignements russes

    Renseignements russes porte-avions.jpg
    Des porte-avions américains en Méditerranée aident les forces d’occupation israélienne dans la campagne militaire de la bande de Gaza, a dit mercredi une source des Renseignements russes.

    La source a expliqué que les porte-avions américains fournissaient des informations et un soutien logistique aux forces aériennes de l’occupation israélienne dans leurs raids sauvages contre la Bande
    de Gaza.

    La source, qui a requis l’anonymat, a dit que la Maison Blanche avait approuvé une proposition de cadres seniors de fournir des armes avancées aux forces de l’occupation israélienne à condition que l’accord ne soit pas révélé actuellement, en raison des conditions sensibles aux Etats-Unis comme le transfert du pouvoir et la crise économique.

    La source a aussi révélé que le département de la Défense américain, le Pentagone, avait conseillé les forces de l’occupation israélienne de surprendre la résistance palestinienne à Gaza et de lancer une attaque des territoires égyptiens.

    La proposition parlait aussi de la division de la Bande en trois secteurs, dans un but de réduire au minimum les pertes possibles des forces de l’occupation israélienne, a ajouté la source.

    L’administration américaine, à laquelle il ne reste que trois semaines avant de quitter la Maison Blanche, avait soutenu le bombardement aérien sanguinaire des forces de l’occupation israélienne de la bande de Gaza, qui a laissé quelque 400 morts et environ 2000 blessés depuis samedi, prétendant qu’Israël se défendait.

     ALTER INFO jeudi 01 Janvier 2009

  • Rachida Dati a accouché d'une fille nommée Zohra

    Rachida Dati a accouché aujourd'hui vers 13 heures à Paris, selon plusieurs membres de son entourage. Elle a mis au monde, par césarienne, une petite fille prénommée Zohra, traduction d'«Etoile» en langue arabe .

    La naissance était prévue mi-janvier. La ministre, âgée de 43 ans, ne devrait s'arrêter que quelques jours.

    Plusieurs fois, avant l'accouchement, son cabinet avait assuré qu'elle reprendrait ses activités au plus vite dans son ministère.

     L'identité du père de l'enfant reste un mystère. «J'ai une vie privée compliquée et c'est la limite que je me pose vis-à-vis de la presse ; je ne dirai rien là-dessus», avait indiqué Rachida Dati à des journalistes le 3 septembre dernier. Elle n'a pas dévié de cette ligne.  

    leparisien.fr- 02.01.09

    Longue vie à Zohra!

    Et espérons qu'elle n'a pas hérité des traits de son géniteur...

    Est-ce digne d'une ministre de la France de faire tant de mystères sur l'identité du père? A moins qu'elle l'ignore elle-même!

  • "Partout on est en danger de mort"

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    Enfant palestinien au-dessus des décombres du Ministère de la justice le 1er janvier 2009

    Wahbeh Abou Jahl, sa femme et leurs quatre enfants se sont dispersés chez des parents après la destruction de leur maison dans une frappe israélienne contre un bâtiment du Hamas. Mais l'inquiétude ne quitte pas le père de famille: "A Gaza, on est partout en danger de mort".

    L'appartement des Abou Jahl fait partie des centaines de logements détruits ou endommagés dans la bande de Gaza dans les frappes visant des cibles du Hamas depuis le lancement de l'offensive israélienne contre le mouvement islamiste samedi.

    Wahbeh Abou Jahl, 26 ans, a loué un autre appartement mais, en attendant de trouver des meubles, il s'est résigné à installer les siens chez des parents. "Au départ, je ne trouvais même pas une tente pour loger ma famille sur les décombres de notre maison", se plaint-il.

    "De toute façon, partout où on va à Gaza, on est en danger de mort", ajoute-t-il.

    Fawaz Abou Sitah, qui habite près du complexe des "ministères" du Hamas dans l'ouest de Gaza-ville, bombardé à plusieurs reprises par les avions de chasse israéliens, a lui aussi emménagé avec les siens chez des proches.

    "Ma maison et des dizaines d'autres du quartier ont été endommagées", affirme-t-il en se disant "amer devant le silence du monde civilisé face aux pratiques israéliennes".

    Maher Al-Khodari, qui habite dans un immeuble de cinq étages près d'une mosquée a, lui, préféré ne pas prendre de risque, plusieurs lieux de culte ayant été visés ces derniers jours par l'armée israélienne qui les soupçonne d'abriter des activistes ou des roquettes.

    "On a quitté la maison il y a quatre jours. J'ai peur pour ma famille car on habite près d'une mosquée qui peut être attaquée à tout moment", dit-il. "La situation est très difficile, on était une trentaine d'habitants de l'immeuble à dormir dans un couloir de la maison pour être plus en sécurité en cas d'attaque", ajoute-t-il.

    Maher Abou Kmeil, 50 ans, a lui aussi déménagé avec ses enfants vers "un endroit plus sûr", après qu'une maison jouxtant la leur eut été touchée dans un raid. "Cela ne veut pas dire que nous sommes en sécurité maintenant car les Israéliens attaquent tout, même les mosquées et les hôpitaux".

    L'armée israélienne a bombardé ces derniers jours des mosquées qui, selon elle, abritaient des stocks de roquettes de type "Grad" d'une portée suffisante pour toucher en profondeur le territoire israélien.

    Outre les frappes aériennes, les immeubles en bordure de mer sont exposés aux attaques des navires de guerre israéliens patrouillant au large de Gaza.

    "J'habite dans un bâtiment de six étages dont tous les résidents sont partis", affirme Adnane Al-Kharoubi, 48 ans, père de six enfants.

    "Je me suis installé avec ma famille chez mes parents mais je ne suis pas tranquille puisque les frappes peuvent viser n'importe quel coin de rue", ajoute-il. Plusieurs ménages ont été contraints de partir "car ils ne peuvent pas supporter le froid après l'éclatement des vitres de leur fenêtres" sous l'effet des déflagrations, affirme Hamdi Chaqoura, du Centre palestinien pour les droits de l'Homme à Gaza (PCHR). Mais de nombreuses familles préfèrent encore laisser leurs fenêtres ouvertes plutôt que de voir leurs enfants blessés par des éclats de verre.

    Selon M. Chaqoura, le nombre de familles qui ont quitté leur domicile est d'autant plus important que l'armée israélienne a sommé de nombreux Palestiniens par messages téléphoniques d'évacuer certaines zones susceptibles d'être frappées. "Des milliers de Palestiniens, notamment ceux qui habitent près de la frontière palestino-égyptienne, ont été contraints de fuir après les raids israéliens dans le secteur", a affirmé le PCHR dans un communiqué. Ces attaques visent des tunnels de contrebande creusés sous la frontière.

    Certaines familles sans toit se réfugient dans des écoles gérées par l'Agence des Nations unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), selon son porte-parole Christopher Gunness. "Ils passent la nuit et s'en vont", dit-il. AFP. 01.01.09

     

     
     
  • "Plomb durci", où est ta victoire?

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    Enfant tué par un raid - 30.12.08
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    Gaza - enfant de 15 mois blessé avec sa mère - 30.12.08
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    Enfants d'une même famille à la morgue de Beit Lahiya - 30.12.08
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      Lama Hamdan, fillette de 4 ans  - 29.12.08
    Enfant 4 ans ensevelie à Beit Hanoun - Lama Hamdan.jpg
    Mise au tombeau de Lama Hamdan au cimetière de Beit Hanoun (Gaza) -29.12.08

  • Israël continue à bombarder sans pitié la bande de Gaza

    Carte 7ème jour de guerre.jpg
    Situation le 2 janvier 2009
    Gaza fuite bombardements - enfant blessée.jpg
    Gaza - fuite sous les bombes avec une enfant blessée - 01.01.09

    Des milliers de Palestiniens ont manifesté vendredi en Cisjordanie contre l'offensive israélienne à Gaza, où trois enfants d'une même famille ont été tués au septième jour des raids.

     
    A Jérusalem-Est occupé, où la police israélienne a déployé d'importants renforts et limité l'accès à l'esplanade des Mosquées aux hommes âgés et aux femmes, près de 3.000 fidèles ont prié dans le calme.

    Des heurts entre lanceurs de pierres palestiniens et police israélienne ont toutefois éclaté après les prières dans plusieurs quartiers, a constaté un photographe de l'AFP.

    Les policiers israéliens ont tiré des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.

    Des manifestations ont également eu lieu en Cisjordanie à l'appel de mouvements palestiniens, notamment du Hamas, qui avait proclamé vendredi "journée de la colère" contre l'offensive israélienne.

    A Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne, des milliers de manifestants encadrés par un important dispositif de sécurité ont défilé après la grande prière du vendredi.

    Brandissant des drapeaux palestiniens et du Fatah, le parti du président Mahmoud Abbas, ainsi que quelques bannières du Hamas rival, les participants scandaient "Nous sommes prêts à sacrifier notre âme et notre sang pour Gaza".

    Ils ont aussi crié des slogans de soutien au Hamas, appelant le Premier ministre du mouvement qui contrôle Gaza, Ismaïl Haniyeh, "à frapper Tel-Aviv".

    Dans le sud de la Cisjordanie, des rassemblements ont eu lieu dans la région de Bethléem. A Hébron, un millier de manifestants ont été dispersés à coup de matraques et par des tirs en l'air de la police palestinienne après avoir lancé des pierres sur les forces de l'ordre, selon des témoins.

    Le raid qui a coûté la vie à trois petits Palestiniens, Iyad, Mohammad et Abdelsattar Al-Astal, âgés de sept à dix ans, s'est déroulé dans la localité d'Al-Qarara, dans le sud de la bande de Gaza.

    D'après un bilan fourni par le chef des services d'urgence à Gaza, le docteur Mouawiya Hassanein, 430 Palestiniens ont été tués et quelque 2.500 blessés depuis le 27 décembre, début de l'opération "Plomb durci" visant à contraindre le Hamas à stopper les tirs de roquettes sur Israël.

    Parmi eux figurent des dizaines de civils, dont 65 enfants "âgés de moins de 16 ans", selon le Dr Hassanein.

    En Israël, le Premier ministre Ehud Olmert, les ministres des Affaires étrangères Tzipi Livni et de la Défense Ehud Barak tenaient des consultations en soirée à Tel-Aviv sur la suite à donner à l'offensive à Gaza, où une opération terrestre semble de plus en plus imminente.

    A Washington, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a prôné un cessez-le-feu "le plus vite possible", mais a souligné qu'il devait être "durable" et ne pas permettre un retour au "statu quo".

    Israël a rejeté mercredi des proposition de trêve formulées par l'Union européenne. Nicolas Sarközy est attendu lundi dans la région pour "chercher les chemins de la paix", selon l'Elysée.

    Par ailleurs, le coordinateur humanitaire de l'ONU dans les territoires palestiniens Maxwell Gaylard s'est inquiété "de la crise humanitaire" à Gaza.

    Dans le monde, des manifestations ont été signalées à Kaboul, Jakarta, Istanbul, et dans plusieurs villes d'Iran, notamment à Téhéran.

    L'opération israélienne bénéficie d'un très large consensus au sein de la population juive, 95% des personnes la soutenant, dont 80% sans réserve, selon un sondage publié dans le quotidien Maariv.

    En dépit des raids, les tirs de roquettes palestiniennes sur le territoire israélien n'ont pas cessé ces derniers jours, et ont touché jusqu'à la ville de Beersheva, à 40 km de la bande de Gaza.

    Plus de 360 de ces engins au total, selon Israël, ont fait depuis le 27 décembre quatre morts, dont un soldat.

  • Israël va autoriser 8 journalistes étrangers à entrer dans Gaza

    Israël va autoriser huit journalistes étrangers à se rendre dans la bande de Gaza dont l'accès est interdit à la presse internationale depuis le début de l'offensive contre le Hamas, a indiqué vendredi l'Association de la Presse étrangère (FPA).

    Cette décision fait suite à une injonction de la Cour Suprême qui a ordonné à l'Etat de permettre à un groupe de huit journalistes d'accéder à la bande de Gaza, selon la FPA qui se fonde sur le texte de l'injonction.

    La FPA s'est félicitée qu'une autorisation de passage ait été enfin accordée tout en exprimant sa "grave préoccupation" pour le nombre réduit d'autorisations qui sont réclamées par des dizaines de journalistes.

    Un des vice-Premiers ministres israéliens, Eli Ishaï (Commerce et industrie) s'est en revanche réjoui des limitations imposées aux médias.

    "Nous ne pouvons permettre à la presse internationale de servir de bureau de relations publiques pour les terroristes du Hamas" a-t-il déclaré dans un communiqué.

    Depuis le début de l'offensive israélienne, les points de passage avec la bande de Gaza sont ouverts à l'acheminement de l'aide humanitaire internationale mais fermés au passage des personnes.

    Exceptionnellement, le terminal d'Erez a été ouvert vendredi pour permettre à quelque 400 personnes possédant une double nationalité de fuir Gaza sous les bombes.

    Ces départs d'étrangers interviennent alors que l'armée israélienne a achevé ses préparatifs en vue d'une possible offensive terrestre à Gaza.

    Le terminal d'Erez était fermé depuis le début des opérations samedi dernier, sauf pour permettre le passage d'un nombre limité de blessés civils palestiniens soignés dans des hôpitaux israéliens.

    L'accès de la presse étrangère à la bande de Gaza, soumise à un blocus depuis le coup de force du Hamas en juin 2007, est régulièrement interdit par Israël.

    Les seuls points de passage entre la bande de Gaza et le monde extérieur sont avec Israël, sauf à Rafah à la frontière avec l'Egypte où le passage est interdit aux journalistes. AFP.02.01.09

  • 1.147 voitures brûlées! Hausse de 30%! Mais MAM a une explication!

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    Strasbourg - 31.12.08

    1.147 véhicules ont été incendiés au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, contre 878 durant la même période de l'année précédente, soit une hausse de 30,64%, selon un bilan définitif "des faits vérifiés" publié jeudi soir par le ministère de l'Intérieur.

    Département par département, le plus grand nombre de véhicules a été incendié en Seine-Saint-Denis (130), dans le Bas-Rhin (91), le Val-de-Marne (80), le Val d'Oise (68) et le Nord (65).

    Le ministère de l'Intérieur note que dans un certain nombre de départements ruraux, qui ne sont pas connus pour être des théâtres de violences urbaines habituelles, des véhicules ont néanmoins été incendiés, alors qu'il n'y en avait pas les annés précédentes.

    Le ministère se demande si les nouvelles dispositions prises par les assureurs pour indemniser les propriétaires de véhicules endommagés, qui aboutissent à multiplier par quatre la prime à la casse de 1.000 euros, n'auraient pas incité un certain nombre de personnes à vouloir en profiter.

     

    Si "on constate sur cette nuit précise une augmentation ponctuelle du phénomène des incendies de voitures", reconnaît le ministère de l'Intérieur dans un communiqué, cette augmentation est toutefois "en totale contradiction avec le bilan annuel qui, lui, est en recul de près de 15%".

    Selon la même source, sur "les onze premiers mois de l'année 2008, 36.700 véhicules avaient été incendiés, soit 6.000 de moins que sur la même période" de 2007.

    Sarközy souhaite empêcher les incendiaires de voitures de passer le permis de conduire "aussi longtemps que la victime des faits ou le fonds de garantie n'a pas été indemnisé en totalité"...

    Recevant à l'Elysée les personnels de services publics ayant travaillé durant la nuit de la Saint-Sylvestre, le chef de l'Etat a affirmé jeudi qu'il voulait "que l'on réfléchisse à la possibilité pour les juridictions pénales d'interdire à un mineur condamné pour des faits d'incendie de véhicule de passer un permis de conduire pour des véhicules deux ou quatre roues aussi longtemps que la victime des faits ou le fonds de garantie n'a pas été indemnisé en totalité".

    "Il n'y a aucune raison que ce soit les honnêtes gens qui aient à payer les conséquences des comportements de délinquants", a-t-il ajouté.

    Au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, 288 personnes ont été interpellées contre 259 l'année précédente (+11,20%), dont 219 placées en garde à vue contre 166 (+31,93%).

    Enfin, "comme l'an dernier, au cours de cette nuit, quatre fonctionnaires de police ont été légèrement blessés", alors que "les très rares affrontements" entre jeunes et forces de sécurité "ont été brefs et sporadiques".

    La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a adressé "ses félicitations aux 35.000 policiers et gendarmes, aux 50.000 pompiers qui, par leur mobilisation et leur grand professionnalisme, ont permis que cette nuit se déroule globalement dans le calme et sans incident notable".

  • Le cynisme de Livni - L'opération de désinformation a commencé

     

     
     Tzipi Livni à Paris 01.01.09 Sarkozy Kouchner.jpg
    Réunion à l'Elysée le 1er janvier 2009:Tzipi Livni (d) avec Sarközy et Kouchner
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
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    La "chienne" de Gaza?

    400 morts au 6ème jour de l'offensive israélienne sur Gaza

    La ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a réaffirmé jeudi qu'Israël déciderait "le moment venu" d'arrêter ses opérations militaires contre la bande de Gaza, estimant que la situation humanitaire y était "comme elle doit être".

     

    "La décision que l'opération a rempli ses objectifs se fera selon les évaluations quotidiennes que nous menons", a déclaré à la presse Mme Livni, à l'issue d'un entretien avec le président Nicolas Sarközy à l'Elysée.

    "Nous prendrons notre décision le moment venu", a-t-elle souligné, évoquant notamment la conviction que devrait avoir le gouvernement israélien que "le Hamas a compris qu'assez c'est assez".

    La ministre a par ailleurs estimé qu'Israël "distingue (lors des opérations) la guerre contre le terrorisme, contre le Hamas, de la population civile. "Ce faisant, nous maintenons la situation humanitaire à Gaza exactement comme elle doit être".

    Elle n'a prononcé à aucun moment le mot de trêve, alors que l'Union européenne a appelé à un "cessez-le-feu immédiat et permanent" en vue de permettre une "action humanitaire immédiate" pour la population de Gaza. AFP.01.01.09

     

     
  • STATS POUR DECEMBRE 2008

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