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  • Tchétchénie: "les terroristes doivent être éliminés comme des rats"

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    (Cliquez sur la carte pour la voir en totalité)
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    "Veuve noire" tchétchène
    Les extrémistes responsables des attentats "monstrueux" comme ceux commis hier dans le métro de Moscou doivent être éliminés "comme des rats", estime aujourd'hui le président tchétchène Ramzan Kadyrov dans une tribune au journal Izvestia.

    "Nous avons toujours considéré et considérons que les terroristes doivent être traqués et débusqués jusque dans leurs tanières, qu'il faut les empoisonner comme des rats, les écraser et les anéantir", écrit Ramzan Kadyrov au lendemain du double attentat suicide qui a fait 39 morts à Moscou.

    La Tchétchénie elle-même "a perdu par la main des terroristes son premier président Akhmad Kadyrov, elle a perdu des personnages religieux et publics célèbres, elle a perdu des instituteurs, des médecins, des enfants, des femmes, des vieillards...", rappelle-t-il.

    "Il faut prendre les mesures les plus dures, on ne peut pas venir à bout de ce fléau par la seule persuasion ou par des mesures éducatives", souligne Ramzan Kadyrov, ancien rebelle devenu en 2007 président tout puissant et redouté de la Tchétchénie avec le soutien du Kremlin.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, les attentats d'hier ont été commis par des groupes liés à la région du Caucase du Nord, ont indiqué les autorités. Néanmoins, aucun groupe n'a encore revendiqué ces attentats qui interviennent alors que les forces russes ont multiplié ces derniers mois les opérations contre les rebelles du Caucase, tuant notamment en mars deux de leurs dirigeants.
    Le Figaro - 30 mars 2010
     
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  • "L'interdiction du voile intégral n'est pas une priorité"

    Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP) a jugé aujourd'hui que la question de l'interdiction du port du voile intégral ne constituait "pas une priorité".

    "Il y a bien d'autres sujets singulièrement plus pressants dont on doit s'occuper", a-t-il déclaré à la presse en citant notamment "l'emploi", "la situation économique et sociale", "l'avenir de l'industrie et de l'agriculture" ou encore "la réforme des retraites".

    Le Premier ministre François Fillon annonçait hier qu'il souhaitait légiférer "dans les prochaines semaines", sur la base de la proposition de loi UMP et un rapport du Conseil d'Etat, en allant "le plus loin possible sur la voie de l'interdiction générale".

    M. Fillon a également demandé le vote au préalable d'une résolution fixant les grands principes ("toute la France dit non au voile intégral", selon le texte proposé par la mission d'information parlementaire). "Je vous invite à l'inscrire à l'ordre du jour dans les meilleurs délais", a-t-il dit.
    Cette question n'a pas été abordée ce matin en conférence des présidents, a indiqué M. Accoyer.

    Sur Europe 1, le ministre des Relations avec le Parlement Henri de Raincourt a précisé que la résolution serait votée "au mois d'avril". Le projet de loi viendra ensuite "décliner les mesures qu'il faut prendre pour atteindre" cet objectif général.

    Le Figaro - 30 mars 2010

  • Chez nous, en France...

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    (Cliquez sur la photo)
    Le Conseil d'Etat, appelé à étudier les bases juridiques qui permettraient d'interdire le port du voile intégral, écarterait la possibilité d'une interdiction générale, écrivent samedi Le Figaro et le Journal du Dimanche (JDD).

  • Une vengeance des "veuves noires" de Tchétchénie?

    Les Moscovites, en état de choc après le double attentat qui a fait 38 morts dans le métro de la capitale, ont rapidement entendu des déclarations de leurs dirigeants, aussi ferme l'un que l'autre. Le président Dmitri Medvedev a affiché son intention de poursuivre "la politique de la répression de la terreur et de la lutte contre le terrorisme. Nous allons poursuivre les opérations contre les terroristes sans compromis et jusqu'au bout".

    Quant au Premier ministre Vladimir Poutine, qui a interrompu un déplacement en Sibérie, il a affirmé: "Les terroristes seront anéantis". Un ton martial qui rappelle celui qu'il avait employé à l'automne 1999, pour le lancement de "l'opération anti-terroriste" de l'armée russe en Tchétchénie après une série d'attentats attribués aux indépendantistes de cette province. Il avait alors promis de "buter les terroristes jusque dans les chiottes".

    De son côté, le chef des services spéciaux russes (FSB), Alexandre Bortnikov, a indiqué que "selon la version préliminaire, les attentats ont été commis par des groupes terroristes liés à la région du Caucase du Nord". "Nous privilégions cette version", a-t-il ajouté, cité par les agences russes.

    Une vengeance des "veuves noires" de Tchétchénie?

    Le service de presse du FSB et le maire de Moscou, Iouri Loujkov ont par ailleurs affirmé que ces attaques auraient été commises par des "femmes kamikazes", équipées de ceintures d'explosifs. Pour les Russes, cette annonce ressemble à une signature: celle des "veuves noires", des militantes tchétchènes ainsi surnommées car elles commettent des attentats suicide pour venger leurs proches.

    Pour un certain nombre d'experts, cette double attaque, sur fond d'opérations d'envergure dans le Caucase russe visant la rébellion islamiste, constituerait bien une vengeance à l'égard des forces russes. L'une des explosions a d'ailleurs été déclenchée dans la station Loubianka, juste en-dessous du siège du FSB sur la place qui porte le même nom.

    Les menaces des rebelles s'étaient intensifiées depuis la mort de deux de leurs leaders emblématiques. Mercredi dernier, les forces de l'ordre ont abattu un proche allié du chef tchétchène Dokou Oumarov, Anzor Astemirov, responsable notamment d'une attaque en octobre 2005 en Kabardino-Balkarie (Caucase du Nord) qui avait fait plus de 100 morts. Et le 6 mars, le FSB a annoncé avoir abattu en Ingouchie (Caucase russe) un autre chef de la guérilla islamiste, Saïd Bouriatski, auteur selon les services secrets de l'attentat contre le train Nevski Express le 27 novembre, qui avait fait 28 morts.

    Les violations des droits de l'Homme renforcent la base du terrorisme

    Selon le centre américain d'analyse spécialisé IntelCenter, "la version la plus probable est que l'Emirat du Caucase dirigé par Dokou Oumarov est derrière" les explosions à Moscou. Ses membres ont menacé à deux reprises ces derniers mois de s'en prendre "à des civils russes à domicile", note-t-il. "Ce groupe a à la fois démontré sa capacité à mener ce genre d'attentat et en a exprimé l'intention", relève-t-il dans une note.

    Mais les explosions du métro démontrent aussi l'échec de la stratégie gouvernementale. "Les combattants caucasiens pratiquent depuis 2007 l'islam le plus extrémiste, mais leur terrorisme canalise un mécontentement" général de la population, dont "les droits sont régulièrement foulés aux pieds", estime Oleg Orlov, directeur de l'ONG Memorial.

    "Malgré les efforts du pouvoir pour établir un dialogue avec le Caucase du Nord, il n'y a toujours pas de changements visibles dans cette région", note Grigori Chvedov, chef du portail d'informations indépendant kavkaz-uzel.ru. "Les droits de l'Homme y sont toujours violés (...) ce qui renforce la base du terrorisme", dit Chvedov qui affirme craindre une poursuite des actes terroristes en dehors du Caucase.

    L'Express - 29 mars 2010

  • Moscou: le leader du PC demande le rétablissement de la peine capitale pour les terroristes

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    Guennedi  Ziouganov
    Il faut rétablir la peine capitale pour les auteurs de crimes graves, notamment les terroristes, a déclaré lundi le leader du Parti communiste de Russie (KPRF) Guennadi Ziouganov commentant les deux attentats qui ont fait lundi matin 38 morts et plus de 60 blessés dans le métro de Moscou.

    "Nous déclarons depuis longtemps que notre pays n'est pas prêt à abolir la peine de mort. Il faut rétablir la peine capitale pour les crimes particulièrement graves. Il est difficile d'imaginer un crime plus grave que celui perpétré ce lundi", a indiqué M.Ziouganov devant les journalistes.

    Lors de son adhésion au Conseil de l'Europe en 1996, la Russie s'est engagée à abolir la peine de mort et à signer le Protocole 6 à la Convention européenne des droits de l'homme, prévoyant l'interdiction de cette sanction pénale. Signé en 1997, ce protocole n'a toutefois jamais été ratifié par le parlement du pays. En novembre 2009, la Cour Constitutionnelle de Russie a prorogé le moratoire sur la peine capitale décrété en février 1996.

    M.Ziouganov a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et sa sympathie aux blessés, avant d'appeler à renforcer le contrôle de la situation criminelle et à oeuvrer pour améliorer les conditions de vie dans le Caucase du Nord.

    L'enquête privilégie la piste caucasienne des attentats dans le métro moscovite.

    RIA NOVOSTI - 29 mars 2010

  • La piste du Caucase du Nord

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    Alexandre Bortnikov, directeur du FSB  (Cliquez sur la photo)
    MOSCOU, 29 mars - RIA Novosti

    Un groupe terroriste provenant du Caucase du Nord pourrait être impliqué dans les attentats perpétrés dans le métro de Moscou lundi matin, a annoncé le directeur du Service fédéral de sécurité (FSB) Alexandre Bortnikov lors d'une réunion convoquée par le président russe.

    "Selon la version préalable, ces attentats ont été commis par des groupes issus du Caucase du Nord. Il pourrait même s'agir de la piste principale, après la découverte des fragments de corps des deux femmes kamikazes originaires du Caucase du Nord", a indiqué le chef du FSB.

  • Un acte de guerre contre la Russie

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    Moscou, 29 mars 2010  (Cliquez sur la photo)
    Libres propos de Xavier Moreau

    On retrouvera sans doute derrière cet acte, des terroristes caucasiens, peut-être tchétchènes ou ingouches, mais cela n’a guère d’importance. La situation en Tchétchénie est normalisée, et un attentat à Moscou, aussi sanglant soit-il n’a aucune chance de déstabiliser le pouvoir tchétchène. Il faudrait pour cela, s’en prendre directement au Président Khadirov. Ce n’est donc pas une action des indépendantistes, dans un but de reconnaissance politique.

    Cette opération est un acte de guerre contre la Russie, sans autre mobile que de déstabiliser son administration. Elle a été planifiée avec soin comme le confirme la simultanéité des attaques et la présence de femmes accompagnant les deux kamikazes. Les deux stations visées sont également symboliques, l’une correspond au siège du FSB, l’autre à l’agence de presse gouvernementale, RIA Novosti.

    Cette constatation réduit les possibilités sur le ou les instigateurs présumés. La Russie ne manquera certainement pas de soupçonner son voisin géorgien, qu’elle accuse d’abriter des camps de terroristes, notamment dans les gorges de Pankisi. Le Président géorgien, abandonné peu à peu par l’Occident, chercherait ainsi à provoquer la Russie, en entraînant une riposte militaire, qui le ferait passer de nouveau pour une victime de « l’impérialisme russe ». Ce serait un élément supplémentaire pour maintenir la Géorgie dans un état de crise permanent, et de tenter ainsi de sauver son pouvoir chancelant.

    Les services de sécurité intérieure russes ont été très efficaces ces dernières années pour retrouver les auteurs des différents attentats qui ont frappé la Russie. Il y a de fortes chances qu’ils réussissent une nouvelle fois à identifier les terroristes. Si la piste géorgienne s’avère être la bonne, il faut souhaiter que la Russie ne tombe pas dans le piège qui lui est tendu.

    NPI - 29 mars 2010

     Ndb: Le FSB (ФСБ) ou « Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie », en russe Federalnaïa Sloujba Bezopasnosti Rossiyskoï Federatsii (Федеральная служба безопасности Российской Федерации) est un service secret de la Russie, chargé des affaires de sécurité intérieure. Le FSB est le principal successeur de l'ancien KGB, dissous en novembre 1991 après le putsch de Moscou.

    Le siège du FSB est situé dans la Loubianka, à Moscou.

  • Insulte au drapeau: la réponse de la FNAC

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    Nous vous avions alerté ici du sort réservé au drapeau français pour un concours de photographie organisé par la FNAC.
    Devant les réactions provoquées par cette information parue sur notre site dès le 20 mars, la FNAC a réagit en communiquant cette réponse :

    « J’ai bien pris note de votre message relatif à la parution dans le quotidien Métro du 19 mars dernier, d’un article sur le Marathon photo de la Fnac Nice. Si la photo retenue dans cet article vous a choqué, vous m’en voyez sincèrement désolé, car ce n’était nullement l’intention du jury de cet évènement. Afin de dissiper tout malentendu, je souhaite vous apporter des précisions à propos de l’organisation de cette manifestation. Le marathon Photo de la Fnac Nice s’est tenu le samedi 6 mars et les participants devaient illustrer trois thèmes :

    * Le reflet dans tous ses états
    * De haut en bas, de bas en haut
    * Politiquement incorrect

    Le jury s’est rassemblé jeudi 18 mars pour délibérer et élire les 3 lauréats du Marathon Photo, un par thème, ainsi que 22 photos dites « coup de coeur ». La photo, diffusée par le quotidien Métro, est issue de la thématique « Politiquement incorrect ». Le jury a remarqué cette photographie pour sa traduction impactante du thème, sans aucune intention de manquer de respect au drapeau français..

     Cependant la Fnac, sensible à votre témoignage, a décidé en accord avec l’auteur de la photographie de retirer la photo de la liste des lauréats du Marathon photo de la Fnac de Nice. Et à ce titre, nous nous engageons à ne pas en assurer la diffusion. »

    NPI - 29 mars 2010

  • Sarkozy exhorte Obama à changer le monde...

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    29 mars 2010 (Cliquez sur la photo)
    Nicolas Sarkozy a fait la leçon lundi aux Américains en les appelant à rejoindre l'Europe en matière de régulation financière et de gouvernance mondiale, au premier jour de sa visite aux Etats-Unis.

    Pendant une heure d'un discours improvisé et d'un échange convenu avec des étudiants de l'université Columbia à New York, M. Sarkozy a sommé l'Amérique "d'échanger" avec l'Europe pour "inventer ensemble de nouvelles réponses" aux défis du XXIe siècle, estimant qu'"une seule nation, aussi forte soit-elle, ne peut pas imposer ses vues au monde entier".

    "Europe et Etats-Unis, nous pouvons inventer les règles de l'économie de demain, nous avons besoin que le grand peuple américain comprenne que l'absence de règles tue la liberté", a-t-il commencé. "L'économie sans règle, le marché sans règles, ce sera la mort du capitalisme".

    Parmi les chantiers qu'il souhaite ouvrir pendant la présidence française du G20 en 2010, M. Sarkozy a indiqué qu'il plaiderait mardi auprès de son homologue Barack Obama pour la "stabilité des prix des matières premières" et "la définition d'un nouvel ordre monétaire international".

    "Le dollar n'est plus la seule monnaie du monde", a-t-il lancé aux quelque 300 étudiants venus poliment l'écouter sous la rotonde de la prestigieuse université Columbia, qui a produit de nombreux prix Nobel d'économie...

    Après l'échec du sommet de Copenhague sur le climat, Nicolas Sarkozy a aussi demandé aux Etats-Unis de soutenir sa volonté de mettre en place une "nouvelle gouvernance" du monde, qui ferait une place à l'Inde, au Brésil, au Mexique ou à l'Afrique du Sud au Conseil de sécurité de l'ONU.

    Quelques heures après le double attentat du métro de Moscou qui a fait au moins 38 morts, il a également étendu le champ de cette nécessaire coopération transatlantique à la lutte contre le terrorisme.

    "Quand New York a été attaqué, ce sont toutes les démocraties du monde qui ont été attaquées. Et quand Moscou est attaqué, c'est nous tous qui sommes attaqués", a-t-il insisté en promettant à son auditoire américain que les soldats français resteraient "à (leurs) côtés en Afghanistan".

    Tout au long de son propos, Nicolas Sarkozy a pris soin d'illustrer sa complicité avec le président américain, afin de tordre le cou aux commentaires sur les petites tensions qui ont parasité leurs relations.

    Ainsi, il a salué un chef d'Etat "en avance" sur son pays. "Ne soyez pas en retard par rapport à votre président sur la régulation économique, sur la défense de l'environnement", a-t-il lancé.

    Surtout, le président français a lancé un hommage appuyé à Barack Obama pour avoir réussi à imposer sa réforme de l'assurance santé.

    "Il voulait la réforme, il l'a menée, qu'il en soit félicité", a déclaré M. Sarkozy. Des félicitations au goût acide, puisqu'il n'a pu s'empêcher de relever l'avance de la France en la matière. "En France, on vous demandera pas votre carte de crédit pour vous accepter à l'hôpital", a-t-il relevé sous les applaudissements. "Bienvenue dans le club des Etats qui ne laissent pas tomber les gens malades".

    Après son discours, le président et son épouse Carla Bruni ont lancé à l'Alliance française un programme d'échanges entre écoles d'art françaises et américaines, au nom de la fondation de la Première dame.

    Nicolas Sarkozy retrouvera Barack Obama mardi à Washington, pour une première rencontre à la Maison Blanche conçue pour célébrer l'entente entre leurs deux pays. Signe de cette complicité, les deux présidents dîneront avec leurs épouses Michelle et Carla dans les appartements privés de la Maison Blanche.

    Le Point - 29 mars 2010

  • La visite de Merkel en Turquie ravive la polémique sur "l'intégration"

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    29 mars 2010  (Cliquez sur la photo)

    Alors que la chancelière allemande Angela Merkel entamait lundi une visite en Turquie, l'Allemagne se lançait dans une nouvelle polémique sur l'intégration des quelque 2,5 millions d'immigrés turcs.

    Angela Merkel qui effectue sa première visite en Turquie depuis 2006, a réaffirmé avant son départ: "Nous voulons que les gens qui vivent depuis de nombreuses générations chez nous s'intègrent à ce pays".

    "Cela signifie évidemment que la langue allemande soit apprise et que les lois allemandes soient respectées", a ajouté la chancelière "conservatrice". Une déclaration qui sonne comme une mise au point après que le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a mis le feu aux poudres en appelant à la création de lycées turcs en Allemagne.

    "En Turquie, nous avons des lycées allemands, pourquoi ne devrait-il pas y avoir de lycées turcs en Allemagne ?", s'est-il interrogé dans une interview à l'hebdomadaire Die Zeit.

    Cette proposition, bien qu'elle ne soit pas nouvelle, a suscité la désapprobation d'une grande partie de la classe politique qui accuse le dirigeant de vouloir entraver l'intégration des immigrés turcs.

    La chancelière y a d'ailleurs opposé une fin de non-recevoir, martelant ne "rien voir de bon" dans cette idée.

    L'association Communauté turque en Allemagne a estimé pour sa part dans un communiqué que "cela ne résoudrait pas le problème de l'éducation des enfants turcs et ne constituerait pas une alternative au système scolaire allemand".

    M. Erdogan avait déjà suscité un tollé en février 2008 en mettant en garde ses compatriotes immigrés contre l'assimilation. "Personne ne peut exiger de vous l'assimilation", avait-il scandé devant quelque 20.000 personnes à Cologne.

    Quelque 1,8 million de personnes possèdent un passeport turc, auxquelles s'ajoutent 700.000 Allemands d'origine turque, constituant la première communauté étrangère en Allemagne. A eux seuls, les Turcs représentent un quart des 6,75 millions d'immigrés.

    D'aucuns s'inquiètent depuis plusieurs années du repli de certains Turcs qui, parfois, trente ans après leur arrivée, ne parlent toujours pas allemand et vivent dans des "sociétés parallèles".

    Des affaires de crimes dits d'honneur ou de mariages forcés ont ces dernières années choqué l'Allemagne et suscité des amalgames. Un ancien sénateur de la ville-Etat de Berlin, Thilo Sarrazin, avait affirmé à l'automne que les immigrés d'origine turque et arabe étaient incapables de s'intégrer et n'avaient "aucune fonction productive si ce n'est celle de tenir un magasin de fruits et légumes".

    Il n'en demeure pas moins vrai que le taux d'échec scolaire est plus important chez les jeunes immigrés qui, bien que nés en Allemagne pour beaucoup, ne maîtrisent pas toujours correctement l'allemand.

    Sociologue d'origine turque et auteur notamment d'un livre sur les mariages forcés, Necla Kelek, assure: "Nous n'avons certainement pas besoin en Allemagne de davantage d'écoles où on parle turc, de sociétés parallèles et de communautés musulmanes". Et de dénoncer les organisations turques présentes en Allemagne qui font tout pour que les immigrés "n'oublient pas qu'ils sont Turcs et qu'ils sont musulmans".

    Pour autant, le co-président des Verts, Cem Özdemir, première personnalité politique d'origine turque à prendre la tête d'un parti, dénonce l'attitude des Allemands de souche vis-à-vis de la communauté turque.

    "Manifestement il y a une allergie contre tout ce qui a à voir avec la Turquie et la langue turque. On a presque l'impression que le turc, c'est la langue des lépreux", a dénoncé lundi M. Özdemir, généralement critique à l'égard de son pays d'origine, dans le quotidien Süddeutsche Zeitung.

    Le Point - 29 mars 2010

  • Un lycéen de 20 ans blessé au couteau à Drancy

    Un lycéen a été blessé ce matin à la jambe et au bras par trois personnes armées de couteau, devant son établissement à Drancy, en Seine-Saint-Denis), a-t-on appris de source policière.

    Les faits se sont produits entre 8h30 et 09h00, devant l'entrée du lycée Eugène Delacroix.  Les trois agresseurs ont pu prendre la fuite. Ils n'ont pas été identifiés mais ne sont "a priori" pas du lycée, selon la source policière.

     Le lycéen, âgé d'une vingtaine d'années, était toujours hospitalisé en fin d'après-midi.

    Le Figaro - 29 mars 2010

  • Deux homos tabassés à Nice: ils s'embrassaient en public

    Deux homosexuels qui affirment avoir été passés à tabac samedi après-midi dans un jardin public de Nice, dans les Alpes-Maritimes, ont porté plainte pour "coups et blessures volontaires", a-t-on appris de source policière.

    Selon leur récit, publié dans le quotidien régional "Nice Matin", ces deux jeunes âgés d'une vingtaine d'années assurent avoir été abordés par une mère de famille qui leur a demandé de ne plus s'embrasser dans un lieu public fréquenté par des enfants.

    Les deux homosexuels ne se sont pas laissés intimider et ont été pris à partie, selon leur version, par cette trentenaire qui aurait commencé à les insulter et à les frapper. Elle aurait ensuite été rejointe par un groupe de jeunes âgés de 17 et 18 ans qui leur auraient donné des coups de poing et de pied. Pris en charge par les secours, le couple a été hospitalisé avant d'aller porter plainte au commissariat de Nice chargé de l'enquête.

    Le Figaro - 29 mars 2010

  • Deux attentats suicide dans le métro de Moscou: au moins 38 morts

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    (Cliquez sur la photo)
     

    Les terroristes à l'origine des attaques meurtrières dans le métro seront "anéantis", a averti le Premier ministre russe Vladimir Poutine.


    Trente-huit personnes, en plus de deux femmes kamikazes, ont été tuées dans le double attentat suicide commis lundi 29 mars dans la matinée dans le métro de Moscou, selon un nouveau bilan des autorités russes.
    "Le bilan est passé à 38" morts, a déclaré à l'AFP une porte-parole du ministère des Situations d'urgence.
    Le nombre de blessés s'élève à 64, a-t-elle précisé.
    Le bilan de 38 morts ne tient pas compte des deux femmes kamikazes responsables des explosions, a-t-on précisé au ministère.
    La première explosion a eu lieu dans une rame qui se trouvait dans la station Loubianka, située à quelques centaines de mètres du Kremlin, vers 8h locales (4h GMT). La deuxième s'est produite à la station Park Koultoury, également au centre-ville, environ une demi-heure plus tard.
    "Je suis sûr que les services de police et de la justice vont tout faire pour que les criminels soient retrouvés et châtiés", a déclaré Vladimir Poutine cité par l'agence Interfax. "Les terroristes seront anéantis", a-t-il ajouté. Le Premier ministre a interrompu un déplacement dans la ville de Krasnoïarsk en Sibérie pour revenir à Moscou, a annoncé son son porte-parole, Dmitri Peskov. Les attentats auraient été perpétrés par "des groupes terroristes" qui seraient liés à la région du Caucase du Nord.
    "A Park Koultoury, selon les données préliminaires, il s'agissait d'une femme kamikaze. Selon les fragments du corps en train d'être examinés, l'explosif était placé au niveau de la ceinture. La situation est la même à Loubianka", a déclaré le porte-parole du comité d'enquête du Parquet russe, Vladimir Markine.

    "Les gens hurlaient"


    Des images des caméras de surveillance, diffusées sur internet, ont montré des corps inanimés allongés dans l'entrée de la station Loubianka, où les victimes étaient prises en charge par des équipes d'urgentistes.
    "Les gens hurlaient", a déclaré un témoin à la station Park Koultouri. "En deux minutes, la fumée a tout envahi". Certains blessés ont été évacués par hélicoptère vers les services d'urgence des hôpitaux, d'autres étaient conduits vers les ambulances alignées à l'extérieur des stations. Le lycée français de Moscou se situe non loin de la station Loubianka, mais il ne semble pas y avoir de victime française selon l'ambassadeur de France en Russie, Jean de Gliniasty. "Pour l'instant, autant qu'on puisse dire, il n'y a pas de victime française. On fait des vérifications au lycée, dans quelques sièges de firmes", a dit le diplomate sur i>Télé.

    A la recherche de deux complices


    Selon une source au sein des services de sécurité, citée par l'agence Interfax, un avis de recherche a été lancé contre deux femmes qui auraient accompagné les kamikazes jusqu'au métro.
    "Après avoir regardé les vidéos des caméras, des indices ont été recueillis sur deux femmes qui ont accompagné les kamikazes jusqu'à l'entrée du métro. Elles sont recherchées", a déclaré cette source. Un impressionnant dispositif a été déployé près des stations pour venir en aide aux victimes, un hélicoptère s'est notamment posé près de la station Lioubianka. La situation a provoqué des embouteillages monstres et des scènes de panique, de nombreuses personnes ayant été victimes de crises de nerfs. Les autres lignes du métro fonctionnent.

    Un groupe lié au Caucase du Nord


    La lutte contre le terrorisme va continuer "jusqu'au bout" en Russie, a déclaré le président Dimitri Medvedev, qui a ordonné de renforcer la sécurité dans les transports à travers le pays après les attentats. "La politique de la répression de la terreur et de la lutte contre le terrorisme va se poursuivre. Nous allons poursuivre les opérations contre les terroristes sans compromis et jusqu'au bout", a déclaré Dimitri Medvedev lors d'une réunion d'urgence, cité par les agences russes.
    Le président russe a également ordonné le renforcement de la sécurité dans les transports à travers le pays.
    Les autorités russes ont ouvert une enquête pour "terrorisme", a indiqué le comité d'enquête du parquet dans un communiqué. Les bâtiments abritant le quartier général du FSB, les services de renseignement russes, se trouvent juste au-dessus de la station Loubianka.
    "Pour l'instant, nous n'avons reçu aucun appel de revendication", a déclaré le porte-parole du comité d'enquête du Parquet russe, Vladimir Markine. "Selon la version préliminaire, les attentats ont été commis par des groupes terroristes liés à la région du Caucase du Nord. Nous privilégions cette version", a toutefois déclaré le chef du FSB, Alexandre Bortnikov.

    La communauté internationale solidaire de la Russie


    A l'étranger, les réactions de soutien à la Russie se sont multipliées. Nicolas Sarkozy a fait savoir, dans un communiqué, qu'il "condamne avec la plus grande vigueur les deux odieux attentats qui se sont produits ce matin à Moscou" et "assure" la "Russie de l'entière solidarité de la France face à cet acte lâche et ignoble". "Nous souhaitons que tout soit mis en oeuvre pour que les auteurs de tels actes barbares soient arrêtés et amenés à répondre de leurs actes devant la justice", a déclaré d'autre part le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, également dans un communiqué.
    Le président américain Barack Obama a aussi condamné les attentats, les qualifiant "d'actes atroces". "Le peuple américain est solidaire du peuple russe pour s'opposer à l'extrémisme violent et aux attentats terroristes ignobles qui montrent un tel mépris de la vie humaine", a-t-il réagi dans un communiqué. La police de New York a réagi en annonçant un renforcement des mesures de sécurité dans le métro de la mégapole. Le lieutenant John Grimpel, porte-parole de la police new-yorkaise, a indiqué que New York n'était pour le moment sous le coup d'aucune menace particulière et que ces mesures étaient uniquement prises par "précaution".
    De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel a exprimé sa "consternation" et a envoyé un télégramme au président russe pour exprimer ses condoléances.
    Le président polonais Lech Kaczynski a condamné "avec la plus grande fermeté ces actes de barbarie".
    "Au nom de l'Otan, je condamne avec force les attaques terroristes survenues aujourd'hui à Moscou", a également déclaré le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen dans un communiqué. "Rien ne peut justifier de telles attaques contre des civils innocents", a-t-il ajouté.
    "Je condamne totalement ce qui s'est passé. Au nom du Parlement européen, je tiens à exprimer notre ferme engagement dans la lutte contre le terrorisme. Terrorisme et attaques délibérées contre des civils ne peuvent jamais être justifiés", a affirmé le président polonais du Parlement de l'UE Jerzy Buzek dans un communiqué.

    Le dernier attentat dans le métro de Moscou en août 2004


    Ces attentats interviennent alors que les forces de l'ordre ont multiplié ces derniers mois les opérations d'envergure dans le Caucase du Nord pour y traquer les rebelles. Plusieurs de leurs leaders ont été abattus ces dernières semaines.
    La capitale russe a été touchée ces dix dernières années par une série d"explosions mortelles revendiquées par des militants de la cause tchéchène, mais devenues moins fréquentes ces derniers temps. Le dernier attentat dans le métro de Moscou s'est produit le 31 août 2004 devant l'entrée de la station Rijskaïa, faisant dix morts et plus d'une quarantaine de blessés. L'explosif avait été actionné par une femme kamikaze. Le 6 février 2004, une explosion dans une rame à l'heure de pointe avait fait 40 morts et 134 blessés, entre les stations Avtozavodskaïa et Paveletskaïa.

    - Deux numéros d'urgence ont été mis en place : 007-495- 622-14-30 et 007-495-624-34-40.

    (Nouvelobs.com avec agences) - 29 mars 2010

  • VERMEER

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    La dentellière 
    Vermeer de Delft  (1632-1675)
    (Cliquez sur le tableau)

  • La décadence s'accélère en Angleterre

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    Chris Bryant

    Le ministre britannique chargé des Affaires européennes Chris Bryant a été le premier parlementaire à conclure un mariage civil (partenariat civil) homosexuel au Parlement britannique, lit-on dimanche dans le journal dominical Mail On Sunday.

    La cérémonie s'est déroulée samedi dans l'enceinte du Palais de Westminster. De nombreux hommes politiques britanniques, notamment la ministre pour les Femmes et l'Egalité Harriet Harman ont assisté au mariage célébré entre Chris Bryant et Jared Cranney.

    La cérémonie qui s'est tenue au siège du Parlement a été autorisée par le président de la Chambre des communes, John Bercow.

    "Nous sommes très reconnaissants à M.Bercow ainsi qu'à Mme Harman de nous avoir aidé à faire de ce jour une réalité". Ils se sont chargés de tout: des fleurs, des anneaux de mariage, du repas, a déclaré Chris Bryant.

    Ancien prêtre de l'Église d'Angleterre, Chris Bryant est député de la Chambre des communes depuis 2001.

    En 2005 la Grande-Bretagne est devenue le cinquième pays au monde à autoriser le mariage homosexuel, après les Pays-Bas, la Belgique, l'Espagne et le Canada. Cette loi accorde aux homosexuels "mariés" des droits similaires à ceux des couples hétérosexuels. En cinq ans, quelque 40.000 unions homosexuelles ont été enregistrées.

    RIA NOVOSTI - 28 mars 2010

  • Droit de vote des étrangers aux élections locales

    Communiqué de presse de Marine Le Pen
    Vice-Présidente du Front National

    Marine Le Pen, Vice-présidente du Front National, s’oppose fermement à la proposition de loi constitutionnelle présentée aujourd’hui par le groupe socialiste à l’Assemblée nationale, dans le but d’accorder aux étrangers le droit de vote aux élections locales.

    Elle rappelle que derrière les oppositions de façade, l’UMP et son chef de file Nicolas Sarkozy ont fait savoir à plusieurs reprises leur soutien à cette idée, qu’ils imposeront tôt ou tard au peuple français. Ce sujet comme bien d’autres illustre la coalition de nos « élites » de gauche et de droite contre les intérêts des Français et les droits légitimes auxquels ils peuvent prétendre. Comme nous le révélions pendant la campagne des régionales, l’UMP et le PS sont en phase sur tous les sujets et devraient pour plus de clarté fusionner dans l’UMPS.

    Ainsi, dès 2001 dans son livre « Libre », Nicolas Sarkozy écrivait : « j’avoue ne pas être outrageusement choqué par la perspective de voir des étrangers, y compris non communautaires, voter pour les scrutins cantonaux et municipaux ». En 2005, il récidivait : « Je considère qu’il ne serait pas anormal qu’un étranger en situation régulière, qui travaille, qui paie des impôts et réside depuis au moins dix ans en France, puisse voter aux élections municipales ». Fidèle à sa stratégie d’enfumage, il avait tu cette proposition durant la campagne présidentielle de 2007, de peur de choquer les électeurs du Front National qu’il convoitait alors.

    Son ministre de l’Immigration, Eric Besson, n’est pas en reste. Dans un livre publié à la fin de l’année 2009, « Pour la Nation », il écrivait : « Certains éléments de la citoyenneté ne doivent pas dépendre de la nationalité, en particulier dans le domaine de la vie locale et de la vie sociale » (page 65).

    Pendant le débat sur l’identité nationale, plusieurs responsables de l’UMP ont révélé leur soutien pour le projet, feignant de s’y opposer temporairement pour des motifs électoralistes. Ainsi, Valérie Pécresse en janvier 2010 estimait simplement que cette question « n’est pas la priorité du moment » (deux mois avant les élections régionales ?…). Même chose pour Eric Woerth, qui refusa de condamner le projet, se contentant d’affirmer que « la population française n’est pas prête ». Pour résumer, ce n’est qu’une affaire de temps : on est bien décidé à l’UMP à imposer ce funeste projet aux Français.

    Dénonçant les tartuferies de l’UMPS, le Front National l’affirme clairement : le peuple français non seulement n’est pas prêt, mais bien davantage il rejette et rejettera demain cette idée contraire à la conception républicaine de la nation française, qui lie nationalité et citoyenneté.

    Les Français se sont fait voler leurs avantages économiques et sociaux dans leur propre pays, ils sont victimes de la discrimination positive que le Président de la République et ses copains du CAC40 imposent partout, ils ont tout de même le droit de conserver leur dernier privilège : le droit de vote !

    Altermedia Info - 27 mars 2010

  • Benoît XVI: "ne pas se laisser intimider par les jacasseries"

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    Jésus chasse les marchands du Temple - Gravure de Gustave Doré

    Le pape Benoît XVI, éclaboussé par les scandales de pédophilie au sein de l'Eglise catholique, a déclaré dimanche que Dieu donnait "le courage de ne pas se laisser intimider par les jacasseries", sans toutefois évoquer directement les attaques dont il est l'objet.

    "Jésus marche devant nous et va vers le haut. Il nous conduit vers ce qui est grand, pur, vers le courage qui ne se laisse pas intimider par les jacasseries des opinions dominantes", a dit le pape dans son homélie du dimanche des Rameaux.

    «Il nous conduit vers la disponibilité à offrir son aide et vers la bonté qui ne se laisse pas désarmer même par l'ingratitude», a-t-il poursuivi.

    Federico Lombardi avait affirmé samedi que Benoît XVI n'avait pas été «affaibli» par ces attaques.

    Cette semaine, Benoît XVI a été au coeur d'une polémique de grande ampleur "pour s'être refusé à sanctionnerun prêtre américain accusé d'avoir commis des viols répétés sur 200 enfants sourds entre 1950 et 1974".

    "L'homme peut choisir une voie facile et éviter toute fatigue. Il peut même s'abaisser vers le vulgaire. Il peut sombrer dans les marécages du mensonge et de la malhonnêteté", a affirmé le pape sans mentionner ces affaires.

    Vendredi, l'organe officiel du Vatican, l'Osservatore romano, avait dénoncé "une tentative ignoble d'atteindre à tout prix" le pape, après les révélations faites par le New York Times et reprises dans le monde entier.

    AFP. 28 mars 2010

  • Le nucléaire militaire israélien, un tabou qui s'effrite

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    Selon un communiqué de l’AFP (08/03/2010), Israël annonce faire appel à la France pour la construction d’une centrale nucléaire (Conférence internationale sur le nucléaire civil, Paris 09/03/2010). Il s’agit d’un «projet commun avec la Jordanie voisine, sous la supervision de la France qui fournirait la technologie».
     La même dépêche s’empresse de rappeler qu’ «Israël n’est pas signataire du Traité de non-prolifération nucléaire et qu’il n’adhère pas non plus au projet d’un Moyen-Orient dénucléarisé que défend le Président américain Barack Obama». Sans doute pour relativiser la portée du nucléaire civil israélien, il est précisé également «que l’État hébreu s’est doté de 200 ogives nucléaires ainsi que de missiles à longue portée».

    On a vite compris le but de cette Conférence : continuer à diaboliser et isoler l’Iran, qui, lui, signataire du Traité de non-prolifération, est pourtant soumis à des sanctions à la demande d’Israël. Pourtant les nombreuses inspections confirment le caractère civil du nucléaire iranien. L’autre but est de «nous faire oublier» le nucléaire militaire sioniste que les gouvernements occidentaux (soumis au sionisme) se gardent bien de vouloir inspecter.

    Nous voulons vous parler de ce nucléaire israélien, le nucléaire militaire, jamais inspecté, rarement mentionné, qui est la vraie menace non seulement pour le Moyen-Orient mais également pour la Russie et l’Europe. Ce sont les socialistes français (gouvernement Guy Mollet, avec Maurice Bourgès Maunoury, Ministre de la Défense Nationale à l’époque) qui ont offert l’arme nucléaire à Israël en 1956 lors de l'affaire dite de «Suez»). Le prix à payer pour la participation de l’entité sioniste à l’agression mais aussi la preuve d’une adhésion sans complexe des socialistes français au sionisme.
    Toute cette affaire s’est faite à l’insu des autres membres du Gouvernement, de l’Assemblée et du Sénat, et bien entendu du Peuple français. Les socialistes français portent devant l’histoire la terrible responsabilité d’avoir introduit l’arme nucléaire au Moyen-Orient en l’offrant à Israël (offerte et non vendue !). Depuis, grâce au soutien des États-Unis, de l’Union Européenne et surtout de la complicité active des réseaux sionistes dans le complexe militaro-industriel mondial, Israël est aujourd’hui une puissance nucléaire : 200 têtes selon les experts et des missiles à longue portée qui en font une puissance stratégique autonome.

    Ce ne sont pas seulement les États du Moyen-Orient, la Turquie et l’Iran qui peuvent être des cibles, mais également la Russie et l’Europe. De plus, selon le quotidien Libération (14/10/2003), Israël dispose de 3 sous-marins nucléaires équipés de lance-missiles. Aujourd’hui, le nucléaire israélien fait courir au monde le principal risque de guerre, d’autant plus que le lobby sioniste (largement présent dans les sphères gouvernementales et médiatiques) cherche partout (notamment en France) à entraîner d’autres nations dans sa guerre.

    Longtemps, le nucléaire israélien a été tabou pour le grand public. Peu mettait en garde le monde contre un tel danger. Un homme courageux, le physicien et pacifiste israélien, Mordechai Vanunu a beaucoup aidé à briser le tabou. Technicien à la centrale nucléaire de Dimona (Israël), il alerte l’opinion en présentant plusieurs photos des laboratoires et services au quotidien britannique «Sunday Times». Kidnappé à Rome en 1986 par le Mossad, condamné à Tel-Aviv en 1988, il ne sera libéré qu’en 2004. Dix-huit ans de prison dans la «seule démocratie du Moyen-Orient» pour avoir dénoncé, preuves à l’appui, ce dont on se doutait. Depuis, des officiels israéliens ont reconnu à mi-mot l’existence du nucléaire.

    En ce domaine aussi, les grands médias appliquent le «deux poids deux mesures». Chaque jour l’opinion est intoxiquée au sujet du «nucléaire iranien», à usage civil selon les organismes internationaux de contrôle. Aujourd’hui, dans la propagande de l’USraël, «le nucléaire iranien» joue le même rôle que les fameuses «armes de destruction massive» avant l’attaque contre l’Irak : préparer l’opinion mondiale à une agression contre l’Iran. Ainsi, Israël, un pays non signataire du Traité de non-prolifération, refusant un Moyen-Orient dénucléarisé, refusant toute inspection …, pousse à la guerre contre une nation qui est, elle, signataire dudit Traité, qui accepte des inspections permanentes. Malgré cela l’Iran est soumis à l’injuste embargo décidé par Tel-Aviv.

    Trop souvent, les Européens (notamment les Français) pensent que la question du nucléaire israélien ne concerne que la région du Moyen-Orient et l’Iran. Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, ils se croient à l’abri de toute guerre, limitant souvent leur préoccupation politique aux questions économiques et sociales. Pourtant l’Europe n’est pas à l’abri. Les nombreuses zones d’ombre qui continuent à entourer les attentats du 11 septembre, le récent assassinat d’un leader palestinien à Dubaï démontrent amplement que le sionisme ne reconnait aucune frontière.
    VOXNR.com - 25 mars 2010