http://www.dailymotion.com/video/xbb26w_sarkozy-defend-frederic-mitterrand_news
28 novembre 2009
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28 novembre 2009
http://www.wat.tv/video/sarkozy-casse-pen-r4ml_ljqr_.html
(vidéo publiée il y a un an)
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Le Front National de Haute-Loire dénonce l’indignation sélective de la classe politique auvergnate et des nombreux médias qui n’ont pas jugé bon de réagir après la découverte de l’inscription « Mort aux chrétiens » taguée en lettres rouges sur les portes de la cathédrale de Clermont-Ferrand.
On se souvient pourtant que d’autres inscriptions à caractère raciste fermement condamnées par le Front National (comme les inscriptions antisémites découvertes l’an dernier au Centre socio-culturel de Guitard, par exemple) avaient suscité une toute autre émotion dans la presse locale.
A l’instar d’Erik Faurot, tête de liste du Front National en Auvergne pour les élections régionales de mars prochain, le FN 43 condamne dans les mêmes termes cette énième marque de racisme anti-français et anti-chrétien qui contribue à banaliser gravement le mépris de notre identité nationale.
Pierre Cheynet
Secrétaire départemental du Front National de Haute-Loire
Tête de liste départementale du FN aux élections régionales
Nations Presse Info - 28 novembre 2009
"De la même façon que le Parti socialiste dans les années 1980 a exploité le Front national pour gagner les élections, il s'agit à trois mois des élections régionales d'agiter le chiffon rouge pour faire remonter le Front national", a-t-il ajouté sous les applaudissements.
"Ce n'est pas une pratique qui honore ceux qui ont décidé de la prendre", a insisté le chef de l'Etat. "Tant que je serais président de la République, il n'y aura pas de régularisation générale parce que la régularisation générale a partout été une catastrophe", a-t-il répété.
Nicolas Sarkozy a également fustigé les écologistes. "Quand j'entends nos écologistes parfois dirent qu'ils vont faire campagne sur le thème de la décroissance, est-ce qu'ils savent qu'il y a du chômage?, est-ce qu'ils savent qu'il y a de la misère dans le monde? est-ce qu'ils savent qu'il y a près d'un milliard de gens qui ne mangent pas à leur faim et que la décroissance ça veut dire plus de misère pour tous ces gens-là ?", a-t-il asséné.
"Notre stratégie, c'est celle d'une écologie populaire, nous voulons la croissance, mais la croissance durable, voilà le message que vous devez défendre devant les Français", a lancé Nicolas Sarkozy.
Une nouvelle fois, le président a justifié l'instauration de la taxe carbone, qui a fait grincer pas mal de dents dans son propre camp. "Je vous demande d'avoir le courage d'assumer des choix structurants", a-t-il dit aux cadres de la majorité, ajoutant: "lorsque les Français recevront leur chèque au mois de février, ils comprendront".
Au-delà de l'environnement, le chef de l'Etat a longuement justifié toutes les mesures prises depuis son élection, de la baisse de la TVA dans la restauration au bouclier fiscal, évoquant une "oeuvre gigantesque de modernisation de la France".
Après "l'ouverture des hommes", Nicolas Sarkozy a également invité ses troupes à pratiquer "l'ouverture aux thèmes", citant notamment la loi Hadopi grâce à laquelle "nous sommes de nouveau entendus par les milieux culturels".
"Depuis deux ans et demi, tous les débats sans exception, c'est nous qui les portons. Toutes les initiatives sans exception, c'est nous qui les prenons", a-t-il dit, "vous êtes une famille qui est à un niveau jamais égalé dans toute l'histoire de la droite et du centre!"
AFP. 28.11.09
Les enquêteurs russes ont confirmé samedi la thèse de l'attentat terroriste suite au déraillement dans la nuit du train de passagers Nevski Express reliant Moscou à Saint-Pétersbourg, qui a causé la mort d'au moins 26 personnes selon un bilan provisoire.
"Le groupe d'enquêteurs du comité d'enquête du procureur de Russie a découvert et saisi les restes d'un engin explosif", a indiqué le comité d'enquête du parquet dans un communiqué.
"Selon les estimations des enquêteurs, les données préliminaires font état de l'explosion d'un engin artisanal d'une puissance équivalente à sept kilos de TNT", a déclaré, selon les agences russes, le chef du FSB Alexandre Bortnikov.
"Selon un bilan préliminaire, pas moins de 26 personnes ont été tuées et plus de 100 blessées", a indiqué le communiqué du parquet, précisant qu'"une hausse du nombre de victimes ne pouvait pas être exclue".
Les précédents bilans, tous provisoires, oscillaient entre 25 et 39 morts, selon les sources.
"Le schéma de l'explosion ressemble beaucoup à l'incident qui s'est produit il y a trois ans", a-t-il dit en une apparente allusion à l'attentat à la bombe qui avait fait dérailler le même Nevski Express en août 2007, faisant 60 blessés.
Une enquête criminelle pour terrorisme a été ouverte, selon le parquet.
Dans la matinée, la télévision publique avait diffusé en direct une vidéoconférence entre le président Dmitri Medvedev et les principaux responsables de la cellule de crise. Le président a pressé les forces de l'ordre de "faire en sorte d'éviter le chaos car la situation est dure pour les nerfs". "Il faut que la police aide les gens", a-t-il lancé.
La catastrophe s'est produite sur une des lignes les plus fréquentées de Russie, Moscou-Saint-Pétersbourg, à 284 kilomètres de l'ancienne capitale impériale, près du village d'Ouglovka, dans une zone de forêts et marécages.
Le déraillement de plusieurs wagons du Nevski Express, train haut de gamme souvent utilisé par les touristes étrangers, a eu lieu vendredi vers 21H30 locales (18h30 GMT) à la limite entre les régions de Novgorod et de Tver (nord-ouest de la Russie)
Au moins trois étrangers se trouvaient à bord du train, selon une source de la société de chemins de fer citée par l'agence Itar-Tass.
Deux hauts responsables, le directeur du fonds de réserves d'urgence Rosreserv Boris Evstratikov et l'ancien sénateur Sergueï Tarassov figurent parmi les morts, a précisé la gouverneur de Saint-Pétersbourg Valentina Matvienko à l'agence Interfax.
Selon une source au sein des forces de l'ordre russes, citée par Interfax, "un cratère d'un mètre de diamètre a été découvert près de la voie ferroviaire, et des témoins affirment avoir entendu une forte détonation avant l'accident".
Au moins cinq wagons ont été affectés à des degrés divers, les trois derniers étant les plus touchés, a constaté sur place un journaliste de l'AFP.
La police a investi la zone et empêchait son accès. Des enquêteurs, tout en confirmant l'existence du cratère, se sont refusés à donner plus de détails.
Le train comprenait 14 wagons et devait transporter près de 660 passagers, selon le ministère russe des Situations d'urgence cité par Itar-Tass.
AFP. 28.11.09
Samedi un coin du voile s'est levée sur l'affaire Myriam Caseiro. Le procureur de la République de Strasbourg (Bas-Rhin), Jacques Louvel, a en effet affirmé lors d'une conférence de presse qui s'est tenue vers 15 heures, que l'enquête s'orientait vers l'hypothèse d'un suicide. Il a souligné par ailleurs que l'ensemble des constatations ne confortaient aucune hypothèse criminelle
Le corps de la jeune Myriam, 18 ans a été retrouvé le 26 novembre vers 14 heures sur la rive allemande du Rhin, en aval de Strasbourg.
Elle avait diparu depuis le 8 nombre dernier
Myriam a disparu le 8 novembre dernier après avoir passé la journée du 8 novembre avec son petit ami, qui l'avait raccompagnée chez ses parents, dans le quartier du Neudorf, à Strasbourg. Elle était ressortie peu après, vers 23h00, sans emporter ni téléphone portable, ni moyens de paiement. Un témoin avait affirmé l'avoir alors vue en conversation avec un homme, qui ne s'est pas présenté malgré l'appel à témoins diffusé dans la presse locale.
La photo de la jeune fille avait été largement diffusée en France et en Allemagne. Outre une enquête de voisinage, les policiers avaient également eu recours à des chiens pisteurs et des cours d'eau avaient été sondés, sans résultats. Une information judiciaire pour «enlèvement et séquestration» a été ouverte il y a une quinzaine de jours.
Le Parisien - 28.11.09
Cette triste affaire n'est pas sans rappeler celle d'Ophélie Bretnacher, 22 ans, dont le corps avait été retrouvé dans le Danube à Budapest
Le président du Front national Jean-Marie Le Pen a ironisé vendredi sur la volonté de Nicolas Sarkozy de "sauver la planète" à propos de sa participation à deux sommets, au Brésil et à Trinidad-et-Tobago, sur le réchauffement climatique, qualifié "marotte idéologique à la mode".
"Par ces voyages insolites, M. Sarkozy entend montrer aux Français et au monde entier qu'il a la ferme intention de "sauver la planète", et qu'il est l'élément clef de la prochaine conférence de Copenhague sur le climat", raille le président du FN.
Mais, ajoute-t-il, les discours à l'étranger du président sur le réchauffement climatique "n'auront pas plus d'efficacité que ses discours en France sur l'insécurité, le chômage ou l'immigration".
"La différence est que les maux dont souffre la France sont réels, alors que l'apocalypse climatique n'est que la dernière marotte idéologique à la mode", conclut M. Le Pen.
AFP. 28.11.09
Cramponné à son guidon, Lucas double d'un solide coup de pédale le deuxième coureur cycliste du peloton. Quelle est sa nouvelle position?
Mais dans l’immense hôtel de Manaus où se tiennent les rencontres, et dans une atmosphère rendue suffocante par les pluies tropicales, Nicolas Sarkozy a assisté, impuissant, aux nombreux désistements des autres chefs d’Etat. Colombiens, Boliviens, Péruviens n’envoient finalement qu’un ministre, voire un diplomate. Le dernier à s’être décommandé, jeudi matin, est le président vénézuélien Hugo Chavez, qui n’a même pas pris la peine d’y mettre les formes. "Je n’ai pas le temps", a-t-il seulement lâché.
Nicolas Sarkozy a tenté tout de même de faire contre mauvaise fortune bon cœur, et de jouer son rôle. "Je fais la proposition suivante: que 20% des crédits (affectés à la lutte contre le réchauffement climatique) pour les trois années qui viennent soient affectés à la protection des forêts, pour éviter la déforestation", a lancé le président français, qui n’a pas oublié qu’il s’exprimait depuis le cœur de la forêt amazonienne.
Mais sur la photo de famille, il n’y a finalement eu que trois chefs d’Etat : Nicolas Sarkozy, bien sûr, son homologue brésilien Lula, et le président du… Guyana, 800.000 habitants. En coulisses, les diplomates français tentent de positiver. L’entretien bilatéral avec Lula, assure-t-on, sera ainsi l’occasion de faire avance le dossier de la vente des Rafale, encore incertaine. Mais la consolation semble bien maigre.
Europe 1 - 27 novembre 2009
A l’occasion du premier jour de l’Aïd al Adha, la fondation Brigite Bardot a dénoncé "l'immobilisme de l'Etat", reprochant au président Nicolas Sarkozy de ne pas être intervenu pour rendre obligatoire l'étourdissement des moutons avant leur abattage rituel.
Le président français "avait promis de 'trancher' si aucune décision significative rapide n’était prise et pour l’heure, aucun engagement concret de l’Elysée n’est parvenu à la fondation Brigitte Bardot mais de simples nouvelles promesses", indique la fondation dans un communiqué. Dénonçant "l'immobilisme de l'Etat", la fondation critique la "désinvolture des autorités face à la souffrance des bêtes et des infractions constatées".
"En 48h, 200.000 moutons seront abattus pour l’Aïd al Adha, dont plus de 70.000 illégalement selon le ministère de l’Agriculture", affirme l'association de défense des animaux. Selon elle, le Conseil français du Culte Musulman avait déclaré ne voir aucun obstacle à l'application de l'étourdissement par électronarcose (choc électronique) conformément à la réglementation européenne de 1974.
Le Figaro - 27.11.09
Des enfants jouent à la marelle. Ils souhaitent colorier les cases avec des couleurs différentes de manière à ce que deux cases de même couleur ne soient pas en contact.
De combien de couleurs au minimum les enfants ont-ils besoin?
Les partisans de l'initiative, menés par l'UDC, le parti populiste, affirment que le minaret, plus qu'un simple signe indiquant la présence d'une mosquée, est "le symbole du pouvoir politico-religieux" que l'islam veut imposer, éventuellement par la force, en Suisse. Aujourd'hui, seulement quatre minarets existent dans le pays et deux sont en projet, dont celui de Langenthal.
Matteo Gianni, politologue, chercheur à l'Université de Genève et membre du Groupe de recherche sur l'islam en Suisse (GRIS), décrypte pour TF1 News les tenants et les aboutissants de ce référendum.
TF1 News : Cette "initiative populaire" s'apparente-t-elle à une opération électoraliste menée par l'UDC sur fond de populisme ou présente-t-elle également un aspect sociétal ?
Matteo Gianni : Il y a un peu des deux. Traditionnellement, l'UDC thématise les questions de l'altérité, de l'étranger et plus globalement de l'immigration, qui est l'un de ses chevaux de bataille. L'objectif électoraliste de cette initiative est donc évident. Néanmoins, il ne faut pas non plus sous-estimer le réel questionnement sur l'islam dans le pays. Dans les réunions publiques, la question des minarets a souvent été utilisée pour emmener une discussion plus générale concernant l'islam en Suisse. Le débat dépasse ainsi largement la question de l'interdiction ou non des minarets.
TF1 News : Justement, le simple fait que l'initiative soit soumise au vote, donc qu'elle ait obtenu 100.000 signatures, signifie-t-il qu'une partie de la société suisse se radicalise vis-à-vis de l'islam ?
M.G. : Oui. Je suis allé dans beaucoup de ces conférences lors de la campagne. Souvent, la lutte contre le minaret était présentée par les partisans de l'initiative comme la lutte contre l'islamisation rampante de la Suisse. D'ailleurs, l'UDC, qui représente environ 25% des voix en règle générale, a touché bien au-delà de son électorat. Les derniers sondages donnent ainsi le "non", soutenu par tout le reste de l'échiquier politique, à 53%, le "oui" à 37% et les indécis à 10%. Il faut donc s'attendre à un résultat serré.
Et il ne fait aucun doute que tout le débat public et politique, très intense au cours des deux derniers mois, va laisser des traces. Il est plausible de penser qu'il y aura relativement rapidement d'autres actions politiques sur la place de l'islam, par exemple autour du voile ou de la burqa (qui par ailleurs est, de nos jours, encore pratiquement inexistante en Suisse).
"Débat sur l'islam, pas sur les minarets"
TF1 News : Peut-on parler d'une déconnexion entre les grands partis et la population sur le sujet ?
M.G. : En partie. Mais si les socialistes et la droite sont contre l'initiative puisqu'ils considèrent qu'elle va exacerber des tensions religieuses pour l'instant inexistantes, cela ne veut pas dire qu'ils ne considèrent pas qu'il n'y ait pas de problème par rapport à la présence musulmane en Suisse. Sur des sujets comme le voile ou la burqa, les lignes de front pourraient changer.
TF1 News : Au final, ce référendum peut-il se transformer en un "pour ou contre" l'islam ?
M.G. : L'hypothèse est plausible. Les débats auxquels j'ai participé ou assisté ont plus porté sur la question de l'islam en général que sur celle des minarets. En ce sens, il est probable que l'enjeu du vote sera plus interprété comme celui sur la place de l'islam que celui sur la place des minarets. Les opposants au texte vont ainsi se prononcer par rapport à la liberté de religion, en faisant remarquer que les musulmans sont plutôt bien intégrés dans le pays et qu'aucune association n'a demandé d'appliquer la charia. Les partisans de l'initiative vont, eux, voter en pensant à l'islam, pas aux minarets.
"La crispation identitaire plus forte que les finances"
TF1 News : Les éventuelles représailles économiques joueront-elles dans le choix des indécis ?
M.G. : C'est l'un des arguments surtout avancés par les partis dits "bourgeois", à savoir ceux du centre-droit. Si la Suisse vote "oui", elle sera en effet le premier pays au monde à interdire la construction de minarets. Les pays musulmans pourraient ensuite la boycotter, voire la stigmatiser. Généralement, ces arguments économiques réussissent à mobiliser chez nous. Mais, paradoxalement, ils sont aussi repris par les partisans du texte. L'UDC fait ainsi remarquer que si les minarets sont acceptés par peur des représailles, cela prouve que l'islam nous impose sa puissance et qu'il faut donc y mettre un frein. Cependant, dans ce cas précis, il semble que la crispation identitaire soit plus forte que l'argument financier.
TF1 News : Comment les musulmans appréhendent-ils cette proposition ?
M.G. : Difficile à dire. 85% des musulmans (ndlr : sur une population estimée à environ 400 000, soit 5%) sont étrangers. Seulement 15% ont la nationalité suisse. Sans surprise, les leaders associatifs se sont prononcés contre le texte, mais de manière modérée, en mettant en avant le risque d'amalgame. La population musulmane elle-même, très hétérogène, n'a pas beaucoup participé aux débats. D'ailleurs, l'une de mes recherches en cours montre que les musulmans se sentent bien intégrés. Ceci peut expliquer leur incompréhension face à l'initiative. Ils sentent donc qu'il s'agit surtout d'un prétexte pour discuter des modalités de leur présence en Suisse.
Un haut responsable de l'Eglise catholique a indirectement exprimé aujourd'hui son désaccord avec le referendum organisé dimanche en Suisse contre la construction de minarets, affirmant qu'un catholique "doit être ouvert aux autres".
"Si quelqu'un veut être catholique, il doit être ouvert aux autres", a déclaré Mgr Antonio Maria Veglio, président du Conseil pontifical de la pastorale des migrants et itinérants, lors d'une conférence de presse de présentation de la 96e journée mondiale des immigrés et réfugiés.
Il était interrogé sur le scrutin organisé dimanche en Suisse à l'initiative de la droite populiste qui demande d'interdire la construction de minarets, accusés de symboliser une revendication de pouvoir politique de l'islam.
Il ne faut cependant pas "être naïf", a relevé Mgr Veglio, regrettant que l'Islam ne pratique pas "la réciprocité". "Mais les chrétiens doivent passer outre", a-t-il ajouté, précisant toutefois que ce discours a du mal à passer chez les chrétiens vivant dans des pays musulmans.
Les évêques suisses avaient déjà plaidé pour "une attitude d'accueil réciproque dans le dialogue et le respect mutuel". "La peur est mauvaise conseillère", avaient-ils averti.
La Suisse compte, selon les dernières statistiques gouvernementales, quelque 400.000 musulmans, dont 50.000 pratiquants, sur une population de 7,5 millions d'habitants, ce qui fait de l'islam la deuxième religion du pays après le christianisme.
Jusqu'à présent, quatre minarets ont été construits à côté de mosquées en Suisse.
Le Figaro - 27.11.09
Après des années de controverse et de difficultés, l'édification de la Grande mosquée de Strasbourg a fait un pas en avant avec la pose de sa coupole, aujourd'hui, jour de la fête de l'Aïd el-Kébir. Vers 11h00, une grue de 500 tonnes a soulevé du sol les 29 tonnes de métal et d'acier de la structure d'un diamètre de 17 m pour une hauteur de plus de 10 m. Elle été délicatement posée sur la vaste salle de prière qui accueillera d'ici l'automne prochain au moins 2.000 fidèles.
Plusieurs centaines de musulmans réunis sur le chantier de la mosquée ont récité "la prière sur le prophète" alors que le soleil perçait la grisaille lors de ce moment qualifié de "hautement symbolique" par Saïd Aalla, le président d'origine marocaine de la Grande mosquée (GMS). "Cette coupole est un signe très fort pour la communauté musulmane car elle identifie bien l'édifice et va donner une "visibilité de l'islam dans la ville" a-t-il commenté.
"Aujourd'hui, on a simplement un lieu de prière sans minaret mais si la communauté le souhaite, elle aura son minaret", s'est engagé l'actuel sénateur-maire PS de Strasbourg, Roland Ries, provoquant des applaudissements nourris de l'assistance.
L'armature de la coupole recevra en décembre sa couverture de cuivre. La salle de prière "sera ouverte à l'ensemble des fidèles, quelles que soient leur origine, race ou ethnie", a-t-il précisé.
Le Figaro - 27.11.09
«J'aimerais bien qu'un jour on ait quand même une Miss France d'origine maghrébine.» Dans une émission de France 5 diffusée ce samedi, une semaine avant l'élection de Miss France, Geneviève de Fontenay apporte sa contribution au débat sur la diversité.
Présenté par Juan Massenya, ce nouveau rendez-vous mensuel, intitulé «Teum-Teum»*, propose à des personnalités d'aller à la rencontre de la banlieue.
Stéphane Guillon à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) et Olivia Ruiz à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) se sont déjà soumis à l'exercice.Pour la dame au chapeau, le rendez-vous a été pris dans le quartier du Mas du taureau, à Vaulx-en-Velin (Rhône). «Je crois qu'il faut être sur le terrain pour se rendre compte des réalités», confie, entre autres, la présidente du Comité Miss France.
*«Teum-Teum», sur France 5, samedi 28 novembre à 14h05
Le parisien - 27.11.09
La caution de 4,5 millions de francs suisses (3 millions d'euros) réclamée par la justice suisse doit encore être versée, a-t-il précisé.
Le chalet du cinéaste à Gstaad, une station huppée des Alpes suisses, sera en outre équipé d'un dispositif de surveillance électronique.
Une fois muni d'un bracelet-émetteur à la cheville, Roman Polanski pourra, après plus de deux mois de détention, quitter enfin la prison de Winterthour (canton de Zurich) où son avocat suisse, Me Lorenz Erni, s'est entretenu avec lui durant environ une heure vendredi matin, ont constaté les journalistes présents.
Pendant ce temps, à 160 km de là, d'autres journalistes et photographes faisaient le pied de grue devant le chalet de bois clair du réalisateur.
Sa légère clôture de bois n'offre qu'une protection illusoire contre la curiosité des journalistes qui ont pu observer l'arrivée d'un ouvrier vendredi matin, sans doute pour préparer l'arrivée du maître de maison. Une voiture de patrouille de la police locale a aussi effectué un rapide passage, sans s'arrêter.
L'arrestation du cinéaste à sa descente d'avion le 26 septembre à Zurich, où il était l'invité d'honneur du festival de cinéma, avait soulevé un tollé. Les milieux du spectacle avaient notamment dénoncé un "piège" tendu au réalisateur, réclamé par la justice américaine pour des relations sexuelles avec une mineure de 13 ans en 1977.
Roman Polanski, 76 ans, sera en Suisse le premier détenu sous mandat extraditionnel à bénéficier d'une mesure de liberté sous surveillance électronique.
Les juges du Tribunal pénal fédéral (TPF) de Bellinzone (sud de la Suisse) ont estimé que le dispositif, allié à la forte caution réclamée, devrait le dissuader de prendre la fuite vers la France toute proche, d'où il ne pourrait être extradé grâce à sa nationalité française.
Le cinéaste pourra en tout cas passer Noël en famille, non loin des demeures des nombreuses autres célébrités de Gstaad, dont Johnny Hallyday, qui s'y est installé fin 2006 pour échapper au fisc français.
En bon voisin, le chanteur français a proclamé sa solidarité avec le cinéaste. "Trente-deux ans plus tard, alors que la victime demande l'arrêt des poursuites et que cet homme a changé de vie, je me dis que la façon dont tout cela s'est déroulé n'est pas très juste", a-t-il jugé en octobre. Dénonçant "un guet-apens", il a demandé qu'on "foute la paix" à Polanski.
Une fois chez lui, le cinéaste devra encore attendre la décision de la justice suisse sur la demande d'extradition vers les Etats-Unis, où il encourt jusqu'à deux ans de prison.
La procédure pourrait être longue puisque ses défenseurs ont annoncé que Roman Polanski avait l'intention d'épuiser, si nécessaire, toutes les voies de recours.
AFP. 27.11.09
Alors que l’agence de presse russe Novosti annonçait hier encore, sur la foi d’éléments fournis par les services du premier ministre russe, qu’« une rencontre de M. Poutine avec le président français Nicolas Sarkozy est prévue », l’Elysée vient de livrer l’agenda officiel du chef de l’Etat. Cette entrevue n’y figure pas. Mieux : Nicolas Sarkozy a préféré ne pas être en France durant tout le séjour de Vladimir Poutine. Il sera jeudi à Manaus, au Brésil, au sommet des Etats… de l’Amazonie ! Et vendredi à Trinidad-et-Tobago, île de la mer des Antilles, au large du Venezuela, pour le sommet… du Commonwealth !
A la façon dont Nicolas Sarkozy, qui ne voulait pas affronter la fronde des élus locaux, était parti en Arabie saoudite et avait chargé François Fillon de se rendre à sa place au récent Congrès de l’association des maires de France, le chef de l’Etat a chargé le premier ministre de trouver un moment dans son emploi du temps pour rencontrer son homologue russe. Aucun rendez-vous entre Vladimir Poutine et François Fillon n’a encore été fixé.
NOVOpress - 21.11.09
Le cinéaste Roman Polanski, qui a reçu le feu vert du gouvernement suisse pour attendre son éventuelle extradition vers les Etats-Unis dans son chalet de Gstaad, reste l'objet d'une "notice rouge" sur les personnes recherchées, a rappelé jeudi Interpol.
"A la suite de la décision du ministère suisse de la Justice d'une remise en liberté sous caution de Roman Polanski, Interpol a rappelé dans une note à ses 188 pays-membres qu'il reste aussi l'objet d'une notice rouge délivrée à la suite d'une demande des autorités américaines", a indiqué l'organisation internationale de police criminelle, dont le siège est à Lyon.
Cette "notice rouge" est "utilisée pour demander l'arrestation provisoire en vue d'extradition d'individus recherchés, fondée sur un mandat d'arrêt ou une décision de justice".
Le ministère suisse de la Justice a annoncé avoir donné son feu vert à une libération sous caution de M. Polanski, détenu depuis deux mois sur mandat américain.
Cette libération est assortie d'une caution de trois millions d'euros, d'une assignation à résidence et du port d'un bracelet électronique dans l'attente d'une éventuelle extradition aux Etats-Unis où le réalisateur est recherché pour une histoire de moeurs vieille de trente ans.
Le Figaro - 26.11.09
Un peu plus d'un an après la brève guerre en Géorgie, le pays négociateur du cessez-le-feu d'août 2008, régulièrement violé par Moscou, s'apprête à vendre des bateaux de guerre à la Russie. Certains, assurément, y verront un symbole politique embarrassant.
Exposé depuis lundi à Saint-Pétersbourg, le porte-hélicoptères Mistral est l'un des fleurons de la marine nationale, le plus gros navire de guerre français après le Charles-de-Gaulle (200 mètres de long, 32 de large). Surnommé «le couteau suisse» pour ses qualités de polyvalence, il peut transporter une quinzaine d'hélicoptères, treize chars Leclerc ou un petit millier d'hommes. Il est aussi doté d'une capacité de commandement et d'un hôpital de 70 lits.
«Le Mistral, c'est le nec plus ultra en matière de BPC (bâtiment de projection et de commandement)», résume un marin. Un bijou que de nombreux pays nous envient. C'est bien pour cela que les Russes, qui cherchent à se doter d'une force d'attaque amphibie et rapide, le veulent. Les négociations sont aujourd'hui entrées dans leur phase finale. Après avoir fait une offre, les Français attendent une réponse de Moscou «dans les prochaines semaines». À terme, le contrat devrait concerner cinq Mistral.
Si Moscou et Paris se félicitent, la vente du Mistral fait grincer des dents dans les anciennes républiques soviétiques, surtout le long de la mer Noire, où les tensions avec Moscou sont récurrentes. Les voisins craignent que la Russie utilise les navires de guerre français dans la Baltique et dans la mer Noire pour contrecarrer l'extension de l'Otan à l'est et faire reculer l'influence occidentale dans son ancienne arrière-cour.
Les Géorgiens, qui se sentent toujours menacés par le nouvel impérialisme russe, réclament l'annulation du projet. «La Russie veut restaurer son statut de grande puissance en rétablissant son influence sur les anciennes républiques d'URSS. Le Mistral est un bateau d'assaut formidable pour attaquer la Géorgie ou les pays Baltes. C'est comme si on donnait une arme de pointe à un bandit. Voilà pourquoi nous avons peur », explique Alex Rondeli, le président de la Fondation géorgienne pour les études internationales et stratégiques.
Commentant la décision de son pays, le commandant de la marine russe, l'amiral Vyssotski, l'a d'ailleurs carrément reconnu, se référant à l'invasion de la Géorgie en août 2008 : un tel navire aurait permis à la flotte de la mer Noire «d'accomplir sa mission en 40 minutes au lieu de 26 heures» ! Les pays Baltes, eux aussi, s'inquiètent. Le chef de la diplomatie estonienne, Urmas Paet, exige de savoir si le bateau sera fourni «avec ou sans équipement de haute technologie».
À Paris, on minimise ces critiques en rappelant que le navire sera fourni aux Russes «nu, sans système d'armes». «On ne peut pas dire qu'on veut créer un continent de stabilité avec la Russie, bâtir un partenariat avec elle, tenter de rallier Moscou sur les grands dossiers du moment, comme le nucléaire iranien, et refuser de leur vendre des armes. Ce serait en contradiction avec notre discours », défend une source proche du dossier.
La nécessité de fournir du travail aux chantiers navals de Saint-Nazaire aurait pesé lourd dans la décision et fini par vaincre les réticences initiales de l'Élysée. Face à cette perspective économique et financière, le code de bonne conduite européen sur les exportations d'armes, qui stipule la nécessité «de prévenir l'exportation d'équipements qui pourraient être utilisés à des fins de répression interne ou d'agression internationale ou contribuer à l'instabilité régionale» n'a pas fait le poids…
Le Figaro - 26 novembre 2009