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  • La Bretagne doit limiter sa consommation d'électricité!

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    Le réseau français de transport d'électricité (RTE) a lancé mardi une «alerte rouge» en Bretagne, invitant les particuliers à limiter leur consommation d'électricité pour éviter un «black-out».

     

    C'est la première alerte de ce type cet hiver. L'initiative baptisée «EcoWatt», lancée le 12 novembre, concerne une région très dépendante du reste de la France et qui s'était retrouvée l'hiver dernier au bord de la rupture d'approvisionnement.



    L'alerte rouge demande de «modérer» les consommations d'électricité entre 17H00 et 20H00 «pour la sécurité d'approvisionnement de la région et pour limiter les émissions de CO2». Elle a été envoyée par SMS et courriel aux 6.300 personnes qui ont fait la démarche volontaire de s'enregistrer sur le site www.ouest-ecowatt.com.

     

    Un pic de consommation lundi

    Comme le reste de la France, l'ouest a enregistré un pic de consommation sans précédent lundi soir en raison du grand froid, a indiqué le directeur de RTE Ouest, Didier Beny, joint au téléphone par l'AFP. «Tous les moyens disponibles de production d'électricité sont en route aujourd'hui. Pour l'instant, tout va bien, mais on est à la limite. En cas d'avarie, on pourrait être amené à faire des coupures d'électricité ciblées à l'ouest d'une ligne Nantes-Rennes pour éviter un black-out complet», a-t-il expliqué.

    Le nombre d'inscrits au dispositif a doublé en moins d'un mois. «Il faudrait 10.000 à 20.000 inscrits pour qu'on commence à sentir quelques effets» et 100.000 personnes qui modèrent leur consommation pour régler le problème des pics de consommation, a estimé ce responsable. La Bretagne produit localement à peine 7% de sa consommation d'électricité.

    Outre les niveaux d'alerte, le site d'EcoWatt, qui pourrait faire école dans d'autres régions selon RTE, comporte de nombreux conseils pratiques pour optimiser ses consommations. Pour le consulter, cliquer ici.

    Leparisien.fr avec AFP 06 01 09

  • Dieudonné a vraiment fait l'con: trois spectacles annulés

    Pour revoir la vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=4z8AkcdnDIo

    Le début d'une longue série pour Dieudonné?
    Alors que vendredi dernier, un théâtre de Montpellier a décidé d'annuler trois spectacles de l'humoriste, ce mardi, rebelotte!

    La société de production chargée des spectacles de Dieudonné a décidé de déprogrammer trois autres spectacles de l'humoriste, programmés en mars à Besançon, Belfort et en Haute-Saône.

    La raison de cette décision? Vendredi 26 décembre, lors d'un spectacle au Zénith de Paris, l'humoriste a offert une tribune au négationniste Robert Faurisson, en présence de Jean-Marie Le Pen dans la salle.

      Comment le producteur a-t-il expliqué sa décision?
    "En voyant Faurisson se faire remettre un prix par une personne déguisée en déporté juif, je me suis dit: 'ou tu cautionnes, ou tu as une conscience et tu annules les spectacles', - ce que j'ai fait", explique le responsable de la société, Hamid Asseila, qui devait organiser ces spectacles.

    Après avoir visionné de "longs extraits du spectacle au Zénith", il a "eu mal au cœur pour le peuple juif qui a beaucoup souffert". "On ne peut pas s'asseoir sur 2 millions de morts", confie-t-il.

    Problème...
    Près de 500 places étaient déjà vendues pour le spectacle prévu le 4 février à Besançon, 300 pour celui programmé le 5 février à Belfort, et entre 150 et 200 pour le 28 mars à Port-sur-Saône, indiqué le producteur de Dieudonné qui estime ses pertes à près de 20.000 euros, dont 5.000 euros déjà déboursés en communication.

    "J'avais signé trois contrats avec la boîte de production de Dieudonné qui peut désormais me demander des dommages et intérêts", redoute-t-il.

    Et sinon, où en est la procédure judiciaire?
    Pressé par la Licra (qui souhaite une peine de prison ferme contre Dieudonné), le parquet de Paris a ouvert lundi une enquête préliminaire pour déterminer si cette mise en scène de Dieudonné constituait un délit de contestation de crime contre l'humanité ou une injure antisémite.

    Lors d'un récent spectacle, Dieudonné a tenté d'expliquer ce qui l'a motivé à offrir une tribune à Robert Faurisson: "Il fallait trouver plus infréquentable que Le Pen!".


    (Source: L'Alsace -Le Post ) 06.01.09
  • Attentat contre une synagogue de Toulouse

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    Devant le portail - 6 janvier 2009

    Au moins trois personnes étaient recherchées par les policiers après l'incendie d'une voiture lancée contre la grille d'une synagogue lundi soir à Toulouse, selon les enquêteurs.

    "Au moins trois personnes ont été vues en train de s'enfuir" par des témoins et sont soupçonnées d'être les auteurs de cette action, a déclaré le procureur de la République de Toulouse, Michel Valet, au cours d'une conférence de presse.

    "Pour l'instant, personne n'a été interpellé", a-t-il dit, ajoutant qu'un important travail de la police technique et d'investigation avait été entrepris par le SRPJ de Toulouse.

    Dans un communiqué, Nicolas Sarközy a condamné "avec la plus grande fermeté" cet acte de vandalisme et a demandé aux services de police et à la Justice "de mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires pour que leurs auteurs soient interpellés et sévèrement sanctionnés".

     

    Le chef de l'Etat a assuré qu'il "ne saurait tolérer" que le conflit au Proche-Orient "se traduise par des violences communautaristes" en France. De son côté, le ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a dénoncé un "acte débile et révoltant" et a souhaité que ses auteurs soient retrouvés "rapidement".

    Lundi soir, une voiture lancée contre la grille de la synagogue a été incendiée, provoquant de légers dégâts sur le portail du bâtiment dans le quartier périphérique de Bagatelle.

    "Le portail a été percuté par un véhicule projeté volontairement", à l'intérieur duquel une bouteille avait été utilisée comme engin incendiaire, a indiqué le procureur. La voiture, vraisemblablement volée, a été "utilisée comme véhicule-bélier, en marche arrière visiblement" contre le portail, a-t-il précisé.

    "A moins d'une dizaine de mètres", un deuxième véhicule a été découvert, "portières ouvertes, moteur tournant, vide d'occupants et à bord duquel se trouvaient trois bouteilles destinées visiblement à être utilisées comme engins incendiaires", a-t-il ajouté.

    Il a indiqué que dans la cour de la synagogue, dont l'entrée est équipée de deux caméras de vidéo-surveillance, deux autres engins incendiaires avaient été retrouvés.

    Quatre personnes, dont le rabbin Jonathan Guez, se trouvaient à l'intérieur lors de l'incendie mais aucune n'a été blessée.

    "Nous étions sur le point de sortir quand nous avons entendu un grand vacarme, un bruit que nous pensions être provoqué par des coups de barre de fer sur le portail", a déclaré le rabbin. "Il n'y a aucun amalgame à faire entre ce qui se passe ici et la situation à Gaza", a-t-il estimé.

    "C'est un manque d'intelligence de la part des auteurs, vraisemblablemment des individus de type marginal", a-t-il souligné.

    "C'est de la bêtise humaine de s'attaquer à un lieu de culte", a souligné de son côté Hafid El Alaoui, président de la Maison de quartier de Bagatelle, qui oeuvre au rapprochement entre les communautés. "La synagogue existe depuis les années 1980 et rien ne s'est jamais passé", a-t-il rappelé.

    Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) a exprimé "son indignation et son effroi devant ce lâche et inacceptable acte d'intention antisémite".

    Le maire PS de Toulouse, Pierre Cohen, s'est dit "consterné" et a condamné "fermement toute forme de violence", tandis que la présidente du Conseil des institutions juives de Midi-Pyrénées, Nicole Yardeni, s'est dite "plus triste que révoltée" après cette action.

  • La boucherie continue...

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    Après la frappe d'une école gérée par l'ONU à Jabaliyah - 6 janvier 2009

    Deux obus de chars israéliens ont détruit un local de l'Onu dans lequel une centaine de personnes avaient trouvé refuge. Notre correspondant Radjaa Abou Dagga était sur place avec des ambulanciers quelques minutes après le drame.

    "J'étais en reportage depuis le matin avec des ambulanciers. Nous nous trouvions à l'hôpital de Kamel Adwan. Puisque le téléphone ne fonctionne presque plus et que les portables sont coupés, les gens n'ont plus le moyen de contacter les services d'urgence. Alors, dès qu'il y a une grosse explosion, les ambulanciers se rendent sur les lieux.

    En début d'après-midi, on s'est dirigé vers le quartier de Jabaliyah parce qu'une colonne de fumée s'élevait de cette direction.

    On est arrivé dans une boucherie.

    Des bombes ou des obus, on ne savait pas alors qu'il s'agissait de deux obus de chars, avaient désintégré une école gérée par l'Onu dans le quartier de Fakhoura.

    "On a chargé les morts sur les blessés..."

    Dans ce bâtiment, des civils des villages du nord avaient trouvé refuge. C'était la panique. Des bouts de corps, du sang, des vêtements...

    Quand je suis arrivé, un petit garçon de dix ans, légèrement blessé, est sorti des ruines avec le corps sans tête de sa petite soeur de cinq ans.

    On a chargé les morts sur les blessés, les blessés sur les morts dans les ambulances déglinguées, dans des coffres de voitures. J'ai compté 21 morts.

    Pendant ce temps, les Israéliens continuaient de tirer.

    A l'hôpital prinicipal, c'était une boucherie. L'entrée, les couloirs, la morgue étaient plein de sang et de corps. Les gens avaient des crises d'hystérie.

    J'ai craqué à mon tour. Je n'ai qu'une envie: pleurer".
    (Reportage exclusif pour OUEST-FRANCE)

  • Les horreurs de la guerre

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    Jérusalem - 5 janvier 2009
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    Morgue de Gaza - 5 janvier 2009

  • Le grand harem étoilé de Sarközy...

    et bien d'autres choses, textes et photos, pour rire et pour s'instruire!

    http://www.radioislam.org/sarkozy-harem/index.htm

  • "Un problème mondial" - entretien avec Jean-Pierre Chevènement

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    Soldats de Tsahal - 04.01.09
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Pierre Chevènement avait démissionné en janvier 1991 de son poste de ministre de la Défense pour protester contre l’engagement de la France dans la première guerre du Golfe.

    Cette nouvelle guerre entre Israéliens et Palestiniens était-elle prévisible ?


    Jean-Pierre Chevènement: Elle était en tout cas évitable.

    On ne peut comprendre ce qui se passe à Gaza, territoire transformé par le blocus israélien en véritable prison à ciel ouvert, que si on revient aux élections de 2006 remportées par le Hamas. Israël et la communauté internationale ont refusé que cette victoire se traduise au niveau du gouvernement de l’Autorité palestinienne. Comme si on préférait voir se désintégrer ce qui lui reste d’autorité et la société palestinienne elle-même...

    Le Hamas est-il, comme l’affirme Israël, un mouvement terroriste ?
    Il faut éviter les amalgames. Le Hamas est un mouvement très complexe qui a une aile religieuse fondamentaliste et une autre aile nationaliste, souvent composée de jeunes militants venus du Fatah (NDLR : le parti de Yasser Arafat et de Mahmoud Abbas). Lorsqu’on a refusé le verdict des urnes en 2006, cette attitude d’Israël et de la communauté internationale a été contre-productive. Je suis très attaché à la sécurité à long terme d’Israël et je pense qu’elle est indissociable de la modernisation des sociétés musulmanes.
    Quand on parle de terrorisme, il faut distinguer d’un côté Al-Qaïda, les partisans d’une sorte d’empire musulman à l’échelle mondiale et, d’autre part, des mouvements nationalistes qui combattent pour des objectifs limités, en l’occurrence la création d’un Etat palestinien libre et indépendant.

    En bombardant les villes israéliennes, le Hamas ne porte-t-il pas une responsabilité évidente ?

    Les responsabilités à court terme sont comme toujours multiples : il y a les tirs de roquettes du Hamas, mais aussi le blocus de Gaza par Israël. Il faut se placer du point de vue du processus politique lui-même, tel qu’il est conduit depuis les conférences de Madrid en 1992 et le processus d’Oslo.
    En seize ans, on n’a pas avancé, au contraire, sur la voie de la création d’un Etat palestinien. Le crédit de l’Autorité palestinienne est profondément atteint et l’attaque israélienne ne peut que la ruiner davantage. Lorsqu’on regarde les choses sur la longue durée, on ne peut qu’être frappé par l’absence de volonté politique et la prééminence du deux poids deux mesures.

    Barack Obama peut-il changer la donne ?

    Barack Obama va être confronté à des choix très importants. Le nouveau président américain, qui a prévu de retirer ses troupes d’Irak tout en renforçant la présence militaire américaine en Afghanistan, je l’espère, pour laisser aux Afghans eux-mêmes le soin de faire la paix , va se voir imposer en tête de son agenda le problème palestinien. Pour Obama, le problème sera de faire baisser la tension dans l’ensemble du monde musulman. Et pour cela, il faut avancer sur la voie d’un Etat palestinien. C’est la non-réalisation de cet objectif qui a entraîné le pourrissement de la situation et le développement du Hamas.

    L’armée israélienne va-t-elle remporter une victoire ?

    Il est évident que l’offensive terrestre de l’armée israélienne n’aboutira à aucun résultat tangible. Elle est vouée à l’échec. Une armée ne peut pas l’emporter sur une concentration de 1,5 million de réfugiés massés sur quelques centaines de kilomètres carrés. Ce qu’on peut craindre, ce sont les ripostes terroristes non seulement au Proche-Orient, mais dans le monde entier. Nous ne sommes pas nous-mêmes à l’abri : Al-Qaïda au Maghreb est une menace pour la France.
    Nous devons prendre conscience que nous sommes face à un problème mondial. Ce n’est pas seulement le problème de Gaza.

    La médiation de Sarkozy peut-elle réussir ?

    Je ne suis pas sûr que c’est en affirmant, comme il l’a fait voici quelques jours, sa "compréhension d’Israël au moment où celui-ci bombardait Gaza" que Nicolas Sarkozy peut arriver à se faire réellement entendre. Il sait être pragmatique, on l’a vu dans l’affaire du Caucase, mais ce qu’il faut aujourd’hui, c’est une forte volonté politique, notamment pour peser sur la politique d’Obama, parce que ce sont les Américains qui ont la clé.
  • Mort d'une vieille dame française

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    Une femme de 82 ans, qui présentait des symptômes de déshydratation et d'insuffisance respiratoire, est décédée faute d'avoir reçu des soins à l'hôpital Bon Secours de Metz, affirme lundi une association familiale de Moselle qui a porté plainte contre X.

    L'Union des familles laïques de la Moselle (UFAL) "a déposé devant le procureur de Metz une plainte contre X pour non assistance à personne en danger", a indiqué à l'AFP la présidente de l'UFAL, Me Nadia Weiller.

    Selon le fils de la personne décédée, Jean-Marie Kremer, qui s'est joint à la plainte, sa "mère est restée samedi pendant 8 heures sur un brancard dans un couloir du service des urgences sans être vue par un médecin".

    Interrogé par le fils, le standard téléphonique des urgences lui "aurait répondu "qu'il y avait trop de demandes et qu'on ne pouvait rien faire".

    Mme Kremer a été renvoyée samedi vers 20h00 à sa maison de retraite de Metz-Queuleu où elle est décédée dimanche en début d'après-midi, selon la présidente de l'UFAL.

     Me Weiller a estimé que ce décès était directement lié à la pénurie des soins organisée par le gouvernement et que l'UFAL national se réservait de ce fait le droit de mettre en cause la ministre de la Santé Roselyne Bachelot.

    Contacté par l'AFP, le service de relations publiques de l'hôpital Bon Secours a indiqué "n'avoir pas connaissance de cette affaire", en assurant qu'il allait enquêter.

    Le procureur de Metz Rémy Heitz n'était pas immédiatement disponible pour attester qu'il avait bien reçu la plainte de l'UFAL et du fils de Mme Kremer.

     

  • Le Hamas promet la "victoire", Israël refuse une trêve, la diplomatie s'active...

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    A Rafah (sud de la bande de Gaza) le 5 janvier 2009
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    Un père pleure ses enfants à la morgue de Gaza - 5 janvier 2009

    Le Hamas a promis lundi la "victoire" contre Israël, au dixième jour de l'offensive israélienne à Gaza où 14 Palestiniens ont été tués dans de nouvelles attaques, sur fond d'intense activité diplomatique internationale en vue d'une trêve.

    "La victoire arrive grâce à Dieu", a affirmé le plus influent chef du Hamas à Gaza, Mahmoud al-Zahar, lors de sa première intervention télévisée depuis le début de l'offensive.

    "Les douleurs éprouvées d'aujourd'hui nous aideront à réaliser nos objectifs nationaux de demain", a poursuivi Mahmoud al-Zahar, dans une allocution lue à la télévision du Hamas, Al-Aqsa, martelant que mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza ne renoncerait pas à "libérer toute la Palestine".

    Peu après, sur la même chaîne, Abou Obeida, le porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche militaire du Hamas, a affirmé que des "milliers" de ses combattants étaient prêts à combattre l'armée israélienne dans les rues de Gaza.

    "Nous vous avons préparé des milliers de braves combattants qui vous attendent à chaque coin de rue, et vous accueilleront avec du feu et du fer", a-t-il affirmé.

    Les attaques israéliennes, menées par l'aviation ou les chars qui occupent des axes stratégiques dans la bande de Gaza depuis dimanche, se sont poursuivies lundi.

    Israël a affirmé avoir attaqué dans la nuit plus de 30 objectifs dans le territoire contrôlé par le Hamas depuis juin 2007.

    Cinq enfants au moins figurent parmi les victimes dans deux quartiers de Gaza-ville, a précisé le chef des urgences palestiniennes Mouawiya Hassanein.

    L'offensive, lancée le 27 décembre avec l'objectif déclaré de "mettre fin aux tirs de roquettes palestiniennes sur le sud d'Israël", a fait au moins 537 morts et quelque 2.500 blessés, selon la même source.

    Selon des témoins, les chars israéliens se sont notamment déployés aux abords du quartier de Zeitoun à Gaza-ville, celui de Toufah à l'est, et sur le site de l'ancienne colonie juive de Netzarim, évacuée dans le cadre du retrait israélien de la bande de Gaza à l'été 2005.

    La présence des chars israéliens dans le secteur de Netzarim leur a permis d'isoler Gaza-ville du sud de la bande de Gaza.

    "La ville de Gaza est partiellement encerclée", a déclaré le ministre israélien de la défense Ehud Barak.

    Des affrontements entre combattants palestiniens et troupes israéliennes ont été signalés notamment dans le secteur de Zeitoun ainsi qu'aux abords des villes de Jabaliya et Beit Lahya, dans le nord du territoire.

    Selon l'armée israélienne, un soldat a été tué et 55 autres ont été blessés depuis le lancement samedi soir de la phase terrestre. La branche armée du Hamas a affirmé dans un communiqué en avoir tué "11, dont un colonel", et blessé 48 autres.

    Les troupes israéliennes se gardent à ce stade de pénétrer dans des villes et des camps de réfugiés.

    La guerre a entraîné une profonde dégradation d'une situation humanitaire déjà précaire dans un territoire exigu de 362 km2 où s'entassent 1,6 million de réfugiés.

    L'électricité était coupée dans la plupart des localités pour le 10e jour consécutif et les pénuries de carburant s'aggravaient. La plupart des commerces étaient fermés alors que les administrations étaient paralysées.

    "La situation est très difficile. Nous avons peur pour nos enfants. Tous nos voisins ont quitté leur maison pour se réfugier chez des parents dans le centre de Gaza", a affirme à l'AFP Abou Jamal Khalifa, du quartier Al-Zeitoun.

    La diplomatie battait son plein pour tenter d'arracher une trêve, mais cet effort est compromis par le refus d'Israël d'en entendre parler "à ce stade".

    Le président palestinien Mahmoud Abbas a ainsi appelé de nouveau à un cessez-le-feu à Gaza, en recevant le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Saltanov, à Ramallah.

    Le Premier ministre israélien sortant Ehud Olmert a fait savoir son refus d'une trêve lors d'une série d'entretiens téléphoniques avec les présidents russe Dmitri Medvedev et français Nicolas Sarközy, ainsi qu'avec la chancelière allemande Angela Merkel.

    Il doit discuter de la situation à Gaza de vive voix lundi soir avec M. Sarközy en tournée régionale éclair.

    Le président français a quant à lui discuté lundi avec son homologue égyptien Hosni Moubarak des efforts pour parvenir à un cessez-le-feu.

    La ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni a elle aussi rejeté les appels de diplomates européens en visite à Jérusalem pour un cessez-le feu immédiat.

    Une mission européenne, conduite par le ministre tchèque des Affaires étrangères Karel Schwarzenberg, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, est arrivée en Israël lundi. Elle est également attendue en Cisjordanie.

    Le Hamas a envoyé pour sa part lundi une délégation au Caire pour discuter avec les responsables égyptiens des moyens de mettre fin à la guerre à Gaza et d'obtenir la levée du blocus, selon un responsable du mouvement. AFP.05.01.09

  • Rania de Jordanie lance un appel à la conscience internationale

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    La reine Rania à Amman le 5 janvier 2009
    "La crise humanitaire due à la violence actuelle à Gaza touche en premier les femmes et les enfants", a déclaré lundi à Amman la directrice régionale de l'Unicef, Sigrid Kaag, lors d'une conférence de presse.

    "Actuellement, les enfants de Gaza sont non seulement privés des droits de l'Homme dont n'importe quel être humain devrait pouvoir jouir mais se voient également refuser les droits spécifiques aux enfants", a déclaré cette responsable du Fonds des Nations unies pour l'Enfance (Unicef) pour le Proche-Orient.

    Présente à ses côtés, la reine Rania de Jordanie a incité les gouvernements à répondre à l'appel de l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa), qui a sollicité 34 millions de dollars afin de répondre aux besoins immédiats de la population de Gaza.

    "Il y a une crise en ce qui concerne notre humanisme. C'est un message que j'envoie aux leaders mondiaux, notre humanité est partielle quand des enfants, quelle que soit leur nationalité, sont victimes d'opérations militaires", a par ailleurs affirmé la reine.

    Elle a exhorté Israël à ouvrir "tous les points de passage" afin de permettre l'acheminement de l'aide humanitaire dans le petit territoire palestinien, où survivent 1,5 million d'habitants dans des conditions extrêmement difficiles.

    Dès vendredi dernier, le Programme alimentaire mondial (Pam) avait dénoncé une situation alimentaire "épouvantable" à Gaza, où l'offensive israélienne a fait plus de 500 morts.

    Un convoi de 80 camions transportant de l'aide humanitaire internationale a commencé à transiter entre Israël et la bande de Gaza.

    Pouquoi Rama Yade, ou encore Carla Bruni-Sarközy, ne s'expriment-elles pas?

     

  • Gaza pilonnée et encerclée - la résistance s'organise

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    Explosion à Gaza - au fond, la Méditerranée...

    Les rues de Gaza, sous un ciel envahi de fumée, étaient pour l'essentiel désertes dimanche. Des explosions entrecoupaient les sirènes des ambulances. A Chifa, l'hôpital, un médecin étranger travaillant à titre de bénévole pour le Croissant-Rouge parlait de la situation "cauchemardesque" que vivent les blessés, jeunes et vieux, pour beaucoup défigurés par les éclats d'obus ou les balles.

     Alors que la ligne de front s'était rapprochée de la ville de Gaza, des combattants de diverses factions palestiniennes, bien qu'en conflit depuis longtemps, faisaient face ensemble, patrouillent de concert dans les rues. On pouvait les différencier à leurs bandeaux : verts pour le Hamas, noirs pour le Jihad islamique et jaunes pour le Fatah du président Mahmoud Abbas.

    Dimanche, au lendemain du déclenchement de l'offensive terrestre à Gaza par l'armée israélienne, au moins 34 personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées par des obus israéliens, tombés sur le quartier commerçant de la ville, selon les services médicaux palestiniens, qui évaluent désormais à 500 le nombre d'habitants de Gaza tués depuis le début de l'opération "Plomb durci" il y a une semaine. En y ajoutant les victimes de raids menés dimanche autour de Jabaliya et Beit Lahya, près de Khan Younès et à Rafah, le nombre des morts palestiniens dépasse la quarantaine. Parallèlement, les agences humanitaires ont prévenu que les stocks d'eau, de nourriture et de médicaments s'épuisaient, alors que le Liban a envoyé 20 tonnes d'aide médicale et qu'Israël promet d'aider à l'acheminement de nourriture et de médicaments.

    Guerre de communiqués

    L'offensive terrestre israélienne à Gaza, lancée samedi soir après huit jours de bombardements aériens, a permis à Tsahal de couper en trois la petite enclave palestinienne et d'encercler Gaza-ville. Les troupes israéliennes, appuyées par des bombardements de l'artillerie et de l'aviation, ont avancé en profondeur dans plusieurs secteurs du territoire palestinien. Une cinquantaine de blindés ont été vus à trois kilomètres à peine au sud de Gaza.

    L'armée israélienne communique peu sur les opérations, contrairement à ce qu'elle faisait durant son intervention (fiasco) au Liban, et les informations sur les combats sont filtrées. Le Hamas tente de contrer par ses propres communiqués. Ainsi, pour un officier israélien à Jérusalem, "la résistance que nous rencontrons, ce sont surtout des tirs de mortier et d'autres projectiles, pas vraiment des combats rapprochés". L'état-major s'est même dit "optimiste" sur une opération qui progresse "plus vite que prévu".

    Les tirs de roquettes continuent

    Du côté du Hamas, un haut responsable a estimé dimanche que "l'ennemi" n'a "pas réussi à atteindre ses objectifs et que la résistance, avec le peu de moyens dont elle dispose, l'a surpris". A en croire Abou Oubaïda, porte-parole de la branche armée du Hamas, les brigades Izzedine al Kassam, le moral des combattants est élevé. "Nous avons réussi à atteindre un char et d'autres surprises attendent les envahisseurs", a-t-il promis. Les dirigeants politiques du Hamas, dont Ismaïl Haniyeh et Mahmoud al Zahar, n'ont pas été vus en public depuis le déclenchement de l'offensive aérienne israélienne le 27 décembre dernier, mais les porte-parole du Hamas rejettent les déclarations israéliennes selon lesquelles les chefs de l'organisation islamiste se terrent dans des lieux secrets pour échapper à des attaques de drones ou autres tirs.

    Tsahal a néanmoins annoncé dimanche la mort au combat d'un de ses soldats, première perte reconnue par l'état-major depuis le déclenchement de l'opération d'infanterie. Trente-deux autres militaires ont été blessés depuis samedi soir. Mais parallèlement, l'armée israélienne a affirmé avoir atteint "des dizaines" de combattants du Hamas. Le mouvement islamiste a annoncé pour sa part avoir capturé deux soldats israéliens, des disparitions dont Tsahal dit n'avoir pas connaissance. Les tirs des blindés israéliens et la poursuite des raids aériens n'ont en tout cas pas empêché roquettes et obus de mortier de continuer de tomber sur le sud d'Israël. Environ 25 roquettes ont été tirées dimanche sur l'Etat hébreu.

    LCI.fr - 04.01.09

  • Jersey: Stuart Syvret, sénateur de l'île et ancien ministre de la Santé, se bat pour faire rouvrir l'enquête

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    Un homme courageux

    Alors que l’enquête sur les soupçons de viols, voire de meurtres, qui auraient été commis dans l’ancien pensionnat du Haut-de-la-Garenne sur l’île de Jersey a été abandonnée, l’ancien ministre de la Santé, qui avait été le premier à révéler cette affaire, continue son combat et explique comment ce scandale a été étouffé.



    Pourquoi l’enquête sur le pensionnat a-t-elle été abandonnée ?
    Stuart Syvret. Tout le monde sait que des enfants y ont été battus et violés pendant des années. Pourtant la classe dirigeante de Jersey a caché ce scandale pour que l’image de l’île ne soit pas salie.

    Comment est-ce possible ?
    Jersey ne fonctionne pas comme une île normale. Nous avons notre propre législation, notre propre gouvernement, même si nous dépendons de la Grande-Bretagne. Mais la justice n’est pas indépendante. Elle est contrôlée par le gouvernement. Nous n’avons pas de médias libres. Tout est contrôlé et verrouillé.

    Lenny Harper, l’enquêteur en chef, a été écarté…
    Il a été poussé vers la retraite. Son remplaçant a été choisi pour sa capacité à ne pas faire de vagues.

    Pourquoi vouloir protéger autant Jersey au détriment de ses propres habitants ?

    Il faut que l’image de l’île reste intacte. Jersey est un paradis fiscal qui attire beaucoup d’argent. Pour ceux qui ont le pouvoir, c’est le plus important. Bien plus que la centaine de personnes qui a officiellement porté plainte en disant avoir été battue et violée pendant son enfance.

    Que pouvez-vous faire maintenant ?
    Le seul moyen que nous avons est de faire intervenir Londres. Comme Jack Straw, le ministre anglais de la Justice, s’y est opposé pour l’instant, je l’attaque en justice. Si je gagne lors du procès fin janvier, alors la justice anglaise devra reprendre le dossier du Haut-de-la-Garenne.

    Comment réagissent les victimes ?
    Elles sont dévastées. Certaines ont été violées pendant leur enfance et la police de leur ville les ignore complètement. Beaucoup font encore des cauchemars la nuit. Ces personnes ont souffert et personne ne veut condamner les auteurs de ces atrocités. Il faut continuer à nous battre pour que justice soit faite. Et rendre à ces gens leur dignité.

     

    Le Parisien - 04.01.09

  • Fécondation in kebabvitro?

  • Fécondation in kebabvitro?

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    S'est-elle fait inséminer à la clininique de la Muette qui est un  des plus grands centres nationaux pour la fécondation artificielle?
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  • "Le ghetto de Gaza: arrêtons le massacre!"

    Il faut rappeler que la constitution d’un ghetto suppose quatre conditions : un espace imposé par un pouvoir à une catégorie de population, un lieu ethniquement homogène, la constitution d’une micro-société interne et une stigmatisation venant de l’extérieur.

    Gaza, cette région de la Palestine, est transformée depuis plusieurs année en ghetto par Israël, avec la bénédiction implicite du lobby des grandes puissances anglo-saxonnes dont la France.

    1 million et demi de personnes assiégées, affamées, bombardées depuis des mois c’est une punition collective : donc un crime de guerre aux termes de la 4e convention de Genève art.33Bis !

    1 million et demi de personnes qui subissent une agression d’une violence sans précédent de l’armée israélienne : c’est donc une épuration ethnique !

    L’union Européenne a donné le feu vert à Israël pour ce crime en décidant, à l’initiative de Sarközy, et contre le parlement européen, du « rehaussement » des relations Union Européenne - Israël.

    Les collectifs et partis Nationalistes et patriotiques, pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, doivent exiger :

     

    • L’arrêt du massacre,

     

    • Des sanctions immédiates contre Israël,

     

    • La levée immédiate et totale du blocus,

     

    • La protection du peuple palestinien de Gaza et de Cisjordanie par l’envoi de casques bleus,

     

    • La suspension de tout accord d’association entre l’UE et Israël, sans un véritable accord de paix.

     

    On ne peut qu’être indigné, par l’acharnement avec lequel l’aviation israélienne continue les bombardements de Gaza, et par la préparation de l’invasion, qui font et feront des milliers de morts pour la plupart civils.

    N’en déplaise à la convergence de certains de nos “faux amis “, bâtir le Lepénisme du 21e siècle est un enjeu seulement pour les vrais nationalistes et patriotes. Or nous sommes au début d’une nouvelle phase politique. Si nous voulons progresser, nous devons nous défaire de ceux qui veulent se complaire dans un Sarközisme qui ne dirait pas son nom.

    Je regrette leur attitude qui est éloquente, car il n’existe aucune circonstance atténuante à l’impérialisme sioniste.

    Gilbert PEREA

     

    Note NP Info : Nous rappelons à nos aimables visiteurs que, si vos commentaires sont les bienvenus, ce site d’information n’a pas vocation à être un défouloir, ni le café du commerce. Vos commentaires seront modérés en ce sens.

    Gilbert PEREA - NPI - 4 janvier 2009

  • La famille Dati, des gens très bien

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    Des membres de la famille de la Garde des sceaux sont allés voir Zohra...

    Au sein du gouvernement, il aura été parmi les premiers à la féliciter. Roger Karoutchi, secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, a toujours soutenu Rachida Dati face à la colère des magistrats et à la grogne des élus, y compris dans la majorité. Vendredi, après la naissance de Zohra, Karoutchi a envoyé un long SMS à la garde des Sceaux.

    « Bienvenue à l’étoile du Berger (NDLR : traduction en français du prénom de la petite fille), qui dans ce monde de brutes pourra toujours compter sur sa mère. » Il enverra des fleurs à la maman dès qu’elle sera rentrée à son domicile. « Je lui ferai porter un mot pour la féliciter et un cadeau pour le bébé, mais, au lendemain de l’accouchement, l’important c’est d’abord de laisser la mère se reposer », souligne de son côté Nadine Morano, secrétaire d’Etat à la Famille.
    Quant à Nicolas Sarközy, il devrait appeler sa ministre de la Justice avant son départ au Proche-Orient, lundi matin.

    Rachida Dati, qui souhaite quitter la clinique de la Muette (Paris XVIème) le plus vite possible, sortira dès que les médecins le lui permettront. Si l’enfant et la mère vont bien, l’accouchement, qui a eu lieu par césarienne, risque d’obliger la ministre, qui selon certains proches aurait souffert, à prolonger un peu son séjour à la maternité.
    C’est vendredi qu’elle a été admise dans cet établissement qui se présente comme l’un des plus grands centres nationaux de fécondation in vitro.
    Hier, Rachida Dati a reçu la visite de plusieurs membres de sa famille, notamment de deux de ses soeurs. Alors que l’identité du père de l’enfant alimente plus que jamais les rumeurs, la ministre ne devrait pas donner d’interview ni se prêter à aucune photo pendant son hospitalisation.


  • Gaza coupée en deux par les blindés - escalade de la violence

    Des dizaines de blindés israéliens opéraient dimanche aux portes de la ville de Gaza, à plusieurs kilomètres de la frontière, ont rapporté à l'AFP des témoins, tandis que l'armée israélienne avancait en profondeur en plusieurs points du territoire.

    Des blindés et des unités d'infanterie ont été signalés dans le secteur de l'ancienne colonie juive de Netzarim, évacué lors du désengagement de la bande de Gaza de l'été 2005, à trois kilomètres au sud de la ville de Gaza, principale agglomération du territoire.

     
    Multimédia
    Video : Des humanitaires témoignent
     
     
     

     

    La route principale contrôlée par l'armée. Ces témoins ont fait état de «cinquante blindés», notamment des chars lourds Merkava, transports de troupes et bulldozers, qui se sont déployés dans ce secteur, autour d'un carrefour stratégique coupant en deux la route principale nord-sud de la bande de Gaza.

    Des dizaines de familles fuyaient le secteur vers le sud en voitures, dans des camions, à l'approche des blindés israéliens.

    Les blindés israéliens ont également coupé un important axe routier à la hauteur de Jabaliya et Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza, ainsi que près de Boureij, dans le centre. C'est dans ce secteur de Jabaliya et Beit Lahya que se sont déroulés les plus violents combats. 

    «Nos forces ont atteint les objectifs qui avaient été fixés pour empêcher les tirs de roquettes. L'opération progresse plus vite que prévu», a déclaré le porte-parole de l'armée, le général Avi Benyahou.

    Par ailleurs les forces israéliennes procèdent à des opérations de ratissage systématiques et à des arrestations.

    «Il n'y a pas de combats rapprochés, a déclaré un autre haut responsable militaire israélien. L'essentiel de l'opposition est sous forme de tirs d'obus de mortier». Il a précisé : «Il est possible que nous devions garder un certain temps le contrôle de certains secteurs d'où sont tirées des roquettes mais l'objectif n'est pas de réoccuper la bande de Gaza».

    Quarante morts côté palestinien. Selon des sources hospitalières palestiniennes, quarante Palestiniens ont été tués dimanche dans la bande de Gaza, dont 20 dans le nord, par des tirs de l'armée ou des raids israéliens. Le chef des services d'urgence palestiniens Mouawiya Hassanein a précisé que 22 civils figurent parmi les victimes, dont des femmes et des enfants, et que plus de 200 Palestiniens ont été blessés.

    Vingt morts au moins ont été recensés autour de Jabaliya et Beit Lahya, cinq à Gaza-ville, deux près de Khan Younès et trois autres à Rafah, dans le sud du territoire. Un des raids israéliens à Khan Younès a visé un chef du Hamas, Jihad Hamdan, qui a été grièvement blessé.

    En fin d'après-midi, cinq Palestiniens d'une même famille ont été tués près de Gaza-ville. Les cinq personnes, dont une fille de quatorze ans, ont péri lorsque leur voiture a été touchée par un obus tiré par un des chars israéliens qui ont pris position sur le site de l'ancienne colonie juive de Netzarim, à 3 km au sud de Gaza-ville. Un ambulancier dépêché sur les lieux a également été tué par des tirs israéliens.

    Plus de 493 Palestiniens ont été tués depuis le début le début des attaques israéliennes dans la bande de Gaza. 

    Premier mort israélien. La chaîne de télévision Al-Jazira a affirmé dimanche qu'un soldat israélien avait été tué dans l'offensive terrestre sur Gaza. L'armée a confirmé dans l'après-midi que le sodlat avait été victime d'un tir de mortier près de Beit Lahya. Il s'agit du premier militaire israélien tué depuis le début de l'opération. Auparavant, dans un premier bilan officiel, un porte-parole militaire a déclaré que 30 soldats israéliens ont été blessés dans l'offensive terrestre, dont deux grièvement. Il a démenti un communiqué du Hamas qui affirmait que neuf soldats israéliens avaient été tués. Un porte-parole militaire a également fait état d'une forte baisse des tirs de roquettes contre Israël. «Huit roquettes à courte portée et sept obus de mortiers ont été tirés depuis la déclenchement de l'opération terrestre», sans faire de victime, a-t-il dit

    L'avertissement au Hezbollah. Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a affirmé dimanche qu'Israël ne voulait pas de l'ouverture d'un nouveau front sur sa frontière nord avec le Liban, dans un avertissement voilé au Hezbollah. «J'ai donné instruction aux responsables de la Défense pour qu'ils se tiennent prêts à toute éventualité dans le cas de figure où quelqu'un penserait tirer avantage du fait qu'Israël opère sur son front sud», a ajouté le Premier ministre lors de la réunion du cabinet au ministère de la Défense à Tel Aviv. Les porte-parole du Hezbollah se sont refusé à tout commentaire. 

    Une situation humanitaire "très préoccupante". Selon Richard Miron, porte-parole de l'UNSCO (United Nations Special Coordinator for the Middle-Est Peace Process), joint par téléphone dimanche matin par leparisien.fr, la situation humanitaire à Gaza est "très préoccupante". "Il y a une escalade de la violence, qui entraîne une détérioration de la situation humanitaire. Nous réitérons notre appel au secrétaire général pour qu'il soit mis fin immédiatement à la violence."

    Désaccord à l'ONU. Le Conseil de Sécurité de l'ONU, réuni samedi soir, n'a pas réussi à se mettre d'accord sur un texte appelant à un arrêt des combats. Son président, l'ambassadeur de France Jean-Maurice Ripert, a cependant fait état de convergences de vues «pour appeler à un cessez-le-feu immédiat, permanent et respecté». Il a aussi mentionné la nécessité de «protéger la population civile» et de «permettre et faciliter la fourniture d'assistance humanitaire» à Gaza.

     Mais l'ambassadeur adjoint des Etats-Unis, Alejandro Wolff, a rappelé la position de Washington, faisant porter au Hamas et à ses tirs de roquettes la responsabilité de la situation. Les efforts des Etats-Unis, alliés d'Israel, «visent à établir un cessez-le-feu durable, fiable, qui soit respecté par tous et cela implique la fin des tirs de roquettes» et de l'approvisionnement de Gaza en armes, a-t-il dit.

    Dimanche, le Hamas a qualifié la position de l'ONU de "farce".

    Leparisien.fr avec AFP -04.01.09

  • A Gaza, ce sera plus facile qu'au Liban en 2006...

    Des milliers de soldats massés à la frontière de Gaza, différentes unités d’élite, des centaines de chars Merkava, ces mastodontes d’acier alignés sous des arbres fruitiers dans une zone militaire fermée aux civils et aux journalistes : Israël était prêt hier soir à lancer son offensive terrestre dans la bande de Gaza.

    Après avoir sèchement repoussé l’offre de trêve des Occidentaux, l’Etat hébreu veut infliger au Hamas des pertes si lourdes que sa capacité d’action serait quasiment réduite à néant pour les années qui viennent. C’est l’objectif de l’état-major.


    De leur côté, les activistes du Hamas annoncent qu’ils se battront jusqu’au dernier souffle, qu’ils s’inspireront du Hezbollah qui a tenu en échec Tsahal lors de la guerre au Liban en 2006. A l’époque, nombre de chars avaient été détruits par des groupes de miliciens mobiles et bien équipés. Et Israël avait "interrompu" son offensive...

    Mais les officiers de Tsahal assurent avoir tiré les leçons de cette déconvenue. L’opération, disent-ils, a été minutieusement préparée. Les experts prévoient une guerre courte et violente : tout doit être terminé avant l’investiture du nouveau président américain le 20 janvier.

  • Toute la misère de France...

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    Le soir, à la Mie de Pain... 2 janvier 2009

    C’est le plus grand centre d’hébergement d’urgence en Europe. Au Refuge, à Paris (XIIIème ), géré par l’association la Mie de pain, 430 hommes « accidentés de la vie », 10 % des SDF de la capitale sont là chaque soir pour manger et dormir. Dans ces locaux qui accusent un demi-siècle,  pas de chambres individuelles ni d’intimité mais trois immenses dortoirs sur trois étages abritant une soixantaine de boxes de six à huit lits.

    Vite saturé, hier encore, le Refuge affichait complet à 21 heures. « C’est le cas depuis le 20 octobre dernier », observe Eve Roffiaen, vice-présidente de l’organisation caritative. La rénovation des lieux, évaluée à 34 millions d'euros sera initiée cette année et, en 2011, les premières chambres de un à quatre lits maximum verront enfin le jour.

    Ici, l’accueil est « inconditionnel, anonyme et gratuit ». « Les gens n’ont pas à subir l’humiliation d’expliquer pourquoi ils sont là », enchaîne-t-elle. Dès 16 h 30, une bonne vingtaine d’exclus frigorifiés se pressent déjà devant la porte d’entrée qui ouvre une demi-heure plus tard. Deux cents « occupants », les plus fragilisés, ont une carte rouge avec un numéro de lit et l’assurance d’être au chaud dès la nuit tombée tout au long de l’hiver. L’autre moitié, soit 230 SDF, se présente à l’accueil, près du sapin et des guirlandes, un ticket vert ou blanc signifiant qu’ils étaient là la veille ou ces dernières semaines. Il y a enfin ceux, une dizaine, qui y débarquent pour la première fois et récupèrent le matelas d’un « habitué » absent. Faute de place, à 21 h 45, trois retardataires ont été orientés dans un autre centre d’hébergement pour une simple mais vitale mise à l’abri (pas de lit).


    A chaque étage, propre mais vieillot, un bénévole en blouse blanche remet à chacun un drap jetable et une serviette. Les bagages sont laissés à la consigne dans un mini-coffre individuel. Les sans-logis préfèrent généralement garder leurs papiers et leur argent sur eux. Huit agents de sécurité sont mobilisés. A condition d’arriver avant 20 h 15, tous les "galériens" ont droit à un repas servi dans un grand réfectoire.
     
    Au menu, une soupe de lentilles, une purée avec fricadelles de boeuf, un morceau de Port Salut et un yaourt aromatisé. Moyenne d’âge des « hébergés » : entre 40 et 45 ans. On croise des retraités à la barbe blanche, un Noir avec une cravate, un vieillard pieds nus dans ses mocassins, des clandestins marocains... Mais aussi trois sourds et muets, un malvoyant, des étudiants étrangers, un homme qui, épuisé par les frimas, n’a plus de voix ou un autre qui se recoiffe dans des sanitaires rudimentaires.
    Il y a des clochards mais aussi des travailleurs pauvres, comme Alain, 50 ans, jardinier « à plein temps et en CDI » qui gagne environ 1 000 € mensuels. Un an que ce moustachu qui ne se « plaint jamais » prend ses quartiers au Refuge.
    Depuis deux ans, Alain attend un logement social. La carte de voeux qu’il a imaginée pour la Mie de pain sera envoyée à la ministre du Logement, Christine Boutin. Au recto, une armoire Louis XV. Et ces mots pleins de malice : « Pour nous non plus, ce n’est pas commode. »

     

     

  • Carla Bruni : plus de doute, c'est une "élue"!

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    Tribune Juive - mensuel - n°44 Janvier 2009
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)