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  • Sarközy hospitalisé pour un "malaise vagal" alors qu'il faisait son jogging dans l'allée de La Lanterne à Versailles

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    Le 24 juin 2009 à l'Elysée

    Le président Nicolas Sarközy, 54 ans, a été hospitalisé après "un malaise vagal" survenu dimanche alors qu'il faisait du footing, a annoncé l'Elysée.

    "Alors qu'il faisait du sport, le président de la République a eu aujourd'hui un "malaise", a annoncé dans un premier temps l'Elysée. "Il a été immédiatement pris en charge par son médecin", a-t-on ajouté. "Il subit actuellement des examens complémentaires".

    Peu après, on apprenait auprès du palais présidentiel que le président avait été hospitalisé, sans précision sur l'établissement.

    Selon une bonne source de l'entourage de M. Sarközy, son épouse Carla "se trouve actuellement à ses côtés".

    Une source gouvernementale a indiqué que le malaise du chef de l'Etat s'est produit à Versailles, qui abrite la résidence de La Lanterne, contiguë au parc du Château, et où le chef de l'Etat passe volontiers le week-end.

    Une personne qui a requis l'anonymat et qui se promenait au château en début d'après-midi, a raconté à l'AFP avoir vu entre 13H00 et 13H30 un homme de dos en train de faire son footing dans l'allée de La Lanterne. Selon elle, l'homme était entouré de gardes du corps. Il avait l'air fatigué. Puis elle l'a vu s'écrouler.

    Ce témoin indique avoir vu Carla Bruni-Sarközy arriver sur les lieux à moto.

    Puis, toujours selon la même source, un hélicoptère s'est posé vers 13H40, avant de repartir. Un autre hélicoptère blanc a suivi de peu et est reparti sans que le témoin ait pu voir qui était à bord.

    Un gros hélicoptère militaire a été vu par des témoins habitant Versailles en train de survoler la ville.

    Très sportif, le président Sarközy pratique régulièrement la course à pied et le vélo. Il s'était rendu mercredi sur le Tour de France pour assister à l'arrivée de l'étape au Grand Bornand.

    Selon une bonne source proche du gouvernement, M. Sarközy aurait subi ce malaise vers la fin de son footing.

    Le président court plusieurs fois par semaine pendant environ une heure. On le voit souvent faire son footing dans les jardins de l'Elysée.

    Le palais présidentiel avait publié le 3 juillet un lapidaire bulletin de santé de Nicolas Sarkozy, indiquant que le chef de l'Etat avait subi des examens cardio-vasculaires et sanguins qui "se sont révélés normaux".

    "A la demande de monsieur le président de la République, plusieurs examens médicaux (cardio-vasculaires et sanguins) lui ont été prescrits. Les résultats de ces différents examens se sont révélés normaux", indiquait ce communiqué laconique.

    Lors de sa campagne présidentielle en 2007, Nicolas Sarközy avait promis de publier régulièrement des bulletins de santé s'il était élu.

    Cinq jours après son entrée en fonction le 16 mai 2007, l'Elysée a publié un bref bulletin de santé, assurant qu'il était "apte" à exercer les fonctions de président de la République.

    En janvier 2008, la révélation dans un livre qu'il avait subi deux mois et demi plus tôt une "petite intervention" à la gorge, tenue secrète, avait conduit l'Elysée à assurer que la publication des bulletins de santé se ferait à un "rythme annuel", suivant les anniversaires de son élection. Mais il n'y avait pas eu de bulletin en 2008.

    La santé des présidents de la République est en France un sujet sensible, notamment depuis que le cancer de François Mitterrand a été caché durant des années.

    Le prédécesseur de Nicolas Sarközy prédécesseur, Jacques Chirac, avait connu un "petit accident vasculaire" cérébral en septembre 2005, entraînant son hospitalisation pendant une semaine au Val-de-Grâce.

    Selon une bonne source, M. Sarközy pourrait avoir été admis dans cet hôpital militaire parisien, sis dans le Vème arrondissement.

    AFP. 26 juillet 2009

  • Les vampires: quelques détails de plus...

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    Trois maires, vingt-six élus et fonctionnaires locaux, cinq rabbins … En tout, 44 personnes ont été arrêtées jeudi dans le New Jersey lors d'une vaste opération anticorruption qui concerne pêle-mêle blanchiment d'argent, pots-de-vin et trafic d'organes.

    Même dans cet État qui sert de cadre à la série télévisée Les Sopranos, consacrée à la mafia, et où 130 personnes ont été arrêtées pour corruption depuis 2001, l'affaire coupe le souffle. Trois cents policiers avaient été mobilisés jeudi pour procéder à l'opération, menée quasi simultanément à 54 adresses de New York et du New Jersey.

    Les investigations sur ce vaste réseau de corruption qui aurait des ramifications jusqu'en Israël et en Suisse ont débuté il y a dix ans. L'enquête a été relancée avec le chèque frauduleux de 25 millions de dollars de Solomon Dwek, un promoteur immobilier, arrêté en mai 2006. Il décide de coopérer avec la police.

    Sans cacher ses ennuis, ce fils d'un rabbin bien connu de la communauté juive syrienne de Deal, une petite ville de la côte du New Jersey, demande de l'aide à diverses personnes pour soustraire sa fortune à la banqueroute. Un réseau de blanchiment d'argent, dans lequel interviennent trois rabbins de Brooklyn, deux du New Jersey et un banquier suisse, se met en place. Des chèques pour un total de 3 millions de dollars, ostensiblement pour des œuvres, sont recyclés, moins une commission.

     De 10 000 à 40 000 dollars

     L'affaire se corse quand une des personnes impliquées dans ce blanchiment d'argent met Solomon Dwek en relation avec des responsables locaux. Toujours en collaboration étroite avec les enquêteurs, le promoteur devenu informateur reprend du service et explique à qui veut l'entendre qu'il envisage de construire des tours. Il trouve des interlocuteurs et, très vite, l'argent circule.

    Solomon Dwek distribue les dollars par milliers ou dizaines de milliers selon ses cibles. Un inspecteur du bâtiment de l'État, à l'origine de ces contacts, reçoit 40 000 dollars (28 000 euros). Le maire de Hoboken, Peter Camarrano, 25 000 dollars (17 600 euros) en échange de la promesse de modifier des règlements d'urbanisme. D'autres élus perçoivent 10 000 dollars (7 000 euros). Leona Beldini, maire adjointe de Ridgefield, accepte 20 000 dollars pour financer une campagne électorale et dissimule leur origine.

    Démocrates ou républicains, noirs, blancs ou latinos, jeunes ou vieux (le benjamin a 28 ans, le doyen 87), les 44 personnes arrêtées représentent toute la diversité du New Jersey. Mais elles ont un point commun, selon Ralph Marra, le responsable de la justice au New Jersey : «Pour tous, la corruption est un mode de vie. Ils opèrent dans une sphère sans éthique».

     Trafic d'organes

     L'illustration la plus flagrante de ce manque d'éthique est sans doute la mise au jour d'un trafic d'organes. Un des suspects arrêtés à Brooklyn a expliqué à Solomon Dwek, qui disait solliciter un rein pour le parent d'une de ses collaboratrices, qu'il gérait ce genre de transactions «depuis des dizaines d'années». Le rabbin Levy-Izhak Rosenbaum affirmait qu'il pouvait acheter un rein 10 000 dollars en Israël et le revendre ensuite 160 000 dollars (près de 130 000 euros) aux États-Unis.

    L'affaire pourrait avoir des répercussions politiques pour le gouverneur de l'État, le démocrate Jon Corzine, en campagne pour sa réélection face à l'ancien responsable (républicain) de la justice, Christopher Christie. «Toute corruption est inacceptable, où que ce soit, quel que soit le moment, par qui que ce soit», s'est-il empressé de déclarer alors que des membres de son administration étaient arrêtés au cours de cette opération lancée jadis par son rival. Les suspects risquent jusqu'à vingt ans de prison pour abus de pouvoir et blanchiment d'argent, dix ans pour prévarication et cinq ans pour trafic d'organes.

    Le Figaro- 25 juillet 2009

  • "Race, évolution et comportement" par J. Philippe Rushton

    http://www.scribd.com/doc/17206007/FR-J-Philippe-Rushton-Race-evolution-et-comportement-2eme-edition-speciale-abregee-gnothisautonhotmailcom

  • Ecole vandalisée en Alsace: le suspect mis en examen et écroué

    L'auteur présumé du saccage et de l'incendie de l'école primaire de Surbourg (Bas-Rhin) a été mis en examen et écroué samedi pour vol par effraction et incendie, a-t-on appris de source judiciaire.

      L'individu âgé de 25 ans et domicilié à Surbourg devra répondre de "vol par effraction avec dégradations" et "dégradation par incendie" à l'aide de substances explosives, a-t-on précisé de même source.

    Il avait reconnu avoir saccagé et incendié l'école lundi en fin d'après-midi, un acte de vandalisme "primaire" qui ne visait pas l'institution scolaire, selon le Parquet de Strasbourg.

    A son interpellation jeudi, au domicile de ses parents où il vivait, les gendarmes avaient saisi un ordinateur portable et un appareil photo numérique volés dans l'école.

    Sans travail, il avait des antécédents judiciaires pour de petites affaires de stupéfiants. Il a été confondu par des empreintes génétiques retrouvées dans les décombres.

    Les enquêteurs parlent d'un "acte d'opportunité", d'un "cheminement" sans grande cohérence pour lequel le prévenu, qui prétend avoir agi seul, n'avance pas d'explication rationnelle. Une expertise psychiatrique a été ordonnée pour déterminer si le jeune homme peut être tenu responsable de ses actes.

    Entre 150 et 200 personnes, selon la gendarmerie, ont manifesté samedi après-midi à Surbourg leur colère contre l'incendie de leur école, derrière une grande banderole proclamant "Ne touche pas à mon école".

    Le cortège a relié dans le calme la mairie à l'école incendiée de cette commune de 1.600 habitants.

    Le bâtiment ne sera pas en état d'accueillir à la rentrée, dans moins de six semaines, les 85 élèves de l'école. Les travaux de reconstruction devraient durer plusieurs mois.

    Dans l'attente, les élèves seront accueillis dans le centre socio-culturel de la commune qui sera aménagé dans ce but.

    Au terme de sa reconstruction, l'école devrait être labellisée "école numérique rurale" et bénéficiera de ce fait d'un important équipement informatique.

    AFP. 25.07.09

    Qu'est-ce qu'un acte de vandalisme "primaire"? Il existerait donc des actes de vandalisme "secondaire", "tertiaire"?

    Je pose la question, mais je crois comprendre...

    Il n'y avait pas de tags antisémites!

     

  • Le général Ali Jafari: les missiles iraniens peuvent atteindre tous les territoires occupés

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    Le général Mohammad Ali Jafari
    Le commandant en chef des Gardiens de la révolution, le général Mohamad Ali Jafari, a déclaré samedi que « les missiles iraniens pourront atteindre les territoires occupés si le régime israélien entreprend une attaque contre la République Islamique d’Iran ».

    Le général Mohamad Ali Jafari a averti que « nous ne sommes pas responsables des actes idiots du régime sioniste et des pays ennemis de l’Iran mais dans ce cas, l’un des points forts de l’Iran, c’est qu’il ripostera de manière précise et ferme à toute agression.

    Evoquant les tirs d’essai de missiles israéliens récents, il a souligné qu’effectivement le régime sioniste et des pays ennemis peuvent mais d’une façon limitée par des boucliers anti-missiles contrer les missiles iraniens, mais dans le cas de tirs d’un grand nombre de missiles, ils ne pourront riposter.

    Il a en même temps qualifié d’improbable une menace militaire contre l’Iran et a tenu à préciser que les pays ennemis doivent savoir que le temps des menaces militaires est désormais révolu. « Ils doivent savoir que plus les menaces militaires augmentent plus la nation iranienne s’unifie.
    Alter Info - 25 juillet 2009

  • Deux jeunes gitans ont torturé et tué un vieux fermier en Haute-Vienne

    C’est une petite boîte métallique ronde qui s’est révélé un indice capital. Les meurtriers présumés de Raymond Deminier, un septuagénaire battu à dans sa ferme isolée de Tersannes (Haute-) le 23 juin, ont été en partie trahis par une boîte de Cachou abandonnée sur les lieux de leur .

    La découverte de cet indice a permis, entre autres, aux gendarmes de la section de recherches (SR) de Limoges de remonter jusqu’aux deux jeunes suspects incarcérés hier.

     Elevant quelques moutons, Raymond Deminier, 72 ans, vivait seul dans cette ferme installée à l’écart du bourg. Ce n’est que le 26 juin qu’un employé du propriétaire de la bâtisse avait découvert sa dépouille. La pièce principale était en désordre et son corps portait de nombreuses traces de coups au visage. Sur place, les gendarmes procèdent à un examen minutieux de la scène de crime. « En découvrant une boîte de Cachou, un enquêteur s’est souvenu qu’il avait déjà trouvé trois jours auparavant une boîte similaire dans une voiture volée et calcinée. Comme c’était assez incongru, il a fait le rapprochement », relate une source proche du dossier. A partir de cette piste et en procédant à une vaste enquête de voisinage, les gendarmes ont finalement réussi à retracer le fil de cette funeste nuit du 22 au 23 juin.

    Ce soir-là, les deux suspects, deux gitans sédentarisés âgés de 20 et 26 ans, commencent par voler un véhicule. « Ils se sont ensuite rendus dans cette ferme isolée où ils pensaient trouver de l’argent, détaille un enquêteur.


    Avec un pied-de-biche, ils ont torturé la victime avant de l’achever en lui assénant plusieurs coups sur le crâne. » Guère perturbés, les deux jeunes délinquants se rendent ensuite dans le village voisin du Dorat (Haute-Vienne) où ils fracturent une bijouterie. Là, ils abandonnent leur véhicule celui avec la boîte de Cachou à bord avant d’en voler un second qui sera, lui aussi, retrouvé brûlé à La Souterraine (Creuse). L’enquête mène alors les gendarmes vers le camp de gitans sédentarisés de La Souterraine où ils effectuent un coup de filet mercredi.


    Les deux suspects font partie des personnes interpellées. Dans un lac voisin, ils découvrent également l’arme du crime.
    Face aux enquêteurs, l’un des suspects a avoué. Tous deux étaient déjà connus pour des faits de vols avec violence. « Ils ne sont pas vraiment traumatisés », souffle un enquêteur. Hier, ils ont été mis en examen pour vol avec violence ayant entraîné la mort.

     

    Par ailleurs, cette affaire évoque l’assassinat, dans la nuit de samedi à dimanche dernier, de Maurice Fournier, un retraité de 80 ans mortellement frappé dans sa ferme de Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre). « Il n’y a aucun élément matériel qui permet de relier les deux dossiers mais nous travaillons évidemment avec nos collègues de la SR de Bourges, prévient le lieutenant-colonel Jean-Michel Lacan, le patron de la SR de Limoges. Le profil des victimes, le mode opératoire et le préjudice sont semblables. Qui plus est, les lieux ne sont distants que de 85 km. Nous allons donc examiner cette piste. »

    Le parisien - 25 juillet 2009 

  • L'exploit de Louis Blériot le 25 juillet 1909

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    Louis Blériot en 1936
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    Une photo émouvante: le monoplane de Louis Blériot au-dessus de la manche le 25 juillet 1909
    (Cliquez sur les images pour les voir en totalité)

    Un authentique Blériot XI datant de 1934, identique à celui utilisé en 1909 par Louis Blériot pour la première traversée de la Manche en avion, a réédité l'exploit cent ans après et traversé la Manche samedi entre Blériot-Plage et Douvres, a constaté l'AFP.

     Dans un bruit pétaradant, le moteur de l'avion a été lancé peu avant 09H00, quelques minutes avant le décollage de l'engin - incertain jusqu'au dernier moment en raison d'un vent un peu fort - devant plusieurs centaines de passionnés.

    Environ 40 minutes plus tard, il s'est posé sans souci à Douvres.

    "En aéronautique, nous avons l'habitude de dire qu'une mission bien préparée est une mission à moitié exécutée", s'est félicité Pierre-Alain Antoine, président de la commission des vols du meeting, citant le titre du Daily Mail au lendemain de l'exploit de Blériot: "L'Angleterre n'est plus une île".

    "Louis Blériot s'est sûrement posé les mêmes questions que nous avant son décollage, mais il avait plus d'incertitudes, parce que personne ne l'avait fait avant lui", avait noté avant son décollage le pilote du Blériot XI, Edmond Salis, coiffé d'un casque en cuir, lunettes sur le nez et gilet de sauvetage sur le dos.

     

    La traversée de la Manche par cet authentique Blériot XI, qui l'avait déjà effectué trois fois au cours de différentes manifestations ou commémorations, notamment lors du cinquantenaire de l'exploit de Louis Blériot, est le point d'orgue des manifestations célébrant ce centenaire.

    Plusieurs autres traversées de la Manche par d'anciens modèles d'avion, reconstitués totalement ou au moins partiellement, contrairement au Blériot XI qui a décollé le premier, doivent avoir lieu.

    Parti à 04H41 du hameau des Baraques à Sangatte (rebaptisé Blériot-Plageen 1936), Louis Blériot avait posé son aéroplane à 05H18 dans une prairie, au pied du château-fort qui domine le port de Douvres. Il avait couvert les 43 km en 37 minutes à la vitesse moyenne de 65 km/h.

    AFP. 25.07.09

     

  • Mise en examen requise sans mandat de dépôt pour le légionnaire responsable de l'incendie

    Le parquet militaire de Marseille a requis samedi la mise en examen pour incendie involontaire, sans mandat de dépôt, de l'adjudant-chef à l'origine de l'incendie qui a ravagé 1.077 hectares aux portes de Marseille, a-t-on appris de source judiciaire.

     
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    Trois maisons sauvées des flammes dans le vallon de la Laouve

    "Une information est ouverte depuis ce matin et nous avons requis sa mise en examen mais rien d'autre parce que ce qu'il s'agit d'un incendie involontaire et qu'il a reconnu les faits. Il n'y a pas de justification à une détention provisoire", a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Marseille Jacques Dallest. Le code de justice militaire ne permet pas de requérir un contrôle judiciaire.

    En garde à vue depuis jeudi, le légionnaire de 43 ans encourt jusqu'à cinq ans de prison. Six chefs de mise en examen ont été requis avant sa présentation au juge Laetitia Ugolini prévue samedi dans l'après-midi.

    Natif de la Réunion, adjudant-chef au premier régiment étranger de la Légion et légionnaire depuis 23 ans, il commandait les légionnaires dont les tirs d'entraînement avec des balles traçantes ont causé le départ de l'incendie mercredi. Bien noté par sa hiérarchie, il s'est signalé notamment en Afghanistan.

     L'armée a annoncé la suspension du légionnaire, qui a exprimé ses regrets devant les enquêteurs.

    Selon M. Dallest, il a expliqué avoir bien eu connaissance des consignes interdisant les balles traçantes en été mais avoir quand même utilisé ces balles en considérant sans danger un exercice à courte distance, sur 25 mètres.

    Sa mise en examen a été requise pour "destruction involontaire par incendie de bois, forêts, landes, maquis ou plantations d'autrui (...) par violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence et de sécurité" de nature à "exposer autrui à un dommage corporel" et à "créer un dommage irréversible à l'environnement".

    Parmi les autres chefs figurent la "destruction involontaire du bien d'autrui" et "la dégradation involontaire du bien d'autrui" par incendie par violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence et de sécurité ainsi que des "blessures involontaires ayant entraîné une ITT n'excédant pas trois mois". Trois marins-pompiers, trois policiers et un civil avaient été légèrement blessés.

    Un sixième chef, spécifiquement militaire, consiste en la "violation de consigne par militaire", punie selon le code de justice militaire de deux ans d'emprisonnement.

    AFP. 25.07.09

  • Les vampires

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    Après Maddof l'escroc du siècle, voici le « scoop » du jour... des douzaines d'hommes politiques, et de « prestigieux » rabbins ont été arrêtés au New Jersey, mardi 21 juillet, pour corruption, vente d'organes humains ainsi que pour des millions de dollars transférés de New York vers Israël. Après une enquête menée durant 10 ans, l'opération « Bid Rig » découvre l'organisation maffieuse de rabbins qui, au travers de prétendues « associations de charité » volait l'argent du contribuable américain, en menant un épouvantable trafic d'organes humains en direction d'Israël.
    La crise économique et financière mondiale fait enfin tomber les masques de ces usuriers qui vampirisent les deniers des peuples!

    Alter Info - 25 juillet 2009

     

     

     

     

  • Les "Trésors d'Apollo" n'étaient pas archivés par la NASA...

    La combinaison spatiale était l'une des trois conçues pour Eugene Cernan, le dernier homme à aller sur la Lune, en décembre 1972. Mais Doug Fisher l'a retrouvée au fond d'une boîte en carton, abandonnée quelque part dans un coin.

    Doug Fisher explore depuis environ un an les vastes entrepôts et recoins du Centre spatial Kennedy de Cap Canaveral (Floride), où il s'occupe du musée et des expositions pour le grand public. Et la combinaison de Gene Cernan n'est pas sa seule trouvaille.

    M. Fisher a recensé au total quelque 2.000 objets liés aux missions Apollo, reliques mis au rebut au fil des années par la NASA. Une petite partie de ces "Trésors d'Apollo" est actuellement exposée à Cap Canaveral, à l'occasion du 40e anniversaire des premiers pas de Neil Armstrong sur la Lune.

    Longtemps, l'agence spatiale américaine ne s'est préoccupée que de ses missions, l'archivage et la préservation des différents équipements ne constituant pas sa priorité. Des bandes vidéo originales de la mission Apollo 11 ont été ainsi égarées et la NASA a conclu, après trois ans de recherches infructueuses, qu'elles avaient été probablement effacées.

    Doug Fisher a mis la main sur un journal de bord d'Apollo 7 (octobre 1968) portant des annotations manuscrites de l'équipage, Don Eisele, Walter Shirra et Walter Cunningham. Les trois hommes, dont la mission principale était de tester les capacités du module de commande, remarquaient "qu'alunir avec Apollo est un CRASH"...

    Parmi les objets exposés figurent des moules utilisés pour fabriquer les gants des combinaisons pressurisées qui protégeaient les astronautes du vide, du froid et de la chaleur, divers conteneurs pour le transport des échantillons de roches lunaires, une caméra vidéo, un kit de réparation des combinaisons et une carte plastifiée récapitulant diverses instructions, du ramassage des roches lunaires à la façon de planter le drapeau américain sur le sol lunaire...

    La plus grande pièce exposée, la capsule Apollo 14 (1971), a été prêtée par le Musée national de l'Air et de l'Espace à Washington, ainsi que quatre prototypes de combinaison -dont une RX2 en aluminium, aux allures d'armure médiévale, pesant près de 40 kilos.

    Doug Fisher, une semaine avant l'ouverture de l'exposition, a encore trouvé une combinaison, traînant cette fois sur un local obscur. Une reproduction, lui a-t-on dit. Mais le faisceau de la lampe torche a révélé les reflets argentés typiques d'une combinaison authentique. Un bandeau identifiait son propriétaire: "N. Armstrong"...

    ...Tout le monde se souvient de Neil Armstrong, premier homme à marcher sur la Lune. Et pourtant... Il n'existe aucune photographie de l'astronaute lors de cet exploit. Les célèbres clichés de l'expédition Apollo XI ne montrent que Buzz Aldrin, second à y mettre le pied.

    Cyberpresse.ca - 19 juillet 2009

     

  • Roumanie: un maire défile en uniforme de la Wehrmacht

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    Radu Mazare, le maire de Constanta, le 20 juillet 2009
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    Les faits remontent au week-end dernier. Le maire de la commune de Constanta, dans le sud-est de la Roumanie, revêt un uniforme de la Wehrmacht à l'occasion d'un défilé de mode. Pour l'élu, rien de grave. Il s'agit d'un "uniforme de général d'infanterie, sans les symboles nazis". "J'ai été inspiré par le film Walkyrie. Je voulais m'habiller comme un général de la Wehrmacht parce que j'ai toujours aimé cet uniforme, et admiré l'organisation rigoureuse de l'armée allemande", déclare t-il selon le journal roumain Evenimentul Zilei.
     
    Les associations juives et démocratiques de Roumanie ont immédiatement fait part de leur indignation. Lundi, une association roumaine qui lutte contre l'antisémitisme, MCA, a  appelé le parquet à ouvrir une enquête sur cette affaire, estimant que "l'apparition en public de Radu Mazare en uniforme nazi est un geste irresponsable  et inacceptable, en violation de la loi" qui interdit l'utilisation de symboles fascistes ou racistes.


    Mardi, le centre Simon Wiesenthal a appelé le maire à "demander des excuses et démissionner". "En revêtant l'uniforme de la Wehrmacht vous exprimez votre soutien et votre nostalgie envers une armée qui a commis les plus terribles crimes de guerre et  actes de génocide", a indiqué Efraïm Zuroff, le directeur du centre basé à Jérusalem, soulignant la "profonde peine" suscitée par son geste.
     
    Durant le régime du maréchal Ion Antonescu, la Roumanie s'est alliée à l'Allemagne nazie en 1940, puis a changé de camp peu avant la fin de la guerre. Bucarest a nié toute participation à l'Holocauste jusqu'en 2004, date à laquelle le gouvernement a accepté les résultats d'une commission d'enquête, selon lesquels 380.000 Juifs ont été tués durant la guerre par les autorités roumaines dans les territoires placés sous leur contrôle.

    LCI.fr - 22 juillet 2009

  • L'adjudant-chef déjà connu et signalé pour violences envers ses subordonnés

    L'adjudant-chef de 43 ans, natif de La Réunion, accusé d'être à l'origine de l'incendie qui a ravagé plus de 1000 hectares autour de Marseille était toujours en garde à vue vendredi après-midi. Le Premier ministre, François Fillon, a parlé jeudi "d'une faute qui n'est pas excusable". "La colère est compréhensible", a reconnu le général commandant la zone de Défense sud. 
     
       
    Bardé de décorations, ce sous-officier avait reçu la médaille civile des actes de courage et de dévouement pour avoir récemment sauvé une personne sur une autoroute du Sud. Il devait prochainement recevoir la croix de la valeur militaire.

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    Sur les hauteurs de Marseille, le camp militaire de Carpiagne d'où est parti l'incendie

     Deux de ses supérieurs, le colonel du 1er Régiment étranger de la Légion d'Aubagne et le colonel commandant le camp militaire de Carpiagne où a eu lieu l'exercice de tir à balles traçantes à l'origine du sinistre, ont également été entendus mais en tant que simples témoins.

    Les tirs à balles traçantes sont interdits par les règlements militaires dans le sud de la France. L'adjudant-chef mis en cause aurait déclaré aux enquêteurs de la gendarmerie qu'il ignorait l'existence de ces consignes. Suspendu de ses fonctions le temps de l'enquête, il doit être présenté au parquet militaire de Marseille samedi.

    Mais l'Association de défense des droits des militaires (Adefdromil) n'a pas la même estime pour l'individu. Elle affirme vendredi dans un communiqué publié sur son site internet que le militaire en cause était suspecté de faits de violences sur ses subordonnés. L'association explique avoir écrit en juillet 2007 et février 2009 au ministre de la Défense, Hervé Morin, pour lui signaler ces faits et demander des sanctions, sans résultats.

    "Si ce gradé avait été écarté de ses fonctions comme son comportement le justifiait, il n'aurait pas dû diriger une séance de tir sur le camp de Carpiagne", écrit Michel Bavoil président de l'association. L'association demande "à nouveau qu'une répression sévère allant jusqu'à l'éviction des rangs de l'armée s'exerce contre les auteurs de violences qui semblent bénéficier, à la Légion en particulier, d'une mansuétude inadmissible".
       
    L'armée de terre s'est refusée à tout commentaire dans l'attente de vérification de ces affirmations, a dit le Service d'information et de relations publiques des armées (Sirpa). L'incendie a été éteint vendredi matin, mais quelque 200 pompiers et 90 secouristes surveillent toujours les abords de la zone. Ils avaient été rejoints durant la nuit par 300 militaires dont des légionnaires du 1er Régiment étranger d'Aubagne. Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, parlant de "stupidité", avait demandé que l'armée soit mise à contribution pour les travaux sur le site, une demande acceptée par François Fillon.

    LCI.fr - 24 juillet 2009 

  • Une BD pour sauver la Mémoire chez les jeunes

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    Photos non datées d'Edek Galinski
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Une bande dessinée historique sur la passion d'une Juive et d'un Polonais et leur tragique évasion d'Auschwitz paraît en Pologne, première d'une série documentée en polonais et anglais sur le camp allemand de la mort. Son but: éveiller l'intérêt des jeunes pour l'Holocauste.

    "Il nous semble que l'histoire des camps n'est pas suffisamment transmise aux jeunes générations et, qui plus est, rarement de façon intéressante pour un jeune", a déclaré Beata Klos, co-éditrice d'"Un amour dans l'ombre de la mort".

    Ce premier numéro raconte le drame d'Edward (Edek) Galinski, un Polonais non juif déporté dans un des premier transports pour Auschwitz en 1940, et de Mala Zimetbaum, une Juive polonaise prise en 1942 dans une rafle en Belgique.

    La connaissance de nombreuses langues a sauvé Mala des chambres à gaz et elle utilise son statut privilégié pour aider les autres.

    Edek organise leur fuite le 24 juin 1944 avec la complicité d'un SS, Allemand de Pologne, Edward Lubusch. Ils sont repris le 6 juillet, exécutés publiquement dans le camp en août. Elle a 26 ans, lui 21.

    Mala trouvera le moyen de se trancher les veines et d'assainer (sic) une gifle ensanglantée à son bourreau. L'héroïsme d'Edek fera se découvrir les détenus présents à sa pendaison, provoquant l'ire des geôliers.

    L'historien d'Auschwitz Adam Cyra a vérifié les moindres détails de la vie du camp pour la BD avec l'ancien prisonnier Kazimierz Smolen.

    Le dessin au trait rapide, peu soigné, n'épargne pas le lecteur: piles de corps nus décharnés, sadisme des gardiens. Le livre est déconseillé aux moins de 16 ans. Les beaux yeux sombres de Mala adoucissent l'image et évoquent l'humanité qu'ont su faire triompher dans leurs coeurs et leurs actes les trois héros: la Juive, le Polonais, l'Allemand.

    "Il faut voir avec quelle noblesse se sont comportées ces trois personnes!", s'exclame M. Cyra. "Je suis heureux que tant que je vis des gens abordent le thème du camp et veuillent dire à son sujet la vérité. Les éditeurs font bien de s'adresser à des témoins vivants", se félicite M. Smolen sur un site internet.

    "Toute l'histoire est basée sur des faits absolument réels (...) beaucoup de récits d'anciens prisonniers. C'est uniquement pour cela qu'on a accepté de le distribuer", a expliqué le directeur du Musée d'Auschwitz, Piotr Cywinski.

    "70% de nos visiteurs sont des jeunes. Il est difficile de les attirer avec des gros livres d'histoire", dit-il.

    "De tels livres gagneront certainement beaucoup plus de jeunes qu'un ouvrage classique et, s'ils sont bien faits, ils ont une immense valeur morale et éducative", a dit le grand rabbin de Pologne Michael Schudrich, en découvrant la BD.

    "Le message principal est que l'Holocauste avait pour but de tuer chaque Juif mais aussi que le régime nazi voulait écraser toute opposition, anéantir des peuples. Les Juifs étaient les premiers sur la liste du génocide mais les Polonais venaient après: Juifs, Roms puis Polonais", a-t-il ajouté.

    "Beaucoup de gens ne savent pas qu'à peu près le même nombre de Juifs polonais que de Polonais non juifs ont été assassinés, ce sont les pourcentages qui diffèrent: 90% des Juifs de Pologne d'un côté, 10% de la population polonaise de l'autre", précise le grand rabbin.

    Outre des travaux de M. Cyra, Edek et Mala ont fait l'objet de films et de livres dont "Annus Mundi" de Wieslaw Kielar, camarade d'Edek, ou "Mala, une femme juive héroïque dans le camp d'Auschwitz-Birkenau" de Gérard Huber. Ce premier de la série "Episodes d'Auschwitz" paraît en 2.000 exemplaires en polonais, autant en anglais. Le prochain parlera du résistant polonais Witold Pilecki qui s'est fait volontairement interner à Auschwitz et a informé les alliés des atrocités. Les éditeurs ont créé un site: www.episodesfromauschwitz.pl.

    AFP. 24 juillet 2009
  • Barack Obama ranime la tension raciale après l'arrestation d'un ami noir...

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    Barack Hussein Obama le 23 juillet 2009 à Chicago
    Qui est RACISTE?

    Barack Obama a ranimé la tension raciale qu'il s'emploie habituellement à contenir en qualifiant de "stupide" l'attitude de la police qui a arrêté la semaine dernière un ami et éminent universitaire noir.

     

    Sur les télévisions ou dans les blogs, partout était posée jeudi la même question: le premier président noir des Etats-Unis est-il allé trop loin mercredi soir quand il s'en est pris, devant des millions de téléspectateurs, à la police de la petite ville de Cambridge (Massachusetts, nord-est), pour l'arrestation de Henry Louis Gates Jr. alors que, de son aveu même, M. Obama ne disposait pas de tous les éléments du dossier ?

    M. Gates, spécialiste des questions africaines et afro-américaines à la prestigieuse université Harvard et ami de longue date de M. Obama, a été arrêté la semaine dernière après avoir enfoncé la porte de son domicile parce qu'il ne retrouvait pas ses clés à son retour de voyage. La police avait été alertée par une voisine croyant à un cambriolage.

    Les faits varient sensiblement selon qu'ils sont rapportés par M. Gates ou par celui qui l'a arrêté, le sergent James Crowley. M. Gates dit avoir été victime d'un comportement raciste. M. Gates a été conduit au poste parce qu'il s'est comporté grossièrement, assure le policier.

    "Je ne connais pas tous les faits", a reconnu M. Obama lors d'une conférence de presse mercredi. Mais "la police s'est conduite de manière stupide en arrêtant quelqu'un alors que la preuve était faite qu'il était chez lui", a-t-il dit.

    Une telle arrestation illustre l'importance que continue à revêtir le facteur racial aux Etats-Unis, malgré les progrès accomplis, dont il est la preuve vivante, a dit M. Obama qui, au cours de sa campagne et depuis son investiture, a observé une certaine réserve sur la question.

    Pour le sergent Crowley, qui se décrit comme un partisan de M. Obama, celui-ci est "à côté de la plaque".

    Le policier ne savait pas, quand il est arrivé au domicile de M. Gates, s'il avait affaire au propriétaire ou à un criminel, puis, quand M. Gates a justifié de très mauvais gré de son identité, si un cambrioleur ne se trouvait pas à l'intérieur, a-t-il rapporté.

    M. Gates a été arrêté pour trouble à l'ordre public, charges abandonnées cette semaine. Il juge l'incident exemplaire de la manière dont la police traite les Noirs et a réclamé des excuses. "Il n'y aura pas d'excuses de ma part, je n'ai rien fait de mal", a répondu le sergent Crowley, jugeant "ridicule" l'accusation de racisme.

    Sur l'internet, on se demandait si l'on était en présence d'une manifestation de racisme ou qui était le raciste dans l'affaire.

    Le policier a reçu le soutien de nombreux collègues, inquiets de l'atteinte portée par M. Obama à leur image.

    Dans un entretien accordé à la chaîne ABC, M. Obama s'est dit "surpris de la controverse". Il a vu dans ses déclarations un "commentaire assez direct sur le fait qu'on n'a probablement pas à menotter un gars, un homme d'âge mûr qui se sert d'une canne et qui en plus est chez lui". Au moment où le pays est en proie à la guerre et à la crise, "il est absurde d'arrêter un type à son propre domicile quand il ne provoque pas de trouble grave", a-t-il dit selon des propos publiés sur le site de la chaîne.

    Le gouverneur du Massachusetts, Deval Patrick, a pris la défense de l'universitaire et évoqué sa propre expérience des interpellations policières. "C'est le cauchemar de tous les Noirs et la réalité que vivent de nombreux Noirs", a-t-il dit.

    AFP. 24.07.09

  • La Lituanie dit halte à la dépravation morale de sa jeunesse

    Le Parlement lituanien a récemment voté une nouvelle loi qui vise à préserver la santé psychique et le développement moral des mineurs. Cette loi prévoit entre autre de ne pas exposer les jeunes à la propagande faisant l’apologie des relations homosexuelles, bisexuelles et polygames, dont le parlement estime qu’elles ont un effet négatif sur la santé psychique, le développement physique, intellectuel et moral des mineurs.

    On peut penser à première vue que cette loi est très positive et équilibrée, d’autant plus, que contrairement à la plupart de nos lois, elle a été votée démocratiquement. Elle vise à préserver les valeurs qui sont le fondement de nos sociétés européennes sans pour autant stigmatiser les personnes atteintes d’homosexualité. Mais voilà, elle est inacceptable aux yeux des gouvernants des autres pays européens. Ne pas faire de discrimination à l’égard des homosexuels n’est pas suffisant, il faut aussi faire une promotion massive, «gay pride», spots publicitaires, caravanes d’informations…

    L’UE souligne aussi que l’on ne peut pas restreindre la liberté d'association et d’expression. Ce principe s’applique à tous,  et surtout à ceux qui prônent la dépravation. Mais ce principe ne s’applique évidement pas à ceux qui remettent en question les vérités "officielles" les plus évidentes, celles qui jouissent de la protection du dogme et de l’arsenal judiciaire.

    De son côté, le représentant Robert Wexler, parlementaire et Américain comme tous les autres, a bien noté que désormais la Lituanie et la Pologne faisaient partie du protectorat américain en Europe (EU-UE ou (E)URSS). C’est à ce titre qu’il leur demande de faire comme les autres pays européens en payant des réparations à ses coreligionnaires qui auraient été spoliés durant la deuxième guerre mondiale.

    Il faut que la Lituanie et la Pologne comprennent que faire partie de l’Europe apporte un grand nombre d’avantages: les gayprides, mariage et adoption homo, l’Euro, la pseudo démocratie, la perte de souveraineté nationale, l’invasion massive de ressortissants non européens, le multiculturalisme, la désindustrialisation, le chômage… Mais de tels avantages impliquent aussi certains devoirs: éducation homo pour tous, repentance perpétuelle, persécution sans pitié des dissidents…Altermedia.info - 27 juin 2009

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    Drapeau de la Lituanie

     

  • Incendie: le légionnaire responsable se dit "anéanti"

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    Eruption  volcanique au Piton de la Fournaise (La Réunion)

    Le sous-officier du 1er régiment étranger de la Légion à Aubagne, responsable des tirs à l'origine du vaste incendie aux portes de Marseille, a été placé jeudi en garde à vue et a déclaré aux enquêteurs ne pas avoir eu conscience de contrevenir aux ordres.

    Cet adjudant-chef, un célibataire de 43 ans natif de La Réunion, en garde à vue depuis la fin de la matinée, a expliqué aux enquêteurs de la compagnie d'Aubagne et aux gendarmes de la section de recherches de Marseille qu'il n'avait pas conscience de contrevenir aux ordres, car personne ne l'avait mis en garde en matière de risques d'incendie en été, selon une source proche de l'enquête.

    En apprenant l'étendue des dégâts, ce chef de section, un légionnaire expérimenté qui vient notamment de rentrer d'une mission en Afghanistan, a exprimé ses regrets et s'est déclaré anéanti. Il avait tenté en vain avec ses six hommes d'éteindre le début du sinistre mercredi en début d'après-midi. Il devrait être déféré vendredi au parquet militaire de Marseille à l'issue de sa garde à vue, selon une source proche de l'enquête.

    Le Figaro - 23 juillet 2009

  • Afrique du Sud: les ghettos se révoltent contre la pauvreté

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    Au township de Siyathemba à Balfour le 23 juillet 2009
    (Cliquez sur la photo)

    Début mai, Jacob Zuma, le leader de l'ANC, le parti historique de la lutte contre l'apartheid fondé par Nelson Mandela, était élu président de l'Afrique du Sud après la large victoire de sa formation aux législatives. Son programme, populiste selon la plupart des observateurs, était axé sur la lutte contre la pauvreté.

    Quinze ans après la fin du régime ségrégationniste, plus d'un million de familles vivent en effet toujours dans des bidonvilles -contre quatre millions pendant l'apartheid. Environ 43% des Sud-Africains se débrouillent actuellement avec moins de 2 dollars par jour, et près de 40% de la population active est au chômage.
     
    Le pays, victime de la crise économique mondiale, s'est également enfoncé dans la récession.
    Jacob Zuma éprouve donc logiquement des difficultés à appliquer ses promesses et à mettre en place les mesures vantées pendant la campagne. Ses concitoyens l'ont rappelé à l'ordre ces derniers jours. En employant la manière forte. 

     

    Depuis le week-end dernier, des manifestations violentes, que la presse a même qualifiées d'émeutes, ont éclaté dans plusieurs townships, notamment autour de Johannesburg, la capitale économique, et dans le nord-est du pays. Les revendications tournaient principalement autour de l'obtention d'emplois, de logements et de services publics décents. Des magasins ont été pillés, des bâtiments brûlés et des voitures endommagées. Les forces de l'ordre sont intervenues à de nombreuses reprises pour disperser les protestataires avec des balles en caoutchouc. Aucune victime n'est à déplorer. Pour éviter de nouveaux affrontements, la police s'est déployée dans les ghettos les plus chauds.
     
    Un an après les violences contre les étrangers qui avaient fait plus de soixante morts et à maintenant moins d'un an avant la Coupe du monde de football, ces émeutes jettent évidemment le doute sur l'image positive que tente de projeter les autorités. Le gouvernement se veut donc ferme. "Nous n'autoriserons personne à utiliser des moyens illégaux pour arriver à ses fins", prévient le ministre du Gouvernement local, Sicelo Shiceka. "Le gouvernement est légitime, il a été élu démocratiquement. Tout ce qui doit être fait le sera dans le cadre de la loi et de la constitution", ajoute-t-il.

    LCI.fr. 23.07.09

  • Des militaires inconscients ont mis le feu aux collines

    Carte Marseille incendie.jpg

    La progression de l'incendie qui a débuté à 13H34, après des tirs de militaires dans le camp de Carpiagne situé au-dessus des calanques, selon les gendarmes, a été accélérée par le vent, brûlant une surface de 1.000 hectares, a ajouté la préfecture vers 22H00.

    Les moyens aériens engagés jusqu'à la tombée de la nuit ne sont plus en action et le feu n'est pas fixé, ont indiqué les marins-pompiers. "On fait tout pour éviter que les habitations soient brûlées", a indiqué un de leurs porte-parole.

    Des moyens très importants ont été mobilisés, selon la préfecture: 440 hommes et 90 véhicules sont engagés dans la lutte contre le feu, appartenant au bataillon des marins-pompiers de Marseille, au service départemental d'incendie et de secours des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse et au détachement d'intervention héliporté de l'unité de sécurité civile de Brignoles.

    Ils ont reçu jusqu'à la tombée du jour le renfort de moyens aéroportés (6 Canadair, 3 hélicoptères bombardiers d'eau et un Dash 8), a précisé la préfecture.

    Vers , les marins-pompiers décrivaient un "arc de feu" de 8 km entre les quartiers de La Barasse à l'est et de Vaufrèges au sud, avec un "point critique" aux Trois ponts (est) où des évacuations ont lieu.

    Selo22H30n le capitaine de frégate Régis Lefevre des marins-pompiers, il est demandé aux habitants de rester confinés chez eux car les fumées constituent un danger, sauf si localement les pompiers leur donnent l'ordre d'évacuer.

    Le préfet de région, Michel Sappin, a confirmé des informations de la gendarmerie selon lesquelles des tirs militaires avaient fait démarrer l'incendie dans le camp de Carpiagne. "C'est établi, l'origine est reconnue et une enquête de commandement a été ouverte", a déclaré le préfet devant la presse.

    "Maintenant le feu est parti, notre problème c'est de l'arrêter, ça va être de la guérilla pendant la nuit", a-t-il poursuivi. "Les choses devraient rester dans des proportions convenables", a-t-il toutefois ajouté, "on prend toutes les mesures nécessaires".

    M. Sappin a évoqué "l'imbécillité du geste" qui a provoqué "une situation embêtante et sérieuse" dans une zone péri-urbaine et s'est dit "excédé", estimant que "les militaires devraient s'abstenir dans ce type de conditions" météorologiques.

    "L'an dernier, c'était la même chose près du camp de Canjuers, ç'avait été le plus grand feu de l'été. Aujourd'hui c'est à Carpiagne, j'ai téléphoné au gouverneur militaire pour (lui) dire qu'il est inadmissible et scandaleux que les militaires, comme si de rien n'étaient, continuent leurs activités alors qu'il y a du vent et que les conditions sont dangereuses", a poursuivi M. Sappin.

    Une épaisse fumée planait au-dessus de la ville, envahie par l'odeur du feu et par une température avoisinant les 30 degrés.

    AFP. 22.07.09 - 23h17