Une des grandes victoires de l’anti-politique actuelle est bien celle d’avoir imposer l’immobilisme, d’avoir briser toutes tentatives de velléité provenant du peuple, qui non seulement subit l’immigration massive, mais est de plus obligé de croire qu’ « on ne peut rien y faire » ou encore qu’« il est trop tard». Il ne lui resterait alors qu’à accepter le fait…
Il n’en est rien !
Après seulement un an de gouvernement en Italie, la Lega Nord prouve bien que lutter contre l’immigration clandestine et l’insécurité est possible (évidemment, encore faut-il le vouloir !).
Nous avons arrêté l’invasion.
L’ile de Lampedusa, où s’effectuait la grande majorité des débarquements de clandestins revit aujourd’hui. Petit exemple significatif, son centre d’identification qui comptait 2 002 clandestins en octobre 2008, 1 221 en février, est aujourd’hui…vide !
La réduction de 90% des débarquements ainsi que les reconduites des clandestins à la frontière (et ce, avant qu’ils ne mettent pied à Lampedusa, donc en Europe) ont été possibles grâce notamment à un Traité de coopération avec la Lybie, et la collaboration des autorités maltaises. Outre la réduction du nombres de clandestins à l’assaut de l’Europe, il faut compter aussi la diminution du nombre de morts en mer.
Une série de mesures choc mais justes ont de plus permis d’en finir avec l’immobilisme et le laisser-faire des gouvernements précédents en matière d’immigration.
Avec la nouvelle loi sur la sécurité, la clandestinité devient un délit. Entrée ou séjourner illégalement en Italie vaudra une amende de 5.000 a 10.000 euros, outre l’incarcération pouvant allée de quelques mois à 4 ans.
Les immigrés délinquants seront définitivement exclus pour des crimes prévoyant 2 ans de réclusion et plus, cet abaissement de 10 à 2 ans incluant donc les cambriolages et vols avec violence comme motif d’expulsion.
Mais, c’est aussi à ceux qui collaborent avec les immigrés en situation irrégulière que le gouvernement s’adresse, prévoyant réclusion et confiscation des biens immobiliers à ceux qui logent des clandestins ; et 6 mois à 3 ans de prison ainsi que 5.000 euro d’amende pour chaque clandestins irrégulièrement employés.
La nouvelle loi sur la sécurité publique instaure en outre un « accord d’intégration » à signer en parallèle au permis de séjour, fonctionnant comme un permis à points : l’immigré qui, par son comportement délinquant, aura perdu les crédits sera définitivement expulsé. Des taxes sur la délivrance des permis de séjour et des actes de citoyenneté (d’ailleurs freinés) permettront d’alimenter un Fond Pour Les Rapatriements.
Les étrangers pourront à tout moment se voir demander leur titre de séjour traduisant ainsi un renforcement des contrôles territoriaux pour l’identification en vue de l’expulsion immigrés en situation irrégulière. A ces derniers, l’accès à certains services publics sera justement proscrit.
Sont introduites de nouvelles limites au regroupement familial, barrant la route aux immigrés qui ont des enfants à charge dans le pays de provenance, aux polygames, et aux enfants majeurs sains (seuls les invalides pourront rejoindre leur parents en Italie.) S’il est retenu nécessaire, les autorités peuvent avoir recours au test ADN pour prouver le lien de parenté.
Un décret prévoit la construction de nouveaux « Centres d’Identification et d’Expulsion », rebaptisés ainsi pour mettre en évidence leurs véritables fonctions. Jadis ils s’appelaient « Centres de Permanence Temporaire »…
Pour atténuer la crise et sa pénurie d’emplois, La Lega Nord a fait pression sur le gouvernement pour étudier la possibilité de congeler de nouvelles entrées de migrants.
Les immigrés en situation régulière devront être résidents sur le territoire italien depuis plus de 10 ans pour pouvoir bénéficier des logements sociaux.
D’autres mesures s’inscrivent dans la marche vers le fédéralisme, accordant par exemple plus de pouvoir aux communes qui « quotidiennement sont appelées à affronter des problèmes d’ordre public sans pouvoir disposer des compétences ou des ressources nécessaires ». Les maires pourront désormais, entre autres, prendre des mesures ou sanctions urgentes en matières de sécurité.
Le travail accompli, les débats, les discours, ont établis un véritable renversement de tendance mettant à l’ordre du jour un sujet pour lequel on avait, jusqu’à présent, choisi la politique de l’autruche. La Lega Nord aura le mérite (et non des moindres), d’avoir propagé le sentiment que la résignation à l’immigration de peuplement n’est pas une fatalité. C’est l’urgence, mais ce n’est plus ici, un tabou.
NOVOPRESS - Audrey d’Aguanno - 20 novembre 2009