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  • Ligue du Nord: "Nous avons arrêté l'invasion"

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    Une des grandes victoires de l’anti-politique actuelle est bien celle d’avoir imposer l’immobilisme, d’avoir briser toutes tentatives de velléité provenant du peuple, qui non seulement subit l’immigration massive, mais est de plus obligé de croire qu’ « on ne peut rien y faire » ou encore qu’« il est trop tard». Il ne lui resterait alors qu’à accepter le fait…

    Il n’en est rien !

    Après seulement un an de gouvernement en Italie, la Lega Nord prouve bien que lutter contre l’immigration clandestine et l’insécurité est possible (évidemment, encore faut-il le vouloir !).

    Nous avons arrêté l’invasion.

    L’ile de Lampedusa, où s’effectuait la grande majorité des débarquements de clandestins revit aujourd’hui. Petit exemple significatif, son centre d’identification qui comptait 2 002 clandestins en octobre 2008, 1 221 en février, est aujourd’hui…vide !

    La réduction de 90% des débarquements ainsi que les reconduites des clandestins à la frontière (et ce, avant qu’ils ne mettent pied à Lampedusa, donc en Europe) ont été possibles grâce notamment à un Traité de coopération avec la Lybie, et la collaboration des autorités maltaises. Outre la réduction du nombres de clandestins à l’assaut de l’Europe, il faut compter aussi la diminution du nombre de morts en mer.

    Une série de mesures choc mais justes ont de plus permis d’en finir avec l’immobilisme et le laisser-faire des gouvernements précédents en matière d’immigration.


    Avec la nouvelle loi sur la sécurité, la clandestinité devient un délit. Entrée ou séjourner illégalement en Italie vaudra une amende de 5.000 a 10.000 euros, outre l’incarcération pouvant allée de quelques mois à 4 ans.

    Les immigrés délinquants seront définitivement exclus pour des crimes prévoyant 2 ans de réclusion et plus, cet abaissement de 10 à 2 ans incluant donc les cambriolages et vols avec violence comme motif d’expulsion.

    Mais, c’est aussi à ceux qui collaborent avec les immigrés en situation irrégulière que le gouvernement s’adresse, prévoyant réclusion et confiscation des biens immobiliers à ceux qui logent des clandestins ; et 6 mois à 3 ans de prison ainsi que 5.000 euro d’amende pour chaque clandestins irrégulièrement employés.

    La nouvelle loi sur la sécurité publique instaure en outre un « accord d’intégration » à signer en parallèle au permis de séjour, fonctionnant comme un permis à points : l’immigré qui, par son comportement délinquant, aura perdu les crédits  sera définitivement expulsé. Des taxes sur la délivrance des permis de séjour et des actes de citoyenneté (d’ailleurs freinés) permettront d’alimenter un Fond Pour Les Rapatriements.

    Les étrangers pourront à tout moment se voir demander leur titre de séjour traduisant ainsi un renforcement des contrôles territoriaux pour l’identification en vue de l’expulsion immigrés en situation irrégulière. A ces derniers, l’accès à certains services publics sera justement proscrit.

    Sont introduites de nouvelles limites au regroupement familial, barrant la route aux immigrés qui ont des enfants à charge dans le pays de provenance, aux polygames, et aux enfants majeurs sains (seuls les invalides pourront rejoindre leur parents en Italie.) S’il est retenu nécessaire, les autorités peuvent avoir recours au test ADN pour prouver le lien de parenté.

    Un décret prévoit la construction de nouveaux « Centres d’Identification et d’Expulsion », rebaptisés ainsi pour mettre en évidence leurs véritables fonctions. Jadis ils s’appelaient « Centres de Permanence Temporaire »…


    Pour atténuer la crise et sa pénurie d’emplois, La Lega Nord a fait pression sur le gouvernement pour étudier la possibilité de congeler de nouvelles entrées de migrants.

    Les immigrés en situation régulière devront être résidents sur le territoire italien depuis plus de 10 ans pour pouvoir bénéficier des logements sociaux.


    D’autres mesures s’inscrivent dans la marche vers le fédéralisme, accordant par exemple plus de pouvoir aux communes qui « quotidiennement sont appelées à affronter des problèmes d’ordre public sans pouvoir disposer des compétences ou des ressources nécessaires ».  Les maires pourront désormais, entre autres, prendre des mesures ou sanctions urgentes en matières de sécurité.

    Le travail accompli, les débats, les discours, ont établis un véritable renversement de tendance mettant à l’ordre du jour un sujet pour lequel on avait, jusqu’à présent,  choisi la politique de l’autruche. La Lega Nord aura le mérite (et non des moindres),  d’avoir propagé le sentiment que la résignation à l’immigration de peuplement n’est pas une fatalité. C’est l’urgence, mais ce n’est plus ici, un tabou.

    NOVOPRESS - Audrey d’Aguanno - 20 novembre 2009

     

     

  • Carla prend trop cher...

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    Une photo de Carla Bruni posant nue en 1993 pour le photographe de mode Michel Comte, proposée aux enchères aujourd'hui à Paris, n'a pas trouvé preneur, le prix de réserve n'ayant pas été atteint.

     Avec un prix de départ de 4.000 euros, la photo mise en vente à l'Hôtel Drouot par la maison Piasa pour le compte d'un collectionneur allemand, était estimée entre 6.000 et 9.000 euros.

    Sans enthousiasme ni pression, une enchère maximum de 5.800 euros (hors frais) a été atteinte en moins de 90 secondes. Inférieure au prix de réserve (non public), l'enchère n'a pas été retenue. En avril 2008, une photographie identique avait été adjugée pour 91.000 dollars (frais compris) par Christie's à New York.

    Le Figaro - 20 novembre 2009

  • Sarközy veut faire entrer Albert Camus au Panthéon

    Nicolas Sarközy a affirmé jeudi à Bruxelles que "ce serait un symbole extraordinaire" de "faire entrer Albert Camus au Panthéon", un demi-siècle après la mort accidentelle du prix Nobel de littérature.

    M. Sarkozy était interrogé à ce sujet lors d'une conférence de presse, à l'issue du Conseil européen.

    "La décision n'est pas encore prise" mais "ce serait un symbole extraordinaire" de "faire entrer Albert Camus au Panthéon", a-t-il dit.

    A l'occasion du 50e anniversaire de décès de l'écrivain, "j'ai pensé que ce serait un choix particulièrement pertinent". "Dans cet esprit, j'ai déjà pris contact avec les membres de sa famille, j'ai besoin de leur accord", a-t-il ajouté.

    Prix Nobel de littérature en 1957, Albert Camus s'est tué dans un accident d'automobile le 4 janvier 1960.

    AFP. 20.11.09

    Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne, est un écrivain, dramaturge, essayiste et philosophe français.

    Il a développé dans son œuvre très diverse un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine. Il a reçu le Prix Nobel de littérature en 1957. (Wikipédia)

     

  • Un documentaire russe sur Léon Tolstoï avec des images d'époque

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    Le comte Léon Tolstoï en 1909 dans son cabinet de travail
    (Cliquez sur la photo)

    Les Russes préparent un documentaire sur les dernières années de Léon Tolstoï, à partir d'images d'époque, qui devrait être diffusé dans les cinémas du monde entier dans un an, à l'occasion des 100 ans de la mort de l'écrivain russe.

    "Les images que j'ai vues m'ont ému. Je suis dans ce projet, parce que cette histoire simple d'un homme compliqué m'a passionné. Je veux qu'en le voyant le monde entier éprouve ce que j'ai éprouvé", a déclaré Sergueï Selianov, producteur du documentaire intitulé "Léon Tolstoï, génie vivant", lors d'une conférence de presse.

    En 1908, le comte Léon Tolstoï (1828-1910) est pour la première fois filmé à son insu dans son domaine de Iasnaïa Poliana. Un peu plus tard, les cameramen sont officiellement autorisés à filmer le 80ème anniversaire de l'auteur de Guerre et Paix.

    Ces images montrent une famille qui pose volontiers devant les caméras, ou encore l'écrivain lors de ses promenades en solitaire.

    Les auteurs du documentaire promettent de reconstituer les images en haute définition, grâce au développement des technologies digitales.

    "Nous voulons que 100 ans après la mort de Léon Tolstoï, les 20 et 21 novembre 2010, ce film fasse l'hommage mondial à Tolstoï qui incarne la Russie pour le monde entier", a souligné M. Selianov.

    "Ce ne sera pas un documentaire ordinaire. Il n'y aura pas un mot prononcé, juste des sous-titres et de la musique. Il ne contiendra aucune image filmée de nos jours. Nous essaierons de revenir dans l'ère du cinéma muet", a pour sa part expliqué Andreï Deriabine, auteur et co-producteur du projet.

    Selon lui, douze pays dont les Etats-Unis et l'Autralie ont déjà manifesté leur intérêt pour diffuser le film.

    AFP. 20.11.09

  • L'Europe renonce à ses grandes ambitions planétaires

    En désignant un duo très discret pour la représenter, l'Union européenne a renoncé à son ambition d'une diplomatie apte à parler d'égale à égale avec les grandes puissances mondiales, laissant la direction des affaires aux grands Etats qui la composent. Evènement

     
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    Herman Van Rompuy et Catherine Ashton
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 pays de l'UE ont opté pour un Premier ministre belge, Herman Van Rompuy, inconnu en Europe, pour devenir le premier président du Conseil européen. Et en faveur d'une Britannique, Catherine Ashton , inconnue dans son propre pays, pour le poste de Haut représentant aux affaires étrangères.

    Ce choix "témoigne d'une ambition limitée pour l'Europe au moment où se déroulent les grands dialogues mondiaux", a estimé vendredi l'ancien président français Valéry Giscard d'Estaing, l'un des pères du projet de Constitution européenne ayant donné naissance au traité de Lisbonne.

    "Les citoyens le ressentent, ils espéraient davantage", a dit à l'AFP celui qui réclamait un "George Washington européen".

    Les félicitations d'usage venues de Chine ou des Etats-Unis ne font guère illusion. Pour de nombreux diplomates, il s'agit d'une défaite pour l'UE et d'une victoire des grands Etats qui ne voulaient pas en réalité abandonner les rênes des affaires européennes.

    "Près de dix ans de débats pour réformer l'Union européenne et lui donner plus de profil ont abouti à un pétard mouillé", tranche Richard Whitman, professeur de sciences politiques au Chatham House de Londres.

    "Clairement, les dirigeants européens ont pris la décision d'écarter des candidats susceptibles de leur faire des difficultés", ajoute-t-il. "Ils ne voulaient pas de personnalités qui allaient faire de l'ombre à leurs égos", renchérit, Hugo Brady, du Centre for European Reform.

    L'heure n'est plus à un projet fédéraliste en Europe, le rejet du projet de Constitution en 2005 en ayant sonné le glas, mais bien plutôt à un retour du pilotage de l'UE dans le giron des Etats nationaux, en particulier les plus grands qui disposent d'une diplomatie affirmée.

    "Nicolas Sarkozy, Angela Merkel ou Gordon Brown vont pouvoir continuer à donner le ton en Europe", estime un haut fonctionnaire européen.

    Il s'interroge aussi sur l'opportunité de désigner une Britannique à un poste censé impulser de nouvelles initiatives en matière de politique européenne de sécurité et de défense commune, compte tenu des réticences traditionnelles du Royaume-Uni sur la question.

    "Les Britanniques voulaient tuer le poste (de Haut représentant), ils ont réussi", ironise une source diplomatique italienne. Rome a vu son candidat pour le poste écarté, l'ancien Premier ministre Massimo D'Alema.

    En procédant aux nominations prévues par le traité de Lisbonne, l'UE peut au moins se féliciter d'avoir tourné la page d'une décennie de contorsions douloureuses pour réformer ses institutions en les adaptant à l'arrivée de nouveaux pays.

    Mais ses dirigeants n'ont guère répondu à la question de fond qui leur était posée depuis les années 1970 par Henry Kissinger: "quel numéro de téléphone pour appeler l'Europe?"

    L'UE se retrouve dotée à présent d'un président de la Commission européenne, d'un président du Conseil, d'un chef de la diplomatie, et d'une présidence tournante par pays qui continuera dans certains domaines.

    Invités jeudi soir à dire qui Barack Obama devrait appeler, les deux heureux élus, Herman Van Rompuy et Catherine Ashton, ont répondu par un long silence embarrassé. "J'attends avec impatience le premier coup de fil", a fini par dire le Premier ministre belge.

    AFP. 20.11.09

  • AZF: le ministère public fait appel contre une catastrophe sans coupable

    Le ministère public a fait appel vendredi, dans le procès de l'explosion de l'usine AZF, de la relaxe de l'industriel Grande Paroisse et du directeur de l'usine Serge Biechlin, répondant au désarroi des victimes face à une catastrophe pour l'instant sans coupable.

    Le tribunal correctionnel de Toulouse a relaxé jeudi "au bénéfice du doute" les prévenus poursuivis notamment pour homicides involontaires, faute de pouvoir prouver que l'explosion du 21 septembre 2001 avait été causée par un accident chimique lié à des négligences.

    Le procureur, Michel Valet, qui avait d'abord prévu de s'exprimer vendredi après-midi, a déclaré dès le matin que "le parquet de Toulouse fait bien sûr appel".

    "C'est un devoir absolu à l'égard de toutes les personnes qui ont perdu la vie" comme de toutes celles "profondément et durablement marquées par la catastrophe", a-t-il déclaré à la presse.

    L'explosion avait fait 31 morts et des milliers de blessés, endommageant 30.000 logements à Toulouse.

    Total a versé 2 milliards d'euros d'indemnités à l'amiable. Le tribunal a ajouté 1,7 million de dommages intérêts et frais, au titre de sa responsabilité civile de propriétaire.

     Au plan pénal, le parquet avait requis 3 ans de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende contre M. Biechlin, 225.000 contre Grande Paroisse, après quatre mois de procès (23 février-30 juin).

    "Le ministère public fait appel, au nom de la conviction très forte, de l'existence à l'origine des événements de fautes et négligences multiples et caractérisées, engageant la responsabilité pénale" des deux prévenus, a expliqué le procureur. Il n'a en revanche pas fait appel de la "mise hors de cause" de la maison-mère Total et de son ex-PDG Thierry Desmarest.

    Le tribunal, lui-même sévère avec les "fautes organisationnelles" de l'exploitant, a dit sa "conviction que les experts judiciaires ont approché de la vérité" en attribuant l'explosion au mélange accidentel d'un produit chloré, le DCCNna, avec 300 tonnes de nitrate d'ammonium.

    Mais il a estimé ne pas avoir la preuve du mélange, "le dernier maillon, le lien de causalité certain" entre les fautes et le dommage, nécessaire selon lui pour condamner.

    Au contraire, le parquet "estime qu'un nouvel examen du dossier, un nouveau jugement de cette affaire par la Cour d'appel de Toulouse s'impose".

    De source proche du dossier, on estime que d'ici au nouveau procès la procédure ne prévoit pas de changement des motifs de poursuite, de réouverture de l'instruction ni de "supplément d'information" tel celui réclamé en vain par l'association d'anciens salariés "Mémoire et Solidarité".

    "Cet appel est un peu hâtif, un autre procès va rouvrir un dossier douloureux, pour un résultat qui ne devrait pas être différent", a estimé Patrick Timbart, représentant de Total à Toulouse.

    Pour beaucoup d'associations de sinistrés parmi les 3.149 parties civiles, abattues jeudi, l'appel du parquet est une "satisfaction". "Même s'il est minime, c'est un espoir", a déclaré Gérard Ratier président de l'association "Familles Endeuillées".

    Les associations veulent s'appuyer sur les fautes recensées par le tribunal: stockage de nitrates hors normes, études de danger insuffisantes, sous-estimation des risques de mélange, incapacité à identifier le produit déversé par une benne blanche sur le nitrate une demi-heure avant l'explosion...

    Me Stella Bisseuil, avocate des "Familles endeuillées", compte ainsi relancer une "plainte pour entrave à la justice". "On n'a pu analyser la benne car Grande Paroisse ne l'a pas mise à la disposition des enquêteurs", a-t-elle réaffirmé.

    AFP. 29.11.09

     

  • JEUX - Charade 10

    Mon premier est une divinité orientale

    Mon second est aimé des chercheurs et des gens raffinés

    Mon troisième est un article contracté

    Mon quatrième est un insecte qui, à une lettre près, pourrait être un oiseau magnifique

    Mon cinquième est gaspillé en vain

    Mon tout est une oeuvre littéraire française

    (Donnez une réponse justifiée)

     

  • Horrible! Trafic de graisse humaine au Pérou

    Quatre personnes ont été arrêtées dans le centre du Pérou depuis début novembre, dans le cadre d'une enquête sur un réseau présumé de trafic international de graisse ou de tissus humain, qui pourrait être lié à 60 disparitions, ont indiqué des sources judiciaires.

    Sept autres personnes sont recherchées, dont deux ressortissants italiens dont les noms ne peuvent être communiqués, a déclaré à l'AFP le procureur Jorge Sans Quiroz chargé de l'enquête. Selon lui, la graisse était achetée "pour être commercialisée ensuite dans des laboratoires européens" de cosmétologie. Un assassinat mi-septembre, planifié à des fins de prélèvement de tissus et de trafic, a été avéré.

    Le réseau pourrait être lié à une soixantaine de disparitions dans les régions andines de Pasco et Huanuco, à 400 km au nord-est de Lima, bien que ces liens n'aient pas été confirmés. La police a procédé aux premières arrestations après la découverte début novembre d'un récipient contenant de la graisse humaine, envoyé dans une entreprise de transports de Lima en provenance de Huanuco.

    Selon le général Félix Burga, directeur de la Division criminelle de la police, des indices de "l'existence d'un réseau international trafiquant de la graisse humaine" sont apparus depuis environ deux mois. "Elle peut se vendre 15.000 dollars (10.056 euros) le gallon (près de 4 litres) dans des pays européens", selon l'officier cité dans la presse péruvienne jeudi.

    Le Figaro - 19 novembre 2009

  • Le Pen et les supporters algériens

    Le président du Front national Jean-Marie Le Pen a ironisé jeudi sur "l'identité nationale" des supporters de l'équipe de football algérienne qui ont manifesté leur joie en France après la qualification de leur équipe à la phase finale du Mondial en Afrique du Sud.

    "La contribution, d'un enthousiasme débridé, qu'apportent ces jours-ci des milliers de jeunes au débat sur l'identité nationale, dans les rues de nombreuses villes de France, mérite d'être prise en considération", a écrit Jean-Marie Le Pen dans un communiqué. "Ces jeunes gens revendiquent avec fougue leur identité nationale. Les pouvoirs publics doivent satisfaire cette revendication, en leur permettant d'abandonner l'identité française qui leur a été imposée contre leur gré et en les aidant à s'installer dans le pays qui correspond à leur drapeau", a-t-il ironisé.

    Le Figaro - 19 novembre 2009

  • Match France-Irlande: Sarközy ignore le fair play

    Nicolas Sarkozy n'a pas voulu prendre position ce soir sur la manière dont la France a arraché sa qualification pour la Mondial de football face à l'Irlande, grâce à une "main" de Thierry Henry mercredi soir au stade de France, alors que la polémique fait rage.

    "Vous allez encore dénoncer l'hyperprésident", a plaisanté le chef de l'Etat en marge du sommet européen de Bruxelles où le premier ministre irlandais, Brian Cowen, lui a parlé de cette "affaire".

    "Il y a des instances", s'est défendu le chef de l'Etat. "J'ai dit à Brian Cowen combien j'étais désolé pour eux. Ne me demandez pas de me substituer à l'arbitre, aux instances du foot français, aux instances du football européen. Laissez-moi à ma place", a-t-il plaidé, admettant tout de même en souriant que cela "(l)'arrange bien de dire ça".

    Plus tôt dans la soirée, le premier ministre français François Fillon a estimé que les gouvernement ne devaient pas "s'immiscer" dans le fonctionnement de la FIFA après la demande de Dublin de faire rejouer le match France-Irlande (1-1) qui a permis aux Bleus de se qualifier pour le Mondial 2010 en Afrique du Sud. Ce n'est "ni au gouvernement français ni au gouvernement irlandais de s'immiscer dans le fonctionnement de la Fédération internationale" de football, avait déclaré François Fillon à la presse.

    Le Figaro - 18 novembre 2009

  • L'appel du muezzin ne retentira pas en Suisse

    Le président helvétique, Hans-Rudolf Merz, a cherché à rassurer la population en promettant aux Suisses que le “muezzin” ne retentirait pas dans la Confédération.

    Cette promesse montre à elle seule quelle sera la prochaine revendication des islamistes présents sur le sol suisse et plus largement en Europe.

    L’Union démocratique du centre (UDC, droite populiste) a lancé une initiative en 2008 pour interdire la construction de nouveaux minarets.

    lls considèrent que ces édifices n’ont pas un caractère religieux mais représentent “le symbole apparent d’une revendication politico-religieuse du pouvoir, qui remet en cause les droits fondamentaux”.

    La classe politicienne suisse tente au contraire d’expliquer à la population que ces violations manifestes et provocantes à l’identité architecturale du pays sont légitimes et doivent être accepter au nom de la paix religieuse.

    Altermédia - 19.11.09

  • AZF: relaxe générale au bénéfice du doute - une décision honteuse

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    (Cliquez sur la photo)

    Relaxe générale au bénéfice du doute : telle est la décision rendue ce jeudi après-midi par le tribunal correctionnel de (Haute-Garonne) dans l'affaire AZF, au terme d'un procès fleuve qui a avait débuté le 23 février dernier.

    Le 21 septembre 2001, l'explosion dans cette usine toulousaine avait provoqué la de 31 personnes. Des milliers d'autres avaient été blessées. 

     

    L'ex-directeur de l'usine, Serge Biechlin, contre lequel trois ans de prison avec sursis et 45 000 euros d'amende avaient été requis, et la filiale de Grande Paroisse, propriétaire d'AZF, ont ainsi été relaxés au bénéfice du doute. Le tribunal a toutefois dénoncé des «fautes organisationnelles» au sein de l'usine. «Le tribunal ne peut envisager de raisonner par défaut, car sur le plan pénal il faut démontrer une faute commise et le lien de causalité certain avec les dommages, a expliqué le président du tribunal, Thomas Le Monnyer. La loi ne prévoit pas la présomption.»

    Une association de sinistrés : «On met du Tabasco sur les plaies»

    «Le dommage est patent, les fautes sont toutes en lien avec le croisement de deux produits incompatibles, le DCCNa (une substance chlorée) et le nitrate d'ammonium qui a explosé, mais il manque le dernier maillon, la preuve de la présence de DCCNa dans la benne déversée sur le tas de nitrates une demi-heure avant l'explosion», a détaillé le président. Selon lui, «une franche collaboration de Grande Paroisse et de sa commission d'enquête interne auraient permis l'analyse de la benne et aurait rendu inutile l'intervention d'institutions judiciaires».

    La décision a été accueillie par des applaudissements du côté des anciens salariés, proche de la défense. «C'est honteux», ont estimé des parties civiles. «Pour le tribunal, ce qui compte ce n'est pas la vérité mais la preuve de la vérité. On met du Tabasco sur les plaies», a réagi Frédéric Arrou, président d'une association de sinistrés.

    Total et son ex-PDG avaient été mis hors de cause

    Un peu plus tôt, le géant pétrolier français Total et son PDG de l'époque, Thierry Desmarest, avaient été mis hors de cause. «Le magistrat instructeur a estimé qu'il n'y avait pas lieu de (les) renvoyer devant le tribunal» pour des raisons de procédure malgré les demandes de certaines parties civiles, avait déclaré le président Thomas Le Monnyer. Tous deux n'avaient jamais été mis en examen durant l'instruction. Dès lors, le tribunal a décidé qu'ils «seront purement et simplement mis hors de cause». 

    Le parquet a dix jours pour faire appel.

    Le Parisien - 19 novembre 2009

     

  • Le Premier ministre irlandais demande que le match soit rejoué

    Le Premier ministre irlandais a demandé à son tour jeudi soir que le match de barrage entre son pays et la en vue de la qualification au Mondial-2010 de football soit rejoué en raison de la main volontaire non sifflée de .

    "Oui je le pense", a-t-il déclaré à Bruxelles en réponse à une question d'un journaliste lui demandant s'il voulait que la rencontre soit rejouée.

    Il a ajouté qu'il en parlerait "probablement" avec le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy en marge d'un sommet des dirigeants européens prévu à Bruxelles pour décider du nom du futur président de l'UE.
    "Je pense que le fair play est un élément fondamental du jeu et je pense que la plainte officielle déposée (par la Fédération irlandaise de football) sera soutenue par nous" au sein du gouvernement irlandais, a ajouté M. Cowen.
    "Notre ministre des Sports va écrire à la FIFA (Fédération internationale de football) pour soutenir cette plainte et demander une nouvelle rencontre", a-t-il précisé.
    "Je tiens à soutenir le sens du fair play du public français qui, pour une large part a exprimé beaucoup de malaise concernant la manière dont le but" a été marqué à la suite d'une main volontaire de l'attaquant Thierry Henry, a-t-il encore dit.

    LCI.fr - 19.11.09

     

  • Outreau - 12 enfants reconnus victimes

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    Qu'a-t-on retenu du procès d'Outreau ? Que ce fut un fiasco judiciaire retentissant. Que treize personnes furent acquittées, lavées de toute accusation de pédophilie. Que la parole des enfants n'était pas d'évangile, tout comme celle des experts. Que le rôle du juge d'instruction était à revoir, les conditions de la détention préventive aussi. Des commissions se sont réunies et des lois ont été votées.


    Mais le verdict d'Outreau, c'est aussi 15 enfants officiellement reconnus victimes d'agressions sexuelles et de viols lors du premier procès, puis finalement 12 au deuxième procès d'assises, trois enfants s'étant "rétractés". C'est aussi quatre adultes qui ont reconnu les faits et ont été condamnés. Mais qui s'en souvient ?
    Cette vérité judiciaire, la psychologue et expert auprès des tribunaux Marie-Christine Gryson-Dejehensart la rappelle avec force dans un livre-brûlot intitulé "Outreau, la vérité abusée. 12 enfants reconnus victimes"*.


    L'expert judiciaire a, en effet, examiné 18 enfants concernés par "l'affaire" en 2001 et 2002, à la demande du juge Burgaud. Dans un souci de réhabilitation du rôle de l'expert, elle décrypte avec minutie dans son ouvrage l'approche méthodologique "très codifiée et très expérimentée des expertises, avec plus de quarante critères de validation", qui lui a permis de retenir comme crédibles les traumatismes racontés pour 15 des enfants. "Des conclusions qui seront confirmées par quatre autres psychologues et un pédopsychiatre", tient-elle à préciser. Des souffrances que les jurés ont, eux aussi, par deux fois jugé crédibles, au moins pour 12 d'entre eux. Mais cette partie là du verdict n'a été retenue "ni par les médias, ni par l'opinion".

    Pour l'expliquer, la psychologue revient sur "le rôle dévastateur" qu'ont joué, selon elles, les avocats de la défense "en utilisant pour stratégie la démolition du travail des experts. Nous étions les monstres à abattre, et moi la première". "Les propos des enfants ont été déformés, mal interprétés alors qu'il est normal qu'ils se contredisent parfois. Les experts savent l'analyser, mais ils n'ont pas pu l'expliquer". Elle n'épargne pas non plus les médias "qui ont pris ces stratégies classiques de discrédit dans un procès pour des 'vérités vraies'". Des médias "qui ont permis aux accusés d'occuper tout l'espace victimaire, parce qu'on pouvait montrer leur souffrance, alors que les enfants d'Outreau n'étaient pas 'représentables' puisqu'aucune image d'eux n'a pu être diffusée pour des raisons déontologiques".

     

    De là, explique-t-elle, est née une "storytelling" (ndlr : le fait de substituer aux arguments raisonnés et aux analyses chiffrées le poids d'une bonne histoire) : "Les enfants carencés inventent des viols et abus sexuels, ils sont dangereux pour la société, leur parole ne doit plus circuler". Storytelling qui "perdure", regrette-t-elle, "bien qu'elle ne corresponde pas à la vérité judicaire". Marie-Christine Gryson reste convaincue que l'affaire d'Outreau rebondira un jour d'une autre façon, "lorsque les enfants auront grandi et qu'ils sauront mieux s'exprimer". 
     
    Dans ses conclusions, l'auteure propose quelques pistes d'amélioration, comme l'enregistrement systématique des expertises faites par les psychologues pour mieux montrer aux jurés comment un enfant revit "physiquement" ses traumatismes et comment "il ne peut mentir" lorsqu'il s'agit d'actes aussi graves que des viols en réunion. Une analyse qui n'engage que son auteur.

    LCI.fr - 19.11.09

  • Viva Sarközy, la m.... déborde!

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    Aux Champs-Elysées le 18 novembre 2009
    (Cliquez sur la photo)

    Au lendemain de la nuit de fête après la première qualification de l'Algérie au Mondial de football depuis 1986, ternie par des incidents dans plusieurs grandes villes de France, l'heure était jeudi au bilan, entre blessés légers, verre brisé et véhicules incendiés.

    Quinze personnes, dont cinq mineurs, ont été placées en garde à vue à Marseille à l'issue des incidents qui ont terni mercredi la liesse saluant la qualification de l'Algérie pour le Mondial-2010 de football, a-t-on appris jeudi de sources policière et judiciaire.

    Trois d'entre elles ont été déférées en comparution immédiate dans l'après-midi et un mineur a été convoqué par un juge des enfants, tandis que les investigations se poursuivent pour les autres, a précisé le parquet.

    Soixante-six véhicules ont été incendiés en Seine-Saint-Denis dans la nuit de mercredi à jeudi après les matches de qualification pour le mondial de foot 2010, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

    Ces véhicules ont été incendiés soit directement soit par contagion, a indiqué cette source, qui a précisé que le district de Villepinte était le plus touché.

    Près de 200 véhicules ont été brûlés, dont 64 dans le Nord, 44 dans l'agglomération lyonnaise, une quinzaine à Marseille, une vingtaine dans la Loire, trois à Montbéliard (Doubs) et quelques-unes à Valence. Les pompiers sont également intervenus pour des incendies de scooters et de poubelles.

    A Vaulx-en-Velin (Rhône), où plusieurs centaines de supporteurs s'étaient rassemblés, un supermarché Casino a été pillé, notamment les rayons téléphonie et hi-fi, pour des dégâts évalués à "environ 2.000 euros" par la direction. Un magasin "MontBlanc" a également été pillé à Paris.

    Plusieurs vitrines ont été brisées par des projectiles à Lyon, Marseille, Grenoble, Roubaix (Nord) et à Paris, sur les Champs-Elysées, ainsi que les vitres d'un bus sans voyageur à Argenteuil (Val d'Oise), dont le chauffeur a reçu un bout de verre dans l'oeil.

    Des projectiles, essentiellement des bouteilles, ont été lancés sur les forces de l'ordre, blessant un policier à Valence, trois à Lyon et deux dans le Nord, à Douai et Maubeuge, où les pompiers ont également essuyé des caillassages.

    Les policiers ont répliqué en faisant usage de gaz lacrymogènes, notamment sur les Champs-Elysées et à Grenoble, puis en chargeant par endroits.

    Par ailleurs, des heurts ont opposé à distance des jeunes gens et les forces de l'ordre à Paris, sur le Vieux Port de Marseille, et dans le Nord. "On a joué au chat et à la souris, mais sans affrontements directs", a indiqué la police de Roubaix à l'AFP.

    Selon un bilan provisoire, plus de 150 personnes ont été interpellées dans la nuit, notamment pour jets de projectile, violence et outrage à agent, dont 63 à Paris, 30 dans le Nord, 24 à Grenoble, 15 à Marseille, 15 à Lyon, 5 dans la Loire et 2 à Strasbourg.

     

    Dès le coup de sifflet final, qui a marqué mercredi soir la victoire (1-0) de l'Algérie face à l'Egypte à Khartoum, plus de dix mille personnes ont manifesté leur joie dans les grandes villes de France. Par petits groupes, les supporteurs des "Fennecs" ont klaxonné ou dansé, drapeau algérien au vent.

    A Paris, la foule a scandé "1,2,3, viva l'Algérie !" et fait des signes d'amitié aux passants. De nombreux supporteurs sont montés dans les arbres, sur les capots des voitures ou sur des pylônes électriques, tirant pétards et feux d'artifice dans une ambiance de liesse.

    Fermés à la circulation dans un premier temps, les Champs-Elysées ont été transformés l'espace de quelques heures en piste de rodéo, avant que la circulation ne soit progressivement rétablie dans la nuit.

    De jeunes gens en moto, souvent sans casque, se sont livrés à des concours de roues arrières pendant que des voitures faisaient crisser leurs pneus, parmi les supporteurs à pieds ou les touristes éberlués.

    AFP. 19.11.09

     

     

     

     

     

  • Vaccin: enquête sur une mort in utero

    L'agence du médicament a annoncé un cas d'interruption de grossesse in utero deux jours après une vaccination contre la grippe H1N1, mais "aucune donnée ne permet de relier ce cas à la vaccination". Selon l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), la femme concernée était à 38 semaines d'amenorrhée. "Elle avait des symptômes post-vaccinaux classiques", a dit Jean Marimbert directeur général de l'Afssaps.

    "Deux jours après la vaccination, elle a eu de fortes contractions" et les médecins se sont aperçu que le coeur du foetus ne battait plus", a expliqué M. Marimbert. Il a souligné qu'aucune "donnée ne permet à l'heure actuelle de relier la vaccination à l'avortement" et que des examens complémentaires sont en cours. Il a précisé que la personne concernée faisait partie du personnel de santé et qu'elle avait reçu le vaccin avec adjuvant Pandemrix du laboratoire GlaxoSmithKline.

    M. Marimbert a indiqué qu'il y avait chaque année plus de 3.000 morts in utero avec de nombreuses causes possibles comme hypertension artérielle, infection ou diabète et que 30 % des cas restaient inexpliqués.

    Le Figaro - 19 novembre 2009

  • L'Eire indignée veut rejouer le match

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    (Cliquez sur la photo)

    La fédération irlandaise de football (FAI) a demandé jeudi à la Fifa de faire rejouer le match contre la France, regrettant une "décision grossièrement incorrecte de l'arbitre" sur la "main volontaire de Thierry Henry" suivie de l'élimination de l'Eire du Mondial-2010. Evénement

    "Cette décision grossièrement incorrecte de l'arbitre a mis à mal l'intégrité du sport et nous demandons désormais à la Fifa, en tant qu'instance mondiale de notre sport, de faire en sorte que ce match soit rejoué", selon un communiqué de la fédération.

    "La preuve absolue apportée par la vidéo sur la main volontaire de Thierry Henry, qui a conduit au but de la France dans le temps additionnel, a été vue par des millions de supporteurs dans le monde", argumente la FAI.

    Au moment où ce communiqué était rendu public, la fédération était toutefois contredite par son sélectionneur, l'Italien Giovanni Trapattoni, selon lequel rejouer le match était "impossible".

    La FAI invoque un précédent quand, selon elle, la Fifa avait annulé en 2005, le résultat d'une rencontre entre l'Ouzbékistan et Bahreïn "sur la base d'une erreur technique de l'arbitre du match".

    AFP. 19.11.09

     

  • JEUX - Série

    Quel chiffre continue la série?

    1 - 2 - 4 - 6 - 3 - 5 - 4 - ?

    (Donnez une réponse jusrifiée)

  • France-Eire: la main de Thierry Henry le tricheur

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    La main de Thierry Henry touche le ballon
    La Main de Dieu", "La main de la délivrance", pour les uns, "Nous avons été volés", "tricheur", pour les autres: les journaux français et irlandais commentaient abondamment jeudi la faute non sanctionnée de Thierry Henry qui a permis d'envoyer la France en Afrique du Sud.

    "Sauvés miraculeusement au bord du gouffre grâce à un but entaché d'une main dans la prolongation", titre ainsi l'Equipe à la suite du match nul 1-1 de mercredi à Paris entre la France et l'Eire qui a permis aux vice-champions du monde de se qualifier pour la phase finale du Mondial.

    Pour le quotidien sportif, "c'était un miracle d'avoir survécu aussi longtemps à pareil néant, à ces passes de petits garçons et à ces peurs de joueurs moyens. Un miracle d'avoir survécu à toutes les occasions irlandaises au coeur du match le plus attendu et le plus raté de l'histoire de l'équipe de France depuis une éternité".

    La France a tout intérêt à jouer "profil bas", poursuit l'Equipe. "Deux heures de jeu qui amènent à simplement souhaiter que notre équipe nationale soit, au Mondial, digne des "géants" du football qu'elle a éliminés, à savoir la Roumanie et l'Irlande. Deux heures de jeu qui incitent les Bleus à la plus belle des modesties: ils ne forment pas une grande équipe. Forment-ils une équipe d'ailleurs ? Peu importe la réponse aujourd'hui. Espérons simplement qu'ils la trouvent d'ici au mois de juin prochain", estime encore le journal.

    "Miraculeux", titre également le Parisien/Aujourd'hui en France". Pour le quotidien, les Bleus se sont montrés "incroyablement apathiques, incapables de confectionner un semblant de football et d'aligner deux passes consécutives".

    "Qu'on ne s'y méprenne pas", ajoute le Parisien. "Le Mondial 2010 sera encore plus dur pour elle (la France") que le sinistre Euro 2008 (élimination au 1er tour: ndlr)". "L'Italie, l'Allemagne, l'Espagne, le Brésil, l'Angleterre seront présents, tout comme l'Argentine, les Pays-Bas ou le Portugal".

    Le Figaro écrit, quant à lui, que "sans le mériter, les Tricolores iront en Afrique du Sud. Le journal estime cependant que "pour espérer un parcours glorieux, les hommes de Domenech devront impérativement gagner en consistance, en sérenité et c'est loin d'être gagné, au regard de la pauvreté de leur prestation".

    Enfin, pour France Soir, "la France s'est qualifiée au terme d'un suspens insoutenable et grâce à une main qui va faire débat dans les prochains jours".

    De son côté, la presse irlandaise montrait du doigt "le tricheur" Thierry Henry, après sa main qui a amené le but qualifiant la France pour le Mondial-2010 aux dépens d'une République d'Irlande "volée".

    Les tabloïds de l'île se déchaînaient: "Nous avons été volés", constate l'Irish Star, "Le Cheat" (ndlr: le tricheur), accuse l'Irish Mirror à côté d'une photographie de l'attaquant du FC Barcelone.

    AFP. 19.11.09

  • Une statue à la gloire de Ceausescu

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    Portrait du dictateur communiste dans un musée de Bucarest
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)
    (De Scorniceşti, Roumanie) Les autorités de Scorniceşti viennent de donner leur feu vert à l'érection d'un imposant buste en marbre à la gloire de Nicolae Ceauşescu. Dans la petite ville qui vit naître le dictateur roumain, l'heure reste à l'admiration et à la nostalgie pour celui qui conduisit le pays d'une main de fer pendant vingt-quatre ans. Le Courrier des Balkans a pu rencontrer le neveu de Ceauşescu, à l'origine du projet.

    L'Europe a beau célébrer en grande pompe le vingtième anniversaire de la chute du communisme, Scorniceşti ne sera pas de la partie. Ce gros bourg à l'économie exsangue, situé à 150 km à l'ouest de Bucarest, continue de vouer un culte largement partagé à Nicolae Ceauşescu, son « enfant chéri ».

    Et pour entretenir ce culte, le conseil municipal a donné son feu vert, à la fin du mois d'octobre, à l'érection d'un imposant buste en marbre à la gloire de l'ancien dictateur. Sculpté par un artiste roumain qui a longtemps vécu en France, le monument atteindra plus de trois mètres de haut et trônera en plein centre-ville. Il pourrait être inauguré le 26 janvier prochain, à l'occasion du 92e anniversaire de la naissance du dictateur.

    « Ce n'est pas une provocation, mais un juste retour des choses », confie Emil Barbulescu, neveu du « Génie des Carpates » et initiateur du projet. Cet ancien de la Securitate poursuit :

    « Mon oncle a profondément modernisé la Roumanie, il fait partie de l'Histoire, Scorniceşti lui devait bien ça ! »

    Et pourtant, la Roumanie a officiellement condamné le régime communiste en 2006, par la voix de son président Traian Băsescu. La soviétisation totale du pays, l'annihilation de l'Etat de droit, l'arrestation, l'assassinat et la détention politique qui ont eu lieu sous le régime de Ceauşescu et sous les précédents gouvernements communistes, comptent parmi les principaux crimes dénoncés alors.

    « Quand le sujet a été mis sur la table, je me suis abstenu de voter », témoigne le conseiller municipal Cătălin Davidescu :

    « Dans le monde entier, les bustes de dictateurs sont enfermés dans des musées ou des maisons du souvenir. En aucun cas, on ne les trouve en centre-ville. Ceauşescu est clairement un symbole de la ville mais il ne faut pas procéder comme ça. »

    Le passage manqué à l'économie de marché

    Le long du boulevard du Travail, artère principale de Scorniceşti, nombreux sont ceux qui confient leur nostalgie pour le régime communiste et pour celui qui a conduit le pays pendant vingt-quatre ans. « Ce n'est pas une statue qu'il lui faut, mais au moins cinq ! », lance Viorel, un chômeur quadragénaire :

    « A l'époque, tout le monde avait du travail, on se sentait dignes et utiles, pas comme aujourd'hui. Et puis, toute la Roumanie avait le regard rivé vers nous… »

    Sous l'impulsion du « Conducator » et de sa sœur Elena Barbulescu, Scorniceşti a en effet bénéficié d'avantage substantiels. L'accès à l'eau, au gaz et au téléphone y était bien plus important en 1989 que dans beaucoup de villes roumaines et des industries agro-alimentaires et textiles s'implantèrent en masse sur le terrain de la commune.

    « Bien sûr, la Securitate veillait au grain et il y avait toujours des fonctionnaires qui se croyaient tout permis et qui pouvaient vous causer du tort », tempère Eugen, un retraité installé depuis trois heures au Café-bar :

    « Mais vous savez, la liberté, c'est bien quand vous avez quelque chose dans l'assiette. Avec Ceauşescu, au moins, on mangeait à notre faim ! »

    De son côté, le maire libéral de Scorniceşti, Constantin Nedelea, soutient pleinement le projet de statue mais « préfère ne pas faire de commentaire » à l'approche de l'élection présidentielle de dimanche. Fin octobre, il avait fait part de son enthousiasme au quotidien Adevărul :

    « J'aime cette idée dans la mesure où Ceauşescu est né et à grandi ici et qu'il a beaucoup fait pour cette ville. C'est une personnalité dont nous devons être fiers. »

    Longtemps choyée, Scorniceşti a visiblement manqué son passage à l'économie de marché. Chômage, vieillissement de la population, émigration massive des jeunes vers l'Espagne et l'Italie… Autant de symptômes qui n'ont de cesse de s'aggraver au fil des ans.

    Dernier coup de massue pour les habitants de la commune de 12 000 habitants, la société Pulsor, fabriquant emblématique de pièces automobiles qui employait jusqu'à 2 500 salariés sous le communisme, vient d'annoncer une vague de licenciements massifs pour début décembre. Mihaela, 25 ans, dans une supérette de la ville, estime que « cette catastrophe va renforcer l'amertume contre le système actuel » :

    « Mais, soyons honnêtes, les gens ont aussi connu des moments très difficiles sous le communisme. Finalement, le buste en marbre ne changera peut-être pas grand chose, mais il pourrait apporter une manne touristique dont nous avons tous besoin…

     Le Courrier des Balkans - Rue89 - 18 novembre 2009