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  • Ces immigrés qui veulent devenir français

    La France est championne d'Europe en matière de naturalisation : 100 000 personnes devraient opter cette année pour un passeport tricolore.

     


     «Cette nationalité française, je la désirais depuis l'adolescence. Maintenant, une nouvelle vie s'ouvre à moi. Et je vous assure que je me conduirai comme un citoyen exemplaire», dit l'un. «Je suis infiniment soulagée et reconnaissante.»«Je suis fier d'être Français» : de cartes manuscrites en lettres dactylographiées, de remerciements convenus portant numéro de dossier aux missives poétiques, les courriers qui s'accumulent à la sous-direction des naturalisations racontent le parcours d'immigrés qui ont voulu devenir français. Souvent, il leur a fallu bien des années, dix en moyenne, pour y parvenir. Et beaucoup de persévérance. Car l'administration écarte chaque année 20 % des candidats.

    Tandis que le pays ausculte son identité, «ces naturalisations restent un indicateur majeur de l'intégration», souligne le préfet de Seine-Saint-Denis, Nacer Meddah. Or, leur nombre augmente depuis deux ans. Près de 100 000 immigrés devraient devenir français cette année par décret. «Nous sommes le pays d'Europe qui naturalise le plus», affirme le ministre de l'Immigration. Sur les 4,5 millions de personnes immigrées âgées de 18 ans ou plus qui résident en France métropolitaine, 41 % ont acquis la nationalité française, selon Denis Fougère et Mirna Safi, chercheurs à l'Insee. La même proportion qu'aux États-Unis.

    Quels que soient la virulence des débats et les revirements de nos politiques d'intégration, le droit de la nationalité «est aujourd'hui l'un des plus ouverts d'Europe», rappelle le spécialiste ­Patrick Weil. Une tradition ancrée dans l'histoire : quand l'Allemagne ne reconnaissait que le droit du sang, la France accordait déjà la citoyenneté à des résidents étrangers.

     

    «Comportement compatible avec la République»

     

    Mais «cette nationalité n'est pas bradée», assure le directeur de l'intégration, Michel ­Auboin. Certaines préfectures se montrent très exigeantes, voire restrictives comme celle du Val-de-Marne. D'autres émettent plus facilement un avis favorable. Jusqu'à présent, une sous-direction des naturalisations harmonisait les décisions. À partir de janvier, les préfectures devront œuvrer seules, ce qui fait ­craindre un traitement différencié selon les régions. Car la base juridique est succincte. Le Code civil impose d'avoir «ses intérêts matériels en France». Et d'adopter un «comportement compatible avec la Répu­blique», ce qui exclut les personnes ayant commis des crimes et délits importants. Tout comme les extrémistes religieux. C'est pour défaut d'assimilation que le Conseil d'État a confirmé récemment le refus d'accorder la nationalité ­française à une femme qui portait la burqa. Ces cas sont rares.

    Tant qu'ils s'interrogent sur leur sort, les immigrés restent simples résidents. La première génération d'Algériens s'est ainsi tenue dans un «ni-ni», «ni reparti, ni Français». Ce n'est qu'à partir des années 1990 que certains ont entamé des démarches de naturalisation. Tandis que les Marocains se sont engagés massivement. «Bien que mon grand-père ait été tué par les colons, j'ai réalisé que mon pays, c'était ma famille et ma maison. La mienne est à Goussainville», raconte ainsi Mina Itto, aujourd'hui française et retraitée.

    Les taux moyens de naturalisation diffèrent fortement selon le pays d'ori­gine. Il y a dix ans, les pays d'Asie du Sud-Est et d'Afrique subsaharienne connaissaient les taux les plus élevés. Contrairement aux immigrés originaires d'Algérie, de Turquie ou du Portugal. Mais le visage des nouveaux Français évolue rapidement. Les Asiatiques sont moins nombreux. Peut-être plus indécis, car la binationalité est rarement acceptée dans leurs pays d'origine. Tandis que les Maghrébins comme les Africains restent nombreux.

    L'acquisition de la nationalité bénéficie tout particulièrement aux immigrés les plus en difficultés sur le marché de l'emploi, assure l'Insee. Elle leur ouvre notamment les métiers de la fonction publique. Et pourtant, ce sont principalement les femmes et les diplômés qui veulent devenir français. Preuve que la naturalisation ne se résume pas à une «green card».

    Le Figaro - 19.11.09

  • VIDEO Carla Bruni et son mari vus par les Simpson!

    http://www.dailymotion.com/video/xb81xs_nicolas-sarkozy-et-carla-b-dans-les_news

    Sous-titres français

  • Aznavour veut discuter avec Sarközy d'un "programme" pour les immigrés...

    Le chanteur franco-arménien Charles Aznavour a confié au Journal du Dimanche souhaiter "un rendez-vous avec Nicolas Sarkozy" car "il a un programme pour aider les immigrés", tout en jugeant qu'"il ne sert à rien de renvoyer trois pauvres Afghans dans leur pays en guerre".

      "Le ministre de l'Immigration Eric Besson a fait une erreur monumentale. Y'en avait sûrement d'autres à choper, un dealer, un passeur... Mais seuls les naïfs se laissent prendre", estime dans un entretien au JDD l'artiste, en allusion à l'expulsion par avion de trois Afghans fin octobre.

    "Je voudrais un rendez-vous avec Nicolas Sarkozy car j'ai un programme pour aider les immigrés", assure Charles Aznavour. "Parmi tous ces gens qui sont venus chez nous poussés par la faim, on trouve de tout. Des menuisiers, des pharmaciens, des médecins, des gens qui savent travailler la terre. Pourquoi ne pas en faire de vrais citoyens ?", s'interroge le chanteur.

    Charles Aznavour, 85 ans, est né à Paris dans une famille arménienne. Résidant à Genève depuis trente ans, il a été nommé en mai dernier ambassadeur d'Arménie en Suisse et représentant de ce même pays auprès du bureau européen des Nations unies.

    AFP. 22.11.09

     

  • Tollé après les propos de Pierre Bergé sur le Téléthon

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    Pierre Bergé, le mécène de Ségolène Royal

    Le président du Sidaction, Pierre Bergé, a suscité une polémique ce week-end en accusant le Téléthon de "parasiter la générosité des Français", des propos rejetés par les responsables et soutiens de l'Association française contre les myopathies (AFM).

    A deux semaines du Téléthon 2009, diffusé les 4 et 5 décembre sur France Télévisions, le richissime homme d'affaires a accusé l'AFM, dont les fonds dépendent très majoritairement de cet événement, de "parasiter la générosité des Français d'une manière populiste".

    L'AFM a collecté 122,8 millions d'euros en 2008, dont 104,9 grâce au Téléthon. Dans le même temps, les ressources brutes collectées par l'association Sidaction s'élevaient à 18,1 M EUR, dont 6,23 millions obtenus grâce à l'opération médiatique du même nom.

    "Les organisateurs du Téléthon ont trop d'argent, ils achètent des immeubles", a estimé Pierre Bergé samedi.

    La présidente de l'AFM, Laurence Tiennot-Herment, a rétorqué que son association ne faisait "évidemment aucun placement financier dans l'immobilier. C'est clair, net et précis".

     "Par contre, nous engageons des moyens financiers, parfois, dans de la construction et dans du bâtiment", a-t-elle précisé, ajoutant que c'était "forcément toujours en lien avec nos missions sociales (82,1% des sommes employées par l'AFM en 2008, ndlr), guérir et aider".

    L'organisatrice du Téléthon a cité comme exemple la construction de trois appartements près d'Angers, qui sont des "lieux de répit pour les familles", et l'édification d'un bâtiment dédié à la fabrication de médicaments de thérapie génique pour les maladies rares.

    La ministre de la Recherche, Valérie Pécresse, a pris part dimanche au débat tout en veillant à ne pas froisser Pierre Bergé.

    "Les associations permettent, grâce aux appels aux dons qu'elles font, de nourrir la recherche française, et donc le rôle de ces associations est absolument crucial", a-t-elle estimé. Les fonds du Téléthon financent 70% de la recherche sur les maladies rares, a rappelé Mme Tiennot-Herment.

    La ministre a dit entendre "dans le cri de Pierre Bergé, le cri des associations qui se mobilisent sur le sida. J'entends un problème de santé publique très grave, qui est qu'aujourd'hui on s'intéresse moins à la question du sida parce qu'on la croit résolue".

    A gauche, Manuel Valls, député-maire PS d'Evry, où est implanté le centre de conférences (Génocentre) de l'AFM, a jugé "intolérables" les propos de Pierre Bergé et fustigé "une faute morale". L'UMP, par la voix de son porte-parole Frédéric Lefebvre, s'en est pris à Ségolène Royal, s'étonnant de son silence après les "déclarations pour le moins surprenantes d'un de ses proches".

    Parrain de la Fondation pour la recherche médicale après avoir été celui du Téléthon, l'acteur Thierry Lhermitte s'est dit pour sa part "navré" par les propos du mécène, qui a aussi accusé le Téléthon d"exhiber le malheur des enfants" myopathes à l'écran.

    "C'est la réalité de la maladie, ça. Quand on est un parrain du Téléthon, qu'on va dans les hôpitaux et qu'on voit la réalité de la maladie, effectivement, le coeur saigne et on donne", a-t-il fait valoir.

    Béatrice Laurent, dont le fils Thomas, atteint de la myopathie de Duchenne, a participé l'année dernière à l'événement, juge les déclarations de Pierre Bergé "choquantes, parce que le but ce n'est pas d'exhiber, le but c'est d'ouvrir les yeux aux gens". Pour les enfants, "c'est un peu Noël avant Noël", a-t-elle ajouté.

    AFP. 22.11.09

     

  • VIDEOS Le drapeau français arraché, le drapeau algérien flotte sur le Capitole de Toulouse - Les Algériens à Toulouse

    http://www.youtube.com/watch?v=Vd2PxHazz2M

    http://www.youtube.com/watch?v=NDUIHEjAAdE

    Des supporteurs ont escaladé les murs du Capitole, pour hisser le drapeau algérien sur le bâtiment, emportant par la même occasion les drapeaux européen, français et occitan.

    ForumFr - 20.11.09

  • Camus au Panthéon: ses enfants sont réticents

    Catherine Camus ne sait pas si elle s'opposera au transfert de la dépouille de son père au Panthéon, souhaité par Nicolas Sarkozy. Selon lemonde.fr, Jean Camus craindrait lui une «récupération» politique.

    Nicolas Sarkozy avait expliqué jeudi avoir besoin de l'accord de la famille d'Albert Camus pour transférer les cendres de l'écrivain au Panthéon. La chose n'est pas encore acquise semble-t-il. La fille d'Albert Camus, interrogé sur le sujet samedi, a ainsi déclaré ne pas savoir si elle s'opposera au transfert de la dépouille son père au Panthéon.

    «La question n'est pas simple», a-t-elle expliqué sur France Inter. Reconnaissant que l'auteur de «L'Etranger» n'aimait pas les honneurs, elle a dans le même temps observé qu'il pourrait s'agir d'un «beau symbole» dans la mesure où l'écrivain avait «essayé de parler pour tous ceux qui n'avaient pas la parole». «C'est une question qui me dépasse, je me sens très petite. J'admire ceux qui ont une idée très arrêtée, moi j'ai que des doutes», «je suis vraiment dépassée par ça», a confié Catherine Camus, qui gère l'héritage de son père. «Je pense à tous ceux qui sont de la même origine que mon père, c'est-à-dire très pauvre, et à ma grand-mère qui était femme de ménage et peut-être que c'est aussi un hommage qui lui est rendu à elle, et que de ce point de vue là, c'est peut-être aussi un symbole pour tous ceux pour qui la vie est très dure», a-t-elle dit.

    Quant à savoir si son père aurait aimé cette idée-là, Catherine Camus a observé qu'«il était claustrophobe». «Il n'aimait pas» les grands honneurs, «c'est vrai, c'est pour ça que la question n'est pas simple», a-t-elle dit.

     

    «Un contresens»

     

    Interrogée sur des accusations de récupération visant le président de la République, Catherine Camus a précisé qu'elle ne «se situe pas sur un plan politique». «De toute façon, moi, je ne me souviens pas qui a fait rentrer Zola, Malraux, je ne pense pas que le problème se situe là mais si certains le pensent, ils ont peut-être raison, j'en sais rien».

    Selon le monde.fr, qui cite samedi l'entourage du fils d'Albert Camus, Jean Camus, frère jumeau de Catherine, ce dernier estimerait pour sa part qu'un transfert de son père au Panthéon serait «un contresens» et s'opposerait à une telle décision. Il craindrait, écrit le journal sur son site Internet, une «récupération» de son père par le chef de l'Etat. «Pour le convaincre d'accepter la 'panthéonisation' de son père», Catherine Pégard, conseillère de Nicolas Sarkozy, aurait rencontré Jean Camus le 12 novembre puis vendredi 20 novembre à Paris. Elle aurait transmis une invitation du président de la République. Toujours selon Le Monde, l'accord de Catherine Camus pour une panthéonisation ne poserait pas de problème. À la question de savoir si le seul Jean Camus peut s'y opposer, Catherine Camus dit ne pas savoir.

    Nicolas Sarkozy a estimé jeudi que «ce serait un symbole extraordinaire» de faire entrer Albert Camus, auteur entre autres de «La Peste», des «Justes» ou de «L'homme révolté», au Panthéon, un demi-siècle après la mort accidentelle du prix Nobel de littérature, le 4 janvier 1960.

    Le Figaro - 21 novembre 2009

     

     

  • Bayrou ami-ami avec Cohn-Bendit...

    http://videos.tf1.fr/jt-we/cohn-bendit-et-bayrou-s-affichent-ensemble-5552680.html

     

    Après leur empoignade du mois de juin lors d'un débat télévisé pour les européennes, Daniel Cohn-Bendit (Europe-Ecologie) et François Bayrou (MoDem) ont scellé leurs retrouvailles samedi lors d'une réunion transpartisane sur le sommet de Copenhague, aux côtés de Michel Rocard, mais sans le PS.

     Les deux hommes se sont retrouvés au "Forum Copenhague", organisé à l'Assemblée nationale à l'initiative d'Europe-Ecologie, à l'approche du sommet sur le climat de l'ONU (7-18 décembre).

    "Pour faire quelque chose de sérieux sur ce sujet, il faut se rassembler. Pour faire quelque chose de sérieux pour la France, il faudra aussi se rassembler", a expliqué M. Bayrou, anticipant sur les échéances électorales de 2012.

    Pour le député des Pyrénées-Atlantiques, "l'idée qu'on pourrait rester chacun chez soi et chacun pour soi en pensant qu'on peut prendre le pas et la domination sur les autres est une idée stupide".

    Minimisant la portée de ces retrouvailles après leur algarade en juin - "ce n'est pas une révolution" -, M. Bayrou qui a serré chaleureusement la main à "Dany" devant une nuée de caméras, a assuré que l'incident des européennes était "sans aucun doute" oublié.

     Plus tôt, le coprésident des Verts au Parlement européen qui a reçu depuis coups de fils et "textos gentils" de M. Bayrou, avait déclaré n'avoir "jamais été fâché, c'est lui qui s'était fâché avec moi".
    AFP. 21.11.09
    Bayrou est décidément un pauvre type...
  • AZF : le procès truqué d'un attentat islamiste

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    La France attendra-t-elle 75 ans de plus pour livrer le « secret défense » qu’elle conserve jalousement comme elle le fait, encore, pour la guerre d’Algérie ?

     

    Il semblerait que nous nous dirigions vers une répétition de l’histoire. Il ne fait presque plus de doute qu’à l’issue des plaidoiries dans ce simulacre de procès, les français n’obtiennent jamais la vérité sur la réalité de cette catastrophe.

    Le 21 septembre 2001, soit 10 jours exactement après l’attentat des Tours jumelles à New York, l’usine AZF de Toulouse volait en éclats, entraînant dans ses décombres 30 morts, plusieurs centaines de blessés, des « sans abris » et des centaines de personnes traumatisées par cette horreur.

    Personne n’a fait le rapprochement avec l’attentat de New York ? Oui.

    Plusieurs témoins ont vu, ce jour-là et à ce moment précis, à proximité du lieu, comme des fusées dans le ciel. Sont-ils fiables, ces témoins ? Nous pouvons répondre par l’affirmative car ces témoignages, recueillis sur le vif, ne peuvent pas être le fruit d’une imagination collective ni provenir de ragots de comptoirs alors qu’ils venaient de vivre le drame en direct.

    Parmi les blessés, les enquêteurs découvrent, aux portes du dépôt, un chauffeur de camion musulman habillé d’une « drôle de façon ». Il portait en effet plusieurs sous-vêtements superposés sous ses habits de travail. Ce qui parait illogique lorsqu’on vit dans le sud de la France, par une chaude journée de cette fin d’été 2001, vous en conviendrez.

    Ces témoins ont-ils été entendus lors des débats contradictoires qui ont duré près de quatre mois en Cour d’Appel à Toulouse ?

    Non. L’hypothèse de l’attentat n’a même pas été évoquée.

    Pourtant, il serait judicieux de nous reporter à certains faits établis huit ans plus tôt. Ils n’ont l’air de rien mais ils ont à peine été évoqués dans la presse de l’époque.

    Pour trouver tous les ingrédients de ces attentats parfaits, il suffisait de lire un livre, Sur ordre (1), paru aux Editions Albin Michel quelques années plus tôt, dont l’auteur américain, Tom Clancy, avait imaginé toutes les formes allant de l’avion « kamikaze » sur le Capitole des Etats Unis d’Amérique à la fabrication de « bombes au nitrate » par des paysans américains révolutionnaires.

    Mais ce n’est pas un livre « sorti » après les faits. Il les précédait de cinq années lors de sa parution en Amérique, soit en 1996.

    Ce qui laissa supposer, selon les dires de la presse, que certains islamistes se servirent de l’exemple donné pour le mettre en application, d’une manière plus réaliste, sur le terrain. Et ils n’avaient pas tort.

    Sauf que les terroristes islamistes n’ont pas pu atteindre le Capitole à Washington DC.

    Mais que la place du Capitole est le cœur de la ville de Toulouse. Laquelle abrite l’usine AZF qui stocke des nitrates et de l’ammonium. Et qu’elle explosait dix jours après les cibles des USA.

    Nous ne pouvons pas faire semblant d’ignorer les points communs qui relient ces affaires.

    Et si nous, nous les voyons, pour quelle raison, depuis huit ans, les enquêteurs chargés de l’affaire ne seraient pas arrivés à la même conclusion que nous ?

    LE SECRET DEFENSE !

    Avouer au peuple français qu’ils venaient de se faire attaquer par des terroristes islamistes à la veille de l’élection présidentielle de 2002 aurait été un crime d’Etat.

    Crime, parce que l’Etat devait savoir déjà (par les Renseignements Généraux, c’est leur travail) que la grogne des français allaient pénaliser les partis, dits traditionnels, de la République.

    Parce que, comme toujours, il fallait préserver à tout prix, les musulmans de France et que ceux-ci n’auraient plus eu de répit après une telle révélation.

    Parce que, et la suite nous l’a prouvée, le Front National a obtenu à cette élection plus de voix que n’ont eues un Chirac ou un Jospin.

    Et si, aujourd’hui, les juges du Tribunal de Toulouse, se contentent de condamner un directeur d’entreprise alors que Total aurait dû, dans n’importe quel tribunal de France ou de Navarre, être le principal et seul responsable à désigner, c’est encore une fois pour raison d’Etat.

    Inattaquable.

    Ni Total ni AZF ne peuvent être tenus pour responsables d’un attentat. Mais l’Etat, oui. Et les familles des victimes auraient pu alors avoir en face d’elles un véritable « responsable » à qui demander réparation.

    En lieu et place de quoi, les Toulousains se retrouvent aussi démunis que si une plainte contre X avait été déposée dans une affaire banale.

    Dans combien d’années, les Toulousains et la France, auront-ils accès à la vérité sur cette affaire ?

    Devront-ils attendre, comme nous le faisons depuis près de cinquante ans, que la France daigne révéler ses secrets, fussent-ils défense, pour connaître l’Histoire, la vraie, sur cette catastrophe qui s’appelle tout simplement « guerre islamiste en territoire français » ?

    L’Etat attendra-t-il que le dernier survivant de cet attentat ait disparu, que leurs descendants aient oublié ces crimes, pour oser dévoiler la vérité au grand jour sans crainte de devoir satisfaire aux demandes de réhabilitation et de dédommagements ?

    Autant de questions que nous nous posons, également et avec raison, puisque à ce jour, la République refuse de nous donner des réponses.

    Avez-vous remarqué le mutisme des journalistes de tous poils sur le sujet alors que ce procès devrait défrayer la chronique depuis février dernier, date de son commencement ? Cela ressemble étrangement à l’obstination qu’ils ont, depuis 50 ans, à taire la vérité sur notre histoire.

    Pourtant, on se fiche bien de savoir si la famille Ben Barka veut savoir où repose le corps disparu. On se fiche éperdument des ouragans qui frappent la planète. Et on se moque encore bien plus de l’attribution d’un Prix Nobel de la Paix à un président qui n’a jamais fait ses preuves. Mais la presse nous abreuve de ces titres à sensation qu’elle répète à l’envi, alors qu’elle reste sans jamais aborder LE procès du siècle qui a débuté ce 21 septembre 2001 à Toulouse ?

    Il n’y a pas de coïncidence. Il y a une raison à cela. Encore et toujours, le Secret d’Etat.

    Et, comme en 2002, dévoiler ce secret de polichinelle dans ce procès pourrait gêner les futures élections qui devront (c’est une obligation) voir, en 2010, la France rester dans l’immobilisme auquel on la tient.

    Combien de temps devrons-nous, tous encore, accepter de ces dirigeants – qui semblent influer sur la presse, la Justice comme en Histoire – cette désinformation dans laquelle ils nous tiennent ?

    Tout dépendra du jugement qui sera rendu en ce qui concerne Toulouse. Les jours qui suivent nous donneront peut-être raison.

    Quant à nous, Français d’Algérie, à défaut de procès, de jugement et d’honnêteté de la part de l’Etat, il ne reste plus que notre volonté et le pouvoir de nos voix pour changer la donne.

    1. NDLR – Le rédacteur a lu le livre avant le 11 septembre 2001

    Source

    Nations Presse Info - 21.11.09

  • JMLP: l'honneur de la France "entaché" par les manifestants algériens

    Le président du Front national Jean-Marie Le Pen a indiqué hier que l’honneur de la France avait été « entaché », non par Thierry Henry, mais par les manifestations pro-Algérie, après la qualification mercredi de ce pays pour la Coupe du monde de football 2010.

     « L’honneur de la France n’a rien à voir avec son équipe de football », a déclaré Jean-Marie Le Pen, à propos de la faute de main décisive du capitaine français, face à l’Irlande.

    Tout en estimant « loyal et sportif de rejouer le match », il a souligné que « l’honneur du pays est au-dessus de cela ».

    « Ce qui me paraît entacher beaucoup plus l’honneur de la France, ce sont les manifestations géantes de supporters algériens dans les rues de nos villes ».
    « Les dizaines de milliers de personnes qui manifestaient pour l’Algérie le soir où l’équipe de France avait soi disant gagné, ce sont les mêmes qui sifflent la Marseillaise dans les tribunes du stade de France ».
    « Cela veut dire qu’il y a en France, où on parle beaucoup de l’identité nationale, des gens qui se ressentent, non pas Français, mais Algériens », a-t-il conclu.

    Nations Presse Info - 20. 11. 09

  • Perpignan: des lesbiennes tournent en dérision les religieuses catholiques

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    Fort de la participation de 130 personnes à la première vraie journée d’affirmation de la communauté homosexuelle du Pays Catalan, de jeudi à Perpignan, ponctuée par une « marche contre l’homophobie », le mouvement s’organise. Ce samedi, l’association Life « Lesbiennes Gay Transsexuels » LGT 66, qui incarne une modernité encore timide dans un territoire mi-urbain mi-rural, organise un acte public en compagnie des fantasques « Sœurs de la perpétuelle indulgence ».

    Cette organisation militante, fondée aux USA en 1979, dispose depuis 1991 d’un relais en France, le « Couvent de Paris », sous l’égide duquel une marche d’un style jamais vu à Perpignan se déroule dans l’après-midi. Au risque de rappeler les clichés d’excentricité anciennement collés à la communauté homosexuelle, Life LGT organise ainsi un acte public à la façon de ces « Soeurs », qui font appel à l’habit des religieuses catholiques pour communiquer leur message. L’association catalane appelle les volontaires à utiliser « Drapeaux, pailletes et strass » pour que la « force arc-en-ciel », selon le drapeau homosexuel, s’empare de Perpignan.

    Nations  Presse Info - 21.11.09

  • Le Pape reçoit 260 artistes à la Chapelle Sixtine

    Chapelle Sixtine - le pape reçoit 260 artistes.jpg
    Le 21 novembre 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Benoît XVI s'est livré samedi à une "opération de séduction" envers le monde des arts en recevant dans la prestigieuse Chapelle Sixtine 260 artistes, en majorité italiens, auxquels il a assuré que "la foi n'enlevait rien à leur génie".

    "Avec cette rencontre je désire exprimer et renouveler l'amitié de l'Eglise envers le monde de l'art. Cette amitié doit être en permanence soutenue, s'adapter aux temps nouveaux et tenir compte des changements socio-culturels", a déclaré le pape devant son parterre d'invités.

    Tous les arts étaient représentés: du cinéma (Peter Greenaway, les frères Taviani) à la littérature (Claudio Magris), en passant par l'architecture (Mario Botta) et la musique (Andrea Bocelli).

    "La foi n'enlève rien à votre génie, à votre art, au contraire, elle l'exalte et le nourrit", leur a expliqué Benoît XVI.

    "N'ayez pas peur de dialoguer avec les croyants", a-t-il ajouté dans son discours très érudit, ponctué de citations de Dostoïevski, Georges Braque et Simone Weil.

     

    Le pape, lui-même pianiste émérite, a invité les artistes à être "des gardiens de la beauté authentique", regrettant que "trop souvent la beauté qu'on nous montre soit illusoire et trompeuse, superficielle et aveuglante".

    Pour Mario Politi, vaticaniste et éditorialiste du quodidien Il Fatto, "c'est un discours qui d'un côté exprime l'enthousiasme pour la beauté de l'art et de l'autre la peur ressentie par le pape vis-à-vis de certaines formes d'art contemporain jugées obscènes".

    Interrogé sur le caractère très européen et plus particulièrement italien de la rencontre, Marco Politi pense que "le pape est angoissé par le fait que l'Europe, qui a été le berceau et la colonne du christianisme d'Etat, soit aujourd'hui sécularisée". "Et l'Italie est le dernier rempart", précise-t-il.

    Le président du Conseil pontifical de la culture, Mgr Gianfranco Ravasi, a pour sa part justifié cet européocentrisme par le fait que les invités devaient financer eux-mêmes leur transport et leur logement.

    "A l'avenir, nous voudrions organiser quelque chose par continent ou par nationalité", a-t-il indiqué à l'AFP.

    Les artistes invités, qui ont reçu chacun une médaille du pape, n'ont en tout cas pas ménagé leur enthousiasme, saluant même la fin du discours papal par une ovation debout. "Une grande émotion comme je n'en avais pas ressentie depuis longtemps", a confié Andrea Bocelli.

    Cette rencontre "nous fait comprendre que l'on a une place importante dans la société", a estimé le chanteur Riccardo Cocciante, tandis que le Suisse Mario Botta, auteur de la cathédrale d'Evry (France), qualifiait l'initiative du pape de "très significative".

    Pour Vittorio Taviani, "l'inspiration de l'art et celle de la foi naissent d'un mystère unique et c'est cela qui peut rapprocher la foi et l'art".

    Dans une lettre en 1999, Jean Paul II avait déjà souligné que l'Eglise avait "besoin de l'art". Il y a 45 ans, en 1964 Paul VI avait été encore plus loin en faisant un mea culpa sur l'attitude de l'Eglise face aux artistes dans cette même Chapelle Sixtine, symbole de l'âge d'or des relations entre la papauté et l'élite artistique.

    AFP. 21.11.09

  • L'Irlande remercie le peuple français: quelle leçon!

    La fédération irlandaise de football a reconnu aujourd'hui dans un communiqué publié avoir échoué dans sa tentative de faire rejouer le barrage retour face à la France en qualification pour le Mondial-2010 après la main controversée de Thierry Henry.

    "Nous regrettons que, malgré nos efforts pour que le match soit rejoué, ce qui aurait restauré l'intégrité du sport aux yeux du monde, nos appels semblent être tombés dans les oreilles sourdes de la fédération française", écrit le président de la fédération, John Delaney.

    "Malgré notre profonde déception, nous remercions nos joueurs, les formidables supporteurs irlandais et le public irlandais dans son ensemble pour leur soutien, ainsi que la solidarité du peuple français", ajoute-t-il.

    "Il ne fait aucun doute que la crédibilité du fair-play a été mise à mal par cet incident devant une audience internationale . Nous continuerons d'appeller la FIFA à prendre des décisions pour s'assurer que ce genre d'exemple de tricherie ne soit pas autorisé à se reproduire", conclut-il.

    Le Figaro - 21.11.09

  • Des croix gammées pour Noël à Orange...

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    Capture d'écran Sos Racisme

    Une des croix gammées sur les affiches controversées

    Elles ont fleuri sur les affiches du marché de Noël de la ville, dirigée par Jacques Bompard, ancien du FN, qui plaide l'erreur.

    A Orange, il n'y a pas de trêve des confiseurs. SOS Racisme veut porter plainte contre la Mairie pour "incitation à la haine raciale". L'association dénonce les affiches promouvant le marché de Noël de la ville,du 28 au 31 décembre. Au second plan, y sont visibles des croix gammées, symboles du régime nazi.

    La Ville a tenu a dégonfler la polémique. "La salariée qui a fait l'affiche s'est servie de Photoshop (logiciel de retouche d'image ndlr). Parmi les nombreuses photos, elle a retenu la photo d'un tissu traditionnel indien et il semblerait que dessus il y ait des croix gammées puisque la croix gammée en Inde a un sens", a expliqué André-Yves Beck, directeur de la communication. "Les affiches vont être retirées, il n'y a pas de quoi faire un sketch, a-t-il tranché.

    Une ville dirigée par un ex-FN

    L'explication ne satisfait pas l'assocation antiraciste,qui maintient sa plainte. "J'ose espérer que le procureur de la République de Carpentras et le préfet de Vaucluse vont donner aussi une suite,parce que c'est inadmissible", s'est indigné Me Patrick Gontard, avocat de SOS Racisme.

    Le sujet est d'autant plus sensible que la ville d'Orange est dirigée depuis 1995 par Jacques Bompard, ancien du Front National puis du Mouvement pour la France. Il veut mener sa propre liste "Ligue du sud" pour les Régionales 2010 en Paca.

    L'Express - 20.11.09

  • JEUX - Devinette "historique"

    Napoléon visite la Maison d'éducation de la Légion d'honneur. A l'atelier de couture, des élèves sont en train de confectionner des chemises pour l'armée. L'empereur s'arrête devant l'une des jeunes filles et l'interroge: "Combien faut-il d'aiguillées pour coudre une chemise?" La jeune fille lui répond sans hésiter et Napoléon est si satisfait de sa réponse qu'il la félicite!

    Que lui a-t-elle répondu?

  • Domenech va toucher le gros lot!

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    Dans son édition de vendredi, France Football a révélé le montant des primes versées aux joueurs de l'équipe de France et au sélectionneur suite à la qualification pour la Coupe du Monde 2010. Le grand gagnant n'est autre que Raymond Domenech.

    Alors que le battage médiatique suite à la main de Thierry Henry lors du match France-Irlande de mercredi a pris des proportions insoupçonnées, France Football a comme pour ainsi dire jeté un peu d'huile sur le feu ce vendredi en publiant le montant des primes qui seront versées aux joueurs et au sélectionneur de l'équipe de France pour la qualification à la Coupe du Monde 2010. Au vu des chiffres annoncés, cette main vaut véritablement de l'or !

    Domenech va toucher 862 000 euros
    Mercredi, Raymond Domenech n'a pas simplement sauvé sa tête. Il a également touché le jackpot ! Pour avoir mené à bien sa mission, le sélectionneur devrait, dans les prochains jours, percevoir 862 000 euros ! Une somme colossale qui ne devrait que renforcer un peu plus le malaise actuellement palpable dans l'opinion publique après cette qualification «miraculeuse». «On passe pour des voleurs ! Raymond Domenech a touché 800 000€ comme prime de match ? C'est du vol !», s'est d'ailleurs permis de lancer l'animateur télé Christophe Dechavanne sur Europe 1 ce vendredi avant de s'engouffrer lui-aussi dans la brèche géante de la démagogie, activité devenue à la mode depuis deux jours. Même si son idée de pétition pour que le match soit rejoué apparait grotesque, sa réaction concernant le montant des primes est symptomatique d'une gêne d'autant plus importante que la qualification n'est guère glorieuse.

    236 000 euros pour être en tribunes !
    Outre Domenech et ses adjoints, 43 joueurs ayant participé à la campagne des éliminatoires de la Coupe du Monde 2010 seront également récompensés de manière pour le moins juteuse. En fonction de leur contribution. En d'autres termes, en fonction du nombre de matches joués, du nombres de victoire… L'exemple le plus parlant concerne Aly Cissokho. Convoqué pour la première fois en équipe de France pour les barrages, le défenseur lyonnais n'a pas disputé la moindre minute sous le maillot bleu. Les deux matches face à l'Irlande, ils les a suivi depuis les tribunes, en tant que simple spectateur. Pourtant, cela ne l'empêchera de toucher un joli chèque d'un montant de 236 000 euros (montant issu des primes de la Fédération Française de Football négocié début février 2009 en présence de plusieurs joueurs français dont Thierry Henry, le capitaine, mais également des sommes versés par les différents sponsors de l'équipe de France). Cela frise l'indécence…

    Le Figaro - 20 novembre 2009

       
  • Avions volant à basse altitude... Nouveaux cas de peste pneumonique en Pologne

    Des rapports viennent de tomber indiquant la mort de personnes, ayant des symptômes semblables à la peste pneumonique dans un centre d'urgence à Bialystok dans le nord-est de la Pologne.  
     
     Un médecin a rapporté avoir soigné trois patients avec des symptômes semblables à ceux de la peste pneumonique, y compris les poumons brûlés.
    L’un des patients est mort dans ses bras. Le médecin a indiqué qu'il semble que ce soit une infection bactérienne et qu'aucun antibiotique ne peut fonctionner. Il a également pensé que ce pourrait être une souche plus virulente que celle de la grippe porcine.  
     
     Les victimes viennent de petits villages près de Bialystok.  
     
     Des avions volant à basse altitude ont été entendus dans la région il y a quelques nuits de cela.  
     
     Des cas semblables à la peste pneumonique ont également été rapportés en Lithuanie, près de la frontière Polonaise et de Bialystok.  
     
     L’apparition d’une maladie qui ressemble à la peste pneumonique en Pologne peu de temps après que des avions volant à basse altitude aient mené des missions non expliquées en PLEINE NUIT, DANS LA MEME ZONE OU DES CAS ONT ETE SIGNALES, présente des parallèles avec les récents événements en Ukraine.  
     
     Des témoins avaient rapporté en Ukraine que des avions volant à basse altitude et pulvérisant une substance d'aérosol, peu de temps avant que la peste pneumonique ait été diagnostiqués sur des victimes quelques jours plus tard.  
     
     Le gouvernement ukrainien et l'OMS ont alors vite déclaré que le virus de la grippe porcine avait subi une mutation pour devenir plus dangereuse et ont imposé la loi martiale.  
     
     Voici un email de Pologne :  
     
     Mon ami, un médecin, qui travaille dans le service d’urgence de Bialystok (nord oriental de la Pologne) m'a appelé disant qu'il a eu 3 cas de patients présentant des symptômes semblables à la peste pneumonique. « Si c'est le H1N1, alors cela signifie qu'il a changé pour une forme très virulente et qui tue en quelques heures ». Un patient est mort dans ses bras. Je ne sais pas ce qui est arrivé aux 2 autres. Il va m'informer de la situation, mais il s'attend à ce que la situation s’aggrave de beaucoup. Aucun antibiotique ne fonctionne pour la maladie!  
     
     Serait-ce le moyen que le gouvernement polonais a trouvé pour faire payer le peuple polonais de n’avoir pas accepté de prendre le vaccin contre la grippe porcine ? 
      
      
    http://ukraineplague.blogspot.com/2009/11/more-low-flying-spraying-reports-poland.html

    Traduction Alter Info

    Alter Info - 20 novembre 2009


  • La Knesset dénonce une "vague d'antisémitisme" en Ukraine

    Une vingtaine de parlementaires de la Knesset (parlement israélien) ont apposé leurs signatures au bas d'une lettre ouverte aux autorités ukrainiennes visant à protester contre la "vague d'antisémitisme" qui déferle sur l'Ukraine.

    "Nous ne pouvons pas rester indifférents quand pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale un homme qui affiche son soutien au nazisme, nie la Shoah et lance des menaces contre la communauté juive cherche à arriver au sommet de l'Etat. Tout cela risque de provoquer haine et violence à l'égard de nos frères, des organisations juives et de l'Etat hébreu", lit-on dans la lettre dont RIA Novosti a obtenu copie.

    Cette déclaration survient suite à l'enregistrement de la candidature de Sergueï Ratouchniak, maire d'Oujgorod, à l'élection présidentielle en Ukraine qui se tiendra en janvier 2010.

    D'après la lettre, la candidature de Ratouchniak n'est qu'un maillon d'une chaîne d'événements inquiétants, dont la glorification des criminels nazis, notamment du SS-Hauptsturmfuehrer et dirigeant de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne, Roman Choukhevytch. En vertu d'un décret signé par Viktor Iouchtchenko, ce dernier a obtenu le titre de Héros d'Ukraine.

    La lettre ouverte à l'Ukraine a été signée par les membres des principales fractions de la Knesset, notamment les représentants du parti au pouvoir le Likoud, et du grand parti d'opposition Kadima.

     http://fr.rian.ru/

    Alter Info - 20 novembre 2009