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  • Elles ne seraient que 400: faux! On trompe à dessein les Français!

    Moins de 400 musulmanes -367 précisément- porteraient en France le voile intégral (dit niqab ou burqa), selon une note de la sous-direction de l'information générale (SDIG), indique-t-on au ministère de l'Intérieur, confirmant une information publiée dans le Monde daté de jeudi.

    Ce nombre, a-t-on précisé à l'AFP, est une "première approche rapide qui sera suivie d'une étude plus approfondie". On ajoute de même source que le document où figure ce décompte a été remis au gouvernement au début du mois de juillet, au moment où la mission parlementaire d'information initiée par le député PCF du Rhône André Gerin commençait ses travaux.

    Une autre note d'un des services du ministère de l'Interieur, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), publiée également début juillet, ne donne pas d'estimation mais évoque un phénomène marginal, concernant des femmes jeunes (moins de 30 ans), vivant le plus souvent en milieu urbain et volontaires --voire militantes-- pour porter le voile intégral.

    Le sujet a fait irruption dans l'actualité le 8 juin quand André Gerin a demandé la création d'une commission d'enquête parlementaire sur le port du voile intégral en France.

    "Je trouve le chiffre avancé plutôt ridicule", a réagi M. Gerin dans un communiqué mercredi. "Le voile intégral, c'est l'iceberg recouvert d'une marée noire. Ne nous trompons pas, l'emprise des fondamentalistes, des intégristes islamistes, tente de régenter la vie civile de certains territoires de notre pays", écrit-il.

    Sa proposition a été signée par une soixantaine de députés, appartenant pour la plupart à la majorité parlementaire, et a suscité immédiatement de vifs débats à propos de la pertinence d'une loi pour interdire le voile intégral.

    Immédiatement, les représentants des musulmans se sont unanimement dits hostiles à une loi, soulignant que le voile intégral était un phénomène ultra-marginal et que la question devait se régler entre musulmans, plutôt par la pédagogie que par l'interdiction.

    Ils critiquaient aussi l'emploi du mot "burqa", qui désigne le voile des Afghanes et qui n'est quasiment pas porté en France (ce que confirment les services de renseignements), mais qui est le symbole d'un islam franchement rigoriste. Ils y voyaient une "stigmatisation" de l'islam en général.

    Plusieurs ministres ont considéré également qu'une loi serait inadaptée, tandis que des associations féministes se disaient favorables à une loi d'interdiction, au nom du respect des droits de la femme...

    Le président Nicolas Sarközy avait déclaré que "la burqa n'était pas la bienvenue en France", répondant au président américain Barack Obama qui, dans son discours du Caire, avait critiqué les restrictions au port du voile en visant sans la nommer la France.

    Finalement, il n'y a pas de commission d'enquête parlementaire mais une mission d'information qui a commencé ses travaux le 8 juillet et doit entendre une série de spécialistes ou de personnes concernées par la question du voile (ethnologues, maires, spécialistes des religions, associations, etc). Elle rendra son rapport fin janvier 2010.

    AFP. 29.07.09

  • Soudan: une journaliste risque la flagellation pour avoir porté une "tenue indécente"

    Une journaliste soudanaise pourrait recevoir, mercredi 28 juillet, 40 coups de fouet pour avoir porté en public une "tenue indécente". Loubna Ahmed al-Hussein, qui écrit pour le journal de gauche Al-Sahafa et travaille pour la Mission des Nations unies au Soudan (Unmis), avait été arrêtée au début du mois parce qu'elle portait un pantalon dans un restaurant de Khartoum, la capitale.

    "J'ai reçu un coup de téléphone des autorités disant que je devais comparaître mercredi devant le juge", a-t-elle expliqué. "Il est important que les gens sachent ce qui se passe", a-t-elle ajouté, invitant les journalistes à être présents lors de sa comparution devant la cour et sa flagellation. "Ils vont me fouetter 40 fois et m'imposer une amende de 250 livres soudanaises", soit 100 USD, a-t-elle poursuivi.

    Douze autres femmes avaient été arrêtées en même temps qu'elle dans un restaurant de la capitale. Dix d'entre elles avaient été convoquées deux jours plus tard et fouettées dix jours plus tard. Parmi elles figurent des Soudanaises du sud semi-autonome, majoritairement chrétien ou animiste, où la charia (loi islamique) n'est pas en vigueur.

    Une autre journaliste, Amal Habbani, a été accusée d'avoir diffamé la police après avoir écrit un article dans le journal Ajrass al-Horreya condamnant la manière dont Loubna Hussein avait été traitée. "J'attends une décision", a déclaré Mme Habbani, passible d'une amende de plusieurs centaines de milliers d'euros si elle est reconnue coupable.

    Pour le Réseau arabe pour l'information sur les droits de l'homme, la plainte contre Mme Habbani découlait de son affirmation que l'arrestation de Mme Hussein "n'était pas une question de mode mais une tactique politique pour intimider et terroriser les opposants".

    Le Monde - 28 juillet 2009

     

     

  • Elle veut se faire inséminer avec le sperme de son mari mort

    « Avoir un petit bébé d’amour. » Fabienne et Justel formulaient ainsi leur voeu le plus . Atteint d’un cancer, cet ingénieur a effectué par précaution une autoconservation de sperme à (Ille-et-Vilaine) en 2006. La maladie l’a emporté deux ans plus tard. Déterminée plus que jamais par ce désir d’enfant, Fabienne Justel, 39 ans, souhaite récupérer les gamètes de son époux, mais se heurte à un refus, fondé sur l’interdiction de l’insémination post mortem en France.

    Son avocat, Me Gilbert Collard, a assigné en justice le Centre d’étude et de conservation des oeufs et du sperme (Cécos) de Rennes dans l’espoir d’obtenir cette restitution.


    « La mort de Dominique n’est pas une raison pour que je cesse de l’aimer. Je veux vraiment un enfant de lui », confie Fabienne, installée dans les Côtes-d’Armor. Quand elle rencontre Dominique, début 2006, ce dernier vient d’apprendre qu’il souffre d’un cancer. « Les médecins lui ont dit que les traitements très lourds par chimiothérapie et radiothérapie présentaient un risque pour sa fertilité, explique Fabienne. Ils l’ont orienté vers le Cécos de Rennes. Comme nous avions ce projet parental, on a suivi leur conseil, à titre préventif. » Le mari effectue une autoconservation de sperme à visée thérapeutique en avril 2006, la renouvelant chaque année. Fabienne est formelle : « Au Cécos, personne n’a jamais informé Dominique qu’en cas de décès il serait impossible d’utiliser ses gamètes. Si nous l’avions su, nous nous serions tournés vers un autre pays. » Et surtout, le couple ne voulait pas envisager le pire, bien décidé à surmonter la maladie. Le 30 septembre 2008, Dominique Justel s’est éteint, à 36 ans. Depuis, Fabienne a rencontré à plusieurs reprises le professeur Le Lannou qui s’était occupé de son mari au Cécos. Le médecin lui a confirmé que sa demande de restitution était impossible.


    « La loi interdit l’insémination post mortem, rappelle-t-on au CHU de Rennes, dont dépend le Cécos. On ne peut que refuser de remettre les paillettes à la conjointe d’un donneur décédé. Le professeur Le Lannou s’est en revanche engagé à ne pas détruire les gamètes dans l’attente d’une évolution éventuelle de la loi, à l’horizon 2010. » Sans ignorer la loi, Me Collard estime que le Cécos n’a pour autant aucun droit sur ce patrimoine génétique de M. Justel. « On ne peut pas tuer le rêve de ce couple », résume l’avocat en se plaçant sur le terrain de l’humain.
    Peut-on donner naissance à un enfant déjà orphelin de son père ? Consciente que l’opinion publique et celle des médecins sont prudentes et partagées sur un sujet aussi délicat, Fabienne Justel justifie son choix. « Je sais que certains sont hostiles, mais cet enfant ne naîtra pas de père inconnu. Dominique est toujours présent dans ma vie, j’en parlerai tous les jours à notre enfant, il aura un papa. » Soutenue par ses proches et sa belle-famille, Fabienne entend aller au bout de sa démarche, espérant que les récents états généraux de la bioéthique permettront de faire « bouger la loi ».

     Le Parisien - 28 juillet 2009

    Il faut interdite toute insémination artificielle!

  • Violée à la piscine par un Marocain

    L’homme de 21 ans arrêté samedi matin par les enquêteurs de la sûreté départementale, soupçonné du d’une adolescente de 15 ans, jeudi, dans les toilettes de la piscine municipale de Saint-Ouen, a été déféré hier matin au parquet de Bobigny. Il a été mis en examen pour viol et incarcéré dans la foulée, comme le révélait le Parisien dans son édition de ce mardi.

    Ce Marocain sans papiers, qui vivait clandestinement en depuis plusieurs mois, sera également poursuivi pour séjour irrégulier.

     Après s’être fait éconduire par l’adolescente, l'individu l’avait suivie dans les toilettes et l’y avait enfermée avec lui, la forçant à une relation sexuelle. Désigné par sa victime et attrapé par des visiteurs de la piscine, il avait réussi à s’enfuir en maillot de bains au guidon d’un scooter dont il avait chassé le conducteur. L’homme a depuis reconnu une relation sexuelle mais nie avoir forcé sa victime. Les auditions auraient à l’inverse « corroboré les faits », selon les policiers, qui ont entendu le personnel de la piscine, les amis du suspect, ainsi que la jeune victime « en état de choc » ce week-end.

    Le Parisien - 28.07.09

    Cet acte bestial serait-il puni comme il se doit?

  • VIDEO Sarközy à la Lanterne: ah! ça ira, ça ira, ça ira!

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafMpvo.html

    Entraperçu en short et en tee-shirt le 28 juillet 2009...

  • Honteux: un reclassement en Hongrie pour 425 euros par mois

    Un poste de magasinier en pour 5 100 euros par an en CDD : cette offre d'emploi a été faite par le fabricant de pots d'échappement Bosal, à Annezin (Pas-de-), à ses salariés. Un poste de responsable qualité est également à pourvoir dans des conditions quasiment identiques.

    L'annonce a provoqué un tollé chez les salariés en CDI qui ont en moyenne, selon le délégué Didier Beauchet, une quinzaine d'années d'ancienneté dans cette entreprise, en liquidation judiciaire depuis le 10 juillet.

    «Le coût de la vie est quand même plus élevé que ça, a-t-il lancé mardi après un comité d'entreprise. C'est honteux».

     298 licenciements

    La liquidation du site de Bosal à Annezin, qui employait 386 salariés, a entraîné le licenciement de 298 personnes. Ils sont 88 à avoir pu retrouver du travail sur place grâce à une offre de reprise d'un ancien responsable marketing qui va transformer l'entité en plateforme de distribution des produits Bosal pour la France.

    Les élus syndicaux jugent ces propositions illégales alors que la direction souligne au contraire qu'elle est «obligée» par la loi de proposer des postes vacants «dans le monde entier».

    Le gestionnaire de transition de la société, Jean-Marc Wieczorek, nommé jusqu'au 15 septembre par le liquidateur et les administrateurs judiciaires, a expliqué que deux postes en Hongrie avaient effectivement été proposés. Mais il a ajouté qu'il y avait aussi trois postes de commerciaux basés en région parisienne.

    Une polémique similaire avait eu lieu en mai : la société Carreman à Castres avait proposé à des salariés licenciés des emplois rémunérés 69 euros brut mensuels à Bangalore (Inde), où elle possède un établissement, conformément... à la loi.

    Une obligation légale, pour l'instant

    A l'inverse, le fabricant français de chaussettes Olympia a été condamné en mai à verser 2,5 millions d'euros à 47 salariés pour ne pas leur avoir proposé un reclassement en Roumanie. Evoquant cette obligation légale, Jean-Marc Wieczorek dénonce le «mille-feuilles du code du travail». «On répond à une obligation administrative par une procédure administrative», explique-t-il.

    Un texte, obligeant une entreprise qui procède à un licenciement économique à assortir les offres de reclassement à l'étranger d'une «rémunération équivalente» à un salaire français, a été adoptée fin juin en première lecture par l'Assemblée nationale. Mais il n'est pas encore entré en vigueur.

    Le Parisien - 28 juillet 2009

    Ca sert à ça, l'Europe? A délocaliser légalement des ouvriers français? A transférer des "esclaves" blancs d'un pays à l'autre?

    Comment pourraient-ils aller vivre avec leurs familles dans un pays dont ils ne connaissent même pas la langue?

    Cette volonté de déracinement n'est pas innocente...

  • Les mystères de la Lanterne

    La Lanterne avec motos 27.07.jpg

    Nicolas Sarközy a suivi mardi le conseil de "repos relatif" qui lui a été prodigué par les médecins après son malaise, en passant sa journée à La Lanterne, à Versailles où il prépare le Conseil des ministres, le dernier avant les vacances.

    Victime d'un malaise dimanche alors qu'il faisait un jogging et hospitalisé jusqu'au lendemain au Val-de-Grâce, le chef de l'Etat a préféré reporter le déplacement au Mont Saint-Michel initialement programmé mardi.

    Pour autant, Nicolas Sarközy "se porte très bien", assure l'Elysée.

    "Il suit ses dossiers depuis la résidence de La Lanterne, où il prépare le Conseil des ministres de mercredi, qui sera chargé", avec notamment l'examen des ordonnances sur le redécoupage électoral, le statut de La Poste et la réforme des chambres de commerce, indique-t-on de même source.

    Pour le moment, aucune précision n'a été donnée sur la date du départ en vacances du chef de l'Etat, qui avait prévu de longue date de prendre cette semaine la direction de la côte varoise pour rejoindre la maison de son épouse au Cap Nègre.

    Tout au long de la journée de lundi, Nicolas Sarközy a reçu des "messages de prompt rétablissement" de nombreux dirigeants étrangers, a précisé la présidence, citant ses homologues Barak Obama (Etats-Unis), Hosni Moubarak (Egypte), Abdelaziz Bouteflika (Algérie), Paul Biya (Cameroun), ainsi que les responsables européens Angela Merkel, Silvio Berlusconi, José Luis Zapatero...

    Lundi à sa sortie de l'hôpital du Val-de-Grâce, le chef de l'Etat, accompagné de Carla Bruni, est apparu tout sourire, entouré de médecins qu'il a salués chaleureusement.

    Dans la presse, son malaise continue de susciter un vif intérêt, plusieurs médias s'interrogeant à la fois sur sa nature réelle - en dépit des informations apaisantes publiées la veille par l'Elysée - et ses conséquences possibles sur le fonctionnement de la présidence.

    Selon le bulletin de santé communiqué lundi par l'Elysée, il n'y a "pas de cause" ni de "conséquences cardiologiques" au malaise présidentiel.

    Mais des déclarations du porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre évoquant "un accident cardiaque" ont semé le trouble, contraignant ce dernier à faire dans la foulée une mise au point.

    "Je peux vous dire que le président n'a pas eu de malaise cardiaque", a assuré mardi le secrétaire d'Etat aux Collectivités Alain Marleix. "Il n'en a jamais été question", a-t-il insisté, estimant que M. Lefebvre avait fait un "lapsus".

    AFP. 28.07.09

     

  • A Athènes, des militants nationalistes "nettoient" les quartiers de clandestins afghans

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    Le Parthénon
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    "M.Berlusconi, il les renvoie bien, ses clandestins, pourquoi on ne ferait pas la même chose ?" Pour Haralambos Drakoulis, vendeur d'électroménager dans le centre populaire d'Athènes, trop c'est trop : la Grèce doit tarir l'afflux de migrants.

    Dans son quartier d'Agion Pantéleïmon, des habitants appuyés par des militants d'extrême droite ont organisé la riposte. A coup de rondes musclées, et sans jamais être ennuyés par la police, ils ont fait fuir les Afghans qui depuis des mois campaient dans la rue ou chez des marchands de sommeil. La communauté, estimée à quelque 2 000 personnes, s'est repliée quelques rues plus loin.

    "Nous rasons les murs. C'est si dur que des familles seraient prêtes à repartir pour l'Afghanistan. Mais même pour ça, on ne nous aide pas", se plaint Zahir Mahmadi, un ancien militaire demandeur d'asile, qui tente d'aider ses compatriotes. La Grèce, qui refuse toute régularisation à ceux arrivés après 2005, "ne nous donne pas de papiers. Même à 25 euros par jour il n'y a plus de travail sur les chantiers. Qu'ils nous laissent au moins continuer en Europe !" s'indigne-t-il. Le gouvernement appelle les partenaires du Nord à "partager le fardeau" migratoire que la géographie fait peser sur le Sud.

    CAMPS DE "RÉCEPTION"

    S'il se satisfait de voir son quartier "nettoyé", M. Drakoulis n'approuve pas la méthode. "Ce n'est pas mon genre. Et puis à force de tabasser les gens, ils vont riposter", s'inquiète-t-il. Dans l'immédiat, les militants anarchistes et d'extrême gauche ont trouvé là une nouvelle cause. Quelque 2 000 d'entre eux ont manifesté à la mi-juillet pour tenter de reprendre la place, mais se sont heurtés à un cordon de néonazis, puis de policiers, et le face-à-face a dégénéré en échauffourées.

    Depuis des années, le laisser-aller tient lieu depuis de politique migratoire. La tension monte aussi dans le quartier touristique du marché, au pied de l'Acropole. A l'approche de l'été, après la mobilisation des usagers contre la "ghettoïsation" de la zone et un raid de têtes rasées contre un squat de sans-papiers, la police est intervenue.

    Les indésirables sont partis plus loin. Certains réussiront peut-être à gagner Calais, d'autres se retrouvent entassés dans des postes de police. Selon un récent rapport du Conseil de l'Europe, le risque de mauvais traitements y est "considérable". Les autorités ne reconnaissent que des écarts isolés.

    Aux élections européennes de juin, le petit parti d'extrême droite Laos a obtenu 7 % des voix. Le gouvernement conservateur a durci son arsenal. La durée de détention pour entrée clandestine est doublée à six mois, reconductibles jusqu'à un an. La peine maximale pour les passeurs est portée à 25 ans (cinq auparavant). Le ministère de l'intérieur a annoncé l'aménagement de camps dits "de réception" (immédiatement baptisés "de concentration" par les ONG de défense des immigrés), et l'organisation de renvois par avion.

    "Il y a un malentendu sur la nature et l'ampleur du problème. L'image de hordes venues d'Asie pour prendre le pays d'assaut n'est pas juste", juge Anna Triantaphyllidou, chercheuse sur l'immigration à la Fondation grecque de politique étrangère Eliamep. Elle estime les dernières vagues d'arrivées clandestines depuis 2007 à 50 000 personnes, et les sans-papiers à quelque 300 000. Dans l'immédiat, les rares chiffres officiels attestent d'un tassement de l'immigration : 3 988 arrestations ont été recensées aux frontières maritimes pour le premier semestre, contre 15 315 en 2008 et 9 240 en 2007.

    Le Monde - 27 juillet 2009- (Intérim)

  • Le "traître génétique"!

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    Francis Szpiner, avocat de la famille Halimi

    Le procureur général de Paris Laurent Le Mesle a demandé au bâtonnier de Paris Christian Charrière-Bournazel d'ouvrir une enquête sur des propos qu'aurait tenu Francis Szpiner, avocat de la famille d'Ilan Halimi, après le procès du "gang des barbares", a-t-on appris auprès du bâtonnier.

    Dans un article publié le 23 juillet dans Le Nouvel Observateur, Me Szpiner qualifiait notamment l'avocat général au procès, Philippe Bilger, de "traître génétique". Me Szpiner, ancien avocat de Jacques Chirac et d'Alain Juppé, s'en prenait également à ses confrères de la défense, des "connards d'avocats bobos de gauche", selon lui.

    M. Le Mesle a réagi à cette article en demandant par courrier au bâtonnier de Paris d'ouvrir une enquête. "J'ai bien reçu cette lettre, je n'ai pas encore pris ma décision", a indiqué à l'AFP Me Charrière-Bournazel, confirmant une information du Nouvel Obs.com. C'est au seul bâtonnier qu'il revient d'engager d'éventuelles poursuites disciplinaires contre un avocat.

    Me Szpiner n'a pu être joint par l'AFP.

    AFP. 27.07.09

  • Obama s'est planté sur le "racisme anti-noir" de la police

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    Henry Louis Gates Jr a déclenché avec son ami Obama une polémique raciale sans fondement
    Les vrais racistes, ce sont eux!
    Les enregistrements des échanges verbaux entre un policier et ses collègues lors de l'arrestation d'un professeur noir de Harvard (Massachusetts, nord-est) qui a déclenché une vive polémique aux Etats-Unis, laissent penser à un banal fait divers sans connotation raciale.

    Les enregistrements ont été rendus publics lundi par la police de Cambridge, commune dans laquelle a eu lieu l'arrestation de Henry Louis Gates Jr., une sommité en matière d'études afro-américaines, le 16 juillet.

    Lundi, la Maison Blanche a dit espérer réunir autour d'une bière M. Gates, le sergent Crowley et le président Obama qui avait qualifié le comportement de la police de Cambridge de "stupide".

    Sur les enregistrements, le policier indique à ses collègues que M. Gates ne "veut pas coopérer" et il ajoute: "envoyez des renforts". La voix du professeur est inaudible.

    A aucun moment toutefois, les échanges ne portent sur la couleur de peau du suspect.

    Selon le premier rapport de police, M. Gates se serait exclamé: "Voilà comment on traite les Noirs aux Etats Unis", au moment de son arrestation.

    Les enregistrements contiennent, par ailleurs, la conversation téléphonique entre les services d'urgence de la police et la femme qui les avait appelés pour signaler deux hommes au comportement inhabituel.

    La femme, dont l'identité n'a pas été révélée, précise aux enquêteurs ne pas être certaine qu'il s'agit d'un cambriolage. Elle ajoute que, selon elle, les deux hommes, qu'elle voit tenter d'ouvrir la porte de la maison à coup d'épaule, pourraient bien en être les locataires.

    Cette version a été confirmée par M. Gates qui, après l'incident, a expliqué avoir dû forcer sa porte d'entrée parce qu'il avait perdu ses clefs. Il était accompagné d'un chauffeur de taxi.

    A aucun moment toutefois la femme ne mentionne la couleur de peau des deux personnes qu'elle décrit aux policiers par téléphone.

    "Je vois deux hommes qui tentent de s'introduire dans une maison", dit la femme, avant d'ajouter: "Je ne sais pas s'ils habitent ici ou s'ils ont juste un problème de clefs, mais j'ai vu que l'un d'eux a ouvert la porte à coups d'épaule."

    La police lui demande alors: "Sont-ils blancs, noirs, ou hispaniques?". Ce à quoi la femme répond: "L'un d'eux a l'air plutôt hispanique, mais je ne peux pas l'affirmer, et je n'ai pas vu celui qui est entré."

    AFP. 27.07.09

  • Il se fatigue trop pour la France

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    Carla Bruni au Val-de-Grâce le 27 juillet 2009
    Carla et sarkozy à la sortie du Val-de-Grâce.jpg
    Carla Bruni et Sarközy sortent en voiture de l'hôpital le 27 juillet 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Nicolas Sarközy, victime dimanche d'un malaise, est sorti lundi du Val-de-Grâce pour se rendre à la Lanterne, à Versailles, "un repos relatif de quelques jours" lui ayant été conseillé par les médecins qui, en revanche, ne lui ont prescrit aucun traitement médical.

    C'est en marchant, main dans la main avec son épouse Carla Bruni-Sarközy, que le chef de l'Etat, souriant, saluant les badauds et remerciant ses médecins, est sorti peu après 11H00 dans la cour de l'hôpital militaire du Vème arrondissement.

    "Aucun traitement médical n'a été prescrit" au chef de l'Etat, "un repos relatif de quelques jours lui a été conseillé", a affirmé l'Elysée dans un communiqué.

    M. Sarközy a commencé à suivre ces conseils : en sortant de l'hôpital, il ne s'est pas rendu à l'Elysée, mais à la Lanterne, propriété versaillaise de la République, où, selon des journalistes qui ont suivi son cortège, le couple présidentiel est arrivé en milieu de journée.

    Le Premier ministre, en déplacement lundi en Bourgogne, s'est réjoui de retrouver le président "en pleine forme" dès "cet après-midi".

    "Il est en très bonne santé. Tous les examens qui ont été pratiqués montrent qu'il n'y a rien d'anormal. Il a simplement fait un malaise qui est sans doute lié à un effort physique important sous un soleil intense", a déclaré François Fillon.

    C'est en faisant un footing dans le parc du château de Versailles que le président avait fait eu un malaise.

    Interrogé par l'AFP, l'Elysée avait refusé d'indiquer la destination de M. Sarközy à sa sortie du Val-de-Grâce, le chef de l'Etat souhaitant "préserver son intimité de repos".La ministre de l'Economie Christine Lagarde le remplaçait à midi pour la signature à l'Elysée d'un accord sur le crédit aux entreprises.

    Selon un communiqué de l'Elysée, il n'y a "pas de cause" ni de "conséquences cardiologiques" au malaise présidentiel.

    "Il est confirmé par ailleurs (bilan sanguin, électroencéphalogramme, IRM cérébrale) qu'il n'y a ni cause ni conséquence neurologique ou métabolique", ajoute ce bulletin qui parle d'un "malaise lipothymique d'effort soutenu par grande chaleur et sans perte de connaissance, dans un contexte de fatigue liée à une charge de travail importante".

    Selon les spécialistes, la lipothymie est un malaise plutôt bénin si les examens cardiologiques sont normaux.

    "Dans ces conditions", un déplacement programmé mardi au Mont Saint-Michel a été reporté, a annoncé l'Elysée.

    En revanche, M. Sarközy présidera mercredi le dernier Conseil des ministres d'avant les vacances.

    "Victimes collatérales", les personnalités (au moins deux ou trois) qui devaient être nommées secrétaires d'Etat, devront attendre fin août, a confirmé à l'AFP une source proche du président.

    Interrogé sur la santé du président à l'occasion du point de presse de l'UMP, le porte-parole Frédéric Lefebvre, dont le nom est prononcé dans le cadre de ces futures nominations, a employé les mots d'"accident cardiaque", avant de promptement s'employer à rectifier : il parlait en "élargissant" le terme "à tous les Français".

    Le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé, a estimé quant à lui que "ce petit incident bénin, comme cela a été dit par les responsables médicaux, n'aura pas de conséquence".

    Au Val-de-Grâce, le président s'est régulièrement enquis de l'actualité. Ses collaborateurs l'ont assuré que "les choses étaient calmes".

    A la fin de la semaine, M. Sarközy devrait s'envoler vers le Cap Nègre (Var), pour trois semaines de congé dans la résidence familiale de son épouse.

    AFP. 27.07.09

     

  • Frédéric Lefebvre essaie de rattraper sa gaffe: "accident cardiaque"

    Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre, qui avait évoqué lundi, devant des journalistes, un "accident cardiaque" à propos du malaise de Nicolas Sarközy, a publié dans la foulée une mise au point, assurant qu'il parlait en élargissant le terme "à tous les Français".

    Lundi matin, comme on lui demandait à l'occasion du point de presse de l'UMP s'il s'agissait d'une "alerte" pour la santé du président, M. Lefebvre avait répondu: "si personne ne considère qu'un accident cardiaque est une alerte, qu'est-ce qui peut être une alerte ?".

    "Et donc je crois", a-t-il poursuivi, "qu'il faut évidemment que le président de la République fasse ce que font d'ailleurs tous les citoyens quand ils vivent une alerte de ce type, et trouve le moyen de prendre du repos, parce qu'il se trouve que ça intervient à un moment où il va pouvoir le faire plus facilement qu'à d'autres" juste avant ses vacances.

    Dans son dernier bulletin de santé, l'Elysée a fait état d'un "malaise lipothymique d'effort" sans cause, ni conséquence cardiologique.

    En début d'après-midi, M. Lefebvre publiait une mise au point: "à la question d'un journaliste évoquant le malaise du président de la République, j'ai évoqué la nécessité pour tout citoyen de tenir compte d'une telle alerte, et de prendre du repos", a-t-il écrit dans un communiqué. "C'est à cette occasion que j'ai employé le terme cardiaque en l'élargissant à tous les Français".

    "Je n'entends pas, évidemment, me substituer aux médecins qui, à la suite des examens effectués, ont constaté que les qualificatifs de vagal ou cardiaque, pour définir un tel malaise, n'étaient pas appropriés, d'autant qu'ils n'ont diagnostiqué ni cause, ni conséquence cardiaque dans cet accident", a-t-il ajouté.

    Le président Sarközy a quitté lundi l'hôpital du Val-de-Grâce, où il avait été admis la veille après un malaise pendant son jogging. Un "repos relatif" lui a été conseillé et "aucun traitement médical" ne lui a été prescrit suite à son "malaise lipothymique d'effort" dimanche, selon l'Elysée.

    AFP. 27.07.09

  • Le pavillon de la Lanterne, un lieu interdit...

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    Sarközy à la Lanterne en 2008
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    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)
    Le pavillon de la Lanterne a été édifié en 1787 par le prince de Poix, capitaine des chasses et gouverneur de Versailles, sur un terrain situé en bordure de la ménagerie du château de Versailles (aujourd'hui détruite), offert au comte de Noailles son père par le roi Louis XV.

    Il comporte alors un rez-de-chaussée ainsi qu'un étage sous combles. Ses façades ornées de stucs comptent sept travées, celle du centre étant surmontée d'un fronton. Cependant, en l'absence d'archives, on ignore ceux qui y ont œuvré.

    Contrairement à certaines rumeurs, le nom de « la Lanterne » ne fait pas référence au célèbre refrain révolutionnaire Ah ! ça ira, mais aux nombreuses fenêtres, 36 en tout, du pavillon qui éclairent les lieux.

    Le pavillon de la Lanterne, comme le reste des bâtiments du château de Versailles, sera aliéné à la Révolution, puis racheté par la Couronne en 1818. (Wikipédia)

    La Lanterne est l'un des lieux les plus discrets et les mieux gardés de la République. Le survol de la résidence est strictement interdit, cinq cars de CRS stationnent en permanence le long des murs d'enceinte. De grandes haies cachent l'essentiel du pavillon de la Lanterne. Rares sont ceux qui ont pu photographier les lieux, et encore plus rares sont ceux qui y sont entrés.
    Les quelques clichés qui circulent ont été pris dans des conditions exceptionnelles : des photographies ont été prises il y a quelques années, par un photographe intrépide qui brava l’interdiction de survoler les lieux en hélicoptère. Après la tempête de 1999, un arbre tomba sur une partie du mur d'enceinte et permis à quelques photographes d'apercevoir la bâtisse et de prendre également quelques clichés.
    Lorsque le président de la République est présent à la Lanterne, une cinquantaine de CRS complète le dispositif de sécurité présent en permanence. Autrement dit, il est quasiment impossible de s'approcher du lieu.

    Politique.net - 5 février 2008

  • Le rabbin Ovadia Yosef s'en prend violemment à la Maison Blanche

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    Le rabbin Ovadia Yosef sur une banderole

    Le chef spirituel du parti gouvernemental ultra orthodoxe Shass, le rabbin Ovadia Yosef, s'en est pris avec une rare violence à l'administration américaine à cause de sa demande d'un gel de la colonisation israélienne.

    "De quel droit ils nous disent: ici on construit, ici on ne construit pas, nous ne sommes pas leurs esclaves", a proclamé l'ancien grand rabbin sépharade d'Israël dans son prêche hebdomadaire, diffusé dimanche par les radios israéliennes.

    Il a assuré à cette même occasion les fidèles que le jour venu, le "messie les chassera", ainsi que les "méchants qui se trouvent sur le Mont du Temple", en allusion au culte musulman et à l'esplanade des Mosquées à Jérusalem, sur le site du temple biblique.

    Cette prise de position du fondateur du quatrième parti d'Israël (11 sièges sur 120), positionné très à droite, s'inscrit dans une série d'attaques virulentes de la droite israélienne contre l'administration de Washington, prenant plus particulièrement à partie des responsables d'origine juive tels Ram Emmanuel, le chef de l'équipe de la Maison Blanche.

    Un nouveau projet d'implantation juive à Jérusalem-est, annexé de facto après son occupation en juin 1967, a provoqué une nouvelle passe d'armes entre Israël et les Etats-Unis sur la colonisation dans les territoires occupés.

    "Nous n'acceptons pas que des Juifs n'aient pas le droit de vivre et construire où que ce soit à Jérusalem-est", annexé de jure depuis 1981, a affirmé dimanche dernier le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

    Il a tenu ces propos après la convocation de l'ambassadeur d'Israël à Washington, Michael Oren, au département d'Etat pour s'expliquer sur ce projet.

    L'administration du président Barack Obama exige en vain depuis plusieurs mois un gel total de la colonisation juive pour relancer les pourparlers de paix israélo-palestiniens.

    AFP. 26.07.09

  • Un malaise d'Etat

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    Policiers devant le Val-de-Grâce le 26 juillet
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Nicolas Sarközy devait passer la nuit au Val-de-Grâce où il a été hospitalisé dimanche après "un malaise" survenu lors d'un footing à Versailles, mais il "va bien", selon l'Elysée.

     L'hyperactif chef de l'Etat, 54 ans, était soumis à des examens dans cet hôpital militaire parisien.

    "L'examen clinique et les examens complémentaires à visée neurologique sont normaux", a précisé dimanche soir le palais présidentiel. "La surveillance cardiologique, systématiquement pratiquée dans de telles circonstances, se poursuit jusqu'à demain matin".

    M. Sarkozy "va bien", a assuré à l'AFP Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée.

    Confirmant des indications de l'entourage, un ami du président, Patrick Balkany, a parlé sur RTL de "malaise vagal", une indisposition qui provoque une brève perte de connaissance, spectaculaire mais sans gravité, selon des sources médicales.

    Selon l'Elysée cependant, il n'y a pas eu perte de connaissance.

    "Il va bien, il a faim, il râle", a dit M. Balkany selon lequel le chef de l'Etat suit un "régime sévère" pour garder la ligne.

    Les vacances du président doivent commencer à la fin de la semaine, après un dernier conseil des ministres mercredi.

    La ministre Christine Lagarde le remplacera lors d'une cérémonie lundi. En revanche, le déplacement au Mont-Saint-Michel mardi devait être maintenu.

    L'Elysée a expliqué que pris d'un malaise après "45 minutes d'exercice physique intense" dans le parc du Château de Versailles, le président avait dû "s'allonger avec l'aide d'un proche".

    Le médecin de l'Élysée "a apporté les premiers soins". Puis M. Sarkozy a été transporté en hélicoptère au Val-de-Grâce.

    Selon une bonne source, son épouse Carla était à ses côtés.

    M. Sarkozy passe volontiers le week-end à La Lanterne, résidence contiguë au parc du Château de Versailles.

    Entouré de gardes du corps, il effectuait, par une belle journée d'été, un des footings dont il est coutumier.

    Une personne qui a requis l'anonymat et se promenait au Château, a raconté avoir, entre 13H00 et 13H30, été dépassée par un homme courant dans l'allée de la Lanterne, l'air fatigué. Il s'est écroulé à environ 8 mètres d'elle.

    Ses gardes du corps l'ont allongé derrière un arbre et ont appelé les secours. Ils ont empêché les rares passants de s'approcher. Un hélicoptère est arrivé vers 13H40, pour redécoller peu après.

    Ce témoin a ensuite vu Carla Bruni-Sarközy arriver à vive allure sur une moto de la police. Un autre hélicoptère a atterri peu après et est reparti très vite.

    AFP. 26.07.09

  • VIDEO Buzz Aldrin: un monolithe a été découvert sur Phobos, un des deux satellites de Mars

    http://www.youtube.com/watch?v=c1Sbaerwyho

    sous-titres en français

  • "Il va bien!"

    «Le président va bien, il parle normalement avec le personnel soignant», a assuré Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, après l'hospitalisation de Nicolas Sarközy, victime d'un malaise pendant son jogging dimanche midi à Versailles. Le chef de l'Etat reste hospitalisé jusqu'à lundi matin, selon l'Elysée. Mais son déplacement mardi au Mont-Saint-Michel est maintenu.

    Nicolas Sarközy se trouvait à sa résidence de la Lanterne, à Versailles, contiguë au parc du Château, lorsque son malaise s'est produit. Il a été pris en charge par son médecin, puis transféré par hélicoptère à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris, où il subit actuellement des examens complémentaires. Selon l'entourage du président, son épouse Carla «se trouve actuellement à ses côtés». Le premier ministre François Fillon a écourté son séjour dans la Sarthe pour rentrer à Paris.

    Le Figaro - 26 juillet 2009

  • Le N.O.M. se mobilise contre le président Ahmadinejad - à Paris, Marek Halter est à la tribune...

    Contre Ahmadinejad paris 26 juillet.jpg
    Manif cosmopolite à Paris le 26 juillet 2009
    (Cliquez sur la photo)

    Des centaines de personnes --600 selon la police--, en majorité des Iraniens, se sont rassemblées samedi place du Trocadéro à Paris pour dénoncer "le coup d'Etat électoral" et la répression en Iran, a constaté une journaliste de l'AFP.

     Organisée dans le cadre d'une journée internationale de soutien à l'opposition en lutte contre le régime de Téhéran, la manifestation visait à "faire entendre la voix du peuple iranien" et "crier au monde que Mahmoud Ahmadinejad n'est pas le président élu", selon le Comité indépendant contre la répression des citoyens iraniens.

    Vêtus de vert ou brandissant des drapeaux iraniens, les manifestants étaient tous munis d'un portrait, surmonté d'une rose blanche, de Neda, la jeune femme morte devenue le symbole de la contestation et de la répression ayant suivi la présidentielle du 12 juin.

    Neda Agha-Soltan, dont la mort filmée en vidéo amateur a fait le tour du monde, aurait été tuée d'une balle dans la poitrine le 15 juin lors d'une manifestation à Téhéran contre la réélection de M. Ahmadinejad.

    "Nous voulons une intervention des Nations unies, une enquête sur les violations systématiques des droits de l'homme en Iran", a réclamé United for Iran, un collectif d'individus et d'associations de défense des droits de l'homme, qui a estimé que 105 villes dans le monde participaient à cette journée d'action.

    "Le régime iranien, ce sont des femmes lapidées, des homosexuels pendus, des opposants torturés", a déclaré à la tribune l'écrivain Marek Halter, qui a salué "un peuple qui se bat pour sa liberté".

    L'adjoint au maire de Paris, Denis Baupin, l'ami de Delanoë, a fait part aux manifestants du soutien de la municipalité et réclamé l'annulation du vote en Iran. "Nous resterons à vos côtés", a-t-il déclaré, alors qu'une banderole demandait à la communauté internationale de ne pas reconnaître "le gouvernement de coup d'Etat".

    Les manifestants devaient ensuite déployer devant la Tour Eiffel une immense pétition en tissu, longue de 2 km, signée par des Iraniens et des personnes de toutes nationalités dans plus de 190 villes du monde.

    AFP. 26/07/09

    Que Marek Halter aille donc saluer le Peuple palestinien qui lutte pour sa liberté!