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  • Le porte-hélicoptères "Mistral' vendu à la Russie

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    Le porte-hélicoptères Mistral est l'un des fleurons de la marine nationale, le plus gros navire de guerre français après le Charles-de-Gaulle.
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    MOSCOU, 25 novembre - RIA Novosti

    L'achat d'un porte-hélicoptères français de type Mistral par la Russie peut être évoqué au cours de la prochaine visite du premier ministre russe Vladimir Poutine en France, les 26 et 27 novembre, a annoncé mercredi Iouri Ouchakov, chef adjoint de l'appareil du gouvernement russe.

    "Cette question ne figure pas à l'ordre du jours, mais les parties peuvent l'évoquer", a indiqué M.Ouchakov devant les journalistes.

    Le premier chef d'état-major adjoint de la Marine russe Oleg Bourtsev avait auparavant annoncé à RIA Novosti que le commandement de la flotte jugeait nécessaire d'acquérir un porte-hélicoptères de ce type et d'en construire quatre autres sous licence française.

    Ces navires, destinés à appuyer des opérations de débarquement, de maintien de la paix et de sauvetage, doivent équiper les flottes russes du Nord et du Pacifique, selon le vice-amiral Bourtsev.

    Une rencontre de travail début octobre à Moscou entre les ministres de la Défense des deux pays, Anatoli Serdioukov et Hervé Morin, avait permis d'espérer l'issue fructueuse des négociations sur l'achat par la Russie d'un navire de type Mistral.

    Selon les médias français, le coût du navire se situera entre 400 à 500 millions d'euros.

    Lundi, le porte-hélicoptères Mistral est arrivé à Saint-Pétersbourg.

    26.11.09

  • Carla Bruni s'ouvre à la banlieue

    Carla avec enfants Bondy 26 11.jpg
    Bondy - 26 novembre 2009
    (Cliquez sur la photo)

    Son président de mari y était venu mardi administrer une énième piqûre de rappel sécuritaire. Deux jours plus tard, Carla Bruni-Sarkozy a elle aussi pris jeudi le chemin de la banlieue, pour y rencontrer un choeur d'enfants d'un quartier sensible.

    Contraste. En début de semaine, le chef de l'Etat avait fondu sur Epinay-sur-Seine, Bobigny (Seine-Saint-Denis) et Le Perreux (Val-de-Marne) toutes sirènes hurlantes et sous forte escorte pour y exposer devant les caméras ses priorités en matière de lutte contre la délinquance, au milieu de policiers et du public choisi d'une table-ronde.

    En ce milieu de matinée, c'est presque incognito que son épouse est arrivée à l'école primaire Olympe-de-Gouges, au coeur de Bondy. A ses côtés, le commissaire à la diversité Yazid Sabeg, une poignée de membres de son cabinet élyséen ou de sa fondation, encore moins de policiers en civil.

    La présence médiatique aussi a été réduite à sa plus simple expression pour ce déplacement discret, à mi-chemin entre sa récente participation "undercover" à une "maraude" nocturne du Samu social de Paris et la frénésie de sa sortie dans une favela de Rio il y a un an. "Ce que Carla veut, c'est garder la sincérité des contacts", plaide son entourage.

    Le "contact" du jour, ce sont les jeunes chanteurs formés à Bondy par la Maîtrise de Radio France afin de diversifier son recrutement. Depuis deux ans, une cinquantaine d'enfants de banlieue bénéficient du même enseignement que ceux de son vivier traditionnel, le lycée Lafontaine de Paris (XVIe).

    Devant la Première dame, le directeur de l'école retrace le succès du projet. "Au début, c'était un pari artistique, pour savoir s'il y avait ici des perles enfouies", raconte Yannick Saint-Aubert. "Aujourd'hui, dit-il, on a réussi à imposer un nouveau modèle, loin de celui du "grand frère", on a même des parents qui vont aux concerts salle Pleyel".

    "Avec la musique, les enfants apprennent une discipline qui se propage aussi aux mathématiques", renchérit la professeure de chant, Sofi Jeannin.

    Illustration dans la foulée, le temps d'un cours de chant. Pendant une demi-heure, une trentaine d'apprentis choristes de 7 à 9 ans, vocalisent sous l'oeil ravi de l'auteur de "quelqu'un m'a dit". Etonnante interprétation du "Bestiaire" de Francis Poulenc dans un décor que les clichés réservaient au seul "rap"...

    Applaudissements de la prestigieuse invitée, que le maire socialiste de la ville Gilbert Roger présente à ses jeunes administrés.

    - "Vous connaissez Carla Bruni ?", demande-t-il.

    - "oui, c'est la femme de Sarkozy !", répond une jeune "beurette".

    - "On dit monsieur Sarkozy", corrige l'élu.

    La séance s'achève dans une joyeuse mêlée. Photo, autographes, baisers, accolades.

    Carla Bruni-Sarkozy est enthousiaste. "Nous cherchons un modèle, un exemple à développer pour ma fondation et cette école est une réussite extraordinaire, se réjouit-elle, je pense qu'à l'image de cette école, le quartier va s'améliorer petit à petit".

    Devant ceux qui font un lien entre sa visite en banlieue et celle de son mari ou pointent du doigt le fossé qui sépare leur thème, elle s'agace: "Lui fait son métier et moi j'utilise simplement ma position pour m'ouvrir le plus possible. Moi, je ne fais pas de politique". "Le fait qu'une vie puisse basculer grâce à la musique, j'y croyais bien avant mon mariage".

    Le maire lui aussi savoure son plaisir: "Cette visite, c'est la reconnaissance de notre travail".

    AFP. 26.11.09

     

  • LE FNJ présente sa nouvelle campagne sur l'Identité ... avec De Gaulle!

    http://www.emediat.fr/general/front-national-de-la-jeunesse-l-esprit-de-resistance_5141.html (L'Agora des droites)

    David RACHLINE est le président du Front National de la Jeunessse et Conseiller municipal de Fréjus 

     affiche_degaulle-667ac FN JEUNES.jpg

     Ndb: De Gaulle! Le choix est étrange quand on sait que ce général renégat a trahi la France en
    abandonnant l'Algérie Française! 
    Les Jeunes du FNJ ont la mémoire bien courte!
  • Libération de Polanski: "Nicolas Sarkozy a été super"

    Alors que de nombreuses personnalités du monde du spectacle avaient pris fait et cause pour Roman Polanski lors de son arrestation en Suisse il y a deux mois, la libération sous caution du réalisateur franco-polonais, ordonnée mercredi, suscite encore quelques réactions.

     
    «C'est la moindre des choses qu'il ait été sorti de cette geôle, où il était sans aucune raison», a estimé jeudi l'un de ses plus fidèles soutiens, Bernard Henri-Lévy, au micro de RTL. Evoquant le dispositif de surveillance électronique auquel sera soumis le cinéaste, l'écrivain a déclaré : «Quelle humiliation !».

    BHL a plaidé une nouvelle fois pour l'arrêt des poursuites menées par la justice américaine à l'encontre du cinéaste, accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec une mineure de 13 ans en 1977. «C'est parce qu'il était célèbre qu'il était encore poursuivi.» «Je continue à dire qu'il ne mérite pas de comparaître comme un criminel et j'espère qu'on va enfin écouter la victime», a t-il poursuivi, rappelant que Samantha Geimer avait souhaité retirer sa plainte.

    «Je crains beaucoup pour sa santé morale et physique», déclarait un peu plus tôt à RTL , également signataire d'une pétition en faveur de Roman Polanski dénonçant un «traquenard policier».

    «Nicolas Sarkozy a été super» 

    «Humainement, ça me fait très plaisir qu'il puisse retrouver sa famille», a réagi pour sa part , toujours sur RTL. Il y a deux mois, le réalisateur du «Cinquième élément» avait été l'un des rares à se démarquer parmi les cinéastes, soulignant avant tout que la justice devait «être la même pour tout le monde».

    Mathilde Seigner, belle-soeur du réalisateur, s'est également réjouie de la décision des autorités hélvétiques. Dans une interview au «Parisien - Aujourd'hui en France», l'actrice a souligné le rôle joué par Nicolas Sarkozy : «Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est grâce au président que Roman a été libéré. Mais il a été super. Et il l'a beaucoup soutenu. Le président a été très efficace

    Le Parisien - 26 novembre 2009

  • Droit d'asile: des préfectures mises en cause, le ministère dément!

    Plusieurs associations ont dressé mercredi un "constat accablant des pratiques préfectorales illégales", visant selon elles à dissuader les demandeurs d'asile de solliciter une protection en France, une accusation rejetée par le ministère de l'Immigration.

     
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    Préfecture de police de Paris
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    "Des bénévoles et salariés de nos associations se sont rendus dans six préfectures d'Ile-de-France (Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val-d'Oise, Yvelines) et ont constaté de graves violations des droits des demandeurs d'asile et des lois", a assuré lors d'une conférence de presse Florence Boreil, de l'Acat-France (Action des chrétiens contre la torture), précisant que l'Ile-de-France représente 42% de la demande d'asile en France.

    Un collectif d'associations regroupant l'Acat, Dom'Asile, Amnesty International, CAAR (Comité d'aide aux réfugiés), le Secours catholique, la Cimade et le GAS (Groupe accueil et solidarité) a interpellé le ministère de l'immigration depuis 2008 sur cette question. "Depuis c'est silence radio", assure Magali Daurelles, de Dom'Asile. Le collectif demande à présent une commission d'enquête parlementaire.

     Jean-François Dubost, d'Amnesty International, souligne tout d'abord "la difficulté d'accès des personnes aux services même des préfectures", citant l'exemple des Yvelines ou un maximum de quatre demandeurs d'asile par jour est autorisé à entrer dans les locaux de la préfecture.

    "Pendant ce temps", souligne-t-il, "la personne risque d'être interpellée et traitée comme un migrant en situation irrégulière".

    Les préfectures concernées, sollicitées par l'AFP, ont renvoyé vers le ministère de l'Immigration.

    "L'affirmation selon laquelle les préfectures de la région Ile-de-France feraient obstacle à l'exercice du droit d'asile est dénuée de tout fondement, et démentie par les chiffres", a répondu le ministère.

    Dans un communiqué, diffusé dans la soirée, il souligne qu'un plus grand nombre d'autorisations provisoires de séjour pour démarche auprès de l'OFPRA a été délivré dans cette région en 2009, qu'en 2008.

    Par ailleurs, le ministère a indiqué que les 10 jugements rendus entre le 12 et le 14 novembre par le tribunal administratif contre la préfecture des Yvelines au sujet de ces pratiques, n'étaient pas des condamnations mais des "injonctions adressées par le juge des référés au préfet pour qu'il convoque dans un délai de cinq jours des demandeurs d'asile qui n'avaient pas pu être reçus du fait de l'affluence au guichet".

    Les associations parlent également d'un "défaut flagrant et criant d'information alors même que la procédure est extrêmement complexe".

    "Des obligations incombent aux demandeurs d'asile, ils doivent les connaître pour suivre correctement leur procédure", souligne M. Dubost, qui ajoute: "la loi française et le droit européen font obligation aux préfectures de diffuser cette information et ce n'est pas le cas, si bien que les personnes se retrouvent complètement perdues, embarquées dans une procédure qu'elles ne maîtrisent pas".

    Le ministère met pour sa part en avant "la mise ne place en mai 2009 dans toutes les préfectures (d') un guide du demandeur d'asile", dont la traduction en 5 langues est "en cours".

    Enfin, "de façon systématique, les préfectures restreignent les droits des demandeurs d'asile et pratiquent une suspicion généralisée de fraude", affirme M. Dubost.

    AFP. 26.11.09

     

  • Le groupe Louis Dreyfus accusé de travail forcé

    Le groupe français Louis Dreyfus Commodities (LDC), propriétaire de nombreuses exploitations de canne à sucre et d'éthanol au Brésil, devra répondre des conditions de travail précaires de sa main d'oeuvre, a indiqué la police brésilienne.

    Une opération spéciale de la Police Fédérale de Belo Horizonte, la capitale de l'Etat du Minas Gerais (sud-est), menée du 9 au 23 novembre en collaboration avec l'inspection du travail pour lutter contre le travail forcé dans les plantations de canne à sucre a révélé que 286 travailleurs de LCD, vivaient dans des conditions proches de l'esclavage.

    Ils n'avaient ni eau potable, ni toilettes, ni lieux de restauration, ni équipements de protection adéquats. Les ouvriers, qui travaillaient majoritairement dans la récolte, n'avaient pas droit non plus à des pauses et leurs heures supplémentaires n'étaient pas prises en compte.

    La Police Fédérale a ordonné la fermeture de six des dix exploitations inspectées ainsi que d'une usine de sucre et d'éthanol que la multinationale possédait à Lagoa de Prata (Minas Gerais), rapporte mercredi le quotidien Folha de Sao Paulo.

    Louis Dreyfus Commodities, qui administre 340.000 hectares de terre et emploie près de 20.000 personnes dans tout le Brésil, sera poursuivie pour sous-traitance illégale de main d'oeuvre et non respect du droit du travail.

    Le syndicat UNICAT, plus grand représentant de l'industrie du sucre et du bioéthanol au Brésil, a affirmé à l'AFP que "ce genre de cas isolé, affectant moins de 1% des entreprises du secteur, n'est pas représentatif des pratiques en vigueur dans la grande majorité du secteur".

    Le Figaro - 25 novembre 2009

  • Bachelot en pleine accélération

    La campagne de vaccination contre la grippe H1N1 a débuté mercredi pour les collégiens et les lycéens, fortement incités à se faire vacciner par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, qui a parlé avec gravité d'une pandémie "en pleine accélération".

      La pandémie est "en pleine accélération, avec un nombre de cas graves également en augmentation et de cas, hélas mortels, aussi en pleine augmentation", a avertit Mme Bachelot en visitant, avec son collègue de l'Education Luc Chatel, le collège Jules Romains à Paris (7ème arrondissement).

    La matinée de vaccination organisée mercredi dans cet établissement, avec une équipe mobile de deux médecins et quatre infirmières et moyennant le vaccin Pandemrix du laboratoire GlaxoSmithKline (GSK), devait concerner 88 élèves, a expliqué la principale, Marie-Anne Krzesinski.

    A ce stade, les parents de 150 des 600 collégiens (soit 25%) ont donné leur accord, indispensable, à la vaccination.

    Devant le collège, sur dix élèves interrogés par l'AFP, un seul a dit qu'il allait se faire vacciner.

    "Ce qui est dur, c'est vraiment qu'il y a deux camps, pour et contre le vaccin. Et pourquoi y a-t-il autant de médecins réservés ?", a témoigné, sous couvert d'anonymat, une mère indécise pour son enfant.

    "Si un enfant dit qu'il ne veut pas, même s'il y a accord des parents, nous ne le vaccinons pas", a assuré la principale du collège.

    "Il est extrêmement important de se faire vacciner, pour soi et pour les autres", a commenté Mme Bachelot, car "cette grippe n'est pas une grippe comme les autres. Elle a des formes graves et elle touche des publics jeunes".

    "A ces jeunes qui doutent, je leur dirais que j'ai envie de les emmener dans un service de réanimation pour leur montrer un jeune avec les poumons complètement détruits par la grippe H1N1, ce qu'on ne voit pas avec la grippe saisonnière", a-t-elle ajouté.

    "Je ne doute pas que l'adhésion à la vaccination augmentera. On le verra, hélas, avec l'augmentation de la pandémie", a-t-elle poursuivi.

    Dans ce collège, une deuxième journée de vaccinations est déjà prévue le 10 décembre, ce qui laissera du temps de réflexion aux parents encore indécis.

    "Des parents ont rempli "non" au questionnaire de vaccination, mais finalement ils voudraient bien que leurs enfants soient vaccinés, on va les recevoir", a assuré Mme Krzesinski.

    Et si, d'ici les vacances de Noël qui débutent le 18 décembre au soir, des collégiens qui le voudraient n'auraient pas été vaccinés, "ils auront toujours accès au système classique, en centre de vaccination", a dit Mme Bachelot.

    La ministre a aussi précisé que "quand un des deux parents n'est pas d'accord" pour la vaccination, "c'est toujours le non qui l'emporte".

    Dans l'académie des Yvelines, une trentaine d'élèves étaient vaccinés au même moment au collège Charles-Péguy du Chesnay (Yvelines).

    L'inspecteur d'académie, Jean-Michel Coignard, a assuré que la plupart des premières injections seraient faites "d'ici Noël". "Les équipes mobiles reviendront ensuite dans les établissements pour ceux qui ont changé d'avis et pour effectuer les secondes injections", a-t-il poursuivi.

    De son côté, au collège Jules-Romains à Paris, la principale a dit "ne pas savoir encore" s'il y aurait une ou deux doses de vaccin.

    Pour les écoliers du primaire, la procédure est différente des collégiens et lycéens: les enfants, accompagnés de leurs parents, pourront se rendre dans les centres de vaccination, à partir de début décembre.

    AFP. 25.11.09

  • Bientôt un millier de sans-papiers régularisés?

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    Eric Besson a fait passer une circulaire aux préfets avec les consignes de régularisation...
    La circulaire indiquant aux préfets les critères à prendre en compte pour l'admission exceptionnelle au séjour des salariés étrangers pourrait déboucher sur la régularisation d’un millier de sans-papiers, a affirmé mercredi le ministre de l'Immigration Eric Besson, sur France Inter.

    La circulaire aux préfets fait suite au mouvement de grève entamé il y a plus de six semaines par des salariés sans papiers, avec le soutien d'un front de onze syndicats et associations, dont la CGT et la Cimade qui dénoncent «l'arbitraire préfectoral» dans l'examen des dossiers de régularisation par le travail.

    Au cas par cas

    Le ministre a précisé les conditions pour ces régularisations. «Les critères précis peuvent être l'ancienneté du séjour en France, qui doit être au moins égale à cinq ans, il faut exercer un métier dit en tension, soit dans le métier, soit dans la zone géographique (...) l'ancienneté dans l'entreprise qui doit être égale ou supérieur à 12 mois, la nature de la promesse d'embauche qui doit être supérieure à 12 mois, l'intégration du demandeur».

    «Au titre du travail, c'est de l'ordre de 3.000 (sans papiers) qui sont régularisés chaque année, pour les cas humanitaires, c'est un petit peu moins, empiriquement de 1.000 à 2.500», a déclaré Eric Besson.

    Le mouvement de grèves coordonnées a été rejoint par plus de 5.000 salariés sans papiers, qui ont occupé pacifiquement de nombreux locaux, dont pendant deux semaines ceux de la fédération des travaux publics FNTP.
    20minutes.fr - 25 novembre 2009

  • OM-PSG: pas de sanctions pour les banderoles de la honte?

    FOOTBALL - La Ligue se penche sur les messages provocateurs déployés au Vélodrome...

    Les messages nauséeux flottaient vendredi dernier dans le virage sud du Vélodrome, pendant le choc OM - PSG (1-0). «Trois ans sans Julien, trois ans qu'on est bien». Un peu plus loin: «Auteuil, c'est renversant». Deux références de mauvais goût qui poussent la Commission de discipline de la Ligue se réunir jeudi après midi. La première concerne la mort de Julien Quemener, abattu en marge d’un match de entre le PSG et l’Hapoël Tel Aviv il y a trois ans. La seconde est une allusion à l’accident de Thomas, le supporter parisien fauché par une voiture le 25 octobre à Marseille.
     
    Le club parisien s’est immédiatement offusqué du déploiement de tels messages dans le stade. Des éléments ont été portés à connaissance de la Ligue qui devrait dans un premier temps demander un rapport complémentaire à ses instructeurs, indique une source proche de la LFP. Concrètement cela signifie qu’il y a peu de chance que l’OM soit sanctionnée dans les jours à venir. L’éventail des peines prévues par les règlements de la Ligue est pourtant large. Il va de l’amende au retrait de points. Mais en France, les décisions de la LFP faisant suite au déploiement d’une banderole sont régulièrement contredites par les tribunaux civils.
     
    Dassier: «Une sottise innommable»
     
    Pour la banderole anti-Ch’ti du Stade de France, le PSG n’a finalement pas été exclu de la Coupe de la Ligue. Et les sanctions financières infligées à Bastia, Lyon ou Saint-Etienne pour des banderoles outrancières n’ont pas vraiment marqué les esprits. Du côté du PSG, on attend pourtant un signe fort de la part de la Ligue. Selon Bruno Skropeta, le directeur de communication du club, une plainte pourrait très être déposée dans les jours à venir. A Marseille, les Winners, le club de supporters concernés, s’est désolidarisé des messages, affirmant «ne pas s’y reconnaître». Jean-Claude Dassier, le président olympien, promet lui de retrouver les auteurs de cette «sottise innommable».
     
    En attendant, aucun représentant du club olympien ne se rendra au siège de la Ligue. Antoine Veyrat, le directeur général de l’OM s’attend à être «convoqué par la suite. Nous montrerons alors que nous faisons le maximum possible pour éviter ce genre de banderole, que des moyens énormes sont mis en œuvre, mais que, malheureusement, des choses peuvent passer entre les mailles du filet». Une manière de repasser la patate chaude à la Ligue.
    Romain Scotto
    20minutes - 25 novembre 2009
  • Lucky une très vieille dame brebis

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Sa laine était-elle encore belle ? Et son regard vif ? Le plus vieux mouton du monde, selon le Livre Guinness des records, âgé de 23 ans et cinq mois, a succombé à la forte vague de chaleur qui frappe le sud-est de l'.

    En dépit des efforts de sa propriétaire, Delrae Westgarth, pour que l'animal supporte les températures caniculaires, Lucky est morte dans la ferme de l'Etat du Victoria où elle avait vu le jour.

    Lucky avait atteint un âge inhabituel dans la mesure où l'espérance de vie moyenne de cette espèce ovine se situe entre 10 et 12 ans. Elle n'avait plus de dents et souffrait d'arthrite. 

    Lucky était entrée au Livre Guinness des records en septembre 2007, à l'âge de 21 ans, 5 mois et trois jours. Dans son village de Lake-Bolac de 250 âmes, à l'ouest de , l'animal était devenu une célébrité.

    La brebis, qui a été enterrée sous son nectarinier préféré et aura sa pierre tombale, avait été élevée au biberon dès sa naissance après avoir été abandonnée par sa mère.

    Le parisien - 24.11.09

    L'innocence même...

     

     

  • Le foulard de la discorde à l'Assemblée nationale

    "Pour être admis dans les tribunes, le public doit porter une tenue correcte. Il se tient assis, découvert et en silence." Voici l'article 8 du règlement de l'Assemblée nationale qui fait débat depuis quelques jours chez les députés. Les uns voulent l'appliquer à la lettre, les autres rappelent que la disposition est dépassée et donc devenue pour ainsi dire obsolète.

    Tout est parti de la présence le 12 novembre dans les tribunes ouvertes au public d'une jeune femme arborant un foulard islamique. Un foulard devenu incident. Car aussitôt, le député centriste François Rochebloine interpelle le président de séance. A leur tour, plusieurs députés protestent. Avant d'écrire au président UMP de l'Assemblée, Bernard Accoyer, pour que "le règlement soit appliqué" car le port d'un foulard en séance y "est formellement interdit".

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      Dans une lettre adressée à tous les députés dont TF1News a eu copie, le président de l'Assemblée répond à ses collègues qui s'en "sont émus": "Certes, l'article 8 dispose (que le public) doit se tenir ‘découvert'". Mais ajoute deux arguments l'empêchant de l'appliquer à la lettre : rien dans le règlement "n'autorise le président de séance à refuser l'accès des tribunes du public à une personne pour ce motif". Et surtout, "cette prescription, vieille de plus d'un siècle, ne saurait (...) être opposée au port du foulard".

     

    Imposé au couvre-chef des hommes

    Et le président de rappeler que ladite règle voulait seulement à l'époque qu'un "homme retire son couvre-chef" en séance publique, et qu'elle "n'a d'ailleurs jamais trouvé à s'appliquer ni aux femmes portant une coiffure, ni au port de signes religieux", comme le voile des religieuses. Le président de l'Assemblée rappelle enfin aux députés que "si le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse a été interdit par la loi, c'est dans les seuls écoles, collèges et lycées publics, ce qui signifie bien, a contrario, qu'il est autorisé dans les autres lieux publics" et que "notre institution doit satisfaire à l'exigence constitutionnelle de publicité des débats". En clair, Bernard Accoyer affirme qu'en l'état actuel il ne peut refuser le port d'un foulard dans les tribunes.
     
    Seulement voilà, l'argumentaire est retoqué par Jean-François Copé. Le président du groupe UMP s'est "joint" aux protestations de ses collègues. Et en a profité pour réaffirmer sa position en faveur d'une loi sur l'interdiction du port de la burqa. Une mission d'information a été mise en place à l'Assemblée, qui doit publier son rapport en janvier.

    "C'est faux !"

    Et la polémique s'est poursuivie mardi soir lors d'une réunion du groupe UMP à huis clos. C'est la députée UMP Françoise Hostalier, connue pour son engagement en faveur des droits des femmes et des sans-papiers, qui a pris le leadership du 'mouvement', faisant savoir qu'elle n'est pas d'accord avec l'interprétation du président de l'Assemblée devant ses collègues du groupe majoritaire, qui l'ont applaudie. Elle a réclamé la modification du règlement de l'Assemblée pour que le port du voile islamique soit interdit dans les tribunes du public dans l'hémicycle. "Alors qu'on tient un débat sur l'identité et les valeurs de la République, si on n'est pas exemplaire à l'Assemblée sur ces thèmes-là, où peut-on l'être ?", a-t-elle ensuite déclaré à l'AFP. "Ce sont les femmes musulmanes elles-mêmes qui nous demandent d'être fermes sur ces principes" face à "la montée des intégrismes", a-t-elle affirmé.

    Pas mécontent de prendre le contrepied du président de l'Assemblée, Jean-François Copé a salué l'initiative de Françoise Hostalier, tandis que le député de l'Ain, Michel Voisin, répondait à l'argument avancé par Bernard Accoyer selon lequel le règlement concernait seulement les couvre-chefs et non les religieuses. "C'est faux !", a-t-il lancé, rappelant qu'en février 2000, un aumônier militaire et une religieuse qui l'accompagnaient avaient dû retirer, l'un sa croix, l'autre son voile.

    Réponse à toute cette polémique de Bernard Accoyer lors de cette réunion, selon son entourage : il fera "le point sur cette mesure ancienne".

    TF1 News - 24.11.09

  • Insécurité: Marine Le Pen demande le rétablissement de la double peine

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    La vice-présidente du Front national Marine Le Pen a réclamé mercredi le rétablissement de la "double peine" à l'égard des délinquants étrangers, afin de lutter contre l'insécurité en France.

    "Il faut renvoyer les étrangers délinquants, c'est-à-dire faire l'inverse de ce que Nicolas Sarkozy a empêché", en décidant "la suppression de la double peine", a déclaré Mme Le Pen, interrogée par i-Télé depuis Bruxelles où elle exerce un mandat de député européen.

    Le régime de la double peine, qui prévoyait l'expulsion des étrangers condamnés, a été réformé en 2003 par M. Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur.

    "Il faut rétablir la possibilité pour les Français de ne pas être soumis à la triple peine, celle qui consiste à être victime de l'infraction de la part des étrangers, à payer leur place en prison et, de surcroît, être obligé de les conserver après", a affirmé Mme Le Pen.

    Au lendemain du déplacement du chef de l'Etat en région parisienne, la vice-présidente du FN a affirmé que "la situation dans les banlieues est dramatique".

    "Il y a quasiment des zones tribales comme au Pakistan, où on est obligé de faire protéger par la cavalerie des bus pour traverser des quartiers. Et demain, on va faire quoi ? On va mettre des chars ?", a-t-elle lancé.

    Selon Mme Le Pen, "ce n'est pas en diminuant de 3.000 les policiers et les gendarmes tous les ans jusqu'en 2012, que l'on va régler le problème de la sécurité".

    "C'est bien gentil de parler de vidéo surveillance, c'est bien gentil de parler de policiers référents, mais à ce moment-là, il en faut plus, pas moins. Sinon, on est dans le mensonge total, ce qui est évidemment le cas", a-t-elle ajouté.

    AFP. 25.11.09

  • La Suisse libère Polanski contre une caution de 4,5 millions de francs

    Roman Polanski pourra sortir de prison contre le versement d'une caution de 4,5 millions de francs. Dans un arrêt rendu mardi, le Tribunal pénal fédéral (TPF) qui siège à Bellinzone a accepté le recours du cinéaste contre son maintien en détention extraditionnelle.

    «La cour a jugé que la caution offerte par le recourant, combinée à d'autres mesures telles que le dépôt des documents d'identité et l'assignation à résidence sous contrôle électronique devait être considérée comme propre à parer le risque de fuite» a estimé le TPF dans son arrêt publié mercredi. Un recours au Tribunal fédéral peut être formé contre cette décision, précise le TPF.

    Roman Polanski, 76 ans, avait été arrêté le 26 septembre dernier à son arrivée à l'aéroport de Kloten. L'auteur de «Rosemary's baby» fait l'objet d'une demande d'extradition déposée par les Etats-Unis.

    Le cinéaste avait fui ce pays en 1978 après que la justice californienne l'avait jugé coupable d'abus sexuels commis en 1977 sur une adolescente de 13 ans. M. Polanski qui avait plaidé coupable risque deux ans de prison au maximum.

    24heures CH - 25/11/09

    Ndb: 1 € = 1,51 CHF

  • VIDEO Preuves de la présence d'explosifs (nano-thermite) dans le WTC le 11 septembre 2001

    http://www.dailymotion.com/video/x92lw5_11-septembre-2001-les-preuves-dexpl_news

    vidéo danoise sous-titrée en français

     

  • Sarközy en Seine-Saint-Denis: encore de la poudre aux yeux!

    Communiqué de presse d’Alexandre Simonnot

    Nicolas SARKOZY est retourné en Seine-Saint-Denis ce matin.

    Comme chaque jour, il a annoncé de nouvelles « mesures », de nouveaux « plans » pour soit-disant lutter contre l’insécurité, alors que la Loi existe et qu’il suffit de l’appliquer.

    Cette nouvelle gesticulation électoraliste du chef de l’État est de la poudre aux yeux et elle n’a qu’un seul objectif : tenter d’empêcher le retour au Front National des électeurs qui l’avaient quitté pour lui.

    Responsable de la sécurité nationale depuis 7 ans, Nicolas SARKOZY a prouvé sa totale incapacité à stopper l’immigration et l’insécurité qui en découle directement. Il avait juré de débarrasser les banlieues des « racailles », de nettoyer les cités au « kärcher » et il n’a rien fait !

    Comment ferait-il alors demain ce qu’il n’a ni su, ni pu, ni voulu faire hier ?

    Les Français ne s’y laisseront pas prendre une seconde fois, et ils porteront leurs suffrages sur le Front National, seul Mouvement capable d’assurer véritablement leur sécurité.

    Alexandre Simonnot, membre du Comité Central du FN et S.D. du FN 93

  • Anyss Arbib: "Dégage, sale Arabe!" (avec vidéo)

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    Anyss Arbib
    « Dégage, sale Arabe ». Ces mots barrent la Une de Libération ce mardi. D'après Anyss Arbib, élève de Sciences-Po, habitant de Bondy et d'origine marocaine, ce sont ceux que lui ont adressé des policiers mercredi soir à Paris, alors qu'il fêtait la qualification de l'Algérie pour la Coupe du monde de football. Peut-être pour s'en expliquer, le cabinet d'Eric Besson vient de lui proposer un rendez-vous.

    Encouragé par Richard Descoings, directeur de Sciences-Po, Anyss a d'abord raconté cette altercation sur sa page Facebook. Il y explique comment un ami algérien l'a convaincu de se rendre sur les Champs-Elysées pour célébrer la victoire de son équipe sur l'Egypte. Comment, arrivés sur les Champs-Elysées, les choses dégénèrent très vite :

    « Des jeunes lancent des bouteilles et des pétards sur les forces de l'ordre. Les habituels casseurs profitent des circonstances pour briser des vitrines et se livrer à des larcins. […] Les forces de l'ordre répliquent, ce qui est normal. »

     

    Les deux jeunes hommes décident de rentrer en voiture à Bondy. Ils stationnent Porte Maillot en attendant un ami. Des CRS sont présents. C'est alors que les choses dégénèrent :

    « Des hommes descendent et commencent à donner des coups de matraque à toute personne en dehors de sa voiture. Ils cognent sans raison et sans ménagement sur des gens qui n'ont rien à se reprocher. Ils instaurent un climat de terreur. »

     

    Suit le récit de nombreuses violences policières, auxquelles Anyss et son ami assistent médusés. Puis un CRS s'approche de leur voiture : « Qu'est-ce que tu regardes, dégage, dégage ! » Réplique de l'étudiant :

     »« Je regarde devant moi, je connais mes droits, je suis étudiant à Sciences Po. » Réponse : « J'emmerde Sciences-Po ! » Je lui fais observer que je suis poli avec lui et qu'il n'a pas à utiliser un tel langage. Il coupe court : « Ferme ta gueule ! »

    Son collègue me pulvérise sur le visage un gel lacrymogène. […] C'est une agression gratuite. […] J'ai la sensation d'agoniser. Mon ami est dans le même état. On me dit : « Dégage sale Arabe. » […] Quand il y a des manifestations de ce type on se retrouve comme un ennemi dans sa propre République. Or les seuls points communs entre un casseur et moi, c'est qu'on est tous les deux français et qu'on a tous les deux le teint bronzé. »

     


    Suite à la publication de ce témoignage à la Une de Libération, Anyss a reçu par mail le soutien de Dominique de Villepin. Il l'avait rencontré à la fin de son année de terminale, comme d'autres jeunes de banlieue reçus à Matignon. Il avait dit au Premier ministre : « Comme vous, je veux faire Sciences-Po et l'Ena. » En quatrième année à Sciences-Po, passé par la convention ZEP, il fait aujourd'hui partie du club lancé par Villepin.

    Plus étonnant, Anyss dit avoir été contacté par le cabinet d'Eric Besson, le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale ayant exprimé son souhait de le rencontrer. Il n'a pas encore donné suite, comme il l'explique à la caméra de Sciences-Po TV. (Cliquez sur le lien en gris pour voir la vidéo)

     

    Par son témoignage, Anyss espère lancer le débat sur la discrimination dont sont victimes les jeunes de banlieue :

    « Changer le discours sur les personnes issues de l'immigration. Il y en assez que l'on parle de la burqa, du voile. Ce sont des phénomènes marginaux en banlieue qui concernent très peu de personnes. Les vrais problèmes sont la discrimination, le chômage en banlieue, l'égalité des chances […]. Il faut recentrer le débat sur l'identité sur les problèmes qui nous concernent vraiment ».

     

    Le jeune homme envisage aujourd'hui de porter plainte. Il devrait être invité du Grand Journal de Canal + ce mardi soir aux côtés de Rachida Dati et des députés devraient interpeler le gouvernement jeudi à l'Assemblée. Conclusion tout de même positive de toute cette affaire :

    « Ça m'a beaucoup motivé pour mener des combats politiques à l'avenir. J'ai toujours aimé la politique ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer. »

    Rue89  -24 novembre 2009 
  • Vaccin: des cas graves d'allergie au Canada

    SANTE - Un lot du laboratoire GlaxoSmithKline a été rappelé...

    Un nombre inhabituel de réaction allergiques «graves» au vaccin contre le virus H1N1 de la grippe pandémique a été enregistré récemment au Canada où un lot du groupe pharmaceutique GlaxoSmithKline a été rappelé, a annoncé ce mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Grand flou sur le nombre et la gravité des cas

    «Les autorités canadiennes (...) mènent les recherches» nécessaires pour établir les causes de ces allergies, a annoncé Thomas Abraham, un porte-parole de l'OMS. Le nombre exact de cas graves détectés n'a cependant pas été communiqué avec précision, de même que la nature des allergies constatées. En France, une réaction à un traitement est considérée comme «grave» quand elle nécessite une hospitalisation.

    Le laboratoire a précisé que le lot contenait 172.000 doses du vaccin Arepanrix. Il n'a pas été véritablement «rappelé», mais les autorités recommandent de ne plus l'utiliser. Le groupe n'a cependant pas révélé combien de doses de ce lot avaient été injectées, et a précisé que le pourcentage d'incidents relevé n'était qu'«un peu plus élevé» que les 1/100.000 réactions fortes admises pour de tels produits.

    Pas de précaution particulière avec les vaccins

    Une tendance qui semble cependant monter en puissance, puisque la presse canadienne notait la semaine précédente que le taux de réactions graves était inférieur à celui rencontré avec les vaccins contre la grippe saisonnière.

    Thomas Abraham a assuré que l'OMS ne recommandait pas dans l'état actuel d'observer une attention particulière aux vaccins et ne changeait pas ses recommandations les concernant. «Nous devons d'abord comprendre ce qui s'est passé au Canada», a-t-il conclu.
    Avec agence
    20minutes.fr - 24.11.09
  • Génocide arménien: un élève franco-turc dérape dans sa copie...

    Un collégien de 14 ans, qui avait défendu le génocide arménien dans un devoir en écrivant qu'il était "mérité", a été sanctionné par une mesure "d’exclusion-inclusion", selon le principal de son collège, une sanction qui a provoqué le trouble en Turquie, selon une ONG.

    Dans un devoir rendu le 12 novembre, le collégien, français d'origine turque, élève du collège Jacques-Marquette de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), avait écrit que "le génocide arménien était mérité", en soulignant d'un trait le terme "mérité".

    "Nous avons alors pris une mesure d’exclusion-inclusion, c’est-à-dire que l’élève a travaillé hors de la classe, encadré par des enseignants, sur la notion de génocide et de mérite pendant deux jours", a expliqué le principal du collège.

    Les parents de l’élève, qui contestaient la sanction, ont alors contacté l’association Cojep International, qui a demandé des explications au chef d’établissement. "La famille a également envoyé le dossier à un journaliste de Turquie", précise Filiz Veysel, vice-président de l’ONG.

    "Tout le reste des médias turcs a alors suivi l’affaire. Certains titres cherchant à faire du sensationnalisme sont allés bien au-delà de la réalité des faits", déplore le responsable associatif, qui note qu’"une équipe de télévision turque s’est rendue à Pont-à-Mousson, puis a revendu les images aux autres chaînes".

    L’affaire est ensuite devenue diplomatique, lorsque l’ambassadeur de France en Turquie a appelé le vice-président de Cojep, "pour nous demander ce qui se passait".
    "Par ailleurs, le président de la commission des droits de l’Homme du Parlement turc a écrit à l’Assemblée nationale française", assure Filiz Veysel.

    Cependant, le responsable associatif estime que l’affaire est désormais close et il affirme que la sanction a été comprise par l’élève et ses parents.
    "Nous avons en outre convenu, avec le principal du collège, de réunions citoyennes au mois de janvier, pour améliorer le vivre-ensemble", a-t-il précisé.

    Le Figaro - 24 novembre 2009