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  • Semaine de la francophonie: Mitterrand à Reims pour une "échappée slam"

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    Frédéric Mitterrand à Reims déclamant en "slam" (Cliquez sur la photo)

    REIMS — Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a vanté les mérites du slam qui "renouvelle la langue française" mercredi à Reims lors du lancement de la première journée du slam dans le cadre de la semaine de la langue française et de la francophonie.

    Invité à participer à un atelier slam initié par le collectif rémois "Slam tribu", le ministre a rappelé l'origine américaine de cette forme de poésie déclamée.

    "C'est un ami de Jack Kerouac, Alenn Ginsberg, qui, dans les années cinquante, a inventé le slam en déclamant dans les universités américaines ses poèmes avec une diction très syncopée", a expliqué Frédéric Mitterrand en précisant qu'il fallait profiter de l'expérience des Américains pour "fabriquer notre propre mode d'expression".

    "Le slam est une manière formidable d'exprimer la vie quotidienne, les difficultés de la société et une manière formidable de travailler la langue pour montrer que le français peut s'adapter aux émotions que nous rencontrons tous les jours", a poursuivi le ministre.

    "Le slam qui utilise des mots d'argot, des mots "beurs", du verlan, des mots du quotidien renouvelle le français qui est une langue qui évolue sans cesse", a-t-il estimé.

    "De surcroît, c'est aussi une forme d'art qui permet aux jeunes quelques fois un peu intimidés par la culture, d'exprimer leur créativité et de se rapprocher du monde de la culture", a-t-il souligné.

    Réunis dans une petite salle de la médiathèque Jean Falala qui fait face à la cathédrale, les animateurs de l'atelier "Dis-moi dix mots dans tous les slams" ont invité le ministre à dire un texte de sa composition en respectant la règle des dix mots imposés parmi lesquels devait figurer "baladeur, crescendo, mobile...".

    "Expo, déco, concert tout cela sans scooter, qu'est-ce que Frédo allait donc faire dans cette galère ? Ne pas être mobile, toujours resté "at home", entouré de gorilles (...) A Reims avec le slam je tente une échappée (...) j'entends chanter en moi le bonheur en crescendo", a déclamé Frédéric Mitterrand en duo avec le slameur parisien Ami Karim qui l'accompagnait dans ce déplacement.

    AFP - 24/03/10

  • Les prostituées manifestent à Paris pour réclamer leurs droits sociaux

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    24 mars 2010 à Paris  (Cliquez sur la photo)

    Une centaine de personnes, dont de nombreuses prostituées, ont manifesté mercredi soir à Paris pour réclamer la reconnaissance d'un statut de "travailleur du sexe" assorti de droits sociaux et dénoncer toute vélléité de réouverture des maisons closes, a constaté une journaliste de l'AFP.

    Cette manifestation bon enfant (sic) a quitté les abords du Sénat pour gagner le Panthéon (Ve arrondissement), résonnant de slogans tels que "on paie des impôts, c'est donc un vrai boulot", "vous couchez avec nous, vous votez contre nous", en référence à la loi de sécurité intérieure (LSI) de 2003 qui a institué le délit de racolage passif dont elles demandent l'abrogation.

    Les associations appelant à cette marche - représentant les prostituées tel Le Bus des femmes, le collectif droits et prostitution, le syndicat des travailleurs du sexe (Strass), ou la lutte contre le sida comme Act Up, Arcat - avaient tenu dans la journée leurs 4e "assises de la prostitution" au Sénat.

    "Nous sommes contre les maisons closes, les bordels sont totalement anachroniques: nous réclamons le droit commun et pas une réglementation spécifique", a déclaré Maîtresse Gilda, du Strass, lors d'une conférence de presse.

    Les participantes à ses assises se réclament d'une prostitution assumée et sans proxénète, qu'elles opposent vivement à la prostitution organisée par des réseaux de traite des êtres humains.

    "On est comme vous, on est des membres actifs de cette société, on n'est pas des bêtes de foire qu'il faut enfermer pour protéger ou contrôler", a poursuivi Maîtresse Gilda.

    Le Strass entend organiser un modèle de "bordel autogéré", donc sans patron, dans les "semaines à venir" pour démontrer à quelle forme d'organisation de type "économie solidaire" ces prostituées ont réfléchi.

    Aol Actualités - 24/03/10

  • CHARD

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    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)

  • Philippe Bilger soutient Zemmour

    L'article de Philippe Bilger a été publié le 17 mars sur son blog , mais il était passé inaperçu jusqu'à maintenant. Dans son post, qui, mercredi matin, donnait lieu à 126 commentaires d'internautes, l'avocat général à la cour d'appel de Paris estime que "beaucoup" des trafiquants sont noirs et arabes.
    Une façon de valider
    les récentes déclarations du chroniqueur-polémiste Éric Zemmour , le 6 mars, sur Canal Plus, chez Thierry Ardisson, lors de l'émission en clair Salut les Terriens. Le journaliste avait alors déclaré : "Les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes... C'est un fait."

    "Les statistiques officielles masquent ce qui crève les yeux"

    Sur son blog, Philippe Bilger "propose à un citoyen de bonne foi de venir assister aux audiences correctionnelles et parfois criminelles à Paris et il ne pourra que constater la validité de ce fait et la justesse de cette intuition qui, aujourd'hui, confirment un mouvement né il y a quelques années".
    "Tous les Noirs et tous les Arabes ne sont pas des trafiquants, mais beaucoup de ceux-ci sont noirs et arabes, note le haut magistrat. Je précise, car rien dans ce domaine n'est inutile : qu'il y ait aussi des trafiquants ni noirs ni arabes est une évidence et ne me rend pas plus complaisant à leur égard. Il n'est point besoin d'aller chercher des consolations dans les statistiques officielles, dont la finalité presque exclusive est de masquer ce qui crève les yeux et l'esprit si on accepte de regarder."

    Zemmour à la "croisée des chemins"

    Le haut magistrat n'accorde toutefois pas un blanc-seing à Zemmour, qu'il dit à la "croisée des chemins". Il regrette le "ton péremptoire", "prévisible" de celui qu'il décrit en "trublion officiel, un fou des médias comme il y a eu des fous du roi", et l'invite à davantage de "modestie".

    Philippe Bilger regrette que personne n'ait pris "la peine d'examiner le fond du propos" d'Éric Zemmour et considère que le journaliste " doit être puni pour cause d'audace et non pour mensonge". "Il n'a pas franchi un cran, mais a dépassé une ligne que la bienséance et l'hypocrisie considèrent comme absolue."

    Le Point - 24/03/10

  • Le Figaro recule, Zemmour ne sera pas licencié...

    Étienne Mougeotte change de pied. Le patron du Figaro qui a convoqué Éric Zemmour lundi, pour un entretien préalable à son licenciement, prévient déjà : "Eric Zemmour ne sera pas licencié", indique-t-il au Monde . Voilà un troublant changement de cap de la part du patron du quotidien qui déclarait hier matin au point.fr : "Nous l'avons convoqué. Nous allons l'entendre et nous déciderons après." Finalement, Mougeotte a pris sa décision avant...

    La direction du Figaro se dit néanmoins gênée par les déclarations polémiques de Zemmour sur Canal+ . Le 6 mars, chez Thierry Ardisson, lors de l'émission en clair Salut les Terriens , le journaliste-polémiste avait déclaré : "Les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes... C'est un fait." Des propos qui ont ulcéré la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA), qui a décidé d'engager des poursuites contre lui. Eric Zemmour a depuis présenté ses excuses à la Licra dans une lettre rendue publique et dans laquelle il met en cause le montage de Thierry Ardisson. Ce dernier n'entend pas laisser Zemmour salir son travail et a décidé de lui intenter un procès en diffamation ...

    Le Point  - 24/03/10

  • Affaire Zemmour: la LICRA retire sa plainte

    Marianne2.fr a publié cet après-midi une lettre d'Eric Zemmour dans laquelle il s'explique sur la fameuse phrase qu'il a prononcée lors de l'émission Salut les Terriens sur Canal+ et qui avait provoqué l'annonce d'une plainte de la LICRA : les Français issus de l’immigration sont plus contrôlés que les autres « parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes… C’est un fait ».

    Dans un communiqué diffusé peu après 20 heures, la LICRA dit finalement accepter les explications du journaliste et le principe d'un débat hors des prétoires. Eric Zemmour et Alain Jakubowicz, le président de l'organisation, devraient en effet débattre ensemble de toute l'affaire sur BFM-TV, jeudi à 12h30, sous l'oeil de Ruth Elkrief. La LICRA n'annonce pas explicitement abandonner une action judiciaire, mais cette conclusion s'impose à la lecture du communiqué.

    La LICRA avait été la première association antiraciste à réagir aux propos du journaliste. Mais tout n'est pas fini pour autant. Demain, Eric Zemmour prendra connaissance de la procédure engagée, celle-la, par SOS-Racisme. Contacté, Patrick Klugman, l'avocat de l'association explique qu'il s'agit d'une citation directe pour des « faits de diffamation à caractère racial » et concernant cette même phrase prononcée sur le plateau de Thierry Ardisson. Il prendra aussi connaissance du courrier que,
    selon lemonde.fr, le CSA auait envoyé à Canal + toujours à propos du même échange, propos qui a provoqué une réponse assez sèche de la chaîne. Le journaliste devra en outre gérer au mieux son conflit avec la direction du Figaro.

    Marianne - 23/03/10 - Article réactualisé à 21h20, puis à 23h18.


  • Fusillade à Mantes-la-Jolie: ils se tuent entre eux!

    Deux jeunes ont été grièvement blessés par balles mercredi en fin d'après-midi dans une fusillade survenue dans le quartier du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie (Yvelines), a-t-on appris de source policière confirmant une information du site internet du Parisien. Hospitalisées, les deux victimes devaient être opérées dans la soirée et leur pronostic vital est réservé.

    L'un des deux victimes a été touchée par une balle au niveau du thorax et l'autre par deux balles sur la même partie du corps, selon la même source. Peu après 17H30, une voiture avec quatre hommes cagoulés à bord s'est approchée des deux jeunes hommes, dont les âges n'ont pas été précisés par la source policière. Un ou plusieurs des occupants de ce véhicule leur a tiré dessus.

    Les enquêteurs s'orientaient vers la piste d'un règlement de comptes.

    TF1 news - 24/03/10

  • Le Front National remercie ses électeurs

    Merci à toutes les électrices et tous les électeurs qui ont fait confiance aux listes du Front National dimanche 21 mars.
    Le Front National, pour la première fois en hausse dans toutes les régions entre les deux tours, est en forte progression et obtient 118 sièges.
    Il était important d’avoir dans les assemblées régionales des avocats du peuple.
    Merci à tous nos électeurs traditionnels mais aussi à tous ceux, nombreux, qui ont voté FN pour la première fois dimanche parce qu’ils espèrent enfin être défendus !

    Rappel des résultats du FN au second tour dans les régions (par ordre décroissant) :

    - Provence-Alpes-Côte-d’Azur (liste Jean-Marie LE PEN) : 22,87% (contre 20,29 au 1er tour) – 21 sièges
    - Nord-Pas-de-Calais (liste Marine LE PEN) : 22,20% (contre 18,31 au 1er tour) – 18 sièges
    - Languedoc-Roussillon (liste France JAMET) : 19,38% (contre 12,67 au 1er tour) – 10 sièges
    - Picardie (liste Michel GUINIOT) : 19,30% (contre 15,80 au 1er tour) – 8 sièges
    - Lorraine (liste Thierry GOURLOT) : 18,44% (contre 14,87 au 1er tour) – 10 sièges
    - Champagne-Ardenne (liste Bruno SUBTIL) : 17,19% (contre 15,89 au 1er tour) – 6 sièges
    - Rhône-Alpes (liste Bruno GOLLNISCH) : 15,23% (contre 14,01 au 1er tour) – 17 sièges
    - Alsace (liste Patrick BINDER) : 14,57% (contre 13,49 au 1er tour) – 5 sièges
    - Franche-Comté (liste Sophie MONTEL) : 14,23% (contre 13,14 au 1er tour) – 4 sièges
    - Haute-Normandie (liste Nicolas BAY) : 14,20% (contre 11,79 au 1er tour) – 6 sièges
    - Bourgogne (liste Edouard FERRAND) : 13,82% (contre 12,04 au 1er tour) – 6 sièges
    - Région Centre (liste Philippe LOISEAU) : 13,54% (contre 11,21 au 1er tour) – 7 sièges

  • La Grande-Bretagne accuse "indirectement" Israël de l'assassinat de Dubaï

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    L'ambassadeur d'Israël Ron Prosor (Cliquez sur la photo)

    Londres a expulsé un diplomate israélien après la falsification de passeports britanniques.

    La Grande-Bretagne a lancé un avertissement très ferme à Jérusalem en annonçant l'expulsion d'un diplomate israélien pour protester contre l'utilisation de copies de passeports britanniques par le commando qui a assassiné en janvier un chef du Hamas à Dubaï.

    David Miliband, ministre britannique des Affaires étrangères, a affirmé mardi devant la Chambre des communes que son pays «avait des raisons convaincantes de croire qu'Israël était responsable de l'utilisation abusive des passeports britanniques». Le nom du diplomate qui allait être expulsé n'a pas été donné par le chef de la diplomatie britannique. Après l'annonce de David Miliband, l'ambassadeur d'Israël à Londres, Ron Prosor, a seulement fait part de sa déception.

     

    «Un signal fort» 

     

    C'est la première fois qu'un «pays ami» accuse indirectement Jérusalem d'avoir commandité le meurtre du responsable palestinien, venant confirmer les conclusions de la police de Dubaï. Comme c'est son habitude dans de telles affaires, Israël n'a ni démenti ni confirmé son implication dans l'affaire.

    «En termes diplomatiques, c'est un signal très fort pour marquer la désapprobation de ce qu'a fait Israël, commente Yossi Mekelberg, spécialiste du Moyen-Orient au centre d'analyse Chatham House. Le message aurait pu être transmis de manière discrète, lors d'une réunion privée, mais David Miliband a voulu donner le maximum de retentissement à son geste, en avertissant les médias à l'avance et en s'exprimant publiquement devant la Chambre des communes.»

    Londres a pris cette décision après avoir étudié les conclusions de l'enquête de l'agence en charge de la lutte contre le crime organisé. Cet organisme a en effet établi que les faux documents sont «des copies de véritables passeports britanniques», pris pour être examinés jusqu'à 20 minutes par des officiels, lors de l'entrée de leurs porteurs en Israël. Les enquêteurs anglais ont également conclu que vu la sophistication de l'opération menée à Dubaï et la haute qualité des faux, la falsification ne pouvait être l'œuvre que «de services secrets étatiques».

     

    Enquête minutieuse 

     

    Le 19 janvier dernier, un groupe de 27 agents hyperorganisés avait participé à l'assassinat de Mahmoud al-Mabhouh, un des cadres importants du Hamas, tué dans sa chambre d'hôtel à Dubaï. L'enquête minutieuse des policiers de l'émirat avait reconstitué le meurtre minute par minute grâce à de nombreuses caméras de surveillance. Le chef de la police avait dévoilé l'identité de 27 suspects, présentés comme des agents du Mossad. Pour déjouer les autorités, les agents ont utilisé des faux passeports français, allemands, irlandais et australiens, mais surtout 12 documents britanniques.

    La dernière expulsion d'un diplomate israélien par la Grande-Bretagne remonte à 1988, quand le gouvernement de Margaret Thatcher avait fermé le bureau londonien du Mossad après des activités illicites sur le sol anglais. En 1986, après la découverte de huit faux passeports britanniques laissés par un agent israélien en Allemagne, la Dame de fer avait reçu la promesse de Jérusalem que cela ne se reproduirait plus. Une promesse qui n'a apparemment pas été tenue. Plus récemment, en 2006, le gouvernement de Tony Blair avait expulsé quatre diplomates de l'ambassade russe à Londres à la suite de l'empoisonnement du dissident Alexander Litvinenko dans un restaurant de la capitale anglaise.

    Le Figaro -23/03/10

  • Sourd à la détresse de la France, il continue de parler...

    Le Président de la République dit avoir entendu les Français mais ne veut pas changer le « cap ».

     

    Il retarde l’application de la taxe carbone en France mais souhaite qu’elle soit généralisée à l’Europe entière.

    Il promet de s’attaquer à l’insécurité mais ne prévoit pas de créer de prisons, alors que celles déjà existantes connaissent une suroccupation chronique.

    Il affirme vouloir sauver l’agriculture et l’industrie mais refuse de remettre en cause la suppression des frontières, principale cause de leur ruine.

    Il prétend lutter contre le port de la burka mais n’envisage pas de lutter contre l’immigration.

    Comme dit la chanson : « Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots… », mais plus que jamais, Sarkozy reste sourd à la détresse des Français.

    Le Front National se lance donc dès à présent dans la préparation des futures échéances électorales afin de mettre en place une politique nationale, seule capable sortir la France du désastre.

    NPI - 24/03/10

  • Ca devient grave: pas de Journal de 20 heures pour Fillon

    Annulée. L'interview de , prévue mercredi au journal télévisé de TF1 de 20 heures, a été annulée dans la matinée «à la demande de Matignon», a indiqué la chaîne. Alors que le Premier ministre devait revenir sur la défaite de la majorité aux régionales et sur l'annulation inattendue de la , «les services de ont appelé dans la matinée pour annuler la venue de François Fillon», a déclaré une porte-parole de TF1.

    «Il n'y en a qu'un qui parle»

    Officiellement, «le Premier ministre est entièrement moblisé par la préparation des exercices parlementaires de la semaine prochaine», a assuré Matignon à l'AFP. Officieusement, l'interview de François Fillon n'était pas la bienvenue : «le président a demandé pendant le Conseil des ministres à François Fillon de ne pas aller sur TF1», a indiqué une source proche du gouvernement. «Il n'y en a qu'un qui parle», a dit en substance le chef de l'Etat, cité par la même source. Nicolas Sarkozy a, lui, pris la parole mercredi matin à la sortie du Conseil des ministres, promettant de «continuer les réformes».

    Le Parisien - 24/03/10

  • A Créteil, elle attaque son professeur avec une barre de fer

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    Ce midi, une collégienne, exclue temporairement du collège Albert-Schweitzer à Créteil (Val-de-Marne), a été interpellée alors qu'elle venait de s'en prendre violemment à un professeur de cet établissement.

    Entrée dans le collège avec une barre de fer et une paire de ciseaux, elle s'est précipitée sur ce professeur, qui avait demandé et obtenu sept jours d'exclusion à son encontre suite à une première altercation, pour le rouer de coups.

    Un élève qui tentait de s'interposer à lui aussi essuyé les foudres de la jeune fille. Blessé sur tout le corps, le professeur a été conduit à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil par les sapeurs-pompiers tandis que le jeune garçon était lui aussi amené à l'hôpital par ses parents, ayant reçu également de nombreux coups.

    Cinquième agression en trois mois

    La jeune fille, âgée de 16 ans, a quant à elle été interpellée et conduite au commissariat de Créteil. C'est la 5è affaire de violences scolaires qui intervient dans des établissements du Val-de-Marne en trois mois.

    Le 15 février un collégien avait été agressé par un groupe de six personnes pendant un de gymnastique proche du collège Guillaume-Apollinaire de Thiais. Une dizaine de jours plus tôt au lycée Adolphe-Chérioux de Vitry, un élève de 14 ans avait sérieusement blessé d'un coup de feu dans l'enceinte de l'établissement. Début janvier, un élève de 18 ans du lycée Darius Milhaud, au Kremlin-Bicêtre avait été mortellement poignardé par un camarade dans l'enceinte même de l'établissement.sé

    Devant la recrudescence de ces actes de violence en milieu scolaire, Luc Chatel fraîchement nommé ministre de l' avait annonce l'organisation d'états généraux de la sécurité à l'école.

    Le Parisien - 24/03/10

  • Selon Sarkozy, "rien ne serait pire que de changer de cap"...

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    (Cliquez sur la photo)
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    Le 24 mars 2010

    Dans sa première déclaration politique depuis la défaite de la droite aux élections régionales, le chef de l'Etat a donné la feuille de route du gouvernement pour les mois à venir. Au menu : retraites, médecine de proximité ou encore voile intégral.

    Pour Nicolas Sarkozy, «rien ne serait pire que de changer de cap». Trois jours après la défaite de la droite aux élections régionales, le chef de l'Etat a dit «comprendre l'impatience des Français», mais a promis de «continuer les réformes».

    Dans une allocution télévisée prononcée à l'issue du conseil des ministres, le président a détaillé les grands chantiers à venir. Au sujet de la réforme des retraites, l'un des plus importants dossiers de son mandat, Nicolas Sarkozy a promis de «ne pas passer en force» tout en assurant que celle-ci serait adoptée «dans les six mois».

    Toujours sur le plan économique, il a fait part de sa volonté de «continuer à alléger les charges sur le travail et sur l'investissement» pour aider la France à se redresser après la crise. Pour ce qui est de l'agriculture, le chef de l'Etat s'est dit prêt à provoquer «une crise en Europe plutôt que d'accepter le démantèlement de la politique agricole commune».

    Le président a également annoncé qu'il allait lancer une «grande concertation» sur la médecine de proximité. Plusieurs syndicats s'étaient mis en grève le 11 mars pour réclamer une revalorisation du tarif de base de la consultation, et une nouvelle opération est prévu le 8 avril

    Une loi sur le voile intégral

    Sur les sujets de société, Nicolas Sarkozy a remis sur la table le dossier de la burqa. «Le voile intégral est contraire à la dignité de la femme. Le gouvernement déposera un projet de loi d'interdiction», a-t-il assuré, sans précision sur le calendrier.

    Le président a aussi brandi la menace de la suspension des allocations familiales des parents dont les enfants sèchent les cours. Pour le chef de l'Etat, «la responsabilité des parents doit être engagée». Par ailleurs, « les jeunes qui ne peuvent pas suivre une scolarité normales seront placés dans des établissements adaptés où ils ne perturberont plus la vie des autres et où ils feront l'objet d'un accompagnement spécifique », a-t-il déclaré.

    La taxe carbone reportée sine die

    Tout en insistant sur «le choix d'une fiscalité écologique», Nicolas Sarkozy a confirmé ce mercredi que l'exécutif conditionnait la mise en place de la taxe carbone à un hypothétique accord européen sur le dispositif. «Je subordonne la création d'une taxe carbone intérieure à une taxe aux frontières qui protégera notre agriculture et nos industries contre la concurrence déloyale de ceux qui continuent à polluer sans vergogne», s'est-il justifié à l'issue du premier conseil des ministres du gouvernement légèrement remanié, auquel la secrétaire d'Etat à l'environnement Chantal Jouanno n'a pas participé.

    Le Figaro - 24/03/10

  • Notre-Dame de Paris n'est ni une synagogue ni un temple maçonnique

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    Le rabbin Rivon Krygier au cours d'une célébration (Cliquez sur la photo)
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    Rivon Krygier
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    La Fraternité Saint Pie X apporte son soutien officiel à l’action des jeunes Catholiques contre la conférence blasphématoire “inter-religieuse” du rabbin sioniste à Notre-Dame de Paris.

    Félicitons ces jeunes catholiques pour la foi et le courage qu’ils ont montrés en ce dimanche de la Passion.

    Grâce à eux, c’est le cardinal Vingt-Trois lui-même qui a été contraint de faire oeuvre de justice en reléguant le rabbin Rivon Krygier à la sacristie.

    Mais est-il donc besoin de démontrer qu’un rabbin ne doit pas prêcher à la cathédrale de Paris ?

    Quel pape, quel archevêque de Paris ou d’ailleurs de tous les siècles passés peut-on citer pour justifier l’invitation qui a été faite à ce rabbin ?

    Que le Cardinal Vingt-Trois interroge tous les catholiques d’avant la réforme conciliaire; qu’il pose la question à n’importe quel enfant ayant appris son catéchisme; il n’en trouvera aucun pour lui donner raison. Unanimement, ils lui exprimeront leur réprobation indignée pour une telle invitation et ils applaudiront à la profession de foi de ces jeunes gens.

    La cathédrale de Paris n’est ni une synagogue, ni un temple maçonnique. Elle existe pour qu’y soit professée la divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ et non pour qu’y soit donnée la parole à ses contempteurs.

    Elle est faite pour qu’y soient médités les mystères du rosaire et non pour que soient indignement rejetés sur le parvis ceux qui les prient.

    Abbé Régis de CACQUERAY , Supérieur du District de France

    Les reproductions de haut de page représentent :

    - A gauche, l’Église victorieuse et couronnée, tenant dans ses mains le calice et la bannière que surmonte la croix, considère avec assurance la Synagogue.
    - A droite la Synagogue vaincue tient une lance brisée, détourne sa tête aux yeux bandés, expression de son refus de reconnaître dans le Christ le Messie attendu. Elle paraît laisser tomber les tables de la Loi, symbole de l’Ancien Testament dépassé.

    Les Intransigeants - 23/03/10

  • Un procès contre l'Etat hébreu devant un tribunal israélien

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    Rachel Corrie Simpson
    Des parents américains poursuivent l’Etat hébreu pour le meurtre de leur fille Rachel le 16 mars 2003 par l’Armée israélienne dans la Bande de Gaza. Le procès s’est ouvert le 10 mars 2010 devant le tribunal d’Haïfa. 

    Rachel Corrie, 23 ans, était membre d’ISM, International Solidarity Movement, une organisation non violente qui s’oppose à l’occupation de Gaza et de la Cisjordanie par Israël. Elle est morte écrasée par un bulldozer de l’Armée israélienne alors qu’elle s’opposait avec ses camarades à la démolition d’une maison à Rafah. Ses parents et sa sœur, Sarah Corrie Simpson, assistent au procès, ainsi que le consul général des Etats-Unis. Plusieurs associations des droits de l’homme sont également représentées.

     

    La sœur de la victime parle

    Akiva Eldar a interrogé Sarah Corrie Simpson pour le journal Haaretz. Dans ce reportage, elle dit que les autorités américaines ont encouragé sa famille à engager des poursuites contre l’Etat hébreu. Elle réfute l’affirmation de l’Armée israélienne selon laquelle Rachel et ses camarades étaient dans une zone de combat. Tous les témoins s’accordent sur le fait qu’aucun coup de feu n’a été tiré. Mais de toute façon, dit-elle, l’Armée doit protéger les civils.

    Sarah explique au journaliste que Rachel était montée sur un tas de déblais pour être sûre que le conducteur du bulldozer la voyait. Mais comme il continuait d’avancer, elle a essayé de fuir, puis elle a trébuché et elle est tombée. « Le bulldozer a continué d’avancer, avec la lame en position basse, en poussant des décombres sur le corps de Rachel. Il ne s’est arrêté que lorsque le corps était sous la cabine. »

    C’est l’attentat du 11 septembre 2001 qui a poussé Rachel dans l’action politique. Elle voulait savoir ce qui se passe dans le monde, spécialement au Moyen-Orient. Elle a étudié l’arabe et a commencé à rencontrer des activistes pour la paix, parmi lesquels d’anciens soldats israéliens. Elle voulait comprendre quel rôle jouait son pays au Moyen-Orient. 

    « Notre vie a changé aussitôt après la mort de Rachel » dit Sarah. Son père a quitté son travail ; elle-même a consacré tous ses efforts à faire reconnaître la responsabilité de l’armée israélienne dans la mort de sa sœur.Son but est de s’assurer « que rien de tel n’arrivera plus jamais à un civil, qu’il soit israélien, palestinien ou de tout autre nationalité ».

    Les autorités américaines ne croient pas aux conclusions de l’enquête de la police militaire israélienne. Sarah dit que des preuves matérielles n’ont pas été communiquées à la famille. « Alors qu’ils avaient six heures d’enregistrement vidéo, ma famille n’a reçu que 14 minutes d’un enregistrement de mauvaise qualité en noir et blanc. »

    Le journaliste lui demande enfin si elle voudrait rencontrer le conducteur du bulldozer. « Oui je le voudrais. Pour pouvoir revenir dans un état normal, j’ai besoin d’entendre directement de lui ce qui s’est passé ce jour-là, et ce qu’il ressent maintenant. Je voudrais aussi qu’il entende, et peut-être qu’il comprenne, l’impact que ce drame a eu sur ma vie et sur celle de ma famille. Il est important qu’il y ait une véritable investigation. Mais finalement, le plus important, ce serait une confrontation de ma famille avec l’homme qui a tué Rachel, bien que ce soit la chose la plus difficile et la plus douloureuse que je puisse imaginer. Mais le gouvernement israélien ne dévoilera pas son nom. »

    AgoraVox -23/03/10 

  • L'ancien SS Heinrich Boere, 88 ans, condamné à la perpétuité

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    Heinrich Boere avec son avocat le 23 mars 2010
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    Heinrich Boere, jeune SS en 1940

    L'ancien SS Heinrich Boere n'a jamais nié avoir exécuté trois civils néerlandais en 1944. La cour d'assises d'Aix-la-Chapelle l'a condamné mardi à la prison à perpétuité.

    Heinrich Boere, 88 ans, est fixé sur son sort depuis mardi matin. Il écope de la peine la plus lourde: la prison à vie, comme l'avait requis le parquet. Le procès de cet ancien SS, de mère allemande et de père néerlandais, s'était ouvert le 28 octobre 2009 devant la cour d'assises d'Aix-la-Chapelle. Il était accusé d'avoir froidement abattu trois civils aux Pays-Bas en 1944. Un crime qu'il n'a jamais nié et qui lui a valu de figurer en 6e place sur la liste des criminels de guerre nazis les plus recherchés du centre Simon-Wiesenthal.

    Engagé dès septembre 1940 dans les Waffen-SS à 18 ans, Boere a combattu sur le front russe avant de revenir en Hollande où il fut affecté au commando spécial Feldmeijer, chargé de mener les représailles contre les résistants néerlandais et leurs sympathisants. Une opération baptisée "Silbertanne" - "Sapin argenté" qui fit au moins 54 victimes civiles. Trois d'entre elles sont tombés sous les balles de Heinrich Boere: le marchand de cycles Teunis de Groot, le pharmacien Fritz Bicknese et le fondé de pouvoir Franz-Willem Kusters.

    Il n'a "jamais eu le sentiment de faire quelque chose d'injuste"

    Boere n'a jamais manifesté le moindre regret. Face à ses juges, l'ancien adjudant-chef a affirmé, dans une déclaration écrite lue par ses avocats, qu'il n'avait "jamais eu le sentiment de faire quelque chose d'injuste". Et d'ajouter que "les missions de liquidation" dont il était chargé lui apparaissaient comme "des ordres militaires". Il lui est même arrivé, par le passé, de mimer l'une de ces exécutions devant des journalistes - le doigt sur la détente d'un pistolet imaginaire.

    L'affaire Boere est emblématique des atermoiements de la justice allemande. Condamné à mort par contumace à Amsterdam en 1949, Boere a trouvé refuge dans sa ville natale d'Eschweiller, près d'Aix-la-Chapelle, où il a travaillé comme mineur jusqu'à sa retraite en 1976. Les Pays-Bas tentèrent à plusieurs reprises d'obtenir son extradition. En vain. Au début des années 1980, la justice allemande estima que Boere, en application d'un décret nazi, avait acquis la citoyenneté allemande en adhérant aux Waffen-SS et ne pouvait donc être livré. Quelques années plus tard, les juges allemands refusèrent d'engager des poursuites contre lui au motif que les représailles étaient des "actes de guerre".

    Il a fallu toute l'obstination du procureur général Ulrich Maass, patron de l'unité du parquet de Dortmund spécialisée dans la chasse au meurtriers nazis, pour que l'Histoire rattrape enfin Boere. Et un tardif revirement de la justice d'outre-Rhin dont John Demjanjuk, jugé à Munich pour complicité dans l'assassinat de 27900 Juifs, fait, lui aussi, les frais.

    L'Express - 23/03/10

  • La réponse intégrale d'Eric Zemmour à la LICRA

    VIDEO - Les propos qui font polémique: 

    http://www.youtube.com/watch?v=bLKWKvEiwQM

     

    Monsieur le Président,
     
    Je fais suite à notre rencontre à l’instigation de mon avocat, Olivier PARDO. Cette rencontre nous a permis de nous rendre compte qu’il y avait bien eu un malentendu et une confusion non seulement dans la reprise de mes propos par les médias, mais également dans l’analyse qui a pu ensuite en être faite et qui a conduit à ce déchaînement médiatique à mon encontre.
     
    En effet, je n’ai jamais dit contrairement à ce qui a pu être colporté dans les médias que  «tous les délinquants sont Arabes et noirs», mais que «la plupart des délinquants sont Arabes et noirs.»
     
    Ma volonté n’a jamais été de stigmatiser «  les noirs ou les arabes » comme des délinquants, mais si cette phrase, sortie de tout contexte, a pu heurter, je le regrette.
     
    La mise en scène tout de gouaille cynique d’un Ardisson sur Canal +, qui prévient d’avance par un panneau comme dans les dessins animés de Tex Avery : «Attention, Zemmour dérape», et qui mime un effarement scandalisé d’autant plus surjoué qu’il est enregistré et inséré a posteriori, tandis que pendant l’émission, il avait pris un air patelin, pour me glisser à l’oreille : «tu as un rôle très important dans la société de dire les vérités qui dérangent...Ne t’inquiète pas, je te protégerai au montage...» Car si mes propos étaient si infâmes à ses yeux, que ne les a-t-il coupés au montage ?
     
    D’autres sont allés plus loin. J’aurais déclaré : «tous les Arabes et noirs sont délinquants.» C’est ainsi que l’a pris - ou a voulu le comprendre- un membre éminent du CSA, Rachid Arhab, qui a rétorqué à la cantonade : «on peut être Arabe et membre du CSA». Mais était-ce le sujet ? Des journalistes m’ont même demandé si j’avais voulu dire qu’ils «étaient délinquants parce qu’arabes et noirs». Et ils se sont étonnés que je refuse de leur répondre.

    Je n’ai bien entendu pas voulu dire tout cela. Je connais trop la souffrance réelle de mes compatriotes «Arabes et noirs», honnêtes travailleurs, parents intègres, qui se sentent «salis» par les exactions des bandes de jeunes gens qui ont la même origine qu’eux. Je le sais d’autant mieux qu’avec mon patronyme, je me souviens du temps pas si lointain - les années 70- où une bande de truands célèbres - les frères Zemour - défrayaient la chronique criminelle, la honte dans les yeux de mon grand-père; et accessoirement, l’attente interminable dans les aéroports pour la vérification vétilleuse - et sans ordinateur- de mon identité. Mon grand-père souffrait en silence pour «son nom traîné dans la boue», mais il n’a jamais prétendu que nos homonymes n’étaient pas des brigands de grand chemin !
     
    On a volontairement oublié que ma désormais fameuse phrase n’était qu’une réponse aux arguments développés par les autres intervenants selon laquelle «la police n’arrête que les Arabes et noirs». Cette double «stigmatisation» - et de la police républicaine - et des «Arabes et noirs» ne choque personne. Les «Arabes et noirs» peuvent être distingués du reste «de la communauté nationale» s’ils sont héros ( le livre de Thuram exaltant les héros noirs) ou victimes. Dans tous les autres cas, il est infâme de les distinguer. Cette injonction universaliste conviendrait assez bien à mon tempérament assimilationniste. J’ai tendance à ne voir dans tous les Français que des enfants de la patrie, sans distinction de race ni de religion, comme dit le préambule de notre Constitution.
     
    Mais voilà que l’on me reproche aussi cette position, que l’on juge désuète, très IIIème République, exhalant un fumet néo-colonialiste. Au nom du droit à la différence, de la modernité, on doit pouvoir exalter ses racines et l’enrichissement d’une société multiculturelle. Mais quand vous avez l’outrecuidance de montrer l’envers de ce décor riant, on redevient furieusement universaliste !
     
    J’ai eu le malheur d’ajouter : c’est un fait ! J’aurais sans doute dû ajouter «malheureusement». Je ne me réjouis ni pour eux ni pour la société française; mais l’autruche n’est pas mon modèle. On me rétorque un peu facilement qu’il n’y a pas de statistiques ethniques pour prouver mes dires. Pourtant, devant une commission parlementaire du Sénat, Christian Delorme, surnommé «le curé des Minguettes», ne déclarait il pas : « en France, nous ne parvenons pas à dire certaines choses parfois pour des raisons louables. Il en est ainsi de la surdélinquance des jeunes issus de l’immigration qui a longtemps été niée, sous prétexte de ne pas stigmatiser. On a attendu que la réalité des quartiers, des commissariats, des tribunaux, des prisons, impose l’évidence de cette surreprésentation pour la reconnaître publiquement. Et encore, les politiques ne savent pas encore en parler.»
     
    Il y a quelques années, une enquête commandée par le ministère de la justice, pour évaluer le nombre d’imans nécessaires, évaluait le pourcentage de «musulmans dans les prisons» entre 70 et 80%. En 2004, l’islamologue Farhad Khosrokhavar, dans un livre «L’islam dans les prisons ( Balland) confirmait ce chiffre. En 2007, dans un article du Point, qui avait eu accès aux synthèses de la Direction Centrale de la Sécurité Publique ( DCSP) et de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) on évaluait entre 60 et 70% des suspects répertoriés issus de l’immigration. Il y a près de dix ans, la commissaire Lucienne Bui Trong, chargée des violences urbaines à la direction centrale des RG relevait que 85% de leurs auteurs sont d’origine maghrébine. Dans un article du Monde, du 16 mars 2010, les rapports des RG sur les bandes violentes, établissaient que 87% étaient de nationalité française; 67% d’origine maghrébine et 17% d’origine africaine. La «plupart» est donc, au regard de ces chiffres, le mot qui convient.
     
    Mes contempteurs pourraient d’ailleurs me rétorquer que ces chiffres prouvent bien que les personnes issues de l’immigration sont défavorisées, puisque depuis Victor Hugo, on sait bien que c’est la misère qui crée la délinquance. On pourrait aussi rappeler que dans tous les pays d’immigration, les derniers arrivés donnent souvent les gros effectifs à la délinquance - Irlandais dans l’Amérique du XIXème siècle, Marocains dans l’Israël des années 50, Russes aujourd’hui. Ces arguments ne sont d’ailleurs pas sans fondement, mais on ne me les présente nullement. On exige seulement que je me taise.
     
    On me reproche aussi de contester le principe de «discrimination». Mais je continue de penser que le concept même de «discrimination» est dangereux, qu’il pousse à la délation et l’irresponsabilité. Depuis quand n’a-t-on plus le droit en France de contester le bien fondé d’une loi ? Cette question des discriminations est potentiellement explosive dans un pays égalitaire comme la France. Quand certains grands patrons déclarent qu’ils n’embaucheront plus désormais que «des gens issus de l’immigration, et en tout cas pas des mâles blancs», c’est aussi une discrimination, mais personne ne s’en soucie. C’est pour éviter ces querelles sans fin que j’explique que <la discrimination, c’est la vie>, c’est à dire la liberté de choix. Il faut traiter les problèmes réels autrement. En tout cas, on peut en débattre dans un pays libre.
     
    Il existe aujourd’hui une ambiance délétère dans le débat démocratique français. Le pays de Voltaire :« je ne suis pas d’accord avec vous mais je me battrai pour que vous puisiez le dire » devient le pays de Torquemada qui tue l’hérétique pour sauver son âme. Pourquoi les journalistes qui prétendent faire un portrait de moi, s’empressent ils de demander à mes employeurs s’ils me garderont leur confiance ? Il y a aujourd’hui en France une ambiance Mac Carthyste qui réclame «l’interdiction professionnelle» comme exutoire des dérapages. C’est ma mort sociale qui est réclamée.
     
    Notre rencontre a eu le mérite d’ouvrir un dialogue qui je l’espère pourra se prolonger, hors de l’enceinte d’un tribunal.
     
    Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de mes sentiments distingués.
       
    Eric ZEMMOUR

     Source: Marianne - 23/03/10
     
     

  • Eric Zemmour sera-t-il licencié par le Figaro?

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    La liberté d'expression doit être éradiquée

    Le directeur de la rédaction du Figaro, Etienne Mougeotte, a confirmé à l’AFP que le choniqueur Eric Zemmour allait être prochainement convoqué lundi 29. Un entretien préalable à un éventuel licenciement qui fait suite aux propos du chroniqueur de Laurent Ruquier dans l’émission Salut les Terriens. Il affirmait que « les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont Noirs et Arabes... C'est un fait… »

    Une sortie qui a fait mouche puisque les principales associations de lutte contre le racisme ou les discriminations (le MRAP, le CRAN, le Club Averroes ou la Licra) ont dénoncé cette déclaration à l’unisson. Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) a été chargé d’étudier cette question et la Licra a décidé d’attaquer le journaliste Zemmour, qui estimait peut-être que son côté provocateur à tout crin chez Ruquier lui assurait une immunité de parole.

    Apparemment, ce n’est pas le cas puisque même au sein du Figaro, la présence d’Eric Zemmour semble déranger, si cette convocation débouche vraiment sur un licenciement, bien entendu.

     Voici.fr - 23/03/10

  • Sarkozy promet d'éradiquer l'ETA

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    Avec Zapatero le 23 mars  (Cliquez sur la photo)

    Mardi midi, la préfecture de Melun (Seine-et-Marne) a été traversée par une grande émotion lors de l'hommage national rendu à Jean-Serge Nérin, le policier tué le 16 mars dernier à Dammarie-les-Lys par un commando de l'ETA.

    Une minute de silence a été observée au début de la cérémonie. Le président du espagnol Jose Luis Zapatero et avaient fait le déplacement ainsi que les proches du brigadier-chef, sa femme et ses enfants. Le visage fermé, de nombreux gendarmes et policiers, qui ont payé un lourd tribut ces derniers mois, étaient présents. «Il fait honneur à la et à la police», a lancé le chef de l'Etat, qui l'a nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume.

     

    Le chef de l'Etat a promis d' «éradiquer une à une toutes les bases de l'ETA en France». «Nous allons les débusquer un à un et nous démantèlerons tous les soutiens de cette organisation terroriste», a affirmé Nicolas Sarkozy.

    «Nous ne laisserons pas le territoire français devenir la base arrière de terroristes et d'assassins (...) la France est plus que jamais aux côtés de la démocratie espagnole», a-t-il poursuivi, à l'intention du chef du gouvernement espagnol et de son ministre de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba.

    Peine incompressible portée de 22 à 30 ans

    «Que les choses soient claires, M. le président du gouvernement espagnol, la France ne se laissera jamais intimider par le terrorisme (...) 33 membres de l'ETA ont été arrêtés en 2009 en France. La mobilisation des forces de police et de gendarmerie est totale», a insisté le chef de l'Etat.

    «Les assassins de Jean-Serge Nérin seront retrouvés et châtiés avec la plus grande sévérité», a-t-il également promis. «Ce crime déshonore ceux qui l'ont commis, ce crime déshonore ceux qui les soutiennent, ce crime, j'en prends l'engagement solennel devant vous, ce crime ne restera pas impuni», a insisté Nicolas Sarkozy.
    Nicolas Sarkozy a promis de «lutter sans relâche» pour «éradiquer une à une toutes les bases de l'ETA en France», mardi lors des obsèques du policier tué par un commando présumé de l'organisation indépendantiste basque, en présence de José Luis Zapatero.

    Nicolas Sarkozy a réitéré le principe d'une «tolérance zéro» envers ceux qui portent atteinte aux policiers. Lors d'un déplacement au commissariat de Dammarie-les-Lys le 18 mars, il avait annoncé son souhait que la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine incompressible de trente ans soit appliquée de façon «systématique» aux meurtriers de membres des forces de l'ordre.

    Le parisien - 23/03/10

  • Saint-Denis: le collège Jean Lurçat fermé après l'agression du principal

    Au lendemain de l'agression du principal adjoint du collège Jean-Lurçat de Saint-Denis, les élèves ont trouvé portes closes ce mardi matin. Les personnels de l'établissement ont «tous exercé» leur droit de retrait; indique la conseillère principale d' (CPE), Vita Boeno. 

    «Le collège est fermé mais tous les personnels sont venus pour se réunir et voir ce qu'on pouvait demander au conseil général pour améliorer la sécurité de l'établissement.

    » Les doivent reprendre mercredi.

     

    Lundi, le principal adjoint du collège a été frappé à l'intérieur des grilles de l'établissement par deux personnes qu'il voulait empêcher d'entrer. Il a été agressé «très violemment», selon l'inspection d'académie, mais, ceinture noire de judo, il aurait su parer les coups. S'il n'a pas été blessé, selon le rectorat, il a subi plusieurs examens lundi après-midi et mardi.

    «Il connaissait les jeunes qui l'ont agressé»

    Le personnel demande, dans une lettre au conseil général de Seine-Saint-Denis, de «rehausser les grilles qui font à peine deux mètres» et «de réfléchir dans les plus brefs délais à améliorer le système d'accueil», précise Vita Boeno. «La loge est à 100 m de l'entrée principale alors qu'il faudrait que les personnes extérieures passent obligatoirement par la loge pour rentrer dans l'établissement», a-t-elle poursuivi.

    Le personnel demande également «l'installation d'une caméra plus performante à l'entrée» du collège et que le principal adjoint soit relogé dans un nouveau de fonction car «il est actuellement dans un quartier difficile». «Il connaissait les jeunes qui l'ont agressé pour les avoir vus dans son quartier», a assuré Vita Boeno.

    Le parisien - 23/03/10