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  • Le violeur récidiviste de la plage de Sainte-Maxime condamné à 18 ans de prison

    La cour d’assises du Var a infligé hier soir dix-huit ans de réclusion criminelle à Rachid Toutenane, 32 ans, un ex-animateur de centre aéré à Créteil, pour le viol d’une jeune fille de 19 ans, le 2 juillet 2008 sur une plage de Sainte-Maxime. Ce viol, qui intervenait en récidive, après une condamnation pour séquestration et viol en 2004 aux assises de Seine-Saint-Denis, lui faisait encourir trenteans de réclusion.

    La thèse du flirt

    Cinq ans de suivi socio-judiciaire, avec l’obligation de soins psychologiques, lui seront en outre imposés à sa libération.
    Répondant par monosyllabes aux questions du président Jean-Luc Tournier, l’élocution ralentie par le cocktail de neuroleptiques qu’il prend en détention après plusieurs tentatives de pendaison, Rachid Toutenane a contesté l’accusation à l’ouverture de son procès.
    Interpellé dès le lendemain des faits, il avait fait de même en garde à vue à la gendarmerie de Sainte-Maxime. Selon lui, il avait euavec la plaignante une relation totalement consentie, après un flirt qui avait débuté quelques minutes auparavant à la terrasse d’un café du bord de mer.
    Une version qui contrastait avec la scène décrite par les employés du bar. Ils avaient vu l’accusé poursuivre de ses assiduités la plaignante avec insistance, à telle enseigne qu’elle s’était levée d’un bond et s’était éloignée rapidement vers son scooter pour partir. Il l’avait rattrapée immédiatement, l’empêchant de démarrer, pour finalement monter d’autorité en croupe sur l’engin.

    Violée dans les rochers

    La jeune fille a douloureusement raconté la suite. Elle avait accepté de le raccompagner un peu plus loin sur le bord de mer, où il s’était emparé des clefs de son deux roues et de son sac, et avait descendu un escalier vers la mer.
    Elle l’avait suivi pour récupérer ses affaires, n’hésitant pas à le pousser sur les rochers quand il a refusé de les lui rendre. Cette rebuffade a rendu Rachid Toutenane menaçant et il lui a imposé une relation malgré ses supplications. La jeune fille, très choquée, n’a réussi que le lendemain à en parler à ses parents. Mais elle avait sur le moment appelé ses meilleures amies, qui ont témoigné de son affolement et de ses pleurs.
    Face à la détresse de la plaignante, l’accusé a finalement concédé qu’il ne savait pas si elle avait été réellement consentante et a fait part de ses regrets.

    Un casier inquiétant

    Au-delà de ce demi-aveu,Me Jean- Didier Clement pour la partie civile, tout comme l’avocat général Marie-Laure Arnouil, ont souligné l’invraisemblance du système de défense de l’accusé. Ils ont surtout mis l’accent sur la dangerosité de Rachid Toutenane, au regardde son casier judiciaire entaché de huit condamnations, dont trois pour des délits ou crimes sexuels. De plus, l’accusé était par ailleurs mis en examen pour un autre viol à Quimper (Finistère) le 3 juin 2008, un mois avant les faits de Sainte-Maxime.
    L’avocat général a requis quinze à vingt ans de réclusion et dix ans de suivi socio-judiciaire.


    Me Hélène Japhet (Paris), qui depuis quinze ans a défendu Rachid Toutenane successivement devant le juge pour enfants, le tribunal correctionnel et les assises, a plaidé sur la personnalité de l’accusé. Son parcours de délinquant trouvait, selon elle, son origine dans les maltraitances paternelles subies à l’enfance, dans sa toxicomanie et dans ses troubles du caractère notés par les experts. « Son avenir est simple. Soit vous lui donnez encore une forme d’espoir, soit vous votez sa mort civile. »


    Sans aller jusque-là, les jurés ont estimé comme l’avocat général qu’il fallait l’écarter un bon moment de la société.

    Var Matin - 27/03/10

  • Messe en mémoire des Victimes de la rue d'Isly hier à Paris

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    Une magnifique et très émouvante Messe de Requiem a été célébrée hier soir en l’Eglise Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris, en mémoire des victimes de la tuerie du 26 Mars 1962, rue d’Isly à Alger.

    Le Cercle National des Combattants (CNC) était au grand complet, en présence de son Président, également Vice-Président du Front National, Roger HOLEINDRE.

    Dans le chœur de l’église avait été placée la très jolie statue de Notre-Dame d’Afrique, qui siège en permanence dans une chapelle latérale de la Paroisse Saint-Nicolas, pour rappeler sans cesse quel a été le sort de celles et ceux qui sont tombés pour que l’Algérie reste Française.

    Le Curé de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, Monsieur l’Abbé Xavier BEAUVAIS, a prononcé lors de cette Messe une homélie particulièrement belle, remplie d’émotions et de vérités.

    L’Abbé ne s’est pas privé de rappeler la trahison gaulliste. Il a évoqué avec quels espoirs De Gaulle était revenu au pouvoir en 1958. Il a rappelé quels avaient été les engagements du Chef de l’Etat en faveur de l’Algérie Française et combien ces promesses sont devenues d’infâmes trahisons. L’Abbé BEAUVAIS a rappelé combien était belle et louable l’entente entre musulmans et chrétiens en Algérie, combien il faisait bon vivre dans cette Algérie Française. Il a qualifié cette trahison de l’Algérie d’immonde complot où se sont unis une trahison d’état, un marxisme athée et un fanatisme islamique.

    L’abbé ne s’est pas non plus privé de saluer les héros, tel le Colonel Jean-Marie BASTIEN-THIRY, lui aussi mort par fidélité envers l’Algérie Française.

    Lors de l’Absoute, de très nombreux visages ont pleuré durant la Sonnerie aux Morts qui été jouée avec trompette et tambours. Ces larmes coulaient en pensant à tout ce sang Harki, à tout ce sang pied-noir, à tout ce sang Français qui a coulé sous les abominables tueries immondes des fellouzes du FLN.

    Après cela, le Curé de Saint-Nicolas a prononcé les noms et prénoms de toutes celles et ceux qui sont tombés ce 26 Mars 1962 à Alger, alors qu’ils manifestaient gentiment, tranquillement, paisiblement. Ils ont été tués sous ordre de l’armée gaulliste ! Ce sont des Françaises et des Français qui sont tombés sous des balles et des tirs français ! Quelle abomination.

    Après la Messe, les drapeaux de nos Anciens Combattants ont processionné dans la plus grande dignité sous les voûtes de l’église jusqu’au parvis. Là, ils ont entonné le Chant des Africains. Ils l’ont chanté avec foi, avec espérance et avec amour.

    L’église était bondée. Plus de 500 personnes étaient venues prier et se souvenir de ce drame irréparable.

    Nous avions gagné cette guerre. L’Armée Française avait vaincu le FLN. Mais De Gaulle a préféré tout leur donné, au-delà même de leurs demandes.

    Jamais nous ne pourrons oublier cela. Jamais nous n’oublierons celles et ceux qui ont été abandonnés alors qu’ils avaient choisi la France. Jamais nous n’oublierons nos Harkis et nos pieds-noirs, livrés au FLN et à ses tortionnaires.

    Notre-Dame d’Afrique, priez pour nos Pieds-noirs, nos Harkis, nos Soldats !
    Notre-Dame d’Afrique, priez pour l’Algérie !
    Notre-Dame d’Afrique, priez pour la France !

    Alexandre SIMONNOT

    NPI - 28/03/10

  • Entrée du Christ à Jérusalem

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    Enluminure de l'évangéliaire d'Egbert  (10ème siècle)
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    GIOTTO (1304-1306) 
    (Cliquez sur les tableaux pour les agrandir))

  • Benoît XVI: première procession des Rameaux en "papamobile"

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    Dimanche 28 mars 2010 place Saint-Pierre

    Pour la première fois, le pape Benoît XVI a mené dimanche la procession des Rameaux jusqu'à la basilique Saint-Pierre et devant des dizaines de milliers de personnes à bord de sa "papamobile".

    Les années passées, il accomplissait cette procession qui sillonne la célèbre place Saint-Pierre à travers la foule à pieds.

    Son porte-parole, père Federico Lombardi, a expliqué à la presse que cette décision avait été prise pour "le rendre plus visible" à l'immense foule de pèlerins Place Saint-Pierre.

    Le père Lombardi a également rappelé que le pape avait eu une "semaine fatigante", en citant ses nombreux engagements à l'approche de Pâques.

    Benoît XVI, qui aura 83 ans le 16 avril, semblait toutefois en bonne forme.

    Cette semaine, Benoît XVI a été au coeur d'une polémique de grande ampleur pour s'être refusé à sanctionner il y a 30 ans un prêtre américain accusé d'abus sexuels sur 200 enfants sourds.

    Federico Lombardi avait affirmé samedi que Benoît XVI n'avait pas été "affaibli" par ces attaques.

    Depuis sa "papamobile" et sous le soleil, il a béni les rameaux brandis par la foule composée notamment de milliers de jeunes, le dimanche des Rameaux coïncidant avec la "journée mondiale de la jeunesse" célébrée par les jeunes catholiques du monde entier dans chaque diocèse.

    "Prions pour que les jeunes et ceux qui oeuvrent à leur éducation et à leur protection puissent voire grandir leur générosité au service de Dieu et de la société", a-t-il dit lors de cette messe célébrée en plein air.

    La fête des Rameaux, qui ouvre la "semaine sainte" pour la religion chrétienne, commémore dans le christianisme l'entrée du Christ à Jérusalem, accueilli par une foule en liesse brandissant des rameaux d'olivier, à quelques jours de la Pâque juive.

    Cette journée précède, selon les Evangiles chrétiens, l'arrestation, la mise à mort sur la croix et la résurrection de Jésus.

    Aol actualités - 28/03/10

  • Le préfet de région, désavoué dans l'affaire de la Marocaine expulsé, demande à être relevé de ses fonctions

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    Bernard Fragneau - (Cliquez sur la photo)
    Le préfet de la région Centre, Bernard Fragneau, désavoué par le président de la République dans l'affaire de la lycéenne marocaine sans papiers Najlae Lhimer, a demandé à être relevé de ses fonctions, a indiqué dimanche le JDD . Ce haut fonctionnaire a écrit au ministère de l'Intérieur demandant à "être relevé au plus tôt de ses fonctions", estimant qu'"il ne peut plus exercer ses fonctions dans le Loiret", écrit le JDD .

    Le 20 février, Najlae Lhimer s'était rendue à la gendarmerie de Château-Renard, dans le centre de la France, pour porter plainte pour maltraitance contre son frère, mais elle avait été placée en garde à vue et immédiatement expulsée de France, car elle faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français remontant au 24 novembre 2009. Son expulsion avait soulevé l'indignation des associations de défense des droits de l'homme, qui avaient exigé son retour immédiat en France.

    Bernard Fragneau avait de son côté soutenu les services de la préfecture qui avaient délivré l'avis de reconduite aux frontières. Mais le 8 mars, date de la journée de la femme, Nicolas Sarkozy avait autorisé Najlae à revenir en France. La jeune fille a repris ses cours le 15 mars au lycée professionnel Françoise Dolto à Olivet, dans le Loiret, après trois semaines au Maroc.
    Selon le Réseau éducation sans frontières (RESF), qui défend les sans-papiers scolarisés et expulsés, Najlae Lhimer vivait en France depuis 2005 pour échapper à "un mariage forcé" dans son pays, mais était régulièrement battue par son frère.
    Le Point -28/03/10

  • Benoît XVI fait front face à la cabale médiatique

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    Le Pape célèbre l'Assomption avec des enfants dans l'église de Villanova le 15 août 2009 (Cliquez sur la photo)

    Nombre de catholiques ont encore en tête les mots très forts employés par Joseph Ratzinger quelques semaines avant la mort de son prédécesseur Jean Paul II et donc sa propre accession au pontificat.

    "Que de souillures dans l'Eglise, et particulièrement parmi ceux qui, dans le sacerdoce, devraient lui appartenir totalement! Souvent, Seigneur, ton Eglise nous semble une barque prête à couler, une barque qui prend l'eau de toutes parts", avait-il lancé en mars 2005. Ratzinger avait sans doute en tête les innombrables délits graves qu'il était chargé d'instruire en tant que préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

     A ce titre, il avait été l'initiateur dès 1981 d'un décret exigeant des évêques qu'ils fassent remonter toutes les informations vers le Vatican et éloignent les prêtres pédophiles des enfants. Benoît XVI "a été le premier à sentir la nécessité de règles neuves, plus sévères" pour s'attaquer à la pédophilie au sein de l'Eglise, rappelle le cardinal allemand Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens.

    "La première préoccupation est pour les victimes, nous avons besoin d'une culture d'attention et de courage, de faire le nettoyage. Le chemin entrepris est désormais irréversible et c'est bien ainsi", ajoute Mgr Kasper dans une interview au Corriere della Sera.

    "Nettoyage" oui, mais à Rome personne ne croit à un "big bang", selon l'expression du vaticaniste Sandro Magister. "A chaque polémique, certains en profitent pour proposer une réforme totale de l'Eglise, de son fonctionnement structurel", explique-t-il à l'AFP. De fait, le pape a par exemple déjà fermement écarté toute remise en cause du célibat des prêtres, avancé par certains comme origine d'une frustration sexuelle des religieux et donc de possibles déviances.

    Quant à une éventuelle "démission" du pape, suggérée par exemple par le Spiegel, elle semble aujourd'hui improbable. Le pape est élu à vie et en deux mille ans, seuls deux ont démissionné. C'était en 1294 et en 1415.

    La Libre Belgique - 27/03/10

  • Au coeur de la polémique, Benoît XVI n'est pas "affaibli"

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    (Cliquez sur la photo)

    C’est ce qu’a assuré samedi le porte-parole du Vatican alors que les scandales se multiplient.

    Depuis plusieurs semaines déjà, les scandales de pédophilie impliquant des représentants de l’Eglise catholique se multiplient, s’approchant de plus en plus près de Benoît XVI. Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a pourtant affirmé samedi que le pape n’en était pas "affaibli".

    "Les récentes attaques médiatiques ont sans aucun doute provoqué des dégâts", a reconnu le père Federico Lombardi. "Mais l'autorité du pape et l'engagement de la Congrégation pour la doctrine de la foi contre les abus sexuels sur les mineurs n'en sortent pas affaiblis mais confirmés", a-t-il insisté au micro de Radio Vatican.

    "L'effort extraordinaire de prévention"

    "Sans indulgence et sans complaisance qui seraient déplacées, il n'est pas possible de ne pas reconnaître toutefois l'effort extraordinaire de prévention qui a été réalisé", a-t-il ajouté dans une déclaration dont chaque mot semblait compter.

    Car la tempête est bien réelle. Parmi les derniers épisodes en date : selon le New York Times daté de jeudi, documents de l'Eglise à l'appui, le futur Benoît XVI et d’autres responsables du Vatican auraient couvert les abus sexuels d'un prêtre américain soupçonné d'avoir violenté environ 200 enfants d'une école pour sourds, aux Etats-Unis.

    Benoît XVI directement visé

    Dans son édition de vendredi, le quotidien américain affirmait cette fois que le cardinal Ratzinger avait dirigé une réunion au cours de laquelle le transfert d'Essen à Munich du prêtre Peter Hullermann, accusé de pédophilie, avait été validé. Le Vatican a parlé de "spéculation".

    En France, les évêques, réunis à Lourdes pour leur assemblée plénière de printemps, ont officiellement condamné la pédophilie. Tout en réaffirmant leur soutien à Benoît XVI.

    Europe 1 - 27.03.10

  • Affrontements entre gangs de la drogue à Sevran - Le maire interpelle Sarkozy et Hortefeux

    Cité Sevran - Seine-Saint-Denis.jpg
    Sevran (Seine-Saint-Denis) - Cliquez sur la photo

    C’est, selon les autorités, un nouvel épisode de la guerre qui oppose la cité Basse aux Beaudottes, à Sevran. Mercredi soir, un règlement de comptes sur fond de trafic de drogue a fait trois blessés, dont un très grave. Hier, le pronostic vital de cet homme de 38 ans, très connu des services de police, était engagé.


    Selon les premiers éléments de l’enquête confiée au service départemental de la police judiciaire, deux habitants de la cité Basse, qui circulaient en scooter, ont fait irruption dans la cité des Beaudottes vers 22 heures. Le conducteur avait revêtu un gilet pare-balles et le passager était armé d’un à pompe. Pour une raison qui reste à déterminer, ce dernier a tiré sur une Golf, blessant légèrement le passager. L’automobiliste a immédiatement répliqué en fonçant sur le scooter. Selon nos informations, les deux hommes auraient été traînés sur plusieurs mètres. Un attroupement s’est alors formé dans la cité. Les deux hommes, à terre, ont été violemment roués de coups. Le conducteur du scooter souffre d’une très grave plaie à la , son complice présente de très nombreuses contusions sur l’ensemble du corps.
    A l’arrivée des
    de police, tout le monde s’est dispersé. Le passager de la Golf, un jeune homme de 29 ans connu pour son implication dans le trafic de drogue, a cependant pu être interpellé sur les lieux. Hier, le conducteur de la Golf et le passager du scooter, âgés de 24 et 28 ans, ont à leur tour été placés en garde à vue.

    Le maire interpelle Nicolas Sarkozy

    En réaction à ces événements, Stéphane Gatignon, le conseiller régional et maire (Europe Ecologie) de Sevran, a interpellé le président Nicolas Sarkozy et le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux. « Nous sommes dans le chaos et la violence urbaine. Les trafics de stupéfiants mettent en cause la paix civile. Cet été, nous déplorions cinq victimes, deux jeunes femmes et trois enfants, à la suite d’un incendie criminel lié au trafic de drogue. Jusqu’où cela va-t-il aller? » questionne l’élu.
    Hier, ce dernier a à nouveau réclamé la création d’un « commissariat de plein exercice à Sevran » et la « mise en place d’une unité territoriale de quartier (Uteq) comme Michèle Alliot-Marie, l’ancienne ministre de l’Intérieur s’y était engagée ».
    Hier soir, un dispositif de sécurité renforcé a été mis en place à Sevran, afin d’éviter de nouveaux affrontements.
    Le parisien - 27/03/10

     

     

  • Prix littéraires 2009-2010: quelques récompenses

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    Prix Nobel de littérature : Herta Müller

    Prix Renaudot : Frédéric Beigbeder pour Un Roman Français

    Prix des Lauriers Verts : Simone Veil pour Une Vie

    Prix Interallié : Yannick Haenel pour Jan Karski, magnifique livre sur la Shoah

    Prix Émile Faguet : Michel Wasserman pour D’or et de neige

    Grande médaille de la Francophonie : Nadia Benjelloun

    Prix Goncourt du premier roman 2010 : Laurent Binet pour HHhH : émouvant roman sur les atrocités de la Gestapo

    Prix Mémorable des libraires Initiales : Edgar Hilsenrath pour Fuck America

    Prix Médicis (étranger) : Dave Eggers pour Le grand quoi

    Prix Médicis (essai) : Alain Ferry pour Mémoire d’un fou

    Prix Littéraire de la Fondation France-Israël : Yoram Kaniuk pour Le Dernier juif

    Prix Goncourt des Lycéens : Jean-Michel Guenassia pour Le club des incorrigibles optimistes

    Prix Renaudot : Hubert Haddad pour Palestine

    Prix de la langue française : Jean-Paul Kauffmann pour l’ensemble de son oeuvre

    Prix Wizo : Claude Lanzmann pour Le lièvre

    Prix du Premier Roman de Femme : Olivia Elkaim Les graffitis

    Prix du Sénat du Livre d’Histoire : Grégoire Kauffmann pour Edouard Drumont

    Prix Tortignole : Franz-Olivier Giesbert pour Le Lessiveur

    Prix Montaigne de Bordeaux : Elie Barnavi pour L’Europe frigide

    Prix du roman lesbien (Étranger) : Naomi Alderman pour La Désobéissance

    Prix Alberto Benveniste : Richard Zimler pour Le Gardien de l’aube et Eliette Abécassis, pour Sépharade

    Prix Prince-Pierre-de-Monaco : Pierre Mertens (pour Le don d’avoir été vivant ?)

    Prix Raymond Wallier : Alain Mabanckou pour Verre cassé

    …. (liste non-exhaustive)

    NOUVEAU (depuis le 25/03) :

    Prix du Livre incorrect 2010 : Eric Zemmour, pour Mélancolie française

     Les Intransigeants - 27/03/10

     

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    Le polémiste controversé vient de recevoir un prix littéraire: celui du "livre incorrect". Notre reporter Marianne Payot faisait partie du jury et nous raconte les délibérations.

    Jeudi 25 mars, Midi et des brouettes, 1er tour de scrutin. Le verdict tombe, inattendu : 11 voix pour Mélancolie française d'Eric Zemmour, 1 voix pour Wassila Tamzali, l'avocate algérienne auteure d'Une femme en colère, Lettre d'Alger aux Européens désabusés (Gallimard) et une autre pour L'argent des politiques de Christophe Dubois (Albin Michel). Dans le jury, des avocats, un magistrat (Eric de Montgolfier), des professeurs de droit, un commissaire-priseur (Pierre Cornette de Saint-Cyr) et votre dévouée. Absente mais excusée, la journaliste Christine Clerc ; absent et non excusé (la moindre des choses pour ce prix du Livre incorrect), l'écrivain Patrick Rambaud, lauréat du même prix en 2009. Bref, en écoutant chaque membre du jury donner son sentiment sur les différents livres de la sélection (17 au total), il était difficile d'imaginer que l'ouvrage du trublion du Figaro Magazine, de RTL et de France 2 ferait une telle razzia. Mais faut croire que les « avocats » de Zemmour furent meilleurs que les autres.

    Midi et des brouettes, donc : on est allés trop vite, il nous faut maintenant patienter, on ne sait si Zemmour viendra (il a séché sa chronique sur RTL ce matin-même pour cause de panne d'oreiller), ni même s'il acceptera les lauriers - refuser le prix du Livre incorrect n'aurait-il pas finalement été un joli pied de nez ? Mais non, André Bonet, le secrétaire général du prix nous annonce, ravi, que Zemmour est prévenu, qu'il est enchanté (ça, je l'invente) et qu'il ne devrait pas tarder. 12 h 45 : le voilà en compagnie de son attachée de presse, de son éditeur, Antony Rowley et du patron des éditions Fayard, Olivier Nora - autant de gardes du corps nécessaires en ces temps de tempête. Brefs discours : après avoir félicité son nouvel éditeur Antony Rowley (transfuge de Perrin), dont c'est le premier livre publié chez Fayard, Olivier Nora dit tout le bien qu'il pense du livre primé, « intelligent ressourcement de la délectation morose de la France ». Tout en reconnaissant qu'on peut diverger sur tel ou tel point d'analyse, le PDG de Fayard (et de Grasset) salue cet essai qui permet, dit-il, de retracer et de donner une perspective au sentiment de frustration français.

    13 heures et quelque : direction « La petite chaise », restaurant de la rue de Grenelle situé à deux minutes à pied du lieu des - si courtes - délibérations. Les questions fusent, Eric Zemmour, répond à tout, trop content de se sentir en « bonne » compagnie. Il raconte ses heureuses surprises (ceux qui l'ont épaulé sans barguigner, Eric Naulleau, son compère d'On n'est pas couché, l'émission de Ruquier, ou encore Alain Duhamel, chroniqueur de RTL comme lui mais si différent de lui) mais aussi les coups de fil que certains journalistes ont passé aux différentes directions (Figaro, France Télévisons, RTL) demandant son éviction. Ambiance... Puis il revient sur la fameuse émission de Thierry Ardisson et ses déclarations malheureuses sur les délinquants arabes et noirs, sources de toute la polémique, dit s'être emporté bêtement - question de nature, c'est comme cela chez les Zemmour depuis des générations - mais explique que l'une des animatrices sur le plateau n'avait cessé de le couper et l'avait profondément exaspéré. Il dit aussi son soulagement - toute la rédaction du Figaro Magazine l'a soutenu lorsque son directeur Mougeotte a décidé de le convoquer.

    Par moment, la conversation dévie, enfin, façon de parler, sur : l'appauvrissement de la critique littéraire, Napoléon, Flaubert, le christianisme, la France, le manque de culture des jeunes d'aujourd'hui - tout ça en une petite heure, c'est qu'on est à Saint-Germain-des-Prés, à deux pas de Sciences Po... Seul contradicteur ou presque, Eric de Montgolfier qui tente, tout en finesse, d'atténuer le « pessimisme » ambiant. Pas le temps pour le café, Zemmour doit repartir. Son attachée de presse est inquiète : une librairie de Strasbourg, qui avait prévu d'organiser un débat avec l'auteur de Mélancolie française, a reçu des menaces de mort. Avant cela, on devrait le voir au salon du Livre à la porte de Versailles ce week-end. Un beau raffût en perspective.

    L'Express - 27/03/10

     

     

     

     

  • Affaire du portrait de Pétain: la mairie taguée

    « Mort aux collabos », « Pétain = P… », « Honte ». Ces trois inscriptions ont été taguées durant la nuit de samedi à dimanche sur la façade de la mairie de Gonneville-sur-Mer. C’est dans cette mairie que le maire avait refusé de décrocher le portrait de Philippe Pétain figurant parmi ceux des présidents de l’Etat français. Le préfet s’en est ému début février en décidant de porter cette affaire devant le tribunal administratif de Caen. Le maire a déposé plainte ce lundi.

    Ouest-France - 22/03/10

  • Séance inaugurale du Conseil régional en PACA: discours d'introduction de Jean-Marie Le Pen

    Au moment d’aborder la dernière mandature, d’ailleurs réduite à quatre ans au lieu de six, d’une institution condamnée dans la perspective de la réforme territoriale, permettez à votre doyen d’âge, qui a beaucoup vu en soixante ans de vie publique, de faire un tour d’horizon.

    Dans l’ensemble, la campagne électorale fut d’un ton correct. À l’exception d’un candidat socialiste qui, pour éviter d’avoir à aborder la question de son bilan, s’est dérobé au débat, pourtant élément essentiel en démocratie, en affirmant qu’il refusait de parler, je cite, « aux fascistes ou aux fascisants ».

    Qu’il me soit permis de lui rappeler que le fondateur du fascisme fut un député socialiste italien Benito Mussolini. Que les deux principaux chefs de la collaboration avec l’Allemagne nazie, pendant l’occupation, furent Marcel Déat, ancien Secrétaire du Parti Socialiste SFIO et Jacques Doriot, ancien Secrétaire du Parti Communiste et que ce n’est pas Jean-Marie Le Pen qui a été décoré à Vichy de la Francisque mais le Président de la République François Mitterrand, dont Monsieur Vauzelle a été ministre.

    Les résultats des élections régionales dépassent très largement le cadre dans lequel elles s’inscrivaient. Seule consultation nationale d’envergure entre les deux scrutins présidentiels de 2007 et 2012, elle a constitué un véritable évènement politique.

    D’abord par le nombre très élevé d’abstentionnistes, marque incontestable d’un désaveu des partis politiques traditionnels, phénomène accentué par le retour en force de l’opposition nationale du Front National, force largement sous-estimée par les sondages, intentionnellement ou non, mais qui témoigne aussi d’un phénomène d’asthénie civique grave.

    La situation de la France est dramatique. À tous les niveaux, les indicateurs statistiques sont tous dans le rouge : Au niveau politique, avec l’emprise de plus en plus paralysante de l’Europe des 27 sur ses lois, ses frontières, avec l’abandon annoncé de l’axe républicain : commune, département, nation, pour une réforme institutionnelle brouillonne. Au niveau économique : L’abandon des contrôles humains, financiers et commerciaux dans une Europe sans frontières, entraînant la ruine de l’industrie et de l’agriculture. Au niveau social, en conséquence, et aggravés par la crise, un chômage structurel, provoqué par les fermetures et les délocalisations d’entreprises ruinées par la concurrence sauvage des pays du Tiers-Monde.

    Une immigration massive de plus de 10 millions d’étrangers pour la plupart issue du Tiers-Monde et d’un torrent annuel de 400.000 supplémentaire pesant d’un poids écrasant sur tous les secteurs de la Nation : Logement, école, santé, sécurité, aides sociales, le tout pour 70 milliards d’euros par an.

    Une réduction sensible et progressive de la richesse nationale qui touche de plein fouet les catégories les plus vulnérables : les vieux, les jeunes, les chômeurs, les familles.

    Le tableau des chiffres est éloquent :

    • 5 millions de chômeurs + 600.000 en 2009
    • 8 millions de pauvres (- 900 par an)
    • 7 millions en surendettement  (+ 28 % en 2009).

    Les déficits :

    • de la dette 1.600 MM dont le service coûte 46 MM
    • du budget – 150 MM
    • de la balance commerciale – 43 MM
    • de la sécurité sociale – 30MM
    • de la Caisse des retraites – 25 MM
    • collectivités territoriales     – 5 MM

    Comme l’a un jour avoué le Premier Ministre, la France est au bord de la faillite, l’Europe aussi. Tandis que la population mondiale explose, la France et l’Europe vieillissent et renoncent à l’effort démographique indispensable à la pérennité de notre peuple. L’Europe des 27 est au bord de la désintégration et l’Euro n’y survivra pas.

    Dans le même temps, on voit se réduire le champ de la liberté d’expression. Les chiens de garde de la pensée unique dénoncent et traînent devant les tribunaux, sous l’accusation de racisme, toute contestation de la politique d’immigration massive. On pratique non seulement la discrimination positive au détriment des français mais même la préférence étrangère. Les esprits libres, de plus en plus rares, sont cloués au pilori et contraints au silence.

    L’antiracisme, dont Finkielkraut disait qu’il est le communisme du 21e siècle, se pose en règle de droit, voire de religion et les incroyants sont persécutés alors que la proportion d’étrangers jeunes ne cesse d’augmenter par rapport à celle des autochtones vieillissants.

    • Institutions affaiblies
    • Immigration étrangère massive
    • Ruine économique et sociale
    • Insécurité croissante
    • Finances publiques désastreuses

    Tous les ingrédients d’une déstabilisation et même d’une guerre civile sont en train de se mettre en place.

    Je sais que si toutes les vérités sont bonnes à dire, elles ne sont pas agréables à entendre.

    En ce qui concerne la Région PACA, si belle et si attractive qu’elle va gagner 500.000 habitants au-delà de ses 5 millions actuels, tout y va plus mal qu’en France.

    Le mode de scrutin qui fixe et fige la majorité pour 4 ans sans considération des problèmes à venir est la cause du manque d’intérêt de l’opinion ou des médias. La majorité de gauche confortée par ce mécanisme électoral suicidaire, comme dans toute la France, à l’exception de l’Alsace, de la Martinique et de la Réunion continuera la politique qu’elle mène depuis 12 ans. Nous serons là, et nous ne resterons pas muets.

    NPI - 27/03/10

  • L'interdiction du voile intégral et le lancer de nains...

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    Le rapport qui sera rendu dans quelques jours au premier ministre devrait faire preuve d'une "grande prudence".

    Le premier ministre, François Fillon, avait chargé le Conseil d'État d'étudier les bases juridiques pour interdire le plus largement possible le port du voile intégral. Les Sages ont finalement accouché vendredi d'un rapport… prudent. Il ne sera rendu au premier ministre que dans quelques jours et reste pour l'instant gardé comme un secret.

    Les conseillers ont, d'après nos informations, écarté la possibilité d'une interdiction générale. Celle-ci n'aurait pu se fonder que sur l'atteinte à la dignité humaine. Comme pour le lancer de nains, que les Sages avaient interdit en 1995, jugeant qu'il heurtait la « dignité » quand bien même ces derniers en faisaient profession. Et se voyaient ainsi privés d'un revenu.

    Depuis, le Conseil a semble-t-il, revu sa position.

    Il est difficile, ont avancé les Sages, d'opposer libre choix et dignité. Ils se sont appuyés «pour le rapport sur le préambule de la Constitution rédigé par Simone Veil, qui estime que le consentement est désormais essentiel et qu'on ne peut décider a priori ce qui est digne pour les adultes», raconte l'un d'entre eux sous couvert d'anonymat. Le professeur de droit public Denys de Béchillon (qui a participé à la rédaction du rapport Veil) avait développé la même idée devant la mission parlementaire sur le voile intégral. Il estimait notamment que le Conseil d'État n'interdirait plus aujourd'hui le lancer de nains. La Cour européenne a, elle, condamné des pratiques sadomasochistes, mais uniquement parce que les hommes ne s'étaient pas assurés à chaque instant du consentement de la femme victime des sévices. Si celle-ci avait été d'accord, en permanence, alors les juges européens n'auraient, selon M. de Béchillon, rien trouvé à redire.

    Les Sages du Conseil d'État se sont repliés sur la notion de trouble à l'ordre public. Un texte pourrait interdire le port du voile intégral pour des raisons de sécurité, lorsque les personnes doivent pouvoir être identifiées. Les lieux et les circonstances devraient être précisés par décret ou par des arrêtés, émis par les préfets ou les maires. «Cela va faire peser une immense pression sur eux localement» , reconnaît un Sage. L'ordre public permet des interdictions assez larges, à condition qu'elles soient proportionnées au risque, limitées dans le temps et l'espace. Le port du voile intégral pourrait ainsi être proscrit dans les services publics, où il faut pouvoir vérifier l'identité des administrés. Les gares et les aéroports, touchés par des plans Vigipirate pourraient entrer dans le périmètre de la loi. Tout comme les commerces sensibles, banques, bijouteries... En revanche, son port serait libre dans la rue.

    Les Sages ont également proposé de sanctionner sévèrement les maris qui contraindraient leurs femmes à se couvrir totalement le visage. Les autres pourraient faire l'objet de mesure de médiation sociale.

    Commandée en février, l'étude du Conseil d'État pourrait finalement embarrasser le gouvernement. «Lorsqu'ils nous ont sollicités, ils voulaient enterrer l'interdiction générale», croit savoir un Sage. Or, depuis, Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il déposerait un projet de loi.

    Le Figaro - 26/03/10

  • L'armée israélienne a essuyé des pertes dans des combats directs

    C'est la première fois depuis janvier 2009 que l'armée israélienne essuie des pertes dans des combats directs.

    La bande de Gaza a été le théâtre de nouveaux affrontements vendredi entre soldats israéliens et militants palestiniens. Une embuscade contre une patrouille israélienne le long de la barrière électrifiée qui entoure le territoire palestinien, suivie par de violents accrochages avec des militants palestiniens, a fait au moins deux morts israéliens et plusieurs tués palestiniens.

    Dans ce qui pourrait être une tentative d'enlèvement de soldats du même type que celle qui avait abouti en 2006 à la capture de Gilad Shalit, une très violente explosion a d'abord retenti vendredi après-midi au sud de la bande de Gaza, au niveau de l'ancien point de passage de Kissoufim. Deux soldats israéliens auraient été tués dans cette explosion vraisemblablement souterraine, déclenchée au passage d'une patrouille. Les soldats israéliens auraient aussitôt riposté, appuyés par des chars et des hélicoptères, se heurtant à des groupes palestiniens dans plusieurs fusillades.

    L'armée israélienne a annoncé être intervenue alors que des militants palestiniens posaient des explosifs. «Un officier et un soldat ont été tués et deux autres blessés légèrement lors d'un échange de tirs avec des terroristes qui dissimulaient des explosifs le long de la clôture de sécurité», a indiqué le porte-parole de l'armée dans un communiqué.

     

    «À des fins défensives» 

     

    La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a reconnu avoir participé à l'accrochage, mais a déclaré qu'elle n'avait fait que riposter à une incursion dans le secteur de Khan Younès. «Une unité de l'armée israélienne a lancé un raid à plus de 500 mètres à l'intérieur du territoire palestinien, et s'est heurtée à nos combattants. Notre opération a été menée à des fins défensives», a précisé un porte-parole des Brigades al-Qassam, Abou Obeida.

    Le Figaro - 26/03/10

  • Incursion israélienne et regain de violence à Gaza

    Une incursion militaire israélienne a fait un mort et sept blessés palestiniens tôt samedi matin dans la bande de Gaza, au lendemain de la mort de deux soldats israéliens, les pires violences dans le territoire depuis l'«Opération Plomb Durci» il y a 14 mois.

    Ces affrontements surviennent dans un climat de grave crise diplomatique entre Israël et le reste de la communauté internationale à propos de la poursuite de la colonisation juive à Jérusalem-Est annexée.

    Le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a exhorté les dirigeants de la Ligue arabe, réunis ce week-end à Syrte, en Libye, à «mettre en oeuvre un programme sérieux pour protéger Jérusalem de l'agression israélienne».

    De son côté, le Jihad islamique, un groupe islamiste radical, a mobilisé plusieurs milliers de militants dans les rues de Gaza et a appelé à une nouvelle intifada (soulèvement) contre Israël.

     

    Samedi avant l'aube, des chars, des bulldozers et des jeeps militaires, appuyés par des hélicoptères de l'armée, ont pénétré dans le secteur d'Abbassan, près de la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, selon des témoins.

    L'incursion israélienne a déclenché des échanges de tirs avec des combattants des Brigades Al-Qods, la branche armée du Jihad islamique. Un membre des Brigades Al-Qods, Hayssan Arafat, 23 ans, a été tué par l'explosion d'un obus de char, qui a également fait sept blessés palestiniens à Abbassan, selon des sources hospitalières palestiniennes.

    Plus tard, lors des funérailles de cet activiste, un millier de Palestiniens ont crié «Vengeance sur Tel-Aviv», a constaté un journaliste de l'AFP.

    Les soldats israéliens ont détruit totalement une maison et endommagé une autre lors de l'opération lancée après la mort vendredi de deux soldats israéliens, dont un officier, lors d'un échange de tirs avec des combattants palestiniens à l'est de Khan Younès, près de la clôture de sécurité séparant Israël de la bande de Gaza.

    Quatre Palestiniens avaient aussi été tués au cours de la fusillade, selon l'armée israélienne. Ce bilan n'a pas été confirmé de source palestinienne.

    Une porte-parole de l'armée israélienne a indiqué que celle-ci avait pénétré dans la bande de Gaza «pour détruire les infrastructures utilisées par les terroristes pour mener leur attaque (de vendredi)».

    Les Brigades Al-Qods ont revendiqué l'opération qui a coûté la vie aux deux Israéliens, tout comme les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement islamiste Hamas, qui contrôle le territoire palestinien.

    Par ailleurs, des Palestiniens ont tiré une nouvelle roquette samedi matin de la bande de Gaza vers le sud d'Israël qui n'a fait ni victime ni dégât, selon une porte-parole militaire.

    Cette roquette est tombée dans un champ, a-t-elle ajouté.

    Cyberpresse.ca - 27/03/10

  • Zemmour fait à nouveau son mea culpa

    Au coeur d'une polémique déclenchée le 6 mars après ses propos tenus dans l'émission de Thierry Ardisson, le chroniqueur Eric Zemmour a à nouveau fait son mea culpa vendredi en reconnaissant qu'il avait «perdu son calme».

     
       Mais pas question d'endosser toutes les responsabilités pour autant :  «C'est vrai, j'ai perdu mon calme, incontestablement, mais sur le plateau on a tout fait pour me faire perdre mon calme», a-t-il ainsi déclaré sur i-Télé en revenant sur l'émission en question, animée par Thierry Ardisson «Salut les terriens» sur Canal+.

     Il avait alors dit: «les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes... C'est un fait».

    «C'est très compliqué d'être subtil à la télévision»

    «Le média télévisuel, on le sait, ça pousse à la schématisation à défaut de la caricature. C'est très compliqué d'être subtil à la télévision surtout que là je répondais à une phrase qui utilisait les mêmes expressions et qui disait : "c'est scandaleux que les flics n'arrêtent que les arabes et les noirs"», a-t-il ajouté en taclant au passage le Cran (conseil représentatif des associations noires). «Quand le Cran dit à mes employeurs qu'il faut me virer j'appelle cela du maccarthysme», a-t-il notamment déclaré.

    Dans la foulée de ces déclarations fracassantes, le Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), puis le Club Averroès (qui milite pour la diversité dans les médias) et enfin le Cran (Conseil représentatif des associations noires) et la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) ont saisi le Conseil supérieur de l’audiovisuel et, pour certaines, le procureur de la République. Le Club Averroès a même demandé à Patrick de Carolis de « retirer Eric Zemmour de l’antenne », au nom de la « jurisprudence Sevran ».

    Le parisien - 26/03/10

     

  • Zemmour: le point de vue d'Anne Kling

    « Le Figaro a annulé la convocation d'Eric Zemmour, préalable à un licenciement, à la suite des regrets exprimés par l'éditorialiste pour ses propos controversés sur les trafiquants. Ce dernier a par ailleurs reçu le soutien de l'avocat général Philippe Bilger.

     

    "Nous avons bien reçu votre lettre dans laquelle vous regrettez que vos propos dans l'émission de Thierry Ardisson sur Canal + aient pu heurter", écrit la direction du quotidien dans une lettre à l'éditorialiste, dont le texte a été adressé à l'AFP.

    "Nous prenons acte que vous n'avez jamais eu l'intention de stigmatiser certains de nos compatriotes (...) Du fait de ces mises au point, nous n'avons donc plus de raison de vous convoquer pour un entretien. Notre réunion du lundi 29 mars est donc annulée", ajoute la lettre qui est notamment signée d'Etienne Mougeotte, le directeur des publications du Figaro.

    L'éditorialiste du Figaro et de RTL avait déclaré le 6 mars dans l'émission animée par Thierry Ardisson "Salut les terriens" sur Canal+: "Les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes... C'est un fait".

     

    Source : http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/eric-...

     

     

    Voilà. Pour faire bonne mesure, Eric Zemmour s’est aussi excusé auprès de la LICRA*, qui a également passé l’éponge et ne lui fera pas de procès.

    C’est son droit et il faut bien gagner sa vie.

     

    Mais je ne peux m’empêcher de penser que cet incident est très révélateur de l’hypocrisie et de la lâcheté ambiantes – je suis désolée, mais il faut bien dire les mots qui fâchent – qui permettent justement au système de la pensée unique de régner sans partage.

     

    Il y a les faux rebelles, ceux qui sont invités dans les médias pour jouer leur rôle de faux provocateurs en lâchant ça et là quelques soupapes de sécurité. Pour faire croire aussi qu’il existe encore une certaine liberté d’expression. Mais qui se rétractent bien vite quand ils sont allés un chouia trop loin.

     

    Et  il y a les vrais emmerdeurs, ceux qui disent quelques vérités et ne se rétractent pas. Ils sont nettement plus rares et on ne les voit pas, surtout médiatiquement, parce que le système, justement, les expédie en vitesse à la poubelle.

    Blog d'Anne Kling - 26/03/10

     

  • Hortefeux embauche 1500 ADS

    Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé vendredi à Sevran l'embauche d'ici début 2011 de 1.500 adjoints de sécurité supplémentaires, dont 375 pour l'Ile-de-France, tout particulièrement pour le département de la Seine-Saint-Denis.

    L'embauche de ces 1.500 ADS, dont 375 en Ile-de-France, interviendra en trois vagues: 500 dans les prochaines semaines, 500 en septembre et 500 début 2011, a précisé le ministre lors d'une visite au commissariat de police de Sevran (Seine-Saint-Denis).

    Les ADS assistent les policiers, notamment sur la voie publique, dans leurs missions de prévention et de répression de la délinquance, de surveillance générale et d'assistance aux victimes. Les adjoints de sécurité, au nombre d'environ 10.000, sont des agents contractuels ayant entre 18 et 26 ans et engagés actuellement pour cinq ans. Les nouveaux embauchés se verront proposer un contrat de trois ans, conformément à ce que prévoit la loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, dite Loppsi 2, votée en première lecture par l'Assemblée nationale.

    Ces postes sont souvent réservés à des jeunes issus de milieux en difficulté et/ou des chômeurs de longue durée, et des syndicats de police se sont récemment élevés contre leur "disparition programmée", selon eux. Dotés d'un uniforme à épaulettes vertes et armés, les ADS accueillent et informent le public dans les commissariats, font des patrouilles dans les quartiers et reçoivent une formation. Ils peuvent souvent espérer intégrer plus facilement la police à l'issue de leur contrat. Les ADS bénéficient d'une formation de trois mois et demi avant de devenir opérationnels.

    Le déplacement de M. Hortefeux à Sevran intervient après que deux bandes rivales se sont affrontées sur fond de trafic de drogue dans la nuit de mercredi à jeudi dans cette ville de la banlieue nord de Paris, faisant des blessés dont un avec un pronostic vital engagé, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. Trois personnes âgées de 24, 28 et 29 ans ont été placées en garde à vue, dont l'une était toujours hospitalisée jeudi en début d'après-midi, selon des sources judiciaire et municipale.

    Le Figaro - 26/03/10

  • VIDEO Jusqu'à quand l'Europe supportera-t-elle la politique de colonisation de Tel-Aviv?

    http://www.dailymotion.com/video/xcp5et_quest-au-gouv-h-charette-240310_news

    Lors d’une séance de questions au gouvernement, le député centriste Hervé de Charette, ancien ministre français des Affaires étrangères, a interpellé son successeur au Quai d’Orsay, Bernard Kouchner, à propos de l’inaction européenne face au sort réservé par Israël au peuple palestinien.

    voltaire.net - 25/03/10